Derniers réglages sur les Solex avant la course

Transcription

Derniers réglages sur les Solex avant la course
Metz Horizons
Mardi 24 Avril 2012
CULTURE
été du livre (j-3)
conférence
La présidentielle
s’invite au salon
Joyeux et croyant
En quatre rencontres, le journalisme politique
s’accorde une belle place à l’Été du Livre. Avec
Christophe Deloire, J-F. Kahn et Renaud Dély.
Photo Karim SIARI.
Martin Steffens viendra évoquer son Petit traité
de la Joie, mais aussi Vivre ensemble la fin du monde.
Car chez lui, l’un ne va pas sans l’autre.
ANIMATION
Christophe Deloire (à droite), coauteur avec Christophe Dubois
de Circus politicus, ouvre la série des forums sur
la France en campagne.
Photo DR
et littérature…
Journalisme
Prévu entre les deux tours,
l’Été du Livre et son thème
devaient rebondir forcément
sur la présidentielle. D’où cette
ouverture à un penchant naturel du journalisme parisien : le
livre politique. Le Salon organise quatre forums, intitulés La
France en campagne. De vendredi à dimanche, les Messins
pourront écouter chroniqueurs,
commentateurs et éditeurs,
ainsi qu’un sociologue.
Vendredi
Christophe Deloire, directeur du Centre de formation des
journalistes à Paris, éditeur, présente Circus politicus, l’ouvrage
qu’il cosigne avec Christophe
Dubois.
14 h 30, salle du
gouverneur, à l’Arsenal.
Samedi matin
Un quatuor de belles voix et
de belles plumes. Renaud
Dély, directeur de la rédaction
du Nouvel Observateur, Philippe Alexandre, journaliste et
écrivain, Frédéric Pommier,
journaliste et chroniqueur à
1
France Inter et Patrice Duhamel, journaliste. Ils donneront
tous les quatre leur opinion sur
la campagne.
11 h 30, salle du
Gouverneur à l’Arsenal.
Samedi après-midi
Cette fois, pas d’éditorialiste,
mais un sociologue éminent,
qui scrute la France depuis
soixante ans. À 84 ans, Alain
Touraine est l’un des penseurs
de la gauche, au sens où il est
l’un des analystes les plus
reconnus de l’évolution de la
société. Il s’est interrogé sur les
droits, l’égalité et les déterminismes sociaux.
16 h, salle du gouverneur
à l’Arsenal.
Dimanche
Jean-François Kahn. On ne
présente plus l’ancien directeur
de Marianne, obser vateur
aiguisé des mœurs politiques,
jusqu’à y tremper le pied au sein
du Modem. Ses propos seront
ponctués par les interventions
de Marie Treps, linguiste.
11 h 30, salle du
gouverneur à l’Arsenal.
parcours d’artistes J-4
Les petits papiers
improvisés
Croire, c’est être heureux. Être heureux, c’est croire.
Voilà le credo philosophique et humain de Martin Steffens. La troisième saison des Chemins d’art et de foi,
organisée par Robert Féry, se poursuit demain avec la
conférence du philosophe messin à l’Institut de la
Salle, à Metz. Martin Steffens y présentera les grandes
lignes de ses deux derniers livres : Le petit traité de la
joie et Vivre ensemble la fin du monde. Deux livres où
se révèle toute sa dimension chrétienne. Et qui se résument par ce qui pour lui sonne comme deux évidences : la peur de mourir est celle de ne pas vivre pleinement. La joie véritable ne refuse rien, à commencer par
la présence de Dieu. Il l’a encore évoqué dimanche au
Jour du Seigneur, sur France 2.
Martin Steffens, amphithéâtre de l’Institut
de La Salle, rue Devilly, demain mercredi, 20 h 30.
L’association VAIR
informe sur l’asthme
Dans le cadre de la journée
mondiale de l’asthme, sur le
thème « Bien vivre pour bien respirer », l’association VAIR (Vivre
l’asthme et l’insuffisance respiratoire en Nord Moselle) sera présente le 9 mai, de 10h à 18h, dans
le hall d’entrée de l’hôpital BonSecours de Metz (accès principal).
Les bénévoles de l’association
seront à la disposition du public
pour répondre à ses questions et
de la documentation sera gracieusement remise à celles et ceux qui
le souhaitent. Un bon moyen de
30e édition à l’école d’ingénieurs de metz
faire le point sur cette pathologie
qui touche environ 4 millions de
Français, soit 6,5 % de la population, dont 9 % d’enfants. En
moins de vingt ans, le nombre
d’asthmatiques a augmenté de
plus de 40 % chez les adolescents. En France, il naît toutes les
dix minutes un futur asthmatique.
L’association procédera également à des mesures du souffle.
Renseignements :
Bernadette Dalmar,
présidente,
au 03 82 34 35 11.
Ça se passe
Aujourd’hui
Dimanche, une quinzaine de bolides à galet vrombiront sur le Technopole, dans le cadre de la 30e course de
Solex de l’Enim. Une course mythique à la gloire de cette drôle de machine.
U
ne affiche désopilante
avec des héros à la Super
Mario Kart enfourchant
des bolides… la course mythique
de l’ENIM qui lâche sur un circuit
des deux-roues de type Solex, est
avant tout une partie de plaisir
pour ces élèves ingénieurs généralistes réputés « savoir tout
faire ».
La 30e édition aura lieu ce
dimanche 29 avril, de 10 h à 18 h
sur le parking de l’école. Une
école qui ne se situe plus sur le
campus du Saulcy mais sur le
Technopole. Buvette et restauration toute la journée pour sustenter les sportifs et les fans, un
concert la veille, le tout avec
entrée gratuite sur les deux jours.
Une vraie kermesse en perspective. « On entendra vrombir et
ronronner les moteurs jusqu’à
Metz-Centre » assurent les organisateurs car les Solex ne sont
pas tous des frères jumeaux de
ce Vélosolex noir qui a fait rouler
nos parents et grands-parents
sur de petites distances en
France dès l’après-guerre.
• En journée, le centre
social Champagne à MetzBorny accueille un stand
d’animation ludique, à
l’occasion de la Semaine
européenne de la vaccination.
• À 9 h, Dominique
Gros reçoit une délégation
de maires russes, avant
une matinée d’information
sur la création et la promotion de zones d’activités.
De 14 h 15 à 17 h, ils
visitent le Technopôle et le
Pôle santé-innovation de
Mercy.
• À 9 h 15 devant la
gare SNCF, la première
navette Metz-Louvigny
prend le départ avec, à son
bord, Patrick Weiten, président du Conseil général,
qui inaugure ce service.
• À 20 h, a lieu le vernissage des projections lumineuses sur la cathédrale,
dans le cadre d’un projet
Quattropole pour le pèlerinage de la Sainte Tunique.
VU ET ENTENDU
Présidentielle :
vote aux USA
Un moteur
à galet
Les 28 et 29 avril, les amateurs et les passionnés
sont invités à suivre de nouveaux Parcours
d’artistes. Parmi eux, Laurence Juszczak.
15
à l’hôpital bon-secours
Derniers réglages sur
les Solex avant la course
« Les bolides en lice (une quinzaine) doivent avoir un moteur
de type Solex, un moteur à explosion situé sur l’avant avec une
transmission par galet » expliquent Olivier, Mehdi et Maxime
mais on a le droit de les booster ». Les élèves ingénieurs de
Metz effectuent les derniers
réglages sur un prototype. Selon
les années, l’école aligne un ou
plusieurs deux-roues.
Cette année, il n’y aura que
THI
Olivier, Mehdi et Maxime, trois des organisateurs de la course de l’ENIM, l’école messine qui aligne un prototype.
cette petite moto jaune et bleu,
au carénage ponctué de sigles de
sponsors. En lice, on trouvera
des sportifs du Grand Est, dont
de nombreux particuliers, mécanos amateurs mais éclairés, tous
amoureux de cette machine unique en son genre.
« Cette année, les pilotes seront
mis à rude épreuve pendant six
heures car le parcours comporte
deux côtes très raides, à 16 % »
souligne Olivier qui a pris son
bâton de pèlerin pour trouver des
sponsors en leur rappelant les
buts de la course : « L’Enim’tech,
MUSIQUE
association énimienne organisatrice, permet aux élèves d’assouvir leur passion pour la technologie. Elle gère et coordonne les
clubs et manifestations ayant un
caractère technique. Ces réalisations permettent la mise en application directe des connaissances
Photo Marc WIRTZ
enseignées à l’ENIM, qui est présente dans de multiples évènements comme le championnat de
France de robotique (l’ENIM en
est sortie vainqueur en 2008
et 2009) et le 4L Trophy ».
C. L.
Messine installée depuis 1959
à Los Angeles, Astrid Rottman,
née Lenard, a rempli, samedi
dernier, son devoir de
citoyenne française ! Cette
maman de six enfants, douze
fois grand-mère, vote à chaque
élection presidentielle au Consulat général de France à Los
Angeles. « Mes enfants et
petits-enfants ont tous la double nationalité, avoue-t-elle,
mais moi, je suis restée française. J’ai encore beaucoup
d’amis en Lorraine et précisément à Metz ». Cette ancienne
reine de la Mirabelle 1955 ne
dit pas quel candidat elle a
soutenu… It’s a secret !
françois-frédéric guy ce soir à l’arsenal
« On se reconnaît dans Beethoven »
François-Frédéric Guy terminera entre ce soir et demain son interprétation et son enregistrement de l’intégrale des
Sonates pour piano de Beethoven. Depuis 2009, il a partagé 620 pages de musique avec le public de l’Arsenal.
Laurence Juszczak, ici dans son atelier, installé dans son
appartement au 23 rue des Parmentiers à Metz. Photo Stéphane Stifter
C
ette année, Laurence Juszczak passe de l’autre côté du
miroir. « Nous avons participé
en famille à Parcours d’artistes
les deux années précédentes et
cela nous a donné envie de tenter
le coup. C’est un moment plus
convivial pour découvrir les
œuvres d’art et on y fait plus de
rencontres ».
Les 28 et 29 avril prochains, la
Messine ouvrira son atelier au
public. Une toute petite pièce
située à l’entrée de son appartement où elle se rend chaque soir,
une fois sa journée d’infographiste finie.
Un univers fait de bouts de
papier journal, de gros carton et
de fil de fer, le tout entièrement
récupéré puis scotché, recouvert
de colle à papier peint et façonné
des heures entières pour donner
vie à ces personnages bruts, aux
yeux immenses. Lutin, accordéoniste, lectrice, danseuse ou
simple être humain. « On m’a
souvent fait remarquer que
j’oubliais de leur faire des
oreilles ! C’est mon côté visuel »,
sourit-elle.
Pas de croquis
Restée moins d’un an aux
Beaux-Arts de Metz après un
bac arts plastiques, Laurence
Juszczak n’a, pourtant, jamais
cessé de transformer son temps
libre en espace de création,
qu’elle peigne, tatoue ou fasse
du volume. « C’est une sorte de
libération, une manière d’exister », confie-t-elle, les mains
enduites de colle pour recouvrir
de papier sa dernière création.
« Je ne fais jamais de croquis et
c’est, d’ailleurs ce qui me plaît,
de voir cette marionnette naître
sous mes mains. Même pour moi,
c’est une surprise ! »
Le week-end prochain, elle fera
également une place dans son
appartement aux peintures et
aux dessins de sa fille Nina « qui
tente le concours des Beaux-Arts
de Metz » et aux photographies
de son petit ami, Smid DPK.
Laurence Juszczak croit-elle à la
transmission familiale ?
« Enfant, mes cahiers étaient
déjà remplis de dessins. Il est vrai
que mon grand-père peignait et
cet univers m’attirait ».
G.C.
Laurence Juszczak, 23, rue
des Parmentiers à Metz.
Atelier ouvert les 28 et
29 avril de 14 h à 19 h.
I
l vous reste "seulement"
six Sonates sur 32 à jouer
entre ce soir et demain !
Comment vous sentez-vous ?
François-Frédéric Guy. « Je me
sens comme à la fin d’une grande
marche ou d’une grande croisière
où l’on voit confusément apparaître la terre !
Qu’est-ce qui fut le plus difficile dans cette aventure ?
Maintenir une qualité interprétative. Contrairement aux Sonates de Mozart ou de Schubert, les
Sonates pour piano de Beethoven
donnent l’impression d’être des
mouvements d’une même œuvre.
Une Sonate ne va pas sans
l’autre. C’est comme un immense
escalier.
Pourquoi terminer cette
intégrale avec la sonate n° 29
dite Hammerklavier et non
avec les trois dernières ?
La Hammerklavier est la Sonate
la plus vaste de Beethoven et
aussi la plus grandiose et la plus
folle. C’est celle qui fût à l’origine
de mon projet. Elle est comme mes
livres de chevet, comme La montagne magique de Thomas Mann
ou Les Frères Karamazov de Dostoïevski.
Ce soir, vous faites une autre
exception chronologique en
interprétant les trois premières Sonates ! Pourquoi ?
Quand j’ai commencé ce projet
en 2009 il y avait deux sessions,
l’une ouverte au public et une
comme dans la fugue de la Hamm e rk l av i e r, h u m o ri s t i qu e s
comme dans le premier mouvement de la 16e, poignants comme
dans la Sonate des adieux…
Il y a toujours un moment où
l’on se reconnaît dans Beethoven.
Vous serez en résidence la
saison prochaine à l’Arsenal…
Et vous avez prévu d’interpréter et d’enregistrer l’intégrale
pour violoncelle et piano de
Beethoven !
Je ne suis pas pour l’accumulation mais pour la cohérence. Ce
n’est pas moi qui serais en résidence à l’Arsenal mais Beethoven
dont je ne suis que le médium. Je
pense que le public a droit d’avoir
accès à ces chefs-d’œuvre et de les
entendre en vrai. Ce n’est pas
l’encyclopédisme qui me guide
mains l’enthousiasme même si
c’est vrai, j’aime le grand œuvre !
Propos recueillis par
Gaël CALVEZ
François-Frédéric Guy, hier en répétition à l’Arsenal : « un interprète est là pour servir la musique ;
il faut respecter ce que le compositeur a voulu. » Photo Gilles WIRTZ
autre pour les scolaires. Ces trois
premières Sonates n’ont jamais
été entendues du public !
Cette aventure n’a-t-elle pas
trop duré ?
Ce n’est pas un projet sur trois
ans mais sur une vie entière. Je ne
m’en lasse pas. Cela me porte.
C’est comme un prélude, comme
L’or du Rhin dans la Tétralogie de
Wagner. C’est maintenant que
cela commence !
Pourquoi jouer Beethoven
au XXIe siècle ?
Beethoven exprime tous les sentiments humains, ceux de tous les
jours comme les plus sublimes. Il
y a des moments grandioses
Ce soir à 20 h : les trois
premières sonates dédiées
à Haydn. Demain, à 20 h
les Sonates n° 26, n° 27
et la Hammerklavier.
Réservations au
03 87 74 16 16.
Tarifs : de 6,50 à 22 €.
Le second volume de
l’enregistrement live
à l’Arsenal est en vente
depuis le 21 avril.
Astrid Lenard a voté, samedi,
à Los Angeles. Photo DR
Kollywood
sur Moselle
Un réalisateur indien à l’hôtel
de ville, ça n’est pas tous les
jours, mais c’est une fois par
an. Hier soir, c’était le cas pour
Chitravel Vétrimaaran.
Invité par la compagnie messine Les tréteaux de feu, pour la
quatrième saison de Bienvenue
à Kollywood, il a présenté le
soir, au Palace, son dernier
film : Aadukalam (Confrontations).
Un film en langue tamoule,
sous-titré, venu de Kollywood,
le Cineccita de l’Inde du Sud.
Car s’il y a Bollywood au nord,
à Bombay, Kollywood est issue
des studios de cinéma de
Kodambakkam, un quartier de
Chennai (l’ancien Madras),
quatrième ville de l’Inde.
Avec Aadukalam, une histoire
d’hommes et de combats de
coqs, Vétrimaaran a récolté six
National Awards en Inde,
l’équivalent des César, une
première pour un film en langue tamoule.
La compagnie messine Les
tréteaux de feu organise chaque année Bienvenue à Kollywood.