Cris Toala Olivares - Festival Photoreporter
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Cris Toala Olivares - Festival Photoreporter
Photoreporter 2016 Fiche réalisée par Sébastien Cordrie Clemi Fiche pédagogique 1. 2. 3. 4. 5. Position du photographe / intention Cadrage. Champ et Hors-champ / Cadre dans le cadre Plans, superposition et profondeur de champ Angle / Lignes de fuite / Horizons Règle des tiers / Symétrie et rupture de symétrie 6. 7. 8. 9. 10. Net / Flou Ombres/Lumières Couleurs Contrastes / mouvement Regards / Visages/ Présence humaine Références culturelles Emotion / interprétation Cris Toala Olivares : Les volcans en Islande Au cours de ses différentes investigations, Toala Olivares s’est rendu compte qu’il y avait une très forte affection des habitants pour « leur » volcan. L’Islande, une île qui a la particularité d’avoir environ trente volcans actifs dont l’énergie est exploitée durablement par la population Légende de la photo : Le volcan Maelifell est à cheval entr e le glacier Myr dalsjökull et l’Islande. Dans le Sud de l’île, le cône volcanique est fait de cendres et de projections solidifiées. 1. La photographie est prise d’un avion, condition idéale pour rendre compte de la dimension du géant et de son environnement. 2. Le format vertical ou portrait s’accorde parfaitement avec deux intentions : montrer l’étendue de la coulée de lave et dresser un portrait en pied du volcan. Le format paysage pourtant a priori bien adapté n’aurait pas donné le même résultat. 3.4.5 En termes de lignes, l’image se construit sur une grande diagonale verticale (la lave), un triangle (le volcan) et la ligne de l’horizon. Au premier plan, l’impressionnante coulée de lave qui occupe la plus grande partie de l’image. Au bout de cette masse sombre, au second plan et situé sur une ligne de tiers, se trouve le sujet principal, le volcan. A l’arrière plan, séparé par l’horizon, le glacier et un ciel parsemé de nuages. Le regard se perd ainsi dans un paysage dont la « profondeur » se mesure en dizaines de kilomètres. 6.7 Les couleurs et la lumière sont très importantes ici. Le noir de la lave contraste avec le blanc de la neige et des nuages. Le volcan dont les flancs sont recouvert d’une mousse vert fluorescent détonne dans cet environnent hostile constitué de glace et de pierre. La lumière frappe latéralement le versant droit du volcan et contraste avec la partie plus ombragée sur la gauche. 8. Pas de visage ici mais une sorte de personnification du volcan qui se dresse au milieu de ce paysage chaotique comme un géant fantastique. 9.10. Les photographies consacrées aux « géants » de la nature - formations géologiques diverses, arbres remarquables (ci-contre « One, two, tree » l’arbre le plus haut du monde en Californie) - sont le plus souvent spectaculaires. Ici, on se sent tout petit face à la puissance et au gigantisme du volcan. La coulée de lave semble venir vers nous, menaçante, massive. Et le volcan lui-même, géant vert et maitre des lieux n’est pas sans rappeler les trolls et autres créatures issues du folklore islandais dont on comprend bien qu’elles aient pu être inspirées par les caprices de la terre si fréquents dans ce pays isolé.