le lycée de la réussite

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le lycée de la réussite
LE LYCEE DE LA REUSSITE
Date : Le 21 septembre 2012
Dans l’académie de Rennes la consultation sur le thème « le lycée de la réussite » a pris la
forme d’un débat/ateliers organisé le 21 septembre 2012 au rectorat de l’académie de
Rennes.
Deux sous-thèmes ont été traités : « Le lycée de la réussite qui prépare les élèves au-delà
du baccalauréat. Comment le lycée peut-il permettre de mieux préparer les lycéens pour les
engager dans un parcours de réussite après le baccalauréat que ce soit dans le monde
professionnel ou comme étudiant ?
Déroulement
-
Propos introductifs par Alexandre Steyer, recteur de l’académie de Rennes, et MariePierre Rouger, vice-présidente du Conseil régional de Bretagne chargée des lycées
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Présentation rapide, en plénière, sur les parcours des lycéens et les enjeux des
travaux en atelier
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Travaux en atelier
Production attendue : des propositions d’actions argumentées
-
Conclusion, sous la forme d’une table ronde avec un rapporteur pour chaque atelier,
un chef d’entreprise observateur témoin du débat et des échanges avec la salle.
Les questions abordées dans les ateliers :
-
Comment faire pour que l’orientation trouve une première traduction réussie dans l’entrée
au lycée ? Faut-il envisager un cycle spécifique 3ème-2nde ? Comment rapprocher les
établissements généraux, technologiques et professionnels ?
-
Comment faire en sorte que les enseignants intègrent la dimension « poursuite
d’études » ou « parcours d’insertion professionnelle » dans leurs pratiques
professionnelles ?
-
Comment apprendre aux lycéens à faire des choix d’orientation ?
-
Comment redonner aux différentes séries de la voie générale une égale importance dans
le choix des élèves vers l’enseignement supérieur ?
-
Compte-tenu du caractère symbolique fort du diplôme qu’est le baccalauréat, comment
tenir compte des acquis et des réalisations propres des élèves au cours de leur
scolarité ?
-
A quelles conditions un continuum « lycée-enseignement supérieur » ou un partenariat
« lycée-insertion professionnelle » peut-il favoriser la réussite du parcours des élèves ?
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-
Quelle(s) formation(s) initiale, continue … pour les acteurs et les partenaires concernés ?
L’organisation des ateliers a été la suivante :
-
deux animateurs et deux rapporteurs par atelier
-
des compétences professionnelles
problématique traitée
-
deux ateliers ont traité de la problématique du lycée qui prépare encore mieux les
lycéens vers l’insertion professionnelle
-
deux ateliers ont traité de la problématique du lycée qui prépare encore mieux les
lycéens vers la poursuite d’études.
variées
dans
chaque
atelier
selon
la
Animateurs :
Ali Mamdouh, doyen des IEN et Laurence Jouan, directrice adjointe au conseil
régional de Bretagne
Vincent Estève, proviseur et Véronique Illiaquer, conseillère en formation continue
Marie Bethelier, IA-IPR de Lettres et Cécile Lecomte chargée de mission sur la
liaison secondaire supérieur à l’université de Rennes1
Jacques Piron, proviseur et Marie-Armelle Kerbiriou déléguée régionale adjointe de
l’ONISEP Bretagne.
Rapporteurs :
-
Loïc Fouillet, principal de collège et Laurent Blanès, DAFPIC
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Pascale Le Flem, proviseure et Adil Mahmoudi, inspecteur formation continue
-
Catherine Péquin, IA-IPR sciences et Valérie Grumetz, IEN-IO
-
Philippe Debray, proviseur et Pascal Brasselet, IA-IPR sciences et conseiller à la
pédagogie.
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Participants :
 Directeurs Académiques des Services de l’Education Nationale
 Inspecteurs d'Académie-Inspecteurs Pédagogiques Régionaux
 Inspecteurs de l'Education Nationale second degré
 Secrétariat Général
 Président et vice présidents des universités
 Représentants des grandes écoles
 Institut Universitaire de Formation des Maîtres
 Centre régional de documentation pédagogique-CRDP
 Chefs d'établissement du public et du privé
 Conseil Régional de Bretagne
 Directeurs de CIO et COP
 Direction diocésaine de l'enseignement catholique
 Coordination académique MGI
 Mission Locale
 Pôle Emploi
 Réseau Information Jeunesse
 Vice président étudiant
 Enseignants du public et du privé
 Enseignement agricole
 Enseignement maritime
 Office national d'information sur les enseignements et les professions –ONISEP
 Conseillers de l’enseignement technique
 Représentants des organisations patronales
 Représentants des chambres consulaires et de la chambre régionale de l’économie
sociale et solidaire
 Représentants des parents d'élèves
 Représentants des syndicats des chefs d'établissement
 Représentants des syndicats enseignants
 Représentants du conseil académique de vie lycéenne
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En préalable aux propositions d’actions des ateliers, les participants souhaitent rappeler et
replacer les dispositifs existants ou à venir dans un cadre plus général d’une réflexion qui ne
peut faire l’impasse sur les conditions effectives et équitables pour les élèves, de leur mise
en œuvre et qui interroge :
- Le statut des enseignants,
- L’autonomie de l’EPLE, au-delà de l’article 34 de la loi d’orientation sur l’Ecole de 2005,
- Les programmes scolaires.
Sous-Thème numéro 1 : Comment le lycée peut-il permettre de mieux préparer les lycéens
pour les engager dans un parcours de réussite au-delà du diplôme dans le monde
professionnel ?
ACTION N°1
Favoriser la mobilité des élèves pour leur permettre de réaliser leurs projets de
formation et leurs projets professionnels
Cette question touche à la mission émancipatrice de l’Ecole. Permettre aux élèves d’élargir
leur horizon au-delà du contexte social et économique dans lequel ils vivent est une
condition de l’exercice de leur liberté.
Il n’est pas envisageable, ni souhaitable, de disposer partout de toutes les formations afin de
répondre localement à tous les vœux des familles ou à tous les besoins des entreprises.
La mobilité des jeunes lycéens ne se décrète pas, elle doit s’apprendre, se préparer et
s’accompagner et ce dès le collège. C’est une compétence qui met en jeu l’autonomie,
l’engagement, la volonté d’entreprendre et la créativité (cf. socle). Cela relève d’un
apprentissage.
Plusieurs pistes :
- Organiser cet apprentissage à travers des projets interdisciplinaires ;
- Intégrer systématiquement une PFMP dans une entreprise « éloignée » (critères de
choix à définir en fonction des filières et de la situation géographique du LP d’origine)
dans chaque cursus de bac pro ;
- Favoriser la mise à disposition des lieux d’hébergement en mutualisant les ressources
disponibles ;
- Accompagner financièrement les familles.
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ACTION N°2
Construire une orientation mieux choisie par des élèves acteurs et responsables
- Multiplier les stages d’observation au collège quand c’est nécessaire
- Généraliser le module de découverte professionnelle en 3ème
- Créer une classe de 2nde de détermination commune à tous les élèves (véritable classe
« propédeutique »)
- Organiser des parcours dérogatoires en 2nde qui laissent du temps aux élèves qui en
ont besoin pour construire ou consolider leur projet.
ACTION N°3
Favoriser la mise en place de passerelles au lycée, dans les deux sens (voie pro 
voie générale et technologique) pour conforter les projets de formation des élèves
- Organiser des activités qui nécessitent le croisement des publics pour favoriser
l’interconnaissance des voies de formation (professeurs comme élèves) ex : TPE pour
tous ;
- Généraliser le modèle du lycée polyvalent, normalement plus favorable aux échanges,
à travers la mise en réseaux d’établissements ;
- Favoriser les services mixtes pour les enseignants dans les différentes voies de
formation.
ACTION N°4
Regrouper dans un même espace des modalités d’accès polyvalentes aux formations
sous statut scolaire et par alternance, voies professionnelle, technologique et
générale. Un tel espace favoriserait l’homogénéisation des équipes enseignantes qui
interviendraient sans distinction de niveau scolaire.
- Le cloisonnement des formations et des personnels ne permet pas de faciliter la fluidité
des parcours et limite de façon artificielle la mise en place d’un projet individualisé de
l’élève qui a vocation à déboucher sur une insertion professionnelle la plus qualifiée
possible, notamment pour les jeunes au parcours atypique.
- En favorisant la complémentarité sur un même site, en développant les échanges entre
collègues et entre jeunes d’horizons différents, la mise en réseau des compétences
diverses favoriserait la complémentarité et se substituerait à la hiérarchisation des
voies et filières. Les clivages entre les divers personnels en fonction de leurs statuts ne
font pas sens pour les entreprises et prive le système scolaire d’une lisibilité auprès
des usagers et partenaires.
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- Le système scolaire gagnerait en efficacité en organisant l’école sur un modèle qui
repense ses espaces de formation en fonction d’une stratégie basée sur un plus grand
brassage des publics et une plus grande hétérogénéité des origines sociale et scolaire
des jeunes.
- Une plus grande mixité engendrerait une meilleure synergie globale propice à une plus
grande adaptation ultérieure aux enjeux de la vie professionnelle.
ACTION N°5
Valoriser le projet individuel de l’élève par la mise en réseau des établissements dans
un secteur géographique proche. Retarder l'orientation en créant une seconde
commune de détermination.
Dans la suite de la précédente proposition et quand un même espace ne peut proposer
l‘ensemble des accès à une qualification, il convient de développer le partenariat entre les
différents établissements dans un périmètre géographique défini, permettant un travail de
complémentarité et la possibilité d’offrir aux jeunes les moyens de fluidifier leurs parcours.
ACTION N°6
Développer davantage les passerelles entre les trois voies, générale, technologique et
professionnelle. L'organisation d'un réel accompagnement du projet des jeunes
concernés favoriserait le passage entre les voies y compris du professionnel vers le
général.
- L’accès à l’insertion professionnelle dépend largement de l’accès à la qualification mais
aussi au sentiment subjectif de réussite.
- Pour cela il est nécessaire de permettre à un jeune d’évoluer dans son parcours et
dans ses choix à des moments différents de sa scolarisation.
- Il est important de rendre le parcours plus fluide en mettant l’accent sur
l’accompagnement, sur les passerelles. La réussite scolaire peut aussi évoluer à
chaque étape de la scolarité. Il est indispensable de ne pas figer un parcours et
d’accompagner davantage les situations particulières afin d’éviter les échecs et les
découragements.
ACTION N°7
Réduire les spécialités des formations notamment dans les domaines professionnel et
technologique de façon à aborder davantage des « champs métiers » plutôt que
l’acquisition d’une technicité au service d’un savoir immédiat.
- Partant du constat que les jeunes exerceront plusieurs métiers dans leur vie et qu’ils
sont à peu près 40% à travailler dans un autre secteur que celui de leur formation
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initiale, il est nécessaire d’acquérir des compétences transversales communes aux
trois voies (sorte de socle commun du lycéen).
- Le geste professionnel s'acquiert au sein de l'enseignement d'un savoir-faire métier. La
formation continue au sein des entreprises peut apporter la spécialisation souhaitée.
- L’apprentissage d’un métier doit se doubler d’un accès à des compétences
transférables tout au long de la carrière professionnelle, pour favoriser l’évolution à
venir sur le marché du travail et permettre l’exercice de la citoyenneté.
ACTION N°8 : Concernant plus spécifiquement les jeunes décrocheurs
Uniformiser et simplifier les outils de traitement des situations de décrochage
scolaire en trouvant le bon niveau de pilotage coordonnant l’ensemble des
dispositifs existant (MIJEC, MGI, Mission locale…)
- Les jeunes les plus en difficulté d’insertion professionnelle sont aussi ceux qui sont
multi décrocheurs.
- Les dispositifs traitant de leur suivi sont nombreux, divers et peu harmonisés entre eux.
Il est important de définir le meilleur échelon territorial de pilotage du traitement de ces
situations. Échelon qui s’emparerait du suivi de chacun de ces jeunes et serait chargé
de leur proposer une solution de retour vers l’acquisition d’une qualification. Ainsi plutôt
que d’apporter une réponse uniquement curative et souvent tardive, le système de
formation pourrait plus rapidement proposer au jeune une solution adaptée à sa
problématique en mutualisant les moyens à sa disposition.
Sous-Thème numéro 2 : Comment le lycée peut-il permettre de mieux préparer les lycéens
pour les engager dans un parcours de réussite après le baccalauréat comme étudiant ?
ACTION N°9
Création d’un seul et même Lycée construit autour d’un tronc commun et
d’enseignements modulaires, la différenciation se faisant en post-baccalauréat, avec
de nouvelles modalités d’appropriation des savoirs, modalités qui devront donner du
sens aux apprentissages, en privilégiant l’activité de l’élève.
- Les lycéens disent s’ennuyer au lycée. Bien qu’il puisse s’agir d’une posture convenue,
l’impression qu’ils ont de l’inutilité de certains enseignements et leur manque
d’investissement interroge.
- La motivation dans le travail scolaire est à lier au sens qu’ils mettent de leur présence
au lycée. Ces interrogations ne sont pas nouvelles, mais pour les élèves, les
enseignants et les familles dans les parcours d’excellence la question ne se pose pas,
le système actuel leur convient parfaitement. Il y a là un frein à toute évolution.
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- Des changements de pratiques et d’évaluation sont nécessaires, afin de motiver
davantage les lycéens, de valoriser leurs acquis. Des travaux par projets (TPE, AI)
auraient l’avantage de placer l’enseignant dans une posture de personne ressource
plus que dans celle d’un prescripteur, et de développer des compétences multiples. En
outre, les lycéens pourraient faire des choix.
- Actuellement, la diversité des filières se traduit par une sélection par hiérarchisation.
Les représentations sociales devraient évoluer et les lycéens devraient partager une
plus grande culture commune (plus de sciences en lettres, plus de technologie en
filière générale…). Un lycée unique où tous les élèves pourraient participer à des
enseignements communs le permettrait.
- Le choix de modules spécifiques offrirait la possibilité de développer ses points forts.
L’orientation post-bac se ferait naturellement dans les domaines approfondis au lycée.
- S’il n’y a pas de développement de compétences sans l’adossement aux disciplines, il
conviendrait de définir autrement les programmes, avec des savoirs fondamentaux à
acquérir, et de dépasser la dictature de programmes très denses.
ACTION N°10
Nécessité de mettre en œuvre des projets co-construits « Lycées-Universités »
permettant de dépasser les simples échanges ou visites de locaux afin de modifier
durablement les représentations des élèves et des enseignants à travers leurs
participations à des cours et à des activités universitaires.
- Les universités constatent un engagement très variable des équipes des
établissements dans les opérations de liaison. Souvent, une attitude consommatrice
minimaliste se traduit par la simple organisation d’une visite de l’université. Ces
comportements sont liés en partie aux représentations des enseignants et ne
permettent pas l’évolution de celles-ci ni de celles des lycéens.
- Un engagement réel des lycées dans une démarche de co-construction des actions
avec l’université est nécessaire. Une telle démarche doit être une démarche
d’établissement, qui doit aussi être force de proposition pour construire des actions
dans le temps qui aient du sens.
- Le bassin d’animation pédagogique semble être la bonne échelle pour ces
constructions collectives. Tout cela demande du temps de travail et de concertation, la
définition des missions des enseignants et de leur statut est interrogée.
- L’intervention plus fréquente d’universitaires au lycée et d’enseignants de lycée à
l’université favoriserait une meilleure connaissance mutuelle.
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ACTION N°11
Développer une nouvelle professionnalité des enseignants, construite à travers une
formation ambitieuse de haut niveau basée sur une réelle démocratisation et la
définition d’un pré-recrutement.
- Les échanges sur les sujets précédents aboutissent tous à la nécessité de développer
des nouveaux savoirs professionnels : développement de pratiques nouvelles,
démarches d’accompagnement de projets d’élèves, de recherches (certains de ces
savoirs sont déjà développés en lycée professionnel).
- Il s’agit d’un changement majeur du métier d’enseignant, qui découle de la
massification. Leur statut est interrogé, mais surtout leur formation initiale et continue.
De telles évolutions ne seraient possibles que par un investissement réel dans la
formation.
- Sur le sujet des pratiques pédagogiques à promouvoir, il faut sortir des représentations
et des idéologies. Cela ne peut passer que par des apports scientifiques. Si
actuellement les enseignants ne voient leur métier que par les disciplines, c’est parce
que dans ce domaine ils ont reçu une formation pointue.
- Conjointement, le recrutement des enseignants mérite d’être revu. Actuellement, ce
corps n’est plus représentatif de la société. Dans certains lycées, le fossé culturel et
social est tel que quelle que soit la formation, il est quasi-impossible de faire évoluer
l’enseignement dans le bon sens.
ACTION N°12
Limiter les contraintes liées à la couverture des programmes disciplinaires pour
favoriser l'évolution des pratiques pédagogiques enseignantes vers une plus grande
mise en activité de l’élève. Construire des programmes avec des grands objets
d'étude avec un cadre temporel plus long pour l'étude de chaque objet (voire
déclinaison sur plusieurs années). Construire des objets de travail plus concrets,
incluant le savoir-être et le savoir-faire (en lien avec le monde du travail)
L’idée d’un cycle 3ème-2nde n’est pas écartée, de même que l’objectif d’une culture commune
au lycée avec des compléments de formation selon les spécialités choisies.
- Les élèves se plaignent du manque d'intérêt des cours pendant lesquels les
professeurs "courent après le programme".
- Les universitaires sont étonnés de trouver dans les programmes de lycées des
notions qu'ils abordent avec difficulté en université (ce qui indique en outre que les
élèves n'ont pas assimilé ces notions).
- Les entreprises valorisent et attendent d'autres compétences que la pure
connaissance encyclopédique.
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- Le travail par projets (type TPE) rend l'élève plus actif et plus autonome.
ACTION N°13
Ouvrir l'école sur l'extérieur. Donner à l’élève l'occasion d'aller à l'université, en
établissement d’enseignement supérieur et dans l'entreprise, pour donner du sens
aux savoirs et compétences construits au lycée en les replaçant dans la perspective
d'avenir
- Reconnaitre l’importance du regard extérieur qui met en relief des compétences que
l'école ne réussit pas toujours à valoriser (critères du monde adulte, critères de
l'entreprise).
- Permettre à l’élève de s’approprier véritablement son parcours de formation et
d’insertion (synergie nécessaire entre enseignants et COP).
- Offrir d'autres miroirs que le miroir scolaire aux élèves.
- Faire prendre conscience de l'importance des savoirs et des compétences qui se
construisent au lycée et dans le monde extrascolaire afin de donner plus de sens à leur
construction dans le cadre du lycée.
- Faire comprendre aux élèves l’utilisation des savoirs dans l’entreprise.
- Atténuer le modèle d'une excellence scolaire qui passe par les connaissances pures.
- Travailler sur le parcours de formation avec les familles et le monde du travail.
ACTION N°14
Limiter les contraintes liées à l’évaluation finale certificative (bac) en donnant plus de
place à l’évaluation formative (regarder les élèves en action et noter ce qu’ils savent
faire pour certifier les acquis). Favoriser l'évolution des pratiques pédagogiques vers
une plus grande mise en action des élèves et donc une plus grande autonomie
- Ils sont de plus en plus demandeurs de bilans de compétences auprès des CIO et des
COP, qui donnent du sens à la construction de leur parcours.
- La réussite au bac étant un critère d’évaluation de l’établissement (par les parents au
moins), des stratégies d’enseignement par le formatage à l’épreuve de bac se mettent
en place.
- Les élèves se plaignent d’être trop passifs.
- Intérêt du travail par projets (type TPE) qui rend l'élève plus actif et plus autonome.
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ACTION N°15
Permettre l’acquisition par tous les élèves, de l’autonomie nécessaire à la réussite
dans l’enseignement supérieur : la première année d’enseignement supérieur
« propédeutique » à un parcours réussi comme étudiant.
-
Dédramatiser les enjeux de l’orientation passerait par davantage de possibilités
de retours, de passerelles.
-
Cette proposition pourrait être accompagnée d’une scolarisation obligatoire
portée à 18 ans.
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