Untitled - Christine Paulvé

PrEsentation
À l’occasion des 70 ans de la création du Bikini, la plus glamour des inventions françaises, et de la sortie (23 juin) du livre « Bikini, la légende » par Ghislaine Rayer et
Patrice Gaulupeau, Éd. Michel Lafon, la Galerie Joseph-Froissart en collaboration
avec la marque Réard, créatrice du fameux deux pièces, présente pendant tout
l’été, une exposition retraçant son histoire et la manière dont il est devenu un symbole d’une génération décomplexée et le classique de l’été.
Un peu d’histoire
Louis Réard, qui est connu à Paris depuis 1928
pour être un spécialiste de la maille, va s’intéresser dès les années 30 au marché prometteur du
maillot de bain et du balnéaire.
Ayant la certitude que les îles du Pacifique seraient un bon vecteur publicitaire pour sa marque,
il dépose en Juin 1946 de nombreux noms exotiques, dont celui d’une île dont on parle beaucoup et qui sera le lieu de la prochaine explosion
nucléaire : Bikini !
Le premier coup de génie de Louis Réard est
d’avoir déposé le nom Bikini avant même que le
monde entier connaisse son existence, le deuxième coup de génie sera d’associer son maillot
© Collection Nuits de Satin - DR
de bain le plus révolutionnaire à l’explosion nucléaire pacifique du 1er juillet 46.
Les Fêtes de l’Eau qui se tiennent chaque année
à Paris, à la piscine Molitor, sont le rendez-vous
incontournable du Tout Paris médiatique et des
professionnels de l’industrie balnéaire. C’est donc
à Molitor qu’il dévoilera son nouveau maillot de
bain. Ami de longue date avec Henri Varna, le directeur du Casino de Paris, c’est évidemment à
une de ces danseuses que Louis Réard confiera
la délicate mission de présenter le plus petit maillot de bain jamais fabriqué.
© Collection Nuits de Satin - DR
À la grande surprise du styliste, la présentation
n’intéresse personne, la presse étant trop occupée à l’autre bout de la piscine, par la remise de la
coupe à la plus jolie baigneuse de l’année. Dans
la presse du lendemain, presque rien ! Et quand
un entrefilet s’en fait l’écho, c’est pour évoquer
uniquement les formes du mannequin.
Dans la presse mode, c’est encore pire. Le Bikini étant trouvé trop vulgaire, on ne
l’évoque même pas. Louis Réard est « blacklisté » et il le restera jusqu’à la fin de ses
activités.
Il faut se rendre à l’évidence, la présentation du Bikini est un flop, pire, ce n’est même
pas un scandale, contrairement à tout ce qui s’est écrit longtemps.
De nombreuses fausses informations entretiendront le malentendu, souvent inventées par Louis Réard lui-même, comme le refus des mannequins professionnels à
porter son Bikini, sa vente dans une boîte d’allumettes, la capacité du Bikini à passer entièrement au travers d’une alliance, la boutique de sa mère près des FoliesBergères, son diplôme d’ingénieur en automobile, ses succursales à Londres, New
York, Los Angeles, etc... Tout est faux !
Ce qui est vrai par contre, c’est que son invention s’imposera doucement et révolutionnera le monde de la mode à tout jamais. Depuis la fin des années 60, chaque été,
dans le monde entier, des millions de femmes portent un Bikini sans que cette mode
semble pouvoir s’arrêter.
Créateur inspiré, les coups de génie de Louis Réard ne suffiront pas à faire de lui
le styliste reconnu qu’il aurait dû être, mais sa plus grande trouvaille est peut-être
d’avoir popularisé le nom d’un lieu géographique microscopique pour en faire un
nom propre mondialement connu. Ils sont rares les mots qui sont écrits et compris
de façon identique dans toutes les langues, dans tous les pays, sur tous les continents, et c’est peut-être ce dont Louis Réard aurait pu être le plus fier.
La Galerie Joseph propose une exposition retraçant les premières années du Bikini, créé le 5 juillet 1946 à Paris, symbole d’une nouvelle ère pour
la femme.
Dans un contexte historique et géopolitique
d’après-guerre, l’exposition présentera 70 photos inédites de cette période avec des célébrités telles que Doris Day, Marilyn Monroe, Brigitte
Bardot, Ava Gardner, Elizabeth Taylor, Elke Sommer, Rachel Welch, Ursula Andress, Bettie Page,
Jane Mansfield précurseurs de la mode swimwear d’aujourd’hui. De plus, des Bikinis vintage et
iconiques venant de la collection privée « Nuits
de Satin » seront révélés au public, ainsi qu’un
focus sur le processus de création (du croquis à
la confection en passant par le patronage et prototypage).
Titre : 01042484. Légende : MONROE, MARILYN, Source : Everett. Copyright : ©Everett/ Rue des Archives
L’exposition
Contenu de l’exposition
Informations pratiques
Boutique : livres, posters, cartes postales
Date: 5 juillet - 30 août 2016
Ouvert du lundi au dimanche de 10 heure à 19 heure
Lieu: 7 rue Froissart - 300m2 dédiés à l’exposition
Tarif standard: 6€ - En vente à la Fnac
Contact
gIJ
Prix de vente 29,95 € TTC
Elvgren-just for you ©Brown & Bigelow, Inc., St Paul, Minnesota
• 70 photos du Bikini de 1946 à 1960
• Des modèles de l’époque
• Un focus sur le processus de création (du croquis à la confection)
• Mise en avant de la marque Réard : présentation de documents, photos et publicités, issus de la collection des experts du balnéaire Ghislaine Rayer & Patrice Gaulupeau
• Projections permanentes du défilé de la Piscine Molitor
Galerie Joseph
www.galerie-joseph.com
+33 (1)42 71 20 22
Melissa Regan
Presse
Christine Paulvé
www.christinepaulve.com
06 80 05 40 56
Partenaire d’Impression
Ride the Wild Surf. Ride the Wild Surf de DonTaylor avec Susan Hart, Shelley Fabares, Barbara Eden, 1964. Source Everett. SIgnature Rue des Archives. Copyright ©Rue des Archives/
Everett
Merilyn Monroe. Legende Marilyn Monroe 1948. Source DILTZ. Copiright ©Rue des Archives/
DILTZ
Councours de maillots de bain. Été 1949.
©Roger-Viollet
Jeunes femmes en bikini. Trois jeunes femmes en bikini sur un bateau sur les cotes de l’Atlantique, fin des années 50. Source RDA. Signature Rue des Archives. Copiright ©Rue des
Archives/RDA
James Bons 007 contre Docteur No deTerence Young avec Ursula Andress, Sean Connery
(Jales Bond 007 avec une montre Rolex Submariner. Collection CSFF. ©Rue des Archives/
Collection CSFF
Bagneuses à Deauville (Calvados).
Été 1946. ©Roger-Viollet