Relation

Transcription

Relation
Le Modèle relationnel
Licence Pro ATC
Amel Guetat
05/02/2008
Introduction – Présentation informelle
Grande simplicité :
Une seule structure : la relation
Une relation peut être représentée sous forme de tables
titre
année
genre
Alien
1979
Science Fiction
Volte face
1997
Thriller
Pulp Fiction
1995
Policier
Relation Film
Noms d’attributs
Entité
Définitions
Relation et attribut
Définitions
Domaines : Un domaine de valeurs est un
ensemble d’instances d’un type élémentaire.
Ex:
Entier
Chaîne de caractères…
Impossible dans le modèle relationnel de créer de
nouveaux types de valeurs
Pas de listes possibles
Pas de tableaux…
Définitions
Attributs : Les attributs nomment les colonnes d’une
relation. Il servent à la fois à indiquer le contenu de
cette colonne, et à la référencer quand on effectue des
opérations.
Un attribut est toujours associé à un domaine.
Toujours monovalué : il n’a toujours qu’une seule valeur
(domaine de valeurs atomiques)
Le nom d’un attribut peut apparaître dans plusieurs
schémas de relations.
Définitions
Schéma de relation : Un schéma de relation est un
nom suivi de la liste des attributs, chaque attribut étant
associé à son domaine
Syntaxe : R ( A1 : D1 , A2 : D2 ,..., An : Dn )
Ex : Film (titre: string, année: number, genre : string)
On peut trouver dans un schéma de relation plusieurs
fois le même domaine mais une seule fois un nom
d’attribut
Définitions
Relation : sous-ensemble fini du produit cartésien
d’une liste de domaines
Extension d’une relation : contenu d’une relation
Une extension change au cours du temps
Propriétés :
On ne peut pas trouver 2 fois la même ligne
L’ordre des lignes n’a pas d’importance
titre
année
genre
Alien
1979
Science Fiction
Volte face
1997
Thriller
Pulp Fiction
1995
Policier
Définitions
Base de données : ensemble fini de relations. Le
schéma de la base est l’ensemble des schémas des
relations de cette base.
Règles d’Intégrité
Définition
Les règles d’intégrité (R.I.) sont des assertions qui
doivent être vérifiées à tout moment par les données
contenues dans la base de données.
Remarque: notion équivalente à celle de contrainte
d’intégrité du modèle E.A.
Trois type de R.I. complètent obligatoirement la
description d’un schéma relationnel:
(1) contrainte de clé
(2) contrainte de référence
(3) contrainte d’entité
(1) Contrainte de clé
Définition: “la clé d’une relation est un ensemble
d’attributs minimum dont la connaissance permet
d’identifier un tuple unique de la relation considérée”.
Définition: “La contrainte de clé impose que chaque
relation possède une clé”.
Remarques:
il peut exister plusieurs clés –> on en choisit une arbitrairement
notion équivalente à l’identifiant dans le modèle E/A.
(1) Contrainte de clé
Exemples :
Employé(Prénom, Nom, DateNaissance, DateEmbauche,
Salaire, Magasin)
Employé(Prénom, Nom, DateNaissance, DateEmbauche,
Salaire, Magasin)
Film(numFilm, Titre, Pays, Année, Note, Duree, Langue,
Categorie)
(2) Contrainte de référence (C.R.)
Définition: “une contrainte de référence porte sur une
relation r et impose que la valeur d’un groupe d’attributs
apparaisse comme valeur de clé dans une autre relation
s”.
Une C.R. impose que tout tuple d’une relation r qui se
réfère à une relation s doit se référer à un tuple existant
dans la relation s.
Une telle contrainte s’applique en général sur des
relations qui décrivent des associations de la réalité
perçue.
(2) Contrainte de référence (C.R.)
Exemple :
Magasin(numMagasin,Adresse,numDirecteurFK )
Employé(numEmployé,Nom,Adresse)
Vérification de l’intégrité référentielle assurée par le
SGBD : les identifiants externes désignent
nécessairement des tuples existants.
(3) Contrainte d’entité
Définition: “la contrainte d’entité impose que tout attribut
faisant partie de la clé d’une relation soit non nul”.
La vérification de cette contrainte doit se faire chaque
fois que l’on insère un tuple dans la base de données.
Passage de E/A au modèle
relationnel
Règles de passage : entités
Pour chaque entité du schéma E/A:
On crée une relation de même nom que l’entité.
Chaque attribut de l’entité, y compris l’identifiant, devient un
attribut de la relation.
Les attributs de l’identifiant constituent la clé de la relation.
Exemple
id
titre
nom
genre
prénom
année
id
Artiste
(0,N)
(1,1)
Réalisation
Film
(1,1)
DN
(0,N)
Rôle
(0,N)
Provenance
(0,N)
langue
nom
nom
rôle
Pays
code
Règles de passage : association de un à plusieurs
Soit une association de un à plusieurs entre A et B :
créer les relations RA et RB correspondant à A et B
L’identifiant de B devient un attribut de RA (clé étrangère)
• Nom choisi comme on veut
Film (idFilm, titre, année, genre, idArtisteFK, codePaysFK)
Artiste (idArtiste, nom, prénom, annéeNaissance)
Pays (code, nom, langue)
Film (idFilm, titre, genre, résumé, idMESFK, codePaysFK)
Artiste (idArtiste, nom, prénom, annéeNaissance)
Pays (code, nom, langue)
Règles de passage : entités faibles
Même chose qu’avant
Nuance : la clé étrangère est une partie de l’identifiant de l’entité
faible.
Cinéma (nomCinéma, numéro, rue, ville)
Salle (nomCinéma, no, capacité)
Association de plusieurs à plusieurs
Soit une association n-m entre A et B
Créer les relations RA et RB correspondant à A et B
Créer la relation RA-B correspondant à l’association entre A et B
Les clés de RA et de RB deviennent attributs de RA-B
L’identifiant de RA-B est la concaténation de ces deux clés
étrangères
Les attributs de l’association deviennent des attributs de RA-B
Film (idFilm, titre, genre, résumé, idMESFK, codePaysFK)
Artiste (idArtiste, nom, prénom, annéeNaissance)
Role (idFilmFK, idActeurFK, nomRôle)
Pays (code, nom, langue)
Club vidéo
Un club vidéo propose des cassettes vidéos et des DVD en
location à ses membres. Pour chaque membre, on enregistre
le nom, l’adresse, et le numéro de téléphone. On lui donne un
numéro d’inscription qui l’identifie. Chaque support est
caractérisé par son type (cassette ou DVD), un code identifiant
et la date d’achat.
Pour le film enregistré sur le support, on enregistre le titre
(identifiant), son réalisateur, l’acteur vedette et le genre.
Plusieurs supports peuvent être disponibles pour le même film,
alors que pour certains films, il n’existe pas encore de supports
proposés à la location. A tout instant, un support peut être
loué par un membre du club.

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