Le long des lignes de la séduction mobilière Bienvenue au nirvana
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Le long des lignes de la séduction mobilière Bienvenue au nirvana
Hauts lieux L’Echo 47 DU SAMEDI 2 AU LUNDI 4 FÉVRIER 2008 Bienvenue au nirvana du tourisme Si pour certains, partir en vacances est déjà un luxe en soi, pour d’autres, cette notion ne s’arrête certes pas là et va bien au-delà. A UNE ÎLE RIEN QU’À SOI Des dizaines d’hectares de sable blanc au cœur des eaux limpides des Caraïbes. La faune, la flore, le clapotis des vagues, l’air, bref tout rien qu’à vous. Robinson version cinq étoiles. C’est possible. Mais vous pouvez aussi partager votre bonheur avec vos amis ou votre fa- et triées sur le volet pour vous offrir un aménagement répondant aux plus hautes exigences (à partir de 3.000 euros la semaine, en fonction de la saison et du nombre de personnes). DES ÉVÉNEMENTS HORS NORMES L’une des spécificités d’Angelmas Photos Angelmas ujourd’hui, le touriste haut de gamme dicte des conditions particulières car, pour lui, l’éclat est loin d’être uniquement une question de lustres en diamants ou d’escaliers en marbre rose. Plus que jamais, il désire que son séjour soit synonyme d’exclusivité, d’intimité, de discrétion, de silence, d’espace, de raffinement, de service irréprochable, d’originalité, d’insolite, de sécurité et aussi de «sur mesure». Une notion hautement protéiforme et exigeante que la société Angelmas International a su faire sienne. Spécialisée dans le tourisme de prestige, elle propose des séjours sur mesure alliés à des activités exclusives dans des villas de prestige, des îles privées, sur des yachts et des voiliers vers plus de 40 destinations dans le monde. Angelmas International est une entreprise familiale dont le siège social est situé aux Etats-Unis et dont les principaux dirigeants et intervenants ont un indéfectible lien de parenté. En effet, la présidente, Angelica Joseph, n’est autre que la sœur du directeur général, Dominique Carrillo. Tandis qu’Angelica développe la société en Caroline du Sud, son frère basé à Nîmes assure le bureau de liaison pour l’Europe avec son épouse. C’est en 2003 qu’ils démarrent véritablement leur projet, au terme de prospections intensives et d’expériences professionnelles similaires, pour un des plus grands voyagistes du monde. S’appuyant sur leur savoirfaire, ils offrent aujourd’hui un concept de séjours de grand luxe sur mesure en prenant soin d’apporter constamment une plus value en termes d’innovation et de services. Avec un objectif en tête: faire vivre l’exceptionnel à leur clientèle privée ou d’affaires. UN MENU ASTRONOMIQUE mille, ce n’est pas interdit. Car à deux ou à vingt-cinq, le prix à payer pour occuper l’île de vos rêves sera identique (à partir de 28.500 euros la nuit). Mais si c’est l’exclusivité, l’espace et l’intimité que vous recherchez, il serait inconvenant de lésiner sur les moyens, non? Une fois votre choix fixé, vous pourrez passer à celui des prestations proposées. C’est peut-être là le plus délicat. Car il faudra sans doute faire des compromis. On ne peut pas tout avoir... Commençons par le départ. Angelmas vous proposera de vous prendre en charge dès votre domicile. Une limousine ou tout autre véhicule à votre convenance viendra vous chercher pour vous emmener sur le tarmac où vous attendra votre jet privé à destination du rêve. Un minimum pour débuter son séjour dans les meilleures conditions. Viennent ensuite les services à la personne, avec, au choix, un personnel entièrement consacré à vo- tre bon plaisir: chefs, femmes de chambre, maîtres d’hôtel, jardiniers et bodyguards. Indispensable pour une approche du bonheur total. Idem pour le personnel de bienêtre, avec ses prestations uniques de massage thaïlandais ou ayurvédique, de tai-chi ou encore de yoga. Et que dire du bateau avec skipper pour les virées en mer ou la pêche au gros, de la plongée sous-marine ou en scaphandre, des animations festives, du jet ski ou encore de la té- lévision satellite et du téléphone cellulaire? Disons que trop n’est jamais assez quand on veut s’éclater. VOILIER OU YACHT? Dans la vie, décidément, tout est question de choix. La flotte qui vous sera suggérée pour votre croisière privée est constituée de plus de 300 voiliers et yachts de luxe parmi les plus beaux du monde (à partir de 1.900 euros la nuit). Des palais flottants qui vous emportent sur les mers du monde, vers de pro- ches ou lointaines destinations: Méditerranée, Seychelles, océan Indien, Mexique, Pacifique Nord et Sud, Alaska, Floride, Bahamas, Australie… Ici, bien sûr, on ne vous demandera pas si vous désirez la présence du personnel de bord, à moins que vous ne soyez passé maître dans l’art de la navigation. Quant aux villas, Angelmas met à votre service un catalogue de 2.000 résidences réparties sur 40 pays, situées dans des décors somptueux réside dans l’organisation d’activités durant votre séjour. Des événements personnalisés et professionnellement encadrés qui vous emporteront en montgolfière et/ou vous feront vivre les sensations inénarrables du canyoning dans les montagnes de l’Atlas, à moins que vous ne préfériez vous initier au pilotage de rallye dans le désert avant de vous délecter d’un dîner trois étoiles sous de prestigieuses tentes. Quel que soit votre choix, retenez ceci: surtout ne vous retenez pas, il paraît qu’on ne vit qu’une seule fois. Stephan Debusschere www.angelmas.com Le long des lignes de la séduction mobilière Décor et design sont des expressions très personnelles de l’art de vivre. Un maître en la matière: Christian Liaigre. pour une table n’en sont plus à reculer face à la dépense pour un allerretour en avion, dit-elle, en précisant qu’ils méritent, d’office, une attention toute particulière.» A LEUR SEULE INTENTION Elle leur explique, notamment, que toutes les pièces exposées leur seront livrées aux mesures de leur choix, et dans les matériaux ou co- loris qu’ils préfèrent. Dans tous les cas, ils seront fabriqués à leur seule intention. Elle les emmène, ensuite, dans les autres pièces du magasin, toutes décorées avec goût autour de l’une ou l’autre pièce maîtresse: l’escalier, la bibliothèque, le sofa, la baignoire. Elle leur parle, sans cesse, de ce créateur qu’elle connaît bien, et de leur passion partagée pour les lumières dissimulées, les bois exotiques, les lignes sobres et fioritures classiques. Le succès de Christian Liaigre tient en effet dans ce minutieux mélange, également adapté aux intérieurs de yachts, de lignes pures et de détails – clenches de portes, sculptures, papier peint, luminaires – très travaillés, le tout dans des tons francs, classiques, prononcés. Comme la vie des gens ambitieux, le secret des voyages réussis, la nature profonde des amoureux de la vie. C.T. A lire: «Christian Liaigre», photo- graphies de Jean-Philippe Piter, texte de Thomas Luntz, Flammarion. A visiter: «Espace Christian Liai- gre», bd de Waterloo 30, 1000 Bruxelles. Vous avez des idées? DKO vous vend son savoir-faire Oui, le design et la déco ne restent pas lettres mortes dans la capitale. Le petit monde des architectes et décorateurs était largement mobilisé, fin d’année passée, lors de l’ouverture en grandes pompes de ce show-room de 700 m², sous l’enseigne DKO, rue Picard à Bruxelles. Pour l’occasion, la rue était barrée, des policiers postés aux carrefours. On en a gardé le souvenir: le long de la façade de l’immeuble était tendue une immense bâche, depuis le toit jusqu’au milieu de la rue, pour un «walk-diner» ce soir-là, sous une tente monumentale, toute illuminée de l’intérieur, soutenue par une impressionnante armature de poutrelles. Les invité formaient une foule dense, essentiellement des architectes. Et tout le Bruxelles VIP. Belle démonstration technique, en tout cas, indépendamment des mondanités d’usage. «DKO est une société du groupe belge K, installé à Forest, depuis une dizaine d’années», explique Fabienne Bagno, responsable du show-room. «Ce promoteur immobilier, d’entreprise générale, a souhaité faire partager son savoir, ses compétences et expériences à un plus large public.» D’où l’ouverture d’un show-room qui est aussi un véritable bureau d’études, concept innovant. Du gros-oeuvre à la finition, le bureau peut suivre l’entièreté d’un projet. DKO n’a rien d’un marchand de matériaux, même si l’espace en est rempli. «Il s’agit d’une véritable ‘matériothèque’, précise Fabienne Bagno. Nous présentons ici une sélection de matériaux choisis pour leurs qualités exceptionnelle, la solution originale qu’ils proposent, et ce dans toutes les familles, tous les domaines, du revêtement de mur au revêtement de sol, en passant par la menuiserie...» Tous les corps de métier peuvent trouver ici le matériaux idéal, en échantillons. «Cette large sélection de beaux matériaux, de belles finitions, évite au client de faire la tournée de tous les show-rooms spécialisés», poursuit-elle. Mais ce qui fait la particularité de la solution, c’est bien le rôle que jouent les professionnels, dessinateurs, architectes, décorateurs, qui composent le bureau d’études. Le client vient avec un projet, une idée, et il consulte sur place les spécialites à qui il pourra aussi déléguer le suivi du chantier, le placement des matériaux, la construction. «Tout se passe en interne, insiste Fabienne Bagno. On ne sous-traite pas.» Les corps de métier sont là, à disposition, pour mettre en place et concrétiser les projets. Par ailleurs, au-delà du matériau, DKO se positionne aussi dans la vente de produits finis et développe une ligne de mobilier propre, qui peu à peu prend L.D. place dans le show-room. Photo DKO Photo Jean-Philippe Piter L e rez-de-chaussée du magasin s’agence comme un salon. Hospitalier, avenant, sobre. Avec le feu de bois dans une cheminée longiligne, qui s’étend sur toute la largeur du mur du fond. Des fauteuils larges, bas, montés sur des socles de bois sombres, confortables, à vue d’œil. Quelque chose empêche pourtant le visiteur de s’y affaler: la propreté absolue de l’ensemble? La perception de sa cherté? Celle d’avoir à portée de main, en tout cas, plus que de simples pièces de mobilier: des éléments constructeurs d’ambiance, des créations étudiées, des objets rares. Isabelle Renders les vend, cependant. Décoratrice de formation, elle s’est passionnée très tôt pour le designer français Christian Liaigre, qui lui a confié l’exclusivité de sa distribution en Belgique. «Partout ailleurs dans le monde, il contrôle la disposition des show-rooms et les modalités de distribution», précise-t-elle. «Ici, il me laisse toute liberté.» Ce n’est pas de la prétention, mais de la fierté. Et une assurance que la collection présentée dans le nouveau magasin du boulevard de Waterloo, à la Porte de Namur, a trouvé une défenseuse à son image: distinguée, fiable, proche et discrète à la fois. Chez qui les clients viennent et reviennent, même en provenance d’autres pays, pour y trouver un service personnalisé. «Les gens qui se montrent prêts à dépenser 18.000 euros