DIPLOME D`EXPERTISE COMPTABLE - Futur Expert
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DIPLOME D`EXPERTISE COMPTABLE - Futur Expert
DIPLOME D’EXPERTISE COMPTABLE RAPPORT DU PRESIDENT DU JURY SUR LA SESSI ON DE MAI 2014 Le jury du diplôme d’expertise comptable s’est réuni le jeudi 26 juin 2014 à 14h, à la Maison des Examens (SIEC) à Arcueil afin de délibérer sur les résultats de la session de mai 2014. L’examen des résultats appelle, comme il est d’usage, des observations générales sur la session qui vient de se terminer (I) mais aussi quelques commentaires spécifiques pour chacune des trois épreuves (II). Quelques informations d’ordre général seront rappelées en guise de conclusion. I – Remarques générales sur les résultats de la session La session de mai 2014 a été, comme la session précédente, une session importante tant par le nombre de candidats que par le nombre de diplômés. 1 667 candidats étaient en effet inscrits à cette session, dont 688 étaient en situation d’être diplômés. Au final, 492 candidats ont obtenu leur diplôme soit un taux de réussite de 71,51 %, taux supérieur au taux de novembre 2013 et meilleur taux observé depuis l’entrée en vigueur de la réforme en 2010. Session Nov. 10 Mai 11 Nov. 11 Mai 12 Nov. 12 Mai 13 Nov. 13 Mai 14 Taux 59.64 % 60.59 % 65.26 % 59.42 % 68.34 % 67,11 % 70,78 % 71,51 % Pour cette session, si le nombre de candidats est important, la proportion de candidats diplomables était en revanche plus faible. Seuls 41,27 % des inscrits étaient en situation d’obtenir leur diplôme alors qu’en novembre 2013, cette proportion était de 49,1 %. Cette situation s’explique par le fait que beaucoup de candidats commencent à passer le diplôme avec les épreuves écrites sur la session de mai dans la perspective de soutenir leur mémoire en novembre, afin de bénéficier d’une partie de la période estivale pour en achever la rédaction. La répartition des diplômés en fonction de leur moyenne générale se présente de la manière suivante : Moyenne générale DEC [10 ; 11[ [11 ; 12[ [12 ; 13[ [13 ; 14 [ [14 ; 15[ [15 ; 20] Mai 2014 32.1 % 28.7 % 24.5 % 10.2 % 3.6% 0.8 % 27,8% 33,9% 23,2 % 10 ,9 % 3,4 % 0.8 % Rappel mai 2013 32.9 % 32,9 % 19,2 % 11,9 % 2,4 % 0,7 % Rappel nov. 12 34,6% 32,6 % 21,3 % 9,1 % 2,1 % 0,3% Rappel nov. 13 La répartition des notes pour la session de mai 2014 est proche de celle observée sur les sessions précédentes à ceci près que, depuis deux sessions, 61 % des diplômés terminent avec une moyenne comprise entre 10 et 11.99 contre 65 ou 66 % sur les sessions précédentes, ce qui semble traduire une amélioration de la moyenne générale. On notera que 91 candidats sont diplômés en ayant passé toutes les épreuves lors de cette même session, c’est-à-dire sans note reportable ; par ailleurs, quatre candidats réussissent avec une moyenne générale supérieure à 15/20. Sur cette session de mai 2014, 42 candidats sont éliminés alors qu’ils atteignent un nombre de points supérieur ou égal à 80. Tous ces candidats sont éliminés en raison d’une note inférieure à 10 au mémoire. La répartition Hommes / Femmes parmi les diplômés de la session est relativement stable (57 % de diplômés et 43% de diplômées), le taux de réussite demeurant toujours plus élevé chez les candidates que chez les candidats (74 % de réussite chez les candidates contre 69.8 % chez les candidats). II – Les remarques spécifiques à chacune des épreuves On se bornera à formuler quelques observations sur l’épreuve écrite de déontologie et règlementation professionnelle, puis sur l’épreuve de révision légale et contractuelle et enfin sur l’épreuve de soutenance. L’épreuve de déontologie et réglementation professionnelle L’épreuve de déontologie prenait pour cette session la forme d’un questionnaire à réponses courtes (QRC) comportant selon un schéma désormais bien connu, 10 questions d’expertise comptable et 10 questions de commissariat aux comptes. Globalement, l’épreuve a été plutôt réussie (65,7 % des candidats ont une note supérieure ou égale à 10). Néanmoins, la moyenne générale sur l’épreuve se situe à 10,26 sur 20, moyenne assez basse. La correction des copies laisse apparaître que beaucoup de candidats perdent de vue la nature même de l’épreuve, à savoir un questionnaire « à réponses courtes ». Il n’est pas rare de constater que sur les premières questions, des candidats consacrent pratiquement une page, voire plus, à la rédaction de la réponse. Ce sont les mêmes qui, inversement, n’ont plus temps de répondre aux dernières questions et bâclent littéralement la réponse, tant sur la forme que sur le fond. Il faut faire très attention à la gestion du temps dans cette épreuve et se dire que la réponse attendue peut parfaitement tenir en quelques mots ou en une phrase. Ici, trop développer revient à se pénaliser. Il faut répondre en justifiant, rien de plus. L’épreuve de révision légale et contractuelle Pour cette session, le sujet proposé comportait deux dossiers : un dossier sur les associations et un dossier à dominante sociale. La moyenne de l’épreuve est de 9,93 soit, à quelques centièmes près, une moyenne identique à celle observée sur les deux dernières sessions. Sur les 963 candidats qui ont composé pour cette épreuve, un peu moins de 60 % (59,61 % très exactement) atteignent ou dépassent la moyenne. 66 candidats enregistrent sur cette épreuve (hors report de note) une note supérieure ou égale à 13 sur 20 avec une note de 15.75 sur 20. Plus que jamais, le sujet de cette session a conforté les candidats dans le fait que l’un des éléments clefs de la préparation à cette épreuve, outre les annales, reste la préparation de la documentation qui sera amenée le jour de l’épreuve. L’épreuve de soutenance 653 candidats avaient choisi de présenter leur mémoire à cette session. Plus des trois-quarts des candidats ont obtenu la moyenne à cette épreuve (75,38 % des présents) avec une note moyenne pour l’épreuve de 10,87, la plus élevée jamais enregistrée sur les dix dernières années (Cette même moyenne avait été enregistrée en novembre 2003). On enregistre 3 candidats qui ont eu 18 sur 20, 4 qui ont eu 17 et 9 ont obtenu 16 sur 20. En revanche, un quart des candidats est éliminé au titre d’une note inférieure à la moyenne. Trois points sont à noter : - - - Tout d’abord, les remarques formulées dans les précédents rapports subsistent pour la plupart car peu d’améliorations sont constatées sur les points soulevés. On se reportera notamment au rapport relatif à la session de novembre 2013 pour relire avec attention les remarques liées aux annexes, à la bibliographie ou aux consignes spécifiques applicables aux candidats qui soutiennent une nouvelle fois leur mémoire ; Ensuite, les candidats qui soutiennent pour la deuxième ou troisième fois leur mémoire sont invités à prendre véritablement en compte les observations formulées par la précédente commission d’examen. La lecture des feuilles de notation indique que certains candidats semblent tenter leur chance une nouvelle fois devant une autre commission d’examen en se disant que « cela pourra peut-être passer ainsi ». Cette façon de faire est souvent sanctionnée par la deuxième commission d’examen ; Enfin, l’attention des candidats est attirée sur le fait que s’il est possible de rentrer en contact avec un examinateur pendant la phase préalable d’agrément du mémoire (en particulier lorsque l’examinateur a proposé un 4.2 et que certaines observations n’apparaissent pas assez explicites au candidat) en revanche, il est formellement interdit d’adresser des mails ou d’appeler un examinateur au téléphone après la soutenance ou après la publication des résultats. L’attention des candidats est en outre attirée sur le fait que la Note du jury aux candidats a été modifiée à la suite de la publication de l’arrêté du 28 mars 2014 (Bulletin Officiel de l’enseignement supérieur de l’enseignement et de la recherche du 3 avril 2014 (n°14)). Il conviendra donc désormais de se conformer aux instructions données dans la note du jury en date du 26 juin 2014 mise en ligne sur le site de la Maison des Examens. Enfin, et dans un tout autre ordre d’idée, le jury souhaite remercier très sincèrement M. Yves VALLA, secrétaire pédagogique du diplôme depuis plus de vingt ans, qui fera valoir ses droits à la retraite au 1er septembre 2014. Le Président du jury tient à souligner l’extrême qualité du travail réalisé tout au long de cette période par M. VALLA au service du diplôme en lien à la fois avec le service gestionnaire à la Maison des examens, les examinateurs, les candidats et, au-delà, la profession. Qu’il trouve ici l’expression de notre profonde et très amicale reconnaissance pour l’ensemble du travail accompli. Le 27 juin 2014, Martial CHADEFAUX Professeur à l’Université de Bourgogne Président du jury du DEC