Dossier de presse - Ligue des Droits de l`Homme

Transcription

Dossier de presse - Ligue des Droits de l`Homme
asbl
La Ligue des droits de l’Homme asbl
présente
la huitième édition de
La vie privée est-elle encore sexy ?
Un cycle d’activités sur le thème du respect de la vie privée
Dossier de presse
De janvier à décembre 2015 > Fédération Wallonie-Bruxelles
Du 9 au 11 octobre 2015 > Centre culturel Jacques Franck
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Article 12
de la Déclaration universelle des droits de l’Homme
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée,
sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à
son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la
protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles
atteintes.
.
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Résumé synthétique
Huitième édition du cycle d'activités "7/24:30!"
Thème 2015
Le respect de la vie privée
et la protection des données personnelles
Titre
"Tout le monde tout nu !"
La vie privée est-elle encore sexy ?
Objectif
Sensibilisation et réflexion autour de l’importance du respect de la vie privée,
base essentielle de l’effectivité de nombreux autres droits fondamentaux
Localisation des activités
Durant toute l’année dans diverses communes de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Les 9, 10 et 11 octobre 2015 au Centre culturel Jacques Franck (Saint-Gilles)
Activités
Formations, débats, ateliers, concerts, conférences, projections de films…
Supports d’information sur les activités
Un site dédié : www.liguedh.be/72430
Une Communauté Facebook : « Des droits qui craquent »
Un programme papier publié à l’occasion des trois journées au CCJF
Des flyers diffusés à l’occasion de certaines activités
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Informations générales sur
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"7/24:30!", ça veut dire quoi ?
7j/7, 24h/24: 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme dans votre quotidien!
"7/24:30", c'est quoi?
Tous les ans depuis 2007, à travers plusieurs jours de débats, de projections, d’expositions, de
performances artistiques, de mises en situation..., "7/24:30!" propose à chacun-e de s’approprier
davantage ses droits et de devenir acteur de sa citoyenneté.
"7/24:30!", ça s’adresse à qui ?
Ce cycle d’activités ne souhaite pas se limiter à des moments de rencontre entre militants spécialistes de
la question. Chaque citoyen-ne pourra trouver son bonheur dans la panoplie d'activités qui lui est
proposée tout au long de l’année, dans diverses communes de Bruxelles et de Wallonie: formations,
débats, expos, rencontres, théâtre, cinéma…
"7/24:30!", ça sert à quoi?
L’objectif est d’ouvrir un espace de discussion en prenant au sérieux les questions, interrogations et
craintes de tout un chacun et en mettant en lumière la dimension complexe des questions liées à diverses
thématiques relatives au respect des droits humains.
"7/24:30!" version 2.0
Pour sa huitième édition, « 7/24 :30 ! » continue sa nouvelle formule inaugurée en 2012.
Plutôt que de concentrer toutes ses activités dans un lieu unique durant un laps de temps relativement
court, le cycle développe son fil vert thématique durant toute l’année afin de multiplier les possibilités de
rencontrer le grand public.
Ces activités, qui se répondent et se complètent, sont labellisées «Tout le monde tout nu !».
Les trois grandes journées et soirées de réflexion, de débat et de fête qui seront organisées en octobre au
Centre culturel Jacques Franck constituent néanmoins le moment fort de cette édition qui permettra une
approche générale de cette thématique aussi vaste que passionnante.
"7/24:30!", c’est quoi le programme?
Le programme et les informations, mis à jour régulièrement, sont disponibles sur
www.liguedh.be/72430
@liguedh_be
#droitsquicraquent #toutlemondetoutnu
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Et "Tout le monde tout nu ",
ça parlera de quoi?
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Vie privée : tout le monde tout nu !
“Everyone has their own number in the system that we operate under
We're moving to a situation where your lives exist as information”
Pet Shop Boys, Integral
Les goûts et les couleurs sont affaires personnelles et ne se discutent pas. Mais à l’ère de
l’information et du web 2.0, ils s’exposent, circulent, se valorisent et s’échangent, parfois « à l’insu de
notre plein gré», contre rémunération. Des petits bouts de nous, de ce que nous aimons, de ce que
nous disons, des endroits où nous nous rendons, des biens que nous achetons, sont dispersés, sur la
toile, dans nos cartes de fidélité, dans les banques de données des sociétés de marketing ou dans les
enregistrements des caméras de vidéosurveillance. Au risque d’une perte de soi.
Si ces données ont déjà une valeur informationnelle et commerciale intrinsèque, l’enjeu
fondamental, fondateur d’un véritable pouvoir pour les autorités et d’un avantage concurrentiel
pour les entreprises, est de pouvoir collecter, rassembler, croiser et agréger ces informations afin de
pouvoir recréer, en dehors de nous, un double informationnel, une image pointilliste de ce que nous
sommes et de ce que nous pouvons potentiellement devenir. Cet avatar virtuel est-il fidèle à qui
nous sommes ? Difficile de le savoir : il faudrait avoir accès à ceux qui ont construit cette version
synthétique de notre personnalité afin de pouvoir la corroborer ou, a contrario, la modifier ou la faire
disparaître.
Cet état de fait est-il compatible avec ce droit fondamental que constitue la vie privée? Sous couvert
d’une société de l’information qui se présente comme ouverte et transparente, n’assiste-t-on pas, en
réalité, à la mise en place d’une société de la surveillance dont la vertu de transparence serait
l’apanage exclusif des citoyens ?
Le 11 septembre 2001 a sans doute constitué un tournant majeur dans le rapport que l’Etat
entretient avec la vie privée de ses citoyens. A la fois soutien et moteur de la société de
l’information, le développement des technologies de l’information a permis, sous prétexte d’une
lutte légitime contre le terrorisme, de multiplier la collecte et le croisement d’informations, les
contrôles, les fichages, les traçages et d’accélérer, tout en la fondant, la mise en place larvée d’une
société de contrôle et de la sécurité. Avec, comme conséquence, la mise en concurrence de deux
libertés fondamentales – vie privée vs sécurité – et des atteintes de plus en plus nombreuses à la
confidentialité, à l’anonymat.
Pourtant, le droit au respect de la vie privée est garanti dans de nombreux traités, conventions et
pactes internationaux, ainsi que dans les lois ou constitutions nationales qui l’ont intégré afin
d’interdire toute tentation de l’Etat de s’immiscer de manière abusive dans la sphère privée du
citoyen. Il ne peut y être porté atteinte que dans le cadre d’une mesure proportionnée et «nécessaire
à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre
et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la
protection des droits et libertés d’autrui»i.
Depuis plusieurs années, les cas de violation de ce droit se multiplient de manière alarmante. Mais
elles ne sont pas le fait exclusif de l’Etat : les entreprises, les médias… et les citoyens eux-mêmes
participent à la fragilisation de ce droit fondamental.
L’Etat tout d’abord : sous couvert de luttes, a priori légitimes, contre la criminalité, le terrorisme ou le
radicalisme, les gouvernements successifs multiplient les lois liberticides. Méthodes particulières
d’enquête, lois imposant le fichage généralisé, inscription et mise en réseau d’informations privées
sur la puce de la carte d’identité, installation massive de caméras de vidéo-surveillance… Afin de
renforcer la sécurité, l’Etat met en péril la vie privée des citoyens et participe de manière insidieuse –
et peut-être pas fortuite – à la pérennisation d’un sentiment d’insécurité permanent. « Si tu n’as rien
à cacher, pourquoi avoir peur d’être écouté ? ». Réalisant l’assertion menaçante de Big Brother dans
le roman visionnaire de Georges Orwell « 1984 », l’Etat inverse la logique de la présomption
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d’innocence en considérant chaque citoyen comme un coupable potentiel… pour mieux le protéger.
« Si tu es un Etat démocratique, pourquoi avoir peur de ne pas connaître notre intimité » a-t-on envie
de lui rétorquer…
Si la lutte contre le terrorisme constitue l’argument massue pour justifier les mesures portant
atteinte à la vie privée, la crise économique et la politique de culpabilisation des populations
précaires (chômeurs, allocataires sociaux…) qu’elle entraine facilite la mise en place de mesures de
contrôle social : perquisitions chez les allocataires, exigences faussement contractuelles démesurées,
vérification des compteurs de gaz et d’électricité. Il s’agit au final d’empêcher le citoyen de se
révolter face à l’impuissance déclarée du pouvoir de procurer à la population les conditions de
l’effectivité de sa dignité. Ce contrôle social s’attaque également aux sources de la contestation. Tous
les prétextes avancés pour justifier une atteinte au respect de la vie privée doivent être relus à
travers le prisme de cette question de la légitimité du contrôle et de l’abus de pouvoir. « La question
de la vie privée est politique : il n’y a pas de libertés sans vie privée. La protection de la vie privée
passe également par la préservation du droit de s’opposer à une autre forme de société »1.
Pour les entreprises, le développement du web participatif, des applis pour smartphones, de la
publicité comportementale et des outils intelligents connectés constituent un véritable Eldorado
informationnel sur les consommateurs. Les cartes de fidélité incitent les clients, en échange de
magnifiques assiettes en céramique, à céder leurs données et à déclarer leurs achats. L’utilisation
d’une application « Lampe de Poche » exige pour être installée l’accès à l’ensemble des contacts de
l’utilisateur. Votre e-frigo passe automatiquement la commande des denrées manquantes. Sans
parler de Facebook, livre volontairement ouvert sur votre personnalité et où vos goûts sont scrutés
via vos « like » par les sociétés de marketing (et la NSA, par ailleurs…). Si l’Union européenne tente
d’améliorer la protection des données personnelles des citoyens (droit à l’oubli, privacy by design…),
elle développe parallèlement des instruments de surveillance et d’échange des données à l’usage des
services de renseignement et de la police qui mettent en péril cette vie privée. Une ambiguïté qui
appelle à la vigilance et impose une question : les citoyens doivent-ils accepter la violation de leur vie
privée pour être mieux protégés ?
Les médias participent également à cette fragilisation de l’intime. Une certaine presse, peu
scrupuleuse d’éthique, rend particulièrement poreuse la frontière entre la vie privée et la vie
publique des hommes politiques avec le risque de décrédibiliser la fonction, de permettre aux
discours populistes de donner de la voix et à la démocratie de perdre la sienne. Sans parler de la téléréalité mettant en scène de manière peu reluisante les vies de citoyens lambda en prime-time. Avec,
à l’horizon, un estompement de la norme en matière de dignité humaine et une normalisation du
voyeurisme et de l’exhibitionnisme comme instrument de divertissement.
Enfin, stimulés par les extraordinaires performances d’une technologie omniprésente dans les objets
du quotidien et en particulier les smartphones, les utilisateurs oublient parfois que cette technologie,
souvent présentée comme gratuite, a un coût caché. Celui de leurs données personnelles d’une
valeur inestimable pour les sociétés de marketing.
La vie privée, ce « droit d’être laissé seul », n’est pas un droit absolu. Elle peut être violée pour des
raisons légitimes de sécurité ou encore pour dénoncer des violences intra-familiales. Nonobstant ces
exceptions, elle constitue une valeur fondamentale cardinale d’autant plus importante que
l’effectivité d’autres droits, comme la liberté d’expression, d’opinion, de circulation ou de
manifestation sont dépendantes du respect de ce droit à la vie privée. Comme le disait Benjamin
Franklin « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni
l'autre, et finit par perdre les deux ».
David Morelli,
coordinateur de la Commission Nouvelles Technologies de la LDH
1
« Souriez, vous êtes fichés. Big Brother en Europe » de Raph Jespers, Couleurs Livres, 2013
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7/24:30! - Le projet
La LDH souhaite jouer le rôle de phare, de balise et de poil à gratter. Phare pour éclairer – et prévenir – sur
les enjeux fondamentaux, à l’heure de la société de l’information, la protection de la vie privée. Balise
pour rappeler que les bouleversements contemporains ne légitiment en aucun cas une remise en question
des valeurs de la DUDH. Poil à gratter pour remettre dans le débat public des valeurs actuellement
compromises. Dans cette perspective, la LDH identifie des enjeux essentiels à moyen ou long terme qui
orientent ses activités. Cette année, ce sont les enjeux fondamentaux qui se jouent actuellement autour
de la protection de la vie privée que la LDH a choisi comme fil vert de ses réflexions et activités.
7/24:30! - Les objectifs
A travers une série d’événements qui se dérouleront dans diverses communes de la Fédération WallonieBruxelles et qui culmineront en octobre lors de trois journées au Centre culturel Jacques Franck, la Ligue
des droits de l’Homme souhaite sensibiliser le grand public à l’importance de la vie privée tant comme
valeur intrinsèque que comme fondement d’autres libertés fondamentales comme la liberté d’opinion, la
liberté d’expression, la liberté de manifestation ou encore la liberté de circulation.
7/24:30! – Les publics
Le public cible de la Ligue des droits de l’Homme est varié : tout citoyen, jeune ou adulte, qui désire
s’informer et développer des attitudes responsables pour protéger sa vie privée et ses données
personnelles. Certaines activités s'adressent parfois cependant plus particulièrement, mais de manière
non exclusive, à des catégories sociales ou professionnelles (journalistes, travailleurs sociaux, avocats,
chômeurs…) pour qui la thématique abordée constitue un enjeu spécifique.
7/24:30! – Les moyens d'action
La dimension multiforme du projet se retrouve dans le choix initial des types d'activités proposées:
expositions, projections, conférences, débats, journées d’étude, happenings, performances et des
rencontres avec les citoyens intéressés par la thématique.
7/24 :30 ! – L’agenda des activités
Un agenda en ligne est régulièrement mis à jour sur www.liguedh.be/72430, le site dédié aux cycles
d’activités organisés à l’occasion de « 7/24:30! ». Ce programme est également répercuté sur les pages
Facebook de la LDH, incluant un site spécifiquement dédié aux activités de l’année thématique : « Des
droits qui craquent », ainsi que sur Twitter #droitsquicraquent et #toutlemondetoutnu
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Et c'est quoi le programme?
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Tout le Monde tout Nu
PROGRAMME DU 9 OCTOBRE 2015
JOUR 1 - Quand la sécurité vous déshabille
Journée de réflexion
La sécurité et la crise à l'assaut de la vie privée
9h > 17h
Centre Culturel Jacques Franck
1060 Saint-Gilles
A travers des interventions d’experts, des ateliers thématiques et des débats avec le public, cette journée
abordera les enjeux, opportunités et obstacles qui, à l'heure de la lutte contre le terrorisme et la fraude
sociale, du data mining et de l’interconnexion des données, mettent en péril le respect de la vie privée et
la protection des données personnelles.
9h>13h PROGRAMME
Matinée présidée par Laurie Philips, Présidente de la Commission Nouvelles Technologies LDH
Mot de bienvenue par Alexis Deswaef, Président LDH
Sécurité et droit à la vie privée: approche historique et sociologique
par Paul De Hert, Directeur du Research Group on human Rights (VUB)
Métadonnées: une introduction technique
par André Loconte, cofondateur de l'association de protection des internautes (NURPA)
INTRODUCTION AUX ATELIERS
Justifications sécuritaires aux atteintes à la vie privée: construction et déconstruction
par Raf Jespers, avocat (Progress Lawyers Network)
Travail social et lutte contre la fraude sociale, le retour de l'institution totale?
par Jean Blairon, directeur de Réalisation-Téléformation-Animation (RTA)
Secret professionnel, secret des sources, vie privée: opportunes victimes collatérales de la sécurité?
par Christophe Marchand, avocat (Jus Cogens)
14h>16h ATELIERS
Atelier 1: Défendre la vie privée a-t-il encore du sens dans une société ultra-connectée ?
Animation: John Pitseys, chargé de recherche au CRISP
Atelier 2: Allocataires sociaux: jusqu’où accepter de se mettre à nu pour bénéficier de ses droits?
Animation: Sébastien Robeet, administrateur LDH
Atelier 3: Quels outils pour lutter contre la dépersonnalisation numérique des individus?
Animation: Edgar Szoc, administrateur LDH
16h Présentation des ateliers en plénière et débat avec la salle
17h Conclusions Par Antoinette Rouvroy, chercheuse qualifiée du FNRS au centre de Recherche en
Information, droit et Société (UNamur)
CONCERT
Concert Major Dubreucq
Vendredi 9 octobre - 20 heures
Major Dubreucq vous invite à vous envoyer en l'air pour rejoindre son univers
drolatico-désabusé. Il sera secondé par ses pimpantes Hôtesses de l'air et des
textes chargés de l'énergie - un peu folle - du désespoir. Si la banane de
Philippe Katerine avait des ailes, elle viendrait volontiers se faire dévorer par le
Major. On ne vous dit pas ce qu'il fera de sa peau…
CONCERT GRATUIT
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Tout le Monde tout Nu
PROGRAMME DU 10 OCTOBRE 2015
JOUR 2 – Les espions de poche
Balade Urbaine
Bruxelles sous surveillance
Samedi 10 octobre - 14h >16h
Nous vous invitons à une balade dans les rues de Saint-Gilles afin d’explorer le monde –
merveilleux? - des caméras de surveillance.
Débat
Off the Record: aux sources du secret professionnel
Samedi 10 octobre - 14h > 16h
Débat sur le secret professionnel, le secret des sources... et les menaces que la
politique sécuritaire fait peser sur eux.
Intervenants:
Dyab Abou Jahjah, auteur de « De stad is van ons » et fondateur du Movement X
Mathieu Beys, membre d’OBSPOL et auteur du manuel pratique et juridique «
Quels droits face à la police? », Bernard Mouffe, avocat et auteur des ouvrages
«Droit à l'image » et « Droit de la presse »,
des représentants d’un groupe de copwatching actifs à Calais, Un représentant
des forces de l’ordre (sous réserve)
Rencontre-Débat
Qui police la police?
Samedi 10 octobre - 16h > 18h
Puis-je observer l’action de la police ? Les citoyens, associations, médias et ONG ont-ils le
droit d'exercer une forme de contrôle de la police ?
Intervenant-e-s:
Barbara Mertens, rédactrice en chef Bel RTL
Damien Dupuis, Président de la Commission Psychiatrie de la LDH
Autres intervenants à confirmer
Atelier et débat
Surveillance Self défense (Partie I)
Sa 10 octobre - 18h >19h30
A travers un reportage exclusif sur la face cachée de la Surveillance en Belgique, des
jeux de groupe et un débat sur le thème de la protection des données personnelles,
cette rencontre ludique a pour but de sensibiliser les participant-e-s aux enjeux de la
vie privée en ligne et à la protection des données personnelles.
En collaboration avec le Gsara
Concerts
Kouzy Larsen + BaliMurphy
Sa 10/10 - 20 heures
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Tout le Monde tout Nu
PROGRAMME DU 11 OCTOBRE 2015
JOUR 3 – Intimité: zones limites
Film pour enfants
The Lego Movie
Di 11/10 - 15h
Un formidable film d'animation qui, derrière sa drôlerie déjantée, cache un vibrant appel à
la créativité et à l'anticonformisme.
CryptoParty
Surveillance Self défense (Partie II)
Di 11/10 - 16h
Cet atelier vise à donner aux participants des outils pour crypter leurs échanges
courriel afin d'en protéger la confidentialité.
En collaboration avec le Gsara
Débat
Violences intra-familiales: les limites de la vie privée
Di 11/10 - 18h30
Les violences intrafamiliales: l'exception qui confirme la règle du respect de la vie privée.
Film
Citizenfour
Di 11/10 - 20h
Un documentaire extraordinaire, lauréat d'un Oscar, qui nous fait vivre en temps réel les
révélations d'Edward Snowden à la réalisatrice du documentaire et à un journaliste du
Guardian.
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INFORMATIONS PRATIQUES
Tout le monde tout nu
9 > 11 octobre 2015
Centre culturel Jacques Franck
Chaussée de Waterloo 94
1060 Saint-Gilles
Infos et réservations
02 209 62 80 – 0478 31 27 46 – [email protected]
Programme complet
www.liguedh.be/72430
@liguedh_be - #toutlemondetoutnu
"Tout le monde tout nu" proposera, jusqu'au 10 décembre 2015,
toute une série d'activités autour des enjeux de la vie privée.
Parmi celles-ci:
Big Brother Awards 2015 :
Safety First
Cérémonie de remise des prix +
Débat - Fichier BNG: 1,6 millions de criminels potentiels?
Intervenants:
Raf Jespers, avocat chez Progress Lawyers Network et auteur de "Souriez, vous êtes fichés - Big Brother
en Europe"
Olivier Bogaert, Commissaire à la Computer Crime Unit et spécialiste des nouvelles technologies en
charge de la prévention
Jeudi 15 octobre 2015 - 19:00
Théâtre Royal Flamand (KVS)- Bruxelles
Plus d'infos: http://www.liguedh.be/toutes-les-activites-de-la-ligue/2382-big-brother-awards-2015-safety-first
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Ligue des droits de l'Homme asbl
Présentation succincte
La Ligue des droits de l'Homme est une asbl indépendante, pluraliste et interdisciplinaire.
Mission et objet social :
De manière générale, la mission de la Ligue consiste à faire respecter et promouvoir les droits de l'Homme
en Fédération Wallonie-Bruxelles. Son champ d’action s’est considérablement élargi en un siècle
(notamment aux droits économiques, sociaux et culturels). Si ses interlocuteurs se sont diversifiés, la Ligue
quant à elle use toujours de la même indépendance d’esprit pour rappeler chacun à ses responsabilités et
à ses engagements nationaux et internationaux en faveur des droits de chacun.
La démocratie et le respect des droits humains sont le fruit de combats historiques et sont, chaque jour,
battus en brèche. Les droits de l'Homme se vivent au quotidien, à la maison, à l'école, au boulot, dans la
file de pointage, ou à l'hôpital. A chaque instant de la vie, les droits humains sont mis en question, leur
respect demande à chacun une vigilance démocratique quotidienne. C’est le rôle de la Ligue que de faire
émerger chez chacun la conscience que les droits de l’Homme ne sont pas un combat gagné mais
seulement une victoire précaire.
LES COMMISSIONS :
Depuis 30 ans, la LDH développe des groupes de réflexions et d’échanges thématiques. Les commissions
permettent de construire, en l’éclairant, le discours de la LDH sur des questions fondamentales. Afin de
développer une certaine expertise dans le domaine visé, la LDH veille à y intégrer des personnes
ressources qui font état d’une certaine spécialisation dans la matière concernée. Néanmoins, ces
commissions n’ont pas pour seul but de construire une expertise pointue sur un domaine considéré : elles
veillent au contraire, et systématiquement, à ne pas travailler en vase clos. Ainsi, et de plus en plus, elles
diffusent leurs positions parmi les acteurs de terrain et les citoyen-nes concernés. À ce titre, elles
constituent de véritables structures militantes fonctionnant en réseau, en étroite collaboration avec les
mouvements sociaux et les individus dont les droits fondamentaux sont en péril (mouvements de
chômeurs et d'allocataires sociaux, associations de l’aide à la jeunesse, avocats et justiciables,
groupements de sans papiers, psychiatres et personnes internées, visiteurs de prison…).
Les commissions poursuivent simultanément deux types d’activités : d’une part, elles réagissent à
l’actualité politique et juridique de leur domaine de prédilection (ex. : communiqués et dossiers de presse,
rencontres avec des politiques, préparation d’actions en justice…) ; d’autre part, elles mènent un travail
davantage prospectif, plus approfondi sur une question centrale de ce même domaine (ex. : l’évolution
vers l’Etat social actif pour la Commission Droits économiques et sociaux ; l’analyse de l’émergence de la
question sécuritaire pour la Commission Justice ; la gestion de l’immigration et l’intégration des étrangers
pour la Commission Etrangers…). La plupart du temps, ce deuxième type de travail prend la forme
d’activités de sensibilisation de l’opinion publique (ex. : conférences-débats, cafés politiques, ciné-clubs…).
Ainsi, les Commissions veillent à faire un travail de traduction de leurs expertises, de pédagogie du
discours ou de vulgarisation, et surtout, de communication vis à vis des structures internes de la LDH ainsi
que vers un public plus large.
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Ligue des droits de l'Homme asbl
22, rue du boulet
1000 Bruxelles
T. 02/209 62 80
F. 02/209 63 80
E. [email protected]
W. www.liguedh.be
CONTACTS:
David Morelli: 02 209 62 86
Helena Almeida: 02 209 63 89
Chargés de communication
[email protected][email protected]
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