Télécharger ce fichier PDF

Article Original
Risques sanitaires liés à la consommation des produits maraîchers cultivés dans la zone urbaine et
périurbaine de Bamako.
Medical risks related to the consumption of the market-gardening products cultivated in the urban
and periurbaine zone of Bamako.
SAMAKE F 1, BABANA AH1 , YARO F 2, AG IKNANE A3, CISSE D2, TRAORE I 1, KANTE F1 ., KONE S2
SAMAKE F 1, BABANA A H1, YARO F K 2, CISSE D2, TRAORE I 1, KANTE F1 , KONE S2, DIALLO A2 TOURE H2 ,TOURE O2,
SAKO M2, AG IKNANE A3.
Laboratoire de Microbiologie de Sols FAST, UB, Bamako
Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA)
3 Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP)
1
2Agence
RESUME
Le maraîchage dans la zone urbaine et péri urbaine
de Bamako a proliféré d’abord dans le district de
Bamako et les zones proches de la ville. Il est
devenu très intense dans la ville de Bamako, le long
des cours d’eaux, des bas fonds et des zones
considérées non appropriée. Cette pratique
agricole courante pourrait avoir un impact négatif
sur la santé des populations et sur l’environnement.
Les eaux usées, les sols pollués et les intrants
agricoles peuvent être sources de contaminants de
produits maraîchers. La présente étude a été
réalisée dans le but de rechercher les métaux lourds
et les résidus des pesticides (organochlorés,
carbamates) dans
les produits maraîchers et
déterminer la qualité microbiologique des produits
maraîchers les plus cultivés dans les sites retenus
pour évaluer l’exposition de la population aux
risques sanitaires liés à la consommation des
produits maraîchers.
Une étude transversale par choix raisonné a été
réalisée à Baguineda et Kati en zone périurbaine et
à Bamako en zone urbaine en mai 2009. Dans
chaque site deux types de prélèvement ont été
réalisé selon la nature de l’eau d’arrosage (eau de
surface et de nappe). Des analyses chimiques et
microbiologiques ont été réalisées ainsi que
l’analyse des contaminants chimiques pour la
recherche de métaux lourds (Pb, cd), des
organochlorés et des carbamates selon la méthode
de spectrophotométrie à flamme. Le niveau de
contamination de la laitue et des autres produits
maraîchers par les coliformes totaux et fécaux, les
salmonelles, excède largement les niveaux de
contamination acceptables. Le plomb a été détecté
dans tous les produits maraîchers par contre le
Cadmium n’a été retrouvé que dans les échantillons
de chou.
Des concentrations de résidus de pesticides, souvent
élevées, ont été retrouvées dans tous les produits
maraîchers analysés. Souvent, on trouve plus d’un
résidu de pesticide dans la même plante. Les fortes
concentrations de résidu de pesticides détectées
dans les produits maraîchers issus du maraîchage
urbain et périurbain de Bamako constituent les
principaux dangers auxquels sont exposés les
consommateurs de ces produits. Pour minimiser les
risques encourus par la population, il serait
nécessaire de sensibiliser, former et informer les
MALI SANTE PUBLIQUE 2011
TOME 1
producteurs et les consommateurs sur les risques liés
à l’activité de maraîchage et à la consommation des
produits issus du maraîchage.
Mots clés : risque sanitaire, maraîchage, polluant
microbiens, chimiques, Bamako.
SUMMARY
The truck farming in the urban and perished urban
zone of Bamako proliferated initially in the district
of Bamako and the zones close to the city. It
became very intense in the town of Bamako, along
the rivers, of bottoms melt and the zones considered
no suitable. This practical agricultural current will
be able it to have a negative impact on pubic
health and the environment. Used water, the
polluted grounds and the agricultural intrants can be
sources of contaminants of market-gardening
products. This study was carried out with an aim of
To seek heavy metals and the residues of the
pesticides (organochlorinated, carbamates) in the
market-gardening products and to determine the
microbiological quality of the market-gardening
products most cultivated in the sites retained for
evaluate the exposure of the population to the
medical risks related to the consumption of the
market-gardening products.
A cross-sectional study by reasoned choice was
carried out in
Baguineda and Kati in zone
périurbaine and in Bamako in urban zone in May
2009. In each site two types of taking away were
carried out according to the nature of the water of
watering (tablecloth and surface water). Chemical
analyses and microbiological were carried out as
well as A nalyse of the chemical contaminants for
the research of heavy metals (Pb, Cd), of
organochlorinated and D E S
carbamates
according to the method of spectrophotometry with
flame.
The level of contamination of lettuce and other
market-gardening products by the total and fecal
coliformes, the salmonellas, largely exceeds the
acceptable levels of contamination.
Lead was detected in all the market-gardening
products on the other hand Cadmium was found
only in the cabbage samples.
Concentrations of residues of pesticides, often
raised, were found in all the analyzed marketgardening products. Often, one finds more than one
residue of pesticide in the same plant. The strong
concentrations of residue of pesticides detected in
N° 001
27
Article Original
the market-gardening products resulting from the
urban truck farming and périurbain from Bamako
constitute the principal dangers to which the
consumers of these products are exposed. To
minimize the risks incurred by the population, it
would be necessary to sensitize, train and inform the
producers and the consumers on the risks related on
the activity of truck farming and consumption of the
products resulting from the truck farming.
Key words: medical risk, maraîch age, pollutant
microbial, chemical, Bamako.
INTRODUCTION
L’agriculture urbaine et périurbaine occupait 1,6 %
de la superficie du district, soit près de 300 ha (1).
Le maraîchage et l’arboriculture fruitière
apparaissaient comme le secteur le plus dynamique
de l’économique agricole urbaine (1,2).
Selon l'Enquête-Budget-Consommation 1988-1989
(3), Bamako consomme annuellement 28402,4
tonnes de produits divers dont 22 931,9 tonnes de
légumes soit 80,7 %.
Cette activité maraîchère s’installe de façon
anarchique le long des rails, à proximité des
cimetières, des bas fonds en raison d’une nappe
d’eau peu profonde.
L’utilisation des eaux usées, de pesticides, d’engrais
et des déchets urbains
dans le maraîchage
constituent une source de contamination physique,
chimique et microbiologique (4,7).
La méconnaissance des risques liés à l’utilisation des
produits phytosanitaires et les eaux usées
d’arrosage, constituent un danger pour les
consommateurs.
Au Sénégal, il a été démontré que plusieurs sources
d’approvisionnement en eaux d’irrigation sont
source de contamination des produits maraîchers en
germes pathogènes (5,11).
L’absorption de résidus des pesticides au travers
des produits maraîchers présente des risques
d’intoxication. L’exposition des populations peuvent
être plus élevés si les produits sont consommés crus
et sans désinfection préalable (7).
La présente étude avait pour objectif d’évaluer la
qualité sanitaire des produits maraîchers cultivés
dans les zones urbaine et périurbaine de Bamako.
MATERIEL ET METHODES
Les zones d’études ont été choisies de façon
raisonnée selon l’importance du marché et sa
superficie cultivée en produits maraichers.
Baguineda et Kati, en zone périurbaine, et un site
par commune pour Bamako en zone urbaine ont été
sélectionné. Des échantillons des produits maraîchers
dominants des exploitations sélectionnés ont été
prélevés par site retenu à Bamako, Kati et
Baguineda. Dans chaque site deux types de
prélèvement ont été réalisé selon la nature de l’eau
d’arrosage (eau de surface et de nappe).
MALI SANTE PUBLIQUE 2011
TOME 1
Des analyses chimiques et microbiologiques ont été
réalisées pour l’ensemble des échantillons au
laboratoire de la faculté des Sciences et technique.
L’analyse des contaminants chimiques des
échantillons de produits maraîchers a constitué à
rechercher le plomb (Pb), le cadnium (Cd), les
organochlorés et les carbamates selon la méthode
de spectrophotométrie à flamme (16).
Les
résidus
de
pesticides
(Deltaméthrine,
Cypreméthrine, Endosulfan A, Endosulfan B,
Dieldrine,
Métolachlore,
Heptachlore,
Métamidophos,
Monocrotophos,
Chlorpyrifos,
Profénofos) ont été recherchés et dosées par les
méthodes suivantes : Détecteur à flamme
photométrique (FPD), détecteur à capture
d’électrons (μECD), Deutsche Forschangsgemeinshaft
(DFG). Le seuil de détection pour les 7 premiers
résidus était de 0,0125 mg/kg de plante. Pour les
autres les seuils était supérieure ou égale à 0,050
mg/kg de plante.
La détermination des contaminants microbiologiques
des échantillons de produits maraîchers a consisté à
rechercher et à dénombrer les coliformes totaux
(CT) et fécaux selon la méthode NF EN ISO 4831-1,
1991, les Salmonelles (S) selon la méthode en
ISO/DIS 6579, 2001.
Les dangers liés à la consommation des produits
maraîchers ont été identifiés par la recherche et le
dénombrement des bactéries indicatrices de
contamination fécale et les bactéries pathogènes
ainsi que par la détection et le dosage des
contaminants chimiques dans ces produits.
L’effet toxicologique des contaminants biologiques a
été caractérisé par la comparaison de la dose
infestant des contaminants microbiologiques avec le
niveau de contamination des produits maraîchers
déterminé.
L’effet toxicologique des contaminants chimiques a
été caractérisé par la comparaison de la limite
maximale de résidu (LMR) de la matière active des
pesticides ou des métaux lourds dans la spéculation
avec son niveau de contamination mesuré.
L’exposition de la population a été estimée par la
combinaison des facteurs d’exposition (fréquence
d’ingestion et quantité ingérée) et le danger des
contaminants.
Le risque sanitaire lié à la consommation des
produits maraîchers a été estimé par la combinaison
du danger des contaminants chimiques et/ou
biologiques et l’exposition potentielle de la
population à ces dangers.
Les risques pour la santé humaine liés à la présence
de métaux lourds ou de résidus de pesticides dans
les produits maraîchers ont été caractérisés selon la
méthode de Covello (9). Cette méthode combine les
aspects qualitatifs et quantitatifs de la toxicité et de
l’exposition à un produit ou à une substance toxique
pour déterminer un niveau quantitatif de risque.
Aussi, pour évaluer les risques liés à la
consommation des produits du maraîchage, nous
N° 001
28
Article Original
avons déterminé dans un premier temps la dose
d’aliments qu’on peut consommer par jour sans effet
néfaste (DJSE), puis la dose journalière acceptable
(DJA) qui a été calculée à partir de la DJSE et de
l’effet de sévérité (ES) de chaque aliment. L’effet de
sévérité de chaque aliment est consigné dans un
tableau fourni par l’OMS et la FAO.
RESULTATS
Niveau de contamination des produits maraîchers
par les pesticides
La dieldrine a été retrouvée dans toutes les
spéculations à une concentration variant de 0,049 à
1,11 mg/kg. Sa concentration la plus élevée a été
retrouvée dans la laitue (Tableau N°1). D’autres
pesticides ont été retrouvés dans d’autres
spéculations comme les choux, les patates et autres
produits maraichers à des concentrations supérieures
au seuil de détection (Tableau 1).
Niveau de contamination par le plomb (Pb) et le
cadmium (Cd) des produits maraîchers.
Toutes les spéculations examinées sont contaminées
par le plomb et le cadmium (Tableau 2). Une forte
concentration de Pb (0,133 mg/kg) a été retrouvée
dans la laitue et la betterave (0,093 mg/kg). Le
Cadmium n’a été détecté que dans les échantillons
de chou et à une concentration de 0,018 mg/kg de
chou.
Niveau de contamination microbiologique des
produits maraîchers.
Le niveau de contamination pour 100 grammes de
plantes par les coliformes totaux étaient de 6,5 104
ufc à la rive droite, 4,7 104 ufc à la rive gauche et
de moins de 0,5 104 ufc à Baguinda et Kati. Les
coliformes fécaux avaient été retrouvés à Kati et à
la rive gauche avec respectivement 2,7 104 ufc et
2,1 104 ufc. Les salmonelles ont été détectées sur
toutes les plantes provenant de tous les sites étudiés
avec un niveau de 47±4,3 à Kati, 18,5 ±3,5 à la
rive droite, 10,6±6,8 à Baguineda et 4 ±2,8 à la
rive gauche.
Les sols de la rive gauche étaient contaminés par
tous les germes recherchés (coliformes totaux, C.
fécaux et salmonelles) alors que ceux. Les sols de la
rive droite par contre n’étaient que par coliformes
totaux avec un niveau de contamination de 450±34
104 germes.
L’eau d’arrosage des deux rives n’était pas
contaminée par les salmonelles. Par contre, elle
l’était en coliformes totaux et fécaux avec pour la
rive gauche 43,3±3,5 103 coliformes totaux et 3,3
±1,2 103 coliformes fécaux. Pour la rive droite il y
avait 16±6 104germes (Tableau 5).
Evaluation de l’exposition de la population
Les résultats obtenus ont montré un niveau de
contamination microbiologique des spéculations de
l’eau d’arrosage et des sols. Des résidus de
pesticides ont été détectés dans les spéculations
mais avec des niveaux de contaminations inférieurs
MALI SANTE PUBLIQUE 2011
TOME 1
aux seuils de toxicité (Tableaux 4, 5).
Discussion
La concentration la plus élevée de dieldrine a été
retrouvée dans la laitue avec une concentration dix
fois supérieure à la limite maximale de résidus
établie par le Codex Alimentarius. Les
concentrations de plomb et de Cadmium mesurées
dans les produits maraîchers sont inférieures aux
limites acceptables qui sont respectivement de 0,3
mg/kg de Pb et de 0,2 mg/kg de Cd dans les
légumes feuilles, et de 0,1mg/kg de Pb et de Cd
dans les légumes –racines et tubercules, légumes –
tiges. Cependant, comme dans le cas des pesticides,
ces métaux ont une forte capacité d’accumulation
qui fait que ces concentrations, bien que faibles,
peuvent constituer des dangers à moyen ou long
terme pour les grands consommateurs de produits
maraîchers.
Il existe une corrélation significative entre le niveau
de contamination en coliformes totaux des eaux
d’arrosage et des sols (R2 = 0,99), d’une part, et,
entre celui des sols et des plantes cultivées sur ces
sols (R2 = 0,96) d’autre part. Ainsi, les eaux
d’arrosage pollueraient plus les sols que les plantes
et que la principale source de pollution des plantes
restait le sol.
Nos résultats sont comparables à ceux observés au
Ghana en 2004 par Amoah et al. (6) qui, trouvait
que le niveau de contamination des plantes était
plus élevé en saison pluvieuse qu’en saison sèche et
raison de la forte contamination des sols en saison
pluvieuse. L’utilisation de la fumure organique dans
la production maraîchère augmente fortement les
niveaux de contaminations des produits maraîchers
par les salmonnelles (R2 = 0,99). A l’inverse, plus la
superficie cultivée augmente, moins les plantes sont
contaminées par les microorganismes (R2 = -0,99).
Ceci pourrait être lié au fait que le maraîcher est
obligé d’utiliser des engrais chimiques, qui baissent
le niveau de contamination des sols et par
conséquent des plantes.
Nos résultats nous ont permis de déterminer un
niveau alimentaire saint ou niveau d’ingestion sans
risque (NISR) pour le Pb de 4,12 mg/kg de plante,
le Cd (0,12 mg/kg de plante), la Dieldrine (0,006
mg/kg de plante), l’Endosulfan A (0,003 mg/kg de
plante) et le Chlorpyrifos (0,06 mg/kg de plante).
Selon les données de la DNSI, la consommation
moyenne des produits maraîchers était de 30 kg
par personne et par an, soit 82 g par personne et
par jour (3). Les résultats d’une enquête légère
intégrée menée par la DNSI auprès des ménages
montrait que 36,5 % des ménages du district de
Bamako consommaient des légumes tous les jours.
Ainsi, on évalue l’exposition potentielle de la
population de Bamako à 36, 5%, soit 455 644
personnes qui consommeraient quotidiennement les
légumes. Le niveau d’ingestion journalier sans risque
moyen des principaux produits maraîchers était de
144,5 g.
N° 001
29
Article Original
Ainsi, en fonction de la nature et de la limite
maximale acceptable du résidu de pesticide
contaminant, les quantités journalières sans risque
sanitaire qu’un homme de 60 kg pourrait consommer
La présence dans les eaux d’arrosage et sur les
produits maraîchers de germes pathogènes
(coliformes, salmonelles), constitue un risque pour les
producteurs et les consommateurs de développer
des pathologies d’origine bactérienne à Escherichia
coli entérotoxique (gastro-entérites), Shigella
dysenteriae (Dysenterie bactérienne), Salmonella
typhi (fièvre typhoïde).
Les métaux lourds (Plomb, Cadnium) ont été
retrouvés dans les produits maraîchers à des
concentrations faibles, mais avec un risque
d’accumulation en raison de leur forte
consommation. Les sols et les eaux d’arrosage
contiennent très peu de résidus de pesticides. Aussi,
nous n’avons pu détecter que la Dieldrine dans un
échantillon de sol de la rive gauche arrosé par les
dans la laitue, la patate, la betterave et le chou
ont été déterminées (Tableau 4).
CONCLUSION
eaux de surface. Par contre, des concentrations,
souvent élevées, ont été trouvées dans tous les
produits maraîchers analysés avec plus d’un résidu
de pesticide dans la même plante.
Toute fois, la caractérisation des risques soufre de
l’insuffisance des données précises sur la fréquence
d’ingestion et la quantité ingérée des différentes
spéculations. Alors, pour une meilleure évaluation de
l’exposition de la population et surtout pour
l’évaluation plus correcte des risques sanitaires liés
à la consommation des produits maraîchers, nous
recommandons l’approfondissement de l’évaluation
de l’exposition par l’étude de fréquence et la
quantité la consommation des différentes
spéculations.
Tableau 2 : Niveau de contamination des produits maraîchers de Bamako, Kati et de Baguineda par le plomb et le cadmium.
Concentrations des métaux mesurées (mg/Kg)
Échantillons
Plomb*
Cadmium**
Laitue
0,133 (0,3)*
ND (0,2)**
Betterave
0,093 (0,1)*
ND (0,1)**
Chou
0,035 (0,3)*
0,018 (0,2)**
Patate
0,0389 (0,1)*
ND (0,1)**
Autres produits maraîchers
4,394
ND
*Concentration maximale acceptable de plomb ; ** Concentration maximale acceptable de Cadmium
Tableau 1 : Niveau de contamination par les résidus de pesticides des produits maraîchers de Bamako, Kati et Baguineda.
Produits maraîchers
Résultats (mg/Kg de plante)
LMR non établi par le codex
Laitue
Deltamethrine = 0,102
LMR non établi par le codex
Metolachlor = 0,145
LMR non établi par le codex
EndosulfanA = 0,042
LMR non établi par le codex
EndosulfanB = 0,01
LMR non établi par le codex
Dieldrine = 1,11
Betterave
Patate
Chou
Autres produits maraîchers
Deltamethrine = 0,046
Dieldrin = 0,029
Deltamethrine = 0,063
EndosulfanA = 0,029
Dieldrine = 0,088
Metolachlore = 1,35
EndosulfanA = 0,048
EndosulfanB = 0,039
Dieldrine = 0,19
Deltamethrine = 0,036
Chlorpyrifos = 0,69
EndosulfanA = 0,032
EndosulfanB = 0,25
Metolachlore = 0,087
Dieldrine = 0,049
Deltamethrine = 0,072
LMR non établi par le codex
<LMR = 0,1 mg/Kg
LMR non établi par le codex
<LMR = 0,05 mg/Kg
<LMR = 0,1 mg/Kg
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
<LMR = 1 mg/Kg
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
LMR non établi par le codex
Tableau 3. Niveau d’ingestion journalier sans risque des principaux produits maraîchers.
Produits maraîchers
Résidus de pesticides contaminants
Quantités/jour sans risque sanitaire (g
de plante)
Laitue
Dieldrine
5,40
Andosulfan A
140
Patate
Dieldrine
95,23
Andosulfan A
103,45
Betterave
Dieldrine
207
Chou
Dieldrine
316
MALI SANTE PUBLIQUE 2011
TOME 1
N° 001
30
Article Original
Tableau 4: Niveau d’ingestion journalier sans risque des principaux produits maraîchers.
Produits maraîchers
Résidus de pesticides contaminants
Laitue
Dieldrine
Andosulfan A
Dieldrine
Andosulfan A
Dieldrine
Dieldrine
Patate
Betterave
Chou
Quantités/jour sans risque sanitaire (g
de plante)
5,40
140
95,23
103,45
207
316
Tableau 5: Niveau de contamination des eaux d’arrosage, des sols et de la laitue à Bamako.
Rive gauche
Rive gauche
Rive gauche
Rive droite
Rive droite
Rive droite
Laitue
Sol
Eau
Laitue
Sol
Eau
Flore totale
(20,3 ± 2,3).103
(12,0 ± 1,7).105
(20,3 ± 2,3).103
(7,0 ± 1,7).106
(24 ± 4).106
(2,3 ± 0,6).106
C. Totaux
(3,6 ± 1,2).103
(3,3 ± 0,6).104
(43,3 ± 3,5).103
(13 ± 6).104
(450 ± 34).104
(16 ± 6). 104
C. fécaux
(2,0 ± 1,0).103
20 .103
(3,3 ± 1,2).103
105
0
(100 ± 60).103
Salmonelles
(2,6 ± 0,6).103
(2,3 ± 0,6).103
0
0
0
0
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1.
Coulibaly B. (2002). Le maraîchage à Bamako: À la recherche d’un espace vital perdu. Agriculture
traditionnelle, (2002), In L'ESSOR : Quotidien National d'Information du Mali.
2. Sidibé H.’1997) Etude de la pauvreté des ménages en milieu urbain et périurbain: Bamako et Ségou.
Bamako, 1997, OXFAM/BAAP.
3. DNSI. Enquête- budget – consommation, 1994, Vol2. Ministère du plan, Bamako Mali.
4. Hamadoun M. L'essor industriel au Mali : la problématique des déchets de la zone industrielle de Bamako.
In : Programme de petites subventions pour la recherche en population et développement. 1995, Rapport
de synthèse, 12 p.
5. Niang S. Gestion des déchets urbains : L’utilisation des eaux usées brutes dans l’agriculture urbaine au
Sénégal : bilan et perspectives, 1996a.
6. Amoah P. Irrigated urban vegetable production in Ghana: Sources of pathogen contamination and risk
elimination, AMOAH P, 2004.
7. Ayres RM, Mara DD. Analyse des eaux résiduaires en vue de leur recyclage en agriculture, OMS.,
Genève, 1997.
8. ISO Standard 9308-1. Water quality detection and enumeration of coliform organisms, Thermotolerant
organisms and prsumption E. coli. Part 1: membrane filtration method, Part 2. 1990, MPN method.
9. ISO/AOAC/IUPAC.
Harmonized protocole (Protocol for the design, conduct and Interpretation of Method- Performance
studies, Ed. Hortwitz, Pure & Appl. Chem, 1995: (331-343), 67p.
10. Kiyombo. Techniques d’identification et de dénombrement, Bacteriol Document, (2005).
11. Niang S. Utilisation des eaux usées domestiques en maraîchage péri urbain à Dakar (Sénégal),
Sécheresse, 1996b , n° 3, vol.7 : ( 212-223).
12. McKEAGUE JAE. Manuel of soils sampling and methods of analysis, canadien soils survey comity of
sciences; Ottawa, 1978, 223 p.
13. Somma M, Querci M. (2005). The Polymerase Chain Reaction. In: The analysis of food Samples for the
Presence of genetically modified Organisms Session 6. WHO/FAO, EC, Joint Research Centre, (2005), 32 p.
14. Anonyme. Examen des résultats de l’étude d’aménagement du collecteur naturel le « Diafaranako ».
Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 23 Novembre 2005. 6 p.
15- CRDI, Agriculture urbaine en Afrique de l'Ouest : contribution à la demande
alimentaire et à l'assainissement urbain. Rapport de synthèse 4p.
16- Diallo S, Koné A.et F. Samaké (2004). La qualité bactériologique de l’eau des puits traditionnels de BACODJICORONI de BOZOLA et de l’eau du réseau de distribution de BAMAKO. Rapport de stage de DUT en
Agroalimentaire, FAST Université de Bamako, Mali, 20 p.
17- Diabaté M. A. Kone,et F. Samaké (2004). La qualité bactériologique de l’eau des puits traditionnels de
Lafiabougou et de l’eau du réseau de distribution de BAMAKO. Rapport de stage de DUT en
Agroalimentaire, FAST Université de Bamako, Mali, 23p.
18- Fomba S ; Sissoko, B ; F. Samaké (2005). Contrôle de la qualité bactériologique de l’eau des nappes
profondes de la rive gauche de Bamako. Rapport de stage de DUT en Agroalimentaire, FAST Université
de Bamako, Mali, 19 p.
19- FAO/OMS (2006). Critères sur la détection et l’identification des aliments dérivés des biotechnologies.
Codex Alimentarus, CXMAS06/27/7, CRD4.In. Projet de la 27è session du Comité sur les méthodes
d’analyses et d’échantillonnage. 17p.
MALI SANTE PUBLIQUE 2011
TOME 1
N° 001
31