gratuit - Document sans nom

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gratuit - Document sans nom
ff
Readers Stu
Pour adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV – Année 4 – Edition 2 -2005
GRATUIT
La White Widow
féminisée
De la graine à la récolte
La culture
pour les nuls
La germination
Se sentir comme chez
soi avec les clones
Faire pousser
des géantes
Avec Weckels
White Widow
Soft Secrets
3
Edito
Pourquoi la marijuana médicale n’est
pas forcément une bonne chose
Je pensais qu’il y avait quelque chose à tirer de l’idée de marijuana médicale. Après
tout, quand suffisamment de personnes disent que quelque chose est juste, enfin, vrai,
c’est qu’il doit y avoir quelque chose là-dedans. Mis à part le nombre en croissance
perpétuelle d’usagers de marijuana médicale, je sais qu’il y a également un certain
nombre de célébrités du monde académique et d’’intellectuels’ qui défendent la cause de
la consommation de dope pour des raisons médicales. Ceci, bien sûr, sert à rendre l’idée
plus séduisante et lui donne un peu de crédibilité. Mais cela ne convient que quand
tout le monde se rattache à leur opinion. Cependant, j’ai ma propre opinion et c’est là
que cela pose un problème. Un tas de personnes ne jure que par le cannabis, la panacée
pour toute une série de problèmes médicaux. Nous avons le MS, le ME, le SIDA, le
glaucome, les syndromes pré-menstruels. Ce ne sont que quelques exemples d’une très
longue liste. Ce que je trouve problématique, c’est que tous les usagers médicaux de
marijuana que j’ai rencontrés (et j’en ai rencontré beaucoup) tendent à être – comment
puis-je exprimer ça? – des fumeurs de dope qui sont dans les conditions A, B, C, ou
quoique soit d’autres, en opposition à des personnes malades qui découvrent que le
cannabis allègent leur conditions. Etant quelqu’un qui souffre le martyr du syndrome
de Bowel, je peux vous affirmer que c’est vrai, le cannabis allège le désagrément de
cette maladie. Je devrais plutôt dire que le chanvre allège ce désagrément. Je prends
trois cuillères à café d’huile de chanvre biologique pressée à froid par jour et je peux
vous affirmer que cela fait des miracles sur moi. D’un autre côté, je dois dire aussi que
j’apprécie beaucoup le cannabis. En fait, pour être tout à fait honnête, je devrais dire
que j’aime le cannabis et cela depuis plus de 20 ans maintenant. Cependant, je pense
qu’il est important de garder en vue la différence entre les deux usages opposés du
cannabis: l’usage médical et l’usage récréatif (ou quel qu’il soit). Comme je l’ai dit,
pour mon problème médical, j’utilise de l’huile de chanvre et j’en suis très content. Pour
les raisons R&R, je préfère les têtes de marijuana pour être complètement frappé. J’en
suis très content également mais je ne confondrai jamais les deux raisons. Le fait est que
dans la majorité des cas d’usage médical de cannabis que j’ai rencontrés, la méthode
d’ingestion préférée est la fumette et c’est ce qui me tracasse. Je suis un fumeur moimême, et donc je ne suis pas là pour faire la morale, mais je suis là pour dire que je ne
me mens pas à moi-même en me disant que je fume cinq, dix ou vingt joints par jour
pour ma santé. Vous voyez ce que je veux dire… En écrivant ceci, je sais exactement
que cet argument va exaspérer de nombreuses personnes. Cela m’étouffe depuis une
éternité et il fallait que cela sorte… J’ai entendu des personnes intelligentes dire que la
fumée de cannabis pure n’était non seulement pas cancérigène mais n’endommage pas
non plus les poumons. Je me questionne cependant au sujet des engrais et pesticides
que les gros producteurs utilisent, sans mentionner les stimulants et nutriments. Quels
effets ont-ils sur les poumons humains? Mais, je m’éloigne. Dans ce sens (je poursuis
mon argumentation), la question de la fumée est comme celle d’un liquide que selon
certains – allergie et autres trucs du genre mis à part – l’on peut boire sans danger et
selon d’autres – pétrole, acide chlorhydrique, etc – que l’on ne peut absolument pas
boire. Ainsi, fumer du cannabis serait comme de boire du jus d’orange alors que fumer
du tabac serait comme de boire du pétrole. Cet argument me semble assez ridicule.
Je ne connais aucune sorte de fumée qui est bénéfique ou même inoffensive pour les
poumons et cela vaut pour la dope aussi. Inhaler des vapeurs d’extrait de plantes, c’est
une autre histoire mais c’est aussi un autre sujet sur lequel on ne va pas s’étendre. Je
suppose que je radote si je vous dis que pour toutes les personnes qui fument des joints
contenant du tabac, les risques potentiels pour la santé sont plus élevés. Cependant, cela
ne signifie pas que ce n’est pas important car cela reste le moyen préférer d’ingestion du
cannabis pour la majorité des cannabifumeurs en France. Je suis scié par les nombreux
consommateurs de cannabis (et plus particulièrement par les nombreux usagers
médicaux, vu leur supposé état de santé) qui proclament haut et fort “ne jamais toucher
une cigarette, de vrai mec!”, mais qui ne pensent qu’à fumer joint après joint d’herbe
mélangée à du tabac. Croyez-en mon expérience, ces dénis sont des sujets d’études
du comportement. Le plus intéressant dans tout ça, c’est la rapidité avec laquelle ces
personnes construisent leurs arguments pour continuer à fumer du cannabis. On peut
supprimer l’hypothèse du “fumer du cannabis, c’est tout autre chose” car nous en avons
déjà parlé. Autre chose encore, ce sont les (pour les fumeurs dope/tabac) “Je ne sais pas
fumer de l’herbe pure car ça me rend parano et/ou trop défoncé”, ou “la bonne herbe
est très rare et la mélanger la fait durer plus longtemps”. Les excuses et justifications
les plus universelles pourraient-être “ça prend plus de temps à venir quand on mange la
dope et/ou ça pète de trop et/ou ça me rend parano”. Je pense que le point sur la durée
des effets quand la dope est mangée est
probablement le plus honnête entre tous.
Fumer le cannabis apporte une satisfaction
immédiate et c’est le principal. Je sais que
pour moi, fumer n’est probablement pas
Cher Soft Secrets
5
très bon pour mes entrailles irritables mais
Produits
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j’adore être défoncé, ça fait partie de nos
La White Widow féminisée I
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contradictions. Mais je ne suis pas dupe de
Fédération Circ
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ma relation avec la fumette. Qu’il s’agisse
Le calendrier du jardin
16
de fumée de tabac ou de cannabis, cela
La culture pour les nuls 5
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reste de la fumée et ne devrait vraiment pas
Clonage
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atterrir dans mes poumons. Mais bon, c’est
Poster : Sensi Star
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encore une de ces contradictions. Mais ne
Weckels : substrats
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vous leurrer pas vous-même en pensant que
Grow avec Jorge Cervantes
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c’est autre chose que cela.
Weckels : des geantes
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Revue de Presse
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Dr. John Dee
Colofon/index annonce
46
Page 3 Girl
La White Russian
L’aspect et l’effet de cette demoiselle sont fantastiques. De
qualité typiquement Indica, la White Russian est un croisement
entre l’AK-47 et la légendaire White Widow. Elle est de taille
moyenne, ses fleurs sont touffues et ses têtes sont denses et
résineuses (des cristaux apparaissent après environ 5 semaines
de floraison). Son héritage Indica lui donne une forte odeur
pendant toute sa période de croissance et de floraison. Lors
d’une étude comparative indépendante réalisée sur 150 sortes
de graines différentes, la White Russian s’est démarquée comme
étant la plante la plus forte (22% de THC, une des plantes les
plus fortes connue à ce jour). La White Russian produit des têtes
puissantes couvertes de résine. Elle est très forte et ses effets
perdurent longtemps, plus cérébrale qu’assommante! Elle est
également beaucoup utilisée à des fins médicales.
Propriété génétique:
principalement Indica
Temps de croissance des
clones en intérieur:
5 à 10 jours
Temps de floraison en intérieur: 56 à 63 jours
Récolte en intérieur:
350 à 500 grammes/m2
Récolte en extérieur/en serre: du 15 au 31 octobre
Sommaire
Photo: Darren, UK
le courrier
des lecteur
s
Soft Secrets
5
Soft Secrets France, PoBox 17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas • E-mail [email protected]
Cher Soft Secrets
Bonjour!
Quelle
surprise
quand mon
commerçant
préféré du
growshop
du coin de
la rue ma
donné un
numéro
de Soft
Secrets.
Enfin un
journal en
Français
qui traite du sujet, certes un peu underground mais bon le charme est là et c’est
l’essentiel, je vous en remercie. D’ailleurs je me demandais si il y aurait un moyen
de recevoir régulièrement votre journal directement chez soi. Je vous joins quelques
photos de mes plantes en espérant recevoir de la semence ;). C’est ma seconde
culture, j’en suis assez fier; à droite un pied de White Rhino (Nirvana) et à gauche un
pied de Jack Flash (Sensi Seeds) à 5 semaines de floraison. J’utilise de la fibre coco
et divers produits Bio Nova dans une aqua farm munie d’un système hydro classique
et d’un bulleur au fond du réservoir avec un complément de Co2 de fabrication
artisanale sous une lampe HPS 250w.
Sebastien, Toulouse
Superbes têtes Sébastien! Malgré ton peu d’expérience, tu es un bon cannabiculteur. Tu as
brillamment choisi tes graines. Continue comme ça et si tu passes à la Highlife Feria de
Barcelone, n’oublie pas de venir nous faire goûter ces têtes!
Cher Soft Secrets,
Deux photos de belles beuhs! Avec vos graines que j’attends avec impatience,
j’en ferai pousser de + grandes à la belle saison. Je vous en enverrai si tel est
votre désir car des têtes y en a pas mal! Vive votre journal qui en France se
négocie entre connaisseurs et seuses car les filles ont la main verte! Merci a vous
tous et continuation fun!
Serge, est de la France
Serge, tu peux t’attendre
à de fameuses têtes dans
quelques semaines tandis
que tu écris ces lignes.
Bonne idée! Commence
assez tôt et attends
jusqu’à ce que les têtes
plient sous leur propre
poids. Il y a une légère
déficience, augmente
un peu la force des
nutriments.
Bonjour
Soft
Secrets,
On vous
envoie notre
photo de ma
belle femme
et de mes
beaux plants
secrets
(Top 44),
en espérant
bientôt
recevoir
de vos
nouvelles
ainsi que
votre journal
avec notre
photo.
M, Cornot (France)
Oooh la la.. il semble y avoir beaucoup d’action dans ton local de culture… Très joli!
Salut Soft Secrets!
Je suis un petit Français du nord est qui s’exerce
à la culture dans un placard en appart... Voici les
photos des femmes de ma vie... T’en penses quoi?
Si vous me faites paraître se serai super sympa de
me faire parvenir une revue car on a du mal à se les
procurer en France. Merci pour votre journal : on adore!! S, Audincourt
Et bien S., Nous aussi on t’adore ainsi que ta beuh… ! As-tu utilisé de l’osmose sur ces
plantes? On dirait en tout cas. Beau résultat et on espère que ces têtes sont aussi puissantes
qu’elles en ont l’air!
Hey Gringos!
Tout d’abord, félicitations pour le travail que vous abattez.
Qu’il doit être dur de bosser dans des ambiances comme
celles que vous fréquentez! Vous trouverez une petite
photo de mon petit chez moi. Comme j’ai pas de seins, je
vais pas pouvoir vous les montrer, mais promis, j’en ferai
une à poil! Je compte sur vous!
On dirait que tu es un collectionneur et un connaisseur! Mais
pitié, ne te mets pas tout nu! Si tu n’as pas de copine, demande à ta sœur, non?! ;-)
Attention Cultivateurs Clandestins!
Vous êtes tenté par un sachet de graines de High Quality Seeds GRATUIT?
Peut-être aimeriez-vous cultiver de la Master Kush, de la Holland’s Hope,
de la White Widow, de la Olé 47, de la Blueberry, de la Sensi Star, de la
Jack Herer ou de la Neville’s Haze? Oui? Alors, envoyez-nous une photo
de votre jardin et nous vous enverrons les graines. Et si votre photo exhibe
en plus une copie visible de Soft Secrets, on vous enverra deux sachets de
graines HQS de choix. Attendez, il y a mieux encore! Si, dans votre jardin, on
aperçoit votre femme ou copine les seins nus, vous recevrez deux sachets de
HQS et un sachet de premier choix de Black Label! (Elles ne sont pas tenues
de montrer leur visage). Envoyez toutes vos réponses à Soft Secrets, PO Box
17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas ou par email à [email protected]
PS: Evidemment, toutes les réponses seront traitées avec la plus grande
discrétion. Les noms, les lettres et les adresses seront détruits dès que les
graines auront été expédiées. Nous ne publions pas les photos floues et nous
ne sommes pas particulièrement friands des plantes au stade végétatif. Ce
sont des têtes que nous voulons voir!
6
Soft Secrets
Bonjour,
Nous sommes
français et nous
allons régulièrement
chercher le journal
“Soft Secrets”
en Espagne.
Merci pour vos
informations variées
et intéressantes. Dans
l’attente du prochain
numéro, salutations.
Johnny et Amandine
Merci pour ces
belles photos, les
gars. Soft Secrets
existe en 4 langues,
principalement dans
les villes côtières
d’Espagne.
Bonjour
Lors de mon voyage a Breda j’ai découvert votre journal que j’ai bien aimé. Alors je
vous envoie une photo de ma petite plantation secrète afin de recevoir vos graines de
hautes qualités mais malheureusement, je n’ai pas trouver de filles pour poser a coté.
Merci d’avance.
Samuel, Ercuis (France)
Samuel, on voit que tu cultives une style SOG. Ca signifie un tas de petites plantes par
mètre carré. Tu vas certainement avoir une belle récolte de ses petites. Bien joué!
Salut,
Salut,
Je vous envoie la photo de mes plantes en espérant que cela plaira à tous vos lecteurs.
C’est trois variétés personnelles que j’ai créées en extérieur. Félicitation pour votre
revue qui est très bien expliquée et superbement détaillée. Gros bisous à tous de
la part des
Marseillais!!
Steph,
Marseille
Voici quelques pieds de Jock Horror en
pleine floraison. En espérant que la photo
sera publiée prochainement, merci à tous.
GM, Réunion
Steph, sèche tes
têtes dans une
pièce sombre
et bien aérée la
prochaine fois.
Leur goût et
puissance en
seront nettement
meilleurs. Et
n’oublie pas: la
lumière brise
le THC sur les
têtes sèchées.
Chère Soft Secrets,
Je vous envoie une ou deux photos
de mes petites protégées avec moi
et des Black Domina, Silver Pearl,
Northern Light et mon petit frère
avec une Black Domina. Heureux de
vous lire, en attendant votre réponse
avec impatience, à bientôt. Et surtout
continuez!
Yann
Yann, nous allons certainemeny
continuer avec notre publication
en France. Nous sommes tous des
guérilleros en luttent contre la guerre de
la drogue; et nous lutterons jusqu’à la
libération!
Merci, c’est bon d’avoir des nouvelles de
nos lecteurs de la Réunion!
Merci
pour
tous Soft
Secrets,
voici la
photo
de mon
jardin de
Skunk
C.,
France
Salut Soft Sercrets,
Je t’envoie ma création: un
croisement entre Skunk et Crystal,
car je viens de découvrir votre revue
par hasard en allant à Maastricht.
Joli, mais lis l’article de Weckels sur
comment faire pousser des géantes qui
paraît dans ce numéro. Peut-être une
bonne idée pour ta prochaine culture?
Bonjour à tous,
Je vous envoie quelques photos de mes jardins en espérant être récompensé (les prochaines seront vos semences). J’espère une
semence bien médicale. J’ai eu beaucoup de problèmes nerveux et surtout toxicomaniaque, alcool, pavot, etc. L’alcool a tué la
moitié de ma famille mais c’est la tradition française: travaille, cotise, bois de l’alcool, prend du valium, on n’aura pas à payer ta
retraite, bonne mort!! Lavage de cerveau! Dictature sociabilisée!! Enfin, je vais pas chier sur tous les systèmes, on est quand même
gâtés pourris comparés à d’autres pays; chômage, RMI, cotorep, aide au logement!
Les français ne voient que leur nombril. De plus, ce sont des alcooliques arriérés mentaux!
Merci d’avance SOFT et vive la lumière!
Vive la lumière et à bas l’alcool!
7
Soft Secrets
Cher Soft Secrets,
Tout d’abord merci à toute l’équipe
Soft secrets pour vos nombreuses
rubriques plus intéressantes les unes
que les autres!! C’est réconfortant
de voir qu’on est une grande famille
raliée pour la même cause !!! Bon
courage à tous et continuez à nous
épater.. La 1ère photo est une Widow
Kush mère et la seconde une Silver
pearl à 8 semaines de floraison.
Merci infiniment pour votre ultime
discrétion...
On ne sait pas pourquoi, mais les chats
et les plants de cannabis sont de très
bons amis. Tout ceux qui ont un chat
peuvent le confirmer. Cependant, on
dirait que ta plante manque de quelque
chose…
Continuez votre journal. Merci pour tous vos renseignements et tous vos articles.
Johan, France
Ca sonne hollandais Johan. Et à en juger de tes dons de cultivateur, tu as certainement reçu
des leçons hollandaises.. ;-)
Cher Soft Secrets,
La plante qui se trouve dans
mon jardin est un croisement
de Purple et de White
Russian. Dans mon armoire,
il y a plusieurs sortes:White
Widow,California Orange
Skunk,Northern Light,Four Way
Special. Merci et continuez à
publier le magasine, ça déchire
tout!!
Jonathan, France
Quel joli cabinet tu as là,
Jonathan. Essaye de donner
suffisamment de pré-croissance
à tes bébés pour qu’au moment
de la floraison, toutes tes plantes
remplissent ton espace afin de
maximiser la récolte. Tu dois
adorer les couleurs de ces variétés
de Purple… Mais ce ne sont pas
les variétés les plus fortes, elles ont
ce goût particulier qu’il faut aimer.
S, Lancaster(l’Angleterre)
Fabrice
9
Soft Secrets
Bonjour chers
amis,
Félicitations
pour votre
journal. Enfin
un mag qui
permet de savoir
ce qui se passe
en Europe et
qui contourne
la censure de
certains pays.
Longue vie à
Soft Secrets !
Ci-joint une
photo pour votre
collection.
Marc, Charmes
FRANCE
Impressionnantes
ces têtes,
Marc… tu es
un cultivateur
d’enfer!
Salut Soft Secrets
et merci car tu as vraiment créé un
super jeu. Merci pour le magasine en
français (pays des droits de l’homme).
Une superbe White Shark en photo.
Bonjour à toute l’équipe du Soft
Secrets,
J’espère que vous apprécierez la p’tite
photo 2 ma femme et 2 ma California
Orangeskunk, enfin de flo’.
Là, on est jaloux!
Très cher Soft Secrets,
Bonjour, voilà plusieurs mois qu’un ami me raconte tous les avantages de
la culture de cannabis pour sa consommation personnelle. Et voilà qu’il y a
3 mois, je fais la découverte de ce formidable journal qu’est Soft Secrets, et
en français s’il vous plaît! Et à partir de cet instant ma décision fut prise, dès
février j’m’y mets! Je vous félicite pour la foule d’infos, de photos, d’histoires
et d’expériences diverses que vous nous faites découvrir. Encore bravo, j’espère
que pourrez continuer à nous épater encore longtemps. Je vous écris aussi pour
vous demander de m’indiquer la démarche à suivre pour que je puisse recevoir
mon journal favori à domicile, quel qu’en est le tarif, la durée et aussi le mode
paiement accepté. Voilà, en attendant de vous lire, je vous adresse mes sincères
salutations à toute l’équipe. Un grand merci, bye.
Salut Soft Secrets,
Rien que pour vous, voici notre belle
Jack Herrer, derrière laquelle nous
nous cachons. En espérant recevoir
quelques graines…Gros bisous à
toute l’équipe du journal, en vous
souhaitant de continuer,
Souris et TT , France
On dirait une grande famille bien
joyeuse là derrière…Bon boulot les gars,
et répandez la parole de Soft Secrets en
France!
Jean Francois, France
David
David, nous ne proposons pas d’abonnement car notre journal est entièrement gratuit.
Mais tu peux télécharger tous les derniers numéros de SSFR sur www.soft-secrets.nl .
Bonne chance!
Salut Soft Secrets,
Et merci, enfin un
magazine super pour
nous les pauvres
Français victimes
de la prohibition.
Ca détend vraiment
d’être devant son
placard en lisant un
journal, enfin bref....
Voila mes pieds, de
la Hash Plant croisé
avec de la pure Black
Domina (croisement
que j’ai fait moimême) ce croisement
est vraiment sympa
en tout cas: puissance
et rapidité même en
terre.
Julien, France
Il y a un paquet de
résine sur ces têtes
de Hash Plant! En
cannabicultivant la
France, tu fais ta part
dans la lutte contre
la prohibition! Bon
boulot, tu peux être fier
de faire partie de la
légion des cultivateurs
qui plantent contre la
prohibition! Et nous
sommes fiers de t’avoir
pour lecteur!
10
Soft Secrets
Cher Soft Secrets,
Voila une photo de
ma copine à coté d’un
plan de Ice pas trés
gros... C’est notre
premier essai en
culture hydro. Longue
vie à Soft Secrets, a
plus!
Anna, Aix en
Provence
Cher Soft Secrets,
Soft Secrets est ma bible et j’ai trouvé de
précieux conseil pour réaliser mon jardin
personnel. J’ai reçu des graines de Black
Label il y a deux mois et voilà le résultat.
Les graines que l’on trouve en France ne
sont pas de grande qualité. Encore merci
à Soft Secrets et à High Quality Seeds
pour l’aide précieuse que vous m’avez
apportée.
Nicolas, France
Superbe modèle
derrière cette Ice! On
dirait que tu joues
beaucoup avec tes
têtes. La prochaine
fois, ne supprime
pas les feuilles et tu
verras que les têtes
deviennent encore plus
grosses. Elles seront
aussi fermes et aussi
bien roulées que cette
adorable demoiselle!
Nicolas, High Quality Seeds t’envoie ses
salutations distinguées!
Cher Soft Secrets,
Voici un placard de
K2 sous 600watt dont
le résultat est de 295
gramme sec.
Un bel exemple d’un
jardin bien tenu, les
plantes ont l’air d’être
productives et le local
bien rangé et propre,
exactement comme
devrais être tous les
locaux de culture.
Diminue les fertilisants
ces prochaines
semaines et ne les
nourrit plus du tout les
10 derniers jours. Ca
va améliorer le goût
et la puissance car les
plantes absorbent tous
les nutriments par les
feuilles.
Salut à tous
Mes 2 Original Big Bud Super Skunk
de chez High Quality Seeds et une
mystérieuse fille nue raviront je
l’espère vos lecteurs. On adore votre
magazine. Longue vie au Soft!
Bonjours
tout d ‘abord merci pour votre journal
qui est excellent. Et voici 2 petite
photos de mes petites plantes qui vont
passer à la casserole j’espère qu elle
vous plairons et mériterons quelque
graines. Super idée se concours en
vous remercient et bonne continuation.
C’est un gardien cette plante, elle produit
un beau paquet de cristaux… Tu devrais
la garder comme plant-mère!
Remy, Valenciennes
Tu as parfaitement cadre cette photo!
La Big Bud Super Skunk est une vraie
gagnante et surtout avec cette beauté aux
jolies courbes tenant le Soft Secret à ses
côtés. Une fois encore, on a la preuve que
l’amour, la tendresse et de bonnes graines
donnent les meilleures récoltes!
Salut a tous
Ci-joint les photos de ma beuh à peine
récoltée et mise au séchage sur l’étendage.
C’est de la Northern Light graines de chez
Dutch Passion.
Noel, La Chambre
On dirait que cette Northern Light pousse
vers le Pole Nord! Les bonnes graines de
F1 hybride ont la “vigueur d’hybride” et
poussent 25% plus grandes et plus fortes
que des graines de qualité inférieure. Le
plus grand problème avec ces plantes F1,
c’est qu’elles grimpent dans les lampes!
Bonjour Soft Secrets,
Je vous envoi, deux petits
clichés de ma dernière
récolte. Ayant eu vent de
votre existence après les
prises des photos, je n’ai
pas pu faire apparaître votre
journal dessus. Si c’était
le cas j’aimerai bien en
être informé. Salutations
Cannabiques !
C., Mantes la Ville
Salut a vous
Je suis heureux de vous envoyer une
photo de ma culture perso en espérant
que vous la publierez malheureusement
pas de femme pour posez alors mon chat
a voulu y être lui par contre.
Jerome et Guylene, Metz
Ce chat à l’air bien relax, qu’est-ce qu’il a
fume?
Soft Secrets
produits
La nouvelle
WaterFarm de G.H.E
11
FishPlus et FishPlus Bloom de Grotek
La WaterFarm (ferme aquatique)
fut à l’origine conçue en Californie
il y a presque trente ans. Depuis
lors, des milliers de modèles ont
été vendus partout dans le monde.
La WaterFarm et sa grande sœur,
l’AquaFarm, se sont ainsi imposées
sur le marché mondial. Le principe
de ce système est simple. La plante
repose dans des cailloux d’argile
dans le planteur qui lui est posé dans
une grande citerne. Cette citerne
sert de réservoir contenant une
solution nutritive qui est pompée
par un tuyau au travers d’un anneau
d’égouttement et nourrit la plante.
Les nutriments gouttent à travers
les cailloux et retournent dans le
réservoir prêts à être recyclés.
La WaterFarm est un système idéal
pour la culture individuelle de
grosses plantes. Elle dispose d’un
grand espace pour un large réseau
de racines tout en restant facile à
manœuvrer et à entretenir. Chaque
plante à son espace propre ce qui
vous permet de cultiver différentes
variétés les unes à côté des autres
dans le local de culture ainsi que
d’apporter la nourriture selon les
besoins propres de chacune. Cela
signifie également que si un problème se rencontre dans un réseau de racines,
il restera confiné à cette seule plante sans contaminer toutes les autres dans
l’espace. Ces systèmes sont très populaires auprès des cultivateurs débutants
et des novices de l’hydroponie. La conception et le principe sont simples et
l’entretien régulier facile. Ils deviennent ainsi les favoris des cultivateurs
moins expérimentés comme des vieux pro. Dans la nouvelle WaterFarm, la
conception globale et le principe n’ont pas été modifiés. La nouveauté de
cette version est dans l’amélioration des matériaux utilisés pour l’anneau
d’égouttement afin d’en réduire les blocages causés par les agglomérations
de sels, particulièrement dans les régions où l’eau est dure, ainsi que la
nouvelle conception de la colonne de pompage qui est maintenant fixée avec
de nouvelles attaches au tuyau à air. La nouvelle colonne sert à ranger la
tuyauterie et s’enlève aisément pour le nettoyage. En utilisant une pompe à air
plutôt qu’une pompe submersible, ce système fait d’une pierre deux coups en
oxygénant la solution nutritive autour du réseau de racines en même temps qu’il
nourrit la plante en poussant l’eau dans le tube alimentaire. Une pompe à air
plutôt qu’une pompe à eau signifie que même si le réservoir est sec, la pompe
ne brûlera pas et ne fera pas plein de bruits. Les WaterFarm sont très solides
et composées de plastiques recyclés résistants aux UV; et ils font réellement
pousser de très lourdes plantes ce qui peut faire toute la différence quand on
n’en a que quelques-unes.
Les WaterFarms sont disponibles dans tous les bons grow shops y compris
Grow Systems tel. +44(0)1603 662655 Pour plus d’info www.eurohydro.com
Les bienfaits du poisson pour la culture de bonne ganja sont
connus depuis des centaines d’années. Certains cultivateurs
enterrent un poisson mort à la base de chaque plant de
cannabis. En termes scientifiques, le poisson est une
source riche en azote devenue la favorite des cultivateurs
en terre un peu partout et particulièrement pour ceux qui
préfèrent les méthodes naturelles ou biologiques. FishPlus
et FishPlus Bloom sont de nouveaux additifs dérivés du
poisson destinés au cultivateur conscientisé qui cherche une
alternative naturelle aux engrais à base de sels.
FishPlus est un mélange à 100% bio fait de poisson du
Pacifique et de poudre de sang ce qui en fait une source
riche en azote et en fer et contient des acides aminés et des
enzymes naturels parfaits pour la croissance d’une plante.
Pour la phase de floraison : FishPlus Bloom est composé de
poisson hydrolysé et de phosphate de potassium et est dès
lors considéré comme engrais bio. Il fournit de l’azote, du
potassium, du phosphore, du calcium, des micro-nutriments
et une variété d’acides aminés. Ces ingrédients stimulent la
floraison et aident à la formation des têtes, les rendent plus
denses et plus lourdes. Le FishPlus Bloom va également
revitaliser le sol, qui à la fin de la floraison peut être vidé
de ses nutriments, en y ajoutant des minéraux naturels et en
renforçant l’activité microbienne dans le pot.
Ces deux produits portent le label Earth Safe propre à Groteks et qu’ils utilisent
pour tous leurs produits bio et à base de bio. Cela garantit qu’ils sont sûrs pour
l’environnement, sûrs pour le jardin et sûrs pour vous. N’oubliez pas que FishPlus et
FishPlus Bloom sont également très bons pour vos plantes d’intérieur.
Pour plus d’info: www.grotek.net
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de Soft Secrets en français sur
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C’est gratuit!
12
Le Thermomètre
Infra-Rouge
d’Esoteric
Hydroponics
Tous les cannibiculteurs savent que la température joue un rôle crucial dans le local de
culture. Le maintien de la température dans une échelle spécifique est primordial à la
culture de plantes saines. A cette fin, la plupart des cultivateurs utilisent un thermomètre
maximum/minimum efficace pour mesurer la température de l’air ambiant qui entourent
les plantes. Cela donne une idée générale de la température de la pièce. Mais qu’en est-il si
vous voulez aller plus en profondeur? Dans ce cas, le Thermomètre Infra-Rouge est pour
vous. Ce mignon petit kit très maniable peut lire la température de tout ce vous pointez.
En d’autres termes, il vous permet de mesurer la température de n’importe quelle partie
de votre local. La moindre variation de température, même la plus petite, de l’air ambiant
du local ou au niveau des racines peut provoquer une réduction importante du potentiel
de récolte. Les températures trop élevées sont néfastes pour la formation des têtes et
risquent de faire filer les plantes, tandis que les températures trop basses vont ralentir la
croissance et réduire la taille des têtes. Le Thermomètre Infra-Rouge est une technologie
précieuse dans de nombreux coins de votre local de culture. Par exemple, dans de grands
locaux occupés par de nombreuses plantes, la température peut varier considérablement en
fonction de l’orientation des différents ventilateurs et ainsi du flux de l’air dans la pièce.
Une partie de la pièce peut ne pas être suffisamment aérée et les plantes qui s’y trouvent
souffrent d’un stress causé par la chaleur due aux lampes qui ne sont pas refroidies par les
ventilateurs. La température globale de la pièce peut être bonne mais en creusant un peu,
vous trouverez des parties du local où l’environnement n’est pas bon et les plantes qui
s’y trouvent pas aussi productives qu’elles le devraient. La vérification de la température
autour de la verrière vous dira si vos lampes sont trop près et si c’est le cas, réduisez le
stress et le recourbement des feuilles dû à la chaleur. En même temps, la température au
sol de la pièce autour du réseau de racines des plantes peut être dramatiquement basse
car la chaleur monte. Ceci peut irriter vos plantes. Comment vous sentiriez-vous les pieds
dans un seau d’eau froide avec une lampe HID juste au-dessus de la tête? Le Thermomètre
Infra-Rouge mesure même la température à la surface de l’eau et vous n’avez plus besoin
d’un thermomètre différent pour l’eau. La lecture des températures dans toutes les parties
de la pièce permet au cultivateur d’être mieux averti qu’un cultivateur amateur. Jouer à
Dieu dans votre local de culture vous aider à être mieux informé.
Disponible par Esoteric Hydroponics: tel +44(0)1483 596484
www.1-hydroponics.co.uk
Le Tumble Trimmer
Est-ce une soucoupe volante? Un
barbecue? Non, c’est une nettoyeuse
à tambour! Ce nouveau produit a
récemment été présenté au Festival
Highlife d’Utrecht, c’est la dernière
nettoyeuse d’herbe arrivée sur le
marché. Les nettoyeuses automatiques
ont de plus en plus de succès et de
nouvelles inventions arrivent tous
les jours. Il y a peu de temps, on
ne trouvait en Angleterre que des
exemplaires industriels hors de prix destinés uniquement à des producteurs en gros. La
plupart des accessoires comme le ‘vacuum cleaner’ sont très bruyants. Le nettoyeuse à
tambour est une alternative complète, sûre et silencieuse. Les têtes sont placées sur la
grille avant de refermer le couvercle. Quand c’est fermé, il ne reste plus qu’à tourner
la manivelle. Les têtes vont tourner doucement (comme dans une machine à lessiver)
au-dessus de la grille. Une fine lame actionnée par la manivelle tourne sous la grille
pour rapidement enlever les feuilles de la même façon qu’une tondeuse électrique
tond le gazon. On peut varier la distance entre la grille et la lame pour régler le niveau
de nettoyage des têtes. Les fabricants recommandent le traitement de 20 grammes
de têtes sèches à la fois ce qui en fait un ustensile destiné à des cultivateurs amateurs
plutôt qu’à des gros producteurs, même si chaque poignée de têtes ne nécessite que 10
à 20 secondes de rotations. Pas mal quand on pense au temps que cela prend pour la
même quantité nettoyée à la main. Mais le plus grand atout de cette débroussailleuse
face aux concurrentes, c’est qu’elle est actionnée manuellement. Comme le moteur
n’est pas indispensable pour la nettoyeuse à tambour, elle est moins chère, plus sûre,
plus silencieuse, ne se casse pas et tout cela en échange d’un effort minimal pour
l’utilisateur. Une version électrique était à l’étude mais elle serait beaucoup plus chère
et comme chaque poignée est très vite manucurée, l’allumage et l’extinction pour
vider le tambour représente autant de travail que de tourner la manivelle soi-même.
Avec les nettoyeuses automatiques, les feuilles sont coupées à grande vitesse et
deviennent de la paille. Ce n’est pas l’idéal pour les tamiser ensuite pour le hasch (car
les glandes de THC ont été ouvertes), il vaut alors mieux les utiliser pour faire du miel
ou du cannabeurre. Avec son design rétro-futuriste et ses qualités pratiques, le Tumble
Trimmer est un dispositif séduisant pour tous les cultivateurs fatigués des ampoules
dues aux ciseaux et des longues nuits passées à nettoyer manuellement.
Pour plus d’info, visitez www.tumbletrimmer.com
Soft Secrets
Les Tamis Manuels et la Cellophane
Naturelle de Next Level
Nouveau chez Next level, ces Hand Screens (tamis manuels) sont de loin
le moyen le moins cher et le plus facile pour faire votre propre morceau de
hasch de grande qualité. Next Level tient une position de leader sur le marché
de la confection maison du hasch en proposant à peu près tout ce dont le
confectionneur passionné de hasch peut souhaiter pour faire une large série de
hasch différents; et tout cela à partir des feuilles qui auraient été jetées.
Le frottage à la main et le passage au tamis des fleurs et feuilles séchées pour
en extraire les glandes est la forme connue la plus ancienne d’extraction du
THC. Le Hand Screen met cette tradition au goût du jour avec sa grille de nylon
solide dotée de mailles microns spécialement choisies pour optimiser la collecte
de glandes de résine. Grâce à ce nylon résistant, le tamis conserve sa forme
même après des centaines d’usage et ne se déchire pas. Et pas seulement ça:
chaque Hand Screen est fabriqué à la main en Angleterre à partir de matériaux
recyclables provenant du commerce équitable.
L’utilisation du Hand Screen ne pourrait pas être plus simple. Il suffit de placer
la grille au-dessus d’un miroir, d’une plaque de verre ou de toute autre surface
lisse. Ensuite, prenez les feuilles propres en vous assurant d’utiliser les feuilles
qui portent des traces visibles de résine. C’est une bonne idée de congeler les
feuilles avant des les tamiser pour rendre les glandes fragiles et plus facilement
détachables. Prenez simplement les feuilles, une poignée à la fois et frottez-les
au-dessus de la grille. Après un moment, quand vous soulèverez la grille, vous
verrez une fine couche de poussière créée par les glandes de résines qui se sont
détachées. Il est également recommandé de tamiser les plantes au-dessus d’une
deuxième grille, vous serez surpris de ce que vous ratez.
L’astuce pour faire du hasch avec un Hand Screen, c’est le temps passé et la
vigueur avec lesquels vous frottez les feuilles. Un passage unique et rapide
avec chaque poignée va évidemment diminuer la récolte mais sera de meilleure
qualité. Le hasch fait de cette façon peut faire des bulles et ressort souvent d’une
couleur pâle de sable (mais ceci dépend aussi de la variété) et peut concurrencer
le bubblesac hasch avec son potentiel et sa saveur. Si vous re-tamiser ensuite
les feuilles une seconde fois, vous aurez une deuxième récolte de moins bonne
qualité mais très forte et pure malgré tout. Plus la feuille est frottée longtemps et
plus elle se casse, et des petits morceaux de feuilles peuvent passer à travers la
grille. Les petits morceaux verts se voient dans la poussière récoltée. En variant
le temps que vous frottez les feuilles, vous pourrez récolter une série de hasch
légèrement différents commençant par la plus haute qualité que vous pourrez
déguster à loisir.
La résine extraite avec la méthode sèche comme celle-ci exige plus de chaleur
pour la transformer ensuite en un morceau de hasch que le bubblesac hasch.
Chauffer les glandes dans la paume des mains ne suffit pas toujours pour lier
convenablement la résine; c’est là qu’intervient la Cellophane Naturelle.
Contrairement aux films courants, la Cellophane Naturelle laisse passer
l’humidité et c’est l’idéal pour la solidification par la chaleur et l’humidité. En
plus, même le hasch le plus épais et l’huile ne vont pas coller à la Cellophane
Naturelle. C’est le meilleur moyen pour garder vos morceaux intacts; un produit
indispensable pour tous les confectionneurs de hasch.
Le Hand Screen existe en deux tailles : 30 cm2 et 50 cm2 et la Cellophane
Naturelle se vend par mètre. Le Hand Screen est parfait pour ceux qui n’ont pas
une trop grosse quantité de feuilles, pas assez pour faire du bubblesac hasch mais
suffisamment pour se faire un beau petit bout de grande qualité. Si vous n’avez
pas encore essayé de faire du hasch, c’est le moment. Vous serez agréablement
surpris et il n’y a pas de manière plus facile que celle du Hand Screen.
Le Hand Screens et la Cellophane Naturelle sont disponibles chez
Next Level sur www.bubblesac.co.uk
Pour les particuliers et les grossistes : +44(0)7780 916356
Soft Secrets
Grow report
13
La White Widow féminisée
De la graine à la récolte, 1ère partie
Les graines étant arrivées un peu en
retard, mon horaire s’est décalé et j’ai
commencé ces White Widows il y a
déjà quelques temps de cela. Je vous
l’assure, ces White Widows sont de
grandes plantes! J’applique quelques
nouvelles méthodes cette fois.
humidité adéquate, et que les graines sont
fiables, elles vont germer en une semaine
avec cette méthode.
Ne nourrissez pas vos plantes avant deux
semaines d’âge car la graine contient tous
les éléments nutritifs dont le jeune plant à
besoin les premières semaines.
Pour la phase végétative, j’utilise des
lampes MH et mon eau du robinet
avec des GH MicroGrow si l’eau est
dure. Je vais voir comment cela marche
et comparer avec l’eau distillée que
j’utilisais auparavant. Je suis également
passé à 400w HPS pour la floraison.
Je suis maintenant à 65w par mètre
carré contrairement au 100w avec la
lampe à 600w comme avant. Je suis
très impressionné jusqu’à présent et la
réduction de chaleur n’est pas négligeable.
Je vais comparer les résultats pour voir
quels étaient les avantages d’une 600w
dans mon cas. J’ai pincé les bouts des
jeunes plants et je suis inquièt de voir
comment cela va influencer ma culture.
Semaine deux
Par Aja (des USA)
Semaine 3
Semaine 3
Végétative
La germination
Semaine 2
La germination
Il me semble que beaucoup de débutants
rencontrent de nombreux problèmes durant
cette phase. C’est pourtant très facile, il
suffit de traiter les jeunes plants comme
des organismes vivants et de leurs apporter
ce dont ils ont besoin. Pour être un bon
cultivateur, il faut en quelque sorte être un
nourricier et en même temps avoir du bon
sens et éviter le bricolage sauf quand c’est
nécessaire.
La chaleur et l’humidité sont les deux
conditions principales qui signalent aux
graines de se développer. Une température
d’environ 24°C (75F) convient très
bien. On trouve des tapis chauffants
pour vingt sacs mais les instruments
ménagers fonctionnent tout aussi bien.
Personnellement, j’utilise mon écran ou
mon ordinateur portable.
Pour la germination, j’utilise les cubes
Rapid Rooter et je les adore. Après avoir
laissé les cubes tremper dans une eau au
pH ajusté (6.0), je mets une graine dedans
avec la pointe vers le bas et je rebouche le
trou avec du matériel des cubes restants.
Après avoir embrumé le tout, je couvre le
récipient d’une enveloppe en plastique que
je recouvre d’une serviette. Régulièrement,
j’y souffle de l’air frais et j’embrume
les cubes quand ils sont secs au toucher.
N’ENNUYEZ PAS vos plantes tant que
vous ne voyez pas les cosses des graines
sortir des cubes! Faites-moi confiance, si
vous garder une bonne température et une
Il m’aura fallu trois récoltes pour
apprendre cela. Toutes les graines ont
germé et se sont brisées durant la première
semaine. J’ai quitté la ville un jour et tous
les bébés sauf un étaient tombés quand
je suis rentrée. La solution du cure-dent
marche très bien chez moi. Faites attention
que l’attache ne soit pas trop serrée.
Après une semaine, j’enlève le tuteur
et la plante se maintient toute seule
sans assistance. Au départ, ces filles ont
une tige, des branches et des feuilles
très tendres et flexibles. Surveillez les
régulièrement et faites attention qu’elles ne
filent pas. Placer une lampe fluorescente
tout près pour éviter qu’elles ne s’étirent
inutilement et tout ira bien.
Semaine trois:
la transplantation
dans la pépinière
A la fin des deux semaines, tous mes
germes ont créé un réseau de racines
qui entoure complètement le cube.
Semaine 3, la pépinière
Ne nourrissez pas vos
plantes avant deux
semaines d’âge car la
graine contient tous les
éléments nutritifs dont
le jeune plant à besoin
les premières semaines.
Une des astuces pour accélérer ce
développement est de créer un manque
d’eau. Je n’embrume plus mes plantules
quotidiennement; je ne garde que le tiers
inférieur du cube humide. En forçant
les germes à aspirer l’eau plutôt que de
lui en donner par les feuilles, les racines
grandissent plus vite et se dirigent vers le
bas du cube.
Soyez attentifs aux surfaces extérieures
du cube pour les racines émergentes.
Elles doivent rester humides sinon les
racines mourront rapidement. J’utilise une
technique similaire avec les clones. Une
culture en hydro, comme une culture en
terre, nécessite une transplantation dans un
espace plus grand pour le développement
des racines quand la plante est mature. Il
existe de nombreuses théories et pratiques
à ce sujet. Personnellement, je préfère
réduire le stress autant que je le peux
durant les premières phases.
Les plantes stressent à cause de deux
facteurs d’irritation externes: les
changements soudain de l’environnement
ou des mauvaises conditions générales et
Végétative
Semaine 3, la pépinière
14
Soft Secrets
Cherchez
l’intrus
une nutrition déséquilibrée ou inadaptée.
Pour lutter contre le stress lié aux
modifications de l’environnement, je
choisis de transplanter assez tôt. La
première étape est la préparation du
milieu. Je trempe les pierres de culture
Hydroton dans un seau plein d’eau au pH
ajusté et enrichie d’une solution nutritive.
A cette étape, j’utilise de l’eau distillée
car c’est plus facile d’en réduire le pH
et les fluctuations du début ainsi que de
réguler la quantité que va consommer la
plante. Pour déterminer la quantité dont
j’ai besoin, j’utilise un des paniers que
je remplis quatre fois. Je mets 2,5cm (1
pouce) d’Hydroton dans le fond du pot
et y place avec précaution le cube/plante
au centre. J’ajoute ensuite des granulés
jusqu’au-dessus du cube. Assurez-vous
d’orienter la plante comme vous le
souhaitez car des réajustements ultérieurs
peuvent endommager les racines qui se
développeront plus tard.
Chaque panier est placé dans ma pépinière
Rubbermaid SWC. Deux systèmes
de pierre à air font des bulles dans le
liquide; le niveau d’eau devrait se situer
aux alentours d’1,27cm (1/2 pouce) du
fond du pot. Les bulles doivent pouvoir
éclabousser le dessous du pot-filet. La
température doit être ambiante. Il est bien
de préparer le mélange de nutriments le
soir précédent pour son acclimatation.
Je mets une lampe fluorescente de 45
watts pour chaque plante. Elles sont très
efficaces et les brides me permettent de les
Cherchez
l’intrus
Virez
l’intrus!
ajuster en fonction des besoins des plantes
en pleine croissance. Elles sont un peu
plus chaudes à cause des fluors compacts
et il faut faire attention à ne pas brûler les
feuilles ou les ustensiles.
Comme vous pouvez le voir, il n’y a que
quatre plantes qui se développent, assez
pour l’appareil à bulles à ce stade-ci.
Pour cette raison, j’en cultive toujours
une en plus. Il semble toujours y avoir un
avorton. Cette plante deviendra une mère
ou peut-être le sujet d’une expérience
bizarre. Quand les cubes sont dans le
bubbler, je verse du liquide nutritif sur les
Hydroton, uniquement. Une fois de plus,
je force le développement des racines
en encourageant la plante à dépenser
de l’énergie pour trouver de l’eau ce
qui permet à votre plante d’apprendre à
connaître plus rapidement les bénéfices
de l’environnement hydroponique. La
concentration des nutriments est autour
de 500 PPM. Je surveille la parution
éventuelle de tâches de brûlures et j’ajuste
si nécessaire. Mon pH est toujours de 6.0
et le restera jusqu’à ce que je bouge les
pots.
Les jeunes plants:
semaines trois-quatre
après le prochain changement de l’eau.
C’est aussi à ce moment-là que je passerai
à un mélange 0/8/16 pour 12/12.
J’ai remplacé les HPS de 600 watts par
des 400watts MH. Je suis curieuse d’en
voir le résultat. A l’exception de quelques
plantules qui ont filé, ceci est jusqu’à
présent ma culture la plus réussie. Je
m’inquiète cependant pour une plante:
serait-ce un mâle? Mais c’est encore un
peu tôt. Quand les plantes auront passé
le choc des seaux et du changement de
lumière, je pincerai les pousses pour
doubler mes kolas. Mon local de culture
est bien adapté pour les Sativas et j’espère
que je peux continuer comme ça.
La période végétative
Après deux semaines de MH 400w, j’ai
vu une incroyable augmentation de la
croissance. La masse des feuilles sur ces
plantes est énorme. J’ai dû les éclaircir
régulièrement pour garder la plante à la
lumière. Comparer aux HPS, la croissance
est sans aucun doute plus épaisse dans
ce cas, mais je n’étais pas préparé à une
différence aussi énorme. Je suis content
d’avoir choisi un compartiment réglable, je
pense que la croissance supplémentaire en
vaut la peine. Comme je l’ai déjà dit, ces
filles poussent incroyablement vite.
Semaine 3
Généralement, j’observe un jaillissement
de la croissance durant la 3ème et la 4ème
semaine; ces filles poussent vraiment bien.
J’ai été assez agressif avec les nutriments
et jusqu’ici, il n’y a que quelques feuilles
du bas qui ont brûlé; et cela seulement sur
une plante. A 900 PPM, je sens qu’elles
adorent. Après avoir regardé les plantes
pendant une heure et quelques, je décide
de rentabiliser leur état de choc en les
transplantant dans les seaux. Je devrais
peut-être les sortir toutes, hein..?
Deux des plantes ont un réseau de racines
très longues qui s’entremêlent avec les
autres. Je les démêle avec beaucoup de
précaution et les place une par une dans
les seaux. J’ai fait un effort supplémentaire
pour adapter la température, le pH et
le PPM des deux liquides (pépinière et
seaux). Les plantes réagissent mal aux
changements, ainsi, j’essaye d’éviter de
les heurter avec plus d’une surprise à la
fois. Remarquez comme les racines se
sont développées rapidement sur ces petits
monstres.
On a souvent tendance à les laisser trop
longtemps dans la pépinière. D’autre
part, il est important de s’assurer que les
plantes sont fortes assez pour survivre
aux rigueurs du DWC avant des les placer
dans cet environnement. En gardant les
mêmes qualités de l’eau dans les deux
environnements, vous permettrez à vos
plantes de s’habituer à leur nouveau foyer
beaucoup plus facilement.
Le premier tour des seaux se fera dans de
l’eau distillée et mon mélange végé. Je
passerai à l’eau du robinet et je changerai
le GH Micro par du Micro pour eau dure
J’ai décidé de pincer les branches sur
cette culture. Cela veut dire que je roule la
branche entre les bouts de mes doigts en
griffant légèrement la ligne intérieure de
la branche. Ensuite, la branche va guérir,
doubler en fait, (en théorie), sa capacité à
fournir des nutriments dans cette région.
Quand les branches sont flasques, vous
pouvez les mettre en position ou les
attacher pendant qu’elles guérissent.
L’autre nom de cette technique est la
Super mise en culture. J’ai pincé la pousse
en croissance en la saisissant simplement
entre mon pouce et un doigt et en le
repoussant derrière les pousses secondaires
qui se trouvent de chaque côté. J’ai fait
cela à toutes les pousses qui ont la taille
suffisante. L’avantage de faire ainsi, à
l’opposé de l’étêtement ou du FIM, c’est
que la plante continue à pousser plutôt
que de dépenser de l’énergie à réparer/
faire repousser la tige endommagée. En
général, je ne le fais qu’avec les pousses
principales mais sur cette culture, je veux
encourager la croissance latérale le plus
possible pour éviter de devoir attacher
les branches, c’est trop ch****. Si je
ne me trompe pas, je devrais obtenir un
baldaquin avec une couverture lumineuse
maximale. Il va d’abord y avoir un
ralentissement à cause du choc mais si
l’environnement est bon, les plantes s’en
remettront très vite.
Semaine 3
en fleur
plantes, j’entraîne mes filles pour qu’elles
comblent l’espace libéré. J’espère que
l’espace supplémentaire inspirera les
filles qui restent. Mon eau du robinet
sort à du 400 PPM avec un pH de 7.5.
J’ai décidé d’essayer le GH FloraMicro
pour eau dure pour cette culture afin de
savoir s’il y a des avantages à utiliser
de l’eau distillée dans mon cas. La
première chose que j’ai remarqué, c’est
que ce produit à l’air vraiment brut.
Plein de boules gluantes et visqueuses
quand vous le versez. J’ai mesuré la
quantité et l’y ai mélangé. C’est difficile
à mélanger au début mais en gros,
pas de réelle différence de viscosité
ou de procédure. J’utilise toujours la
proportion de 0/8/16 pour ma floraison.
J’ai également remarqué qu’il faut
plus de réducteur de pH pour le faire
diminuer. Quasi deux fois plus. Après
avoir laissé reposer les engrais durant
une nuit, j’ai vérifié les mesures et tout
semblait bon. Jusqu’à présent le pH
était solide comme un roc (quand j’ai
réussi à le faire baisser) et je vais garder
un œil dessus. Les plantes semblent
indifférentes au changement de l’eau,
jusqu’à maintenant. Toutes les plantes
montrent de nombreux emplacements à
têtes et je suis encouragé par la vitesse
à laquelle elles se développent. Il me
semble qu’elles ont pris un pouce ou
plus en hauteur tous les jours durant la
semaine dernière. Les trois plantes sont
similaires en genre et plutôt uniformes en
taille et développement. Comparé à des
cultures précédentes, ces plantes semblent
bien plus coller à la description. J’espère
que j’ai correctement planifié la floraison
ou je finirai avec de très grandes plantes.
Chercher l’intrus?
J’ai commence à avoir des doutes au
sujet de cette plante il y a quelques
semaines. Je l’ai donc isolée dans la
salle de bain pour être sûr. Sûr et certain,
elle a des couilles. C’est parfois le prix
à payer quand on utilise des graines
féminisées. Séparer les plantes douteuses
immédiatement. Je vais laisser pousser
celle-ci encore un peu pour que vous
puissiez mieux voir ses ‘parties’.
Semaine 6
La floraison: semaine trois
J’ai fait un petit bond en avant.
Maintenant que je n’ai plus que trois
Semaine 7
15
Les plantes se stressent
à cause de deux facteurs
d’irritation externes: les
changements soudain de
l’environnement ou des
mauvaises conditions
générales et une
nutrition déséquilibrée
ou inadaptée.
Soft Secrets
Semaine six : Floraison
On a passé le cap de la première moitié
et tout va bien. J’ai brûlé les plantes
avec mon régime nutritif trop agressif
(imbécile!). Je l’ai donc réduit à 700 PPM
et les dommages légers semblent être sous
contrôle. Je ne panique pas quand je grille
un peu les extrémités extérieures mais je
ne veux surtout pas que cela s’étende plus
loin. J’adore ces WW. Elles ont beaucoup
de répondant et ajustent rapidement leurs
feuilles à la lumière. Pour le moment,
les grandes feuilles se dressent presque
droites pour attraper les rayons HPS car la
chaleur augmente. Les brûlures causées par
l’engrais sont apparues pendant un weekend où j’étais parti mais j’ai pu les arrêter
facilement et à temps.
n’y a absolument aucune différence pour la
santé de la plante si on utilise une méthode
ou l’autre. Les plantes mesurent environ 90
cm (36”) et remplissent mon espace de 60
cm (2’) sur 90 cm (3’). Jusqu’à présent, j’ai
n’ai dû en attacher aucune mais je devrai
sans doute le faire plus tard afin de pouvoir
ouvrir la verrière à la lumière. Mes lampes
se trouvent à 33 cm (13”) du sommet des
plantes et la température n’est que de 24°C
(75F). Finalement, j’aime beaucoup ces
400 w. J’espère que ça ne m’en coûtera pas
trop en poids de têtes. Jusqu’à maintenant,
cela semble aussi efficace que les 600
w (dans mon espace de 0,54 m2), les
problèmes de chaleur en moins.
Semaine huit: Floraison
Semaine 3, floraison
Semaine 7
Semaine quatre-cinq:
Floraison
Les filles se portent bien. Jusqu’à
présent, j’ai observé deux phénotypes.
La différence semble se situer dans la
forme des feuilles et la formation des
têtes. Le type plus Sativa a de très longues
feuilles étroites et des têtes touffues. La
plus Indica a de larges feuilles grasses et
l’emplacement des têtes est rouge. Toutes
les plantes ont approximativement la
même taille mais le développement des
têtes varie d’une semaine. J’ai cependant
remarqué un étirement important et je
ne serais pas surpris qu’elles doublent
encore de taille. J’ai attendu un mois avant
de changer l’eau et ces filles se portent
mieux avec un apport nutritif léger. Cette
culture sera restée quatre semaines sans
changement complet de l’eau. Je vais
essayer de prolonger cela, si c’est possible.
Je pense réellement qu’une période de
floraison entière est faisable sans un seul
changement d’eau à condition de réguler
les nutriments et de faire des adaptations
quand c’est nécessaire.La formule de l’eau
dure semble fonctionner. Voici quelques
chiffres que j’ai enregistrés lors de mes
derniers mélanges d’engrais. La formule
est de 0/8/16 et j’ai préparé 75,7 litres
(20 gallons).
Le PPM de départ de l’eau du robinet : 400
Le pH initial de l’eau du robinet : 7.2
Après ajout du Micro : 730 PPM
Après ajout du Bloom : 1260 PPM
Après ajout de 25 ml de sels Epsom : 1370
PPM total : 970
pH après ajout des engrais : 6.4
J’ai dû ajouter 30 ml de pH pour faire
baisser le mélange à 5.5. Je pense que
les éléments nutritifs sont bien dosés. Je
vais continuer à surveiller leur santé mais
je suis convaincu que ces filles peuvent
prospérer avec moins d’engrais.
Globalement, ces plantes n’ont pas posé
de problèmes jusqu’ici (excepté le déviant
sexuel solitaire pour lequel je ne peux
en vouloir qu’à moi-même). L’odeur
est à ce point surprenante, pire que la
Blueberry. Pour le dire plus clairement:
ces demoiselles sentent rudement bon.
Difficile à décrire, un peu comme la Skunk
mais plus sucré. Personnellement, j’aime
vraiment beaucoup cette odeur et je ne suis
pas radin avec les voisins. Le contrôle des
odeurs est un must. J’espère que ça ne va
pas augmenter sinon je devrai prendre des
mesures sérieuses.
Je pense que ces plantes requièrent
beaucoup moins d’engrais que la Blueberry
mais le jury délibère toujours. Je vais
surveiller les EC pour être sûr qu’elles
ne manquent de rien et j’augmenterai la
dose s’il le faut. La maturité des têtes est
différente sur chacune des trois plantes.
Les plus développées semblent est prêtes
pour la récolte en 10 semaines mais les
deux autres sont un peu à la traîne. Elles
ont encore considérablement grandi mais
ce n’est pas inquiétant à ce stade. Je
m’attends à une autre poussée dans les
prochaines semaines avant qu’elles ne se
calment. Les emplacements des têtes sont
consistants et je crois que les têtes vont
être bien denses. Des cristaux sont visibles
Semaine 8
J’ai vérifié les trichomes : ils sont clairs
à 80% sur le phénotype n°1 et à 90% sur
le phénotype n°2. Je souhaite que celle-ci
soit mon herbe de jour et je penche pour
la technique classique de l’opacité pour
cette culture. J’essaye d’arriver à une
défonce cérébrale sans l’effet stupéfaction.
Mes nutriments se situent autour de 400
PPM et je prévois un rinçage à l’eau
pure pour lundi. Je vais utiliser de l’eau
distillée pour les deux dernières semaines,
principalement parce qu’il m’en reste de
la dernière culture. Il commence à y avoir
des feuilles jaunes par-ci par-là, mais les
plantes sont globalement toujours bien
vertes. Je commence aussi à voir de la
poudre blanche sur les feuilles (pas de
la moisissure que dieu soit loué…) mais
ce n’est rien comparé aux histoires sur
le sujet pour la légendaire WW. Il reste à
voir si j’arriverai à cet effet de tapis Blanc
sur celles-ci.
Récolte: 1ère partie
Nous entamons les dernières semaines,
du moins je l’espère. Tout semble bien se
passer avec l’apport réduit de nutriments.
Ces filles ne sont pas aussi motivées
que celles de mes cultures précédentes.
Les têtes ont l’air très grosses et denses.
J’attends encore avant de prononcer mon
jugement dans l’affaire des 400w contre
les 600w, jusqu’à la récolte. Les deux
phénotypes sont maintenant bien distincts,
mais je ne sais pas lequel est le mieux.
Elles sont toutes deux très sexy. Le type
rougeâtre semble beaucoup plus avancé
que l’autre et arrivera à maturation un
peu plus tôt. Je pense aussi que la récolte
sera plus importante sur celui-là. L’autre
type est plus petit mais à plus de têtes.
Semaine 3, floraison
Après un peu plus de dix semaines, j’ai
abandonné l’attente du mythique ‘tapis
blanc’ et j’ai coupé ma plus grande fille
après 48h d’obscurité. Ne vous méprenez
pas, cette fille est très collante, mais sans
l’aspect d’un donut saupoudré de sucre.
Le poids et la densité semblent fort bons
même s’il reste un peu de feuilles. Les têtes
pendent et toutes les plantes sèchent. Des
plantes merveilleuses! Les couleurs sont
vives et intenses. Les têtes sont très épaisses
et lourdes. Il devrait me rester entre 85 et
100 gr (3-3,5 onces) si je perds 80% d’eau.
Une culture sans encombre. J’espère que
cela se fume aussi bien que ça en à l’air.
Récolte: 2ème partie
J’ai finalement coupé les trois autres plantes
de ma culture la semaine passée. Je suis
assez impressionné par cette culture. Les
plantes illustrées ici font partie du second
phénotype et ne sont pas aussi rouges ni
aussi épaisses que celles du phénotype n°1,
peut-être. Il y énormément de feuilles sur
ces plantes. Ces filles envahiraient toute
votre maison si vous n’y prenez garde.
Je n’ai pas encore goutté une seule tête.
J’arrive à prolonger le temps de séchage
en augmentant l’humidité au départ et plus
tard, je mets les plantes des sacs en papier
de supermarché pour la fin, avant le curage.
Les têtes sont encore un peu trop ‘vertes’
pour être fumées. La récolte totale des trois
plantes fait 297 gr (10,5 onces).
Dans le prochain numéro:
Rapport final de culture/fumette
sur les grandes feuilles de la plante la plus
avancée. J’espère que cela va être comme
ça sur toutes. Si la fumette est aussi bonne
que je le pense, je devrais garder ce rythme
pendant encore un moment.
Semaine sept : Floraison
Le business habituel. Je ne suis pas surpris
de la vitesse à laquelle ces plantes évoluent.
Les têtes se recouvrent de givre et j’adore
la forme des feuilles. Je suis impatient
d’avoir plus de poids sur ces petites choses
maigrelettes. J’ai réduit les nutriments à
600 PPM et le pH est persistent. Je pense
que je vais attendre pour faire le dernier
changement d’eau jusqu’au rinçage durant
la semaine 9 ou 10. C’est une perte de
temps et de nutriments de changer toutes
les deux semaines et j’ai remarqué qu’il
Semaine 3, floraison
16
Circ
s
e
d
n
o
i
t
a
r
Fédé
Le cannabis est bien une
réalité, la répression aussi!
Pour des millions de Français-es et encore
plus d’Européen-nes, le chanvre récréatif
(Cannabis Sativa L.) est effectivement
une réalité. Il est chanté, dessiné, filmé,
bref culturellement intégré dans notre
société. On le retrouve dans la plupart des
milieux sociaux, dans toutes les tranches
d’âge, il est partagé en de nombreuses
occasions et, de plus en plus, on le cultive
à domicile afin de court-circuiter le
marché noir.
Ca n’est hélas pas à cette réalité là que les
autorités ont décidé de faire référence en
lançant leur “nouvelle” (?) campagne de
prévention. N’hésitant pas à revenir sur
près d’une décennie d’efforts – timorés
mais néanmoins réels – quant à une
approche plus pragmatique du phénomène
de la consommation des drogues, elles
préfèrent aujourd’hui stigmatiser un
produit et une population, au risque de
semer la confusion dans l’opinion public
ou de se ridiculiser aux yeux de celles et
ceux qu’elles sont censées sensibiliser.
Soft Secrets
qu’il soit, et qu’en choisissant de cibler
une substance, une plante en l’occurrence,
on évite non seulement de se poser les
véritables questions quant aux conditions
de vie des jeunes et à leur précarisation
tant affective que matérielle, mais surtout
d’y répondre.
Qu’une bonne partie de la jeunesse
s’essaye à l’usage du chanvre récréatif,
personne n’en doute et les statistiques sont
là pour le confirmer. Que cet usage puisse
être problématique pour quelques-un-es d’entre eux/elles, par exemple s’il est
pris peu avant d’aller en cour, c’est une
évidence.
A la trappe donc le discours intégrant la
distinction entre usage et abus, au pilon
le best-seller gouvernemental Drogue :
savoir plus, risquez moins. De nouvelles
brochures sont désormais disponibles,
accompagnées de spots TV et radio tout
aussi affligeants où la part belle est faite
à des cas extrêmes présentés comme
des généralités. Des situations où l’on
amalgame sans ménagement fumette,
malaise et manque de perspectives
inhérent à l’adolescence ou “bad trip” et
crise d’hypoglycémie.
Il est néanmoins tout aussi évident que
des comportements individuels à risque
ne peuvent être imputés à un produit, quel
Dans ce contexte de diabolisation, la
possibilité d’un assouplissement législatif
devient inimaginable. Les autorités
Le calendrier du jardin Mai 2005
Extérieur
Le mois de mai apporte du temps chaud pour les cultures dans de nombreux
climats européens. Les Scandinaves devront attendre un mois de plus pour avoir
du beau temps. La plupart des climats auront vécu les derniers jours de gel
mais les températures nocturnes descendent toujours sous les 10 degrés C. ce
qui stoppe le développement du cannabis. Rentrez les plantes à la nuit tombée
si la température descend sous les 12 degrés C. Les plantes peuvent sortir
définitivement à la fin du mois, même sous le climat le plus froid des régions
alpines.
Recouvrez les jeunes plants si la température chute durant la nuit. Mettezles sous une cape chaude protectrice ou une cloche (une mini serre) qui les
protégera des nuits fraîches. Retirez cette protection ou aérez bien pour empêcher
l’accumulation de chaleur durant la journée.
Commandez des graines si ce n’est pas encore fait. Allez voir sur
www.softsecrets.nl quelles sont les gagnantes de la Coupe Highlife 2005.
Plantez maintenant afin de pouvoir récolter à la fin de l’été. Une variété, la
Lowryder est une plante auto-florissante. Deux onces représentent une bonne
récolte et elle est prête en trois mois.
Des graines semées directement à l’extérieur, excepté dans les climats plus
rudes. Vérifiez les recommandations des graineteries pour la plantation et la
germination. Utilisez une carte de téléphone pour appeler en toute sécurité ou
allez sur leur site pour voir les instructions précises.
Faites germer les graines et prenez des clones à l’intérieur. Sortez les tendres
jeunes plants quelques heures par jour pour les “durcir”. Ils s’adapteront mieux au
climat extérieur plus dur. Après une semaine ou deux de durcissement, les jeunes
plants se renforcent et adorent l’extérieur 24/7.
Creusez des trous pour planter et amendez le sol avant la transplantation. Des
trous de 3 pieds sur 3 font pousser de grosses plantes.
Plantez les jeunes plants profondément, supprimez une ou deux séries de
feuilles de la plante. La tige souterraine produira rapidement des racines. Veillez
à laisser deux à trois séries de feuilles au-dessus du sol. Plantez les jeunes plants
profondément permet à la plante de développer un large réseau de racines ce qui
réduit les besoins d’irrigation et d’entretien.
seraient pourtant bien avisées d’admettre
enfin qu’accompagner les campagnes de
prévention de mesures “libérales” n’est en
rien incompatible.
Ce décalage entre le discours officiel et la
réalité risque, à l’occasion de la prochaine
parution, fin mars, du rapport de l’Institut
national de recherche sur les transports
et leur sécurité (INRTS), d’être encore
plus marqué si les résultats de cette étude
ne viennent pas confirmer ce que tout le
monde semble penser sur la conduite sous
l’effet du chanvre.
A suivre…
La Fédé
Fédération des Circ
Association Loi 1901
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Lisez la rubrique jardinage de vos journaux locaux et posez des questions aux
jardiniers. Je vous garantis que vos plantes profiteront de votre savoir.
Intérieur
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Highlife.
Procurez-vous vos graines préférées. Soyez attentifs aux gagnants (hollandais)
de la catégorie des graineteries.
Dehors, le temps chaud est là. Le temps extérieur influence aussi le climat
à l’intérieur. Quand les températures grimpent, le cannabis consomme plus
d’eau et proportionnellement moins d’engrais. Recouvre la solution nutritive
des réservoirs hydroponiques avec de l’eau tous les jours sans exception.
Ajoute de l’engrais et corrige le pH seulement quand c’est nécessaire.
Surveille le PPM et l’EC en premier. Les solutions nutritives deviennent trop
concentrées très rapidement si tu ne gardes pas un œil dessus.
Maintient l’humidité en dessous des 60 pour cent dans le local de floraison
et en dessous des 80 pour cent dans le local de croissance végétative de jour
comme de nuit pour éviter les problèmes. Un air chaud et humide peut ralentir
la croissance et réduire l’absorption des nutriments. La croissance ralentit
progressivement quand la température grimpe jusqu’à 23 degrés C et stoppe
quasiment si la température atteint les 29 degrés C.
Inspecte minutieusement le feuillage pour repérer les dommages causés
par des maladies, des insectes, des araignées. Scrute chaque plante et fais
particulièrement attention au-dessous des feuilles. Certaines plantes sont plus
sujettes à problème que d’autres. Quand des parasites ou des maladies sont
installés sur une plante malade, ils préparent une attaque du reste du jardin.
Repère les régions problématiques. Retire les plantes malades du jardin et
mets-les en quarantaine pour les traiter de manière adéquate ou fume le
problème!
Vérifie les filtres à charbon et nettoie les générateurs à ozone. L’odeur du
cannabis devient piquante quand la température se réchauffe. Va voir en
dehors de la zone de culture pour vérifier les odeurs et trouver les fuites.
Rince les containers et les jardins hydroponiques toutes les deux ou quatre
semaines pour circonscrire les problèmes.
Prend des clones pour la prochaine culture. Fais pousser des clones
pendant 2 à 3 semaines, au moins le temps qu’ils aient un réseau de racines
assez fort et en bonne santé.
Protégez-les des limaces et escargots. Entourez les petites plantes d’un cercle de
répulsif pour limace et escargot Deadline. Ces mollusques dévorent une quantité
innombrable de jeunes plants chaque année! Si vous utilisez du répulsif en poudre
ou en granulés, couvrez-le pour que l’humidité ne puisse pas le dissoudre et que
les oiseaux ne le mangent pas. Ces poisons sont toxiques pour les oiseaux.
Récolte les têtes et les plantes mûres dégoulinantes de résine et prépare-toi
pour la prochaine culture.
Protégez vos plantes des oiseaux, des cervidés, des lapins, etc. en les recouvrant
d’un petit dôme en treillis de poule ou encadrez-les d’un abri de fils. Quand
les petites plantes sont devenues plus fortes, elles attirent beaucoup moins les
mammifères maraudeurs.
Nettoie le local de culture et garde-le propre. Moins de problèmes
surviennent dans des locaux propres.
Durcis les clones, les jeunes plants et les vieilles plantes-mères pour les
planter dehors.
Soft Secrets
grow your o
wn
17
La culture pour les nuls 5ème partie
La germination
Par Bart B.
Maintenant que nous avons réussi à monter
notre local de culture, nous sommes
prêts pour le vrai travail. La dernière
fois, nous avons fait le tour des sujets
les plus importants. Après de nombreuses
recherches parmi la grande variété de
cannabis, nous en avons choisi une qui
nous convient. Le local est sécurisé pour
le feu et ne laisse pas passer de lumière. Il
attend avec impatience son lot de plantes
vertes.
d’humidité à la graine. Si l’essuie-tout est
trop sec, il suffit d’y ajouter une goutte
supplémentaire et il sera immédiatement
ré-humidifié. Il est important de maintenir
les graines humides mais pas mouillées.
Si les graines restent mouillées, les racines
ne sortiront pas pour chercher l’eau. Elles
se développeront plus lentement car elles
ont toute l’eau dont elles ont besoin sous
la main, merci. En les gardant trop sèches,
vous risquez de tuer les racines. Trouver
le juste milieu n’est pas évident avec cette
technique car l’essuie-tout est toujours
se plonger directement dans le support
et se développer. Des cannabiculteurs
maladroits pourraient endommager les
racines au moment de la transplantation
quand ils utilisent la technique de l’essuietout. Le meilleur moyen de planter une
graine germée est de faire un trou avec son
doigt et de le mouiller. Placer rapidement
la graine dans le trou. Le sol étant bon
et mouillé, on peut y pousser doucement
la graine en toute sécurité. Il faut alors
recouvrir la graine avec une fine couche
de terre et y ajouter un petit peu d’eau
(10 ml). La graine peut ainsi s’ancrer
elle-même, ne donnez pas une trop grosse
giclée d’eau; si c’est le cas, vous risquez
de pousser la graine trop profondément
et l’exposez à nouveau à des risques de
pourrissement.
laine de roche contenant les graines dans
un bac en plastique avec couvercle et
nous obtenons ce qu’on appelle un dôme.
Ce bac ou dôme assure un taux élevé
d’humidité de l’air – et il n’y a plus de
raison d’ajouter de l’eau jusqu’à ce que
les plantules émergent. Bien entendu,
je place le tout dans l’armoire tropicale
chauffée à la bonne température contrôlée
par le chauffage automatique et il ne faut
rien de plus pour une germination réussie.
Vous verrez, en un jour ou deux, les
graines auront germé. Après quatre jours,
vous aurez des plantules de plusieurs
centimètres de haut.
La lumière
Maintenant, il est important que les jeunes
plants reçoivent assez de lumière. Je vous
entends dire: mais il faut tout noir dans
l’armoire car les graines germent mieux
dans l’obscurité. Et bien, dès qu’ils ont
surgit, il leurs faut le plus de lumière
possible pour qu’ils se développent
rapidement et deviennent des buissons de
cannabis. Alors, séparez les jeunes plants
qui atteignent 4-5 cm de leurs sœurs plus
petites et plantez-les dans le milieu de
votre choix. Si vous les avez plongées
dans des cubes de laines de roche, cette
transplantation sera facile et les tendres
racines resteront protégées tout au long de
l’opération. Les cubes peuvent maintenant
être installés dans votre espace de culture
pour le démarrage de la croissance.
Un bon départ vaut de l’or!
Le moment est arrivé de déchirer son
sachet de graines et de se mettre au travail.
Mais comment procéder au mieux pour
faire sortir des petites plantes de ces
graines fines et fragiles sans problème? Il y
a différentes méthodes que vous connaissez
déjà, comme vous savez aussi que chacun
à sa méthode préférée. De quoi ont besoin
les graines pour réussir à germer? Les trois
mots de passe sont: chaleur, humidité et
obscurité. Quand on fournit de l’humidité
à la graine, la minuscule racine qui
s’entortille à l’intérieur va commencer à
grandir et à rechercher plus d’humidité.
La racine va grandir rapidement et casser
l’enveloppe de la graine pour l’ouvrir. Ce
qui apparaît en premier, c’est une petite
racine toute fragile mais qui a de grandes
ambitions: pousser aussi vite que possible
pour devenir un bel arbre de cannabis. Il
ne faut pas sous-estimer la puissance de
croissance d’une graine de cannabis. Les
graines ont la capacité de se développer
très rapidement; après 12 à 36 heures
d’humidité, la racine va surgir.
La technique de l’essuie-tout
L’une des techniques les plus courantes
pour la germination des graines est la
technique de l’essuie-tout mouillé et
ses variantes. On pose les graines sur
un morceau de papier absorbant ou sur
de l’ouate que l’on humidifie. Grâce à
l’absorption de l’eau par l’essuie-tout,
il est facile d’assurer un apport continu
soit trop sec soit trop mouillé. Mais en
général, cela marche bien même si certains
débutants parviennent à tuer quelques
graines durant ce processus.
Directement dans le support
La seconde méthode de germination
est de mettre les graines directement
dans le support de culture qui a été au
préalable trempé dans de l’eau enrichie de
stimulateur pour racines pendant quelques
heures. Après le trempage, il suffit de
mettre les graines dans le support, la coco
ou quoique ce soit d’autre. On enfonce
les graines de 5 à 10 millimètres dans
le support. Si on ne l’enfonce pas trop
profondément, elle émergera rapidement à
la lumière et pourra commencer à pousser.
Au plus profond sera la graine, au plus
grand sera le risque qu’elle reste mouillée
trop longtemps et qu’elle commence à
pourrir. La surface du support sèche plus
vite que le centre et il faut veiller à la
garder humide. ‘Humide’ signifie dans
ce cas que nous attendons que la couche
supérieure soit sèche et c’est seulement à
ce moment-là qu’on lui redonne un peu
d’eau (et du stimulateur, si on en utilise).
En d’autres termes, ne donnez pas d’eau
au support tant qu’il est mouillé. Si vous
le faites, le support sera mouillé plutôt
qu’humide et il y a de fortes chances
pour que la graine pourrisse. Certains
choisissent cette technique car elle cause
moins de stress et le réseau de racines peut
Les cubes de laine de roche
N’oubliez pas qu’avec les techniques
utilisées ci-dessus, la température joue un
rôle très important dans le succès de la
germination. La température idéale reste
en permanence entre 20 et 25 degrés.
Essayez de trouver un moyen pour garder
vos graines en permanence au-dessus
de 20 degrés. Vous pouvez le faire avec
une petite couverture chauffante qu’il
suffit de brancher dans une prise et reste
constamment à 20-22 degrés. C’est un
moyen simple et pas cher pour garder vos
graines à la bonne température. Je préfère
personnellement utiliser un chauffage
comme le Bionair que je mets dans une
petite armoire. Ce chauffage peut être
programmé pour rester à 25 degrés et
comme il est dans une armoire, il doit
moins travailler pour garder vos graines
à cette température. On crée ainsi dans
l’armoire un mini climat tropical.
Une autre méthode que j’utilise aussi
car elle est efficace et facile, c’est la
méthode du cube de laine de roche. On
met les graines dans les cubes de laine
de roche et on les plonge une fois dans
de l’eau mélangée au stimulateur pour
racines. On place ensuite les cubes de
Nous avons maintenant franchi le cap des
premiers jours et grâce aux techniques
mentionnées plus haut, nous avons fait
croître quelques jeunes plants avec succès.
Ne vous attendez pas à une germination
de 100% de vos graines; elles restent
des êtres vivants et certaines peuvent
échouer. Commencez toujours en pensant
qu’il en sera ainsi et plantez quelques
graines en plus anticipativement. Si elles
sortent toutes, tant mieux! La plantule va
maintenant essayer de se développer et
devenir une splendide demoiselle verte
aussi vite qu’elle le peut. En les mettant
sous des lampes HPS, elles auront toute
la lumière dont elles ont besoin et ainsi,
l’énergie nécessaire pour leur croissance.
La première semaine, il semblera ne rien
se passer car les plantes n’ont encore que
peu de feuilles et un réseau de racines
sous-développé. Avec le temps, les plantes
vont produire plus de feuilles et pousser
de plus en plus vite, dans tous les cas.
Le processus est comparable à celui d’un
vieux train diesel qui démarre lentement
avant d’atteindre une grande vitesse. Les
feuilles des plantes fonctionnent comme
des panneaux solaires et plus il y en a,
plus ils pourront produire de l’énergie
et plus les plantes pousseront. Vous
constaterez des changements jour après
jour et la croissance sera visible. Durant
cette première phase, il est très important
qu’il y ait suffisamment de lumière, de
chaleur et d’humidité. En maintenant
L’art de cultiver, c’est principalement l’attention
que vous porterez à vos plantes et cela implique
que vous passiez du temps avec elles.
18
Soft Secrets
de nutriments car elles vont vous le
demander elles-mêmes. En peu de temps,
le vert des feuilles va devenir plus clair, ce
qui est leur façon de dire qu’il n’y a plus
beaucoup de nutriments dans le médium
et qu’elles en voudraient plus. Les
débutants ne remarqueront peut-être pas
ce changement subtil et si vous attendez
trop longtemps, la plante va jaunir. Ce
n’est pas grave et il ne faut pas s’inquiéter.
La plante exprime clairement qu’elle
manque de nutriments. Probablement
un manque d’azote, l’un des éléments
de base les plus importants dans le
correspond au jour le plus long de l’année
qui est normalement le plus ensoleillé, le
21 juin. On permet à la plante de croire
que c’est tous les jours le jour le plus long
et le plus ensoleillé de l’année.
Soyez contents de vos plantes
Durant les premières semaines, quand
vos plantes se développent joyeusement
dans leur pot ou bac rempli d’un mélange
de terre, il n’y a pas grand-chose à faire
hormis admirer la vue. Alors que la
première semaine vous serez perturbez
par la lenteur des progrès, dès la deuxième
Il est important de maintenir les graines humides
mais pas mouillées. Si les graines restent
mouillées, les racines ne sortiront pas pour
chercher l’eau.
un taux d’humidité élevé, les feuilles
se formeront plus aisément. On peut
augmenter le taux d’humidité en réduisant
légèrement la pompe d’extraction d’air ou
en la débranchant les premières semaines.
On peut aussi utiliser un humidificateur.
Comme ces plantes grandissent, elles
ont de plus en plus besoin d’eau et il
faut augmenter l’arrosage. L’eau utilisée
s’évapore par les feuilles dans l’espace de
culture ce qui conserve l’humidité de l’air
automatiquement.
Au contraire de la culture des clones, on
ne doit pas pendre les lampes trop haut
au-dessus des plantes car les plantes
provenant de graines supportent mieux
des lumières intenses que les clones
fraîchement coupés d’une plante-mère
de cannabis. Une jeune plante sortie
d’une graine dans la nature recevrait la
Engrais
développement de la plante en pleine
croissance. Dès que vous lui donnerez
de l’engrais, ses feuilles redeviendrons
vertes rapidement. Le manque est pallié
et la plante a renforcé ses feuilles avec
les matériaux de construction nécessaires.
En fonction de l’importance du déficit, le
retour à la normale peut prendre entre un
jour complet et quelques heures.
Quand devons-nous commencer à les
nourrir? Cela dépend du support dans
lequel ont les fait pousser. Mais surtout
pas les premiers jours, quel que soit le
support. Si vous cultivez en terre, celle-ci
contient assez d’éléments nutritifs pour
les deux premières semaines au moins.
La coco, par nature, ne contient pas
d’éléments nutritifs et après une semaine,
vous devrez commencer à nourrir
vos plantes. On voit très facilement
à quel moment les plantes ont besoin
Pour rendre les choses plus faciles, il vaut
mieux commencer votre première culture
en terre jusqu’à ce que vous connaissiez
mieux la plante. De cette manière, vous
n’aurez pas besoin d’utiliser des engrais
durant les premières semaines et vous
risquerez moins de vous tromper. La
période de croissance dans laquelle se
trouve maintenant la plante nécessite
des lampes branchées pendant 18 heures
et une nuit de six heures. Cet horaire
force complète du soleil et s’y adapte
merveilleusement. Vous avez sans doute
lu un peu partout qu’il fallait pendre ses
lampes à au moins 60 cm au-dessus des
plantes quand elles démarrent, mais ils
parlent tous de clones et pas de plantes
provenant de graines.
semaine, vous vous demanderez comment
c’est possible qu’elles poussent si vite.
L’art de cultiver, c’est principalement
l’attention que vous porterez à vos plantes
et cela implique que vous passiez du temps
avec elles. Suivez leur développement
avec attention – surtout au début, vous ne
voudriez pas rater de voir la transformation
de ces petits bourgeons maigrelets en
buisson de cannabis en fleurs qui portent
la meilleure dope que vos poumons aient
connu! De la faite maison!
La prochaine fois, nous examinerons la
période végétative.
Cette série d’articles
est réalisée avec
la collaboration de
Plagron; rendez-leur
visite sur www.plagron.nl
Soft Secrets
DIY
19
Se sentir comme chez soi avec les clones
Par Bart B.
Vous avez choisi la meilleure plante
parmi les différentes graines germées
et vous souhaitez garder cette super
plante femelle? Ou bien, vous voulez
vous assurer un approvisionnement
de clones de haute qualité? Les deux
sont possibles sans problème mais il
vous faudra avant tout maîtriser l’art
de faire des clones à partir de boutures.
C’est assez simple à faire si vous restez
attentifs à un certain nombre de facteurs
importants.
Quand on a coupé les premiers clones,
on enlève les feuilles qui sont en trop.
On veillera à ne pas avoir de feuilles à
2 cm de l’extrémité inférieure du clone.
C’est là que les racines se développent
le mieux, aux cicatrices laissées là où il
y avait des feuilles.
Il arrive que les branches développent
des tiges dures, surtout dans le cas de
plantes d’extérieur. Pour accélérer la
formation de racines, on peut faire une
fine entaille sur 2 cm avec un couteau.
Le stimulateur de racines qu’on va
utiliser pourra ainsi pénétrer dans la
bouture plus facilement et agir plus
efficacement.
bouture. Les premiers centimètres
sont couverts de poudre et il faut
veiller à ce que seuls les côtés soient
couverts et pas toute la bouture
car on risque sinon d’étouffer le
clone. Une fine couche de poudre
est suffisante; trop peut être néfaste.
Actuellement, les hormones de racine
sous forme de gel sont très populaires
et elles s’améliorent de jour en jour.
Personnellement, j’utilise une méthode
combinée: je trempe d’abord le clone
dans un stimulateur de racines liquide
et ensuite, dans de la poudre.
Il y a différentes sortes de stimulateur
de racines disponibles pour aider nos
clones à prendre racine. La méthode la
plus utilisée est de tremper les boutures
dans un stimulateur de racines liquide
préalablement dilué. L’absorption est
complète après environ 10 secondes.
On peut aussi utiliser la méthode
ancienne qui consiste à tremper
la bouture dans de la poudre pour
Pour terminer, il nous reste à placer
les clones dans un support et l’un des
meilleurs pour que les clones prennent
racine sont les cubes en laine de roche.
Ces cubes laissent entrer beaucoup d’air
et c’est justement ce dont les boutures ont
besoin pour faire des racines rapidement.
On fait simplement un petit trou dans le
cube et on y met le clone en veillant à ne
pas perdre trop de poudre en le faisant.
La première étape, très importante,
pour faire des clones est d’apprendre
à repérer une plante femelle qui a des
qualités particulières. Il y a peu d’intérêt
à faire des clones à partir de plantes de
mauvaise qualité car vous obtiendriez
ainsi un jardin de mauvaise qualité
– et qui voudrait de cela? En plaçant
vos critères assez haut, vous serez
récompensés par une récolte généreuse.
Il est ausi facile de prendre des boutures
que de faire des clones à partir de
plantes provenant de graines et ainsi
déterminer si ce sont des plants mâles
ou femelles; car on peut faire fleurir ces
clones.
Une bouture, c’est une branche latérale
ou une partie de branche d’une plante
existante. Une bonne bouture mesure
entre 10 et 15 cm de long et possède
plusieurs feuilles. On coupe la bouture
à un angle entre deux nœuds de feuilles
avec un couteau ou une lame de rasoir.
On arrive maintenant à l’étape finale
durant laquelle on va inciter les boutures à
développer des racines. Pour accélérer ce
processus, on peut mettre les clones dans
un dôme humide. On peut y maintenir
un taux élevé d’humidité ce qui est
important car les clones ne peuvent pas
sécher durant les premiers jours. Un des
facteurs importants pour faire prendre des
clones est la chaleur et surtout, la chaleur
du sol. La température des racines est
extrêmement importante car la chaleur
stimule le développement des racines.
Une couverture chauffante peut s’avérer
très utile. Le second facteur est l’humidité
de l’air et le problème le plus courant est
l’excès d’humidité. Vous devez essayer de
voir les choses du point de vue d’un clone
fraîchement coupé qui doit maintenant
se fournir lui-même en humidité mais
pour faire cela, il doit d’abord se doter
de racines. C’est seulement durant les
premiers jours que nous devons aider le
clone avec de l’air humide, après plus.
C’est précisément en diminuant l’humidité
de l’air qu’on forcera les plantes à produire
plus de racines. Si on ne fait pas cela, le
processus prendra plus de temps. Une
plante peut tirer de l’humidité de l’air pour
survivre et dès lors, rester des semaines
sans faire de nouvelles racines. Durant
les premiers jours, nous donnons à la
plante la possibilité de mettre en marche
tout le processus. Donnez-leurs de l’eau
(pulvérisée) seulement une fois au début
et ne leur en donnez plus après car cela ne
ferait que retarder le processus. Lorsque
vous pulvériser de l’eau, veillez à y
ajouter du stimulateur de racines ou tout
autre produit qui aidera la plante dans
sa production de racines. Les plantes
ne dessècheront pas et elles seront bien
plus fortes que vous ne le pensez. Vous
placerez alors les plantes dans un régime
de croissance avec 18 heures de lumières
et 6 heures d’obscurité ou de lumière
continue en les mettant sous des lampes,
au soleil ou sous des lampes à vapeur de
sodium. Normalement, après une ou deux
semaines, si tout c’est bien passé, vous
verrez de petites racines blanches sortir
des cubes de laine de roche. La meilleure
façon d’apprendre à faire des clones, c’est
de laisser pousser une plante à l’extérieur
durant les mois de printemps ou d’été.
Grâce à sa forte croissance, vous pourrez
couper de nombreux clones et faire de
nombreuses expériences pratiques. De cette
façon, une seule plante peut fournir une
centaine de ‘clones-test’. Si vous le faites,
je vous garantis qu’avant la fin de l’été
vous serez un expert de l’art du clonage!
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Soft Secrets
SENSI STAR
Photo: Paradise Seeds
22
weckels
Indoors
Soft Secrets
world of
wonders
Par Weckels, le spécialiste de la culture d’Atami
La laine de roche et le polyuréthane comme substrats
La tendance récente à cultiver sur des supports en coco a peut-être changé l’état
d’esprit de nombreux cultivateurs, mais beaucoup de professionnels expérimentés
continuent à préférer les supports en laine de roche et en polyuréthane (PU).
Avant de les comparer l’un à l’autre et de considérer les avantages et les
inconvénients de chacun de ces sols, je vais d’abord vous parler un peu de la façon
dont la laine de roche est devenue un moyen de culture très courant.
Le développement
de la laine de roche
La laine de roche est produite à partir
d’une base de basalte et de calcaire,
mélangée avec de la coke et fondue à
une température d’environ 1600° C. La
lave en fusion qui en résulte est filée
sur un disque en rotation qui l’expulse,
ce qui l’amène à se solidifier sous la
forme de longues et minces fibres. Ces
fibres constituent la base du substrat,
mais il faut encore y ajouter divers
agents liants et d’autres substances
favorisant l’absorption de l’eau, pour
atteindre le résultat final connu sous le
nom de “laine de roche”. Après la terre,
c’est l’un des moyens de culture les
plus populaires parmi les cultivateurs.
Il est vrai que nombre d’entre eux
considèrent la laine de roche comme
un produit assez “chimique”, bien qu’il
existe dans la nature avant d’avoir été
fabriqué par l’homme. Avant d’aller
plus loin, je voudrais juste signaler
qu’il ne faut pas s’attendre à en trouver
sur le sol, aux Pays-Bas, en Angleterre
– ou n’importe où en Grande-Bretagne
(je dis ça avant que vous tous, les
cultivateurs, vous précipitiez dehors et
commenciez à dépouiller les bois pour
obtenir gratuitement un tapis de laine
de roche). Les premiers exemples de
ce qui, par la suite, sera appelé “laine
de roche” furent découverts autour des
volcans. Lors de certaines éruptions,
des boules de lave sont crachées hors
du cratère et en traversant l’air, elles
laissent derrière elles des traînées qui
ressemblent à du nylon. Ces fins brins,
qui sont essentiellement du verre filé
naturellement, sont capturés par le vent
et emportés loin de leur source, parfois
à des kilomètres, ce qui explique qu’on
est souvent tombés sur cette étrange
substance laineuse. Des situations
Voici un bon exemple d’une
opération hydro efficace et
bien assemblée.
comme celles-là furent très courantes,
surtout autour des volcans de Hawaï et
il n’a pas fallu longtemps pour que les
premières grosses têtes scientifiques
américaines se rendent là-bas pour
mener des recherches sur cette étoffe.
Ils démontrèrent rapidement que la
substance légère, laineuse, contenait
d’importantes quantités d’air dans sa
structure – et que, par conséquent,
elle conserverait également la chaleur,
faisant d’elle un matériau isolant idéal.
Nous, Hollandais, avons trouvé qu’elle
était un matériau d’isolation intéressant,
mais en tant que cultivateurs-nés, nous
avons été immédiatement frappés par
son potentiel en tant que substrat pour
l’obtention de bons résultats de culture.
En 1969, la plus importante fabrique
de laine de roche aux Pays-Bas a réussi
à produire une laine de roche qui
convenait pour la culture.
Cela a marqué le début d’une toute
nouvelle ère pour les cultivateurs
hollandais. Les cultivateurs de la
première heure se sont alors scindés en
deux camps. D’un côté, les Bioboeren
ou fermiers bio (qui cultivaient dans la
terre) et d’un autre, les Hydroboeren
(qui cultivaient sur la laine de roche).
Les Bioboeren furent de loin le groupe
le plus important, car la culture en
terre était considérablement moins
chère que la culture sur laine de roche
et, pour la plupart des cultivateurs, la
culture hydro était simplement trop
compliquée.
Les propriétés
de la laine de roche
La laine de roche, incroyablement
légère, peut contenir une grande
quantité d’eau (plus ou moins 80%)
et sa couche supérieure renferme
Contrairement à la laine de roche, les tapis en
PU ne se dégradent pas
beaucoup d’air (environ 20%).
En comparaison avec la terre, la
laine de roche ne pèse rien et cette
caractéristique vous épargnera très vite
des maux de dos quand il s’agira de
porter des morceaux de laine de roche
plutôt que de lourds sacs de terre.
Cependant, il y a un certain nombre
d’inconvénients à utiliser la laine de
roche, l’un d’entre eux tient à ce que les
mains peuvent être la proie de réelles
irritations, sans parler des effets sur
ceux qui portent des lentilles de contact.
De petites irritations peuvent très vite
23
Soft Secrets
prendre beaucoup de place dans votre
expérience de la culture, surtout si
vous travaillez dans un lieu exigu, et
à défaut de le savoir, vous risquez de
vous retrouver à maudire l’étoffe quand
vos mains et vos bras seront couverts
d’éruptions cutanées.
Par ailleurs, les minuscules fragments
de laine de roche qui circulent dans l’air
ne sont pas bons pour les poumons. Il
n’a pas encore été prouvé que la laine
de roche provoque le cancer, mais par
contre, que ces petites fibres sèches
fassent survenir d’étranges choses à
votre corps est connu de longue date.
Bien sûr, beaucoup de cultivateurs
prennent la précaution de laisser
tremper leurs tapis de laine de roche
dans de l’eau (avec ou sans addition
de substances nutritives) avant de les
employer, mais malgré cela, il reste
assez de moments où il ne sera pas
possible d’éviter le contact avec ces
micro particules de poussière (par
exemple, lors de la première ouverture
des sacs qui la contiennent).
Pour cette raison, je recommande de
toujours porter un masque filtrant antipoussière lors du travail avec la laine de
roche sèche. Une telle protection peut
vous éviter bien des désagréments. Si
vous avez une peau sensible, je vous
conseille également de porter des gants
de caoutchouc quand vous manipulez
l’étoffe. En suivant ces précautions,
vous serez protégés de votre
environnement et à l’abri des irritations
causées par la laine de roche.
Un autre inconvénient est que les
tapis de laine de roche contiennent
énormément d’humidité dans leurs
couches inférieures, au détriment de la
circulation de l’oxygène à cet endroit du
tapis. Etant donné qu’une alimentation
suffisante en oxygène est cruciale pour
un bon développement des racines et,
par conséquent, pour le bien-être de
toute la plante, il va sans dire qu’il faut
régulièrement tenir ce problème à l’œil.
En fait, une des solutions est de donner
à vos plantes aussi peu d’eau que
possible, de manière à ce que chaque la
dalle de laine de roche puisse absorber
suffisamment d’oxygène. Par exemple,
il est préférable de donner douze
petits arrosages d’eau enrichie (c-à-d
de l’eau dans laquelle des fertilisants
Si vous cultivez sur la laine de roche, il vaut mieux
arroser douze petites fois que six grosses
et/ou des stimulants ont été dissous)
plutôt que six gros, de manière à
ce que les tapis de laine de roche
ne soient pas trop mouillés. Arroser
fréquemment avec peu d’eau est un
conseil que je donne souvent pour la
culture à l’intérieur, principalement
à cause du fait que les plants qui
poussent à l’intérieur sont souvent
cultivés sur des supports peu épais
(les substrats) et qu’ils ne peuvent
donc utiliser qu’une petite portion de
l’eau enrichie qu’ils reçoivent. Donner
aux plants une grande quantité d’eau,
six fois par jour, amène à ce que le
volume d’eau perdu dans le drainage
est considérablement plus grand. Cela
n’est pas seulement dommageable
pour votre portefeuille (les liquides
fertilisants et/ou les stimulants sont
entraînés par le drainage), mais il
vous en coûtera également du travail
supplémentaire puisque vous devrez
vider plus fréquemment vos bacs de
l’eau excédentaire.
pH
En comparaison avec d’autres
substrats, la laine de roche possède
un pH relativement élevé, qui peut
tourner aux alentours des 8,0. Cela
a sa raison d’être puisque la laine de
roche exposée à un pH faible ou à de
l’acidité a tendance à se dissoudre et
par conséquent, à perdre sa structure.
Si cela arrive, la qualité des tapis
se dégrade considérablement et la
meilleure chose à faire est de les
mettre à la poubelle. Avec un usage
normal, cependant, vous devriez
pouvoir obtenir deux bonnes récoltes
à partir d’un seul tapis de laine de
roche, et il serait dommage de le jeter
après une seule culture. Par contre, si
l’eau que vous utilisez contient trop
d’acidité ou est trop concentrée en
liquide fertilisant et/ou en stimulants,
la structure de la laine de roche se
décomposera. L’approvisionnement
en air, et donc en oxygène, s’en verra
fortement affecté. Une autre raison
pour laquelle les cultivateurs jettent
souvent leurs nattes de laine de roche
après une récolte est qu’après celle-ci,
le nettoyage des racines enchevêtrées
peut virer au cauchemar. Vous vous
souvenez de ce que j’ai dit concernant
les effets irritants des petites fibres en
suspension dans l’air ? C’est la même
chose ici.
Le polyuréthane
Un autre substrat qui reçoit peu
d’attention mais qui possède un certain
nombre d’avantages par rapport à la
laine de roche est le polyuréthane
ou PU. C’est une mousse fabriquée
à partir d’huile non raffinée, qui fut
utilisée au départ dans l’industrie
de l’ameublement où elle servit de
rembourrage (le matériau est tellement
moelleux qu’il convient parfaitement
pour les divans, par exemple). Les
chutes résiduelles du processus de
production sont débitées en pétales,
que l’on connaît mieux sous le nom de
Oxygrow. Pour faire de ces pétales un
substrat convenant pour la culture, ils
sont amalgamés grâce à un agent liant
organique et comprimés dans un moule
jusqu’à l’obtention d’une certaine
épaisseur. Lors de ce processus, de
la vapeur est projetée à travers les
pétales et leur agent liant, de manière à
coller les pétales les uns aux autres et
à rendre ainsi la plaque de PU prête à
recevoir une culture.
Les propriétés du
polyuréthane
Si on compare les tapis de PU avec
la laine de roche, il est tout de
suite manifeste que les tapis de PU
renferment une relativement grande
quantité d’air (environs 30%) et assez
peu d’eau (environ 70%). Cela signifie
pour commencer, qu’avec les tapis
de PU, il est plus difficile que se crée
une sous-couche imbibée d’eau. D’un
autre côté, ils devront recevoir de
plus fréquents arrosages très légers,
puisque les tapis retiendront beaucoup
moins d’eau enrichie que les tapis
de laine de roche. Cela peut parfois
amener des problèmes, spécialement
lorsque vos minuteries ne peuvent
pas être programmés pour de très
petites périodes (de l’ordre de la
minute, par exemple). Les minuteries
plus coûteuses, mais plus précises,
constituent un bon investissement
puisqu’elles peuvent contrôler les
arrosages au compte-gouttes et éviter
tout gaspillage.
Un gros avantage des tapis en PU est
que leur surface est très rapidement
sèche au toucher, ce qui signifie
qu’elle laisse pénétrer l’oxygène plus
rapidement – mais, bien plus important,
cela les rend très inhospitalières aux
algues. En conséquence, il est peu
probable que vous rencontriez des
problèmes d’accumulation d’algues si
vous utilisez les tapis en PU. De plus,
les tapis de PU ont un pH neutre (autour
de 7), ce qui est une base idéale pour la
culture.
Mais pour moi, l’un des avantages les
plus déterminants dans l’utilisation des
tapis en PU par rapport à la laine de
roche, c’est qu’ils ne font de ces sacrées
micro-fibres éparpillées dans l’air rien
d’autre qu’un mauvais souvenir. Il faut
souligner que les tapis en PU n’ont
pas eu bonne réputation dans le passé,
principalement parce qu’ils n’étaient pas
ininflammables et qu’ils menaçaient de
transformer votre espace de culture en
poudrière. Des rumeurs ont aussi circulé
disant que les tapis en PU n’étaient
qu’une accumulation de produits nocifs.
Heureusement, avec le temps, beaucoup
de choses ont changé et de tels
inconvénients (suspectés) et/ou rumeurs
appartiennent également au passé.
Contrairement aux tapis de laine
de roche, les tapis en PU ne se
décomposent pas lorsqu’ils sont exposés
à de l’acidité ou à l’action de microorganismes, et ils peuvent donc durer de
nombreuses années. Si, en utilisant la
laine de roche, vous avez été confronté
à des dégradations de structure, comme
mentionné plus haut, qui ont amené
des problèmes de consommation en
oxygène, vous n’aurez plus jamais cet
ennui en passant aux tapis en PU. Il
y a même des cultivateurs qui jurent
pouvoir se servir de leurs tapis de PU
pendant au moins dix récoltes. Pour
faciliter la ré-utilisation des tapis de
PU, il est bon de les laisser sécher
après chaque récolte. En faisant cela,
les racines ne reprennent pas et se
racornissent, ce qui les rend plus faciles
à enlever. Une fois que vous les avez
nettoyés, vous pouvez directement en
retirer parti!
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Canna
Lettres à Jorge
1. Un espace végé et un espace fleurs
Je suis entrain de construire un hangar de 3,5 x 3 x 2,5 mètres dans lequel je projette
de faire pousser 20 graines. Je vais garder un plant mâle pour avoir du pollen et
faire des graines. Je voudrais également faire des clones. J’ai entre 1000 et 1250
euros à dépenser pour les lampes mais je voudrais savoir quelles sont celles qui
conviennent le mieux. Si je commence à laisser grandir toutes mes plantes et que
je prends des clones, je devrais cultiver les clones dans un local séparé des autres
plantes en fleurs. Je pourrais faire des serres individuelles afin de pouvoir cultiver
un plant mâle (jusqu’à ce qu’il fasse du pollen) avec les femelles. De quelles lampes
ai-je besoin pour faire pousser une culture et des clones en même temps? Si j’achète
quatre fluorescentes 40w pour les clones, est-ce qu’elles pourront supporter les clones
jusqu’au démarrage du cycle de croissance? Ou est-ce que je ferais mieux d’acheter
une lampe Hortilux ou Agro? Quelle variété est facile à cultiver et fournit une récolte
importante?
Shed Man
Jorge: Tu as suffisamment d’espace pour le diviser en deux sections, l’un pour la floraison
et l’autre pour les plantes végétatives, les mères et les clones. Coupe la pièce en deux sur le
côté de 3,5m. Cela te donnera un espace de floraison de 1,75 x 3 m. Divise le second espace
en deux locaux de 1,5 x 1,75 m. L’un des locaux servira pour la croissance végétative avec
un éclairage de 18 heures. L’espace restant de 1,5 x 1,7 m peut être utilisé pour les outils et les
2. La Lowryder médicale
Je suis un usager légal pour raisons médicales et il faut absolument que je cultive mon
propre cannabis. J’ai commencé une petite aire de culture dans mon cabinet. Je veux
cultiver la variété auto-florissante Lowryder. Mon jardin fait 2 x 2 pieds et j’ai pensé
qu’une lampe de 250w conviendrait parfaitement. Ce que je ne comprends c’est:
comme la Lowryder est dans sa phase végétative depuis environ 14 jours, je ne sais
pas quelle lampe je devrais avoir, un halogène métal ou une HP sodium? Est-ce que
j’ai besoin d’un halogène métal pour la phase végétative et d’une HP sodium pour
la floraison? Est-ce qu’il y a des chances que j’obtienne le même résultat avec des
compacts fluorescentes? Merci pour votre aide, Soft Secrets déménage!.
Jason
Jorge: Jason, tu peux utiliser n’importe laquelle des lampes citées du début à la fin de la
culture. Une HP sodium fera s’étirer la plante un peu plus entre les nœuds qu’un halogène
3. Les racines de la M39
Sais-tu quelque chose des origines de la variété appelée M39? Un ami du Québec
la cultive depuis 20 ans. Il a pu conserver les origines génétiques grâce au clonage.
D’après lui, il s’agit d’un mélange de 25% d’Acapulco Gold, d’une sativa, et de 75%
d’une variété d’indica qu’il ne peut spécifier. Je suis tombé sur des informations qui
disaient que la M39 est faite de Northern Light, de Skunk n°1 et d’autres variétés
mais je pense qu’il s’agit d’une mauvaise imitation et je n’arrive pas à trouver
d’informations sérieuses. Est-ce qu’il aurait quelqu’un chez Soft Secrets qui pourrait
m’éclairer sur ce qu’est exactement la M39? Toute aide sera fortement appréciée.
Jordan, Laval (Canada)
Jorge: Jordan, je suppose que tu parles de la M39, une variété développée par le Super
Sativa Club (SSSC) de Hollande à un moment entre 1988 et 1990. La M39 est un
croisement de Skunk n°1 et de Basic 5. Ce croisement a été fait à partir d’une Skunk n°1
développée en Californie et passée en contrebande en Hollande à la fin des années 1970.
Soft Secrets
appareillages et servira d’entrée qui ne laisse pas
filtrer de lumière. Achète une lampe HP sodium
de 600w pour la floraison. La lampe Hortilux
est un bon choix. La lampe Son Agro n’est
disponible qu’en 430w pas en 600w. Accroche
le montage de 600w dans ton local de floraison
de 1,75 x 3 m. Achète un halogène métal 400w
et pends-le dans l’espace de 1,75 w 1,5 m pour
la croissance végétative. Achète un montage
fluorescent et deux ampoules fluorescentes.
Construit une petite chambre de clonage adaptée aux fluorescentes et deux pépinières ( 25
x 50 cm) dans l’espace de croissance végétative. Les pépinières se placent parfaitement en
dessous de la paire de tubes fluorescents. Recouvre la chambre de clonage avec du plastique
afin de pouvoir contrôler l’humidité et la température plus facilement.Maintenant, tu disposes
de tout ce dont tu as besoin et d’après mes calculs grossiers, tu auras dépensé 700-750 euros
pour l’éclairage. Ce qu’il reste de ton budget peut servir à du matériel de construction, des
outils, des ventilateurs et autres accessoires. Prend des clones sur les femelles dès que tu es sûr
de leur sexe. Dès qu’elles auront de bonnes racines, mets-les sous l’halogène métal de 400w
jusqu’à ce qu’elles atteignent 15 à 30 cm de haut. Tu peux alors les mettre dans le local de
floraison sous les HPS de 600w. Si tu ne te sers pas de ta lampe de 400w pour la croissance
végétative, mets-la dans le local de floraison. Tu peux maintenir ta(es) mère(s) dans l’état
végétatif en la mettant dans le local de floraison pendant 12 heures puis, sous les lampes
fluorescentes pour garder la période photosynthèse de 18/6 heures. Cultivez un mâle dans un
espace aussi étroit, même s’il est isolé, va sans aucun doute provoquer une pollinisation non
souhaitable. Restes-en aux clones et jète le mâle à la poubelle. Les variétés que je préfère et qui
donnent des récoltes généreuses sont les Northern Lights #5, Chronic, AK47, Power Plant, la
HOG et S.A.G.E.
métal. Le meilleur choix pour la Lowryder
serait une lampe HP sodium de 250w. Mais
n’oublie que tu devras commencer avec des
graines à chaque fois que tu lanceras ton
jardin. Dix graines coûtent environ 75 euros
ou 7,5 la pièce. Si la moitié d’entre elles sont
des femelles et l’autre moitié des mâles, tu
devras jeter les plants mâles dès qu’ils seront
sortis. Cela signifie qu’il te restera seulement
cinq plants. En fait, chaque graine femelle
coûtera finalement 14 euros. Selon le Docteur
Joint, créateur de la Lowryder, elle est un croisement entre la Williams Wonder (l’ancienne
graineterie SSSC), la Northern Lights n°2 et une cannabis ruderalis hybride. La récolte par
plante varie entre 7 et 56 grammes. La Lowryder est une bonne variété pour l’extérieur car
elle est basse de taille ce qui la rend plus difficile à repérer et on peut la planter dès le 1er
mai pour en récolter les têtes à la mi-juillet.
Selon Robert Connell Clarke (Marijuana
Botany), cette Skunk n°1 est un triple hybride
à l’origine – un hybride colombien/afghan
et une Acapulco Gold mexicaine. Quand cet
hybride s’est stabilisé, il fut appelé Skunk n°1.
Cette variété forte en THC et donnant des
récoltes généreuses a totalement révolutionné
la dope hollandaise. 50% de toutes les variétés
hollandaises contiennent aujourd’hui encore
des propriétés génétiques de la Skunk n°1. La
Basic 5 est un peu plus difficile à cerner. La
Basic 5 est une plante indica à la récolte généreuse et portant des lourdes têtes très résineuses
qui produisent un gros bourdonnement. Elle fut développée en Hollande dans les années
1980. Depuis lors, elle est souvent cultivée en intérieur. Cette plante se trouvait seulement
en clone et passait de l’horticulteur au cultivateur sous cette forme. En conclusion, la M39
est un hybride provenant d’un mâle Skunk n°1 (0,25% de colombienne, 0,25 d’afghane et
0,50% d’Acapulco Gold) et d’une femelle de Basic 5 (100% indica).
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Soft Secrets
4. Des têtes chaudes!
Merci pour ton aide Jorge. J’ai fait sécher des têtes jusqu’à 60% puis, je les ai
enfermées dans un pot pendant deux jours. Ensuite, je les ai encore fait sécher dans
et hors du pot jusqu’à ce qu’elles soient sèches tout en restant souples. Cela a pris
entre 7 et 14 jours. La première fois que je les ai enfermées dans le pot, les têtes sont
redevenues humides et ont produit de la chaleur! Leur arôme est très sucré et plaisant.
Finalement, les têtes sont sucrées et douces et procure une super montée. Je suppose
que cette méthode est bonne. Encore merci,
Greenthumb
Jorge: Cher Greenthumb, tu devrais peut être laisser sécher tes têtes un peu plus longtemps
avant des les mettre dans un pot. C’est parce qu’elles se décomposent qu’elles produisent
de la chaleur. Cette décomposition est de la même sorte que celle d’un tas de compost. La
décomposition est aérobie (utilise de l’air) tant que c’est possible dans le pot fermé. La
décomposition s’accompagne d’une production de chaleur. Quand tout l’air est utilisé, la
décomposition devient anaérobie ou sans air. Cette forme de décomposition est beaucoup
5. Des têtes véreuses
L’autre jour, j’ai eu des têtes dans lesquelles il y avait des petits vers! En divisant une
tête, j’ai trouvé un ver ou une chenille long d’environ 1 cm. Il avait la grosseur d’une
mine crayon et avait creusé un petit tunnel dans la tête. Jusqu’à présent, je n’en ai
trouvé qu’un. Qu’est-ce que c’est que ce truc? D. C.
Jorge: Nous avons eu de gros problèmes avec des vers de maïs l’an dernier en Espagne.
Tu as du voir un de ces vers ou quelque chose de similaire. Il faut s’en débarrasser pendant
la croissance de la plante. Dès que la plante sèche pour la récolte, ces petites créatures
recherchent des plantes vivantes. Les chenilles s’installent généralement dans la tête principale
à un cm ou deux du bout. Elles creusent un trou dans les têtes denses et font de gros dégâts
6. Une récolte plus lourde!
Je cultive depuis deux ans et d’habitude, je fais entre 50 et 80 plants par culture. Mon
local mesure 2 x 3 mètres. J’utilise des ventilateurs en ligne, entrée et sortie, bonne
ventilation et j’ai du Mylar sur les murs. J’utilise aussi trois lampes HP sodium de
600w. Est-ce que cela suffit pour 50 plants? Je demande cela car je ne produits qu’une
once (28,35 grammes) ou un peu plus par plante. Je pense que je devrais pouvoir
récolter au moins le double de ça..
Carl
Jorge: Tu fais tourner 1,800w de lumières et tu récoltes 1,400-2,200 grammes de têtes
séchées manucurées. Si tu récoltes cette quantité tous les 60 jours, tu réussis bien plus que
beaucoup d’autres. Doubler ta récolte sera difficile. Cependant, tu peux l’augmenter en
changeant simplement ton horaire pour une récolte perpétuelle. Tu cultives une culture à
7. Alaska!
Tout le monde aurait-il oublié le dernier des grands Etats? Je sais que des variétés
comme notre célèbre Matanuska Thunder Fuck s’est révélée sur le radar des gourous
de la culture. J’attends depuis des années que vous parliez de notre grand Etat. Lors
de mes longs voyages, je n’ai jamais rencontré d’herbe d’aussi bonne qualité que
celle d’Alaska, sans oublier qu’il est toujours légal d’être en possession de un quart
de pound (125 grammes) pour l’usage personnel. En raison de notre climat, 100 pour
cent de nos cultures se font en intérieur, ce qui n’a fait qu’augmenter dès les années
70. Les variétés à l’origine importées dans les années 70 se trouvent toujours et ne
sont pas touchées par la génétique moderne. Venez voir ça! Montrez-nous un peu
d’amour!. Professor Greedy, Palmer, AK (USA)
L’horticulture de la Marijuana en intérieur
– La Bible de l’Intérieur
par Jorge Cervantes
plus lente que la forme aérobie. La décomposition
touche en premier les parties vertes de la plante en
dissipant la chlorophylle verte à l’intérieur de la
plante. C’est pour cela que la plante à un goût sucré et
agréable, car la chlorophylle n’affecte plus le goût.
La chaleur, et plus particulièrement si elle se prolonge,
dégrade les glandes de résine. Tes têtes restent assez
longtemps dans le pot, dans la chaleur, pour les affecter
négativement. Tu peux obtenir le même résultat et
maintenir virtuellement toutes les glandes de résine
sans décomposition en les laissant sécher un peu plus
avant de les renfermer dans un récipient. Les tiges
et les parties les plus denses des têtes contiendront
toujours de l’humidité mais pas suffisamment pour
entraîner une décomposition quand elles seront
renfermées. L’humidité va migrer vers les parties sèches
des têtes jusqu’à ce le niveau d’humidité soit le même
partout.
dans la tige principale. Elles se nourrissent
de la sève et de certaines feuilles. Les dégâts
qu’elles causent ne sont pas importants
mais elles remplissent leur petite caverne
d’excréments. Ceux-ci se décomposent
dans les têtes et ce processus entraînent un
pourrissement. Rapidement, la moisissure
(le bitrytis) s’installe et envahit toute la plaie.
En quelques jours, la moisissure s’étend sur
toute la tête et le rend infumable. Pour repérer les chenilles, il faut pulvériser la plante avec
du pyrèthre en spray et secouer la plante. Ce spray assomme rapidement les chenilles qui
vont tomber de la plante. Tu peux aussi faire ton spray toi-même (répulsif, piment fort et ail),
Bacillus thuriengiensis (Bt) et roténone pour contrôle ces parasites.
la fois. Cela signifie que tu mets des petites
plantes sous les lampes. Quand les plantes sont
petites, la majorité de la lumière n’illumine pas
les feuilles mais descend jusqu’au sol. Cette
lumière est déjetée. Tu peux faire en sorte que
toute la lumière soit utilisée en regroupant les
petites plantes ensemble. Voici un scénario
de base que tu peux suivre pour tirer un
maximum de la lumière. Cultive un nombre total de 80 plantes dans ton local. Commence
avec 20 plantes sous une HPS. Ajoute 10 petites plantes au jardin chaque semaine jusqu’à
ce que tu arrives à 80 plantes. Récolte les 20 premières plantes et continue à ajouter 10
plantes au jardin chaque semaine. A la fin de la neuvième semaine, tu récolteras 10 plantes
par semaine et mettras 10 nouvelles plantes dans le jardin tous les sept jours. Cette méthode
t’assurera une couverture verte de feuilles sous les lampes en permanence. Cela augmentera
ta récolte de 20 à 30 pour cent et coûte exactement la même chose!
Jorge: Cher Professeur, l’Alaska est un endroit fantastique! De la maison de mon
ami sur le Cook Inlet, on peut voir trois rangées séparées de montagnes, dont le
volcan en activité Mt. Readout. Ce qui m’a fasciné le plus, c’est la flore et le permagel.
Comme la majorité des bactéries ne peuvent pas vivre dans des conditions aussi rudes,
les champignons sont indispensables pour la décomposition des feuilles tombées et du
bois. Il y a plus de variétés de champignons en Alaska que partout ailleurs.
Lorsque j’étais en Alaska il y a 12 ans, nous avons fumé de la Thunder Fuck tout le
temps. En effet, c’était très bon! Actuellement, la meilleure version de cette variété
peut être trouvée chez Sagarmatha Seeds. Ils l’appellent Matanuska Tundra (aka
Matanuska Thunder). J’ai également rencontré quelques cultivateurs et visité des
salons de culture. Purée, il fait froid et humide là-bas! Mais à en juger par les têtes
dans les locaux de culture, les cultivateurs n’ont rien à envier à personne.
Un guide pas-à-pas pour:
Monter un local de culture
Monter un système de lumière
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Faire pousser des géantes
Dans cet article, je vais expliquer les préparations nécessaires pour faire pousser des plantes énormes. Ces géantes
ressemblent à des arbres. Elles produisent une très grosse récolte et fournissent une descendance nombreuse. Si on cultive
des plants de marijuana de 3-4 mètres de haut, tout le monde voudra venir les voir. Je reste également attentif à cela
quand je fais pousser des géantes
Partie 1
directement les futurs têtes qui vont s’y
développer en pleine lumière. En résumé,
les variétés Sativa sont l’idéal pour notre
projet.
La variété que j’utilise pour cette
expérience est l’Early Pearl, une
variété à floraison prématurée qui peut
atteindre des dimensions gigantesques.
C’est une espèce dont le feuillage
explose littéralement même durant les
étés pluvieux quand d’autres variétés,
sous de telles conditions, réduisent en
taille et en récolte. La Durban et ses
descendantes directes sont également
de tr§s bonnes variétés pour la culture
de spécimens géants. La South African
Durban croisée avec de la Skunk est
une des ses descendantes qui offre une
herbe de plein air de très bonne qualité.
La plante produit des têtes splendides et
avec un peu de chance, elle est prête pour
la moisson à la mi-octobre. Grâce à ces
attributs, ce croisement est haut dans mon
estime – en fait, c’est une de mes variétés
préférées!
Cet endroit est parfait pour la culture de
plantes géantes; il y a beaucoup de place. Il
faut seulement se débarrasser de cet arbre et
on peut commencer le travail.
Enlever un grand arbre (y compris ses racines
pleines de terre) est un gros boulot mais en
faisant cela, nous créons un espace adéquat
où les plantes géantes pourront pousser.
Les variétés Sativa ont généralement une
forme de ‘sapin de Noël’ dont les branches
les plus basses sont souvent les plus
grandes.
Avant de commencer à faire pousser
des géantes, il est très important d’être
sûr d’avoir à disposition un jardin ou un
espace extérieur assez grand qui sera de
préférence ensoleillé toute la journée.
Vous ferez bien entendu du mieux que
vous pourrez avec ce que vous avez mais
si l’espace n’est pas assez haut pour ces
géantes, vous feriez peut-être mieux de
vous épargner le travail et la déception.
Je vous conseillerais dans ce cas, de
cultiver les plantes dans de petits pots que
vous pourrez sortir durant les heures de
soleil afin de profiter d’un maximum de
la lumière. Vous pouvez aussi aller vous
balader dans les bois afin de trouver un
coin secret bien ensoleillé durant toute la
journée mais cela devient difficile dans
nos pays où la population est très dense.
Cela est même parfois plus difficile que
de cultiver ces plantes géantes!
vents les plus forts’, et c’est tout à fait le
cas ici. Si l’on prend le risque de mettre
les plantes dans endroits non protégés, il y
a de forte chance qu’elles soient abîmées
par le premier gros coup de vent. Pour
cette raison également, il est important
de visitez votre site tous les jours.
ainsi), et pas pour le la marijuana. Si l’on
observe les variétés Indica, ces plantes
restent petites en dimension et leur
branchage est moins épais. En résumé, les
variétés Indica sont mieux adaptées pour
les balcons et sont de bonnes plantes pour
le cultivateur qui n’a qu’un petit jardin à
Pour les cultivateurs qui disposent d’un
espace bien ensoleillé, cet article va leur
donner un coup de main pour cultiver ces
demoiselles vertes gigantesques.
Avant tout, il faut que l’espace où
vous allez semer les géantes reçoivent
une quantité de lumière (du soleil)
prodigieuse. C’est uniquement à cette
condition que la plante pourra atteindre
des dimensions énormes. Visitez
régulièrement votre site (à des moments
différents de la journée) pour voir s’il
profite du soleil toute la journée. Le soleil
traverse le ciel pendant la journée et un
site bien ensoleillé le matin peut être
totalement à l’ombre dans l’après-midi.
Ensuite, il faut que l’espace soit protégé
pour que les plantes ne soient pas trop
visibles (surtout pour ne pas attirer les
voleurs au moment de la récolte). La
plante y sera également à l’abri des
grands vents. Les vieux Hollandais disent
toujours ‘les grands arbres attirent les
Les variétés Sativa ont généralement une forme
de ‘sapin de Noël’ dont les branches les plus
basses sont souvent les plus grandes.
Un bel endroit mais qui se situe à des
kilomètres de chez vous a le désavantage
de compliquer le suivi du développement
des plantes. Si la plante a été renversée
par le vent et que l’on n’est pas en mesure
(à cause de la distance) de l’aider à se
remettre sur pied dans les deux jours qui
suivent au plus tard, les conséquences
peuvent alors être désastreuses et il reste
peu de chance de réussir à faire pousser
une géante.
Il faut encore veiller à la source
d’approvisionnent en eau. Il ne faut pas
qu’elle soit trop éloignée du site car
ces géantes vertes boivent une énorme
quantité d’eau durant l’été. Transporter
des seaux d’eau à pied n’est pas une
bonne idée. En résumé, un site bien choisi
réduira de moitié le travail nécessaire
pour faire pousser des plantes géantes.
Il reste encore une chose à faire très
importante avant de commencer à
travailler: choisir une bonne variété à
cultiver à l’extérieur, une variété qui est
également capable de grandir de manière
disproportionnée.
On distingue deux catégories de variétés
de marijuana: l’Indica et la Sativa. Dans
cette distinction, nous ignorons la variété
du chanvre à fibre (Ruderalis), car elle
est uniquement cultivée pour sa fibre
(pour en faire des vêtements et des choses
sa disposition. Certains cannabiculteurs
choisissent cependant des Indica car leur
petite taille les rend plus discrètes et
peuvent être facilement cachées derrière
une barrière ou une haie. En outre, les
variétés Indica étant plus compactes,
elles ont l’avantage supplémentaire de
ne pas avoir besoin d’autant d’eau. Une
plante Indica atteindra généralement un
ou (maximum) deux mètres et pour cette
raison, elles conviennent moins bien
pour la culture de géantes. Les lignages
afghans font partie des variétés les plus
connues d’Indica. Ces plantes ont souvent
un feuillage vert foncé et sont très denses.
L’Easy Girl est une Indica. Cette espèce
peut facilement atteindre deux mètres
de haut, elle est cependant toujours très
populaire pour la culture de balcon.
Comme nous avons décidé de faire
pousser quelques plantes géantes, je
recommanderais les variétés Sativa
car elles grimpent très vite en hauteur
tout en se développant bien en largeur.
Les variétés Sativa ont pour la plupart
une forme de ‘sapin de Noël’ dont les
feuilles les plus basses sont souvent
les plus grandes. Les feuilles sont en
outre plus larges que celles des variétés
Indica et ont dès lors une plus grande
capacité d’absorption de la lumière. Les
pousses en croissance sur les branches
latérales ont tendance à grimper dans
les airs comme des fusées ce qui placent
La Purple est également très
recommandable mais cette variété à
une tendance à être plus sensible à la
moisissure et l’herbe est de couleur
mauve et a grâce à cela un goût
particulier. La couleur mauve peut être
rébarbative pour certains fumeurs et les
variétés Purple ne sont pas toujours très
appréciées par les cultivateurs. Mais
chacun ses goûts: une herbe bizarre pour
l’un sera la favorite d’un autre. J’en parle
car la popularité de la récolte espérée,
je pense, est un élément primordial pour
de nombreux cultivateurs lorsqu’ils
choisissent leurs plantes. Après tout,
pourquoi cultiver une plante géante qui
donne une récolte énorme si le résultat
n’est pas selon vos goûts? Vous pouvez
choisir une variété moins généreuse à la
récolte mais qui vous donnera l’herbe que
vous aimez. Quelques points finaux au
sujet du débat Purple-ou-pas?: la Purple
est une bonne variété pour la récolte car
elle n’a que peu de feuilles ce qui réduit
considérablement le travail de manucure.
En plus, les têtes de la plupart des Purple
contiennent une quantité élevée de
cristaux de THC (surtout quand les têtes
de fleurs se sont bien développées) et
pour cette raison, elles conviennent très
bien pour la confection du hasch.
Quand je veux faire pousser des plantes
gigantesques, je choisis de partir de
graines car je suis ainsi certain de la
variété que j’ai en main. En outre, les
plantes cultivées au départ de graines
sont souvent beaucoup plus grandes
que des plantes de la même espèce
cultivées au départ de clones (provenant
généralement d’une culture intérieure).
Quand des plantes sont cultivées à
l’intérieur sous des lampes artificielles,
elles sont généralement laissées de
petites taille de manière intentionnelle
car l’espace est délimité et la durée de
la culture est coûteuse étant donné sa
haute consommation d’énergie. Sachant
tout cela, il n’est pas étonnant que je
choisisse d’utiliser de véritables variétés
d’extérieur, sous forme de graines et dont
30
Soft Secrets
On voit ici clairement la différence entre
un méga pot et une jardinière en ciment
de taille normal. Le méga pot devrait
idéalement pouvoir contenir 400 litres.
On fore un bon nombre de trous dans le
fond du méga bac. On améliore ainsi le
drainage de l’excédent d’eau.
Quand le pot est bien ancré dans le sol, on
peut le remplir d’un mélange de terre et
de fertilisants. Une plante géante va avoir
besoin de bons matériaux de construction.
Ce compost est fait à partir de ce qui reste de
plantes de chanvre qui ont été cultivées pour
leur fibre. Ce compost est très riche et contient
une grande quantité d’organismes vivants
dans les sols (sous forme de bactéries).
les ancêtres ont reçu le temps nécessaire
pour grandir. Ce sont ces variétés qui
assurent généralement les meilleurs
résultats si vous voulez ‘voir grand’ à
l’extérieur.
mettons dans une espace pas trop chaud.
On peut ainsi tout de suite habituer les
jeunes plants à des températures plus
fraîches comme celles de dehors. Certains
cultivateurs plantes directement les jeunes
plants en pleine terre ou dans des grands
bacs en ciment pour que seules les plus
Souhaitant faire pousser les graines à
l’extérieur aussi vite que possible et
considérant la longueur de la période
de croissance, nous ne pouvons pas
commencer la culture à l’extérieur assez
tôt. Mi-février/fin mars sonne tôt aux
oreilles de la plupart des cultivateurs mais
c’est durant ces mois de l’année que l’on
peut tirer le temps supplémentaire dont
nous avons besoin.
Quand les graines ont germé au sein de
matières humides, nous pouvons leurs
permettre une petite période de précroissance dans un pot à fleur assez grand.
Il faut pour cela veiller à prendre des pots
profonds pour que les racines puissent
atteindre une profondeur suffisante quand
elles commencent à grandir. La largeur
du pot est également importante car
la(e) jeune plant(e) (nous ne savons pas
à ce stade s’il s’agit d’un mâle ou d’une
femelle) va aussi développer ses racines
horizontalement.
Quand les jeunes plants sont dans les
pots (grands de préférence), nous les
Une grande quantité de fertilisants est prête
à être utilisée. Il y a dans les jardinières du
fertilisant que j’ai préparé quelques mois
plus tôt (pour assurer une large présence
d’organismes vivants).
forts survivent. Si vous voulez essayer,
il y a intérêt à ce que le temps ne soit
pas trop mauvais. S’il gel encore, vous
devrez sans doute recommencer à zéro.
D’autres cultivateurs gardent leurs plantes
à l’intérieur pendant toute la durée de précroissance, de préférence sous des lampes
pour gagner du temps. N’oubliez pas
que plus tôt vous commencerez et plus
grandes seront les chances d’en obtenir la
taille que vous souhaitez.
La période de culture est dans tous les cas
prolongée. Si vous les gardez à l’intérieur,
faites attention à ne pas les exposer
à des cycles de 18 heures de lumière
car elles s’habitueraient difficilement
aux conditions extérieures. Le nombre
d’heures d’ensoleillement durant le
printemps est nettement moindre que 18
heures et vous mettriez vos plantes dans
des conditions de stress en les faisant
passer de 18 à 13 heures (et de la lumière
des lampes au soleil). Certaines variétés
réagissent violemment à ce changement et
se mettent spontanément à fleurir. Selon
mon expérience, si vous démarrez les
plantes de marijuana à partir de graines
et les laissez s’habituer dès le premier
jour au taux de lumière de l’extérieur
(commencez par exemple avec 11 heures),
elles pousseront comme des plantes
normales. Au fil du temps, les plantes
pousseront de plus en plus vite car la
lumière et la température (extérieure)
augmentent également.
Pour devenir une plante énorme, cette petite
plante va exiger de nombreux efforts.
Pour mes plantes géantes, j’utilise en
général des bacs spéciaux qui peuvent
contenir au moins 400 litres! C’est méga
bacs ne sont pas facile à trouver de nos
jours. J’ai dû parcourir toute la Hollande
pour en trouver suffisamment. Ils ne sont
pas particulièrement bon marché mais
c’est l’idéal pour y planter des méga
plantes. En plus, ces bacs tiennent toute la
vie et à long terme, leur prix est amorti.
Si vous vous décidez à chercher des bacs
de cette dimension, je vous conseille
de veiller surtout à ce qu’ils soient
très larges. Un bac très profond mais
étroit est quasi inutile car les plantes de
marijuana auront du mal à devenir géantes
en comparaison avec des bacs moins
profonds mais plus larges. Les bacs que
j’utilise pour la culture de mes géantes
ont un diamètre d’au moins 115 cm et une
hauteur de 65 cm. Ils sont donc beaucoup
plus larges que vos jardinières courantes.
Si vous réussissez à trouver de tels bacs,
il est très important de forer quelques
trous dans le fond. La perforation
améliore considérablement le drainage.
En outre, cela permet une oxygénation
vitale de dessous de la plante. Un bon
drainage est vraiment très important car
les jeunes plants vont avoir besoin de
beaucoup d’eau. Si la plante ne peut pas
se débarrasser des excédents d’eau, vous
courrez vers le désastre. Un grand pot
plein de boue en sera le résultat et va
asphyxier les racines des plantes.
La variété Sativa grandit maintenant
très vite. Avec un peu de chance et 100%
d’efforts du cultivateur, cette plante peut
devenir une belle géante.
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Soft Secrets
Ceci est la même plante que sur la photo
précédente, mais un peu plus grande. Une
“race géante” comme la Early Pearl peut
atteindre une taille gigantesque.
Quand le fond du pot sera transformé en
passoire, on est presque prêt à le remplir
de terres mélangées et d’engrais. Mais
avant cela, il faut encore creuser un grand
trou dans le sol à l’endroit où on va
poser le bac. Enterrer le pot, à l’avantage
de le rendre invisible et surtout, il sera
beaucoup plus stable car bien ancré dans
le sol. Je laisse toujours dépasser 30
cm du pot au-dessus du niveau du sol
pour que les branches les plus basses ne
traînent pas à terre. C’est en prévision de
la période de floraison qui arrivera plus
tard dans l’année.
Quand on a fini de creuser le grand trou
et que tout le monde a fini de demander
si on est entrain d’installer une piscine
ou une marre à truites, on peut y mettre
le bac pour vérifier qu’il tient bien. Le
bac ne doit pas être directement posé
sur la terre car cela risque de poser des
problèmes pour le drainage si l’eau ne
sait pas couler librement en dessous. Le
bac doit être ‘suspendu’ dans le trou.
Pour cela, je place de grandes briques
verticalement dans le trou et les enterre
un petit peu pour les coincer. Ainsi, il
reste suffisamment d’espace pour laisser
circuler l’air et l’eau entre le fond du pot
et le sol.
Quand la plante commence à se
développer et grandit considérablement,
les racines vont passer au travers des
trous forés à la base du pot et entrer dans
le sol au-dessous. C’est une autre raison
pour laquelle je place les briques entre
le bac et le sol. Si j’avais par exemple,
utilisé des blocks de bois, ils auraient
rapidement attiré une faune de parasites
et d’insectes. De plus, le bois est un site
de foisonnement très apprécie par les
moisissures, surtout s’il se trouve sous le
pot. En gros, ce n’est pas une situation
confortable pour les racines sensibles qui
vont émerger dans un paradis moisi pour
insectes et mollusques divers.
Cet espace libre ne sert pas uniquement
à laisser s’écouler l’excédent d’eau
mais va également assurer une bonne
oxygénation. Une bonne circulation de
l’air est particulièrement importante pour
le développement des racines et la santé
de la plante car le mélange de terre est
très volumineux. Par le haut, l’oxygène ne
pourra que très difficilement traverser la
grosse couche de terre et c’est pour cette
raison qu’il faut penser à un apport d’air
par le bas.
sol collant. Les racines pourront ainsi
s’étendre au travers du mélange de terres
beaucoup plus rapidement. La couche du
bas doit être particulièrement bonne et
aérée car c’est elle qui en général retient
l’eau le plus longtemps. L’eau donnée aux
plantes durant les périodes de croissance
et de floraison va toujours couler vers le
bas. La terre se trouvant dans le fond du
pot aura tendance à rester humide car elle
ne recevra pas de rayon de soleil et l’eau
ne pourra pas s’évaporer.
à l’avance, avec tous ces ingrédients, le
renfermer dans un sac et le ranger dans
le garage ou tout autre endroit abrité. Il
y fait un peu plus chaud qu’à l’extérieur
et les bactéries peuvent commencer à se
réveiller et se mettre au travail. La plante
pourra ainsi immédiatement profiter
des fertilisants mis à sa disposition et
commencer à grandir. C’est souvent la
petite chose que l’on fait en plus qui fait
toute la différence quand on veut cultiver
de véritables géantes.
Quand les briques sont bien en place
dans le fond du trou, que le bac est
précautionneusement posé dessus, il faut
encore vérifier le niveau. Quand tout est
prêt, on peut boucher l’espace autour du
pot avec de la terre. Il ne faut absolument
pas que la lumière filtre par cet
espacement pour atteindre le fond du trou
car les racines vont bientôt y apparaître (et
elles mourront si elles sont exposées à la
lumière). Ce travail de colmatage doit être
fait prudemment car il ne faut pas boucher
l’espace sous le pot en le faisant. Il faut
donc éviter que la terre glisse jusque là.
Je mets souvent des sacs en plastique
(ceux qui ont contenu les engrais) dans les
fentes avant de les remplir de terre pardessus les sacs.
On utilise un mélange de terres
légèrement enrichi d’engrais, de chaux (à
base d’extrait d’algues), de bâtis de vers,
de poudre de sang, de cendre de bois et
de lin de chanvre comme base (j’en utilise
d’habitude environ 150 litres ou trois sacs
pleins). Le dernier composant provient
d’un compost de plantes de chanvre qui
ont été cultivées pour leur fibre. J’ai déjà
évoqué dans d’autres articles les atouts
bénéfiques pour la fertilisation des sols du
compost des grandes feuilles de plantes
de chanvre ou de marijuana inutilisables.
Cette nouvelle sorte de compost
disponible depuis environ un an et demi
n’augmente pas seulement
la fertilité mais retient
également assez d’eau et
contient une armée entière
d’organismes vivants
(sous forme de bactéries).
Pour un pot de 400 litres,
j’utilise environ deux sacs
de cette matière (contenant
chacun 30 litres).
Les plantes gigantesques peuvent
consommer des centaines de litres d’eau
(surtout durant les étés très chauds). Il
est recommandé de fournir (nourrir) les
plantes en eau avec un système d’arrosage
automatique. Ces systèmes d’arrosage
professionnels conviennent bien pour
la culture en extérieur et peuvent nous
(cannabiculteurs) faire économiser les
épuisantes tâches du transport de l’eau
avec des seaux. Les atouts de l’utilisation
de ces systèmes d’arrosage automatiques
et leur mode d’emploi seront le sujet du
prochain numéro.
Quand on a colmaté les fentes par
lesquelles la lumière aurait pu traverser
et piétiné légèrement le sol, on utilise
un bâton fin pour percer des trous d’air
jusqu’à l’espace libre sous le pot. Cela
permet un apport suffisant en oxygène.
Quand le pot est solidement en place et
que les fentes sont bouchées, on peut
commencer à remplir le pot d’un mélange
de terres enrichi d’engrais. Si l’on prévoit
de cultiver plus d’une plante géante, il
est important que tous les pots soient
fermement installés dans le sol avant de
commencer. Il faut également veiller à ce
que la distance entre les pots soit assez
grande pour que les plantes n’entrent pas
en compétition pour la lumière.
A cause du grand volume de mélange de
terres enrichi d’engrais qui va remplir le
méga pot, il est important d’ajouter une
grande quantité de perlite. Le mélange
de terres et d’engrais sera ainsi aéré en
permanence. Dans un bac de 400 litres,
j’utilise un bon 100 litres de perlite. Cela
peut paraître beaucoup mais quand on
cultive des géantes, la maxime “au plus
au mieux” est toujours d’application. Il
vaut mieux avoir un sol trop aéré qu’un
A suivre…
Pour un méga pot, j’utilise
un sac et demi (au total
60 litres) de bâtis de vers.
C’est un produit efficace
qui fonctionne très bien
pour la production de jets
vigoureux.
La chaux doit être bien
mélangée à la terre et il faut
veiller à ce que ce mélange
ait un pH de valeur
neutre pour permettre
aux organismes vivants
présents dans la terre de
se développer. On ajoute
également de la cendre de
bois (d’un feu ouvert ou
d’un poil) dans le sol.
Si cela vous plait de
donner à votre terreau un
La Early Pearl est appréciée par de nombreux
petit extra, vous pouvez
le préparer quelques mois cannabiculteurs (en extérieur) grâce à son goût très sucré.
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Préface de l’editeur
La politique des Pays-Bas concernant
le cannabis est très libérale. L’usage
du cannabis n’est pas sanctionné
par la loi des drogues hollandaise.
Beaucoup de communes permettent
des coffeeshops où le hash et l’herbe
sont vendus. Avec la tolérance des
coffeeshops le gouvernement a réussi
une séparation des marchés de drogues.
Un million de fumeurs visitent les
shops ou bien ils ont une petite
plantation pour l’ usage personnel.
Le consommateur n’est pas à traité
comme criminel. Certains politiciens
et représentants du gouvernement sont
des grands défenseurs de la légalisation
du cannabis. D’abord il faut avoir
une logue période de normalisation.
L’éditeur de Soft Secrets Français se
fixe le but d’informer les gens pour
contribuer d’une manière positive à la
normalisation du cannabis. Dans son
journal, il offre de l’ espace à toutes
opinions aussi bien les pros que les
contras. Cela ne veut pas dire que l’
éditeur est d’ accord avec le contenu
de tous les reportages ou annonces. L’
éditeur se désolidarise explicitement
des déclarations ou des images qui
éveillent l’ impression que de la
publicité est faite pour l’ usage ou la
production de cannabis. La loi de 11
mars 1957 n’ autorisant, aux termes
des alinéas 2 et 3 de l’ article 41, d’une
part, que les copies ou reproductions
strictement réservées à l’ usage privé
du copiste et non destinées à une
utilisation collective, et, d’ autre
part, que les analyses et les courtes
citations dans un but d’ exemple et d’
illustration, toute représentation ou
reproduction intégrale ou partielle,
faite sans consentement de l’ auteur
ou de ses ayants droit ou ayants cause,
est illicite (alinéa 1er de l’ article 40).
Cette représentation ou reproduction,
par quelque procédé que ce soit,
constituerait donc une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et
suivants du Code Pénal.
L’ editeur ne peut pas être rendu
responsable pour le contenu et/ou les
buts des annonces. La rédaction ne
prend aucune responsabilité pour des
envois spontanés.

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