Rapport annuel 2008

Transcription

Rapport annuel 2008
inspiré par le dialogue
Rapport annuel 2008
INSPIRE
‘Inspire’ est le fil conducteur et la source
d’inspiration de l’ensemble des
collaborateurs au sein de SD Worx.
Ensemble, ils respectent un certain
nombre de valeurs – INtegrity, Smart
cooperation, Passion, Innovation et
REsult-driven – dont les initiales forment
ensemble le mot ‘inspire’.
Le dialogue
est essentiel
SD Worx s’est énormément développée au cours
de ces dernières années. Nous comptons entretemps presque 2000 collaborateurs, répartis sur
toute la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg,
la France et l’Allemagne. La communication
occupe un rôle important dans une société
internationale en pleine croissance.
Dialoguer… non seulement pour partager des
connaissances et des informations, mais aussi
pour transmettre notre culture et nos valeurs
‘Inspire’.
Le dialogue est par ailleurs une source d’inspiration. En nous
entretenant de manière constructive avec nos collègues et nos clients,
nous développons en tant qu’équipe de meilleures solutions, par-delà
les frontières. C’est ainsi que nous réalisons le ‘Result driven HR’ et
que nous réalisons les ambitions de nos clients.
Il n’est dès lors pas surprenant que la ‘collaboration’ soit une de nos
valeurs de base. Collaborer non seulement au sein de cette
entreprise, mais aussi avec nos clients, partenaires, fournisseurs et
autres parties prenantes. En construisant toujours des relations
durables, nous créons de la plus-value pour toutes les parties.
Jan van den
Nieuwenhuijzen
Administrateur Délégué SD Worx
Dialogue était le mot-clé de 2008 et il le restera aussi à l’avenir.
Dans ce rapport annuel, nous invitons quelques interlocuteurs à
commenter le résultat de leur collaboration. Il s’agit à chaque fois
d’une histoire dont toutes les parties sont fières.
3
Table des
matières
10
22
12
24
Stratégie & direction journalière
Comités
Stratégie & direction journalière
Contrôle
14
PME
Comme un médecin de
famille...
26
Stratégie & direction journalière
Equipes de direction 2008
PME
Beaucoup de choses ont été
réalisées à court terme
03
16
28
06
18
30
08
20
4
Avant-propos
Le dialogue est essentiel
Stratégie & direction journalière
2008 fut une année
turbulente
table des matières
PME
Nous faisons vraiment
l’impossible pour les PME
Stratégie & direction journalière
Le conseil d’administration
Compétence et consultance
Un besoin croissant de
RH flexibles
Compétence et consultance
La communication est
essentielle pour une
collaboration solide
Compétence et consultance
La rémunération flexible a
certainement des avantages
Grandes entreprises
L’empathie augmente votre
compréhension
Grandes entreprises
Il faut sans cesse simplifier
les choses pour nos clients
32
Grandes entreprises
Ce sont les petits détails qui
font la différence
Large Enterprises - Advanced
Solutions
Cette organisation
fonctionne dans toutes les
directions
36
Large Enterprises - Advanced
Solutions
Ce qu’on n’imprime pas, ne
doit pas être classé
38
Services publics
Notre collaboration est
fructueuse
40
Services publics
La coopération – une
compétence de base au
niveau de l’entreprise
42
46
58
48
60
50
62
International
Notre travail ne sera jamais
totalement fini
International
L’approche internationale
est enrichissante
International
Nous sommes en train de
devenir un grand SD Worx !
Responsabilité sociale des
entreprises
Redonner envie aux jeunes
Responsabilité sociale des
entreprises
When business meets
society
52
64
54
68
International
C’est agréable de travailler
en tandem
Services publics
A chacun sa spécialité !
International
Nous nous rencontrons à
mi-chemin
44
56
International
Nous sommes sur la bonne
voie !
Ressources humaines
Nous sommes très fiers de
ce Vacature Award
Marketing
Nous possédons une forte
identité de marque
5
Responsabilité sociale des
entreprises
A réitérer à coup sûr !
2008 en chiffres
2008 fut malgré tout une
bonne année !
70
2008 en chiffres
Chiffres 2008
table des matières
34
2008 fut une année turbulente
stratégie & direction journalière
6
Lorsque Jan van den Nieuwenhuijzen a
présenté la nouvelle stratégie du groupe
SD Worx fin 2007, nous avons
immédiatement su qu’il y aurait pas mal de
changements. Les plans stratégiques
étaient aussi très ambitieux. Ce qui est
normal quand on veut se développer.
Progrès est synonyme de changement.
2008 fut dès lors l’année des grands
changements, de l’accroissement des
effectifs, de la nouvelle structure et du
changement de directeurs. Nous opérons à
présent une distinction entre 2 business
zones, la zone Belgique et la zone
‘International’. Bien que gérées
individuellement car elles sont à un niveau
de croissance différent, ces zones sont
toutefois étroitement liées. Un dialogue
continu s’avère donc très important.
Hans Joris : Nous classons nos clients en Belgique dans quatre segments - PME, grandes entreprises, large enterprises
- advanced solutions et services publics -, dans lesquels nous sommes actifs, pour ainsi dire, dans quatre domaines. Le
premier domaine concerne nos activités de payroll, domaine dans lequel nous sommes actifs depuis le plus longtemps.
Entre-temps, nous avons toutefois aussi adopté une position importante sur le marché en matière d’outsourcing de
processus RH et d’intégration de système RH. Grâce à cette position sur le marché, nous disposons aussi d’une grande
quantité de données et d’un échantillon unique et très représentatif du marché du travail belge. Le centre d’expertise de
SD Worx traite toutes ces données en informations de benchmark RH, le quatrième domaine. Grâce à ces informations,
nous permettons à nos clients de comparer leur politique et leurs processus RH avec le marché. En Belgique, notre
ambition est d’être le leader incontesté dans chacun des quatre segments et chacun des quatre domaines. Nous
constatons que le marché RH continue, malgré la crise, à se développer à plus long terme et que la demande de soustraitance ne cesse d’augmenter. Il y a, en d’autres termes, encore pas mal de potentiel de croissance pour SD Worx en
Belgique. La mission est d’élaborer pour chaque client une offre qui tient encore mieux compte de ses besoins.
Bart Alkemade : Au plan international, de nombreuses possibilités sont encore possibles. Pour mieux servir les clients
belges via des sociétés étrangères, mais surtout pour lancer le produit ‘secrétariat social’ à l’étranger et ainsi transformer à
terme SD Worx en un prestataire de services novateur, à forte assise internationale. La sous-traitance des aspects RH est
également moins courante chez nos voisins. Les moyennes entreprises s’y débrouillent en acquérant un progiciel, mais les
RH ne cessent de se complexifier et de se spécialiser. Elles sont donc très intéressées par notre offre de payroll, tax &
legal et HR automation. Mais souvent, elles ignorent en quoi cela consiste exactement et ce qu’elles peuvent attendre de
nous qui leur sommes pour l’instant inconnus.
Avec notre offre internationale, nous disposons à présent aussi d’une bonne solution pour nos clients belges qui
souhaiteraient bénéficier des mêmes services pour leurs établissements étrangers, que ce soit par pays ou de manière
intégrée. Nous avons l’avantage de très bien connaître le client à travers nos services (et inversement) et d’être souvent
bien mieux placés par rapport à la concurrence locale à l’étranger pour répondre aux besoins du client en matière de RH.
Nous nous engageons à offrir des solutions ‘result-driven’ qui donnent des garanties au client concernant le résultat à
atteindre. Et c’est une plus-value.
Hans Joris
Directeur Général SD Worx Belgique
Bart Alkemade
Directeur Général SD Worx International
Le lancement de notre division internationale a signifié une grande étape pour SD Worx. Nous disposons entre-temps de
bureaux propres aux Pays-Bas, en France, au Luxembourg et en Allemagne, et chacun de ces pays a des exigences
spécifiques. Nous nous employons également à poursuivre notre extension par le biais d’acquisitions ou d’alliances fortes.
Nous remarquons qu’il existe aussi une fertilisation croisée : un client qui s’adresse à un de nos bureaux à l’étranger
possède peut-être aussi un établissement belge... Nous nous attendons à pouvoir desservir toute l’Europe à moyen terme
et même certaines parties en dehors de celle-ci.
Le conseil
d’administration
Composition 2008
Marc Binnemans • Administrateur Délégué de l’imprimerie Antilope sa
Dirk Collier •
Administrateur - Secrétaire-Général
de Janssen Pharmaceutica sa
Filip Dierckx •
Président de Fortis Banque
Riet Docx •
KBC - General Manager Banking Business Unit
Central Europe & Eastern Europe and Russia
Guido Kestens •
Président de SD Worx
Rob Lenaers •
Président de Vanhout sa
Luc Luyten •
Managing Director Human Invest sprl
Jef Roos •
Président du Conseil d’Administration K.U.Leuven
Frederik Van Bladel •
Président de Van Bladel & Partners sa
Jan van den Nieuwenhuijzen •
Administrateur Délégué de SD Worx
Mission
Le conseil d’administration assume des responsabilités stratégiques et dirigeantes et veille à assurer un fonctionnement
optimal de l’entreprise. Concrètement, c’est le conseil d’administration qui fixe la mission, la stratégie et les lignes
politiques générales et qui prend des décisions en matière de structure d’organisation, de réorganisation, d’accords de
collaboration, de fusions et de reprises.
9
Finances
Le conseil d’administration contrôle les finances, les investissements, l’intégrité des rapports financiers et il surveille
également la fonction d’audit interne. Les budgets, le schéma des dépenses et l’exécution de projets concrets en fonction
des objectifs stratégiques préconisés sont d’autres aspects surveillés par le conseil d’administration, tout comme les
performances, les émoluments et l’évaluation des membres des équipes de direction.
Communication
Chaque année, le conseil d’administration établit un rapport annuel détaillé, qui résume l’état de la situation, présente les
risques potentiels et esquisse une image des perspectives. Ce rapport examine certaines applications concrètes d’une
gestion digne de ce nom, présente un relevé de la situation financière et reflète le fonctionnement du conseil
d’administration et de l’organisation.
stratégie & direction journalière
stratégie & direction journalière
Comités
du conseil
d’administration
Le conseil d’administration est épaulé par trois comités: le comité d’audit, le comité de
rémunération et de nomination et le comité stratégique. Ils sont chargés de donner des
avis au conseil d’administration afin qu’il puisse prendre des décisions fondées et remplir
le mieux possible sa tâche d’instance de contrôle et de direction.
Les comités se composent de membres du conseil d’administration et sont nommés par ce dernier. Ils font office de
centres d’excellence, glanent éventuellement des avis spécialisés complémentaires, en interne ou en externe, et peuvent
ainsi apporter le soutien nécessaire au conseil d’administration.
Dans le cadre de leur composition, l’accent est mis sur la formation d’une équipe solide et garante d’une valeur ajoutée
pour le conseil d’administration. Après chaque réunion, les comités adressent un rapport au conseil d’administration.
Néanmoins, la décision finale appartient au conseil d’administration.
Les trois comités se réunissent régulièrement. L’administrateur délégué ou d’autres personnes concernées, par exemple
le responsable finances, marketing ou RH, ou des membres du management, voire des experts externes, peuvent
éventuellement participer à ces réunions également.
Les membres effectifs en sont :
Filip Dierckx (président) • Guido Kestens • Rob Lenaers • Le comité de rémunération
et de désignation
Les membres effectifs en sont :
Luc Luyten (président) • Guido Kestens • Jef Roos • Les membres effectifs en sont :
Jef Roos (président) • Guido Kestens •
Le comité stratégique
Le comité d’audit de SD Worx contrôle si l’organisation fonctionne correctement et efficacement. Il surveille le contrôle
interne et externe, l’efficacité de l’audit, la désignation, le licenciement et les rémunérations des auditeurs responsables et
d’autres aspects financiers relatifs aux audits. Il contrôle les rapports, répond aux questions qui lui sont posées et fait office
de plate-forme de communication ou de volet de transmission entre l’audit et le conseil d’administration.
Le comité d’audit établit un programme à long terme et, à cet effet, il a accès aux sources d’informations qui relèvent de
ses compétences spécifiques. En 2008, le comité d’audit s’est réuni à trois reprises.
Le comité de rémunération et de désignation de SD Worx formule des propositions relatives à la désignation, aux
rémunérations et à l’évaluation des administrateurs, de l’administrateur délégué et de l’équipe de direction. Il veille à ce
que le mode de rémunération soit conforme aux pratiques du marché. Il traite également toutes les questions directes
ayant trait aux rémunérations et aux désignations, et élabore les lignes directrices de la politique de rémunération globale
de SD Worx. En 2008, ce comité s’est réuni quatre fois.
Le comité stratégique de SD Worx assiste le conseil d’administration dans le cadre des responsabilités stratégiques et
dirigeantes de ce dernier et s’axe sur la mission, les lignes de politique et les objectifs à long terme. En cas de besoin, il
glane des avis en interne ou en externe ou des experts sont invités. En 2008, le comité stratégique s’est réuni à neuf
reprises.
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stratégie & direction journalière
Le comité d’audit
Contrôle
Contrôle et évaluation
Le contrôle et l’évaluation sont importants pour le succès et la continuité d’une entreprise. Chez SD Worx, nous regardons
vers l’avant et formulons constamment de nouveaux objectifs. Tant en interne qu’en externe, nous examinons les efforts et
résultats passés afin de contrôler si tout se déroule correctement.
Audit interne
Le contrôle interne est effectué par le management de l’entreprise Ce contrôle interne est à son tour évalué par le
département Services d’audit de SD Worx, qui rend compte au comité d’audit.
L’audit interne est une fonction indépendante, impartiale et permanente. Il contribue à préserver la bonne réputation et à
maintenir le fonctionnement efficace et intègre de SD Worx. Outre l’exécution du plan d’audit préalablement défini, des
thèmes spécifiques sont soumis à des études internes et/ou externes.
Audit externe
Le contrôle externe est confié à la société de réviseurs d’entreprises Deloitte. Sur la base de leurs activités de contrôle,
ils se font une image fidèle de la trésorerie, de la situation financière et des résultats de SD Worx. Le rapport d’audit du
commissaire pour l’année écoulée est intégré dans les comptes annuels.
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Certificats
Après ce contrôle intensif de l’entreprise, le bureau d’audit Deloitte délivre un certificat comprenant l’appréciation objective
du fonctionnement de SD Worx. Ce document est établi annuellement. Il confirme que SD Worx est garant d’un calcul
correct et d’un paiement en temps opportun des salaires, qu’il respecte la vie privée et la protection des données et qu’il
veille à un soutien informatique approprié et à une continuité certaine pour toutes formes de services.
stratégie & direction journalière
SAS 70 Type 2
L’économie mondiale actuelle attend des organisations prestataires de services (ou fournisseurs de services) qu’elles
puissent démontrer qu’elles intègrent des contrôles et mesures de précaution appropriés dans le cadre du traitement des
données relatives aux clients. C’est pourquoi une norme de contrôle universelle a été mise sur pied. Cette norme est
reconnue au niveau international.
Le Statement on Auditing Standards (SAS) 70, dénomination officielle de la norme, a été développé par l’American
Institute of Certified Public Accounts (AICPA) et le rapport SAS 70 Type 2 atteste et garantit que l’entreprise a été soumise
à un audit indépendant. Le rapport rédigé après l’audit est destiné aux clients qui sont des filiales d’une entreprise
américaine cotée en bourse. Il s’inscrit dans les obligations imposées par le Sarbanes Oxley Act (SOX) à leur entreprise
mère américaine.
Si une entreprise souhaite satisfaire aux obligations SOX, un rapport de Type 2 est requis. Fin 2008, SD Worx s’est vu
décerner ce rapport pour la cinquième fois consécutive, sans aucune remarque de la part du réviseur d’entreprise.
Direction
journalière
L’ Administrateur Délégué de SD Worx est
Jan van den Nieuwenhuijzen. Il est par la
même occasion président du Corporate
Executive Committee.
Hans Joris est le Directeur Général de
SD Worx Belgique et préside l’équipe de
direction Belgique.
Bart Alkemade et le Directeur Général de
SD Worx International et préside l’équipe de
direction International.
Rangée du dessus de gauche à droite
Stefaan Verlinden
Directeur Grandes Entreprises
Equipes de
direction 2008
Dirk Boelens
Directeur M&A
Tom Wouters
Sur l’escalier, de bas en haut
Thierry Vanbever
Directeur Général SD Worx Luxembourg
Harold Ryckaert
Directeur TIC
Directeur Large EnterprisesAdvanced Solutions
Jan van den Nieuwenhuijzen
Xavier Jaquard
Anette Böhm
Directeur Général SD Worx France
Directeur RH
Hans-Joachim Sauber
Eric Janssens
Directeur Général SD Worx Allemagne
Directeur PME
Administrateur Délégué
Bart Alkemade
Koen Goyvaerts
Directeur Général SD Worx International
Directeur Services Publics
Martine Vandezande
Hans Joris
Directeur Marketing
Directeur Général SD Worx Belgique
Chris Wuytens
Mark Bloem
Directeur Division Compétence & Consultance
Directeur Général SD Worx Pays-Bas
Hector Vermeersch
Dirk Verhofstadt
Directeur Finances
Directeur Coordination Internationale
compétence et consultance
Un besoin
croissant de
RH flexibles
La plupart des grandes entreprises disposent d’un service du personnel propre mais
sous-traitent certains aspects de leurs activités RH. Le payroll, par exemple, est
généralement confié à un secrétariat social. Mais il y a aussi des entreprises qui ont une
toute autre vision en la matière et préfèrent ne pas (ou plus) investir dans des spécialistes
RH propres. Elles choisissent alors de sous-traiter l’ensemble des RH. Case New Holland
(CNH), un des principaux producteurs de tracteurs et de machines agricoles et
industrielles au monde, est une de ces entreprises qui ont opté pour le business process
outsourcing (BPO).
Bert Pappijn : Grâce aux services BPO, nous offrons aux clients un ensemble global de services en matière de calcul des
salaires et d’administration du personnel. Le client peut sous-traiter ses activités RH au maximum, tant le recrutement du
personnel que les processus et les systèmes.
Hugo Smulders : CNH est un conglomérat de fusions, ce qui donne une culture d’entreprise spéciale, c’est-à-dire
inexistante. Depuis les années ’90, nous faisons partie du groupe Fiat. En ce qui concerne les RH, nous travaillons depuis 20
ans avec SD Worx en Belgique, au départ uniquement pour notre payroll. Nous étions le premier établissement du groupe à
l’avoir sous-traité, parce qu’il nous fallait remplacer notre progiciel payroll et que nous ne voulions plus investir là-dedans.
CNH – société du groupe Fiat - est un des principaux • producteurs de tracteurs, de machines agricoles et de
machines industrielles.
40 usines en Europe, en Amérique du Nord, en •
Amérique latine, en Chine, en Inde et en Ouzbékistan.
C.A. de 15 milliards de dollars, 30.000 collaborateurs, 3000 travailleurs en Belgique, •
dont 2000 à Zedelgem.
CNH est un client BPO content depuis 1998. •
SD Worx offre un encadrement à 9 clients BPO, •
avec une équipe de 26 collaborateurs.
Hugo Smulders
Responsable RH pour CNH (Case New Holland)
à Anvers et Zedelgem
Bert Pappijn
Business Unit Manager Outsourcing SD Worx
Lieve Picard
Partenaire RH SD Worx
Au départ, nous réalisions l’input nous-mêmes, confiions le traitement à SD Worx et nous chargions ensuite de l’output.
Nous étions également les premiers à utiliser une ligne téléphonique réservée pour notre transmission de données. En 1995,
nous avons opté pour un outsourcing complet. Les personnes chargées jusque-là du payroll au sein de notre société ont
continué à travailler physiquement chez nous en étant employées par SD Worx.
Lieve Picard: Au cours des difficiles années ’90 – CNH était cliente chez nous depuis une dizaine d’années –, on nous a
demandé si, en tant que partenaire, nous pouvions reprendre l’administration complète du payroll et du personnel, y
compris les collaborateurs de CNH. Ils ont ainsi pu se concentrer sur la stratégie RH. L’équipe de SD Worx pour CNH
comprenait au départ des personnes qui disposaient d’une expérience du payroll de CNH, mais elles ont assez
rapidement eu accès au savoir-faire de SD Worx et de nouveaux collaborateurs de SD Worx sont également arrivés. En
tant que partenaire d’outsourcing, notre mission était de garantir chaque mois un payroll correct et effectué à temps. En
fonction de cela, les processus et le recrutement du personnel ont été adaptés de manière optimale à la situation
spécifique du partenaire. Grâce à cette combinaison unique de qualité et de service sur mesure, les usines CNH belges
enregistrent à présent un niveau de service RH très pointu.
‘Outsourcing’ et ‘core business’ étaient des termes à la mode à cette époque. Et en effet, lorsque nous avons dû choisir
entre investir dans les RH, qui ne seraient jamais notre spécialité, et développer une nouvelle moissonneuse-batteuse, le
choix s’est fait rapidement. C’était une étape logique. Dans la pratique, cela fonctionne parfaitement et nous pouvons nous
concentrer sur la stratégie, ce qui profite à la satisfaction des clients. Les évaluations font ressortir un niveau de service très
élevé. Entre-temps, CNH sert en Belgique de benchmark interne pour d’autres établissements. Au sein du groupe, nous
sommes l’un des quelques pays qui sous-traitent le calcul des salaires à un tiers. Voilà la meilleure preuve de l’existence d’un
partenariat et d’une confiance réciproque entre nous et SD Worx !
17
compétence et consultance
Faits et chiffres
La
communication
est essentielle
pour une
collaboration
solide
compétence et consultance
18
Les ressources humaines ne cessent de se
complexifier et toutes les entreprises ne
veulent pas recruter des personnes
spécialisées en la matière. D’autant que ces
collaborateurs sont très chers et n’auront
jamais le niveau de spécialisation des
experts de SD Worx, qui en ont fait leur
‘métier’. Les petites structures sont donc
loin d’être les seules à faire appel à notre
aide ; il y a aussi de plus en plus de grandes
entreprises qui nous confient une partie de
leurs activités de ressources humaines. Un
bel exemple en est Distrigas.
Noëlla Van Mullem : Le HR Service Center de SD Worx existe à présent depuis une petite dizaine d’années et le mieux
serait en fait de le comparer à un service externe du personnel pour une entreprise. Songez par exemple à une grande
entreprise internationale qui possède un petit établissement en Belgique. Ou à une entreprise belge qui n’a pas besoin
d’un responsable du personnel à temps plein. Les tâches qu’ils effectueraient normalement en interne, ils les sous-traitent
à présent.
Ivo Slootmaekers : Le fait que nous nous adressions, en tant qu’entreprise, à SD Worx pour lui confier une partie de nos
activités de ressources humaines, est le fruit d’une évolution historique. Au départ, nous étions liés à Electrabel et nos
activités RH, nos échelles barémiques, etc. étaient adaptées aux leurs. Nous n’avions pas besoin d’un service des
ressources humaines propre. Lorsqu’en 2006, nous étions sur le point d’être vendus et que nous voulions aussi dissocier
notre entreprise sur le plan des RH, opter pour SD Worx en tant que partenaire RH nous a semblé la meilleure solution.
Une partie des informations avait déjà été traitée par les collaborateurs de SD Worx (sur une base annuelle) et nous
savions aussi qu’ils étaient familiarisés avec quelques aspects spécifiques de notre secteur. Le fait que nous occupions
des personnes de statuts différents par exemple. Nous étions convaincus qu’ils possédaient des connaissances
spécialisées en interne.
La situation économique d’aujourd’hui a sans aucun doute incité de plus grandes entreprises à préférer un partenaire
spécialisé à un département RH propre. A une époque difficile, tout le monde recherche des alternatives. Dans ce sens,
pas mal de possibilités d’expansion s’offriront encore probablement à nous au cours des années à venir. Une telle
Distrigas est une entreprise belge qui dispose de •
plus de 75 ans d’expérience de la vente de gaz naturel.
Son actionnaire principal, depuis octobre 2008 •
est Eni, la plus grande société de gaz d’Europe.
Effectif de135 collaborateurs à Bruxelles. •
C.A. de 6 milliards d’euros. •
HR Service Center de SD Worx: •
17 collaborateurs, 135 clients sur tous
les segments, une croissance du C.A. de 44%.
Noëlla Van Mullem
Unit Manager HR Service Center SD Worx
Ivo Slootmaekers
Head of HR Distrigas
collaboration et une relation étroite avec les clients ne se créent pas du jour au lendemain, il faut y travailler. Un partenariat,
cela se construit ensemble. La collaboration avec Distrigas est toute récente, nous avons commencé début 2008, mais
nous avons entre-temps déjà bien progressé.
Il s’agit en effet d’un processus de croissance. Il faut bien se mettre d’accord, bien communiquer et veiller à ne commettre
aucune erreur. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons fait coïncider le premier calcul des salaires avec notre ancien
système. Chez SD Worx, ils en savent bien plus que nous à propos de certaines choses, mais ils doivent apprendre à
connaître nos collaborateurs. Les procédures doivent aussi être clairement discutées. Il faut parfaitement harmoniser les
systèmes entre eux. Il faut veiller à être sur la même longueur d’onde dans tous les domaines. Nous ne collaborons que
depuis un an, mais je m’attends à ce que nous optimisions encore pas mal d’aspects ensemble. Je suis donc convaincu
du fait que nous avons pris une bonne décision.
compétence et consultance
Faits et chiffres
compétence et consultance
La
rémunération
flexible a
certainement
des avantages
Le paquet salarial flexible n’est peut-être pas encore si bien connu. Dans son principe, il
permet au travailleur de déterminer librement la composition concrète de son paquet
salarial, en fonction de ses besoins et de son mode de vie spécifiques. Les uns préféreront
avoir plus d’argent et moins de temps libre, et les autres un salaire mensuel inférieur, mais
une plus grosse voiture. SD Worx travaille depuis longtemps à un Flex Income Plan concret
et les entreprises manifestent clairement un intérêt. Valesta, qui est spécialisée dans
l’outsourcing de la recherche clinique, s’est immédiatement montrée enthousiaste.
Isabelle Verellen : Nous sommes convaincus qu’un ‘flex income’ a des avantages, mais la matière est assez complexe,
d’où le travail d’étude détaillé que nous avons mené en préparation. Nous devons tenir compte de nombreux facteurs :
développer les ‘règles du jeu’, respecter la législation, réexaminer les contrats, créer un cadre social et juridique... Cela
touche à une multitude de domaines. Un principe important est que le travailleur continue de mériter la protection. Il reçoit
alors plus de possibilités de choix, mais aussi plus de responsabilités, et un accompagnement individuel s’avérera
nécessaire dans ce cadre, surtout au début.
Patrick Palet
P&O Manager Valesta
Isabelle Verellen
Tax & Legal – Coordinateur de projets
Flex Income Plan SD Worx
Patrick Palet : Le principe de la rémunération flexible correspond parfaitement à notre culture d’entreprise. Nous plaidons
pour l’ouverture, l’honnêteté, la transparence... La rémunération est aussi un aspect qui doit être en ordre. Point. Ce n’est
pas quelque chose dont un travailleur doit s’occuper. “Focus on work. We take care of the rest“, n’est pas notre slogan
pour rien. Nous avons toujours cherché à tenir compte autant que possible de l’individu, mais lorsqu’on occupe 150
consultants, il faut bien entendu garder l’église au milieu du village. Avec un Flex Income Plan, vous permettez aux
collaborateurs de voir ce qu’ils valent pour votre entreprise, et de décider de la façon dont cela sera rémunéré.
Avec un système de rémunération flexible, les personnes ont généralement une bien meilleure idée de ce qu’elles gagnent
réellement. Leur satisfaction quant à leur rémunération augmente, c’est ce qu’il ressort des premiers résultats. Notre
méthodologie visualise les avantages existants, oblige l’employeur à réfléchir aux avantages les plus prisés et à ceux qui
peuvent éventuellement être supprimés, pour ainsi formuler une nouvelle offre. En fin de compte, nous entendons rendre
les entreprises attractives en tant qu’employeur : cela favorise la rétention et l’attraction de nouveaux collaborateurs.
Nous sommes sur des charbons ardents. En fait, nous aurions aimé voir le Flex Income Plan devenir opérationnel, mais
nous avons encouru pas mal de retard à ce niveau. La matière est tout de même plus complexe qu’il n’y paraît à première
vue. C’est qu’il n’est pas question que du principe, mais aussi de l’outil IT dont vous avez besoin pour pouvoir effectuer
les bons calculs selon les choix individuels. Nous nous en réjouissons en tout cas. Le travail de pionnier est dans nos
gènes et nous le prouvons encore une fois. Nous sommes en tout cas convaincus qu’il s’agit d’un atout alléchant pour
attirer du nouveau potentiel et garder nos effectifs actuels motivés.
21
compétence et consultance
Faits et chiffres
La société Valesta, créée en 1997, est le leader du •
marché en Belgique dans le domaine du recrutement
et de la sélection, de la formation et de
l’accompagnement de carrière des professionnels
de la recherche médicale/clinique.
Siège à Malines, 2 établissements •
satellites à Wavre et à Barcelone (Espagne).
pme
Nous faisons
vraiment
l’impossible
pour les PME
SD Worx a toujours été actif dans ce segment de marché et connaît parfaitement le
secteur. Nous savons aussi très bien que ce savoir nous permet de renforcer nos clients
PME. C’est pourquoi nous veillons à partager et diffuser nos connaissances relatives aux
PME par le biais de congrès, de lettres d’information et d’études. Nous disposons de
nombreux atouts en interne : notre expérience, notre centre d’expertise, la proximité de
nos bureaux et le jobindex, une étude du centre d’expertise qui est spécifiquement
destinée aux PME.
Johan Van Duyse : A travers notre stratégie Proxy, nous voulons faire en sorte que les PME fassent spontanément appel à
nous. Nous y veillons bien entendu chaque jour, avec notre approche de qualité orientée clients, mais le marché large peut
aussi apprendre à mieux nous connaître. Nous sommes assistés, dans ce cadre, par notre centre d’expertise.
Carolien Slijper : SD Worx fournit en effet de gros efforts pour toucher les PME. Johan et son équipe organisent une foule
de congrès, de soirées thématiques, de conférences... Il vient souvent frapper à notre porte dans ce cadre. Nous
disposons d’une large offre d’informations actualisées qui sont utiles et pertinentes pour ses projets, mais pas forcément
encore ‘sur mesure’ pour les PME. Nous nous concertons et adaptons les données et le matériel d’étude disponibles pour
La division PME de SD Worx : 340 collaborateurs, •
200.000 rémunérations par mois
pour 32.000 employeurs.
Répartition régionale sur 26 bureaux •
Avec 16.496 entreprises et 157.670 travailleurs, •
l’échantillon du jobindex PME est représentatif pour
la Belgique.
Johan Van Duyse
Conseiller stratégique PME SD Worx
Carolien Slijper
Développeur de produits RH – Conseiller centre
d’expertise RH SD Worx
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le groupe cible spécifique. Ce n’est donc pas du ‘réchauffé’. En outre, nous organisons aussi de nouvelles enquêtes et
études spécifiques parmi les PME, de manière à suivre les développements de près en permanence.
Une PME a, en général, une structure différente d’une grande entreprise. Une grande entreprise est plus transparente et
plus claire. Dans une PME, le ‘patron’, le responsable du personnel et le directeur financier sont parfois une seule et même
personne, pour ne citer qu’un exemple. Il est également beaucoup plus difficile de s’y infiltrer et de véritablement
apprendre à connaître une PME. Nous parvenons pourtant à sortir nos antennes et à comprendre ce qui se passe au sein
de la PME, où d’éventuels problèmes se posent et quels aspects les intéressent spécifiquement. Des thèmes tels que les
paramètres financiers, les aspects bancaires, l’optimisation salariale, la satisfaction salariale, intéressent ce groupe.
Un des atouts particuliers qui permet à SD Worx de se distinguer clairement de la concurrence est le jobindex PME. Le
terme le dit lui-même, il s’agit d’un index qui indique comment l’emploi fixe évolue dans la totalité du marché belge des
PME. Etant donné que SD Worx gère et traite des données payroll depuis des années, nous disposons d’un lot
d’informations que nous transformons en statistiques. Il va de soi que la législation relative à la vie privée est
rigoureusement appliquée dans ce cadre. Il s’agit d’un échantillon de 17.000 entreprises que nous passons au crible
depuis janvier 2005 et dont nous tirons des conclusions qui peuvent également être intéressantes à titre de benchmark
pour les PME. Nous rendons compte par trimestre. Entre-temps, nous avons remarqué que ce jobindex PME a déjà
acquis une place importante, en sa courte existence, dans les statistiques économiques ‘qui comptent’...
pme
Faits et chiffres
Comme un médecin de famille...
Angelo Montesi
Responsable régional PME SD Worx Charleroi
Eric Parduyns
pme
Directeur Général Parduyns SA
Berengère André
Responsable comptabilité Parduyns SA
Les PME ne sont pas structurées de la même manière que les grandes entreprises, et ont
d’autres besoins. Et la plupart des entreprises belges sont des PME. C’est également la
raison pour laquelle SD Worx attache autant d’importance à ce segment du marché. Nous
avons même développé une approche très spécifique pour ce groupe cible : c’est notre
approche Proxy. Nous tentons d’être aussi proche que possible du client, d’où, également,
l’existence de nos 26 bureaux SD Worx. Nous optons pour un faible seuil, une personne de
contact fixe et un service de proximité. Et nous établissons ainsi un véritable partenariat
avec nos clients.
Angelo Montesi: En tant que responsable régional pour le secteur PME à Charleroi, je suis le premier point de contact pour
le client. L’accès doit être aisé afin qu’ils m’appellent spontanément en cas de question ou de problème. Ils n’ont pas
besoin de connaître toutes les arcanes de SD Worx ; du moment qu’ils peuvent me trouver, c’est le principal. Je dois
connaître mes clients aussi bien que possible, ainsi que leurs activités. Je dois être à leur écoute, et éventuellement leur
donner un conseil judicieux. Parfois, ils me posent une question sur un aspect social précis, comme le Forem ou la
sécurité sociale... Nous tentons toujours de les aider directement pour tout ce qui a trait à la gestion quotidienne du
personnel. Par ailleurs, nous rencontrons régulièrement nos clients et nous discutons des éventuels besoins, des petites
difficultés... C’est à moi d’être à l’écoute et de voir si nous pouvons faire plus pour le client.
Eric Parduyns: Nous travaillons depuis 2006 avec SD Worx et la formule me plaît énormément. Nous sommes très
satisfaits des services, de la manière de travailler, des contacts et nous avons été particulièrement impressionnés par les
solutions informatiques. C’est en fait celles-ci qui nous ont incités à franchir le pas et à nous engager avec SD Worx. Nous
avons également beaucoup apprécié le fait qu’ils soient récemment venus en aide lors d’un contrôle en matière de
sécurité sociale. SD Worx a même assisté au contrôle proprement dit. Cela renforce une relation.
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Un client paie pour un service de qualité, il ne posera pas de problème si la qualité est présente, mais il apprécie
également qu’on lui donne une vue transparente sur ses coûts. Tous les six mois, s’il le souhaite. Et si nous nous heurtons
à un sujet un peu trop technique ou spécialisé, pour lequel nous ne pouvons peut-être pas donner une réponse
immédiate, je vais immédiatement à la recherche des informations nécessaires. On peut comparer notre intervention à
celle d’un médecin de famille, qui vous renvoie éventuellement vers un spécialiste.
Berengère André: Le contact avec les gens de SD Worx est très chaleureux. Ils sont professionnels, mais aussi
sympathiques et humains. Nous leurs téléphonons deux à trois fois par mois, lors des calculs des salaires, lorsque la
période des vacances approche ou lorsque nous avons des questions, et tout se passe toujours très bien. Je trouve juste
dommage qu’il n’y ait pas encore de bureau à Tournai, par exemple. Mais tout va bien. Notre structure est encore assez
claire. Nous formons toujours une véritable entreprise familiale, et nous restons attentifs aux moments sympathiques de la
vie. Lorsque que quelqu’un fête son anniversaire, il rapporte toujours un petit quelque chose à manger à ses collègues, et
l’été, nous organisons l’un ou l’autre un barbecue. Ou voit-on encore cela?
pme
Faits et chiffres
La SA Parduyns est le dernier grossiste indépendant •
en pièces mécaniques pour l’industrie (surtout les roulements à billes, des éléments de transmission,
des produits d’entretien, des outillages).
26 collaborateurs, un C.A. de •
10.448.000 euros (croissance de 15%)
SD Worx Charleroi : 9 collaborateurs, •
9998 calculs des salaires par mois pour
838 clients PME.
Beaucoup de
choses ont
été réalisées à
court terme
Gunter Hens : En tant que responsable du bureau, je dois garder les treize membres de mon équipe heureux, en bonne
santé et motivés. Ensemble, nous desservons plus de 3000 clients et réalisons chaque mois plus de 15.000 calculs des
salaires. Notre bureau est établi à Lier, mais nos clients proviennent de toute la région, dans un rayon de 10 km aux
alentours. La plupart sont des PME qui occupent maximum 100 travailleurs, même si ce chiffre n’est pas toujours aussi
précis.
Ann Ghyssaert : Gunter a une ‘vue d’en haut’, une vision globale des choses, et il assure le suivi quotidien. Lorsqu’un
problème complexe ou qui réclamerait trop longtemps son attention se pose, je rapplique. Gunter reste le point de contact
fixe et familier, c’est le plus facile pour les clients. Ils ne me voient que si des conseils spécialisés s’avèrent nécessaires.
Mais au plan juridique alors – je suis juriste et plus particulièrement spécialisée en droit social –, car si un savoir-faire
spécifique est indispensable dans un autre domaine, Gunter s’adresse à un autre collègue.
26
Faits et chiffres
SD Worx Lier: 13 collaborateurs, 3000 clients, •
15.000 calculs des salaires.
En 2008, Ann a fourni un conseil spécialisé à •
pas moins de 60 clients.
20% des clients ont repris spontanément contact •
avec le consultant.
Gunter Hens
Responsable régional PME SD Worx Lier
pme
En tant que responsable régional pour PME à Lier, Gunter Hens ne manque pas de travail.
Sa tâche est dès lors extrêmement variée : il doit gérer le bureau, diriger des personnes,
garder les clients satisfaits et, si possible, encore étoffer le portefeuille de clients. Si un
problème se pose vraiment, il peut heureusement compter sur une aide spécialisée. Celle
de la consultante Ann Ghyssaert, par exemple, mais aussi d’autres collègues qui
disposent de la plus grande expertise dans divers domaines.
Ann Ghyssaert
Consultant PME SD Worx
Lorsque le bureau de Lier a ouvert ses portes il y a cinq ans, nous étions six et nous effectuions 7000 calculs. Nous nous
sommes très vite développés et en cinq ans, nos activités ont doublé. J’ose espérer que c’est grâce à notre service et
surtout aussi à notre méthode de travail. Moins à cause de notre situation géographique ou de notre notoriété, même s’il y
a du changement à ce niveau, parce que nous consacrons plus d’attention à notre image, à l’aide de drapeaux,
d’autocollants sur nos voitures, ...
Notre collaboration se passe parfaitement bien, nous sommes d’excellents partenaires et nous nous faisons mutuellement
confiance. Gunter est un homme peu bavard. Il me remet le dossier concerné avec quelques explications et me laisse faire
mon travail. Je tente alors toujours de trouver une solution pratique pour le client. Mon travail n’est terminé que lorsque le
client sait ce qui lui reste à faire. Mes tâches sont très étendues de ce fait. Les clients cherchent des solutions en ce qui
concerne le travail de nuit, la rémunération alternative, les temps de travail flexibles, les car policies et d’autres aspects liés
au personnel. Ou ils souhaitent offrir un GSM d’entreprise à leurs collaborateurs, par exemple. Je suis déjà directement
intervenue à la demande d’un client dans le cadre d’un entretien de licenciement pour faute grave. Oui, l’année 2008 a été
une réussite, nous avons réalisé pas mal de choses à court terme.
C’est vrai, nous avons fourni du bon travail. Et lorsque j’envoie Ann chez un de mes clients, je sais que son problème sera
résolu et qu’il reviendra (satisfait).
grandes entreprises
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L’empathie
augmente votre
compréhension
Koen De Valck
La GRH est prise bien plus au sérieux qu’auparavant dans le monde des affaires et se
situe aujourd’hui généralement au niveau de la direction. Les grandes entreprises font de
plus en plus souvent appel à des services complémentaires de SD Worx. Elles demandent
des conseils, un accompagnement, des formations... Notre palette de services ne cesse
dès lors de s’élargir. Il est donc important que nos account managers soient fermes dans
leurs entretiens avec le client et c’est précisément parce que ceux-ci sont à présent
menés à un niveau supérieur que nous avons décidé, l’année dernière, d’investir
énormément dans un recyclage supplémentaire de nos acma, comme nos account
managers se nomment eux-mêmes.
Koen De Valck : La GRH est de plus en plus complexe et les entreprises se rendent compte qu’il ne s’agit pas de leur
activité de base. Elles sont également moins réticentes à sous-traiter certains aspects des affaires de leur personnel. En
tant que secrétariat social mais aussi en tant que consultants RH, nous sommes dès lors en mesure de faire toujours plus
pour les entreprises. Aujourd’hui, la GRH est bien mieux reconnue, y compris en interne. Le responsable RH fait à présent
plus que jamais partie de l’équipe de direction et les discussions sont menées à un niveau supérieur. Nos account
managers doivent donc aussi évoluer et devenir des interlocuteurs à part entière. Ils doivent comprendre le client,
apprendre à connaître ses activités et pouvoir l’aider à résoudre des problèmes. C’est ce qu’on appelle ‘penser et parler
sur la base du business’ ; et cette tâche acquiert, chaque jour, toujours plus d’importance. Plus ils sont intégrés, plus le
contact et la collaboration sont aisés. Et plus la confiance réciproque est solide.
HR Strategy & Leadership SD Worx
Philip Augustijnen
Account Manager SD Worx
Philip Augustijnen : Les formations que nous avons dispensées l’année dernière devaient fournir une formation plus
étendue à nos account managers. Afin de mieux comprendre le client et de pouvoir lui donner des conseils appropriés.
Grâce à des formations et à des ateliers internes et externes, nous avons donné une formation très intensive à nos
18 account managers. •
4 journées de formation complètes organisées par •
plus de 10 experts internes. Thèmes traités: HR Strategy & Organisational Design, •
Attracting People, Engaging People et
Developing People.
La formation comprenait toutes sortes d’aspects auxquels chaque account manager est confronté. Les relations avec les
clients, la stratégie de discussion, la façon de mener ou de lancer une discussion... Un peu de stratégie de vente... Ce qui
m’est resté en mémoire, c’est une formation concernant la stratégie, la mission et la vision. En fait, c’est la base de tout. Si
vous savez quelle direction une entreprise souhaite prendre, vous pouvez également l’orienter, lui faire des suggestions, lui
fournir des informations, lui recommander des produits ou des services... Finalement, il est important que nous
comprenions le client, que nous connaissions sa situation et que nous puissions devenir des partenaires. Nous espérons
ainsi être écoutés jusqu’au niveau du CEO. Nous prolongeons également cette ligne de conduite dans la politique de
recrutement de nos account managers. Nous sommes à la recherche de nouveaux talents polyvalents, disposant d’une
large base et avides d’apprendre. Nos account managers sont les responsables finaux de nos clients et prospects. Ils
doivent sonder les besoins des clients et bien connaître notre offre de produits et de services très convaincante, de
manière à être un interlocuteur approprié pour le client.
grandes entreprises
Faits et chiffres
collaborateurs. Nous avons, dans ce cadre, fortement mis l’accent sur la standardisation. La consultance RH est une
activité encore toute neuve au sein de SD Worx et pour maintenir sa croissance, nous développons des boîtes à outils
d’intervention autour de différents thèmes. Ce qui nous permet de facilement anticiper les différents besoins du client,
totalement sur mesure.
Il faut
sans cesse
simplifier les
choses pour
nos clients
Faits et chiffres
30
grandes entreprises
Fin 2008, tous nos clients GE s’étaient déjà inscrits •
sur le portail des documents électroniques.
Notre progiciel Blox est le progiciel de saisie des •
salaires le plus utilisé sur le marché belge,
bon pour 320.000 calculs des salaires par mois.
En matière d’ICT, SD Worx investit bien davantage •
dans l’innovation que la norme belge et européenne.
500 collaborateurs se tiennent à la disposition •
de nos clients GE.
Patrick Boyart
Product Management Grandes Entreprises SD Worx
Luc Van Praet
Portfolio Management Grandes Entreprises SD Worx
Un secrétariat social comme le nôtre est un prestataire de services RH. La base est et
reste le processus payroll, mais nous offrons en outre un large éventail de services, que
nous entendons encore étoffer à l’avenir. La façon dont nous fournissons les services
évolue également. Nous tenons à toujours faciliter les choses pour nos clients, à toujours
répondre à leurs besoins. Le flux de documents électroniques est une de ces évolutions et
devient de plus en plus populaire.
Luc Van Praet : SD Worx n’a pas manqué la vague du ‘paperless office’. Les grandes entreprises disposent aujourd’hui
d’états des salaires, de fiches de paie, de factures… digitaux. Nos clients peuvent déjà retrouver 17 documents en ligne
sur notre portail ‘e-Dox’ destiné aux employeurs. Ces documents y sont aussi directement archivés, ce qui facilite
considérablement la recherche et la distribution. Les dossiers papier et les armoires d’archives feront bientôt partie de
l’histoire.
Patrick Boyart : En 2008, nous nous sommes très intensivement occupés du parachèvement de ce portail ainsi que de la
conversion de l’output papier vers l’output digital. La plupart des clients ont immédiatement opté pour le flux de
documents digitaux et l’archivage électronique. La prochaine étape concerne l’accès des travailleurs. Tous nos clients
peuvent utiliser gratuitement une application sur notre portail destiné aux travailleurs www.myworkandme.com afin de
proposer une fiche de paie électronique à leur personnel. En outre, nous prenons encore en charge un certain nombre
d’autres systèmes de distribution électronique. Zoomit permet par exemple aux clients de remettre les fiches de paie à
leurs collaborateurs via leur programme d’e-banking, tout comme Certipost qui lui, le fait sous la forme d’une boite aux
lettres personnelle sur l’internet. Les employeurs peuvent donc garantir une facilité d’utilisation maximale à leurs travailleurs
par le biais de différents canaux. Non seulement le flux de documents, mais aussi les rapports sont notablement affectés
par de nouvelles tendances. Deux exemples : la combinaison famille-travail par le biais du congé parental ou du crédittemps est bien plus importante qu’il y a cinq ans pour les travailleurs et les employeurs. C’est la raison pour laquelle nous
prévoyons dans Blox un nouveau rapport standard qui permet à nos clients de suivre rapidement ces chiffres clés. Les
clients se concentrent aussi davantage sur leur politique RH et veulent davantage comparer avec le marché. Nous
intervenons également à ce niveau. Nous devons faciliter autant que possible les choses à nos clients. Plus nous
automatisons, plus les choses deviennent faciles pour eux.
Aujourd’hui, les clients veulent sous-traiter plus d’aspects. Non seulement le calcul des salaires, mais aussi la saisie des
salaires, la gestion des contrats, la gestion des ressources humaines, les assurances... jusqu’à l’accueil de leurs
collaborateurs. Nous les soutenons dans ce cadre à l’aide d’un service ‘sur mesure’. En 2008, nous avons étendu notre
offre et nous avons pu attirer quelques clients de référence pour ce service plus large. Nous investissons non seulement
dans des produits et des systèmes, mais aussi dans nos collaborateurs. Nous cherchons en permanence de nouvelles
personnes et diverses compétences afin d’élargir notre capacité. Quelle que soit l’importance d’un bon produit, une
personne de contact chaleureuse, professionnelle et orientée vers les clients constitue le secret d’une relation couronnée
de succès avec la clientèle.
grandes entreprises
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Ce sont les
petits détails
qui font la
différence
Martine Brusselaers
HR Manager Genzyme
Niki Janssen
Gestionnaire payroll Grandes Entreprises SD Worx Geel
C’est précisément parce que Niki Janssen est originaire de la région de Campine qu’il
était évident qu’il aboutirait dans le bureau SD Worx de Geel. Ainsi, il a été impliqué dès le
tout début dans le lancement de la collaboration avec Genzyme, une entreprise
biotechnologique qui dispose d’installations de production à Geel et se spécialise dans le
développement de médicaments pour des maladies rares. Sa personne de contact fixe est
le HR manager Martine Brusselaers. Niki connaît le dossier à fond et s’entend
parfaitement avec Martine.
Niki Janssen : J’ai travaillé 2 ans et demi à Anvers, jusqu’à l’ouverture de notre bureau de Geel en septembre 2003. Au
départ, nous étions cinq, et à présent, nous sommes onze. J’ai seize clients dans mon portefeuille, des entreprises de 60
à 1000 travailleurs, provenant des secteurs les plus variés : la construction, l’industrie chimique, le commerce de gros et
de détail, la métallurgie... Genzyme est un des dossiers que j’ai aidé à lancer et dont j’assure toujours le suivi.
Martine Brusselaers : La collaboration avec SD Worx est étroitement liée à notre histoire. Lorsque Genzyme a repris la SA
Pharming – connue dans la région sous le nom de ‘laiterie de lapins’ – en 2001, l’entreprise avait des projets ambitieux.
Les 98 travailleurs étaient sauvés, mais mieux encore : au moins 100 personnes allaient encore venir les rejoindre, on allait
investir dans une nouvelle usine et une poignée de personnes souffrant d’une maladie métabolique rare allaient être
sauvées. C’est avec ces projets ambitieux que Genzyme s’est mise à la recherche d’un nouveau secrétariat social, de
préférence une référence. Nous avions un certain nombre de conditions spécifiques en matière de progiciels, mais
pendant les premiers entretiens, nous avons senti que SD Worx allait devenir notre partenaire.
Genzyme est une entreprise biotechnologique •
diversifiée, avec plus de 10.000 travailleurs dans
80 pays, 17 installations de production et 2 centres
de recherche aux USA et en Europe.
SD Worx Geel : 27.362 calculs des salaires par •
mois pour 85 entreprises qui utilisent e-Blox,
et 13.988 calculs des salaires pour 1034 PME
locales dans la région de Geel, 247 PME à Overpelt
et 442 PME à Herentals.
Entre-temps, Genzyme s’est encore étendue et à l’heure actuelle, nous calculons 400 salaires, pour 320 personnes à Geel
et 80 collaborateurs de l’établissement administratif à Zaventem. Je trouvais le lancement de ce dossier un beau défi à
relever et nous nous sommes développés en même temps. La décision a été prise en septembre 2003 et nous devions
être opérationnels le 1er janvier 2004.
Le payroll est une matière complexe, mais le calcul des salaires est quelque chose qui doit être exact. Je suis très stricte
sur ce point. J’applique la tolérance zéro en ce qui concerne les erreurs dans le calcul des salaires. Niki le sait et mes
collaborateurs aussi. Les gens doivent être payés équitablement et recevoir ce à quoi ils ont droit. Un point c’est tout.
Mais je n’ai reçu aucune plainte, tout se passe comme sur des roulettes. Je n’ai jamais non plus le sentiment de courir
derrière les événements. Si des modifications légales sont annoncées, Niki s’en occupe en général déjà, il suit les choses
de très près. Nous nous réunissons aussi régulièrement, et on sent alors la confiance et le respect mutuel. Pour 2009,
nous avons décidé d’aller encore une étape plus loin et d’automatiser un certain nombre de choses. Le calcul des
chèques-repas, par exemple. Il s’agira donc à l’avenir d’un souci de moins pour nous.
Nous sommes reconnaissants de cette confiance et de cette précieuse collaboration. Je me souviens encore d’avoir
soudain reçu un bouquet de Martine lorsque je suis devenu papa. Un tel geste vous touche. Ce sont les petits détails qui
font la différence, également dans une relation de travail !
grandes entreprises
Faits et chiffres
large enterprises - advanced solutions
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Cette
organisation
fonctionne
dans toutes
les directions
Maarten Van Eynde
SAP Trainee SD Worx
Julie Nicolaï
SAP Talent Manager SD Worx
De plus en plus de grandes entreprises internationales optent pour un progiciel global
pour automatiser tous les aspects liés aux RH. Staffing, payroll, compensation & benefits,
performance & development... SD Worx sent cette tendance depuis longtemps et a dès
lors investi dans une division capable de satisfaire à cette demande. Entre-temps,
SD Worx possède une soixantaine de spécialistes SAP qui ont pour mission de traduire les
processus payroll et RH vers SAP. Ces spécialistes sont formés à l’académie SAP, l’institut
de formation interne de SD Worx. Un atout qui nous permet de nous distinguer clairement
de la concurrence.
Julie Nicolaï : Lorsque vous offrez aux clients une telle prestation de services poussée et spécialisée, vous devez
également garantir que vous disposez de personnes compétentes. La demande de bons consultants était supérieure à
l’offre, c’est la raison pour laquelle il s’est avéré nécessaire de former de nouvelles personnes le plus vite possible. Elles
ont d’abord reçu une formation technique intense afin d’apprendre les langages de programmation nécessaires. Puis, elles
ont appris à traduire les processus payroll et RH vers SAP. Ce ne fut pas une sinécure, car la plupart d’entre elles n’avaient
encore jamais vu une lettre d’un langage de programmation.
Maarten Van Eynde : J’étais un de ces profanes. Je travaillais déjà chez SD Worx et j’avais demandé à pouvoir relever ce
défi. Cela doit être sérieux, m’ont-ils dit au préalable, car cette formation est très coûteuse. Lorsque nous avons
commencé, nous étions six participants et vous pouvez être certain qu’il a fallu travailler dur ! D’autant plus que nous
avions tous des bases totalement différentes. Il y avait une personne qui avait quitté l’école, une autre qui avait travaillé
dans le secteur public, quelques diplômés en sciences économiques appliquées et un jeune doté d’une expérience SAP.
Un mélange intéressant de personnes, une équipe soudée à la longue, car l’intensité de la formation a eu un effet de
ciment sur le groupe.
Faits et chiffres
Challenging economy
“In a challenging economy, every company must learn
to collaborate closely with partners and customers to
deliver higher shared customer value, speed of
innovation and cost benefits. This is more than ever an
important source of competitive advantage. Our longstanding relationship with SD Worx symbolizes this vision
and shows every day that close collaboration enables
sustained business success.”
Danny Van Heck, Managing Director, SAP BeLux .
Nous ne nous sommes jamais vraiment concentrés sur des profils spécifiques, nous voulions surtout des personnes
motivées, enthousiastes et avides d’apprendre qui disposaient d’aptitudes sociales pour travailler par la suite aussi en
équipe et avec des clients. La meilleure preuve que notre sélection était parfaite, est que les six candidats ont tous réussi.
Et réussir signifiait : obtenir au moins 70% !
Nous étions fiers de ce résultat ! Nous sommes à présent partiellement au travail, mais nous sommes encore coachés sur
le tas et avons chacun un parrain. Pour avril 2009, nous devrions pouvoir fonctionner plus ou moins par nous-mêmes.
L’objectif de l’académie SAP était, en premier lieu, de recycler constamment nos propres consultants et de les spécialiser plus
largement en les familiarisant avec plus de modules différents. Ainsi, ils pourront être affectés à des tâches multiples chez le
client. Nous remarquons aujourd’hui que notre organisation fonctionne dans toutes les directions. Les clients sont satisfaits
parce que nous travaillons avec des spécialistes et cela profite à la qualité de notre solution. Nous constatons en outre que notre
‘traineeship’ intéresse aussi de nouveaux talents. Cela implique des possibilités d’évolution et c’est ce qui attire les jeunes. Il
s’agit au fond de la formule parfaite pour donner aux personnes motivées, douées de la bonne ambition et ne disposant pas de
connaissances préalables les meilleures chances de se développer complètement jusqu’à devenir un consultant SAP.
Finalement, c’est aussi un moyen de rétention idéal, car lorsque vous savez qu’on investit énormément en vous, qu’on vous offre
des chances uniques et que vous recevez aussi en contrepartie une rémunération correcte, vous n’êtes pas pressé de partir !
large enterprises - advanced solutions
Académie SAP : 18 modules de formation en interne •
et 10 modules en externe, soit 70 journées de
formation au total.
En 2008, l’effectif de l’équipe a augmenté pour •
passer à 21, pour une rotation presque inexistante. large enterprises - advanced solutions
Ce qu’on n’imprime pas,
ne doit pas être classé
Bart Dewitte
Team Manager Large Enterprises Advanced Solutions SD Worx
Veerle Quivreux
SD Worx travaille depuis des années à un ‘paperless HR office’. La question se pose
encore de savoir si nous pouvons bannir pour de bon le papier du service des ressources
humaines, car certaines entreprises et certains utilisateurs finaux apprécient toujours le
support papier. Mais nous avons entre-temps bien progressé avec nos systèmes et, à
l’heure actuelle, nous sommes en mesure de proposer bon nombre de documents sous
forme digitale à nos clients. En outre, le client peut à son tour veiller à ce que ses
collaborateurs puissent, par exemple, consulter leurs fiches de paie par voie électronique.
Cela demande un peu de temps, mais nous constatons que de plus en plus d’entreprises
sont ouvertes au flux électronique de documents.
Assistant RH VIB
Jessie Haesevoets
Assistant RH VIB
Bart Dewitte : Jusqu’il y a deux ans, tout se faisait encore sur papier. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de proposer bon
nombre de documents par voie électronique. C’est facile, beaucoup plus rapide, il y a moins à classer et le client peut fournir
des informations à bien plus de collaborateurs responsables des ressources humaines ou de la comptabilité en même
Le Vlaams Instituut voor Biotechnologie est actif •
dans 4 départements de recherche de 4 universités
flamandes : UGent, K.U.L. Leuven, Universiteit
Antwerpen et Vrije Universiteit Brussel, et
compte 1200 collaborateurs.
95% des trés grands clients de SD Worx consultent •
leurs documents RH en ligne. 54% comptent sur
l’archivage digital de leurs documents RH.
95% des documents salariaux peuvent être consultés •
par nos clients par voie digitale.
118.000 travailleurs peuvent consulter leur fiche •
de paie électronique via l’application internet gratuite
‘MonSalaire’, dans des systèmes de self-service
RH plus étendus ou dans leur environnement bancaire.
temps. Nous nous étions attendu à ce que les entreprises s’y engagent plus rapidement, mais nous constatons qu’il s’agit
d’un énorme bouleversement au sein des très grandes entreprises. Elles veulent toujours une ‘hard copy’ par mesure de
sécurité. Nous avons entamé les préparatifs il y a deux ans et, entre-temps, 95% de ces entreprises ont opté pour
l’électronique. Pour ce qui est des 5% restants, il est plus difficile de les convaincre de dire adieu aux documents sur papier.
37
Veerle Quivreux : Lorsque SD Worx nous a présenté les ‘e-applications’ au début de l’année dernière, il ne nous a pas fallu
y réfléchir longuement. Nous en avons immédiatement vu les avantages. Et nous avons pu décider à qui nous donnerions
accès à quelles informations. Ainsi, les travailleurs peuvent consulter leurs fiches de paie et éventuellement les imprimer
s’ils le souhaitent ; les collaborateurs de la comptabilité peuvent demander et consulter plus d’aspects RH. Nous n’avons
rencontré absolument aucune réticence lors de l’introduction d’e-Dox. Mais il est vrai que nous sommes un institut de
recherche scientifique. Nous effectuons des recherches sur les sciences de la vie et tout le monde est tellement habitué à
tout ce qui a trait aux nouvelles technologies que le système a été immédiatement accepté. Ce qui ne veut pas dire que le
papier a soudain complètement disparu.
Le Vlaams Instituut voor Biotechnologie (VIB) s’est effectivement montré enthousiaste à propos des possibilités. Dans leur
contexte, ce n’est pas non plus étonnant. Cela correspond à leur environnement, ils sont extrêmement axés sur l’avenir.
Jessie Haesevoets : Ce fut assurément une bonne décision. Le système offre pas mal d’avantages, mais il faut quand
même s’y habituer et tout n’est pas aussi pratique. Le moteur de recherche, par exemple, pourrait être encore un peu plus
convivial. Il faut vraiment bien savoir ce qu’on cherche, sinon on reçoit tellement d’informations qu’on en perd la vue
d’ensemble. Mais les avantages sont prépondérants. La transmission de documents se fait en un clin d’œil. Même la nuit,
de sorte que nous puissions nous mettre directement au travail le matin. Il y a beaucoup moins de documents à classer
manuellement, tout reste dans les archives et nous disposons dès lors de plus de place dans nos bureaux.
large enterprises - advanced solutions
Faits et chiffres
Faits et chiffres
Le port d’Anvers est un port de marchandises •
classique et est le 6ème plus grand port au monde.
Au plan européen , c’est le 2ème plus grand port,
après Rotterdam et avant Hambourg.
189.389.545 tonnes de marchandises en 2008, •
soit une croissance de 6,5 millions de tonnes.
Le port d’Anvers est la ‘port authority’ qui doit garantir •
que le port reste en permanence accessible à tout le monde. Outre la gestion journalière et l’administration,
le port assure également l’entretien des ponts et
écluses et de l’infrastructure. Johan Weemaes
Conseiller juridique – Division Services Publics SD Worx
Eddy Bruyninckx
CEO Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen
Le port d’Anvers est ‘un cas à part’ en tant qu’entreprise et employeur. A première vue, on
dirait une entreprise publique, mais d’un autre côté, le port exécute aussi des missions
commerciales, ce qui le met en concurrence avec des entreprises du secteur privé. En ce
qui concerne le personnel, la Havenbedrijf est tout à fait spéciale. Des personnes de
statuts totalement différents y travaillent. Certaines sont statutaires, d’autres,
contractuelles. C’est là le fruit d’une évolution historique, mais mener une politique des
ressources humaines linéaire dans des circonstances aussi complexes est tout sauf
évident.
Eddy Bruyninckx : Jusqu’en ’96, l’administration du port faisait partie de l’administration communale, et c’est le collège
des échevins et – à un niveau supérieur – les autorités flamandes (tutelle) qui étaient compétents. A la fin des années ’80, il
était clair que ce n’était plus acceptable. Le temps de décision n’était pas réel, et vu que le port exerçait également des
activités opérationnelles, de surcroît à caractère commercial, on a décidé de dissocier l’administration communale et d’en
faire une régie autonome. Avec un conseil d’administration propre, une direction propre et un management autonome.
Cela a bien entendu eu des conséquences pour le personnel. Les gens ‘de la ville’ que nous avons repris dans la nouvelle
régie, étaient des ‘fonctionnaires’ et la plupart d’entre eux voulaient également maintenir ce statut. Par la suite, un contrat
de travail a tout simplement été conclu avec les nouveaux collaborateurs. Aujourd’hui, ces statuts coexistent toujours et
cela engendre parfois des situations très complexes. Ce n’est pas facile pour notre propre service des ressources
humaines, et les syndicats éprouvent aussi des difficultés à ce niveau. C’est dès lors la raison pour laquelle nous avons de
temps en temps besoin d’un soutien juridique de la part de SD Worx.
39
Johan Weemaes : C’est une situation complexe et la Havenbedrijf essaie, depuis tout un temps, de tirer un trait. Nous
tentons autant que possible d’harmoniser certains aspects pour tout le monde, en tenant compte de la législation qui se
cache derrière chaque statut. Un exemple simple : on nous pose une question à propos des jours fériés. Dans le secteur
privé, nous avons des règles claires. Les administrations publiques peuvent généralement régler tout ceci dans le statut. Si
l’entreprise exerce une activité économique, on appliquera la même législation que pour l’entreprise privée. Que dit le
statut d’une personne à ce propos ? Et la loi ? Faut-il tenir compte des deux ? Chaque réponse demande une recherche
quant à la réglementation applicable et il y a toujours des textes en petits caractères à décortiquer. Avant d’entrer au
service de SD Worx, je travaillais en tant que juriste au sein de la Havenbedrijf. Cela donne une dimension supplémentaire
à notre collaboration, avec l’avantage que j’ai de l’expérience dans leur domaine spécifique. Entre-temps, je l’ai complétée
par les connaissances acquises chez SD Worx.
Cela reste une constellation complexe, mais nous nous en sortirons un jour. Nous tentons de créer une situation claire
pour les nouveaux collaborateurs, mais nous devons à présent accepter une fois pour toutes que certains aspects sont
inhérents à un statut déterminé. Par ailleurs, ce n’est pas parce que quelque chose est ‘différent’, que c’est également
‘illégal’. Entre-temps, Johan nous apporte son soutien au plan juridique et il nous assiste aussi dans le cadre des
procédures de sélection et de recrutement. Notre collaboration est fructueuse depuis des années et nous apprenons
chaque jour encore des tas de choses l’un de l’autre.
services publics
Notre
collaboration
est fructueuse
La coopération – une compétence
de base au niveau de l’entreprise
40
services publics
Accenture et SD Worx s’associent dans des projets RH. Les organisations plus grandes,
tant dans le secteur privé que public, ont des questions complexes à propos de
l’informatisation des RH. Les concurrents individuels sur le marché manquent souvent des
éléments nécessaires pour pouvoir fournir une réponse complète à ces questions. Dans
l’économie de réseau actuelle, il est crucial que des organisations s’associent afin de
pouvoir faire une offre groupée au client. La coopération entre organisations devient une
compétence de base pour les entreprises prestataires de services, qui leur permet de
livrer à leurs clients des projets couronnés de succès.
Koen Goyvaerts
Directeur Services Publics SD Worx
Hendrik De Wilde
Senior Executive chez Accenture
Hendrik De Wilde : Accenture et SD Worx se sont en effet retrouvées dans un certain nombre de projets clients
importants. Nous tentons toujours d’offrir aux clients une solution solide qui accroît leurs performances. L’offre et les
compétences d’Accenture (consultance RH, technologie et outsourcing) ne nous empêchent pas de collaborer avec
d’autres parties, si cela signifie une plus-value pour le client. L’expertise poussée de SD Worx en matière d’implémentation
de payroll nous complète parfaitement.
Koen Goyvaerts : D’un autre côté, Accenture parvient à élaborer et à offrir des solutions totales, en tenant compte de la
forte intégration entre les besoins, les processus et les systèmes sous-jacents. Accenture dispose de l’expérience pour
intégrer ces processus opérationnels pour le client, également en dehors du domaine des RH. En ce qui concerne les RH,
nos compétences communes s’équilibrent parfaitement. La meilleure preuve en est que plusieurs clients ont opté pour
notre combinaison.
SD Worx dessert 42.700 travailleurs du secteur •
privé et 70.000 du secteur public par le biais de
SAP HR et d’un set modulaire de services de paie.
SD Worx et Accenture ont obtenu de beaux résultats dans le passé ; elles collaborent à présent de manière intense au projet
Electrabel, filiale du groupe GDF SUEZ, et viennent de mettre notre équipe combinée sur les rails auprès de la SNCB dans le
cadre du projet Headway HR. Il s’agit d’exemples forts de prestations communes qui démontrent que nous sommes en
mesure d’enregistrer d’excellents résultats non seulement dans la phase commerciale, mais aussi dans le cadre de l’exécution.
41
Il est frappant de constater que les deux parties se sont toujours retrouvées sur la base de la demande du client.
Question de se retrouver quand la combinaison est la bonne pour le client et le projet.
Une telle coopération est évidemment un parcours d’apprentissage. Les organisations doivent apprendre à se connaître et
à se faire confiance. La confiance se développe spontanément en concluant des accords transparents, en formulant une
offre claire, en collaborant en bonne entente et en réussissant ensemble.
Il y a parfois aussi des différences culturelles à surmonter. Accenture et SD Worx ont chacune un passé différent, tant en
ce qui concerne les activités de base que la taille et la maturité internationale. Mais ces différences peuvent être mises de
côté, car notre regard commun sur les clients et la volonté d’offrir des solutions pertinentes et axées sur les résultats sont
si importants. En outre, on peut apprendre de ces différences.
Outre les projets déjà cités, nous formulons ensemble des réponses à un certain nombre de nouvelles questions du
marché. Nous remarquons que l’efficience de notre coopération ne fait qu’augmenter, ce qui implique une plus-value claire
pour le client, pour SD Worx et pour Accenture.
Cette coopération devient une référence en soi, que nous entendons confirmer en 2009 par de nouveaux projets clients.
services publics
Faits et chiffres
42
A chacun sa
spécialité !
Eddy Daelemans
services publics
Chef de corps de la Police locale d’Anvers
Karin Voet
Senior Consultant DIP SD Worx
Micheline Van Esbroeck
HR Consultant DIP SD Worx
DIP, qui fait partie de la division Compétence & Consultance de SD Worx, est depuis des
années un des leaders du marché dans le domaine du recrutement et de la sélection, de
l’évaluation, du développement de carrière et du coaching. DIP décrit ses atouts dans
l’expression suivante : “le talent pour trouver, reconnaître et développer le talent”. Voilà
l’activité de base de DIP. L’année dernière, Jobpunt Vlaanderen a demandé à DIP de
remplir trois postes vacants non opérationnels pour la Police locale d’Anvers. Et ils l’ont
fait.
Karin Voet : Il n’est peut-être plus nécessaire de présenter DIP. Nos années d’expérience et d’expertise – nous existons en
effet depuis plus de 35 ans – garantissent un service optimal et une connaissance approfondie du marché du travail et des
tendances en matière de politique RH. Notre approche combine un focus fortement axé sur les compétences et un focus
tout aussi fort sur le talent individuel. Ceci nous permet de gérer l’adéquation cruciale entre le candidat et l’organisation.
Nous travaillons tant pour le secteur privé que pour le secteur public. Il va de soi que nous sommes dès lors parfaitement
familiarisés avec le contexte et la réglementation qui sont ceux des autorités publiques.
Micheline Van Esbroeck : Vers le milieu de l’année dernière, Jobpunt Vlaanderen, le centre de sélection flamand pour le
personnel public, nous a demandé de rechercher des candidats appropriés pour trois fonctions nouvellement créées au
niveau de la direction de la Police d’Anvers. Ce que nous recherchions spécifiquement, c’était un responsable pour
chacune des directions suivantes : marketing et communication, finances et RH. Il s’agissait d’un processus de sélection
intensif, mais nous sommes parvenus à remplir les trois postes vacants selon les formalités et dans les délais fixés.
La Police d’Anvers est, avec 2400 collaborateurs, •
le plus grand corps de police locale de Belgique. La salle de télécommandement reçoit chaque •
année 240.000 appels.
En 2008, DIP a réalisé 350 recrutements dans •
différents groupes de fonction (engineering et
production, RH, finance, sales et marketing,
direction générale...)
2000 assessments •
98 % des recrutements couronnées de succès après 6 •
mois en service Eddy Daelemans : La Police locale d’Anvers n’est pas une petite entreprise. Notre corps compte 2400 collaborateurs, ce qui
en fait le plus grand corps de police locale de Belgique. Suite à la réorganisation interne, trois nouvelles fonctions ont été créées
au niveau de la direction. Une expérience policière n’était pas nécessaire pour l’exercice de ces fonctions non opérationnelles.
Ce que nous recherchions, c’étaient des experts. Des personnes qui connaissent leur branche spécifique et qui disposent
également de l’expérience nécessaire. Et c’est précisément parce que nous plaçons toujours la barre très haut pour nousmêmes que nous voulions aborder ce recrutement avec professionnalisme. D’où notre décision de sous-traiter la procédure de
recrutement et de sélection. A la mi-2008, le conseil communal a approuvé les plans et la quête de talents a pu débuter.
Dans le cadre de ce processus, Jobpunt Vlaanderen faisait office de passerelle entre les autorités publiques et nous, en
tant que partenaire RH. Ils ont veillé au déroulement professionnel et qualitatif de l’ensemble des processus.
Une procédure de sélection de ce genre exige beaucoup de travail et tout doit se dérouler objectivement. DIP procède de
manière très systématique et qualitative. Des annonces sont placées, les candidats sont passés au crible, des entretiens
de sélection sont organisés avec un jury externe, ... Ce fut une expérience enrichissante pour nous et la collaboration, la
communication, les conseils que nous avons reçus... tout s’est déroulé de manière particulièrement professionnelle. Une
chose est sûre : le recrutement est une spécialité et la prochaine fois, nous le confierons encore à des professionnels !
services publics
Faits et chiffres
Nous sommes
sur la bonne
voie !
international
Peter de Waegeneer
SD Worx n’offre pas ses solutions pour processus payroll et RH en Belgique uniquement,
nous proposons aussi notre logiciel et notre service result driven à l’étranger. Nous
sommes aussi contactés régulièrement par des entreprises belges qui souhaitent une
politique du personnel uniforme pour leurs établissements étrangers. La société Barry
Callebaut en est un bel exemple. Nous avons demandé à Peter De Waegeneer et à Dirk
Verhofstadt où en sont les choses à ce jour.
Dirk Verhofstadt : SD Worx a toujours été le leader du marché et entend le rester. Nous suivons dès lors deux lignes
stratégiques : croître au plan international et en même temps ancrer nos clients belges en les aidant également au plan
international. Lorsqu’on imagine que 50% de nos grandes entreprises possèdent un ou plusieurs établissements à
l’étranger, il est logique de vouloir également proposer des solutions par-delà les frontières. Nous possédons aujourd’hui
des bureaux propres en Belgique, au Luxembourg, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, et nous allons poursuivre le
développement de ce réseau. Dans d’autres pays, nous collaborons avec des partenaires.
Directeur RH Barry Callebaut
Dirk Verhofstadt
Directeur Coordination internationale SD Worx
Peter de Waegeneer : Nous désirions effectivement sous-traiter le payroll pour nos établissements européens. Notre
département RH disposait d’une structure internationale, mais ne fonctionnait pas de manière optimale. En 2005, nous
avons entamé une étude, inventorié et passé au crible l’ensemble des fonctions et des processus RH, et il est ressorti de
cette analyse que notre efficacité laissait à désirer. Nous nous concentrions trop sur l’administration et trop peu sur notre
activité. Les frais pouvaient également être réduits.
Barry Callebaut nous connaissait ainsi que notre service et était disposé à servir de projet-pilote. L’entreprise croyait que
nous pourrions développer une seule et même plateforme IT ainsi qu’un seul et même progiciel pour plusieurs pays.
Barry Callebaut est, depuis 1996, le leader du •
marché et s’est spécialisée dans les produits
chocolatiers de qualité supérieure.
26 pays, 7000 collaborateurs, 40 entreprises •
de production, presque 1700 produits différents.
SD Worx traite 4000 fiches de paie en Europe •
orientale et occidentale pour ce client.
Nous avons réorganisé notre structure du personnel et posé des priorités. Nos collaborateurs devaient moins s’occuper
de l’administration et il fallait que plus d’expertise soit représentée dans les différentes régions.
Nos points de ventes uniques, notre savoir-faire et notre expérience répondaient à leurs besoins. Nous visions le
regroupement de toutes les applications dans un seul et même progiciel, même s’il s’avérait impossible de standardiser le
calcul concret des salaires pour chaque pays. Le payroll est une donnée extrêmement complexe et il y a tellement
d’aspects qui diffèrent par pays qu’il vaut mieux faire effectuer le calcul proprement dit dans le pays lui-même. Le moteur
salarial est alors lié à notre système. Nous pouvons intégrer les autres manipulations à l’aide d’une interface adaptée dans
le progiciel standard.
Nous sommes à présent dans la phase transitoire, où nous organisons des formations et des implémentations et tâchons
de remédier aux maladies infantiles. Pour le moment, les systèmes existants continuent d’être utilisés, mais à terme, tout
le monde apprendra à travailler avec HR Webworx X-Tend. Il s’agissait là vraiment d’un travail de pionnier pour les deux
parties, mais nous avons considéré ce projet comme un partenariat. Nous savions qu’il y aurait des moments difficiles et
nous avions aussi considérablement sous-estimé certaines étapes quant au timing. Mais tout a l’air en place et je pense
vraiment que nous sommes sur la bonne voie.
international
Faits et chiffres
45
46
Notre travail
ne sera jamais
totalement fini
international
Antoine Cami
Pour offrir, en tant qu’acteur international, un service comparable à la Belgique, SD Worx
a développé un progiciel RH international. HR Webworx X-Tend est standardisé au
maximum, même si du sur mesure vient s’ajouter afin de tenir compte des exigences
spécifiques du client. La France est le premier pays où un progiciel payroll et RH
compliance proof a complètement été développé à partir de zéro.
Walter Van De Vloet : Lorsque SD Worx a repris la société française LOGI RH, l’idée était de pouvoir offrir le plus vite
possible un service uniforme. Ce ne fut pas une sinécure, car la législation française est extrêmement complexe. Ce projet
représentait dès lors tout un défi pour nous. Une équipe de projet a été constituée avec des personnes de différents
domaines : des architectes IT, des concepteurs, des analystes, des testeurs... Antoine et moi avons commencé par avoir
des contacts exploratoires, par tâter le terrain. En France, c’est un système logiciel propre (Alicia) qui est utilisé et le but
est de passer à une solution payroll et RH compliance proof via X-Tend & Alicia.
Antoine Cami : Alicia est comparable à X-Tend, mais est encore un peu plus modulable en fonction du client. Un peu
comme une boîte de construction, disons, alors que SD Worx recherche une solution standard avec X-Tend. Nous nous
sommes souvent réunis pendant la période de lancement. Nous avons comparé les deux systèmes, déterminé nos
besoins et priorités, avons reçu des démos et avons pu consulter divers manuels. Un intense processus de convergence.
Business Analyst SD Worx France
Walter Van De Vloet
Functional Manager HR Webworx X-Tend SD Worx
Chaque pays est différent et possède sa législation spécifique en ce qui concerne les salaires, les contrats, l’absentéisme, ...
Pendant la première phase, bon nombre d’analyses ont été réalisées. Nous avons mené des discussions ouvertes, ce qui
s’est avéré très constructif en soi. Avec Antoine, nous avons le luxe de disposer d’un spécialiste du payroll français en
SD Worx réserve 30 collaborateurs au •
développement et à la gestion de produit de
HR Webworx X-Tend. •
HR Webworx X-Tend gère tous les processus RH
pour les entreprises avec un effectif de
300 à 5000 collaborateurs. Le produit vise le professionel des RH ét •
le collaborateur individuel.
interne. Dans une deuxième phase, nous avons entamé le développement et le test de la version française de X-Tend.
Notre équipe de développement travaille par itérations courtes de 14 jours, ce qui permet à chaque fois de faire
rapidement le point de la situation. C’est idéal parce qu’on enregistre ainsi des résultats en continu. Nous nous trouvons à
présent dans une phase cruciale. Le premier prototype sera prêt pour début 2009 et nous pourrons procéder à des
essais. Il y a par ailleurs déjà un client qui se réjouit de pouvoir utiliser X-Tend pour son payroll en France après la Belgique
et les Pays-Bas.
Nous avons parcouru un long chemin en relativement peu de temps. Nous avons commencé en juin 2008 et serons
opérationnels en avril 2009. Comme pour d’autres pays, le calcul des salaires pour la France sera réalisé par le pays
concerné, et X-Tend tient en outre compte de tous les aspects spécifiques au pays. A l’heure actuelle, nous travaillons
avec deux équipes, une à Bidart (France) et une ici. Nous nous concertons régulièrement pour analyser des sujets
spécifiques. Lorsque nous entamerons la production, nous aurons une solution payroll compliance proof qui fonctionne
pour le marché français ! Même s’il faudra adapter à chaque parution de nouvelles lois ou directives. Notre travail ne sera
donc jamais totalement fini...
international
Faits et chiffres
L’approche
internationale
est
enrichissante
Lorsque SD Worx a annoncé vouloir prendre un cap international, il était logique que nous
nous tournions d’abord vers les pays environnants. Notre bureau au Luxembourg est
assez vite devenu opérationnel, aux Pays-Bas, tout s’est déroulé sans encombre et, en ce
qui concerne la France, les discussions se sont également mises en route rapidement.
D’autant que nous collaborions déjà de longue date avec un partenaire français. En 2006,
nous avons effectivement entamé le screening du marché et SD Worx est entre-temps
devenue une réalité outre-Quiévrain. Ce qui est logique d’ailleurs, parce qu’il s’agit d’un
pays voisin, où bon nombre d’entreprises belges ont un établissement.
Stefaan Verlinden : Lorsque nous étions à la recherche de possibilités de reprise sur le marché français, nous avions en fait
deux objectifs en vue : nous voulions de préférence nous engager avec une société de service, capable d’assumer au
moins 10.000 calculs des salaires par mois. Après une exploration intensive, nous sommes tombés sur Logi RH, une
entreprise IT. Nous l’avons reprise en juillet 2007, et en septembre 2008 ce fut le tour de Spirale, qui était déjà partenaire
de SD Worx depuis un certain temps. Nous sommes à présent en pleine intégration.
Faits et chiffres
48
SD Worx France:, •
4 bureaux , à Marne (Paris), à Saint Cloud (Paris),
à Schiltigheim (Est de la France) et à Bidart (dans le sud). 77 collaborateurs, 600 clients, •
250.000 calculs des salaires par mois. Depuis le 1er janvier 2009, Xavier Jaquard est •
le directeur général de SD Worx France.
Stefaan Verlinden
international
Directeur Général SD Worx France
(jusque fin 2008)
Patrick Jahan
Responsable Développement Stratégique
SD Worx France
Patrick Jahan : Lorsque Spirale a été reprise par SD Worx, il s’agissait d’une société de service qui occupait 18
collaborateurs responsables de quelque 200 dossiers de calcul des salaires. 80% de nos clients étaient des entreprises
non françaises, dont 30% étaient des entreprises du Benelux. Il était donc crucial de développer un progiciel de payroll
international.
Avec trois Belges, nous sommes partis pour la France afin de développer en premier lieu un outil IT approprié pour le
calcul des salaires français. Vous pouvez configurer certaines fonctionnalités par défaut pour chaque client, alors que
d’autres doivent être ‘sur mesure’. Les ressources humaines et la législation sociale sont des aspects totalement différents
en France. Un ‘secrétariat social’ tel que nous le connaissons, cela n’existe pas. Nous sommes à présent en train de
poursuivre la rationalisation de notre organisation en France. Nous réfléchissons à comment nous occuper au mieux de
nos clients, vérifions si nous appliquons partout la même méthodologie de projet, etc. Le nom de SD Worx sera
prochainement introduit partout. Le logo de SD Worx, l’image, notre communication en direction du marché, notre papier
à lettres... Tout doit être uniforme. Nous voulons aussi transmettre notre ambiance de travail et notre culture d’entreprise
axées sur ‘Inspire’.
De par la grande part de clients ‘étrangers’, nous avons également développé une mentalité flexible en ce qui concerne le
multilinguisme. Nous sommes une équipe jeune, l’âge moyen est de 34 ans, et notre équipe comprend également
plusieurs nationalités. Ce qui nous a demandé la plus grande adaptation, c’est le passage soudain d’une petite structure à
une grande. La conséquence en est que nous consacrons beaucoup plus de temps à la concertation, aux réunions, aux
déplacements... C’est enrichissant, mais cela demande aussi énormément de travail.
Faits et chiffres
SD Worx Allemagne: •
100 collaborateurs, 115.000 calculs des salaires
par mois, un C.A. de 9,4 millions d’euros et des
bureaux à Dreieich (Francfort),
à Berlin et à Leipzig.
SD Worx Pays-Bas : •
50 collaborateurs, 37.000 calculs des salaires par mois, pour 1500 organisations et un
C.A. de 3,7 millions d’euros. Mark Bloem
Directeur Général SD Worx Pays-Bas
Hans-Joachim Sauber
Directeur Général SD Worx Allemagne
Depuis 2008, SD Worx a un bureau en Allemagne. Tout comme aux Pays-Bas, il est le
résultat d’une reprise par SD Worx. Bon nombre d’aspects entrent en jeu lors d’une telle
fusion, mais dès que les violons sont accordés en interne, il faut également veiller à
transmettre un message uniforme à l’extérieur, au client. Ce à quoi nous nous attelons
encore pleinement.
Mark Bloem : Ce qui a caractérisé l’année 2008, c’est notre quête de la bonne proposition. Qu’offrons-nous exactement
au client et quelle histoire racontons-nous dans ce cadre ? Notre message doit être clair et uniforme dans les différents
pays. Nous offrons différents services, et il peut donc y avoir un peu de jeu entre les différents pays, mais l’histoire doit être
essentiellement similaire. Comment pouvons-nous nous présenter autrement que comme un grand SD Worx ? C’est la
raison pour laquelle nous avons réalisé des analyses. Par pays, nous avons recherché quels étaient nos points forts et nos
points faibles. Notre ensemble de services aux Pays-Bas était par exemple plus restreint que celui de la Belgique. Il
s’agissait aussi d’un terrain que nous souhaitions élargir. Alors que nous nous chargions auparavant essentiellement de
calculs des salaires, nous sommes à présent aussi en mesure de fournir des conseils, des services de consultance et une
assistance juridique. Il a également fallu que notre équipe de vente s’y habitue : à la place de vendre essentiellement des
produits payroll, ils négocient à présent aussi d’autres services. C’était un processus d’apprentissage, mais les résultats
sont là. La fertilisation croisée entre les différents pays porte également ses fruits. Des contacts sont à présent établis et
des contrats conclus avec des entreprises qui ne s’étaient encore jamais adressées à nous. 2008 fut une bonne année
pour ce qui est du chiffre d’affaires et nos résultats sont excellents. L’année dernière, nous avons réalisé une croissance
du chiffre d’affaires de 23% par rapport à 2007 !
Hans-Joachim Sauber : Nos premiers entretiens avec SD Worx datent de 2007. Nous avons immédiatement senti que
nous étions sur la même longueur d’onde et que notre culture d’entreprise et la leur se rejoignaient. Nous sommes à
présent en pleine phase d’intégration, ce n’est pas toujours une période facile, mais les contacts, l’ambiance au travail et
la communication sont excellents. Bien sûr, il faudra s’habituer. Nous nous situons à Francfort-sur-le-Main, au centre de
l’Allemagne et loin de toute frontière. Et nous voilà soudain plongés dans un bain européen où tout le monde est polyglotte
et a aussi cela dans les gènes. C’est assez neuf pour nous. Le véritable tournant doit toutefois encore venir, car à partir de
mars 2009, nous nous appellerons ‘SD Worx GmbH’. Notre style maison correspondra aussi parfaitement à celui de
SD Worx en Belgique. Nous communiquerons également toutes ces informations dans le cadre d’une large campagne RP.
Nous avons joliment entamé l’année 2009 avec le dossier Primark qui nous a été transmis par SD Worx Pays-Bas. Il s’agit
d’une société de vêtements anglaise qui tient fortement à se développer sur le continent européen et qui entend avoir
recours aux divers services de SD Worx et utiliser notre payroll pour son établissement allemand. Et nous avons encore
bien plus de projets internationaux en perspective. En route vers un grand SD Worx !
51
international
Nous sommes
en train de
devenir un
grand
SD Worx !
C’est
agréable de
travailler
en tandem
SD Worx possède depuis trois ans environ un bureau aux Pays-Bas, avec une équipe de
vente propre. Les clients néerlandais peuvent s’y adresser pour le calcul des salaires et
d’autres aspects RH spécifiques. Une des tâches de l’équipe de vente internationale au
sein de SD Worx International est d’offrir un appui en la matière aux partenaires étrangers,
surtout lorsqu’un client vient frapper à la porte de SD Worx aux Pays-Bas pour une
solution payroll et RH internationale. Joeri Mariën et Rolf Van Oostrom nous racontent une
success story fascinante.
Joeri Mariën : L’histoire d’Olympia Flex, un bureau d’intérim néerlandais doté d’un réseau européen, constitue un bel
exemple de collaboration internationale. Cette entreprise, qui possède plus de 100 établissements aux Pays-Bas ainsi
qu’en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Italie et en Pologne, était à la recherche, pour ses propres effectifs, d’une
solution payroll et RH internationale, avec différents modules pour les divers pays. Il était, au total, question de 800 fiches
de paie.
Faits et chiffres
HR Webworx X-Tend traite l’input payroll •
pour 20 pays.
15 clients occupant du personnel dans 10 pays •
travaillent avec HR Webworx X-Tend.
53
Ce qui est bien avec cette méthode de travail, c’est que l’introduction a été réalisée aux Pays-Bas, par un Néerlandais qui
connaît, en outre, la législation locale. Aux Pays-Bas, SD Worx n’est pas encore si connu qu’ en Belgique, il aurait été bien
plus difficile pour nous de négocier depuis la Belgique. Les deux parties parlaient la même langue et une relation de
confiance s’était déjà installée avant notre participation aux négociations.
Joeri Mariën
International Sales & Partner Manager SD Worx
Rolf van Oostrom
Sales SD Worx Pays-Bas
Finalement, tout s’est déroulé vite et sans problème. L’année dernière, le marché officiel a été conclu et, dans le courant
de l’année, nous avons implémenté X-Tend, avec les interfaces nécessaires pour les différents pays, ce qui nous a
occupés de manière très intense. A l’heure actuelle, nous sommes en train de réaliser les derniers tests et le 1er juillet
2009, tout devrait être opérationnel. Pour ma part, cette expérience a été particulièrement enrichissante, car même si la
législation et les aspects juridiques sont totalement différents pour chaque pays, la méthode de travail est toujours à peu
près la même. Grâce à cette expérience, il sera plus facile d’assister d’autres clients ayant des besoins internationaux.
Et pour nous, ce projet signifiait un jalon important : la première implémentation de X-Tend aux Pays-Bas réalisée à partir
d’un établissement non belge. Et nous n’en sommes pas peu fiers !
international
Rolf Van Oostrom : Le projet ‘Olympia’ était un beau défi à relever et j’ai donc été le premier à partir tâter le terrain pour
savoir exactement quels étaient les besoins spécifiques de ce client. Il s’est bien vite avéré qu’ils disposaient d’un progiciel
qui constituait, pour nous aussi, une base utile sur laquelle se fonder pour la suite. Lorsque j’ai eu une idée assez précise
de ce dont ce prospect avait besoin, j’ai pris rendez-vous avec Joeri pour voir ensemble quelle solution nous pouvions
offrir à ce client. Après nous être concertés, nous nous sommes rendus en tandem chez le client, avec la combinaison de
nos connaissances locales et du savoir-faire et de l’expérience acquis au sein de SD Worx International (Belgique).
54
Nous nous
rencontrons à
mi-chemin
international
Sandra Korteweg
Team Manager International Payroll Services SD Worx
Thierry Vanbever
Directeur Général SD Worx Luxembourg
Chez SD Worx à Anvers, 25 personnes sont responsables de ce qui s’appelle désormais
International Payroll Services. Les tâches sont réparties de telle sorte qu’il existe en fait
trois équipes, chacune chargée d’un ou de plusieurs pays. Sandra Korteweg est
responsable des clients dont les salaires sont essentiellement calculés en France et au
Luxembourg. Elle est dès lors régulièrement en contact avec Thierry Vanbever, depuis peu
directeur du bureau SD Worx au Luxembourg. Thierry s’est entre-temps parfaitement
intégré et Sandra est parfaitement en phase avec sa vision et son approche.
Sandra Korteweg : Lorsque je suis devenue team manager d’IPS en 2006 (j’y travaillais déjà), nous étions une dizaine, et
aujourd’hui, nous sommes 25. Le Luxembourg est un des nombreux pays que nous desservons, et notre principe est celui
du ‘spoc’: single point of contact. Pour le client, il est intéressant de n’avoir qu’un seul interlocuteur. Au départ, nous
desservions essentiellement des clients belges qui possédaient un établissement à l’étranger, mais de plus en plus
d’entreprises internationales frappent à notre porte afin de nous confier leur coordination internationale. Il y a donc un
potentiel de croissance ! Le Luxembourg a été notre premier bureau à l’étranger. Cette collaboration a vite été réglée parce
que la législation est assez simple et que nous avions la même devise (le franc). Depuis l’année dernière, nous collaborons
encore plus étroitement et nous nous rencontrons aussi de plus en plus souvent en personne.
Thierry Vanbever : SD Worx jouit d’une bonne réputation au Luxembourg et nous sommes en pleine croissance. Nous
sommes une équipe jeune, positive et polyglotte qui dispose d’une grande expertise. A l’heure actuelle, nous sommes le
numéro deux sur le marché et nous sommes en mesure de présenter de belles références. Ce qui ne veut pas dire que
nous nous reposons sur nos lauriers. Il y a du pain sur la planche ! Un avantage absolu, c’est le fait que nous ayons un
bureau local et que nous soyons donc situés à proximité de nos clients. J’habite et je travaille depuis quelques années
déjà au Luxembourg et je sais que les Luxembourgeois y sont extrêmement sensibles. Le Luxembourg est un marché de
filiales. Bon nombre d’entreprises y possèdent un bureau commercial, mais sans autre support. Le marketing, les ventes
et les RH sont parfois éloignés, mais elles veulent une solution RH locale. C’est là que réside en grande partie notre
potentiel de croissance.
Des contacts et une communication directs sont en effet capitaux. Egalement en interne. Et Thierry n’a certainement pas
tort. Malgré toute la technologie, il est parfois beaucoup plus simple de se réunir autour d’une table. Nous le ferons
beaucoup plus à l’avenir et nous nous donnons dès lors rendez-vous à Liège. Nous nous rencontrons à mi-chemin et cela
fonctionne parfaitement.
J’ai à présent rencontré personnellement chacun des 40 collaborateurs, car il est encore possible de vraiment connaître
40 personnes. J’ai d’abord travaillé à mi-temps à Anvers et je tiens assurément à souligner le lien avec le siège principal.
Je ne suis donc pas non plus la seule personne qui se rendra de temps en temps à Anvers. La culture, la vision,
l’approche ’Inspire’ doivent pouvoir être aussi fortement perçues ici. En cinq ans, les activités de ce bureau ont doublé,
nous disposons d’une belle part de marché, mais nous devons davantage encore axer notre travail sur les ressources.
Nous avons le potentiel, il ne nous reste plus qu’à l’utiliser de manière optimale.
international
Faits et chiffres
SD Worx Luxembourg : 40 collaborateurs, 600 clients, •
12.000 calculs des salaires per mois.
International Payroll Services traite 650 dossiers, •
soit 4500 fiches de paie, pour 20 pays, avec la
plus forte concentration aux Pays-Bas, en France, au Luxembourg, en Allemagne et au Royaume-Uni.
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Nous
possédons une
forte identité
de marque
marketing
Jan Van Mol
International Business Partner
Marketing & Communication SD Worx
Tania Deswelgh
Corporate Identity & Projects SD Worx
Depuis que SD Worx a décidé de s’internationaliser, nous faisons tout pour nous profiler
comme une marque unique. Si nous jouissons d’une grande notoriété en Belgique, nous
tenons aussi à nous imposer progressivement à l’étranger et à susciter les mêmes
associations. Nous devons communiquer de la même manière uniforme par-delà les
frontières et l’histoire que nous racontons doit être partout similaire. En 2008, nous avons
entrepris un certain nombre de démarches importantes pour ce faire. Songeons à notre
opération de ‘rebranding’ intégral. Nous avons reconfirmé notre ensemble de valeurs et
l’avons transposé au plan international.
Tania Deswelgh : L’année dernière, nous avons redéfini nos valeurs. Les initiales des mots INtegrity, Smart cooperation,
Passion, Innovation et REsult-driven, forment ensemble le mot ‘Inspire’. Cet acronyme traduit notre culture d’entreprise,
notre façon de travailler, de gérer les personnes au sein de l’entreprise et en dehors. C’est notre fil conducteur et notre
source d’inspiration. Non seulement nos collaborateurs en sont imprégnés, mais c’est aussi ce que nous dégageons à
l’égard de nos clients. Avec notre nouveau style maison, nous avons également opté pour une nouvelle baseline : ‘Result
driven HR’. Car c’est précisément ce que nous promettons à nos clients : une bonne gestion du personnel donne de
meilleurs résultats d’exploitation. Grâce à toute cette opération de ‘rebranding’, nous possédons à présent une forte
identité de marque, ce qui offre une meilleure assise, certainement au plan international. Nous sommes à présent
reconnaissables partout, et pouvons réaliser notre ‘promesse’ tant au plan national qu’international. Nous veillons
attentivement à ce que tout le monde respecte aussi ce nouveau style maison. D’où le livre des ‘guidelines’ qui indiquent
précisément comment, où et quand utiliser notre style maison.
Présent avec 44 bureaux et près de •
2000 collaborateurs dans 5 pays européens
(Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas).
861 citations dans la presse belge en 2008. •
Jan Van Mol : C’est un point de repère pratique et en même temps la meilleure façon de surveiller notre identité. Par-delà
les frontières. A partir de mars 2009, ces établissements s’appelleront ‘SD Worx’ et feront peau neuve. Nous apparaissons
comme une marque forte, mais menons en fait deux stratégies. En Belgique, il s’agit surtout d’une stratégie d’exploitation,
et plutôt d’une stratégie d’exploration à l’étranger. En Belgique, nous sommes connus, disposons d’un grand portefeuille
de clients et faisons bien plus que le calcul des salaires. A l’étranger, nous nous concentrons d’abord sur les services
payroll, puis nous étendons progressivement notre paquet de services. Grâce à notre expertise, nous offrons une plusvalue : nous vendons plus que des boîtes. Dans la plupart des pays qui nous entourent, le payroll et les RH sont des
aspects en général complètement séparés. Il faudra qu’ils s’habituent à avoir ‘tous les services sous un même toit’. Nous
voulons être un véritable partenaire commercial pour nos clients, un point de contact fixe à travers lequel ils reçoivent des
conseils intégrés et un service de qualité supérieure.
Ce n’est qu’alors que vous pouvez garantir la qualité et la durabilité, car il s’agit aussi d’une facette particulière de
SD Worx. Nous avons délibérément fait le choix d’assumer notre responsabilité sociale en tant qu’entreprise. Notre activité
de base concerne les personnes. Les personnes sont notre capital et nous trouvons que nous faisons, en tant
qu’entreprise, partie de la société, que nous pouvons, d’un point de vue social, également apporter notre pierre à l’édifice.
marketing
Faits et chiffres
Faits et chiffres
412 emplois vacants remplis en 2008, •
dont 87 par des collaborateurs internes
qui ont relevé un nouveau défi.
Un tiers des nouveaux collaborateurs apportés •
par des collaborateurs propres,
23% par le site web de SD Worx.
Haike Vandijck
Senior Recruiter SD Worx
Christophe Glorieux
Directeur Général Vacature
Alors que la plupart des entreprises s’échinent à chasser le talent et parviennent à peine à
pourvoir à leurs postes vacants, SD Worx réussit à lancer un nouveau défi à pas moins de
412 personnes. Ceci alors que l’objectif n’était ‘que’ de 300 places. Le secret ? SD Worx
semble avoir pour elle une excellente politique RH, une grande satisfaction du personnel,
et des campagnes créatives, à tel point que l’entreprise s’est retrouvée nominée pour des
prix. En décembre 2008, la division RH a reçu le Vacature Award pour la campagne qui a
obtenu les meilleurs résultats dans la catégorie ‘online visibility’.
Haike Vandijck : En tant que senior recruiter, je recherche constamment de nouveaux talents. Auparavant, nous cherchions
des profils spécifiques ; aujourd’hui, nous nous concentrons plus sur les différentes unités (PME, grandes entreprises ...).
Cela nous donne une perspective plus large. Nous sommes devenus des courtiers en emploi. Le talent, la motivation et la
personnalité occupent une place centrale. Nous savons de quelles compétences nous avons besoin pour atteindre nos
objectifs. Et comme nous savons précisément à quels défis les gens seront confrontés, nous pouvons chercher de
manière ciblée les profils qui oseront relever le défi et atteindront l’objectif. Il ne s’agit donc pas de remplir rapidement des
postes ; SD Worx attache énormément d’importance aux opportunités de promotion et aux possibilités de carrière.
Chaque emploi vacant est dès lors annoncé en interne comme en externe pour permettre également aux collaborateurs
de postuler. Nous cherchons de nouveaux talents via l’internet, notre site d’emploi, divers médias, Stepstone... ou via nos
propres collaborateurs. Environ un tiers des candidats aboutissent chez nous par ce dernier biais ! Ce qui en dit long sur la
satisfaction de nos collaborateurs, n’est-ce pas ? Il n’est néanmoins pas évident de trouver les bons talents à cette
époque, et au rythme auquel nous nous développons, nous avons constamment besoin de nouvelles personnes. Il faut
donc pratiquer l’employer branding et garantir l’afflux. Nous avons dès lors entamé la révision de notre site d’emploi, qui a
coïncidé avec le lancement de notre nouveau style maison. Nous voulions montrer au monde extérieur que nous sommes
une société de services RH dynamique. Notre vision ‘inspire’ est une réalité en interne et vous voyez ici des gens
passionnés travailler ensemble. Nous souhaiterions également transmettre notre culture et nos valeurs aux candidats
externes. Nous avons cherché une manière originale de le faire et c’est ainsi que sont nés les ‘Office Idols’, une série de
petits films décalés qui nous ont permis d’atteindre un nombre record de visites et d’obtenir le Vacature Award, pour notre
‘online visibility’. Nous sommes très fiers de cette consécration
Christophe Glorieux : Vacature existe depuis 13 ans et est aujourd’hui un incontournable dans le monde du recrutement.
Etant donné que notre nom est connu, les Vacature Awards font également figure de référence. Avec ces Awards, nous
tenons à récompenser les clients créatifs et les agences concernées ainsi qu’à rendre honneur aux campagnes les plus
réussies. Nous couronnons non seulement les meilleures publicités imprimées, mais aussi la communication internet et
d’autres campagnes médiatiques. Nous fêtons aussi les agences qui reçoivent le plus de nominations. Le concept de ces
petits films de SD Worx était brillant. Dans les autres catégories, les candidats se valaient pour la plupart, mais SD Worx
s’est largement distinguée.
59
ressources humaines
Nous sommes
très fiers de
ce Vacature
Award
responsabilité sociale des entreprises
Redonner envie aux jeunes
Lena Bondue
Directeur NFTE
Erik Dauwen
Directeur NFTE
Patric Serverius
Manager CSR – SD Worx for Society
SD Worx a créé en 1999 le Fonds SD Worx. L’objectif est de soutenir financièrement des
initiatives concrètes et des projets professionnels afin d’aider les jeunes défavorisés à
trouver une place sur le marché du travail. Et c’est précisément ce que fait le NFTE
Belgium. Initiative initialement américaine, le Network For Training Entrepreneurship
accueille les jeunes défavorisés et les prépare à devenir des travailleurs motivés ou à
lancer leur propre affaire. La formule est unique, le résultat éblouissant. L’intensité de
cette forme de formation a permis au NFTE de toucher quelque 400 jeunes chaque année.
Grâce à l’appui financier de SD Worx, ils seront bien plus nombreux encore.
Patrick Serverius : SD Worx a toujours été une entreprise socialement engagée. Avec la création du Fonds SD Worx, nous
entendons procéder d’une manière correcte et structurée lorsque nous promettons un appui financier à des associations.
Le Fonds SD Worx a dès lors une mission claire : nous voulons soutenir des projets qui établissent un lien avec l’emploi.
Logique, avec nos activités. Et parce que nos effectifs propres sont assez jeunes, notre préférence va à des projets sur les
jeunes, qui constituent précisément votre groupe-cible.
Le NFTE Belgium a été fondé en 1999. •
Formation de 400 jeunes par an, l’objectif •
est 1000 par an.
Dans le monde, 186.000 jeunes formés par •
4100 formateurs certifiés
Le Fonds SD Worx Fonds soutiendra le NFTE au •
cours des 5 prochaines années avec un budget
de 30.000 euros par an.
92% des participants à la formation tiennent bon ! •
72% réussissent: 42% trouvent du travail, •
7% lancent leur propre affaire et
23% poursuivent leurs études.
Erik Dauwen : Oui, et je pense que nous avons réellement une formule unique. Attention, nous ne l’avons pas inventée, le
concept est arrivé ici des Etats-Unis. Le NFTE a été créée en 1987 par l’homme d’affaires américain Steve Mariotti.
L’homme avait, peu de temps auparavant, été tabassé sans raison par des jeunes qui traînaient, mais au lieu d’en
concevoir de la colère, il décida de s’employer à tirer ces jeunes de la rue et à leur apprendre quelque chose d’utile. Steve
était convaincu que les jeunes à problèmes ont également du potentiel, tant que vous parvenez à les passionner.
Personne n’est un moins que rien.
Notre vision correspond parfaitement à la vôtre et nous sommes convaincus par votre approche orientée sur les résultats.
Vous travaillez aussi de manière très concrète ! Cela explique tout de suite vos beaux résultats dans la pratique...
Lena Bondue : L’approche du NFTE est tout sauf scolaire. Il n’y a pas un formateur mais deux, il ne s’agit pas
d’enseignants mais de personnes issues du monde de l’entreprise. Avec une vraie expérience. On ne se concentre pas
sur la théorie, mais sur l’approche pratique, la motivation, le dévouement et la faisabilité. A la fin du parcours, ces jeunes,
qui paraissaient à première vue indifférents, viennent présenter un véritable business plan en toute autonomie !
Les chiffres le confirment et on compte quelques success stories fascinantes. Comme ce garçon qui a lancé une
entreprise de peinture et qui emploie déjà six personnes. Une autre initiative couronnée de succès est celle d’une fille
polonaise qui possède aujourd’hui un commerce florissant d’articles en fourrure et en cuir.
Pas mal. C’est aussi une des principales raisons qui nous ont poussés à vous soutenir structurellement au cours des cinq
prochaines années.
61
responsabilité sociale des entreprises
Faits et chiffres
When
business
meets society
De simple secrétariat social, SD Worx a évolué ces dernières années en une entreprise de
services RH de pointe offrant un éventail d’activités. Ce qui n’a jamais changé ou disparu,
c’est notre implication sociale. Nous avons une entreprise à faire tourner, mais nous
restons socialement engagés. Pas étonnant dès lors que SD Worx et Business & Society,
un réseau d’entreprises attachées à la responsabilité sociale des entreprises, se soient
directement bien entendus.
Anne Marie Cootjans: Dans notre secteur, nous avons à faire à des personnes. Nous nous occupons bien de notre propre
capital humain et de celui de nos clients, mais nous voulons aussi signifier quelque chose de positif pour la société dont
nous faisons partie. SD Worx a toujours attaché de l’importance au développement d’une relation durable avec tous ses
stakeholders, avant même que la responsabilité sociale des entreprises devienne un concept en vogue. Cela fait donc
réellement partie de nos valeurs et de notre culture d’entreprise. On peut dire que c’est dans nos gênes et dans les
fondements de nos entreprises.
Caroline Godts: Business & Society Belgium est un réseau et une source d’inspiration pour les entreprises et les
associations professionnelles qui souhaitent assumer leur responsabilité sociale en tant qu’entreprise. Par responsabilité
sociale, nous entendons qu’il est constamment question de dialogue, de sensibilisation et d’action. Le fait que des
entreprises s’engagent par rapport à différentes parties prenantes et qu’elles cherchent, au plan social, économique et
écologique, à créer une valeur ajoutée pour les générations actuelles et futures.
62
Faits et chiffres
responsabilité sociale des entreprises
Lors de la fondation de Business & Society Belgium, •
l’organisation comptait 13 membres. Elle réunit à
présent 52 membres et 2 membres adhérents.
Plus d’informations sur www.businessandsociety.be •
Anne Marie Cootjans
Directeur Corporate Services SD Worx
Membre du Comité de direction de
Business & Society Belgium
Caroline Godts
Program Manager Business & Society Belgium
Lorsque nous avons pris connaissance de l’initiative Business & Society, nous n’avons pas eu besoin de réfléchir
longuement. C’était quelque chose pour nous, cela correspondait parfaitement à notre vision. SD Worx faisait dès lors
partie des treize premières entreprises qui ont fondé B&S et qui ont signé la charte B&S. A présent, l’organisation compte
plus de cinquante membres.
Nous organisons régulièrement des ‘sessions transparentes’ spécialement et exclusivement pour nos membres : des
moments d’apprentissage dans le cadre desquels les membres parlent d’un aspect spécifique de leur politique en matière de
responsabilité sociale. Ils peuvent ainsi échanger des idées et des expériences. Nos CSR lunches constituent une autre activité
appréciée à laquelle peuvent participer les ONG, les syndicats, les médias, …. Le but est d’offrir aux entreprises actives dans le
domaine de la responsabilité sociale des entreprises une plateforme de contact et de dialogue informels, consacrant de
l’attention à des solutions axées sur la pratique. En outre, des groupes de travail qui échangent des idées et des pratiques
concernant certains thèmes se réunissent chaque mois. Des orateurs ou des experts sont aussi régulièrement invités.
Ces dernières années, la mission d’une organisation telle que Business & Society a changé. Au début, B&S avait plus une
fonction de porte-parole ou de promoteur. Le monde des entreprises, qui n’était toujours pas convaincu de l’importance
de la responsabilité sociale des entreprises, devait encore être sensibilisé. A présent, il ne faut plus expliquer à la plupart
des entrepreneurs ce qu’est la responsabilité sociale ou l’entrepreneuriat durable. Aujourd’hui, c’est surtout la fonction de
réseau qui est importante et le fait que l’association se soit transformée en un centre d’expertise spécialisé, où l’ensemble
des intéressés trouvent une synergie
responsabilité sociale des entreprises
A réitérer à
coup sûr !
En tant qu’entreprise innovante, SD Worx trouve important non seulement d’être un bon
employeur, mais aussi d’assumer une responsabilité sociale. Après tout, en tant
qu’employeur, SD Worx fait partie de la société. D’où notre participation enthousiaste à
‘Beursvloer’, une sorte de ‘bourse d’échange’ où des entreprises et des associations
sociales se rencontrent et s’entraident. Par des conseils, un entretien, une prestation de
services, la mise à disposition d’une salle de réunion par exemple, ou en échangeant des
choses ou des moyens dont l’une n’a plus besoin et que l’autre pourrait justement mettre
à profit.
Erik Baelus : L’idée vient des Pays-Bas et est en fait une ‘invention’ de la Fortis Foundation aux Pays-Bas. Entre-temps,
l’Allemagne et quelques pays scandinaves participent aussi. La première ‘Beursvloer’ organisée en Belgique, à Anvers, est
née de la collaboration entre la Ville d’Anvers, la Fondation Roi Baudouin, KPMG, Unizo, Antwerpen aan het woord,
Samenlevingsopbouw, Levanto, de Gazet Van Antwerpen, ...
Els Bruyndonckx : L’événement a eu lieu dans un centre de rencontre à Linkeroever. Les conditions étaient : un parking et
l’accessibilité par les transports en commun. Finalement, 35 entreprises ont participé et 55 associations sociales s’y sont
ruées.
Première ‘Beursvloer’en Belgique, le •
18 novembre 2008, à Anvers, suivie d’une
organisation similaire à Liège, le 4 décembre.
Avec une proportion de 35 entreprises sur 55 •
associations sociales, la première édition fut un succès.
Au total, 56 ‘marchés’ ont été conclus. •
Els Bruyndonckx
Responsable d’équipe participation et
médiation – Ville d’Anvers
Eric Baelus
Account Manager SD Worx et très intéressé par l’aspect
‘responsabilité sociale des entreprises’
L’organisation n’était pas vraiment comparable à celle d’un ‘salon’. Les entreprises et associations se réunissaient auprès
d’un des six panneaux thématiques, en fonction de leur demande ou de leur offre. On a parlé, fait connaissance et reçu
divers objets d’un autre propriétaire. Du matériel informatique amorti, du mobilier de bureau, du matériel d’archivage, ...
Nous, SD Worx, avions un certain nombre de laptops amortis à offrir, et ils sont partis comme des petits pains. La règle
appliquée était celle du premier arrivé premier servi, et les premiers ont bien entendu pu faire les meilleures affaires.
Il ne fallait pas non plus absolument calculer avec précision, toutes les entreprises ne demandaient pas nécessairement
quelque chose en retour pour leurs dons, mais, au total, 56 ‘marchés’ ont été conclus ce jour-là. On a également constaté
de surprenantes coïncidences. Ainsi, Coca Cola a livré 500 bouteilles de coca vides à une association d’artistes qui
souhaitait mettre sur pied un projet d’art. SD Worx avait mis un certain nombre de tables à disposition, que les Scouts ont
finalement récupérées ‘pour rien’, à condition de venir les chercher. Une association pour aveugles et malvoyants a offert à
SD Worx un service original et utile en retour : ils se sont proposé de venir visiter un jour les bâtiments de SD Worx dans
‘l’optique’ d’une accessibilité encore meilleure pour les personnes (visuellement) handicapées. Nous avons déjà installé
des touches en braille dans les ascenseurs, mais on peut toujours faire mieux.
Pour nous, l’organisation fut une réussite. C’était original et innovant, nous avons vraiment pu satisfaire un certain nombre
de parties, et l’échange fait qu’il y a plus qu’un simple don d’argent en jeu. Les réactions ont été très positives, et pour
nous, cette action vaut la peine d’être réitérée.
Cela a demandé énormément de travail, d’autant plus que c’était la première fois. Cela a coûté quelque 700 heureshommes. Mais l’ambiance ce jour-là et pendant les préparatifs était géniale. Enfin, on a également constaté que le succès
de cette action n’était pas le fruit des seuls dons concrets. Les contacts se sont parfois avérés au moins aussi précieux...
65
responsabilité sociale des entreprises
Faits et chiffres
Chiffres 2008
2008 fut
malgré tout
une bonne
année !
68
Impossible de ne pas le voir : les conséquences de la crise économique sont partout
visibles. Notre comportement d’achat a changé, les entreprises adoptent une attitude
hésitante dans tous les domaines. C’est surtout pendant les derniers mois de 2008 que
nous avons aussi pu constater qu’il s’agissait d’une ‘période difficile’. Mais il ne faut pas
se plaindre. Les entreprises ont recruté moins, ce qui a un peu fait diminuer notre charge
de travail, mais tant d’autres projets demandaient encore notre attention. Nos résultats
n’étaient pas non plus mauvais, ni en ce qui concerne la croissance, ni en ce qui concerne
la rentabilité.
Guido Kestens : Je suis président du Conseil d’administration de SD Worx depuis 1998. Et si je passe en revue ces
quelques dernières années, j’ai effectivement l’impression que 2008 fut une année forte pour SD Worx. Nous pouvons
présenter de beaux résultats et avons entrepris diverses démarches importantes. Ainsi, nous avons adapté et
complètement rempli notre structure organisationnelle. Notre volet belge constitue la base et demeure le ‘site’ principal,
mais en même temps nous n’avons jamais caché notre ambition internationale. Au cours des derniers mois de 2008,
lorsque la crise a frappé, nous avons senti une tendance négative. La formation et le recrutement sont malheureusement
des activités sur lesquelles on économise immédiatement en des temps difficiles. D’un autre côté, nous avons également
constaté des implications positives : ainsi, il y a eu une plus grande demande d’autres formes de service. A l’heure
actuelle, les entreprises préfèrent ne pas investir dans des spécialistes RH propres, mais sont plus que jamais disposées à
sous-traiter ou à automatiser certaines activités. Il ne faut pas se plaindre.
Hector Vermeersch : En tant que secrétariat social agréé, nous avons d’autres obligations financières qu’une entreprise
ordinaire. Nous gérons en effet non seulement notre propre argent, mais aussi celui des clients. Et nous devons bien
entendu justifier ce que nous en faisons. Avec les placements à court terme, nous nous sommes, comme toujours,
montrés très prudents. Nous avons délibérément opté pour la sécurité maximale, même si c’est bien entendu toujours un
peu au détriment des bénéfices. Des risques accrus entraînent souvent des bénéfices plus élevés, mais nous ne voulions
pas emprunter cette voie. Cela vaut aussi pour notre propre patrimoine. Moins de 30% ont été placés dans des actions et
le reste dans des obligations et des liquidités. Malgré la crise financière, notre capacité financière n’a à aucun moment été
menacée.
2008 en chiffres
Tout comme en 2007, nous avons à nouveau connu une croissance à deux chiffres au cours de l’année dernière : le
payroll a augmenté de 11%, la consultance de presque 17% et nos activités dans les autres pays ont tout simplement
doublé, en partie grâce à des reprises ! Et nos bons résultats au plan international nous soutiennent aussi en Belgique. La
boucle est bouclée. En outre, la crise génère peut-être plus de possibilités de reprise.
Guido Kestens
Président du conseil d’administration de SD Worx
Hector Vermeersch
Directeur Finances SD Worx
Nous continuons à maintenir notre rythme d’investissement. Au niveau des PME, des bureaux viennent s’ajouter, nous
sommes en train de développer de nouveaux logiciels et nous continuons à investir dans les reprises, le management, les
recrutements et la formation. 2009 sera une année difficile, une année de transition, mais nous y croyons. Nous voulons
poursuivre notre croissance. Nous sommes par ailleurs convaincus que les RH, comme activité, sont un marché de
croissance à long terme.
Chiffres
annuels 2008
Composition du groupe SD Worx
(au 31-12-2008)
70
SD Worx asbl
DIP sa
SD Worx for Society scrl-sfs
Software solutions sa
SD Services sa
ZENO sa
IVD sa
SD Worx sa (Luxembourg)
LWB sa
SD Worx Nederland sa
Logi RH sa (France)
Accurat GmbH (Allemagne)
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Compte de résultats consolidé
du groupe SD Worx
(en milliers d’euros)
2008 en chiffres
Selon des standards IFRS limités.
Les comptes consolidés du groupe SD Worx constituent une synthèse sommaire des
diverses entités constitutives du groupe. Les comptes donnent une image fidèle de la
trésorerie, de la situation financière et des résultats du groupe SD Worx. Comme la loi
l’exige, les comptes annuels des personnes morales du groupe SD Worx seront déposés
à la Banque nationale de Belgique en même temps que le rapport de gestion du conseil
d’administration et le rapport des commissaires aux comptes. Les commissaires ont
remis une déclaration d’assurance concernant les différents comptes annuels, sans
émettre aucune réserve.
RESULTAT ANNEE 2008 ANNEE 2007
C.A. TOTAL
RESULTATS FINANCIERS DE L’EXPLOITATION
RESULTATS FINANCIERS DES FONDS PROPRES
180.085
51.971
-568
146.478
42.494
5.327
REVENUS
231.488
194.299
PERSONNEL & HONORAIRES
COUTS TIC
COUTS DE BUREAU ET ADMINISTRATIFS
COUTS DE PROMOTION
AMORTISSEMENTS
COUTS DIVERS IMPOTS
155.266
15.201
11.126
5.338
9.030
4.236
1.131
120.304
7.787
13.877
4.132
10.515
2.888
87
FRAIS
201.328
159.590
BENEFICE
30.160
34.709
ANNEE 2008
ANNEE 2007
ACTIF IMMOBILISE IMMATERIEL ET ECARTS DE CONSOLIDATION
ACTIF IMMOBILISE MATERIEL
ACTIF IMMOBILISE FINANCIER
24.221
80.451
1.029
9.567
77.868
1.455
IMMOBILISATIONS
105.701
88.890
CREANCE SUR - +1 AN
CREANCE SUR - -1 AN
INVESTISSEMENTS FINANCIERS
LIQUIDITES
COMPTES DE REGULARISATION
ACTIFS LIQUIDES
2.100
32.449
1.311.402
49.149
2.527
1.731
27.007
1.208.091
28.587
2.983
1.397.627
1.268.399
TOTAL ACTIF
1.503.328
1.357.290
PASSIF ANNEE 2008
ANNEE 2007
FONDS PROPRES (hors résultat)
RESULTAT EXERCICE COMPTABLE
283.577
30.160
248.868
34.709
TOTAL FONDS PROPRES
313.737
283.577
PREVISIONS POUR RISQUES & CHARGES
9.902
7.488
TOTAL PREVISIONS
9.902
7.488
DETTES SUR + 1 AN
SOMMES DES CLIENTS
DETTES COMMERCIALES
DETTES D’IMPOTS
AUTRES DETTES
COMPTES DE REGULARISATION
523
1.121.112
14.457
32.164
7.632
3.801
531
1.021.771
12.044
27.550
319
4.010
TOTAL DES DETTES
1.179.689
1.066.225
TOTAL DU PASSIF
1.503.328
1.357.290
BILAN CONSOLIDE DU
GROUPE SD WORX
(en milliers d’euros)
Selon des standards IFRS limités.
E.R. Jan van den Nieuwenhuijzen
71
2008 en chiffres
ACTIF
SD Worx
Brouwersvliet 2
2000 Antwerpen
www.sdworx.com
www.sdworxforsociety.org