Henri Texier

Transcription

Henri Texier
N et date de parution : 130301 - 01/03/2013
Page : 20
Diffusion : 407821
Taille : 90 %
PÈriodicitÈ : Quotidien
518 cm2
MatinPlu_130301_1_1.pdf
Site Web : http://directmatin.directmedia.fr/
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MUSIQUES
Dimanche 17 mars 2013
La mémoire d’Aldo
et grâce lointaine
Aldo Romano, batteur, a le sens de
la mesure et beaucoup de mémoire.
Il a joué en 1961 une adaptation
d’une pièce américaine évoquant
les ravages de la drogue. Le
pianiste Freddie Redd était chargé
de codiriger la partition qu’Aldo
Romano propose avec « New
Blood », Dreyfus Jazz. La plupart
des morceaux, généreux en
saxophone, sont donc signés
Freddie Redd. Ils sont puissants
et servis par un beau son.
Youn Sun Nah, chanteuse
originaire de Corée, est promise
à un bel avenir selon la presse spécialisée. Sur
« Lento », Act, elle surprend avec un chant coréen, une reprise de Nine inch Nails,
« Hurt » portés par l’accordéon, le violoncelle et la guitare. Des moments de grâce.
26
Un sax à la rencontre
d’un piano et une voix
Dan Tepfer est considéré comme un pianiste
particulièrement doué. Sur « Small
constructions », Sunnyside, il est
accompagné du saxophoniste Ben Wendel.
Sur « oblique strategy », les deux musiciens
échangent leur instrument. Sur les autres
pièces, ils interprètent Handel mais aussi
Monk avec « Pannonica » avec brio, un
certain culot, la marque des grands.
Rebecca Martin, chanteuse et guitariste
américaine, se distingue sur « Twain »,
Sunnyside. Elle s’impose avec une voix
pleine de vécu sur des titres de sa
composition et sur « Sophisticated lady »
de Duke Ellington, qui commence par un
long et savoureux solo de contrebasse de
Larry Grenadier.
Chants de contrebasses
et bouquet de voix
Les disques
des contrebassistes Henri Texier
et Kyle Eastwood, des pianistes
et des chanteuses, se distinguent.
JAZZ.
Un chant
d’amour
Avec sa voix
limpide, presque
fragile, elle séduit
facilement.
Patricia Barber est
une chanteuse et
une pianiste à
l’aise dans les
balades
nostalgiques. Sur
« Smash »,
Concord jazz, elle
réussit le sansfaute. Son chant,
plein de maturité, est expressif. Le titre de l’album, accueillant
douze titres, raconte une séparation douloureuse. On y ressent bien
le poids d’une perte sans aucune volonté de s’apitoyer sur soimême. Les sentiments sont maîtrisés. Ce n’est pas une femme à
terre qui s’exprime. Elle est debout et elle se souvient des moments
qui ont illuminé son existence. Le jazz est un bel écrin pour
raconter ce sentiment.
Henri Texier en concert
Des souvenirs et Mozart
Une page d’histoire douloureuse
Rassembler Duke Ellington et Mozart sur un même disque,
la démarche ne semble pas évidente. C’est pourtant le
pari réussi de Raphël Imbert, au saxophone. avec
« Heavens, Amadeus The Duke », label Jazz Village,
distribué par Harmonia Mundi. Les pièces s’enchaînent
avec justesse. Un quatuor à cordes et puis une formation
de jazz parviennent à tisser de vrais liens. Kyle eastwood,
contrebassiste, crée aussi son propre univers.
Il a été nourri des accents du jazz par son père Clint avec
lequel il a tourné « Honkytonk Man »
Avec « The view from here », Jazz village, il livre un
disque abouti avec des moments de grâce comme sur
« The promise ».
Le saxophoniste Charles Lloyd, âgé de 75 ans, joue avec le pianiste
Jason Moran sur « Hagar’s Song» label ECM. Ce titre est une suite de
cinq morceaux, dédiée à son arrière grand-mère vendue à un
marchand
d’esclave à
l’âge de dix
ans. Le
musicien va à
l’essentiel en
interprétant
Dylan « I shall
be released»
ou les Beach
Boys qu’il a
accompagné.
Il y
développe un
son clair et
émouvant.
Ils sont deux face-à-face dans un club de San Francisco en 1982.
Tommy Flanagan et Jaki Byard, pianistes, se retrouvent sur « The
magic of 2, live at Keystone Korner », résonnance records, pour des
plages de Charlie Parker, Duke Ellington, le merveilleux « satin
doll »,
bondissant,
ou Miles
Davis. C’est
classique,
maîtrisé, et
illustre le fait
que le bon
jazz ne vieillit
jamais.
TEXTES : THIERRY DE LESTANG-PARADE
Il vient de fêter ses cinquante ans de carrière sur la scène du
Châtelet à Paris. Henri Texier, contrebassiste, est un géant de la
scène européenne. Il s’exprime en quartet sur « Live à
l’Improviste », Label bleu. « OElvin », le premier titre, composé par
ses soins, est plein de tonalités sur plus de 13 minutes.
Les huit pièces sont signées de lui ou de son fils, saxophoniste et
clarinettiste.
Le père et le fils se retrouvent justement sur scène à Laon le
dimanche 24 mars à 17 heures. Une belle histoire de famille où l’on
sait se parler en musique.
Conversation de deux pianos
Jesse et Denise
Jesse Harris, un compositeur et un chanteur à la voix attachante, a
composé la chanson « Don’t know why » pour Norah Jones. Sur
« Sub Rosa », Cristal records, il célèbre la musique brésilienne au
Brésil avec des musiciens de ce pays et réussit la prouesse d’inviter
Norah Jones pour trois titres. Mélody Gardot chante en français
« Tant pis » et le guitariste Bill Frisell est convié sur une chanson.
Enrobées de cordes, les chansons semblent baignées de soleil et de
douceur. Denise King, sur le même label, s’exprime dans une
tonalité soul blues avec « Give me the high sign » avec le pianiste
Olivier Hutman. On mesure dans la prestation de la chanteuse, un
vrai tempérament, une délicatesse sincère.
découvrir
Sur la route
16
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Jazz Patricia Barber,
audacieuse et romanesque
Henri Texier
Lorsqu’on aborde le cas Henri Texier,
on touche au côté sacré du jazz de
France. Il faut admettre que dans ce
nouvel album capturé Live à l’Improviste (sous la bienveillance de la
Maison de la culture d’Amiens), notre
barbu contrebassiste tient la baraque
avec une réjouissante solidité.
De la cave au grenier, on explore
chaque pièce dans ses moindres
recoins, trouvant dans l’enchaînement
des thèmes et des improvisations, une
fièvre communicative. Seb Texier et
François Corneloup manient leurs
saxes avec dextérité, Louis Moutin
frappe ses fûts avec adresse et finesse,
le chef Texier supervisant l’affaire
jusque dans les envolées les plus free.
ÉCOUTER « Live at L’Improviste »
(Label Bleu). En concert ce vendredi
15 mars, 20 h 30, au Pole Sud à
Strasbourg. Tarifs : 5,50 €-20 €.
Ibrahim Maalouf
Certains chantent sous la pluie,
d’autres louent le soleil… Ibrahim
Maalouf, en trompettiste inspiré, a
choisi le vent. Wind est une merveille
de jazz fluide. On pense à l’immense
Chet Baker lorsque Maalouf, en toute
humilité, met ses craintes en
musiques (Doubts, en ouverture
d’album). Mais rapidement, il
embarque l’auditeur vers des
paysages plus orientaux. Ce carrefour
entre jazz et world-music que le
musicien traverse dans toutes les
directions depuis quatre albums déjà.
Insatiable explorateur, Ibrahim
Maalouf tourne actuellement aux
côtés de Serge Teyssot-Gay dans le
cadre du projet Interzone voulu par
l’ancien guitariste de Noir Désir et
l’oudiste syrien Khaled Al Jaramani.
ÉCOUTER Wind (chez Harmonia
Mundi). En concert avec Interzone
vendredi 22 mars, 20 h 30, maison
du Peuple, Belfort. Tarifs : 7 €-24 €.
Patricia Barber sur la ligne de départ de sa nouvelle tournée.
Nouvel album, nouveau
label et tournée
française pour Patricia
Barber, une jazzwoman
qui place la barre
toujours plus haut.
Smash : ce titre sec comme un
coup de fouet désigne le dernier
opus de Patricia Barber, artiste
rare qui s’installe peu à peu au
sommet de la scène jazz contemporaine. Moins médiatisée que
ces consœurs Norah Jones, Diana Krall ou Melody Gardot, Barber se dévoile, une fois de plus,
en aventurière. Audacieuse et romanesque (sic)… Même lorsqu’elle s’essaie à l’adaptation du
« grand répertoire » comme ce
fut le cas dans The Cole Porter
Mix, son précédent disque chez
Blue Note, elle finit toujours par
sortir des sentiers battus.
Arrive donc Smash, son premier
album pour le label Concord
Jazz, mais le dixième (hors live et
compilations) d’une carrière déjà
bien remplie depuis la fin des
années 80. Fille d’un ancien saxophoniste de Glenn Miller, Patricia
Barber est native de Chicago, une
des incontestables capitales mondiales du jazz. Et un terrain propice à l’éclosion de talents. Encore
faut-il sortir du lot…
Au fil du temps, Patricia Barber a
su imposer sa personnalité et un
style d’une grande richesse. Pianiste émérite, chanteuse à la voix
profonde, Barber séduit sans jamais sombrer dans le racolage.
Smash témoigne de cet esprit curieux qui s’affranchit des genres
musicaux pour mieux les rassembler en une fascinante collection.
Cette bossa merveilleuse qu’est
Redshift ne dépareillerait nullement chez Joao Gilberto. La mélodie souveraine de The Wind
Song est digne des grands
auteurs-compositeurs à la Gershwin, Rodgers & Hart et l’intense
progression de Scream ordonne
le recueillement. On retrouve ce
goût surprenant pour les solos
très rock de guitare saturée, déjà
éprouvés dans l’excellent Mythologies sorti en 2006, qui viennent
briser la rêverie mélancolique de
Smash (la chanson). Un effet qui
contraste avec les lacets que dénoue la contrebasse de Spring
Song… La faille mi-planante, miélectroacoustique, creusée en
plein cœur de Code Cool. Ou les
passages délicieusement dansants et funky de Devil’s Food, titre
qui souligne l’engagement de Patricia Barber pour la cause gay et
lesbienne : « Des semblables
s’aiment comme la nourriture du
diable »…
La poésie et le rythme
Dans ce vaste univers, la voix,
définitivement envoûtante, fait
office de trait union. La chanteuse a cette diction particulière, habitée et appliquée, qui donne un
reflet éclatant à une poésie débordant de formules subtiles et évocatrices. Ces « châteaux construits
sur des rêves qui ressemblent tant à
Photo Jimmy Katz
du sable » (Smash)… «Lorsqu’enfin
dimanche arrive, Dieu n’est pas là »
(Scream), « Le moindre des soupirs
à fleur de sol est comme un cri… »
(The Storyteller).
Lorsqu’elle chante l’amour et la
vie, Patricia Barber exprime sa
douleur, l’émotion, parfois la provocation, avec ce souci du mot
juste et révélateur d’une écriture
soignée. « J’ai étudié des auteurscompositeurs, mais aujourd’hui je
ne lis que les poètes, explique-t-elle.
J’essaie de créer la poésie d’un ordre
plus raffiné. Mais j’ai encore besoin
de rimer, parce que la rime est le
rythme, et le rythme, c’est la musique ».
Ainsi va Patricia Barber, entourée
d’un groupe entièrement remanié : John Kregor tient désormais
les guitares, Larry Kohut la basse
et Jon Deitemeyer la batterie.
L’ensemble fonctionne quel que
soit le registre. Du jazz fondamental de Bashful à la ballade
intemporelle de Missing, Barber
nous transporte. « Tous les trucs
intéressants se passent dans la tête et
au piano », dit-elle. Heureusement, Patricia Barber a choisi de
ne pas les garder pour elle. D’où
cette interrogation obsessionnelle : comment ne pas considérer
ses prochains concerts dans le
Grand Est comme d’authentiques événements ?
Thierry Boillot
ÉCOUTER « Smash » (Concord,
Universal Jazz). Concerts lundi
18 mars au Cheval-Blanc à Schiltigheim (complet) et mardi 26 mars à
20 h 30 au Théâtre Granit Belfort.
Tarifs : 7 €-24 €. Tél : 03.84.58.67.67.
L'ÉCHO RÉPUBLICAIN VENDREDI 29 MARS 2013
55
Sorties Musique
Indémodable Depeche Mode
Chanson
Babx, le maître
de son univers
Electro
Le temps passe mais Depeche Mode est toujours là. Et
le trio britannique a la
forme, comme le prouve
leur excellent treizième album, Delta Machine.
Rémi Bonnet
[email protected]
L
MAGICIEN. Babx l’enchanteur.
Sortir un tel album dans le
contexte actuel est un vrai
pari.
Babx s’est fait un nom
dans le milieu de la chanson française pour avoir
écrit quelques titres pour
Camélia Jordana, mais en
solo, il a tout à prouver.
Son nouvel album, Drones personnels, ne fait rien
pour appâter le client.
Quelques beaux
moments
Ambitieux, un brin foutraque, le disque ne remplira pas les stades, mais il
réser ve quelques beaux
moments, comme l’envoûtant titre d’ouverture,
PHOTO DR
Suzanne aux yeux noirs.
Le décor est planté : une
atmosphère un brin mystérieuse, des paroles poétiques et évocatrices, une
douce voix… Pas vraiment
du prémâché pour radios
généralistes.
Mais Babx sait aussi écrire des mélodies accroc h e u s e s, q u a n d ç a l u i
prend. Tchador woman est
même un tube potentiel,
qui, dans un univers parallèle, pourrait être sur
toutes les lèvres. On peut
rêver. ■
R.B.
 Drones personnels. 15,99 €.
Le trio de quinquagénaires est loin du look boysband d’hier. La musique,
si elle garde bien entendu
ses arrangements synthétiques, s’enfonce beaucoup plus profondément
dans les tréfonds de l’âme
PHOTO
ANTON CORBIJN
humaine, comme le prouve leur treizième album, le
superbe Delta Machine.
Les splendides
accords de piano
de Heaven
Pour ce nouvel opus, le
trio n’a pas cherché à écri-
re des hits pop immédiats
à la Just can’t get enough,
Never let me down again
ou Personal Jesus.
Il faut prendre son temps
pour apprécier l’atmosphère élégiaque du single
Heaven, qui s’ouvre par de
splendides accords de piano.
Produit avec une extrême méticulosité, sans jamais sonner comme une
grosse machine, l’album
sait var ier les climats,
comme sur l’enchaînement entre The Child inside et Soft touch/raw nerve.
Une magnifique ballade
suivie par un titre presque
martial aux sonorités industrielles. Le chaud et le
froid. La marque de fabrique d’un groupe à nul
autre pareil. ■
 Delta Machine. 16,99 (simple)
ou 18,99 € (deluxe).
Damien Saez défie les lois du show-business
Un jour, il faudra se pencher sur le cas Saez.
GROUPE. Henri Texier (en bas à droite), cinquante ans au service du jazz. PHOTO GUY LE QUERREC
On ne le réalise pas, tant
il semble avoir gardé sa
fraîcheur d’esprit. Pionnier du jazz “à la française”, Henri Texier a multiplié les expériences et les
projets, sans jamais se répéter. Une performance !
Le nouvel album qui
vient de sortir, Live at
L’Improviste, est une preuve supplémentaire de sa
vitalité. Entouré de son
Loin du look
de boys-band
TRIO. Martin Gore, Andrew Fletcher et Dave Gahan, les têtes pensantes de Depeche Mode.
Chanson
Jazz
Henri Texier garde son
enthousiasme de gamin
Cinquante ans de carrière,
Henri Texier ?
orsqu’ils débarquent
en 1981 avec leurs
coiffures horribles et
leurs tubes à minettes,
personne ne prend vraiment Depeche Mode au
sérieux.
Seulement voilà, trented e u x a n s p l u s t a rd , l e
groupe, après pas mal
d’évolutions, est toujours
là, il est même plus fort
que jamais.
Depeche Mode est l’un
des groupes phare de la
génération électronique,
de ceux à avoir planté le
dernier clou dans le cercueil du rock.
groupe, le contrebassiste
jubile et livre quelques superbes compositions, dont
l’impeccable Ô Elvin, titre
d’ouverture explosif en
hommage au mythique
batteur de John Coltrane,
Elvin Jones.
Le reste est à l’avenant,
avec des climats très var iés, comme La Fin du
voyage et ses dissonances
free. Impressionnant. ■
R.B.
 Live at L’Improviste. 13 €.
qui change… sans changer.
Le jeune homme, quatorze ans après ses débuts,
reste une énigme. Il remplit les Zénith de France et
il refuse d’être une star. Il
est très populaire tout en
restant méconnu. Il aime
provoquer sans chercher à
faire le buzz.
On pourrait multiplier
ainsi les exemples sans jamais vraiment percer à
jour le mystère qui l’entoure.
Cette aura, qui fait partie
du personnage, agit parfois comme un écran de
fumée. Mais peu importe
les contradictions du
chanteur, ce qui compte
c’est la musique. Et pour
le coup, dire que Saez est
généreux en la matière relève de l’euphémisme.
Une pochette
encore une fois
censurée
Six mois seulement
après Messina
Miami, qui est sorti ces
derniers jours, fait suite au
triple-album Messina, qui
date d’il y a seulement six
mois. C’est un cas unique
dans l’histoire de la chanson française. Même dans
les années 60, où les disques sortaient beaucoup
plus vite qu’aujourd’hui,
PROLIFIQUE. Damien Saez est une énigme.
on ne trouve pas de trace
d’une telle productivité.
Miami, donc, est une
nouvelle étape dans le
parcours hors du commun
PHOTO DR
de Saez. Une évolution
supplémentaire, même si
tout est dit depuis le premier album. Car, autre paradoxe, Saez est un artiste
L’écoute du disque ne réserve pas de surprise, tous
les ingrédients sont là : la
voix fiévreuse, la poésie
adolescente, les guitares
(parfois lourdes, parfois
acoustiques), quelques sonorités électroniques…
Les paroles décortiquent
toujours avec rage et cynisme les rouages de la
société de consommation,
l a p o l i t i q u e … Co m m e
d’habitude.
Même la pochette - un
postérieur de femme tenant la Bible - a eu l’honn e u r d’ ê t re c e n s u r é e,
comme J’accuse il y a
trois ans. Une petite lassitude envahit à l’écoute de
Pour y voir, Cadillac noire
ou les huit autres titres.
Un peu de renouvellement
lui ferait du bien. ■
R.B.
 Miami. 16 €.
LE TEMPS DU LOISIR
Multimédia
Les voyages façon high-tech
>
« Hänsel und Gretel », d’Humperdinck
Opéra et contes de fées
aux excellents chanteurs-acteurs Jennifer Holloway et Adriaa Kucerova, et
un homme (Wolfgang Ablinger-Sperrhacke) irrésistible dans le rôle de la
Sorcière (2).
CRÉÉ au Hoftheater de Weimar le 23
décembre 1893, sous la direction musicale de Richard Strauss, « Hänsel und
Gretel », sur un livret d’Adelheid
Wette, sœur d’Engelbert Humperdinck, voit le conte des frères Grimm
transfiguré par cette musique si descriptive, à la très certaine influence
wagnérienne. Mariame Clément, qui a
réussi de si belles mises en scène à
l’Opéra du Rhin, paraissait prédestinée
pour le monter au palais Garnier, pour
sa première collaboration avec l’Opéra
de Paris, où l’œuvre n’a jamais été présentée. Claus Peter Flor dirigera ces
représentations, à la tête d’une distribution presque entièrement allemande, dans laquelle on distingue la
Française Anne-Catherine Gillet en
Gretel et la vétérane Anja Silja en Sorcière (1).
La référence discographique absolue
de cette œuvre reste l’enregistrement
de 1952 signé Herbert von Karajan,
avec le scintillant Philharmonia Orchestra et les deux Elisabeth, Grümmer et Schwarzkopf, alors coqueluches de l’Opéra de Vienne. D’autres
sont venus ensuite, notamment Solti,
>
OPÉRA PARIS
Traditionnellement chanté sur les
scènes germaniques au moment
de Noël, « Hänsel und Gretel »,
opéra d’Engelbert Humperdinck
(1854-1921), émule de Wagner, le
sera à Paris après Pâques, à partir
du 14 avril ! Une œuvre à apprécier
aussi sur disque et DVD, de même
que « Königskinder », l’autre opéra
d’Humperdinck.
Maquette de costume par Julia Hansen
avec Brigitte Fassbaender et Lucia
Popp (Decca 1978), ou Pritchard
(Sony/CBS 1982), avec Frederica von
Stade et Ileana Cotrubas. Récemment,
la firme allemande Electrola a réédité
sur CD l’enregistrement de 1974 dirigé
par Heinz Wallberg, une autre référence, chantée par deux enfants, avec
l’immense Hermann Prey (le Père) et
Edda Moser (la Sorcière), à connaître
aussi.
Des quelques DVD qui sont sur le marché, le plus recommandable est celui
filmé au festival de Glyndebourne 2008
de la production, où Laurent Pelly
transpose le conte romantique en une
histoire d’aujourd’hui de façon assez
convaincante, principalement grâce
L’autre opéra. Beaucoup moins
connu, « Königskinder », l’autre opéra
d’Humperdinck, conte de fées aussi,
fait son entrée au DVD avec une production de l’Opéra de Zurich (filmée
en 2010), hélas un peu dévoyée pour la
mise en scène mais musicalement impeccable, avec, dans le rôle du prince,
le ténor star Jonas Kaufmann. Le
conte d’Ernst Rosmer, alias Elsa Bernstein-Porges, une amie du compositeur, est cette fois une histoire contemporaine, même s’il s’agit toujours
d’une histoire de sorcière. Récemment, les hasards de l’édition discographique ont permis la confrontation
entre une version historique, celle
d’Heinz Wallberg (1977), réalisée avec
la même équipe que « Hänsel », à savoir Klaus Florian Vogt, Juliane Banse
et Christian Gerharer (3).
Avec ces deux œuvres pour tous publics, voici deux bonnes raisons de
se pencher sur la musique de ce compositeur si peu joué sur nos scènes
> OLIVIER BRUNEL
françaises.
(1) Opéra de Paris-palais Garnier (tél.
0892.89.90.90, www.operadeparis.fr), du
14 avril au 6 mai. Places de 10 à 180 euros. En
direct au cinéma (UGC) le lundi 22 avril.
(2) « Hänsel und Gretel », 2 CD EMI Classics,
2 CD Electrola/EMI et 1 DVD Decca/Universal.
(3) « Königskinder », 2 DVD Decca/Universal,
2 CD Electrola/EMI et 2 CD Crystal Classic,
distribution Codaex).
Jazz/Rock
Made in France
La connexion française
La scène française du jazz
s’autogère depuis des
décennies contre vents
et marées.
!
gentin installé en France Minino Garay. Sur les 10 compositions originales du leader, la
musique balance sur des
rythmes très dans l’air du
temps, entre jazz binaire, soul,
hip-hop, le tout sur fond de
groove appuyé. Difficile de
rester de marbre et à découvrir le 16 mai au Café de la
danse, à Paris, dans le cadre
du festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés.
O. LOUVEL
S. LANOUX
Faire revivre de grands personnages, certains parfois oubliés, est un exercice qui appartient particulièrement au jazz.
Stéphane Belmondo adore cet
exercice sans trop vouloir
rendre de véritable hommage,
plutôt se réapproprier patrimoine et héritage. Après une
Alain Jean-Marie, detrès surprenante relecture de Stéphane Huchard
Le Hope Quartet d'Henri Texier
puis son arrivée en métropole
Stevie Wonder sous le sceau
jazzy, revoici le trompettiste-bugliste 1960. « Sculpteur du temps qui à l’aube des années 1970, en provequi se plonge dans les univers du passe », selon sa propre expression, il nance de sa Guadeloupe natale, a été
grand soulman Donny Hathaway, continue, à près de 70 printemps, d’ar- sollicité par toutes les grandes poinFreddie Hubbard ou encore Chet Ba- penter le chemin de la libre expression tures du jazz, notamment américain,
ker, à travers son dernier CD « Ever et de l’aventure mélodique, comme en grâce à sa capacité d’adaptation à tous
After » (Emarcy/Universal). D’autant témoigne son nouvel album « Live At les styles. Parallèlement, en solo et leaque, pour évoquer ces géants, le leader L’Improviste » (Label Bleu/L’Autre Dis- der, le pianiste tout-terrain a poursuivi
a fait appel à de très belles pointures, tribution). Associé à son fils, Sébastien son idée, qui est de mélanger ses rales vocalistes Sandra Nkaké et Gre- (saxe/clarinettes), François Corneloup cines musicales (biguine, gwo-ka) au
gory Porter et le pianiste (électrique (saxe-baryton) et Louis Moutin (batte- jazz, à travers « Biguine Reflections ».
Fender Rhodes) Jacky Terrasson, qu’il rie), au sein du Hope Quartet, le bas- « Tropical Blues » (Emarcy/Universal)
faut surtout entendre sur une magni- siste acoustique propose une musique n’échappe pas à cette volonté de mixer
fique mélodie à couper le souffle, « So- originale en constant bouillonnement, les codes des musiques africainesmeday We’ll All Be Free ». Le reste de d’une grande liberté, exposée sans filet américaines, des Antilles aux Étatsl’album étant de la même veine, em- sur l’inspiration débridée et la sponta- Unis. Le virtuose des claviers, invoquant notamment les esprits et la mépruntant au jazz, à la soul, voire au bi- néité.
moire d’Henri Guédon, Al Lirvat (un
naire, cette musique, aux entrées mulPour son nouvel opus, « Paname- pionnier) ou encore Loulou Boislatiples, possède une dimension spéciale
et un supplément d’âme étonnant. À rican » (Jazz Village/Harmonia Mundi), ville, nous entraîne dans une musique
découvrir impérativement ce 8 avril le batteur Stéphane Huchard, dont le festive, sensible et issue de la tradition.
sur la scène (partagée avec Jacky Ter- parcours est jalonné de multiples ren- Une nouvelle essence de jazz.
> DIDIER PENNEQUIN
rasson) du Trianon à Paris et les 20, contres et collaborations (de Tania
21 et 22 mai au Duc des Lombards (Pa- Maria à Maurane, en passant par Le Trianon, tél. 01.44.92.78.00, www.letrianon.fr.
ris) pour un hommage à Donald Byrd. Randy Brecker et Sanseverino), a fait Le Duc des Lombards, tél. 01.42.33.22.88,
appel à la nouvelle fine fleur du jazz www.ducdeslombards.com.
Contrebassiste, Henri Texier fut new-yorkais. En l’occurrence, Jim Le Café de la danse, tél. 01.47.00.57.59,
www.cafedeladanse.com.
des premières expériences du free-jazz Beard (claviers), Chris Cheek (saxes), Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, du
et des musiques improvisées dans Nir Felder (guitare), Matt Penman 16 mai au 3 juin,
l’Hexagone, dès le cœur des années (contrebasse) et le percussionniste ar- www.festivaljazzsaintgermainparis.com.
!
!
!
18 - LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN - N° 9232 - LUNDI 8 AVRIL 2013 - www.lequotidiendumedecin.fr
Un tourisme de plus
en plus connecté
Alors que se déroulait à Paris la grand-messe du Mondial du
tourisme, le comparateur de billets d’avion Google Flight
Search arrivait en France, bouleversant le milieu des
voyagistes en ligne. Regard sur les dernières avancées du
tourisme numérique.
Avec Google
Comme une pieuvre dont les
bras se déploient à l’infini,
Google s’attaque au secteur du
voyage : après avoir exporté, à
la fin de l’année dernière, son
moteur de recherche de nuits
d’hôtel Hotel Finder, il élargit
son comparateur de billets
d’avion Flight Search des ÉtatsUnis à cinq pays d’Europe, dont
la France, affichant en quelques
clics les vols les moins chers depuis une quarantaine d’aéroports hexagonaux.
Avec une interface épurée, l’outil de recherche propose une sélection des meilleurs vols, en fonction du coût et du temps de trajet total. Plusieurs options aident à
affiner sa quête, en comparant par exemple les prix des billets à
différentes dates sur une durée de plusieurs mois. Le site fonctionne parfaitement sur un mobile mais il n’existe pas encore
d’application dédiée. Une première version peut-être incomplète
(certaines compagnies aériennes, telles que RyanAir, Swiss ou
EasyJet, ne sont pas prises en compte, de même que plusieurs
voyagistes en ligne) mais qui vient bousculer un marché déjà bien
encombré.
Avis d’experts
Pour dénicher le billet d’avion le plus attractif du Web, on peut
aussi, contre 20 euros, sous-traiter sa recherche en faisant appel à
la toute jeune start-up Darjeelin, qui s’appuie sur une communauté d’internautes experts. La plate-forme (www.darjeelin.com)
met en relation chaque demandeur avec quatre experts, à charge
pour chacun de trouver le meilleur billet. Au bout de trois jours,
le voyageur sélectionne l’offre qui lui convient le mieux. Appliqué
pour la première fois au secteur du voyage, le crowdsourcing, solution hybride où des experts humains sont accessibles via une
interface Web, fait ainsi gagner du temps et de l’argent, jusqu’à 25 %
des tarifs proposés par les comparateurs ou agences de voyages en
ligne classiques.
Voyage et gastronomie
Voyages-sncf.com est la première agence de voyages en ligne
française, son activité dépassant largement le monde ferroviaire
(le site, également décliné en applications mobiles et sur les réseaux sociaux, travaille avec près de 180 compagnies aériennes et
référence plus de 100 000 hôtels). Elle vient de s’associer avec Michelin Restaurants pour développer une nouvelle offre de services touristiques personnalisée sur Internet qui allie le voyage et
la gastronomie. Lors de la confirmation d’une réservation de billet
de train sont proposés trois restaurants suggérés par Michelin,
consultables sur le site http://restaurant.michelin.fr. Le voyageur
peut ainsi choisir l’établissement qui convient à son budget et à ses
goûts en regardant un site unique, alors que la moyenne pour organiser un voyage est de huit sites.
Sur mesure
Worldia (www.worldia.com) est une nouvelle agence de voyages
qui a la particularité de combiner les avantages du Web et la qualité
de services d’un spécialiste du sur-mesure. Le principe est simple :
vous sélectionnez une destination ou un thème de voyage et les
professionnels de l’agence suggèrent des itinéraires ; après avoir
renseigné votre date de départ et le nombre de voyageurs, Worldia vérifie les disponibilités des hôtels et des activités choisies et
calcule le prix exact du séjour. Vous avez alors la possibilité de voir
le détail ou de chercher d’autres possibilités pour chaque composant (transport, logement, visites) et de les intégrer directement à
la proposition, dont le prix s’ajuste en conséquence. Lorsque, enfin,
le coût du voyage et les prestations vous conviennent, vous payez
en deux fois sans frais.
Voyages sur la Wii U
Quand Nintendo revisite Google
StreetView, cela donne Wii
Street U, une application (96 Mo)
pour voyager virtuellement. Disponible sur l’e-shop Nintendo (en
téléchargement pour l’instant
gratuit), elle donne accès aux
données cartographiques, aux
images StreetView, ainsi qu’aux
images panoramiques à 360°
fournies par Google en très haute
résolution. La navigation se fait à l’aide du Gamepad et l’application intègre des options de partage sur le Miiverse et une sélection de 84 visites recommandées.
> MOSTEFA BRAHIM
DR
Classique
DR
>
N et date de parution : 2112 - 07/03/2013
Page : 104
Diffusion : 429453
Taille : 100 %
PÈriodicitÈ : Hebdomadaire
25 cm2
LePoint_2112_1_1.pdf
Site Web : http://www.lepoint.fr
LESCHOIX
DU POINT
ª
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LIVRE
Filmnoir
de Dimitris Stefanakis
VivianeHamy
(
)
CIN…MA
Pinocchio
Enzo
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d
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D
Alo
MUSIQUE
HenriTexier
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At
(
improviste
Label Bleu
L
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)
ARTS
RÈtrospective
EileenGray
(
Centre Pompidou
)
TH…?TRE
Alex Lutz
(
LeGrand
Point Virgule
)
1/1
Copyright (Le Point) Reproduction interdite sans autorisation
SÉLECTION ALBUMS
MADE IN LR
ROCK
ELECTRO
METISSES
BLACKSONS
FRANCOPHONICS
JAZZ
HENRI TEXIER Live at L’Improviste
Capté dans Le Club-Péniche à Paris, une
salle intime à l’acoustique parfaite, ce live
n’est pas des moindres, grâce à la forte
présence de Corneloup (sax. baryt.), de
Sébastien Texier (sax. alto) en chevauchements joyeux sur la contrebasse de Henri. Louis Moutin
(batt.) se pose en solo dès le 1er morceau et tient la cadence... Un jazz pris sur le vif, sans arrangement, lors d’un
concert jouissif. Super soirée aussi pour l’ingé son. PB
LABEL BLEU / HM
THE DELTA SAINTS Death letter Jubilee
En 2 ans, le groupe natif de Nashville a
séduit les USA et l’Europe ! En effet The
Delta Saints dégaine un faramineux rock
sauvage entre blues sudiste, folk, country,
dans la lignée de Black Crowes et Lynyrd
Skyrnyd. Mention au titre éponyme servi superbement par la
voix rocailleuse de Ben Ringel alliée à un chœur gospel, sur de
lourds riffs accompagnés d’harmonica, de dobro. Un bon son,
prometteur d’un dépaysement garanti ! FD
DIXIEFROG
ARCH WOODMANN Arch Woodmann
Ce groupe originaire de Bordeaux offre un
3e album éclectique. Mélancolie renouvelée
ou résonances venues d’ailleurs, les 12 titres valsent entre rock, pop, folk et sonorités
électriques. La voix s’ajuste à l’ambiance
multi-instrumentale. La force du groupe : une arythmie musicale provoquant une renaissance psychédélique. Compilation
d’influences et de styles, cette musique s’adapte à tous les
goûts, à tort ou à raison… SB
PLATINUM
BUBBLIES Audiogame #1
Laboratoire d’expérimentations musicales,
telle est la définition correspondant le mieux
à ce groupe toulousain. Déjanté, inventif,
vitaminé conviennent aussi ! Après la sortie
en 2012 de leur best-of anniversaire des 20
ans, le quatuor revient avec un album énergique et coloré, rien
de tel pour sortir de la grisaille hivernale. Des idées plein la tête,
Bubblies c’est avant tout un concept créatif et récréatif ! SB
AUTOPRODUCTION / COMBUSTIBLE
RAPHAEL FAYS Mi Camino Con El
Flamenco
Sorti en 2011, ce 3e opus avait montré
la passion du guitariste français pour les
thèmes éternels de la musique espagnole (jazz, flamenco). Virtuose des cordes,
Raphaël Fays poursuit sa quête. Son instrument l’accompagne
toujours. Petit déjà, il avait le cœur en terre ibérique pour sa
première guitare. Autre rêve de gamin, les thèmes tziganes
et les partitions classiques. À suivre sur le prochain album à
paraître en 2013. PB
LE CHANT DU MONDE
KIDDUS I Topsy Turvy World
Légende jamaïquaine toujours en fonction,
Kiddus I sort son nouvel album studio à
près de 70 ans. Belle prestance physique –
il ne fait pas son âge – et une voix intacte
pour ce crooner conscient qui a côtoyé les
plus grands (Marley, Miller, Tosh) et quelques stars du rock.
Aujourd’hui, Kiddus distille toujours la bonne parole sur un
album bien arrangé où des invités de la 2e ou 3e génération
reggae ont répondu présent ! PB
SOUL FOOD
GABLE Murded
Le trio revient avec son énergie pour offrir
son 3e album. Depuis dix ans, le groupe
assemble des sonorités éclectiques pour
réinventer une musique inclassable. Les
dix morceaux foisonnent de styles et de surprises. Le collage musical qu’ils cultivent illustre leur identité.
À chaque réécoute, le détail d’un son, d’un arrangement ou
d’un assemblage se découvre. À écouter en boucle pour saisir
l’intégralité de ce feu d’artifice original. SB ICI, D’AILLEURS
THE SKINTS Part & Parcel
2e opus revigorant d’un 4tet londonien “fauché” injectant reggae/ragga, dub, calypso ou
rap sur une base ska et dans un esprit rock.
Aucun ingrédient négligé par ce disque aussi
maîtrisé qu’entraînant, avec sa belle énergie,
ses voix mixtes séduisantes, ses mélodies accrocheuses et couleurs instrumentales variées, un son musclé et
des textes parfois engagés : c’est frais, c’est chaud, c’est parti ! JYB
MUSIC ACTION / SOULBEATS / HARMONIA MUNDI
THE BANYANS Steppin’ forward
1er album épatant d’un groupe reggae toulousain né en 2008 et rodé au live, qui peut
rejoindre les Sinsemilia, Dub Inc. ou Danakil
mais se distingue, entre autres, par son chant
anglais. La production est belle, les compos
efficaces, et l’émotion affleure car ici les roots jamaïcaines sont
profondes. Pour une fois les puristes seront ravis mais tant pis,
seuls comptent le talent, le travail, la sincérité. JYB
AGIS SON / TALOWA / SOCADISC
KUMQUAT Blast
Retour des quatre musiciens pour un
album comme son nom l’indique : explosif ! Guitare, saxophone, basse et batterie revisitent les harmonies musicales.
Leurs rythmes électriques déroutent par
l’omniprésence de l’aspect expérimental. Dix morceaux
saupoudrés de jazz avec une amorce rock attirante. Véritable mise en tension des instrumentistes avec son public,
cette rencontre endiablée est rafraîchissante et inventive, à
l’image de la pochette. SB
VIBRANT
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par Elsa Boublil
le dimanche de 22h à minuit
l'émission du dimanche 24 février 2013
Henri Texier vient dans Summertime à L'Improviste
Henri et Sébastien Texier© - 2013 / Guy Le Querrec
Puisque le contrebassiste Henri Texier et le clarinettiste-saxophoniste Sébastien Texier sont là ce
soir, dans l'émission "Summertime", nous en profitons pour découvrir plus amplement leur
musique, ainsi que les préférences musicales de Henri Texier et, en deuxième heure, ses
réactions à quelques nouveautés et sa façon de les entendre.
Deux heures entières en compagnie de Henri et Sébastien Texier !
Et pour les voir en concert, voici les prochaines dates :
- 1er mars à Paris, au théâtre du Châtelet,
- 6 mars à Rouen, au Hangar 23,
- 12 mars à Vannes, au théâtre Anne de Bretagne,
- 15 mars à Strasbourg, au Pôle Sud,
- 4, 5 et 6 avril à Dunkerque, au Jazz Club.
Sébastien Texier au studio 61© - 2013 / Elsa Boublil
Henri Texier au studio 61 de France Inter© - 2013 / Elsa Boublil
invité(s)
Henri Texier
Contrebassiste, chanteur, chef d'orchestre et compositeur de jazz
en savoir plus >
parution : 2013
cd
Henri Texier
Live At L'Improviste
label : Label Bleu
parution : 2013
agenda
Henri Texier en concert au théâtre du Châtelet
Vendredi 1er mars 2013 • Paris • Théâtre du Châtelet
Le contrebassiste Henri Texier est en concert exceptionnel au théâtre du Châtelet le 1er mars prochain.
En savoir plus
par Alexandre Héraud
du lundi au vendredi de 21h à 23h
l'émission du vendredi 8 mars 2013
Musique, autour d'Aurélie Sfez
Melissa Laveaux + Henri Texier + Bruce Ykanji, Kery James
et Dj Shash'U + Jean-Pierre Siméon
Henri Texier
Henri Texier est un contrebassiste de jazz français né en 1945. Musicien précoce, il intègre son premier
orchestre de jazz à l’âge de 14 ans avant de côtoyer les géants du be-bop américain à la fin des années 1960
pour un début de carrière fulgurant. Au fil des années, il explore toutes les formes et les inspirations du jazz et
est aujourd’hui considéré comme un pilier du jazz européen.
Il dirige ou co-dirige plusieurs groupes depuis les années 1980 tel que le Strada Sextet, dans lequel on retrouve
son fils, Sébastien Texier, et le trio « africain » avec Louis Sclavis et Aldo Romano. Egalement chanteur, chef
d’orchestre et compositeur, il accompagne dans les années 1990 de jeunes musiciens de jazz au gré de leurs
improvisations. Il a su exploiter trois atouts : son, enthousiasme et tempo qui ont fait de lui un accompagnateur
et un interlocuteur particulièrement stimulant.
Il a invité des membres du nord-Sud quintet et du Hope Quarter pour une soirée exceptionnelle au théâtre du
Châtelet à Paris le 1er mars. Un« Equanimity Meeting » pour lequel le leader a convié deux vieux compagnons
de route, le saxophoniste Joe Lovano et le quitariste John Scofield.
Il nous présente son dernier album, Live at l’Improviste, sorti le 4 Mars 2013 et enregistré avec son Hope
Quartet composé de Sébastien Texier (saxophone alto, clarinette), François Corneloup (saxophone baryton),
Louis Moutin (Batterie). Sur la scène de la péniche devenue club de jazz, il improvise, alternant les influences du
free jazz et les évocations d’artistes disparus.
Henri et Sébastien Texier jouent en live deux titres : « Ô Elvin » et « Song for Paul Motian »
Concerts :
12 Mars, Théâtre Anne de Bretagne, Vannes
15 Mars, Pôle Sud, Strasbourg
24 Mars, Maison des Arts et Loisirs, Laon
4 au 6 Avril, Jazz-Club de Dunkerque-Pôle Marine, Dunkerque
25 Mai, Equinoxe, Chateauroux
27 Juillet, Théâtre de Verdure La Germanette, Serres
Tendance jazz!
!!!!!
Par
Anne Chépeau
LE DIMANCHE 24 FEVRIER 2013 à 5h50, 10h55, 14h10, 22h27 et 0h27
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Nouveau groupe et nouvel album "Live at l'Improviste" pour le contrebassiste Henri Texier.
Quant au trio vocal Sweeet System, il publie son deuxième album "Living in Paris".
Live at l'Improviste, le nouvel album d'Henri Texier
Figure de la scène jazz française, le contrebassiste Henri Texier prend à 68 ans la tête d'un nouveau groupe :
Le Hope quartet, qui compte dans ses rangs le batteur Louis Moutin et les saxophonistes François Corneloup et
Sébastien Texier, a vu le jour un peu par hasard, à l'occasion d'un concert donné l'an dernier à Paris. Avec ses
compagnons d'un soir, Henri Texier a immédiatement trouvé équilibre et complémentarité. Ce quartet improvisé
est donc devenu son nouveau groupe et l'enregistrement réalisé ce soir là sur le vif, l'album "Live at
l'improviste". Henri Texier qualifie de sauvage la musique de ce nouvel opus. Un jazz brut loin de tout
formatage.
Rendez-vous :
•
Henri Texier en concert avec le Hope Quartet vendredi 1er mars à Paris au Théâtre du Châtelet, le 6
mars à Rouen, le 12 mars à Vannes et le 15 mars à Strasbourg.
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HENRITEXIER
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A l'occasion de la sortie de son nouvel album "At l'improviste", le contrebassiste français Henri Texier était l'invité de notre
Club Jazzafip au micro d'Isabelle Duthil Lafrance et de Julien Delli Fiori. L'occasion aussi d'évoquer son "Equanimity Meeting"
au Théâtre du Châtelet à Paris le 1er mars.
Le contrebassiste Henri Texier ©RF
Après son magnifique "Canto negro" en 2011 avec le Nord-Sud Quintet, le contrebassiste Henri Texier revient avec "At
l'improviste" (Label Bleu) enregistré live avec son Hope Quartet composé de Sébastien Texier (saxophone alto, clarinette),
François Corneloup (saxophone baryton), Louis Moutin (batterie).
Celui qui a exploré toutes les formes et inspirations du jazz est devenu au fil de sa carrière un des patrons du jazz européen.
Homme de rencontre et de partage il a joué avec les plus grands artistes tant américains que français (Dexter Gordon, Lee Konitz,
Don Cherry, Chet Baker, Donald Byrd, Michel Portal, Jean-Luc Ponty, Louis Sclavis, Aldo Romano...). Infatiguable créateur,
Henri Texier, invite des membres du Nord-Sud quintet et du Hope Quartet pour une soirée exceptionnelle au Théâtre du Châtelet à
Paris le 1er mars. Un "Equanimity Meeting" pour lequel le leader a convié deux vieux compagnons de route le saxophoniste Joe
Lovano et le guitariste John Scofield. Une soirée de rêve en perspéctive pour ce grand personnage (avec Fip).
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PROGRAMMES
Les Matins Jazz
Henri Texier Rédac' Chef'
L'invité
Tout au long de la journée, Henri Texier nous fera partager ses disques de chevet, ses
réactions à l'actualité et reviendra sur plus 50 ans de rencontres et d'histoire du jazz...
Henri Texier rédac' chef, c'est aujourd'hui lundi dès 8h du matin sur TSFJAZZ !
Si Bémol & Fadaises
Invité : Henri Texier
Le 10h - 14h
Henri Texier aux manettes / TSFJAZZ.COMDans le cadre de la journée spéciale que
TSFJAZZ lui consacre aujourd'hui,
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Open jazz par Alex Dutilh
Du lundi au vendredi de 18h à 19h
25 février 2013
Henri Texier
© Sergine Laloux
A la une
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par le journaliste
Où écouter Henri Texier
> vendredi 1er mars au Théâtre du Châtelet à Paris
Henri Texier (contrebasse)
John Scofield (guitare)
Manu Codjia (guitare)
Joe Lovano (saxophone ténor)
Francesco Bearzatti (saxophone ténor et clarinette)
François Corneloup (saxophone baryton)
Sébastien Texier (saxophone alto et clarinettes)
Christophe Marguet (batterie)
Louis Moutin (batterie)
* le 06 mars au Hangar 23 à Rouen
* le 12 mars à la salle Ropartz du Théâtre Anne de Bretagne à Vannes
* le 15 mars au Pôle Sud Strasbourg
* les 04; 05 et 06 avril au Jazz Club de Dunkerque
François Corneloup (saxophone baryton)
Louis Moutin (batterie)
Henri Texier (contrebasse)
Sébastien Texier (saxophone alto, clarinette, clarinette alto)
•
www.jazzradio.fr
Nouvel album en vue pour Henri Texier
Mardi 26 Février 2013
Henri Texier sortira cette semaine un nouvel album baptisé "Live at l’improviste". Le
contrebassiste de jazz français s’est entouré d’un nouveau groupe pour l’occasion, le batteur
Louis Moutin et les saxophonistes François Corneloup et Sébastien Texier.
Figure majeure de la scène jazz française, le contrebassiste Henri Texier prend la tête d'un
nouveau groupe : Le Hope quartet
C'est donc accompagné du batteur Louis Moutin et des saxophonistes François Corneloup et
Sébastien Texier qu'Henri Texier propose un nouvel album intitulé "Live at l’improviste" qui
devrait sortir dans les jours à venir.
Ce nouvel album a été enregistré en public sur la péniche "L'improviste" à Paris l'année
dernière, dans le cadre du premier concert du groupe.
Le public sera ravis d' y retrouver toute la richesse de la personnalité musicale d'Henri Texier
: le jazz rêveur ouvert à certains folklores !
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Le patriarche de la contrebasse française de jazz vient
raconter sa dernière aventure, un orchestre (et donc un
disque) qu’il n’attendait pas !
PAR Jean-Michel Proust | Podcasts | 3 avril 2013
Jean-Baptiste Millot
Écouter ce podcast :
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Henri Texier était juste venu jouer une soirée sur la célèbre péniche parisienne «
L’improviste » dans le cadre d’une résidence offerte à son fils, le saxophoniste
Sébastien Texier. Le concert fut enregistré. Et le contrebassiste leader y a trouvé
un nouveau groupe… et un nouvel album ! Henri Texier nous dit sa passion
toujours présente de la musique et de la contrebasse.
"L'improviste"
Henri Texier Hope Quartet
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toutelaculture.com
Henri Texier débarque « At L’IMPROVISTE »
Henri Texier Hope Quartet / At « l’Improviste » -Sortie officielle le 4 mars 2013 chez Label Bleu
L’album live attaque par le fils, Sébastien, saxophone en transe, bientôt la contrebasse de son papa Henri,
le sax frissonnant de François Corneloup et la sweet batterie de Louis Moutin. Du jazz, en vl’a du jazz, et
c’est du bon, croyez moi !
Enregistré en live sur une Péniche, l’improviste, l’album s’écoute d’un trait, comme on glisse sur la seine au
bord de l’explosion. Le quartet réuni pour l’occasion ne cède jamais à la facilité en nous emmenant d’abord
sur le calme de Blues d’eau puis immédiatement sur les eaux troubles de La fin du voyage où la contrebasse
grince. Pourtant, nous ne sommes qu’au début, pas encore au courant de l’absolue beauté qui nous attend
quand sur le rivage nous toucherons à la Song for Paul Motian, le jazzman américain mort il y a seulement
deux ans. Le quartet en appelle maintenant aux cieux et à la mémoire dans un jazz sombre d’une élégance
totale.
Une fois le beau atteint, on y reste jusqu’à la fin dans un jazz à la tendance classique mais intiment ancré
dans l’actualité. Le gout du dialogue et de l’improvisation se sent et s’attrape à chaque morceau,
particulièrement sur Desaparecido qui met chaque instrument tour à tour à l’honneur avant d’accentuer les
bois et le vent.
A l’occasion de cette croisière en eaux pas si douces, on entre dans le processus de création et dans la
sensation d’une vivacité. At L’Improviste n’est pas un disque illustratif, il est le récit d’un voyage qu’il est
urgent de faire.
le 20 mars 2013 Par Amelie Blaustein Niddam
www.jazzmagazine.com
La fête à Texier au Théâtre du Châtelet
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Je rentre de “la fête à Texier” au Théâtre du Châtelet, cet “Equanimity Meeting” produit par François
Lacharme alors que la seconde partie de la grande interview du contrebassiste réalisée par Stéphane Olliver
arrive en kiosque dans notre numéro de mars (Youn Sun Nah en Une). Atmosphère des grands soirs, public
averti au 1er balcon où musiciens, critiques, réalisateurs se congratulent comme des confrères. Et les autres?
Le vrai public. Il est là aussi, nombreux, et tous partage le bonheur de venir fêter le bonhomme Texier et
cette espèce de magie…
…qui va sourdre tout au long du concert, de ces thèmes qui ont l’air de rien, que l’on chanterait volontiers à
tue-tête comme de vieilles rengaines, mais avec ce petit quelque chose en plus qui les rend plus irrésistibles
encore, qui fait que lorsqu’on les a chantés, on se sent un peu plus intelligent qu’avant, un peu plus grand,
meilleur. Présentant le concert en amateur de contrebasse, François Lacharme parle d’engagement, comme
ce “plus” qui fait qu’au-delà de ces gestes, ces matières, ces accessoires qui font le quotidien de la
contrebasse, il existe une réalité qui dépasse l’instrument, et qui dépasse aussi le fait d’écrire une mélodie
parfaite. Un coup de plume qui, combiné à celui de Louis Sclavis, aura marqué tout un jazz français.
Combien de thèmes n’a-t-on pas écrit dans l’Hexagone qui associent leurs deux influences ? Quelque chose
qui relève de l’Hymne et que Joe Lovano – car il est là, en coulisses, sûrement impatient d’entrer en scène –
semble apprécier et qu’il va galvaniser.
Le programme va faire se succéder différentes formations, à commencer par le quintette avec Sébastien
Texier, Francesco Bearzatti, Manu Codjia et Christophe Marguet. John Scofield viendra donner la réplique à
Manu Codjia sur des compositions de sa plume aux accents bluesy, puis le plateau ne cessera de se
recomposer de morceau en morceau de part et d’autre de l’entracte avec une dominante accordée en seconde
partie au quartette actuel (Sébastien Texier, François Corneloup et Louis Moutin) pour un résltat plus
limpide du fait d’un son de batterie, certes foisonnant, mais moins “bouchée” par les cymbales que celui de
Marguet. Dominante accordée aussi à Joe Lovano, son charisme, sa projection sonore, son bonheur d’être là.
Il est venu avec deux compositions dont notamment un quatuor écrit pour ses compagnons de souffle d’un
soir et qu’il a intitulé Petit Opportun, en souvenir du club qui faisait les belles heures du jazz à Paris à
l’époque où il découvrit la capitale. Il sait ce qu’il doit à l’Europe et il sait qu’il a dans la salle quelques amis
chers.
Sauf peut-être pour John Scofield, un rien plus distant avec l'univers qu'il est invité à intégrer, il règne sur le
plateau une complicité inespérée dans ce genre de all stars, ces musiciens ayant été réunis autour de l'histoire
de Texier qui laisse ici une impression de rassembleur. Bien plus, toutes ces formules orchestrales
s'enchaînent sans à-ccoups, avec même une certaine élégance qui semble avoir fait l'objet d'une minutieuse
préparation, avec effets de tuilage lorsque les invités du morceau suivant entre en scène pour jouer la coda
du morceau qui précède. Grand final avec l’“Equanimity Meeting” au grand complet qui donne toute sa
dimension à ce plus dont je parlais plus haut, lorsque les quatre saxophones présents vont s’assembler pour
tirer fanfare de Desaparecido (j’espère ne pas confondre). Rappel : “Riton” se lance dans un solo modal,
s’interrompt et interpelle le public plaisantant sur son goût pour le “raga” et lance une dernière de ses tueries
mélodiques. Standing ovation.
On s’interroge cependant à l’entracte et à la sortie. La sonorisation nous a-t-elle permis de jouir vraiment de
l’événement ? Pour une fois, je ne suis pas seul à poser la question. « T’occupes pas de la sono, se moquait
l’autre jour un ami sonorisateur, tu ne sais pas de quoi tu parles. » Admettons, je ne sais pas de quoi je parle.
Je n’accuserai donc personne. C’est Charles Caratini qui est à la console. Avec lui, je me sens généralement
en confiance. Mais j’ai à peine entendu Manu Codjia, ou si mal, rien de son articulation, guère plus de ses
choix mélodiques, sitôt qu’il se mettait à phraser. Or qu'est-ce qu'une phrase sans son articulation ni son
mouvement mélodique. Les saxes étaient loin et confus, Corneloup, mais surtout Lovano tirant leur épingle
du jeu. On dira « Ah ! Ces Américains, ils ont le son à côté de nos petits Français. » Certes, Lovano a le son,
il a aussi le métier et un matériel adéquat, micro fixé au pavillon, quand ses petits camarades folâtrent autour
des micros sur pied. On croise Charles Caratini à la sortie des artistes… Plus audacieux que moi, Pascal
Anquetil – Centre d'information du jazz – lui pose la question à brûle-pourpoint. Sur la défensive, le
sonorisateur finit pas lâcher d’un air laconique : « de toute façon, d’où l’on m’a fait travailler, au troisième
balcon, je ne pouvais pas me rendre compte de grand-chose. » Évidemment, dans ces conditions, que
pouvait-on espérer ? Paul Jaillet : « moi, tu sais, j’étais tout devant, comme à mon habitude. Là, le son était
parfait. » Certes, on ne sait pas de quoi on parle, on ne s'est pas déplacé pour juger au parterre ou au
troisième balcon et on connaît rarement les dessous de l'affaire, mais il n'en reste pas moins vrai qu'on avait
tendance à rétorquer aux déçus comme à ceux qui se sont levés pour la standing ovation: « Mais qu'est-ce
que vous avez entendu? » Il y eut de belles sonorisations au Châtelet il y a quelques années, lorsque ces
murs acueillaient un festival de jazz dans les années 2000. C'est ce que l'on espère pour Youn Sun Nah le 25,
avec un dispositif heureusement plus simple.
Franck Bergerot
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www.culturejazz.fr - Février 2013
Henri TEXIER HOPE QUARTET : "Live at « L’Improviste »"
Henri TEXIER HOPE QUARTET : "Live at « L’Improviste »"
Label Bleu / L’Autre Distribution
Dès le début du disque, on peut entendre le célèbre tintement de verre, celui du club, comme celui du trio de Bill
Evans au Village Vanguard ou de Sonny Rollins au même endroit, peut être un hommage à ces enregistrements
historiques, va savoir.
C’est ça la musique en direct, sans faux semblant. Le moment n’est plus à la réflexion mais à une certaine forme
d’aboutissement de la vie artistique.
On a là le son plein d’Henri Texier servi par un répertoire dont il partage la composition avec son fiston Sébastien,
auteur d’un bel hommage à Paul Motian qui venait de disparaître quand ce CD a été enregistré. Un répertoire qui sied
à l’engagement musical d’Henri et à son histoire. Ça joue plein pot entre blues et free mingussien, colemanien,
coltranien, peut-être souvenirs du Chat qui pêche tout ça servi par un très impliqué François Corneloup et un Louis
Moutin au drumming franc, par moment un peu tendu mais généreux.
Un beau disque qui s’écoute avec plaisir. Musique vivante, musique de club.
Ô Henri !!!
Au fait le bruit du verre j’ose imaginer que c’est le mien, oui j’y étais dans un de ces moments prémonitoires (lire ici)
. ::Pierre Gros ::.
Henri TEXIER HOPE QUARTET : "Live at « L’Improviste »" - Label Bleu LBLC6713 - distribution L’Autre
Distribution (parution le 04/03/2013)
Sébastien Texier : saxophone alto, clarinette, clarinette alto / François Corneloup : saxophone baryton / Louis Moutin :
batterie / Henri Texier : contrebasse
01.Ô Elvin (H. Texier) / 02. Blues d’eau (H. Texier ) / 03. La fin du voyage (S. Texier) / 04. Desaparecido (H. Texier) /
05. Song for Paul Motian (S. Texier) / 06. Sacrifice (H. Texier) / 07. Roots (S. Texier) / 08. S.O.S. MIR (H. Texier) //
Enregistré à La Péniche L’Improviste – Paris en 2012
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www.culturejazz.fr - Mars 2013
Henri TEXIER : 2013, le jubilé
Par Alain Gauthier
Publié le: 6 mars 2013
Dans la rubrique: Sur scène : vu et écouté
concertParis
At the Chatelet Theater
Vendredi 1er mars 2013 : Henri jubile.
Henri, c’est MONSIEUR HENRI TEXIER, contrebassiste de jazz et cette fête ce soir, son jubilé, pour le remercier de
toutes ces années au service de la musique en général et du jazz en particulier.
Où cela se passe-t-il ? Dans un de ces clubs qui font de Paris une des grandes villes du jazz ? Dans un salle à la
jauge minimaliste, au plafond bas et à l’éclairage succinct ?
Non, au théâtre musical de Paris, le théâtre du Châtelet, notre Carnegie Hall à nous. Théâtre quasi bondé de
spectateurs de tous âges : des vingtenaires aux octogénaires.
Henri Texier
Photo © Yves Dorison
Autour de Monsieur HENRI sont rassemblés Christophe MARGUET et Louis MOUTIN à la batterie ( chacun la
sienne … ), Manu CODJA et John SCOFIELD à la guitare ( chacun la sienne... ), Sébastien TEXIER au sax alto et
clarinettes, Francesco BEARZATTI au sax ténor, François CORNELOUP au sax baryton et Joe LOVANO aux sax
ténor et soprano. Excusez du peu : Monsieur HENRI ne se refuse rien ni personne. Des compagnons de route venus
du siècle dernier et des compagnons de celui-là. Et pour jubiler, il doit jubiler sous sa jolie calotte assortie à sa
chemise bleu nuit.
Mais mais mais que se passe-t-il ? Dés la quatrième mesure du thème joyeux, enlevé et dansant que nous envoient
les deux sax Texier et Bearzatti, une série de questions existentielles me brouille l’écoute et m’empêche de jubiler :
Le jazz est-il soluble dans un théâtre de cette envergure ?
Ne conviendrait-il pas de descendre le plafond et les quatre étages de balcons histoire d’intimiser la chose ?
Les lasagnes au boeuf équin de mon déjeuner contenaient-elles quelque additif diminuant mon audition ?
Est-il normal que ces musiciens qui s’échinent là, devant nous, disposent d’une bande son aussi mal foutue ?
Serions-nous les cobayes d’une expérience de contrôle des foules par le son ?
Faut-il lancer une fatwa urbi et orbi contre l’ingénieur du son ?
Car cruelle déception : le son est À CHIER. En particulier en ce qui concerne les sax et clarinettes, écrabouillés et
réduits à une platitude de crêpe bretonne sous le bulldozer des CRS dégageant les squatters de Notre Dame des
Landes : on est loin de la densité, du dodu et de la rondeur de leur sonorité habituelle.
Texier et Bearzatti s’arrachent les lèvres dans des envolées montgolfiériques et nous n’entendons rien si ce n’est une
bouillie pour chats étiquetée Ragoût Gnasse.
Mon voisin dit à sa créature :
-Merde, on se croirait au bout d’un entonnoir », sans préciser de quel bout il s’agit.
Henri Texier - Nevers, novembre 2012.
Photo © Christophe Deschanel
Le second morceau, Slinky, de John Scofield, ramène un peu d’espoir. Les sax vont boire un coup, reste un quartet
basse-batterie-deux guitares. Cette fois le son est épatant, chaque instrument repérable et ouïssable et nous goûtons
un superbe enchaînement de soli des guitaristes, le sexagénaire Scofield, classique et sage, versus le trentenaire
Codja, déchiré et véloce.
Puis retour des sax et du son merdique. La poisse. Il faudra trente-cinq minutes avant que, subitement, sans aucune
raison apparente, un solo a capella de Joe Lovano nous donne ENFIN à entendre le vrai son du sax avec des vrais
bouts de respiration, des petites notes fantômes, du velouté, des ceci et des cela qui vont bien. Pffff....
Au second set, le luxueux quartet de saxophones a (presque) effacé l’immense frustration du premier set en jouant «
Le Petit Opportun » écrit par Joe Lovano pour ce soir. C’est si beau, si présent, si proche que je me suis demandé si
le 4tet n’avait pas joué acoustique- unplugged, avec une qualité telle qu’il conviendrait de prévoir une battle avec le
World Saxophone Quartet.
À partir de ce moment, le son est à la hauteur de l’événement et nous jouissons sans entraves des différents formats
présentés, du quartet au nonet, celui-ci remarquable de puissance et de densité, à l’image des opus de Henri
TEXIER. Lequel prend sa place, toute sa place, introduisant un morceau ici, chorusant là, jubilant toujours. Pratiquant
avec ses pairs ce qu’il considère comme la meilleure façon de piloter le band : en les écoutant.
Ça envoie du son à emplir le théâtre jusqu’au paradis, ça groove en veux-tu en voilà, ça rebondit d’un solo à l’autre et
chaque soliste y va de son grain de folie. Ahhhh !!! Grand le final !!!
Au rappel, Henri ( oui, je l’aime, je l’appelle Henri ), caresse sa basse et nous susurre le « raga du soir espoir » avant
une de ses compositions remarquables as usual « Ô Elvin » : écriture rigoureuse, métrique impeccable et tour de soli
en veux-tu en voilà.
Revenez les mecs, c’est quand vous voulez pour une seconde couche et n’attendez pas le prochain jubilé plizz.
Henri Texier "Equanimity Meeting"
© Olga Caparros - Paul Evrard / source : chatelet-theatre.com
Sur la photo, de gauche à droite : Christophe Marguet, Manu Codjia, Sébastien Texier, Henri Texier, François
Corneloup, Louis Moutin et Francesco Bearzatti. Absents de la photo : Joe Lovano et John Scofield.
> Séquence vidéo : "Equanimity Meeting" en répétition...
> Liens :
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chatelet-theatre.com/henri-texier
wikipedia.org/Henri_Texier
www.maitemusic.com/henri_texier
www.culturejazz.fr
Meilleurs souvenirs des pays du jazz...
> C’était à Paris, rue des Lombards les 20 & 21 février 2013.
Henri Texier dans la file d’attente de la rue des Lombards ce mercredi 20 février 2013
Photo © Christian Ducasse
Rare convergence de beaux contrebassistes au Sunside. Aimanté par la présence d’un quartet situé
en haut de l’étagère, Henri Texier a fait le déplacement en amateur curieux.
Au bar du club se pressent d’autres figures connues de l’instrument : Drew Gress, Pierre Boussaguet,
Yves Torchinsky, le néophyte Eddy Charni ou Diego Imbert qui, au sous-sol (Sunset), vient de
célébrer sa double entente avec le guitariste Michel Perez. La musique du quartet en question attire
un public copieux, renouvelé lors de quatre concerts magnifiques.
Une musique intense, habitée, de celle qui captive par ses riches couleurs. Kenny Werner au piano,
Mark Turner au saxophone ténor et Bill Stewart à la batterie entourent leur leader Scott Colley.
Le Caennais Thibault Renou a offert pour l’occasion sa contrebasse à ce géant et ne rate rien d’un
festin où dominent les compositions inspirantes du maestro Newyorkais.
Vendredi 8 mars prochain, Yvan Amar offrira aux auditeurs du Jazz Club de France Musique les
meilleurs moments du concert de ce jeudi.
Henri Texier peut repartir l’âme joyeuse pour son grand rendez-vous du 1er mars sur la grande scène
du Chatelet voisin. D’autres réjouissances en perspective.
. ::Christian Ducasse ::.
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Le quartet de Scott Colley à Rouen les 22 & 23 février 2013 (www.rouenjazzaction.asso.fr)
Henri Texier au Chatelet, Paris 1er mars 2013 (chatelet-theatre.com/henri-texier)
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