if~ a ëJ6/or JusticePermis de construire suspendu à Villeneuve

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if~ a ëJ6/or JusticePermis de construire suspendu à Villeneuve
GRAND AVIGNON
JusticePermis de
~if~
a ëJ6/or
construire
suspendu à Villeneuve
RAPPEL
~
Depuisdes mois,
riverains et mairie
de Villeneuve sont
en désaccord sur
un projet immobilier
place de l'Oratoire
« C'est une bonne nouvelle.»
Philippe Roux a gagné la première manche. Le gérant de la
SCI Saint-Eloi, dépositaire
d'une requête au tribunal administratif de Montpellier visant à suspendre le permis de
construire accordé par la mairie de Villeneuve pour des travaux au 3, place de l'Oratoire,
est ravi.
Par décision du 24 mai dernier, l'instance judiciaire a exigé la suspension du permis en
date du 10 mars 2005. «Une
soupe de permis », selon Philippe Roux. Le plaignant tempère cependant ses propos.
«Je ne suis pas Mstile au
projet dans son ensemble,
seulement aux 29 places de
parking... »
Nous y voilà. Car c'est
autour de ces fameuses places et de leur accès - un "couloir" de 2,70 m de large et
50 m de long - que se cristallisent tous les débats. Deux réunions publiques convoquées à
la mi-mai par Jean-Marc Roubaud, maire de Villeneuve,
n'ont pas suffi à démêler
l'écheveau.
A dire vrai, l'histoire est
compliquée, pour ne pas dire
complexe. En résumé, la mai-
Lestravauxdansle bâtiment,uneandenneécurie,sontsuspendus.
Lepermisde construire
aussi.
rie a d'abord accordé un permis, le 14 mai 2002, au cabinet Hudault pour, selon les
termes du tribunal administratif « rénover et étendre un bâ-
timent en vue de la création
d'annexes
à habitation
constituant en des bureaux. »
L'affaire commence à se
nouer le 2 avril 2004. A cette
date, la validité du permis est
prorogée d'une année. Nouvelle évolution le 10 mars dernier. «Le permis afait l'objet
d'un transfert au bénéfice du
cabinet Audebourg et d'un
modificatif pour transformer les cinq bureaux en logements. »
Tout se complique encore
avec le nombre - supposé ou
réel - des places de parking.
«Le plan de masse-toiture figurant au dossier n'en maté-
Un permisaccordé,
puisprorogéd'une
année avantd'être
finalementmis
à un nouveaunom
rialise expressément que six,
attrib.uées à M. Audebourg »,
précise le tribunal dans ses
conclusions. Un tribunal qui,
outre la suspension du per-
mis, a commandé à la mairie
de Villeneuve de verser 500 €
à la SCI Saint-ELoi. « Moi, explique Victor Maillet, adjoint
délégué à l'urbanisme, je ne
peux pas parler de ce dossier
qui est encore à l'étude. C'est
trop sensible. »
Philippe Roux, porteur
d'un second recours au tribunal administratif, le sait bien.
«La 'mairie tient un double
langage. Cette affaire peut
très bien finir en manifestation des gens du quartier si
la mairie continue à jouer
au couillon. » La mairie, elle,
devrait faire appel de la premiere décision.
.
FrédéricMAYET

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