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ff Readers Stu Pour adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV – Année 4 – Edition 2 -2005 GRATUIT La White Widow féminisée De la graine à la récolte La culture pour les nuls La germination Se sentir comme chez soi avec les clones Faire pousser des géantes Avec Weckels White Widow Soft Secrets 3 Edito Pourquoi la marijuana médicale n’est pas forcément une bonne chose Je pensais qu’il y avait quelque chose à tirer de l’idée de marijuana médicale. Après tout, quand suffisamment de personnes disent que quelque chose est juste, enfin, vrai, c’est qu’il doit y avoir quelque chose là-dedans. Mis à part le nombre en croissance perpétuelle d’usagers de marijuana médicale, je sais qu’il y a également un certain nombre de célébrités du monde académique et d’’intellectuels’ qui défendent la cause de la consommation de dope pour des raisons médicales. Ceci, bien sûr, sert à rendre l’idée plus séduisante et lui donne un peu de crédibilité. Mais cela ne convient que quand tout le monde se rattache à leur opinion. Cependant, j’ai ma propre opinion et c’est là que cela pose un problème. Un tas de personnes ne jure que par le cannabis, la panacée pour toute une série de problèmes médicaux. Nous avons le MS, le ME, le SIDA, le glaucome, les syndromes pré-menstruels. Ce ne sont que quelques exemples d’une très longue liste. Ce que je trouve problématique, c’est que tous les usagers médicaux de marijuana que j’ai rencontrés (et j’en ai rencontré beaucoup) tendent à être – comment puis-je exprimer ça? – des fumeurs de dope qui sont dans les conditions A, B, C, ou quoique soit d’autres, en opposition à des personnes malades qui découvrent que le cannabis allègent leur conditions. Etant quelqu’un qui souffre le martyr du syndrome de Bowel, je peux vous affirmer que c’est vrai, le cannabis allège le désagrément de cette maladie. Je devrais plutôt dire que le chanvre allège ce désagrément. Je prends trois cuillères à café d’huile de chanvre biologique pressée à froid par jour et je peux vous affirmer que cela fait des miracles sur moi. D’un autre côté, je dois dire aussi que j’apprécie beaucoup le cannabis. En fait, pour être tout à fait honnête, je devrais dire que j’aime le cannabis et cela depuis plus de 20 ans maintenant. Cependant, je pense qu’il est important de garder en vue la différence entre les deux usages opposés du cannabis: l’usage médical et l’usage récréatif (ou quel qu’il soit). Comme je l’ai dit, pour mon problème médical, j’utilise de l’huile de chanvre et j’en suis très content. Pour les raisons R&R, je préfère les têtes de marijuana pour être complètement frappé. J’en suis très content également mais je ne confondrai jamais les deux raisons. Le fait est que dans la majorité des cas d’usage médical de cannabis que j’ai rencontrés, la méthode d’ingestion préférée est la fumette et c’est ce qui me tracasse. Je suis un fumeur moimême, et donc je ne suis pas là pour faire la morale, mais je suis là pour dire que je ne me mens pas à moi-même en me disant que je fume cinq, dix ou vingt joints par jour pour ma santé. Vous voyez ce que je veux dire… En écrivant ceci, je sais exactement que cet argument va exaspérer de nombreuses personnes. Cela m’étouffe depuis une éternité et il fallait que cela sorte… J’ai entendu des personnes intelligentes dire que la fumée de cannabis pure n’était non seulement pas cancérigène mais n’endommage pas non plus les poumons. Je me questionne cependant au sujet des engrais et pesticides que les gros producteurs utilisent, sans mentionner les stimulants et nutriments. Quels effets ont-ils sur les poumons humains? Mais, je m’éloigne. Dans ce sens (je poursuis mon argumentation), la question de la fumée est comme celle d’un liquide que selon certains – allergie et autres trucs du genre mis à part – l’on peut boire sans danger et selon d’autres – pétrole, acide chlorhydrique, etc – que l’on ne peut absolument pas boire. Ainsi, fumer du cannabis serait comme de boire du jus d’orange alors que fumer du tabac serait comme de boire du pétrole. Cet argument me semble assez ridicule. Je ne connais aucune sorte de fumée qui est bénéfique ou même inoffensive pour les poumons et cela vaut pour la dope aussi. Inhaler des vapeurs d’extrait de plantes, c’est une autre histoire mais c’est aussi un autre sujet sur lequel on ne va pas s’étendre. Je suppose que je radote si je vous dis que pour toutes les personnes qui fument des joints contenant du tabac, les risques potentiels pour la santé sont plus élevés. Cependant, cela ne signifie pas que ce n’est pas important car cela reste le moyen préférer d’ingestion du cannabis pour la majorité des cannabifumeurs en France. Je suis scié par les nombreux consommateurs de cannabis (et plus particulièrement par les nombreux usagers médicaux, vu leur supposé état de santé) qui proclament haut et fort “ne jamais toucher une cigarette, de vrai mec!”, mais qui ne pensent qu’à fumer joint après joint d’herbe mélangée à du tabac. Croyez-en mon expérience, ces dénis sont des sujets d’études du comportement. Le plus intéressant dans tout ça, c’est la rapidité avec laquelle ces personnes construisent leurs arguments pour continuer à fumer du cannabis. On peut supprimer l’hypothèse du “fumer du cannabis, c’est tout autre chose” car nous en avons déjà parlé. Autre chose encore, ce sont les (pour les fumeurs dope/tabac) “Je ne sais pas fumer de l’herbe pure car ça me rend parano et/ou trop défoncé”, ou “la bonne herbe est très rare et la mélanger la fait durer plus longtemps”. Les excuses et justifications les plus universelles pourraient-être “ça prend plus de temps à venir quand on mange la dope et/ou ça pète de trop et/ou ça me rend parano”. Je pense que le point sur la durée des effets quand la dope est mangée est probablement le plus honnête entre tous. Fumer le cannabis apporte une satisfaction immédiate et c’est le principal. Je sais que pour moi, fumer n’est probablement pas Cher Soft Secrets 5 très bon pour mes entrailles irritables mais Produits 11 j’adore être défoncé, ça fait partie de nos La White Widow féminisée I 13 contradictions. Mais je ne suis pas dupe de Fédération Circ 16 ma relation avec la fumette. Qu’il s’agisse Le calendrier du jardin 16 de fumée de tabac ou de cannabis, cela La culture pour les nuls 5 17 reste de la fumée et ne devrait vraiment pas Clonage 19 atterrir dans mes poumons. Mais bon, c’est Poster : Sensi Star 20 encore une de ces contradictions. Mais ne Weckels : substrats 22 vous leurrer pas vous-même en pensant que Grow avec Jorge Cervantes 26 c’est autre chose que cela. Weckels : des geantes 29 Revue de Presse 32 Dr. John Dee Colofon/index annonce 46 Page 3 Girl La White Russian L’aspect et l’effet de cette demoiselle sont fantastiques. De qualité typiquement Indica, la White Russian est un croisement entre l’AK-47 et la légendaire White Widow. Elle est de taille moyenne, ses fleurs sont touffues et ses têtes sont denses et résineuses (des cristaux apparaissent après environ 5 semaines de floraison). Son héritage Indica lui donne une forte odeur pendant toute sa période de croissance et de floraison. Lors d’une étude comparative indépendante réalisée sur 150 sortes de graines différentes, la White Russian s’est démarquée comme étant la plante la plus forte (22% de THC, une des plantes les plus fortes connue à ce jour). La White Russian produit des têtes puissantes couvertes de résine. Elle est très forte et ses effets perdurent longtemps, plus cérébrale qu’assommante! Elle est également beaucoup utilisée à des fins médicales. Propriété génétique: principalement Indica Temps de croissance des clones en intérieur: 5 à 10 jours Temps de floraison en intérieur: 56 à 63 jours Récolte en intérieur: 350 à 500 grammes/m2 Récolte en extérieur/en serre: du 15 au 31 octobre Sommaire Photo: Darren, UK le courrier des lecteur s Soft Secrets 5 Soft Secrets France, PoBox 17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas • E-mail [email protected] Cher Soft Secrets Bonjour! Quelle surprise quand mon commerçant préféré du growshop du coin de la rue ma donné un numéro de Soft Secrets. Enfin un journal en Français qui traite du sujet, certes un peu underground mais bon le charme est là et c’est l’essentiel, je vous en remercie. D’ailleurs je me demandais si il y aurait un moyen de recevoir régulièrement votre journal directement chez soi. Je vous joins quelques photos de mes plantes en espérant recevoir de la semence ;). C’est ma seconde culture, j’en suis assez fier; à droite un pied de White Rhino (Nirvana) et à gauche un pied de Jack Flash (Sensi Seeds) à 5 semaines de floraison. J’utilise de la fibre coco et divers produits Bio Nova dans une aqua farm munie d’un système hydro classique et d’un bulleur au fond du réservoir avec un complément de Co2 de fabrication artisanale sous une lampe HPS 250w. Sebastien, Toulouse Superbes têtes Sébastien! Malgré ton peu d’expérience, tu es un bon cannabiculteur. Tu as brillamment choisi tes graines. Continue comme ça et si tu passes à la Highlife Feria de Barcelone, n’oublie pas de venir nous faire goûter ces têtes! Cher Soft Secrets, Deux photos de belles beuhs! Avec vos graines que j’attends avec impatience, j’en ferai pousser de + grandes à la belle saison. Je vous en enverrai si tel est votre désir car des têtes y en a pas mal! Vive votre journal qui en France se négocie entre connaisseurs et seuses car les filles ont la main verte! Merci a vous tous et continuation fun! Serge, est de la France Serge, tu peux t’attendre à de fameuses têtes dans quelques semaines tandis que tu écris ces lignes. Bonne idée! Commence assez tôt et attends jusqu’à ce que les têtes plient sous leur propre poids. Il y a une légère déficience, augmente un peu la force des nutriments. Bonjour Soft Secrets, On vous envoie notre photo de ma belle femme et de mes beaux plants secrets (Top 44), en espérant bientôt recevoir de vos nouvelles ainsi que votre journal avec notre photo. M, Cornot (France) Oooh la la.. il semble y avoir beaucoup d’action dans ton local de culture… Très joli! Salut Soft Secrets! Je suis un petit Français du nord est qui s’exerce à la culture dans un placard en appart... Voici les photos des femmes de ma vie... T’en penses quoi? Si vous me faites paraître se serai super sympa de me faire parvenir une revue car on a du mal à se les procurer en France. Merci pour votre journal : on adore!! S, Audincourt Et bien S., Nous aussi on t’adore ainsi que ta beuh… ! As-tu utilisé de l’osmose sur ces plantes? On dirait en tout cas. Beau résultat et on espère que ces têtes sont aussi puissantes qu’elles en ont l’air! Hey Gringos! Tout d’abord, félicitations pour le travail que vous abattez. Qu’il doit être dur de bosser dans des ambiances comme celles que vous fréquentez! Vous trouverez une petite photo de mon petit chez moi. Comme j’ai pas de seins, je vais pas pouvoir vous les montrer, mais promis, j’en ferai une à poil! Je compte sur vous! On dirait que tu es un collectionneur et un connaisseur! Mais pitié, ne te mets pas tout nu! Si tu n’as pas de copine, demande à ta sœur, non?! ;-) Attention Cultivateurs Clandestins! Vous êtes tenté par un sachet de graines de High Quality Seeds GRATUIT? Peut-être aimeriez-vous cultiver de la Master Kush, de la Holland’s Hope, de la White Widow, de la Olé 47, de la Blueberry, de la Sensi Star, de la Jack Herer ou de la Neville’s Haze? Oui? Alors, envoyez-nous une photo de votre jardin et nous vous enverrons les graines. Et si votre photo exhibe en plus une copie visible de Soft Secrets, on vous enverra deux sachets de graines HQS de choix. Attendez, il y a mieux encore! Si, dans votre jardin, on aperçoit votre femme ou copine les seins nus, vous recevrez deux sachets de HQS et un sachet de premier choix de Black Label! (Elles ne sont pas tenues de montrer leur visage). Envoyez toutes vos réponses à Soft Secrets, PO Box 17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas ou par email à [email protected] PS: Evidemment, toutes les réponses seront traitées avec la plus grande discrétion. Les noms, les lettres et les adresses seront détruits dès que les graines auront été expédiées. Nous ne publions pas les photos floues et nous ne sommes pas particulièrement friands des plantes au stade végétatif. Ce sont des têtes que nous voulons voir! 6 Soft Secrets Bonjour, Nous sommes français et nous allons régulièrement chercher le journal “Soft Secrets” en Espagne. Merci pour vos informations variées et intéressantes. Dans l’attente du prochain numéro, salutations. Johnny et Amandine Merci pour ces belles photos, les gars. Soft Secrets existe en 4 langues, principalement dans les villes côtières d’Espagne. Bonjour Lors de mon voyage a Breda j’ai découvert votre journal que j’ai bien aimé. Alors je vous envoie une photo de ma petite plantation secrète afin de recevoir vos graines de hautes qualités mais malheureusement, je n’ai pas trouver de filles pour poser a coté. Merci d’avance. Samuel, Ercuis (France) Samuel, on voit que tu cultives une style SOG. Ca signifie un tas de petites plantes par mètre carré. Tu vas certainement avoir une belle récolte de ses petites. Bien joué! Salut, Salut, Je vous envoie la photo de mes plantes en espérant que cela plaira à tous vos lecteurs. C’est trois variétés personnelles que j’ai créées en extérieur. Félicitation pour votre revue qui est très bien expliquée et superbement détaillée. Gros bisous à tous de la part des Marseillais!! Steph, Marseille Voici quelques pieds de Jock Horror en pleine floraison. En espérant que la photo sera publiée prochainement, merci à tous. GM, Réunion Steph, sèche tes têtes dans une pièce sombre et bien aérée la prochaine fois. Leur goût et puissance en seront nettement meilleurs. Et n’oublie pas: la lumière brise le THC sur les têtes sèchées. Chère Soft Secrets, Je vous envoie une ou deux photos de mes petites protégées avec moi et des Black Domina, Silver Pearl, Northern Light et mon petit frère avec une Black Domina. Heureux de vous lire, en attendant votre réponse avec impatience, à bientôt. Et surtout continuez! Yann Yann, nous allons certainemeny continuer avec notre publication en France. Nous sommes tous des guérilleros en luttent contre la guerre de la drogue; et nous lutterons jusqu’à la libération! Merci, c’est bon d’avoir des nouvelles de nos lecteurs de la Réunion! Merci pour tous Soft Secrets, voici la photo de mon jardin de Skunk C., France Salut Soft Sercrets, Je t’envoie ma création: un croisement entre Skunk et Crystal, car je viens de découvrir votre revue par hasard en allant à Maastricht. Joli, mais lis l’article de Weckels sur comment faire pousser des géantes qui paraît dans ce numéro. Peut-être une bonne idée pour ta prochaine culture? Bonjour à tous, Je vous envoie quelques photos de mes jardins en espérant être récompensé (les prochaines seront vos semences). J’espère une semence bien médicale. J’ai eu beaucoup de problèmes nerveux et surtout toxicomaniaque, alcool, pavot, etc. L’alcool a tué la moitié de ma famille mais c’est la tradition française: travaille, cotise, bois de l’alcool, prend du valium, on n’aura pas à payer ta retraite, bonne mort!! Lavage de cerveau! Dictature sociabilisée!! Enfin, je vais pas chier sur tous les systèmes, on est quand même gâtés pourris comparés à d’autres pays; chômage, RMI, cotorep, aide au logement! Les français ne voient que leur nombril. De plus, ce sont des alcooliques arriérés mentaux! Merci d’avance SOFT et vive la lumière! Vive la lumière et à bas l’alcool! 7 Soft Secrets Cher Soft Secrets, Tout d’abord merci à toute l’équipe Soft secrets pour vos nombreuses rubriques plus intéressantes les unes que les autres!! C’est réconfortant de voir qu’on est une grande famille raliée pour la même cause !!! Bon courage à tous et continuez à nous épater.. La 1ère photo est une Widow Kush mère et la seconde une Silver pearl à 8 semaines de floraison. Merci infiniment pour votre ultime discrétion... On ne sait pas pourquoi, mais les chats et les plants de cannabis sont de très bons amis. Tout ceux qui ont un chat peuvent le confirmer. Cependant, on dirait que ta plante manque de quelque chose… Continuez votre journal. Merci pour tous vos renseignements et tous vos articles. Johan, France Ca sonne hollandais Johan. Et à en juger de tes dons de cultivateur, tu as certainement reçu des leçons hollandaises.. ;-) Cher Soft Secrets, La plante qui se trouve dans mon jardin est un croisement de Purple et de White Russian. Dans mon armoire, il y a plusieurs sortes:White Widow,California Orange Skunk,Northern Light,Four Way Special. Merci et continuez à publier le magasine, ça déchire tout!! Jonathan, France Quel joli cabinet tu as là, Jonathan. Essaye de donner suffisamment de pré-croissance à tes bébés pour qu’au moment de la floraison, toutes tes plantes remplissent ton espace afin de maximiser la récolte. Tu dois adorer les couleurs de ces variétés de Purple… Mais ce ne sont pas les variétés les plus fortes, elles ont ce goût particulier qu’il faut aimer. S, Lancaster(l’Angleterre) Fabrice 9 Soft Secrets Bonjour chers amis, Félicitations pour votre journal. Enfin un mag qui permet de savoir ce qui se passe en Europe et qui contourne la censure de certains pays. Longue vie à Soft Secrets ! Ci-joint une photo pour votre collection. Marc, Charmes FRANCE Impressionnantes ces têtes, Marc… tu es un cultivateur d’enfer! Salut Soft Secrets et merci car tu as vraiment créé un super jeu. Merci pour le magasine en français (pays des droits de l’homme). Une superbe White Shark en photo. Bonjour à toute l’équipe du Soft Secrets, J’espère que vous apprécierez la p’tite photo 2 ma femme et 2 ma California Orangeskunk, enfin de flo’. Là, on est jaloux! Très cher Soft Secrets, Bonjour, voilà plusieurs mois qu’un ami me raconte tous les avantages de la culture de cannabis pour sa consommation personnelle. Et voilà qu’il y a 3 mois, je fais la découverte de ce formidable journal qu’est Soft Secrets, et en français s’il vous plaît! Et à partir de cet instant ma décision fut prise, dès février j’m’y mets! Je vous félicite pour la foule d’infos, de photos, d’histoires et d’expériences diverses que vous nous faites découvrir. Encore bravo, j’espère que pourrez continuer à nous épater encore longtemps. Je vous écris aussi pour vous demander de m’indiquer la démarche à suivre pour que je puisse recevoir mon journal favori à domicile, quel qu’en est le tarif, la durée et aussi le mode paiement accepté. Voilà, en attendant de vous lire, je vous adresse mes sincères salutations à toute l’équipe. Un grand merci, bye. Salut Soft Secrets, Rien que pour vous, voici notre belle Jack Herrer, derrière laquelle nous nous cachons. En espérant recevoir quelques graines…Gros bisous à toute l’équipe du journal, en vous souhaitant de continuer, Souris et TT , France On dirait une grande famille bien joyeuse là derrière…Bon boulot les gars, et répandez la parole de Soft Secrets en France! Jean Francois, France David David, nous ne proposons pas d’abonnement car notre journal est entièrement gratuit. Mais tu peux télécharger tous les derniers numéros de SSFR sur www.soft-secrets.nl . Bonne chance! Salut Soft Secrets, Et merci, enfin un magazine super pour nous les pauvres Français victimes de la prohibition. Ca détend vraiment d’être devant son placard en lisant un journal, enfin bref.... Voila mes pieds, de la Hash Plant croisé avec de la pure Black Domina (croisement que j’ai fait moimême) ce croisement est vraiment sympa en tout cas: puissance et rapidité même en terre. Julien, France Il y a un paquet de résine sur ces têtes de Hash Plant! En cannabicultivant la France, tu fais ta part dans la lutte contre la prohibition! Bon boulot, tu peux être fier de faire partie de la légion des cultivateurs qui plantent contre la prohibition! Et nous sommes fiers de t’avoir pour lecteur! 10 Soft Secrets Cher Soft Secrets, Voila une photo de ma copine à coté d’un plan de Ice pas trés gros... C’est notre premier essai en culture hydro. Longue vie à Soft Secrets, a plus! Anna, Aix en Provence Cher Soft Secrets, Soft Secrets est ma bible et j’ai trouvé de précieux conseil pour réaliser mon jardin personnel. J’ai reçu des graines de Black Label il y a deux mois et voilà le résultat. Les graines que l’on trouve en France ne sont pas de grande qualité. Encore merci à Soft Secrets et à High Quality Seeds pour l’aide précieuse que vous m’avez apportée. Nicolas, France Superbe modèle derrière cette Ice! On dirait que tu joues beaucoup avec tes têtes. La prochaine fois, ne supprime pas les feuilles et tu verras que les têtes deviennent encore plus grosses. Elles seront aussi fermes et aussi bien roulées que cette adorable demoiselle! Nicolas, High Quality Seeds t’envoie ses salutations distinguées! Cher Soft Secrets, Voici un placard de K2 sous 600watt dont le résultat est de 295 gramme sec. Un bel exemple d’un jardin bien tenu, les plantes ont l’air d’être productives et le local bien rangé et propre, exactement comme devrais être tous les locaux de culture. Diminue les fertilisants ces prochaines semaines et ne les nourrit plus du tout les 10 derniers jours. Ca va améliorer le goût et la puissance car les plantes absorbent tous les nutriments par les feuilles. Salut à tous Mes 2 Original Big Bud Super Skunk de chez High Quality Seeds et une mystérieuse fille nue raviront je l’espère vos lecteurs. On adore votre magazine. Longue vie au Soft! Bonjours tout d ‘abord merci pour votre journal qui est excellent. Et voici 2 petite photos de mes petites plantes qui vont passer à la casserole j’espère qu elle vous plairons et mériterons quelque graines. Super idée se concours en vous remercient et bonne continuation. C’est un gardien cette plante, elle produit un beau paquet de cristaux… Tu devrais la garder comme plant-mère! Remy, Valenciennes Tu as parfaitement cadre cette photo! La Big Bud Super Skunk est une vraie gagnante et surtout avec cette beauté aux jolies courbes tenant le Soft Secret à ses côtés. Une fois encore, on a la preuve que l’amour, la tendresse et de bonnes graines donnent les meilleures récoltes! Salut a tous Ci-joint les photos de ma beuh à peine récoltée et mise au séchage sur l’étendage. C’est de la Northern Light graines de chez Dutch Passion. Noel, La Chambre On dirait que cette Northern Light pousse vers le Pole Nord! Les bonnes graines de F1 hybride ont la “vigueur d’hybride” et poussent 25% plus grandes et plus fortes que des graines de qualité inférieure. Le plus grand problème avec ces plantes F1, c’est qu’elles grimpent dans les lampes! Bonjour Soft Secrets, Je vous envoi, deux petits clichés de ma dernière récolte. Ayant eu vent de votre existence après les prises des photos, je n’ai pas pu faire apparaître votre journal dessus. Si c’était le cas j’aimerai bien en être informé. Salutations Cannabiques ! C., Mantes la Ville Salut a vous Je suis heureux de vous envoyer une photo de ma culture perso en espérant que vous la publierez malheureusement pas de femme pour posez alors mon chat a voulu y être lui par contre. Jerome et Guylene, Metz Ce chat à l’air bien relax, qu’est-ce qu’il a fume? Soft Secrets produits La nouvelle WaterFarm de G.H.E 11 FishPlus et FishPlus Bloom de Grotek La WaterFarm (ferme aquatique) fut à l’origine conçue en Californie il y a presque trente ans. Depuis lors, des milliers de modèles ont été vendus partout dans le monde. La WaterFarm et sa grande sœur, l’AquaFarm, se sont ainsi imposées sur le marché mondial. Le principe de ce système est simple. La plante repose dans des cailloux d’argile dans le planteur qui lui est posé dans une grande citerne. Cette citerne sert de réservoir contenant une solution nutritive qui est pompée par un tuyau au travers d’un anneau d’égouttement et nourrit la plante. Les nutriments gouttent à travers les cailloux et retournent dans le réservoir prêts à être recyclés. La WaterFarm est un système idéal pour la culture individuelle de grosses plantes. Elle dispose d’un grand espace pour un large réseau de racines tout en restant facile à manœuvrer et à entretenir. Chaque plante à son espace propre ce qui vous permet de cultiver différentes variétés les unes à côté des autres dans le local de culture ainsi que d’apporter la nourriture selon les besoins propres de chacune. Cela signifie également que si un problème se rencontre dans un réseau de racines, il restera confiné à cette seule plante sans contaminer toutes les autres dans l’espace. Ces systèmes sont très populaires auprès des cultivateurs débutants et des novices de l’hydroponie. La conception et le principe sont simples et l’entretien régulier facile. Ils deviennent ainsi les favoris des cultivateurs moins expérimentés comme des vieux pro. Dans la nouvelle WaterFarm, la conception globale et le principe n’ont pas été modifiés. La nouveauté de cette version est dans l’amélioration des matériaux utilisés pour l’anneau d’égouttement afin d’en réduire les blocages causés par les agglomérations de sels, particulièrement dans les régions où l’eau est dure, ainsi que la nouvelle conception de la colonne de pompage qui est maintenant fixée avec de nouvelles attaches au tuyau à air. La nouvelle colonne sert à ranger la tuyauterie et s’enlève aisément pour le nettoyage. En utilisant une pompe à air plutôt qu’une pompe submersible, ce système fait d’une pierre deux coups en oxygénant la solution nutritive autour du réseau de racines en même temps qu’il nourrit la plante en poussant l’eau dans le tube alimentaire. Une pompe à air plutôt qu’une pompe à eau signifie que même si le réservoir est sec, la pompe ne brûlera pas et ne fera pas plein de bruits. Les WaterFarm sont très solides et composées de plastiques recyclés résistants aux UV; et ils font réellement pousser de très lourdes plantes ce qui peut faire toute la différence quand on n’en a que quelques-unes. Les WaterFarms sont disponibles dans tous les bons grow shops y compris Grow Systems tel. +44(0)1603 662655 Pour plus d’info www.eurohydro.com Les bienfaits du poisson pour la culture de bonne ganja sont connus depuis des centaines d’années. Certains cultivateurs enterrent un poisson mort à la base de chaque plant de cannabis. En termes scientifiques, le poisson est une source riche en azote devenue la favorite des cultivateurs en terre un peu partout et particulièrement pour ceux qui préfèrent les méthodes naturelles ou biologiques. FishPlus et FishPlus Bloom sont de nouveaux additifs dérivés du poisson destinés au cultivateur conscientisé qui cherche une alternative naturelle aux engrais à base de sels. FishPlus est un mélange à 100% bio fait de poisson du Pacifique et de poudre de sang ce qui en fait une source riche en azote et en fer et contient des acides aminés et des enzymes naturels parfaits pour la croissance d’une plante. Pour la phase de floraison : FishPlus Bloom est composé de poisson hydrolysé et de phosphate de potassium et est dès lors considéré comme engrais bio. Il fournit de l’azote, du potassium, du phosphore, du calcium, des micro-nutriments et une variété d’acides aminés. Ces ingrédients stimulent la floraison et aident à la formation des têtes, les rendent plus denses et plus lourdes. Le FishPlus Bloom va également revitaliser le sol, qui à la fin de la floraison peut être vidé de ses nutriments, en y ajoutant des minéraux naturels et en renforçant l’activité microbienne dans le pot. Ces deux produits portent le label Earth Safe propre à Groteks et qu’ils utilisent pour tous leurs produits bio et à base de bio. Cela garantit qu’ils sont sûrs pour l’environnement, sûrs pour le jardin et sûrs pour vous. N’oubliez pas que FishPlus et FishPlus Bloom sont également très bons pour vos plantes d’intérieur. Pour plus d’info: www.grotek.net Téléchargez les derniers numéros de Soft Secrets en français sur www.softsecrets.nl C’est gratuit! 12 Le Thermomètre Infra-Rouge d’Esoteric Hydroponics Tous les cannibiculteurs savent que la température joue un rôle crucial dans le local de culture. Le maintien de la température dans une échelle spécifique est primordial à la culture de plantes saines. A cette fin, la plupart des cultivateurs utilisent un thermomètre maximum/minimum efficace pour mesurer la température de l’air ambiant qui entourent les plantes. Cela donne une idée générale de la température de la pièce. Mais qu’en est-il si vous voulez aller plus en profondeur? Dans ce cas, le Thermomètre Infra-Rouge est pour vous. Ce mignon petit kit très maniable peut lire la température de tout ce vous pointez. En d’autres termes, il vous permet de mesurer la température de n’importe quelle partie de votre local. La moindre variation de température, même la plus petite, de l’air ambiant du local ou au niveau des racines peut provoquer une réduction importante du potentiel de récolte. Les températures trop élevées sont néfastes pour la formation des têtes et risquent de faire filer les plantes, tandis que les températures trop basses vont ralentir la croissance et réduire la taille des têtes. Le Thermomètre Infra-Rouge est une technologie précieuse dans de nombreux coins de votre local de culture. Par exemple, dans de grands locaux occupés par de nombreuses plantes, la température peut varier considérablement en fonction de l’orientation des différents ventilateurs et ainsi du flux de l’air dans la pièce. Une partie de la pièce peut ne pas être suffisamment aérée et les plantes qui s’y trouvent souffrent d’un stress causé par la chaleur due aux lampes qui ne sont pas refroidies par les ventilateurs. La température globale de la pièce peut être bonne mais en creusant un peu, vous trouverez des parties du local où l’environnement n’est pas bon et les plantes qui s’y trouvent pas aussi productives qu’elles le devraient. La vérification de la température autour de la verrière vous dira si vos lampes sont trop près et si c’est le cas, réduisez le stress et le recourbement des feuilles dû à la chaleur. En même temps, la température au sol de la pièce autour du réseau de racines des plantes peut être dramatiquement basse car la chaleur monte. Ceci peut irriter vos plantes. Comment vous sentiriez-vous les pieds dans un seau d’eau froide avec une lampe HID juste au-dessus de la tête? Le Thermomètre Infra-Rouge mesure même la température à la surface de l’eau et vous n’avez plus besoin d’un thermomètre différent pour l’eau. La lecture des températures dans toutes les parties de la pièce permet au cultivateur d’être mieux averti qu’un cultivateur amateur. Jouer à Dieu dans votre local de culture vous aider à être mieux informé. Disponible par Esoteric Hydroponics: tel +44(0)1483 596484 www.1-hydroponics.co.uk Le Tumble Trimmer Est-ce une soucoupe volante? Un barbecue? Non, c’est une nettoyeuse à tambour! Ce nouveau produit a récemment été présenté au Festival Highlife d’Utrecht, c’est la dernière nettoyeuse d’herbe arrivée sur le marché. Les nettoyeuses automatiques ont de plus en plus de succès et de nouvelles inventions arrivent tous les jours. Il y a peu de temps, on ne trouvait en Angleterre que des exemplaires industriels hors de prix destinés uniquement à des producteurs en gros. La plupart des accessoires comme le ‘vacuum cleaner’ sont très bruyants. Le nettoyeuse à tambour est une alternative complète, sûre et silencieuse. Les têtes sont placées sur la grille avant de refermer le couvercle. Quand c’est fermé, il ne reste plus qu’à tourner la manivelle. Les têtes vont tourner doucement (comme dans une machine à lessiver) au-dessus de la grille. Une fine lame actionnée par la manivelle tourne sous la grille pour rapidement enlever les feuilles de la même façon qu’une tondeuse électrique tond le gazon. On peut varier la distance entre la grille et la lame pour régler le niveau de nettoyage des têtes. Les fabricants recommandent le traitement de 20 grammes de têtes sèches à la fois ce qui en fait un ustensile destiné à des cultivateurs amateurs plutôt qu’à des gros producteurs, même si chaque poignée de têtes ne nécessite que 10 à 20 secondes de rotations. Pas mal quand on pense au temps que cela prend pour la même quantité nettoyée à la main. Mais le plus grand atout de cette débroussailleuse face aux concurrentes, c’est qu’elle est actionnée manuellement. Comme le moteur n’est pas indispensable pour la nettoyeuse à tambour, elle est moins chère, plus sûre, plus silencieuse, ne se casse pas et tout cela en échange d’un effort minimal pour l’utilisateur. Une version électrique était à l’étude mais elle serait beaucoup plus chère et comme chaque poignée est très vite manucurée, l’allumage et l’extinction pour vider le tambour représente autant de travail que de tourner la manivelle soi-même. Avec les nettoyeuses automatiques, les feuilles sont coupées à grande vitesse et deviennent de la paille. Ce n’est pas l’idéal pour les tamiser ensuite pour le hasch (car les glandes de THC ont été ouvertes), il vaut alors mieux les utiliser pour faire du miel ou du cannabeurre. Avec son design rétro-futuriste et ses qualités pratiques, le Tumble Trimmer est un dispositif séduisant pour tous les cultivateurs fatigués des ampoules dues aux ciseaux et des longues nuits passées à nettoyer manuellement. Pour plus d’info, visitez www.tumbletrimmer.com Soft Secrets Les Tamis Manuels et la Cellophane Naturelle de Next Level Nouveau chez Next level, ces Hand Screens (tamis manuels) sont de loin le moyen le moins cher et le plus facile pour faire votre propre morceau de hasch de grande qualité. Next Level tient une position de leader sur le marché de la confection maison du hasch en proposant à peu près tout ce dont le confectionneur passionné de hasch peut souhaiter pour faire une large série de hasch différents; et tout cela à partir des feuilles qui auraient été jetées. Le frottage à la main et le passage au tamis des fleurs et feuilles séchées pour en extraire les glandes est la forme connue la plus ancienne d’extraction du THC. Le Hand Screen met cette tradition au goût du jour avec sa grille de nylon solide dotée de mailles microns spécialement choisies pour optimiser la collecte de glandes de résine. Grâce à ce nylon résistant, le tamis conserve sa forme même après des centaines d’usage et ne se déchire pas. Et pas seulement ça: chaque Hand Screen est fabriqué à la main en Angleterre à partir de matériaux recyclables provenant du commerce équitable. L’utilisation du Hand Screen ne pourrait pas être plus simple. Il suffit de placer la grille au-dessus d’un miroir, d’une plaque de verre ou de toute autre surface lisse. Ensuite, prenez les feuilles propres en vous assurant d’utiliser les feuilles qui portent des traces visibles de résine. C’est une bonne idée de congeler les feuilles avant des les tamiser pour rendre les glandes fragiles et plus facilement détachables. Prenez simplement les feuilles, une poignée à la fois et frottez-les au-dessus de la grille. Après un moment, quand vous soulèverez la grille, vous verrez une fine couche de poussière créée par les glandes de résines qui se sont détachées. Il est également recommandé de tamiser les plantes au-dessus d’une deuxième grille, vous serez surpris de ce que vous ratez. L’astuce pour faire du hasch avec un Hand Screen, c’est le temps passé et la vigueur avec lesquels vous frottez les feuilles. Un passage unique et rapide avec chaque poignée va évidemment diminuer la récolte mais sera de meilleure qualité. Le hasch fait de cette façon peut faire des bulles et ressort souvent d’une couleur pâle de sable (mais ceci dépend aussi de la variété) et peut concurrencer le bubblesac hasch avec son potentiel et sa saveur. Si vous re-tamiser ensuite les feuilles une seconde fois, vous aurez une deuxième récolte de moins bonne qualité mais très forte et pure malgré tout. Plus la feuille est frottée longtemps et plus elle se casse, et des petits morceaux de feuilles peuvent passer à travers la grille. Les petits morceaux verts se voient dans la poussière récoltée. En variant le temps que vous frottez les feuilles, vous pourrez récolter une série de hasch légèrement différents commençant par la plus haute qualité que vous pourrez déguster à loisir. La résine extraite avec la méthode sèche comme celle-ci exige plus de chaleur pour la transformer ensuite en un morceau de hasch que le bubblesac hasch. Chauffer les glandes dans la paume des mains ne suffit pas toujours pour lier convenablement la résine; c’est là qu’intervient la Cellophane Naturelle. Contrairement aux films courants, la Cellophane Naturelle laisse passer l’humidité et c’est l’idéal pour la solidification par la chaleur et l’humidité. En plus, même le hasch le plus épais et l’huile ne vont pas coller à la Cellophane Naturelle. C’est le meilleur moyen pour garder vos morceaux intacts; un produit indispensable pour tous les confectionneurs de hasch. Le Hand Screen existe en deux tailles : 30 cm2 et 50 cm2 et la Cellophane Naturelle se vend par mètre. Le Hand Screen est parfait pour ceux qui n’ont pas une trop grosse quantité de feuilles, pas assez pour faire du bubblesac hasch mais suffisamment pour se faire un beau petit bout de grande qualité. Si vous n’avez pas encore essayé de faire du hasch, c’est le moment. Vous serez agréablement surpris et il n’y a pas de manière plus facile que celle du Hand Screen. Le Hand Screens et la Cellophane Naturelle sont disponibles chez Next Level sur www.bubblesac.co.uk Pour les particuliers et les grossistes : +44(0)7780 916356 Soft Secrets Grow report 13 La White Widow féminisée De la graine à la récolte, 1ère partie Les graines étant arrivées un peu en retard, mon horaire s’est décalé et j’ai commencé ces White Widows il y a déjà quelques temps de cela. Je vous l’assure, ces White Widows sont de grandes plantes! J’applique quelques nouvelles méthodes cette fois. humidité adéquate, et que les graines sont fiables, elles vont germer en une semaine avec cette méthode. Ne nourrissez pas vos plantes avant deux semaines d’âge car la graine contient tous les éléments nutritifs dont le jeune plant à besoin les premières semaines. Pour la phase végétative, j’utilise des lampes MH et mon eau du robinet avec des GH MicroGrow si l’eau est dure. Je vais voir comment cela marche et comparer avec l’eau distillée que j’utilisais auparavant. Je suis également passé à 400w HPS pour la floraison. Je suis maintenant à 65w par mètre carré contrairement au 100w avec la lampe à 600w comme avant. Je suis très impressionné jusqu’à présent et la réduction de chaleur n’est pas négligeable. Je vais comparer les résultats pour voir quels étaient les avantages d’une 600w dans mon cas. J’ai pincé les bouts des jeunes plants et je suis inquièt de voir comment cela va influencer ma culture. Semaine deux Par Aja (des USA) Semaine 3 Semaine 3 Végétative La germination Semaine 2 La germination Il me semble que beaucoup de débutants rencontrent de nombreux problèmes durant cette phase. C’est pourtant très facile, il suffit de traiter les jeunes plants comme des organismes vivants et de leurs apporter ce dont ils ont besoin. Pour être un bon cultivateur, il faut en quelque sorte être un nourricier et en même temps avoir du bon sens et éviter le bricolage sauf quand c’est nécessaire. La chaleur et l’humidité sont les deux conditions principales qui signalent aux graines de se développer. Une température d’environ 24°C (75F) convient très bien. On trouve des tapis chauffants pour vingt sacs mais les instruments ménagers fonctionnent tout aussi bien. Personnellement, j’utilise mon écran ou mon ordinateur portable. Pour la germination, j’utilise les cubes Rapid Rooter et je les adore. Après avoir laissé les cubes tremper dans une eau au pH ajusté (6.0), je mets une graine dedans avec la pointe vers le bas et je rebouche le trou avec du matériel des cubes restants. Après avoir embrumé le tout, je couvre le récipient d’une enveloppe en plastique que je recouvre d’une serviette. Régulièrement, j’y souffle de l’air frais et j’embrume les cubes quand ils sont secs au toucher. N’ENNUYEZ PAS vos plantes tant que vous ne voyez pas les cosses des graines sortir des cubes! Faites-moi confiance, si vous garder une bonne température et une Il m’aura fallu trois récoltes pour apprendre cela. Toutes les graines ont germé et se sont brisées durant la première semaine. J’ai quitté la ville un jour et tous les bébés sauf un étaient tombés quand je suis rentrée. La solution du cure-dent marche très bien chez moi. Faites attention que l’attache ne soit pas trop serrée. Après une semaine, j’enlève le tuteur et la plante se maintient toute seule sans assistance. Au départ, ces filles ont une tige, des branches et des feuilles très tendres et flexibles. Surveillez les régulièrement et faites attention qu’elles ne filent pas. Placer une lampe fluorescente tout près pour éviter qu’elles ne s’étirent inutilement et tout ira bien. Semaine trois: la transplantation dans la pépinière A la fin des deux semaines, tous mes germes ont créé un réseau de racines qui entoure complètement le cube. Semaine 3, la pépinière Ne nourrissez pas vos plantes avant deux semaines d’âge car la graine contient tous les éléments nutritifs dont le jeune plant à besoin les premières semaines. Une des astuces pour accélérer ce développement est de créer un manque d’eau. Je n’embrume plus mes plantules quotidiennement; je ne garde que le tiers inférieur du cube humide. En forçant les germes à aspirer l’eau plutôt que de lui en donner par les feuilles, les racines grandissent plus vite et se dirigent vers le bas du cube. Soyez attentifs aux surfaces extérieures du cube pour les racines émergentes. Elles doivent rester humides sinon les racines mourront rapidement. J’utilise une technique similaire avec les clones. Une culture en hydro, comme une culture en terre, nécessite une transplantation dans un espace plus grand pour le développement des racines quand la plante est mature. Il existe de nombreuses théories et pratiques à ce sujet. Personnellement, je préfère réduire le stress autant que je le peux durant les premières phases. Les plantes stressent à cause de deux facteurs d’irritation externes: les changements soudain de l’environnement ou des mauvaises conditions générales et Végétative Semaine 3, la pépinière 14 Soft Secrets Cherchez l’intrus une nutrition déséquilibrée ou inadaptée. Pour lutter contre le stress lié aux modifications de l’environnement, je choisis de transplanter assez tôt. La première étape est la préparation du milieu. Je trempe les pierres de culture Hydroton dans un seau plein d’eau au pH ajusté et enrichie d’une solution nutritive. A cette étape, j’utilise de l’eau distillée car c’est plus facile d’en réduire le pH et les fluctuations du début ainsi que de réguler la quantité que va consommer la plante. Pour déterminer la quantité dont j’ai besoin, j’utilise un des paniers que je remplis quatre fois. Je mets 2,5cm (1 pouce) d’Hydroton dans le fond du pot et y place avec précaution le cube/plante au centre. J’ajoute ensuite des granulés jusqu’au-dessus du cube. Assurez-vous d’orienter la plante comme vous le souhaitez car des réajustements ultérieurs peuvent endommager les racines qui se développeront plus tard. Chaque panier est placé dans ma pépinière Rubbermaid SWC. Deux systèmes de pierre à air font des bulles dans le liquide; le niveau d’eau devrait se situer aux alentours d’1,27cm (1/2 pouce) du fond du pot. Les bulles doivent pouvoir éclabousser le dessous du pot-filet. La température doit être ambiante. Il est bien de préparer le mélange de nutriments le soir précédent pour son acclimatation. Je mets une lampe fluorescente de 45 watts pour chaque plante. Elles sont très efficaces et les brides me permettent de les Cherchez l’intrus Virez l’intrus! ajuster en fonction des besoins des plantes en pleine croissance. Elles sont un peu plus chaudes à cause des fluors compacts et il faut faire attention à ne pas brûler les feuilles ou les ustensiles. Comme vous pouvez le voir, il n’y a que quatre plantes qui se développent, assez pour l’appareil à bulles à ce stade-ci. Pour cette raison, j’en cultive toujours une en plus. Il semble toujours y avoir un avorton. Cette plante deviendra une mère ou peut-être le sujet d’une expérience bizarre. Quand les cubes sont dans le bubbler, je verse du liquide nutritif sur les Hydroton, uniquement. Une fois de plus, je force le développement des racines en encourageant la plante à dépenser de l’énergie pour trouver de l’eau ce qui permet à votre plante d’apprendre à connaître plus rapidement les bénéfices de l’environnement hydroponique. La concentration des nutriments est autour de 500 PPM. Je surveille la parution éventuelle de tâches de brûlures et j’ajuste si nécessaire. Mon pH est toujours de 6.0 et le restera jusqu’à ce que je bouge les pots. Les jeunes plants: semaines trois-quatre après le prochain changement de l’eau. C’est aussi à ce moment-là que je passerai à un mélange 0/8/16 pour 12/12. J’ai remplacé les HPS de 600 watts par des 400watts MH. Je suis curieuse d’en voir le résultat. A l’exception de quelques plantules qui ont filé, ceci est jusqu’à présent ma culture la plus réussie. Je m’inquiète cependant pour une plante: serait-ce un mâle? Mais c’est encore un peu tôt. Quand les plantes auront passé le choc des seaux et du changement de lumière, je pincerai les pousses pour doubler mes kolas. Mon local de culture est bien adapté pour les Sativas et j’espère que je peux continuer comme ça. La période végétative Après deux semaines de MH 400w, j’ai vu une incroyable augmentation de la croissance. La masse des feuilles sur ces plantes est énorme. J’ai dû les éclaircir régulièrement pour garder la plante à la lumière. Comparer aux HPS, la croissance est sans aucun doute plus épaisse dans ce cas, mais je n’étais pas préparé à une différence aussi énorme. Je suis content d’avoir choisi un compartiment réglable, je pense que la croissance supplémentaire en vaut la peine. Comme je l’ai déjà dit, ces filles poussent incroyablement vite. Semaine 3 Généralement, j’observe un jaillissement de la croissance durant la 3ème et la 4ème semaine; ces filles poussent vraiment bien. J’ai été assez agressif avec les nutriments et jusqu’ici, il n’y a que quelques feuilles du bas qui ont brûlé; et cela seulement sur une plante. A 900 PPM, je sens qu’elles adorent. Après avoir regardé les plantes pendant une heure et quelques, je décide de rentabiliser leur état de choc en les transplantant dans les seaux. Je devrais peut-être les sortir toutes, hein..? Deux des plantes ont un réseau de racines très longues qui s’entremêlent avec les autres. Je les démêle avec beaucoup de précaution et les place une par une dans les seaux. J’ai fait un effort supplémentaire pour adapter la température, le pH et le PPM des deux liquides (pépinière et seaux). Les plantes réagissent mal aux changements, ainsi, j’essaye d’éviter de les heurter avec plus d’une surprise à la fois. Remarquez comme les racines se sont développées rapidement sur ces petits monstres. On a souvent tendance à les laisser trop longtemps dans la pépinière. D’autre part, il est important de s’assurer que les plantes sont fortes assez pour survivre aux rigueurs du DWC avant des les placer dans cet environnement. En gardant les mêmes qualités de l’eau dans les deux environnements, vous permettrez à vos plantes de s’habituer à leur nouveau foyer beaucoup plus facilement. Le premier tour des seaux se fera dans de l’eau distillée et mon mélange végé. Je passerai à l’eau du robinet et je changerai le GH Micro par du Micro pour eau dure J’ai décidé de pincer les branches sur cette culture. Cela veut dire que je roule la branche entre les bouts de mes doigts en griffant légèrement la ligne intérieure de la branche. Ensuite, la branche va guérir, doubler en fait, (en théorie), sa capacité à fournir des nutriments dans cette région. Quand les branches sont flasques, vous pouvez les mettre en position ou les attacher pendant qu’elles guérissent. L’autre nom de cette technique est la Super mise en culture. J’ai pincé la pousse en croissance en la saisissant simplement entre mon pouce et un doigt et en le repoussant derrière les pousses secondaires qui se trouvent de chaque côté. J’ai fait cela à toutes les pousses qui ont la taille suffisante. L’avantage de faire ainsi, à l’opposé de l’étêtement ou du FIM, c’est que la plante continue à pousser plutôt que de dépenser de l’énergie à réparer/ faire repousser la tige endommagée. En général, je ne le fais qu’avec les pousses principales mais sur cette culture, je veux encourager la croissance latérale le plus possible pour éviter de devoir attacher les branches, c’est trop ch****. Si je ne me trompe pas, je devrais obtenir un baldaquin avec une couverture lumineuse maximale. Il va d’abord y avoir un ralentissement à cause du choc mais si l’environnement est bon, les plantes s’en remettront très vite. Semaine 3 en fleur plantes, j’entraîne mes filles pour qu’elles comblent l’espace libéré. J’espère que l’espace supplémentaire inspirera les filles qui restent. Mon eau du robinet sort à du 400 PPM avec un pH de 7.5. J’ai décidé d’essayer le GH FloraMicro pour eau dure pour cette culture afin de savoir s’il y a des avantages à utiliser de l’eau distillée dans mon cas. La première chose que j’ai remarqué, c’est que ce produit à l’air vraiment brut. Plein de boules gluantes et visqueuses quand vous le versez. J’ai mesuré la quantité et l’y ai mélangé. C’est difficile à mélanger au début mais en gros, pas de réelle différence de viscosité ou de procédure. J’utilise toujours la proportion de 0/8/16 pour ma floraison. J’ai également remarqué qu’il faut plus de réducteur de pH pour le faire diminuer. Quasi deux fois plus. Après avoir laissé reposer les engrais durant une nuit, j’ai vérifié les mesures et tout semblait bon. Jusqu’à présent le pH était solide comme un roc (quand j’ai réussi à le faire baisser) et je vais garder un œil dessus. Les plantes semblent indifférentes au changement de l’eau, jusqu’à maintenant. Toutes les plantes montrent de nombreux emplacements à têtes et je suis encouragé par la vitesse à laquelle elles se développent. Il me semble qu’elles ont pris un pouce ou plus en hauteur tous les jours durant la semaine dernière. Les trois plantes sont similaires en genre et plutôt uniformes en taille et développement. Comparé à des cultures précédentes, ces plantes semblent bien plus coller à la description. J’espère que j’ai correctement planifié la floraison ou je finirai avec de très grandes plantes. Chercher l’intrus? J’ai commence à avoir des doutes au sujet de cette plante il y a quelques semaines. Je l’ai donc isolée dans la salle de bain pour être sûr. Sûr et certain, elle a des couilles. C’est parfois le prix à payer quand on utilise des graines féminisées. Séparer les plantes douteuses immédiatement. Je vais laisser pousser celle-ci encore un peu pour que vous puissiez mieux voir ses ‘parties’. Semaine 6 La floraison: semaine trois J’ai fait un petit bond en avant. Maintenant que je n’ai plus que trois Semaine 7 15 Les plantes se stressent à cause de deux facteurs d’irritation externes: les changements soudain de l’environnement ou des mauvaises conditions générales et une nutrition déséquilibrée ou inadaptée. Soft Secrets Semaine six : Floraison On a passé le cap de la première moitié et tout va bien. J’ai brûlé les plantes avec mon régime nutritif trop agressif (imbécile!). Je l’ai donc réduit à 700 PPM et les dommages légers semblent être sous contrôle. Je ne panique pas quand je grille un peu les extrémités extérieures mais je ne veux surtout pas que cela s’étende plus loin. J’adore ces WW. Elles ont beaucoup de répondant et ajustent rapidement leurs feuilles à la lumière. Pour le moment, les grandes feuilles se dressent presque droites pour attraper les rayons HPS car la chaleur augmente. Les brûlures causées par l’engrais sont apparues pendant un weekend où j’étais parti mais j’ai pu les arrêter facilement et à temps. n’y a absolument aucune différence pour la santé de la plante si on utilise une méthode ou l’autre. Les plantes mesurent environ 90 cm (36”) et remplissent mon espace de 60 cm (2’) sur 90 cm (3’). Jusqu’à présent, j’ai n’ai dû en attacher aucune mais je devrai sans doute le faire plus tard afin de pouvoir ouvrir la verrière à la lumière. Mes lampes se trouvent à 33 cm (13”) du sommet des plantes et la température n’est que de 24°C (75F). Finalement, j’aime beaucoup ces 400 w. J’espère que ça ne m’en coûtera pas trop en poids de têtes. Jusqu’à maintenant, cela semble aussi efficace que les 600 w (dans mon espace de 0,54 m2), les problèmes de chaleur en moins. Semaine huit: Floraison Semaine 3, floraison Semaine 7 Semaine quatre-cinq: Floraison Les filles se portent bien. Jusqu’à présent, j’ai observé deux phénotypes. La différence semble se situer dans la forme des feuilles et la formation des têtes. Le type plus Sativa a de très longues feuilles étroites et des têtes touffues. La plus Indica a de larges feuilles grasses et l’emplacement des têtes est rouge. Toutes les plantes ont approximativement la même taille mais le développement des têtes varie d’une semaine. J’ai cependant remarqué un étirement important et je ne serais pas surpris qu’elles doublent encore de taille. J’ai attendu un mois avant de changer l’eau et ces filles se portent mieux avec un apport nutritif léger. Cette culture sera restée quatre semaines sans changement complet de l’eau. Je vais essayer de prolonger cela, si c’est possible. Je pense réellement qu’une période de floraison entière est faisable sans un seul changement d’eau à condition de réguler les nutriments et de faire des adaptations quand c’est nécessaire.La formule de l’eau dure semble fonctionner. Voici quelques chiffres que j’ai enregistrés lors de mes derniers mélanges d’engrais. La formule est de 0/8/16 et j’ai préparé 75,7 litres (20 gallons). Le PPM de départ de l’eau du robinet : 400 Le pH initial de l’eau du robinet : 7.2 Après ajout du Micro : 730 PPM Après ajout du Bloom : 1260 PPM Après ajout de 25 ml de sels Epsom : 1370 PPM total : 970 pH après ajout des engrais : 6.4 J’ai dû ajouter 30 ml de pH pour faire baisser le mélange à 5.5. Je pense que les éléments nutritifs sont bien dosés. Je vais continuer à surveiller leur santé mais je suis convaincu que ces filles peuvent prospérer avec moins d’engrais. Globalement, ces plantes n’ont pas posé de problèmes jusqu’ici (excepté le déviant sexuel solitaire pour lequel je ne peux en vouloir qu’à moi-même). L’odeur est à ce point surprenante, pire que la Blueberry. Pour le dire plus clairement: ces demoiselles sentent rudement bon. Difficile à décrire, un peu comme la Skunk mais plus sucré. Personnellement, j’aime vraiment beaucoup cette odeur et je ne suis pas radin avec les voisins. Le contrôle des odeurs est un must. J’espère que ça ne va pas augmenter sinon je devrai prendre des mesures sérieuses. Je pense que ces plantes requièrent beaucoup moins d’engrais que la Blueberry mais le jury délibère toujours. Je vais surveiller les EC pour être sûr qu’elles ne manquent de rien et j’augmenterai la dose s’il le faut. La maturité des têtes est différente sur chacune des trois plantes. Les plus développées semblent est prêtes pour la récolte en 10 semaines mais les deux autres sont un peu à la traîne. Elles ont encore considérablement grandi mais ce n’est pas inquiétant à ce stade. Je m’attends à une autre poussée dans les prochaines semaines avant qu’elles ne se calment. Les emplacements des têtes sont consistants et je crois que les têtes vont être bien denses. Des cristaux sont visibles Semaine 8 J’ai vérifié les trichomes : ils sont clairs à 80% sur le phénotype n°1 et à 90% sur le phénotype n°2. Je souhaite que celle-ci soit mon herbe de jour et je penche pour la technique classique de l’opacité pour cette culture. J’essaye d’arriver à une défonce cérébrale sans l’effet stupéfaction. Mes nutriments se situent autour de 400 PPM et je prévois un rinçage à l’eau pure pour lundi. Je vais utiliser de l’eau distillée pour les deux dernières semaines, principalement parce qu’il m’en reste de la dernière culture. Il commence à y avoir des feuilles jaunes par-ci par-là, mais les plantes sont globalement toujours bien vertes. Je commence aussi à voir de la poudre blanche sur les feuilles (pas de la moisissure que dieu soit loué…) mais ce n’est rien comparé aux histoires sur le sujet pour la légendaire WW. Il reste à voir si j’arriverai à cet effet de tapis Blanc sur celles-ci. Récolte: 1ère partie Nous entamons les dernières semaines, du moins je l’espère. Tout semble bien se passer avec l’apport réduit de nutriments. Ces filles ne sont pas aussi motivées que celles de mes cultures précédentes. Les têtes ont l’air très grosses et denses. J’attends encore avant de prononcer mon jugement dans l’affaire des 400w contre les 600w, jusqu’à la récolte. Les deux phénotypes sont maintenant bien distincts, mais je ne sais pas lequel est le mieux. Elles sont toutes deux très sexy. Le type rougeâtre semble beaucoup plus avancé que l’autre et arrivera à maturation un peu plus tôt. Je pense aussi que la récolte sera plus importante sur celui-là. L’autre type est plus petit mais à plus de têtes. Semaine 3, floraison Après un peu plus de dix semaines, j’ai abandonné l’attente du mythique ‘tapis blanc’ et j’ai coupé ma plus grande fille après 48h d’obscurité. Ne vous méprenez pas, cette fille est très collante, mais sans l’aspect d’un donut saupoudré de sucre. Le poids et la densité semblent fort bons même s’il reste un peu de feuilles. Les têtes pendent et toutes les plantes sèchent. Des plantes merveilleuses! Les couleurs sont vives et intenses. Les têtes sont très épaisses et lourdes. Il devrait me rester entre 85 et 100 gr (3-3,5 onces) si je perds 80% d’eau. Une culture sans encombre. J’espère que cela se fume aussi bien que ça en à l’air. Récolte: 2ème partie J’ai finalement coupé les trois autres plantes de ma culture la semaine passée. Je suis assez impressionné par cette culture. Les plantes illustrées ici font partie du second phénotype et ne sont pas aussi rouges ni aussi épaisses que celles du phénotype n°1, peut-être. Il y énormément de feuilles sur ces plantes. Ces filles envahiraient toute votre maison si vous n’y prenez garde. Je n’ai pas encore goutté une seule tête. J’arrive à prolonger le temps de séchage en augmentant l’humidité au départ et plus tard, je mets les plantes des sacs en papier de supermarché pour la fin, avant le curage. Les têtes sont encore un peu trop ‘vertes’ pour être fumées. La récolte totale des trois plantes fait 297 gr (10,5 onces). Dans le prochain numéro: Rapport final de culture/fumette sur les grandes feuilles de la plante la plus avancée. J’espère que cela va être comme ça sur toutes. Si la fumette est aussi bonne que je le pense, je devrais garder ce rythme pendant encore un moment. Semaine sept : Floraison Le business habituel. Je ne suis pas surpris de la vitesse à laquelle ces plantes évoluent. Les têtes se recouvrent de givre et j’adore la forme des feuilles. Je suis impatient d’avoir plus de poids sur ces petites choses maigrelettes. J’ai réduit les nutriments à 600 PPM et le pH est persistent. Je pense que je vais attendre pour faire le dernier changement d’eau jusqu’au rinçage durant la semaine 9 ou 10. C’est une perte de temps et de nutriments de changer toutes les deux semaines et j’ai remarqué qu’il Semaine 3, floraison 16 Circ s e d n o i t a r Fédé Le cannabis est bien une réalité, la répression aussi! Pour des millions de Français-es et encore plus d’Européen-nes, le chanvre récréatif (Cannabis Sativa L.) est effectivement une réalité. Il est chanté, dessiné, filmé, bref culturellement intégré dans notre société. On le retrouve dans la plupart des milieux sociaux, dans toutes les tranches d’âge, il est partagé en de nombreuses occasions et, de plus en plus, on le cultive à domicile afin de court-circuiter le marché noir. Ca n’est hélas pas à cette réalité là que les autorités ont décidé de faire référence en lançant leur “nouvelle” (?) campagne de prévention. N’hésitant pas à revenir sur près d’une décennie d’efforts – timorés mais néanmoins réels – quant à une approche plus pragmatique du phénomène de la consommation des drogues, elles préfèrent aujourd’hui stigmatiser un produit et une population, au risque de semer la confusion dans l’opinion public ou de se ridiculiser aux yeux de celles et ceux qu’elles sont censées sensibiliser. Soft Secrets qu’il soit, et qu’en choisissant de cibler une substance, une plante en l’occurrence, on évite non seulement de se poser les véritables questions quant aux conditions de vie des jeunes et à leur précarisation tant affective que matérielle, mais surtout d’y répondre. Qu’une bonne partie de la jeunesse s’essaye à l’usage du chanvre récréatif, personne n’en doute et les statistiques sont là pour le confirmer. Que cet usage puisse être problématique pour quelques-un-es d’entre eux/elles, par exemple s’il est pris peu avant d’aller en cour, c’est une évidence. A la trappe donc le discours intégrant la distinction entre usage et abus, au pilon le best-seller gouvernemental Drogue : savoir plus, risquez moins. De nouvelles brochures sont désormais disponibles, accompagnées de spots TV et radio tout aussi affligeants où la part belle est faite à des cas extrêmes présentés comme des généralités. Des situations où l’on amalgame sans ménagement fumette, malaise et manque de perspectives inhérent à l’adolescence ou “bad trip” et crise d’hypoglycémie. Il est néanmoins tout aussi évident que des comportements individuels à risque ne peuvent être imputés à un produit, quel Dans ce contexte de diabolisation, la possibilité d’un assouplissement législatif devient inimaginable. Les autorités Le calendrier du jardin Mai 2005 Extérieur Le mois de mai apporte du temps chaud pour les cultures dans de nombreux climats européens. Les Scandinaves devront attendre un mois de plus pour avoir du beau temps. La plupart des climats auront vécu les derniers jours de gel mais les températures nocturnes descendent toujours sous les 10 degrés C. ce qui stoppe le développement du cannabis. Rentrez les plantes à la nuit tombée si la température descend sous les 12 degrés C. Les plantes peuvent sortir définitivement à la fin du mois, même sous le climat le plus froid des régions alpines. Recouvrez les jeunes plants si la température chute durant la nuit. Mettezles sous une cape chaude protectrice ou une cloche (une mini serre) qui les protégera des nuits fraîches. Retirez cette protection ou aérez bien pour empêcher l’accumulation de chaleur durant la journée. Commandez des graines si ce n’est pas encore fait. Allez voir sur www.softsecrets.nl quelles sont les gagnantes de la Coupe Highlife 2005. Plantez maintenant afin de pouvoir récolter à la fin de l’été. Une variété, la Lowryder est une plante auto-florissante. Deux onces représentent une bonne récolte et elle est prête en trois mois. Des graines semées directement à l’extérieur, excepté dans les climats plus rudes. Vérifiez les recommandations des graineteries pour la plantation et la germination. Utilisez une carte de téléphone pour appeler en toute sécurité ou allez sur leur site pour voir les instructions précises. Faites germer les graines et prenez des clones à l’intérieur. Sortez les tendres jeunes plants quelques heures par jour pour les “durcir”. Ils s’adapteront mieux au climat extérieur plus dur. Après une semaine ou deux de durcissement, les jeunes plants se renforcent et adorent l’extérieur 24/7. Creusez des trous pour planter et amendez le sol avant la transplantation. Des trous de 3 pieds sur 3 font pousser de grosses plantes. Plantez les jeunes plants profondément, supprimez une ou deux séries de feuilles de la plante. La tige souterraine produira rapidement des racines. Veillez à laisser deux à trois séries de feuilles au-dessus du sol. Plantez les jeunes plants profondément permet à la plante de développer un large réseau de racines ce qui réduit les besoins d’irrigation et d’entretien. seraient pourtant bien avisées d’admettre enfin qu’accompagner les campagnes de prévention de mesures “libérales” n’est en rien incompatible. Ce décalage entre le discours officiel et la réalité risque, à l’occasion de la prochaine parution, fin mars, du rapport de l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRTS), d’être encore plus marqué si les résultats de cette étude ne viennent pas confirmer ce que tout le monde semble penser sur la conduite sous l’effet du chanvre. A suivre… La Fédé Fédération des Circ Association Loi 1901 BP 3043 - 69605 Villeurbanne Cedex Tél. : (0) 611 531 007 Fax : (0) 611 531 012 www.circ-asso.net Faites les petites annonces locales pour trouver des pépinières à bon prix. Lisez la rubrique jardinage de vos journaux locaux et posez des questions aux jardiniers. Je vous garantis que vos plantes profiteront de votre savoir. Intérieur Allez sur www.softsecrets.nl pour connaître les gagnants de la Coupe Highlife. Procurez-vous vos graines préférées. Soyez attentifs aux gagnants (hollandais) de la catégorie des graineteries. Dehors, le temps chaud est là. Le temps extérieur influence aussi le climat à l’intérieur. Quand les températures grimpent, le cannabis consomme plus d’eau et proportionnellement moins d’engrais. Recouvre la solution nutritive des réservoirs hydroponiques avec de l’eau tous les jours sans exception. Ajoute de l’engrais et corrige le pH seulement quand c’est nécessaire. Surveille le PPM et l’EC en premier. Les solutions nutritives deviennent trop concentrées très rapidement si tu ne gardes pas un œil dessus. Maintient l’humidité en dessous des 60 pour cent dans le local de floraison et en dessous des 80 pour cent dans le local de croissance végétative de jour comme de nuit pour éviter les problèmes. Un air chaud et humide peut ralentir la croissance et réduire l’absorption des nutriments. La croissance ralentit progressivement quand la température grimpe jusqu’à 23 degrés C et stoppe quasiment si la température atteint les 29 degrés C. Inspecte minutieusement le feuillage pour repérer les dommages causés par des maladies, des insectes, des araignées. Scrute chaque plante et fais particulièrement attention au-dessous des feuilles. Certaines plantes sont plus sujettes à problème que d’autres. Quand des parasites ou des maladies sont installés sur une plante malade, ils préparent une attaque du reste du jardin. Repère les régions problématiques. Retire les plantes malades du jardin et mets-les en quarantaine pour les traiter de manière adéquate ou fume le problème! Vérifie les filtres à charbon et nettoie les générateurs à ozone. L’odeur du cannabis devient piquante quand la température se réchauffe. Va voir en dehors de la zone de culture pour vérifier les odeurs et trouver les fuites. Rince les containers et les jardins hydroponiques toutes les deux ou quatre semaines pour circonscrire les problèmes. Prend des clones pour la prochaine culture. Fais pousser des clones pendant 2 à 3 semaines, au moins le temps qu’ils aient un réseau de racines assez fort et en bonne santé. Protégez-les des limaces et escargots. Entourez les petites plantes d’un cercle de répulsif pour limace et escargot Deadline. Ces mollusques dévorent une quantité innombrable de jeunes plants chaque année! Si vous utilisez du répulsif en poudre ou en granulés, couvrez-le pour que l’humidité ne puisse pas le dissoudre et que les oiseaux ne le mangent pas. Ces poisons sont toxiques pour les oiseaux. Récolte les têtes et les plantes mûres dégoulinantes de résine et prépare-toi pour la prochaine culture. Protégez vos plantes des oiseaux, des cervidés, des lapins, etc. en les recouvrant d’un petit dôme en treillis de poule ou encadrez-les d’un abri de fils. Quand les petites plantes sont devenues plus fortes, elles attirent beaucoup moins les mammifères maraudeurs. Nettoie le local de culture et garde-le propre. Moins de problèmes surviennent dans des locaux propres. Durcis les clones, les jeunes plants et les vieilles plantes-mères pour les planter dehors. Soft Secrets grow your o wn 17 La culture pour les nuls 5ème partie La germination Par Bart B. Maintenant que nous avons réussi à monter notre local de culture, nous sommes prêts pour le vrai travail. La dernière fois, nous avons fait le tour des sujets les plus importants. Après de nombreuses recherches parmi la grande variété de cannabis, nous en avons choisi une qui nous convient. Le local est sécurisé pour le feu et ne laisse pas passer de lumière. Il attend avec impatience son lot de plantes vertes. d’humidité à la graine. Si l’essuie-tout est trop sec, il suffit d’y ajouter une goutte supplémentaire et il sera immédiatement ré-humidifié. Il est important de maintenir les graines humides mais pas mouillées. Si les graines restent mouillées, les racines ne sortiront pas pour chercher l’eau. Elles se développeront plus lentement car elles ont toute l’eau dont elles ont besoin sous la main, merci. En les gardant trop sèches, vous risquez de tuer les racines. Trouver le juste milieu n’est pas évident avec cette technique car l’essuie-tout est toujours se plonger directement dans le support et se développer. Des cannabiculteurs maladroits pourraient endommager les racines au moment de la transplantation quand ils utilisent la technique de l’essuietout. Le meilleur moyen de planter une graine germée est de faire un trou avec son doigt et de le mouiller. Placer rapidement la graine dans le trou. Le sol étant bon et mouillé, on peut y pousser doucement la graine en toute sécurité. Il faut alors recouvrir la graine avec une fine couche de terre et y ajouter un petit peu d’eau (10 ml). La graine peut ainsi s’ancrer elle-même, ne donnez pas une trop grosse giclée d’eau; si c’est le cas, vous risquez de pousser la graine trop profondément et l’exposez à nouveau à des risques de pourrissement. laine de roche contenant les graines dans un bac en plastique avec couvercle et nous obtenons ce qu’on appelle un dôme. Ce bac ou dôme assure un taux élevé d’humidité de l’air – et il n’y a plus de raison d’ajouter de l’eau jusqu’à ce que les plantules émergent. Bien entendu, je place le tout dans l’armoire tropicale chauffée à la bonne température contrôlée par le chauffage automatique et il ne faut rien de plus pour une germination réussie. Vous verrez, en un jour ou deux, les graines auront germé. Après quatre jours, vous aurez des plantules de plusieurs centimètres de haut. La lumière Maintenant, il est important que les jeunes plants reçoivent assez de lumière. Je vous entends dire: mais il faut tout noir dans l’armoire car les graines germent mieux dans l’obscurité. Et bien, dès qu’ils ont surgit, il leurs faut le plus de lumière possible pour qu’ils se développent rapidement et deviennent des buissons de cannabis. Alors, séparez les jeunes plants qui atteignent 4-5 cm de leurs sœurs plus petites et plantez-les dans le milieu de votre choix. Si vous les avez plongées dans des cubes de laines de roche, cette transplantation sera facile et les tendres racines resteront protégées tout au long de l’opération. Les cubes peuvent maintenant être installés dans votre espace de culture pour le démarrage de la croissance. Un bon départ vaut de l’or! Le moment est arrivé de déchirer son sachet de graines et de se mettre au travail. Mais comment procéder au mieux pour faire sortir des petites plantes de ces graines fines et fragiles sans problème? Il y a différentes méthodes que vous connaissez déjà, comme vous savez aussi que chacun à sa méthode préférée. De quoi ont besoin les graines pour réussir à germer? Les trois mots de passe sont: chaleur, humidité et obscurité. Quand on fournit de l’humidité à la graine, la minuscule racine qui s’entortille à l’intérieur va commencer à grandir et à rechercher plus d’humidité. La racine va grandir rapidement et casser l’enveloppe de la graine pour l’ouvrir. Ce qui apparaît en premier, c’est une petite racine toute fragile mais qui a de grandes ambitions: pousser aussi vite que possible pour devenir un bel arbre de cannabis. Il ne faut pas sous-estimer la puissance de croissance d’une graine de cannabis. Les graines ont la capacité de se développer très rapidement; après 12 à 36 heures d’humidité, la racine va surgir. La technique de l’essuie-tout L’une des techniques les plus courantes pour la germination des graines est la technique de l’essuie-tout mouillé et ses variantes. On pose les graines sur un morceau de papier absorbant ou sur de l’ouate que l’on humidifie. Grâce à l’absorption de l’eau par l’essuie-tout, il est facile d’assurer un apport continu soit trop sec soit trop mouillé. Mais en général, cela marche bien même si certains débutants parviennent à tuer quelques graines durant ce processus. Directement dans le support La seconde méthode de germination est de mettre les graines directement dans le support de culture qui a été au préalable trempé dans de l’eau enrichie de stimulateur pour racines pendant quelques heures. Après le trempage, il suffit de mettre les graines dans le support, la coco ou quoique ce soit d’autre. On enfonce les graines de 5 à 10 millimètres dans le support. Si on ne l’enfonce pas trop profondément, elle émergera rapidement à la lumière et pourra commencer à pousser. Au plus profond sera la graine, au plus grand sera le risque qu’elle reste mouillée trop longtemps et qu’elle commence à pourrir. La surface du support sèche plus vite que le centre et il faut veiller à la garder humide. ‘Humide’ signifie dans ce cas que nous attendons que la couche supérieure soit sèche et c’est seulement à ce moment-là qu’on lui redonne un peu d’eau (et du stimulateur, si on en utilise). En d’autres termes, ne donnez pas d’eau au support tant qu’il est mouillé. Si vous le faites, le support sera mouillé plutôt qu’humide et il y a de fortes chances pour que la graine pourrisse. Certains choisissent cette technique car elle cause moins de stress et le réseau de racines peut Les cubes de laine de roche N’oubliez pas qu’avec les techniques utilisées ci-dessus, la température joue un rôle très important dans le succès de la germination. La température idéale reste en permanence entre 20 et 25 degrés. Essayez de trouver un moyen pour garder vos graines en permanence au-dessus de 20 degrés. Vous pouvez le faire avec une petite couverture chauffante qu’il suffit de brancher dans une prise et reste constamment à 20-22 degrés. C’est un moyen simple et pas cher pour garder vos graines à la bonne température. Je préfère personnellement utiliser un chauffage comme le Bionair que je mets dans une petite armoire. Ce chauffage peut être programmé pour rester à 25 degrés et comme il est dans une armoire, il doit moins travailler pour garder vos graines à cette température. On crée ainsi dans l’armoire un mini climat tropical. Une autre méthode que j’utilise aussi car elle est efficace et facile, c’est la méthode du cube de laine de roche. On met les graines dans les cubes de laine de roche et on les plonge une fois dans de l’eau mélangée au stimulateur pour racines. On place ensuite les cubes de Nous avons maintenant franchi le cap des premiers jours et grâce aux techniques mentionnées plus haut, nous avons fait croître quelques jeunes plants avec succès. Ne vous attendez pas à une germination de 100% de vos graines; elles restent des êtres vivants et certaines peuvent échouer. Commencez toujours en pensant qu’il en sera ainsi et plantez quelques graines en plus anticipativement. Si elles sortent toutes, tant mieux! La plantule va maintenant essayer de se développer et devenir une splendide demoiselle verte aussi vite qu’elle le peut. En les mettant sous des lampes HPS, elles auront toute la lumière dont elles ont besoin et ainsi, l’énergie nécessaire pour leur croissance. La première semaine, il semblera ne rien se passer car les plantes n’ont encore que peu de feuilles et un réseau de racines sous-développé. Avec le temps, les plantes vont produire plus de feuilles et pousser de plus en plus vite, dans tous les cas. Le processus est comparable à celui d’un vieux train diesel qui démarre lentement avant d’atteindre une grande vitesse. Les feuilles des plantes fonctionnent comme des panneaux solaires et plus il y en a, plus ils pourront produire de l’énergie et plus les plantes pousseront. Vous constaterez des changements jour après jour et la croissance sera visible. Durant cette première phase, il est très important qu’il y ait suffisamment de lumière, de chaleur et d’humidité. En maintenant L’art de cultiver, c’est principalement l’attention que vous porterez à vos plantes et cela implique que vous passiez du temps avec elles. 18 Soft Secrets de nutriments car elles vont vous le demander elles-mêmes. En peu de temps, le vert des feuilles va devenir plus clair, ce qui est leur façon de dire qu’il n’y a plus beaucoup de nutriments dans le médium et qu’elles en voudraient plus. Les débutants ne remarqueront peut-être pas ce changement subtil et si vous attendez trop longtemps, la plante va jaunir. Ce n’est pas grave et il ne faut pas s’inquiéter. La plante exprime clairement qu’elle manque de nutriments. Probablement un manque d’azote, l’un des éléments de base les plus importants dans le correspond au jour le plus long de l’année qui est normalement le plus ensoleillé, le 21 juin. On permet à la plante de croire que c’est tous les jours le jour le plus long et le plus ensoleillé de l’année. Soyez contents de vos plantes Durant les premières semaines, quand vos plantes se développent joyeusement dans leur pot ou bac rempli d’un mélange de terre, il n’y a pas grand-chose à faire hormis admirer la vue. Alors que la première semaine vous serez perturbez par la lenteur des progrès, dès la deuxième Il est important de maintenir les graines humides mais pas mouillées. Si les graines restent mouillées, les racines ne sortiront pas pour chercher l’eau. un taux d’humidité élevé, les feuilles se formeront plus aisément. On peut augmenter le taux d’humidité en réduisant légèrement la pompe d’extraction d’air ou en la débranchant les premières semaines. On peut aussi utiliser un humidificateur. Comme ces plantes grandissent, elles ont de plus en plus besoin d’eau et il faut augmenter l’arrosage. L’eau utilisée s’évapore par les feuilles dans l’espace de culture ce qui conserve l’humidité de l’air automatiquement. Au contraire de la culture des clones, on ne doit pas pendre les lampes trop haut au-dessus des plantes car les plantes provenant de graines supportent mieux des lumières intenses que les clones fraîchement coupés d’une plante-mère de cannabis. Une jeune plante sortie d’une graine dans la nature recevrait la Engrais développement de la plante en pleine croissance. Dès que vous lui donnerez de l’engrais, ses feuilles redeviendrons vertes rapidement. Le manque est pallié et la plante a renforcé ses feuilles avec les matériaux de construction nécessaires. En fonction de l’importance du déficit, le retour à la normale peut prendre entre un jour complet et quelques heures. Quand devons-nous commencer à les nourrir? Cela dépend du support dans lequel ont les fait pousser. Mais surtout pas les premiers jours, quel que soit le support. Si vous cultivez en terre, celle-ci contient assez d’éléments nutritifs pour les deux premières semaines au moins. La coco, par nature, ne contient pas d’éléments nutritifs et après une semaine, vous devrez commencer à nourrir vos plantes. On voit très facilement à quel moment les plantes ont besoin Pour rendre les choses plus faciles, il vaut mieux commencer votre première culture en terre jusqu’à ce que vous connaissiez mieux la plante. De cette manière, vous n’aurez pas besoin d’utiliser des engrais durant les premières semaines et vous risquerez moins de vous tromper. La période de croissance dans laquelle se trouve maintenant la plante nécessite des lampes branchées pendant 18 heures et une nuit de six heures. Cet horaire force complète du soleil et s’y adapte merveilleusement. Vous avez sans doute lu un peu partout qu’il fallait pendre ses lampes à au moins 60 cm au-dessus des plantes quand elles démarrent, mais ils parlent tous de clones et pas de plantes provenant de graines. semaine, vous vous demanderez comment c’est possible qu’elles poussent si vite. L’art de cultiver, c’est principalement l’attention que vous porterez à vos plantes et cela implique que vous passiez du temps avec elles. Suivez leur développement avec attention – surtout au début, vous ne voudriez pas rater de voir la transformation de ces petits bourgeons maigrelets en buisson de cannabis en fleurs qui portent la meilleure dope que vos poumons aient connu! De la faite maison! La prochaine fois, nous examinerons la période végétative. Cette série d’articles est réalisée avec la collaboration de Plagron; rendez-leur visite sur www.plagron.nl Soft Secrets DIY 19 Se sentir comme chez soi avec les clones Par Bart B. Vous avez choisi la meilleure plante parmi les différentes graines germées et vous souhaitez garder cette super plante femelle? Ou bien, vous voulez vous assurer un approvisionnement de clones de haute qualité? Les deux sont possibles sans problème mais il vous faudra avant tout maîtriser l’art de faire des clones à partir de boutures. C’est assez simple à faire si vous restez attentifs à un certain nombre de facteurs importants. Quand on a coupé les premiers clones, on enlève les feuilles qui sont en trop. On veillera à ne pas avoir de feuilles à 2 cm de l’extrémité inférieure du clone. C’est là que les racines se développent le mieux, aux cicatrices laissées là où il y avait des feuilles. Il arrive que les branches développent des tiges dures, surtout dans le cas de plantes d’extérieur. Pour accélérer la formation de racines, on peut faire une fine entaille sur 2 cm avec un couteau. Le stimulateur de racines qu’on va utiliser pourra ainsi pénétrer dans la bouture plus facilement et agir plus efficacement. bouture. Les premiers centimètres sont couverts de poudre et il faut veiller à ce que seuls les côtés soient couverts et pas toute la bouture car on risque sinon d’étouffer le clone. Une fine couche de poudre est suffisante; trop peut être néfaste. Actuellement, les hormones de racine sous forme de gel sont très populaires et elles s’améliorent de jour en jour. Personnellement, j’utilise une méthode combinée: je trempe d’abord le clone dans un stimulateur de racines liquide et ensuite, dans de la poudre. Il y a différentes sortes de stimulateur de racines disponibles pour aider nos clones à prendre racine. La méthode la plus utilisée est de tremper les boutures dans un stimulateur de racines liquide préalablement dilué. L’absorption est complète après environ 10 secondes. On peut aussi utiliser la méthode ancienne qui consiste à tremper la bouture dans de la poudre pour Pour terminer, il nous reste à placer les clones dans un support et l’un des meilleurs pour que les clones prennent racine sont les cubes en laine de roche. Ces cubes laissent entrer beaucoup d’air et c’est justement ce dont les boutures ont besoin pour faire des racines rapidement. On fait simplement un petit trou dans le cube et on y met le clone en veillant à ne pas perdre trop de poudre en le faisant. La première étape, très importante, pour faire des clones est d’apprendre à repérer une plante femelle qui a des qualités particulières. Il y a peu d’intérêt à faire des clones à partir de plantes de mauvaise qualité car vous obtiendriez ainsi un jardin de mauvaise qualité – et qui voudrait de cela? En plaçant vos critères assez haut, vous serez récompensés par une récolte généreuse. Il est ausi facile de prendre des boutures que de faire des clones à partir de plantes provenant de graines et ainsi déterminer si ce sont des plants mâles ou femelles; car on peut faire fleurir ces clones. Une bouture, c’est une branche latérale ou une partie de branche d’une plante existante. Une bonne bouture mesure entre 10 et 15 cm de long et possède plusieurs feuilles. On coupe la bouture à un angle entre deux nœuds de feuilles avec un couteau ou une lame de rasoir. On arrive maintenant à l’étape finale durant laquelle on va inciter les boutures à développer des racines. Pour accélérer ce processus, on peut mettre les clones dans un dôme humide. On peut y maintenir un taux élevé d’humidité ce qui est important car les clones ne peuvent pas sécher durant les premiers jours. Un des facteurs importants pour faire prendre des clones est la chaleur et surtout, la chaleur du sol. La température des racines est extrêmement importante car la chaleur stimule le développement des racines. Une couverture chauffante peut s’avérer très utile. Le second facteur est l’humidité de l’air et le problème le plus courant est l’excès d’humidité. Vous devez essayer de voir les choses du point de vue d’un clone fraîchement coupé qui doit maintenant se fournir lui-même en humidité mais pour faire cela, il doit d’abord se doter de racines. C’est seulement durant les premiers jours que nous devons aider le clone avec de l’air humide, après plus. C’est précisément en diminuant l’humidité de l’air qu’on forcera les plantes à produire plus de racines. Si on ne fait pas cela, le processus prendra plus de temps. Une plante peut tirer de l’humidité de l’air pour survivre et dès lors, rester des semaines sans faire de nouvelles racines. Durant les premiers jours, nous donnons à la plante la possibilité de mettre en marche tout le processus. Donnez-leurs de l’eau (pulvérisée) seulement une fois au début et ne leur en donnez plus après car cela ne ferait que retarder le processus. Lorsque vous pulvériser de l’eau, veillez à y ajouter du stimulateur de racines ou tout autre produit qui aidera la plante dans sa production de racines. Les plantes ne dessècheront pas et elles seront bien plus fortes que vous ne le pensez. Vous placerez alors les plantes dans un régime de croissance avec 18 heures de lumières et 6 heures d’obscurité ou de lumière continue en les mettant sous des lampes, au soleil ou sous des lampes à vapeur de sodium. Normalement, après une ou deux semaines, si tout c’est bien passé, vous verrez de petites racines blanches sortir des cubes de laine de roche. La meilleure façon d’apprendre à faire des clones, c’est de laisser pousser une plante à l’extérieur durant les mois de printemps ou d’été. Grâce à sa forte croissance, vous pourrez couper de nombreux clones et faire de nombreuses expériences pratiques. De cette façon, une seule plante peut fournir une centaine de ‘clones-test’. Si vous le faites, je vous garantis qu’avant la fin de l’été vous serez un expert de l’art du clonage! 20 Soft Secrets SENSI STAR Photo: Paradise Seeds 22 weckels Indoors Soft Secrets world of wonders Par Weckels, le spécialiste de la culture d’Atami La laine de roche et le polyuréthane comme substrats La tendance récente à cultiver sur des supports en coco a peut-être changé l’état d’esprit de nombreux cultivateurs, mais beaucoup de professionnels expérimentés continuent à préférer les supports en laine de roche et en polyuréthane (PU). Avant de les comparer l’un à l’autre et de considérer les avantages et les inconvénients de chacun de ces sols, je vais d’abord vous parler un peu de la façon dont la laine de roche est devenue un moyen de culture très courant. Le développement de la laine de roche La laine de roche est produite à partir d’une base de basalte et de calcaire, mélangée avec de la coke et fondue à une température d’environ 1600° C. La lave en fusion qui en résulte est filée sur un disque en rotation qui l’expulse, ce qui l’amène à se solidifier sous la forme de longues et minces fibres. Ces fibres constituent la base du substrat, mais il faut encore y ajouter divers agents liants et d’autres substances favorisant l’absorption de l’eau, pour atteindre le résultat final connu sous le nom de “laine de roche”. Après la terre, c’est l’un des moyens de culture les plus populaires parmi les cultivateurs. Il est vrai que nombre d’entre eux considèrent la laine de roche comme un produit assez “chimique”, bien qu’il existe dans la nature avant d’avoir été fabriqué par l’homme. Avant d’aller plus loin, je voudrais juste signaler qu’il ne faut pas s’attendre à en trouver sur le sol, aux Pays-Bas, en Angleterre – ou n’importe où en Grande-Bretagne (je dis ça avant que vous tous, les cultivateurs, vous précipitiez dehors et commenciez à dépouiller les bois pour obtenir gratuitement un tapis de laine de roche). Les premiers exemples de ce qui, par la suite, sera appelé “laine de roche” furent découverts autour des volcans. Lors de certaines éruptions, des boules de lave sont crachées hors du cratère et en traversant l’air, elles laissent derrière elles des traînées qui ressemblent à du nylon. Ces fins brins, qui sont essentiellement du verre filé naturellement, sont capturés par le vent et emportés loin de leur source, parfois à des kilomètres, ce qui explique qu’on est souvent tombés sur cette étrange substance laineuse. Des situations Voici un bon exemple d’une opération hydro efficace et bien assemblée. comme celles-là furent très courantes, surtout autour des volcans de Hawaï et il n’a pas fallu longtemps pour que les premières grosses têtes scientifiques américaines se rendent là-bas pour mener des recherches sur cette étoffe. Ils démontrèrent rapidement que la substance légère, laineuse, contenait d’importantes quantités d’air dans sa structure – et que, par conséquent, elle conserverait également la chaleur, faisant d’elle un matériau isolant idéal. Nous, Hollandais, avons trouvé qu’elle était un matériau d’isolation intéressant, mais en tant que cultivateurs-nés, nous avons été immédiatement frappés par son potentiel en tant que substrat pour l’obtention de bons résultats de culture. En 1969, la plus importante fabrique de laine de roche aux Pays-Bas a réussi à produire une laine de roche qui convenait pour la culture. Cela a marqué le début d’une toute nouvelle ère pour les cultivateurs hollandais. Les cultivateurs de la première heure se sont alors scindés en deux camps. D’un côté, les Bioboeren ou fermiers bio (qui cultivaient dans la terre) et d’un autre, les Hydroboeren (qui cultivaient sur la laine de roche). Les Bioboeren furent de loin le groupe le plus important, car la culture en terre était considérablement moins chère que la culture sur laine de roche et, pour la plupart des cultivateurs, la culture hydro était simplement trop compliquée. Les propriétés de la laine de roche La laine de roche, incroyablement légère, peut contenir une grande quantité d’eau (plus ou moins 80%) et sa couche supérieure renferme Contrairement à la laine de roche, les tapis en PU ne se dégradent pas beaucoup d’air (environ 20%). En comparaison avec la terre, la laine de roche ne pèse rien et cette caractéristique vous épargnera très vite des maux de dos quand il s’agira de porter des morceaux de laine de roche plutôt que de lourds sacs de terre. Cependant, il y a un certain nombre d’inconvénients à utiliser la laine de roche, l’un d’entre eux tient à ce que les mains peuvent être la proie de réelles irritations, sans parler des effets sur ceux qui portent des lentilles de contact. De petites irritations peuvent très vite 23 Soft Secrets prendre beaucoup de place dans votre expérience de la culture, surtout si vous travaillez dans un lieu exigu, et à défaut de le savoir, vous risquez de vous retrouver à maudire l’étoffe quand vos mains et vos bras seront couverts d’éruptions cutanées. Par ailleurs, les minuscules fragments de laine de roche qui circulent dans l’air ne sont pas bons pour les poumons. Il n’a pas encore été prouvé que la laine de roche provoque le cancer, mais par contre, que ces petites fibres sèches fassent survenir d’étranges choses à votre corps est connu de longue date. Bien sûr, beaucoup de cultivateurs prennent la précaution de laisser tremper leurs tapis de laine de roche dans de l’eau (avec ou sans addition de substances nutritives) avant de les employer, mais malgré cela, il reste assez de moments où il ne sera pas possible d’éviter le contact avec ces micro particules de poussière (par exemple, lors de la première ouverture des sacs qui la contiennent). Pour cette raison, je recommande de toujours porter un masque filtrant antipoussière lors du travail avec la laine de roche sèche. Une telle protection peut vous éviter bien des désagréments. Si vous avez une peau sensible, je vous conseille également de porter des gants de caoutchouc quand vous manipulez l’étoffe. En suivant ces précautions, vous serez protégés de votre environnement et à l’abri des irritations causées par la laine de roche. Un autre inconvénient est que les tapis de laine de roche contiennent énormément d’humidité dans leurs couches inférieures, au détriment de la circulation de l’oxygène à cet endroit du tapis. Etant donné qu’une alimentation suffisante en oxygène est cruciale pour un bon développement des racines et, par conséquent, pour le bien-être de toute la plante, il va sans dire qu’il faut régulièrement tenir ce problème à l’œil. En fait, une des solutions est de donner à vos plantes aussi peu d’eau que possible, de manière à ce que chaque la dalle de laine de roche puisse absorber suffisamment d’oxygène. Par exemple, il est préférable de donner douze petits arrosages d’eau enrichie (c-à-d de l’eau dans laquelle des fertilisants Si vous cultivez sur la laine de roche, il vaut mieux arroser douze petites fois que six grosses et/ou des stimulants ont été dissous) plutôt que six gros, de manière à ce que les tapis de laine de roche ne soient pas trop mouillés. Arroser fréquemment avec peu d’eau est un conseil que je donne souvent pour la culture à l’intérieur, principalement à cause du fait que les plants qui poussent à l’intérieur sont souvent cultivés sur des supports peu épais (les substrats) et qu’ils ne peuvent donc utiliser qu’une petite portion de l’eau enrichie qu’ils reçoivent. Donner aux plants une grande quantité d’eau, six fois par jour, amène à ce que le volume d’eau perdu dans le drainage est considérablement plus grand. Cela n’est pas seulement dommageable pour votre portefeuille (les liquides fertilisants et/ou les stimulants sont entraînés par le drainage), mais il vous en coûtera également du travail supplémentaire puisque vous devrez vider plus fréquemment vos bacs de l’eau excédentaire. pH En comparaison avec d’autres substrats, la laine de roche possède un pH relativement élevé, qui peut tourner aux alentours des 8,0. Cela a sa raison d’être puisque la laine de roche exposée à un pH faible ou à de l’acidité a tendance à se dissoudre et par conséquent, à perdre sa structure. Si cela arrive, la qualité des tapis se dégrade considérablement et la meilleure chose à faire est de les mettre à la poubelle. Avec un usage normal, cependant, vous devriez pouvoir obtenir deux bonnes récoltes à partir d’un seul tapis de laine de roche, et il serait dommage de le jeter après une seule culture. Par contre, si l’eau que vous utilisez contient trop d’acidité ou est trop concentrée en liquide fertilisant et/ou en stimulants, la structure de la laine de roche se décomposera. L’approvisionnement en air, et donc en oxygène, s’en verra fortement affecté. Une autre raison pour laquelle les cultivateurs jettent souvent leurs nattes de laine de roche après une récolte est qu’après celle-ci, le nettoyage des racines enchevêtrées peut virer au cauchemar. Vous vous souvenez de ce que j’ai dit concernant les effets irritants des petites fibres en suspension dans l’air ? C’est la même chose ici. Le polyuréthane Un autre substrat qui reçoit peu d’attention mais qui possède un certain nombre d’avantages par rapport à la laine de roche est le polyuréthane ou PU. C’est une mousse fabriquée à partir d’huile non raffinée, qui fut utilisée au départ dans l’industrie de l’ameublement où elle servit de rembourrage (le matériau est tellement moelleux qu’il convient parfaitement pour les divans, par exemple). Les chutes résiduelles du processus de production sont débitées en pétales, que l’on connaît mieux sous le nom de Oxygrow. Pour faire de ces pétales un substrat convenant pour la culture, ils sont amalgamés grâce à un agent liant organique et comprimés dans un moule jusqu’à l’obtention d’une certaine épaisseur. Lors de ce processus, de la vapeur est projetée à travers les pétales et leur agent liant, de manière à coller les pétales les uns aux autres et à rendre ainsi la plaque de PU prête à recevoir une culture. Les propriétés du polyuréthane Si on compare les tapis de PU avec la laine de roche, il est tout de suite manifeste que les tapis de PU renferment une relativement grande quantité d’air (environs 30%) et assez peu d’eau (environ 70%). Cela signifie pour commencer, qu’avec les tapis de PU, il est plus difficile que se crée une sous-couche imbibée d’eau. D’un autre côté, ils devront recevoir de plus fréquents arrosages très légers, puisque les tapis retiendront beaucoup moins d’eau enrichie que les tapis de laine de roche. Cela peut parfois amener des problèmes, spécialement lorsque vos minuteries ne peuvent pas être programmés pour de très petites périodes (de l’ordre de la minute, par exemple). Les minuteries plus coûteuses, mais plus précises, constituent un bon investissement puisqu’elles peuvent contrôler les arrosages au compte-gouttes et éviter tout gaspillage. Un gros avantage des tapis en PU est que leur surface est très rapidement sèche au toucher, ce qui signifie qu’elle laisse pénétrer l’oxygène plus rapidement – mais, bien plus important, cela les rend très inhospitalières aux algues. En conséquence, il est peu probable que vous rencontriez des problèmes d’accumulation d’algues si vous utilisez les tapis en PU. De plus, les tapis de PU ont un pH neutre (autour de 7), ce qui est une base idéale pour la culture. Mais pour moi, l’un des avantages les plus déterminants dans l’utilisation des tapis en PU par rapport à la laine de roche, c’est qu’ils ne font de ces sacrées micro-fibres éparpillées dans l’air rien d’autre qu’un mauvais souvenir. Il faut souligner que les tapis en PU n’ont pas eu bonne réputation dans le passé, principalement parce qu’ils n’étaient pas ininflammables et qu’ils menaçaient de transformer votre espace de culture en poudrière. Des rumeurs ont aussi circulé disant que les tapis en PU n’étaient qu’une accumulation de produits nocifs. Heureusement, avec le temps, beaucoup de choses ont changé et de tels inconvénients (suspectés) et/ou rumeurs appartiennent également au passé. Contrairement aux tapis de laine de roche, les tapis en PU ne se décomposent pas lorsqu’ils sont exposés à de l’acidité ou à l’action de microorganismes, et ils peuvent donc durer de nombreuses années. Si, en utilisant la laine de roche, vous avez été confronté à des dégradations de structure, comme mentionné plus haut, qui ont amené des problèmes de consommation en oxygène, vous n’aurez plus jamais cet ennui en passant aux tapis en PU. Il y a même des cultivateurs qui jurent pouvoir se servir de leurs tapis de PU pendant au moins dix récoltes. Pour faciliter la ré-utilisation des tapis de PU, il est bon de les laisser sécher après chaque récolte. En faisant cela, les racines ne reprennent pas et se racornissent, ce qui les rend plus faciles à enlever. Une fois que vous les avez nettoyés, vous pouvez directement en retirer parti! 26 vantes r e C e g r o J avec z e v i t l u c i b Canna Lettres à Jorge 1. Un espace végé et un espace fleurs Je suis entrain de construire un hangar de 3,5 x 3 x 2,5 mètres dans lequel je projette de faire pousser 20 graines. Je vais garder un plant mâle pour avoir du pollen et faire des graines. Je voudrais également faire des clones. J’ai entre 1000 et 1250 euros à dépenser pour les lampes mais je voudrais savoir quelles sont celles qui conviennent le mieux. Si je commence à laisser grandir toutes mes plantes et que je prends des clones, je devrais cultiver les clones dans un local séparé des autres plantes en fleurs. Je pourrais faire des serres individuelles afin de pouvoir cultiver un plant mâle (jusqu’à ce qu’il fasse du pollen) avec les femelles. De quelles lampes ai-je besoin pour faire pousser une culture et des clones en même temps? Si j’achète quatre fluorescentes 40w pour les clones, est-ce qu’elles pourront supporter les clones jusqu’au démarrage du cycle de croissance? Ou est-ce que je ferais mieux d’acheter une lampe Hortilux ou Agro? Quelle variété est facile à cultiver et fournit une récolte importante? Shed Man Jorge: Tu as suffisamment d’espace pour le diviser en deux sections, l’un pour la floraison et l’autre pour les plantes végétatives, les mères et les clones. Coupe la pièce en deux sur le côté de 3,5m. Cela te donnera un espace de floraison de 1,75 x 3 m. Divise le second espace en deux locaux de 1,5 x 1,75 m. L’un des locaux servira pour la croissance végétative avec un éclairage de 18 heures. L’espace restant de 1,5 x 1,7 m peut être utilisé pour les outils et les 2. La Lowryder médicale Je suis un usager légal pour raisons médicales et il faut absolument que je cultive mon propre cannabis. J’ai commencé une petite aire de culture dans mon cabinet. Je veux cultiver la variété auto-florissante Lowryder. Mon jardin fait 2 x 2 pieds et j’ai pensé qu’une lampe de 250w conviendrait parfaitement. Ce que je ne comprends c’est: comme la Lowryder est dans sa phase végétative depuis environ 14 jours, je ne sais pas quelle lampe je devrais avoir, un halogène métal ou une HP sodium? Est-ce que j’ai besoin d’un halogène métal pour la phase végétative et d’une HP sodium pour la floraison? Est-ce qu’il y a des chances que j’obtienne le même résultat avec des compacts fluorescentes? Merci pour votre aide, Soft Secrets déménage!. Jason Jorge: Jason, tu peux utiliser n’importe laquelle des lampes citées du début à la fin de la culture. Une HP sodium fera s’étirer la plante un peu plus entre les nœuds qu’un halogène 3. Les racines de la M39 Sais-tu quelque chose des origines de la variété appelée M39? Un ami du Québec la cultive depuis 20 ans. Il a pu conserver les origines génétiques grâce au clonage. D’après lui, il s’agit d’un mélange de 25% d’Acapulco Gold, d’une sativa, et de 75% d’une variété d’indica qu’il ne peut spécifier. Je suis tombé sur des informations qui disaient que la M39 est faite de Northern Light, de Skunk n°1 et d’autres variétés mais je pense qu’il s’agit d’une mauvaise imitation et je n’arrive pas à trouver d’informations sérieuses. Est-ce qu’il aurait quelqu’un chez Soft Secrets qui pourrait m’éclairer sur ce qu’est exactement la M39? Toute aide sera fortement appréciée. Jordan, Laval (Canada) Jorge: Jordan, je suppose que tu parles de la M39, une variété développée par le Super Sativa Club (SSSC) de Hollande à un moment entre 1988 et 1990. La M39 est un croisement de Skunk n°1 et de Basic 5. Ce croisement a été fait à partir d’une Skunk n°1 développée en Californie et passée en contrebande en Hollande à la fin des années 1970. Soft Secrets appareillages et servira d’entrée qui ne laisse pas filtrer de lumière. Achète une lampe HP sodium de 600w pour la floraison. La lampe Hortilux est un bon choix. La lampe Son Agro n’est disponible qu’en 430w pas en 600w. Accroche le montage de 600w dans ton local de floraison de 1,75 x 3 m. Achète un halogène métal 400w et pends-le dans l’espace de 1,75 w 1,5 m pour la croissance végétative. Achète un montage fluorescent et deux ampoules fluorescentes. Construit une petite chambre de clonage adaptée aux fluorescentes et deux pépinières ( 25 x 50 cm) dans l’espace de croissance végétative. Les pépinières se placent parfaitement en dessous de la paire de tubes fluorescents. Recouvre la chambre de clonage avec du plastique afin de pouvoir contrôler l’humidité et la température plus facilement.Maintenant, tu disposes de tout ce dont tu as besoin et d’après mes calculs grossiers, tu auras dépensé 700-750 euros pour l’éclairage. Ce qu’il reste de ton budget peut servir à du matériel de construction, des outils, des ventilateurs et autres accessoires. Prend des clones sur les femelles dès que tu es sûr de leur sexe. Dès qu’elles auront de bonnes racines, mets-les sous l’halogène métal de 400w jusqu’à ce qu’elles atteignent 15 à 30 cm de haut. Tu peux alors les mettre dans le local de floraison sous les HPS de 600w. Si tu ne te sers pas de ta lampe de 400w pour la croissance végétative, mets-la dans le local de floraison. Tu peux maintenir ta(es) mère(s) dans l’état végétatif en la mettant dans le local de floraison pendant 12 heures puis, sous les lampes fluorescentes pour garder la période photosynthèse de 18/6 heures. Cultivez un mâle dans un espace aussi étroit, même s’il est isolé, va sans aucun doute provoquer une pollinisation non souhaitable. Restes-en aux clones et jète le mâle à la poubelle. Les variétés que je préfère et qui donnent des récoltes généreuses sont les Northern Lights #5, Chronic, AK47, Power Plant, la HOG et S.A.G.E. métal. Le meilleur choix pour la Lowryder serait une lampe HP sodium de 250w. Mais n’oublie que tu devras commencer avec des graines à chaque fois que tu lanceras ton jardin. Dix graines coûtent environ 75 euros ou 7,5 la pièce. Si la moitié d’entre elles sont des femelles et l’autre moitié des mâles, tu devras jeter les plants mâles dès qu’ils seront sortis. Cela signifie qu’il te restera seulement cinq plants. En fait, chaque graine femelle coûtera finalement 14 euros. Selon le Docteur Joint, créateur de la Lowryder, elle est un croisement entre la Williams Wonder (l’ancienne graineterie SSSC), la Northern Lights n°2 et une cannabis ruderalis hybride. La récolte par plante varie entre 7 et 56 grammes. La Lowryder est une bonne variété pour l’extérieur car elle est basse de taille ce qui la rend plus difficile à repérer et on peut la planter dès le 1er mai pour en récolter les têtes à la mi-juillet. Selon Robert Connell Clarke (Marijuana Botany), cette Skunk n°1 est un triple hybride à l’origine – un hybride colombien/afghan et une Acapulco Gold mexicaine. Quand cet hybride s’est stabilisé, il fut appelé Skunk n°1. Cette variété forte en THC et donnant des récoltes généreuses a totalement révolutionné la dope hollandaise. 50% de toutes les variétés hollandaises contiennent aujourd’hui encore des propriétés génétiques de la Skunk n°1. La Basic 5 est un peu plus difficile à cerner. La Basic 5 est une plante indica à la récolte généreuse et portant des lourdes têtes très résineuses qui produisent un gros bourdonnement. Elle fut développée en Hollande dans les années 1980. Depuis lors, elle est souvent cultivée en intérieur. Cette plante se trouvait seulement en clone et passait de l’horticulteur au cultivateur sous cette forme. En conclusion, la M39 est un hybride provenant d’un mâle Skunk n°1 (0,25% de colombienne, 0,25 d’afghane et 0,50% d’Acapulco Gold) et d’une femelle de Basic 5 (100% indica). 27 Soft Secrets 4. Des têtes chaudes! Merci pour ton aide Jorge. J’ai fait sécher des têtes jusqu’à 60% puis, je les ai enfermées dans un pot pendant deux jours. Ensuite, je les ai encore fait sécher dans et hors du pot jusqu’à ce qu’elles soient sèches tout en restant souples. Cela a pris entre 7 et 14 jours. La première fois que je les ai enfermées dans le pot, les têtes sont redevenues humides et ont produit de la chaleur! Leur arôme est très sucré et plaisant. Finalement, les têtes sont sucrées et douces et procure une super montée. Je suppose que cette méthode est bonne. Encore merci, Greenthumb Jorge: Cher Greenthumb, tu devrais peut être laisser sécher tes têtes un peu plus longtemps avant des les mettre dans un pot. C’est parce qu’elles se décomposent qu’elles produisent de la chaleur. Cette décomposition est de la même sorte que celle d’un tas de compost. La décomposition est aérobie (utilise de l’air) tant que c’est possible dans le pot fermé. La décomposition s’accompagne d’une production de chaleur. Quand tout l’air est utilisé, la décomposition devient anaérobie ou sans air. Cette forme de décomposition est beaucoup 5. Des têtes véreuses L’autre jour, j’ai eu des têtes dans lesquelles il y avait des petits vers! En divisant une tête, j’ai trouvé un ver ou une chenille long d’environ 1 cm. Il avait la grosseur d’une mine crayon et avait creusé un petit tunnel dans la tête. Jusqu’à présent, je n’en ai trouvé qu’un. Qu’est-ce que c’est que ce truc? D. C. Jorge: Nous avons eu de gros problèmes avec des vers de maïs l’an dernier en Espagne. Tu as du voir un de ces vers ou quelque chose de similaire. Il faut s’en débarrasser pendant la croissance de la plante. Dès que la plante sèche pour la récolte, ces petites créatures recherchent des plantes vivantes. Les chenilles s’installent généralement dans la tête principale à un cm ou deux du bout. Elles creusent un trou dans les têtes denses et font de gros dégâts 6. Une récolte plus lourde! Je cultive depuis deux ans et d’habitude, je fais entre 50 et 80 plants par culture. Mon local mesure 2 x 3 mètres. J’utilise des ventilateurs en ligne, entrée et sortie, bonne ventilation et j’ai du Mylar sur les murs. J’utilise aussi trois lampes HP sodium de 600w. Est-ce que cela suffit pour 50 plants? Je demande cela car je ne produits qu’une once (28,35 grammes) ou un peu plus par plante. Je pense que je devrais pouvoir récolter au moins le double de ça.. Carl Jorge: Tu fais tourner 1,800w de lumières et tu récoltes 1,400-2,200 grammes de têtes séchées manucurées. Si tu récoltes cette quantité tous les 60 jours, tu réussis bien plus que beaucoup d’autres. Doubler ta récolte sera difficile. Cependant, tu peux l’augmenter en changeant simplement ton horaire pour une récolte perpétuelle. Tu cultives une culture à 7. Alaska! Tout le monde aurait-il oublié le dernier des grands Etats? Je sais que des variétés comme notre célèbre Matanuska Thunder Fuck s’est révélée sur le radar des gourous de la culture. J’attends depuis des années que vous parliez de notre grand Etat. Lors de mes longs voyages, je n’ai jamais rencontré d’herbe d’aussi bonne qualité que celle d’Alaska, sans oublier qu’il est toujours légal d’être en possession de un quart de pound (125 grammes) pour l’usage personnel. En raison de notre climat, 100 pour cent de nos cultures se font en intérieur, ce qui n’a fait qu’augmenter dès les années 70. Les variétés à l’origine importées dans les années 70 se trouvent toujours et ne sont pas touchées par la génétique moderne. Venez voir ça! Montrez-nous un peu d’amour!. Professor Greedy, Palmer, AK (USA) L’horticulture de la Marijuana en intérieur – La Bible de l’Intérieur par Jorge Cervantes plus lente que la forme aérobie. La décomposition touche en premier les parties vertes de la plante en dissipant la chlorophylle verte à l’intérieur de la plante. C’est pour cela que la plante à un goût sucré et agréable, car la chlorophylle n’affecte plus le goût. La chaleur, et plus particulièrement si elle se prolonge, dégrade les glandes de résine. Tes têtes restent assez longtemps dans le pot, dans la chaleur, pour les affecter négativement. Tu peux obtenir le même résultat et maintenir virtuellement toutes les glandes de résine sans décomposition en les laissant sécher un peu plus avant de les renfermer dans un récipient. Les tiges et les parties les plus denses des têtes contiendront toujours de l’humidité mais pas suffisamment pour entraîner une décomposition quand elles seront renfermées. L’humidité va migrer vers les parties sèches des têtes jusqu’à ce le niveau d’humidité soit le même partout. dans la tige principale. Elles se nourrissent de la sève et de certaines feuilles. Les dégâts qu’elles causent ne sont pas importants mais elles remplissent leur petite caverne d’excréments. Ceux-ci se décomposent dans les têtes et ce processus entraînent un pourrissement. Rapidement, la moisissure (le bitrytis) s’installe et envahit toute la plaie. En quelques jours, la moisissure s’étend sur toute la tête et le rend infumable. Pour repérer les chenilles, il faut pulvériser la plante avec du pyrèthre en spray et secouer la plante. Ce spray assomme rapidement les chenilles qui vont tomber de la plante. Tu peux aussi faire ton spray toi-même (répulsif, piment fort et ail), Bacillus thuriengiensis (Bt) et roténone pour contrôle ces parasites. la fois. Cela signifie que tu mets des petites plantes sous les lampes. Quand les plantes sont petites, la majorité de la lumière n’illumine pas les feuilles mais descend jusqu’au sol. Cette lumière est déjetée. Tu peux faire en sorte que toute la lumière soit utilisée en regroupant les petites plantes ensemble. Voici un scénario de base que tu peux suivre pour tirer un maximum de la lumière. Cultive un nombre total de 80 plantes dans ton local. Commence avec 20 plantes sous une HPS. Ajoute 10 petites plantes au jardin chaque semaine jusqu’à ce que tu arrives à 80 plantes. Récolte les 20 premières plantes et continue à ajouter 10 plantes au jardin chaque semaine. A la fin de la neuvième semaine, tu récolteras 10 plantes par semaine et mettras 10 nouvelles plantes dans le jardin tous les sept jours. Cette méthode t’assurera une couverture verte de feuilles sous les lampes en permanence. Cela augmentera ta récolte de 20 à 30 pour cent et coûte exactement la même chose! Jorge: Cher Professeur, l’Alaska est un endroit fantastique! De la maison de mon ami sur le Cook Inlet, on peut voir trois rangées séparées de montagnes, dont le volcan en activité Mt. Readout. Ce qui m’a fasciné le plus, c’est la flore et le permagel. Comme la majorité des bactéries ne peuvent pas vivre dans des conditions aussi rudes, les champignons sont indispensables pour la décomposition des feuilles tombées et du bois. Il y a plus de variétés de champignons en Alaska que partout ailleurs. Lorsque j’étais en Alaska il y a 12 ans, nous avons fumé de la Thunder Fuck tout le temps. En effet, c’était très bon! Actuellement, la meilleure version de cette variété peut être trouvée chez Sagarmatha Seeds. Ils l’appellent Matanuska Tundra (aka Matanuska Thunder). J’ai également rencontré quelques cultivateurs et visité des salons de culture. Purée, il fait froid et humide là-bas! Mais à en juger par les têtes dans les locaux de culture, les cultivateurs n’ont rien à envier à personne. Un guide pas-à-pas pour: Monter un local de culture Monter un système de lumière Monter un système de ventilation Planter le jardin idéal Cultiver des clones parfaits Transplanter sans problème Obtenir une récolte généreuse Reproduire, multipliez et au-delà La nouvelle édition a été entièrement revue, du début à la fin. Ce grand classique, “The Indoor Bible”, vous révèle toutes les astuces et reprend les dernières informations sur la culture en intérieur. Apprenez comment maximiser vos récoltes, plus d’un demi kilo de têtes de qualité pour connaisseurs par ampoule de 1000w tous les deux mois. Cet ouvrage contient des dessins précis et des photos en couleur pour illustrer de nombreux problèmes que peuvent rencontrer les plantes, un guide de dépannage, quatre études de cas, une liste de contrôle hebdomadaire, un calendrier, un dictionnaire et un index. Le livre est fourni avec une information détaillée sur l’hydroponie, comprenant le Sea of Green, sur les mélanges pour terre et autres substrats, le CO2, les insectes, les araignées blanches, les champignons et le contrôle des maladies, les fertilisants, les problèmes dus aux nutriments, les graines et les jeunes plants, les graineteries, le soin des plantes, les plants-mères, la taille, la détermination du sexe, le contrôle des odeurs, le séchage, la récolte, l’usage médical, la sécurité. L’horticulture de la Marijuana en intérieur: The Indoor Bible est le livre le mieux vendu au monde sur la culture de la Marijuana en intérieur. C’est pour cela que les cultivateurs l’ont proclamé la “Bible de l’intérieur”. Chaque édition de cet ouvrage fut un best-seller depuis sa première publication en 1983. Ce livre est accompagné d’exemples de comment-faire très simples et d’instructions pas-à-pas que les débutants et les cultivateurs expérimentés suivent avec succès. Si vous ne désirez lire qu’un seul livre sur la culture en intérieur, prenez celui-là! 200 photos en couleur 200 dessins en N/B, diagrammes et graphiques Best-seller Numéro 1 des manuels de culture depuis 1983! www.marijuanagrowing.com Soft Secrets Outdoors weckels world of 29 wonders Par Weckels, le spécialiste de la culture d’Atami. Faire pousser des géantes Dans cet article, je vais expliquer les préparations nécessaires pour faire pousser des plantes énormes. Ces géantes ressemblent à des arbres. Elles produisent une très grosse récolte et fournissent une descendance nombreuse. Si on cultive des plants de marijuana de 3-4 mètres de haut, tout le monde voudra venir les voir. Je reste également attentif à cela quand je fais pousser des géantes Partie 1 directement les futurs têtes qui vont s’y développer en pleine lumière. En résumé, les variétés Sativa sont l’idéal pour notre projet. La variété que j’utilise pour cette expérience est l’Early Pearl, une variété à floraison prématurée qui peut atteindre des dimensions gigantesques. C’est une espèce dont le feuillage explose littéralement même durant les étés pluvieux quand d’autres variétés, sous de telles conditions, réduisent en taille et en récolte. La Durban et ses descendantes directes sont également de tr§s bonnes variétés pour la culture de spécimens géants. La South African Durban croisée avec de la Skunk est une des ses descendantes qui offre une herbe de plein air de très bonne qualité. La plante produit des têtes splendides et avec un peu de chance, elle est prête pour la moisson à la mi-octobre. Grâce à ces attributs, ce croisement est haut dans mon estime – en fait, c’est une de mes variétés préférées! Cet endroit est parfait pour la culture de plantes géantes; il y a beaucoup de place. Il faut seulement se débarrasser de cet arbre et on peut commencer le travail. Enlever un grand arbre (y compris ses racines pleines de terre) est un gros boulot mais en faisant cela, nous créons un espace adéquat où les plantes géantes pourront pousser. Les variétés Sativa ont généralement une forme de ‘sapin de Noël’ dont les branches les plus basses sont souvent les plus grandes. Avant de commencer à faire pousser des géantes, il est très important d’être sûr d’avoir à disposition un jardin ou un espace extérieur assez grand qui sera de préférence ensoleillé toute la journée. Vous ferez bien entendu du mieux que vous pourrez avec ce que vous avez mais si l’espace n’est pas assez haut pour ces géantes, vous feriez peut-être mieux de vous épargner le travail et la déception. Je vous conseillerais dans ce cas, de cultiver les plantes dans de petits pots que vous pourrez sortir durant les heures de soleil afin de profiter d’un maximum de la lumière. Vous pouvez aussi aller vous balader dans les bois afin de trouver un coin secret bien ensoleillé durant toute la journée mais cela devient difficile dans nos pays où la population est très dense. Cela est même parfois plus difficile que de cultiver ces plantes géantes! vents les plus forts’, et c’est tout à fait le cas ici. Si l’on prend le risque de mettre les plantes dans endroits non protégés, il y a de forte chance qu’elles soient abîmées par le premier gros coup de vent. Pour cette raison également, il est important de visitez votre site tous les jours. ainsi), et pas pour le la marijuana. Si l’on observe les variétés Indica, ces plantes restent petites en dimension et leur branchage est moins épais. En résumé, les variétés Indica sont mieux adaptées pour les balcons et sont de bonnes plantes pour le cultivateur qui n’a qu’un petit jardin à Pour les cultivateurs qui disposent d’un espace bien ensoleillé, cet article va leur donner un coup de main pour cultiver ces demoiselles vertes gigantesques. Avant tout, il faut que l’espace où vous allez semer les géantes reçoivent une quantité de lumière (du soleil) prodigieuse. C’est uniquement à cette condition que la plante pourra atteindre des dimensions énormes. Visitez régulièrement votre site (à des moments différents de la journée) pour voir s’il profite du soleil toute la journée. Le soleil traverse le ciel pendant la journée et un site bien ensoleillé le matin peut être totalement à l’ombre dans l’après-midi. Ensuite, il faut que l’espace soit protégé pour que les plantes ne soient pas trop visibles (surtout pour ne pas attirer les voleurs au moment de la récolte). La plante y sera également à l’abri des grands vents. Les vieux Hollandais disent toujours ‘les grands arbres attirent les Les variétés Sativa ont généralement une forme de ‘sapin de Noël’ dont les branches les plus basses sont souvent les plus grandes. Un bel endroit mais qui se situe à des kilomètres de chez vous a le désavantage de compliquer le suivi du développement des plantes. Si la plante a été renversée par le vent et que l’on n’est pas en mesure (à cause de la distance) de l’aider à se remettre sur pied dans les deux jours qui suivent au plus tard, les conséquences peuvent alors être désastreuses et il reste peu de chance de réussir à faire pousser une géante. Il faut encore veiller à la source d’approvisionnent en eau. Il ne faut pas qu’elle soit trop éloignée du site car ces géantes vertes boivent une énorme quantité d’eau durant l’été. Transporter des seaux d’eau à pied n’est pas une bonne idée. En résumé, un site bien choisi réduira de moitié le travail nécessaire pour faire pousser des plantes géantes. Il reste encore une chose à faire très importante avant de commencer à travailler: choisir une bonne variété à cultiver à l’extérieur, une variété qui est également capable de grandir de manière disproportionnée. On distingue deux catégories de variétés de marijuana: l’Indica et la Sativa. Dans cette distinction, nous ignorons la variété du chanvre à fibre (Ruderalis), car elle est uniquement cultivée pour sa fibre (pour en faire des vêtements et des choses sa disposition. Certains cannabiculteurs choisissent cependant des Indica car leur petite taille les rend plus discrètes et peuvent être facilement cachées derrière une barrière ou une haie. En outre, les variétés Indica étant plus compactes, elles ont l’avantage supplémentaire de ne pas avoir besoin d’autant d’eau. Une plante Indica atteindra généralement un ou (maximum) deux mètres et pour cette raison, elles conviennent moins bien pour la culture de géantes. Les lignages afghans font partie des variétés les plus connues d’Indica. Ces plantes ont souvent un feuillage vert foncé et sont très denses. L’Easy Girl est une Indica. Cette espèce peut facilement atteindre deux mètres de haut, elle est cependant toujours très populaire pour la culture de balcon. Comme nous avons décidé de faire pousser quelques plantes géantes, je recommanderais les variétés Sativa car elles grimpent très vite en hauteur tout en se développant bien en largeur. Les variétés Sativa ont pour la plupart une forme de ‘sapin de Noël’ dont les feuilles les plus basses sont souvent les plus grandes. Les feuilles sont en outre plus larges que celles des variétés Indica et ont dès lors une plus grande capacité d’absorption de la lumière. Les pousses en croissance sur les branches latérales ont tendance à grimper dans les airs comme des fusées ce qui placent La Purple est également très recommandable mais cette variété à une tendance à être plus sensible à la moisissure et l’herbe est de couleur mauve et a grâce à cela un goût particulier. La couleur mauve peut être rébarbative pour certains fumeurs et les variétés Purple ne sont pas toujours très appréciées par les cultivateurs. Mais chacun ses goûts: une herbe bizarre pour l’un sera la favorite d’un autre. J’en parle car la popularité de la récolte espérée, je pense, est un élément primordial pour de nombreux cultivateurs lorsqu’ils choisissent leurs plantes. Après tout, pourquoi cultiver une plante géante qui donne une récolte énorme si le résultat n’est pas selon vos goûts? Vous pouvez choisir une variété moins généreuse à la récolte mais qui vous donnera l’herbe que vous aimez. Quelques points finaux au sujet du débat Purple-ou-pas?: la Purple est une bonne variété pour la récolte car elle n’a que peu de feuilles ce qui réduit considérablement le travail de manucure. En plus, les têtes de la plupart des Purple contiennent une quantité élevée de cristaux de THC (surtout quand les têtes de fleurs se sont bien développées) et pour cette raison, elles conviennent très bien pour la confection du hasch. Quand je veux faire pousser des plantes gigantesques, je choisis de partir de graines car je suis ainsi certain de la variété que j’ai en main. En outre, les plantes cultivées au départ de graines sont souvent beaucoup plus grandes que des plantes de la même espèce cultivées au départ de clones (provenant généralement d’une culture intérieure). Quand des plantes sont cultivées à l’intérieur sous des lampes artificielles, elles sont généralement laissées de petites taille de manière intentionnelle car l’espace est délimité et la durée de la culture est coûteuse étant donné sa haute consommation d’énergie. Sachant tout cela, il n’est pas étonnant que je choisisse d’utiliser de véritables variétés d’extérieur, sous forme de graines et dont 30 Soft Secrets On voit ici clairement la différence entre un méga pot et une jardinière en ciment de taille normal. Le méga pot devrait idéalement pouvoir contenir 400 litres. On fore un bon nombre de trous dans le fond du méga bac. On améliore ainsi le drainage de l’excédent d’eau. Quand le pot est bien ancré dans le sol, on peut le remplir d’un mélange de terre et de fertilisants. Une plante géante va avoir besoin de bons matériaux de construction. Ce compost est fait à partir de ce qui reste de plantes de chanvre qui ont été cultivées pour leur fibre. Ce compost est très riche et contient une grande quantité d’organismes vivants dans les sols (sous forme de bactéries). les ancêtres ont reçu le temps nécessaire pour grandir. Ce sont ces variétés qui assurent généralement les meilleurs résultats si vous voulez ‘voir grand’ à l’extérieur. mettons dans une espace pas trop chaud. On peut ainsi tout de suite habituer les jeunes plants à des températures plus fraîches comme celles de dehors. Certains cultivateurs plantes directement les jeunes plants en pleine terre ou dans des grands bacs en ciment pour que seules les plus Souhaitant faire pousser les graines à l’extérieur aussi vite que possible et considérant la longueur de la période de croissance, nous ne pouvons pas commencer la culture à l’extérieur assez tôt. Mi-février/fin mars sonne tôt aux oreilles de la plupart des cultivateurs mais c’est durant ces mois de l’année que l’on peut tirer le temps supplémentaire dont nous avons besoin. Quand les graines ont germé au sein de matières humides, nous pouvons leurs permettre une petite période de précroissance dans un pot à fleur assez grand. Il faut pour cela veiller à prendre des pots profonds pour que les racines puissent atteindre une profondeur suffisante quand elles commencent à grandir. La largeur du pot est également importante car la(e) jeune plant(e) (nous ne savons pas à ce stade s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle) va aussi développer ses racines horizontalement. Quand les jeunes plants sont dans les pots (grands de préférence), nous les Une grande quantité de fertilisants est prête à être utilisée. Il y a dans les jardinières du fertilisant que j’ai préparé quelques mois plus tôt (pour assurer une large présence d’organismes vivants). forts survivent. Si vous voulez essayer, il y a intérêt à ce que le temps ne soit pas trop mauvais. S’il gel encore, vous devrez sans doute recommencer à zéro. D’autres cultivateurs gardent leurs plantes à l’intérieur pendant toute la durée de précroissance, de préférence sous des lampes pour gagner du temps. N’oubliez pas que plus tôt vous commencerez et plus grandes seront les chances d’en obtenir la taille que vous souhaitez. La période de culture est dans tous les cas prolongée. Si vous les gardez à l’intérieur, faites attention à ne pas les exposer à des cycles de 18 heures de lumière car elles s’habitueraient difficilement aux conditions extérieures. Le nombre d’heures d’ensoleillement durant le printemps est nettement moindre que 18 heures et vous mettriez vos plantes dans des conditions de stress en les faisant passer de 18 à 13 heures (et de la lumière des lampes au soleil). Certaines variétés réagissent violemment à ce changement et se mettent spontanément à fleurir. Selon mon expérience, si vous démarrez les plantes de marijuana à partir de graines et les laissez s’habituer dès le premier jour au taux de lumière de l’extérieur (commencez par exemple avec 11 heures), elles pousseront comme des plantes normales. Au fil du temps, les plantes pousseront de plus en plus vite car la lumière et la température (extérieure) augmentent également. Pour devenir une plante énorme, cette petite plante va exiger de nombreux efforts. Pour mes plantes géantes, j’utilise en général des bacs spéciaux qui peuvent contenir au moins 400 litres! C’est méga bacs ne sont pas facile à trouver de nos jours. J’ai dû parcourir toute la Hollande pour en trouver suffisamment. Ils ne sont pas particulièrement bon marché mais c’est l’idéal pour y planter des méga plantes. En plus, ces bacs tiennent toute la vie et à long terme, leur prix est amorti. Si vous vous décidez à chercher des bacs de cette dimension, je vous conseille de veiller surtout à ce qu’ils soient très larges. Un bac très profond mais étroit est quasi inutile car les plantes de marijuana auront du mal à devenir géantes en comparaison avec des bacs moins profonds mais plus larges. Les bacs que j’utilise pour la culture de mes géantes ont un diamètre d’au moins 115 cm et une hauteur de 65 cm. Ils sont donc beaucoup plus larges que vos jardinières courantes. Si vous réussissez à trouver de tels bacs, il est très important de forer quelques trous dans le fond. La perforation améliore considérablement le drainage. En outre, cela permet une oxygénation vitale de dessous de la plante. Un bon drainage est vraiment très important car les jeunes plants vont avoir besoin de beaucoup d’eau. Si la plante ne peut pas se débarrasser des excédents d’eau, vous courrez vers le désastre. Un grand pot plein de boue en sera le résultat et va asphyxier les racines des plantes. La variété Sativa grandit maintenant très vite. Avec un peu de chance et 100% d’efforts du cultivateur, cette plante peut devenir une belle géante. 31 Soft Secrets Ceci est la même plante que sur la photo précédente, mais un peu plus grande. Une “race géante” comme la Early Pearl peut atteindre une taille gigantesque. Quand le fond du pot sera transformé en passoire, on est presque prêt à le remplir de terres mélangées et d’engrais. Mais avant cela, il faut encore creuser un grand trou dans le sol à l’endroit où on va poser le bac. Enterrer le pot, à l’avantage de le rendre invisible et surtout, il sera beaucoup plus stable car bien ancré dans le sol. Je laisse toujours dépasser 30 cm du pot au-dessus du niveau du sol pour que les branches les plus basses ne traînent pas à terre. C’est en prévision de la période de floraison qui arrivera plus tard dans l’année. Quand on a fini de creuser le grand trou et que tout le monde a fini de demander si on est entrain d’installer une piscine ou une marre à truites, on peut y mettre le bac pour vérifier qu’il tient bien. Le bac ne doit pas être directement posé sur la terre car cela risque de poser des problèmes pour le drainage si l’eau ne sait pas couler librement en dessous. Le bac doit être ‘suspendu’ dans le trou. Pour cela, je place de grandes briques verticalement dans le trou et les enterre un petit peu pour les coincer. Ainsi, il reste suffisamment d’espace pour laisser circuler l’air et l’eau entre le fond du pot et le sol. Quand la plante commence à se développer et grandit considérablement, les racines vont passer au travers des trous forés à la base du pot et entrer dans le sol au-dessous. C’est une autre raison pour laquelle je place les briques entre le bac et le sol. Si j’avais par exemple, utilisé des blocks de bois, ils auraient rapidement attiré une faune de parasites et d’insectes. De plus, le bois est un site de foisonnement très apprécie par les moisissures, surtout s’il se trouve sous le pot. En gros, ce n’est pas une situation confortable pour les racines sensibles qui vont émerger dans un paradis moisi pour insectes et mollusques divers. Cet espace libre ne sert pas uniquement à laisser s’écouler l’excédent d’eau mais va également assurer une bonne oxygénation. Une bonne circulation de l’air est particulièrement importante pour le développement des racines et la santé de la plante car le mélange de terre est très volumineux. Par le haut, l’oxygène ne pourra que très difficilement traverser la grosse couche de terre et c’est pour cette raison qu’il faut penser à un apport d’air par le bas. sol collant. Les racines pourront ainsi s’étendre au travers du mélange de terres beaucoup plus rapidement. La couche du bas doit être particulièrement bonne et aérée car c’est elle qui en général retient l’eau le plus longtemps. L’eau donnée aux plantes durant les périodes de croissance et de floraison va toujours couler vers le bas. La terre se trouvant dans le fond du pot aura tendance à rester humide car elle ne recevra pas de rayon de soleil et l’eau ne pourra pas s’évaporer. à l’avance, avec tous ces ingrédients, le renfermer dans un sac et le ranger dans le garage ou tout autre endroit abrité. Il y fait un peu plus chaud qu’à l’extérieur et les bactéries peuvent commencer à se réveiller et se mettre au travail. La plante pourra ainsi immédiatement profiter des fertilisants mis à sa disposition et commencer à grandir. C’est souvent la petite chose que l’on fait en plus qui fait toute la différence quand on veut cultiver de véritables géantes. Quand les briques sont bien en place dans le fond du trou, que le bac est précautionneusement posé dessus, il faut encore vérifier le niveau. Quand tout est prêt, on peut boucher l’espace autour du pot avec de la terre. Il ne faut absolument pas que la lumière filtre par cet espacement pour atteindre le fond du trou car les racines vont bientôt y apparaître (et elles mourront si elles sont exposées à la lumière). Ce travail de colmatage doit être fait prudemment car il ne faut pas boucher l’espace sous le pot en le faisant. Il faut donc éviter que la terre glisse jusque là. Je mets souvent des sacs en plastique (ceux qui ont contenu les engrais) dans les fentes avant de les remplir de terre pardessus les sacs. On utilise un mélange de terres légèrement enrichi d’engrais, de chaux (à base d’extrait d’algues), de bâtis de vers, de poudre de sang, de cendre de bois et de lin de chanvre comme base (j’en utilise d’habitude environ 150 litres ou trois sacs pleins). Le dernier composant provient d’un compost de plantes de chanvre qui ont été cultivées pour leur fibre. J’ai déjà évoqué dans d’autres articles les atouts bénéfiques pour la fertilisation des sols du compost des grandes feuilles de plantes de chanvre ou de marijuana inutilisables. Cette nouvelle sorte de compost disponible depuis environ un an et demi n’augmente pas seulement la fertilité mais retient également assez d’eau et contient une armée entière d’organismes vivants (sous forme de bactéries). Pour un pot de 400 litres, j’utilise environ deux sacs de cette matière (contenant chacun 30 litres). Les plantes gigantesques peuvent consommer des centaines de litres d’eau (surtout durant les étés très chauds). Il est recommandé de fournir (nourrir) les plantes en eau avec un système d’arrosage automatique. Ces systèmes d’arrosage professionnels conviennent bien pour la culture en extérieur et peuvent nous (cannabiculteurs) faire économiser les épuisantes tâches du transport de l’eau avec des seaux. Les atouts de l’utilisation de ces systèmes d’arrosage automatiques et leur mode d’emploi seront le sujet du prochain numéro. Quand on a colmaté les fentes par lesquelles la lumière aurait pu traverser et piétiné légèrement le sol, on utilise un bâton fin pour percer des trous d’air jusqu’à l’espace libre sous le pot. Cela permet un apport suffisant en oxygène. Quand le pot est solidement en place et que les fentes sont bouchées, on peut commencer à remplir le pot d’un mélange de terres enrichi d’engrais. Si l’on prévoit de cultiver plus d’une plante géante, il est important que tous les pots soient fermement installés dans le sol avant de commencer. Il faut également veiller à ce que la distance entre les pots soit assez grande pour que les plantes n’entrent pas en compétition pour la lumière. A cause du grand volume de mélange de terres enrichi d’engrais qui va remplir le méga pot, il est important d’ajouter une grande quantité de perlite. Le mélange de terres et d’engrais sera ainsi aéré en permanence. Dans un bac de 400 litres, j’utilise un bon 100 litres de perlite. Cela peut paraître beaucoup mais quand on cultive des géantes, la maxime “au plus au mieux” est toujours d’application. Il vaut mieux avoir un sol trop aéré qu’un A suivre… Pour un méga pot, j’utilise un sac et demi (au total 60 litres) de bâtis de vers. C’est un produit efficace qui fonctionne très bien pour la production de jets vigoureux. La chaux doit être bien mélangée à la terre et il faut veiller à ce que ce mélange ait un pH de valeur neutre pour permettre aux organismes vivants présents dans la terre de se développer. On ajoute également de la cendre de bois (d’un feu ouvert ou d’un poil) dans le sol. Si cela vous plait de donner à votre terreau un La Early Pearl est appréciée par de nombreux petit extra, vous pouvez le préparer quelques mois cannabiculteurs (en extérieur) grâce à son goût très sucré. 32 sse e r p e d e u v Re Soft Secrets Soft Secrets Revue de pr esse 33 Soft Secrets Revue de pr esse 35 36 sse e r p e d e u v Re Soft Secrets GROSSISTE / WHOLESALE MAGASIN / SHOP 38 sse e r p e d e u v Re Soft Secrets Soft Secrets Revue de pr esse 39 40 esse r p e d e u v e R Soft Secrets Tel.: +31-(0)115-450672 Fax: +31-(0)115-450898 E-mail: [email protected] Ouvert: du lundi au vendredi de 10.00 h à 18.00 h Samedi de 10.00 h à 18.00 h fermé le dimanche 42 esse r p e d e u v e R Soft Secrets Soft Secrets Revue de pr esse 43 CATALOGUE GRATUIT Remplissez le talon ci-dessous et renvoyez-le à : High Quality Seeds, BP 362, 5460 AJ Veghel, Hollande Nom: Adresse Code postal: Ville: Pays: Téléphone: Soft Secrets Revue de pr esse 45 46 Soft Secrets sse e r p e d e u v Re Index annonce Nom Tél. Colofon Page Alchimia 0034-972-516119 37 Atami 0031-73-5223256 2 Bertha’s Place 0031-43-3270277 37 Bio Bizz 0031-50-5414650 48 Bio Hydro Company 0033-5-56394411 25 Bio Nova 0033-5-56394411 24 Boerenwagen de 0031-20-6834448 47 Cañamon de Maruja 0034-943-579038 30 Dr. JaJa 0031-6-24781751 37 Dutch Passion 0031-20-4215051 37 Eurogrow 0031-165-520059 37 Extra 0031-13-5435958 37 Focus 37 Greenstore the 0031-43-3250507 37 Growshop Breda 0031-76-5141678 37 Growside 0031-43-3627990 11 Happy Sas 0031-115-450672 41 Hemcy 41 High Quality Seeds 0031-73-5479916 44 House & Garden 0031-6-10939412 4 I.G.T. 0031-10-2099665 8 Interpolm Amsterdam 0031-20-6277750 47 Locomotief 0031-115-610083 34 Locomotief 0031-115-610083 37 Magic Mushroom the 0031-20-4275765 37 Natural Grow 0033-5-59421490 41 Nirvana 0031-20-3640233 21 Plagron 0031-495-631559 34 Q en Q Company 0031-43-3510297 37 Roxy 0031-118-612474 30 Sensi Seeds 0031-10-4763044 28 Serious Seeds 34 Shaman Shop 41 Techniques d’Horticultura Cannabica 0034-972-221755 41 Vision 22 0031-43-3212669 Prochaine édition SSFR 3-05: le 17 juin 2005 Soft Secrets Français est une édition de Discover Publisher BV Boîte Postale 362, 5460 AJ, Veghel, Pays-Bas Tél: 0031- (0)73-549.81.12 Fax: 0031- (0)73-547.97.32 E-mail: [email protected] Directeur de la publication: Boy Ramsahai Rédaction en chef: Cliff Cremer Collaborateurs: Weckels, Bart B., Jorge Cervantes, Jim Stewart, Charlie Stone, Aja, Kaz Peet Mise en page - graphisme: R&B Communicatie, Schijndel, Pays-Bas Cover photo : White Widow © Cueball Nogging Adresse rédaction: Soft Secrets France PoBox 17250, 1001 JG Amsterdam (Pays Bas) E-mail: [email protected] Préface de l’editeur La politique des Pays-Bas concernant le cannabis est très libérale. L’usage du cannabis n’est pas sanctionné par la loi des drogues hollandaise. Beaucoup de communes permettent des coffeeshops où le hash et l’herbe sont vendus. Avec la tolérance des coffeeshops le gouvernement a réussi une séparation des marchés de drogues. Un million de fumeurs visitent les shops ou bien ils ont une petite plantation pour l’ usage personnel. Le consommateur n’est pas à traité comme criminel. Certains politiciens et représentants du gouvernement sont des grands défenseurs de la légalisation du cannabis. D’abord il faut avoir une logue période de normalisation. L’éditeur de Soft Secrets Français se fixe le but d’informer les gens pour contribuer d’une manière positive à la normalisation du cannabis. Dans son journal, il offre de l’ espace à toutes opinions aussi bien les pros que les contras. Cela ne veut pas dire que l’ éditeur est d’ accord avec le contenu de tous les reportages ou annonces. L’ éditeur se désolidarise explicitement des déclarations ou des images qui éveillent l’ impression que de la publicité est faite pour l’ usage ou la production de cannabis. La loi de 11 mars 1957 n’ autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’ article 41, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’ usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’ autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’ exemple et d’ illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans consentement de l’ auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1er de l’ article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. L’ editeur ne peut pas être rendu responsable pour le contenu et/ou les buts des annonces. 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