Rapport annuel 2008
Transcription
Rapport annuel 2008
inspiré par le dialogue Rapport annuel 2008 INSPIRE ‘Inspire’ est le fil conducteur et la source d’inspiration de l’ensemble des collaborateurs au sein de SD Worx. Ensemble, ils respectent un certain nombre de valeurs – INtegrity, Smart cooperation, Passion, Innovation et REsult-driven – dont les initiales forment ensemble le mot ‘inspire’. Le dialogue est essentiel SD Worx s’est énormément développée au cours de ces dernières années. Nous comptons entretemps presque 2000 collaborateurs, répartis sur toute la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la France et l’Allemagne. La communication occupe un rôle important dans une société internationale en pleine croissance. Dialoguer… non seulement pour partager des connaissances et des informations, mais aussi pour transmettre notre culture et nos valeurs ‘Inspire’. Le dialogue est par ailleurs une source d’inspiration. En nous entretenant de manière constructive avec nos collègues et nos clients, nous développons en tant qu’équipe de meilleures solutions, par-delà les frontières. C’est ainsi que nous réalisons le ‘Result driven HR’ et que nous réalisons les ambitions de nos clients. Il n’est dès lors pas surprenant que la ‘collaboration’ soit une de nos valeurs de base. Collaborer non seulement au sein de cette entreprise, mais aussi avec nos clients, partenaires, fournisseurs et autres parties prenantes. En construisant toujours des relations durables, nous créons de la plus-value pour toutes les parties. Jan van den Nieuwenhuijzen Administrateur Délégué SD Worx Dialogue était le mot-clé de 2008 et il le restera aussi à l’avenir. Dans ce rapport annuel, nous invitons quelques interlocuteurs à commenter le résultat de leur collaboration. Il s’agit à chaque fois d’une histoire dont toutes les parties sont fières. 3 Table des matières 10 22 12 24 Stratégie & direction journalière Comités Stratégie & direction journalière Contrôle 14 PME Comme un médecin de famille... 26 Stratégie & direction journalière Equipes de direction 2008 PME Beaucoup de choses ont été réalisées à court terme 03 16 28 06 18 30 08 20 4 Avant-propos Le dialogue est essentiel Stratégie & direction journalière 2008 fut une année turbulente table des matières PME Nous faisons vraiment l’impossible pour les PME Stratégie & direction journalière Le conseil d’administration Compétence et consultance Un besoin croissant de RH flexibles Compétence et consultance La communication est essentielle pour une collaboration solide Compétence et consultance La rémunération flexible a certainement des avantages Grandes entreprises L’empathie augmente votre compréhension Grandes entreprises Il faut sans cesse simplifier les choses pour nos clients 32 Grandes entreprises Ce sont les petits détails qui font la différence Large Enterprises - Advanced Solutions Cette organisation fonctionne dans toutes les directions 36 Large Enterprises - Advanced Solutions Ce qu’on n’imprime pas, ne doit pas être classé 38 Services publics Notre collaboration est fructueuse 40 Services publics La coopération – une compétence de base au niveau de l’entreprise 42 46 58 48 60 50 62 International Notre travail ne sera jamais totalement fini International L’approche internationale est enrichissante International Nous sommes en train de devenir un grand SD Worx ! Responsabilité sociale des entreprises Redonner envie aux jeunes Responsabilité sociale des entreprises When business meets society 52 64 54 68 International C’est agréable de travailler en tandem Services publics A chacun sa spécialité ! International Nous nous rencontrons à mi-chemin 44 56 International Nous sommes sur la bonne voie ! Ressources humaines Nous sommes très fiers de ce Vacature Award Marketing Nous possédons une forte identité de marque 5 Responsabilité sociale des entreprises A réitérer à coup sûr ! 2008 en chiffres 2008 fut malgré tout une bonne année ! 70 2008 en chiffres Chiffres 2008 table des matières 34 2008 fut une année turbulente stratégie & direction journalière 6 Lorsque Jan van den Nieuwenhuijzen a présenté la nouvelle stratégie du groupe SD Worx fin 2007, nous avons immédiatement su qu’il y aurait pas mal de changements. Les plans stratégiques étaient aussi très ambitieux. Ce qui est normal quand on veut se développer. Progrès est synonyme de changement. 2008 fut dès lors l’année des grands changements, de l’accroissement des effectifs, de la nouvelle structure et du changement de directeurs. Nous opérons à présent une distinction entre 2 business zones, la zone Belgique et la zone ‘International’. Bien que gérées individuellement car elles sont à un niveau de croissance différent, ces zones sont toutefois étroitement liées. Un dialogue continu s’avère donc très important. Hans Joris : Nous classons nos clients en Belgique dans quatre segments - PME, grandes entreprises, large enterprises - advanced solutions et services publics -, dans lesquels nous sommes actifs, pour ainsi dire, dans quatre domaines. Le premier domaine concerne nos activités de payroll, domaine dans lequel nous sommes actifs depuis le plus longtemps. Entre-temps, nous avons toutefois aussi adopté une position importante sur le marché en matière d’outsourcing de processus RH et d’intégration de système RH. Grâce à cette position sur le marché, nous disposons aussi d’une grande quantité de données et d’un échantillon unique et très représentatif du marché du travail belge. Le centre d’expertise de SD Worx traite toutes ces données en informations de benchmark RH, le quatrième domaine. Grâce à ces informations, nous permettons à nos clients de comparer leur politique et leurs processus RH avec le marché. En Belgique, notre ambition est d’être le leader incontesté dans chacun des quatre segments et chacun des quatre domaines. Nous constatons que le marché RH continue, malgré la crise, à se développer à plus long terme et que la demande de soustraitance ne cesse d’augmenter. Il y a, en d’autres termes, encore pas mal de potentiel de croissance pour SD Worx en Belgique. La mission est d’élaborer pour chaque client une offre qui tient encore mieux compte de ses besoins. Bart Alkemade : Au plan international, de nombreuses possibilités sont encore possibles. Pour mieux servir les clients belges via des sociétés étrangères, mais surtout pour lancer le produit ‘secrétariat social’ à l’étranger et ainsi transformer à terme SD Worx en un prestataire de services novateur, à forte assise internationale. La sous-traitance des aspects RH est également moins courante chez nos voisins. Les moyennes entreprises s’y débrouillent en acquérant un progiciel, mais les RH ne cessent de se complexifier et de se spécialiser. Elles sont donc très intéressées par notre offre de payroll, tax & legal et HR automation. Mais souvent, elles ignorent en quoi cela consiste exactement et ce qu’elles peuvent attendre de nous qui leur sommes pour l’instant inconnus. Avec notre offre internationale, nous disposons à présent aussi d’une bonne solution pour nos clients belges qui souhaiteraient bénéficier des mêmes services pour leurs établissements étrangers, que ce soit par pays ou de manière intégrée. Nous avons l’avantage de très bien connaître le client à travers nos services (et inversement) et d’être souvent bien mieux placés par rapport à la concurrence locale à l’étranger pour répondre aux besoins du client en matière de RH. Nous nous engageons à offrir des solutions ‘result-driven’ qui donnent des garanties au client concernant le résultat à atteindre. Et c’est une plus-value. Hans Joris Directeur Général SD Worx Belgique Bart Alkemade Directeur Général SD Worx International Le lancement de notre division internationale a signifié une grande étape pour SD Worx. Nous disposons entre-temps de bureaux propres aux Pays-Bas, en France, au Luxembourg et en Allemagne, et chacun de ces pays a des exigences spécifiques. Nous nous employons également à poursuivre notre extension par le biais d’acquisitions ou d’alliances fortes. Nous remarquons qu’il existe aussi une fertilisation croisée : un client qui s’adresse à un de nos bureaux à l’étranger possède peut-être aussi un établissement belge... Nous nous attendons à pouvoir desservir toute l’Europe à moyen terme et même certaines parties en dehors de celle-ci. Le conseil d’administration Composition 2008 Marc Binnemans • Administrateur Délégué de l’imprimerie Antilope sa Dirk Collier • Administrateur - Secrétaire-Général de Janssen Pharmaceutica sa Filip Dierckx • Président de Fortis Banque Riet Docx • KBC - General Manager Banking Business Unit Central Europe & Eastern Europe and Russia Guido Kestens • Président de SD Worx Rob Lenaers • Président de Vanhout sa Luc Luyten • Managing Director Human Invest sprl Jef Roos • Président du Conseil d’Administration K.U.Leuven Frederik Van Bladel • Président de Van Bladel & Partners sa Jan van den Nieuwenhuijzen • Administrateur Délégué de SD Worx Mission Le conseil d’administration assume des responsabilités stratégiques et dirigeantes et veille à assurer un fonctionnement optimal de l’entreprise. Concrètement, c’est le conseil d’administration qui fixe la mission, la stratégie et les lignes politiques générales et qui prend des décisions en matière de structure d’organisation, de réorganisation, d’accords de collaboration, de fusions et de reprises. 9 Finances Le conseil d’administration contrôle les finances, les investissements, l’intégrité des rapports financiers et il surveille également la fonction d’audit interne. Les budgets, le schéma des dépenses et l’exécution de projets concrets en fonction des objectifs stratégiques préconisés sont d’autres aspects surveillés par le conseil d’administration, tout comme les performances, les émoluments et l’évaluation des membres des équipes de direction. Communication Chaque année, le conseil d’administration établit un rapport annuel détaillé, qui résume l’état de la situation, présente les risques potentiels et esquisse une image des perspectives. Ce rapport examine certaines applications concrètes d’une gestion digne de ce nom, présente un relevé de la situation financière et reflète le fonctionnement du conseil d’administration et de l’organisation. stratégie & direction journalière stratégie & direction journalière Comités du conseil d’administration Le conseil d’administration est épaulé par trois comités: le comité d’audit, le comité de rémunération et de nomination et le comité stratégique. Ils sont chargés de donner des avis au conseil d’administration afin qu’il puisse prendre des décisions fondées et remplir le mieux possible sa tâche d’instance de contrôle et de direction. Les comités se composent de membres du conseil d’administration et sont nommés par ce dernier. Ils font office de centres d’excellence, glanent éventuellement des avis spécialisés complémentaires, en interne ou en externe, et peuvent ainsi apporter le soutien nécessaire au conseil d’administration. Dans le cadre de leur composition, l’accent est mis sur la formation d’une équipe solide et garante d’une valeur ajoutée pour le conseil d’administration. Après chaque réunion, les comités adressent un rapport au conseil d’administration. Néanmoins, la décision finale appartient au conseil d’administration. Les trois comités se réunissent régulièrement. L’administrateur délégué ou d’autres personnes concernées, par exemple le responsable finances, marketing ou RH, ou des membres du management, voire des experts externes, peuvent éventuellement participer à ces réunions également. Les membres effectifs en sont : Filip Dierckx (président) • Guido Kestens • Rob Lenaers • Le comité de rémunération et de désignation Les membres effectifs en sont : Luc Luyten (président) • Guido Kestens • Jef Roos • Les membres effectifs en sont : Jef Roos (président) • Guido Kestens • Le comité stratégique Le comité d’audit de SD Worx contrôle si l’organisation fonctionne correctement et efficacement. Il surveille le contrôle interne et externe, l’efficacité de l’audit, la désignation, le licenciement et les rémunérations des auditeurs responsables et d’autres aspects financiers relatifs aux audits. Il contrôle les rapports, répond aux questions qui lui sont posées et fait office de plate-forme de communication ou de volet de transmission entre l’audit et le conseil d’administration. Le comité d’audit établit un programme à long terme et, à cet effet, il a accès aux sources d’informations qui relèvent de ses compétences spécifiques. En 2008, le comité d’audit s’est réuni à trois reprises. Le comité de rémunération et de désignation de SD Worx formule des propositions relatives à la désignation, aux rémunérations et à l’évaluation des administrateurs, de l’administrateur délégué et de l’équipe de direction. Il veille à ce que le mode de rémunération soit conforme aux pratiques du marché. Il traite également toutes les questions directes ayant trait aux rémunérations et aux désignations, et élabore les lignes directrices de la politique de rémunération globale de SD Worx. En 2008, ce comité s’est réuni quatre fois. Le comité stratégique de SD Worx assiste le conseil d’administration dans le cadre des responsabilités stratégiques et dirigeantes de ce dernier et s’axe sur la mission, les lignes de politique et les objectifs à long terme. En cas de besoin, il glane des avis en interne ou en externe ou des experts sont invités. En 2008, le comité stratégique s’est réuni à neuf reprises. 11 stratégie & direction journalière Le comité d’audit Contrôle Contrôle et évaluation Le contrôle et l’évaluation sont importants pour le succès et la continuité d’une entreprise. Chez SD Worx, nous regardons vers l’avant et formulons constamment de nouveaux objectifs. Tant en interne qu’en externe, nous examinons les efforts et résultats passés afin de contrôler si tout se déroule correctement. Audit interne Le contrôle interne est effectué par le management de l’entreprise Ce contrôle interne est à son tour évalué par le département Services d’audit de SD Worx, qui rend compte au comité d’audit. L’audit interne est une fonction indépendante, impartiale et permanente. Il contribue à préserver la bonne réputation et à maintenir le fonctionnement efficace et intègre de SD Worx. Outre l’exécution du plan d’audit préalablement défini, des thèmes spécifiques sont soumis à des études internes et/ou externes. Audit externe Le contrôle externe est confié à la société de réviseurs d’entreprises Deloitte. Sur la base de leurs activités de contrôle, ils se font une image fidèle de la trésorerie, de la situation financière et des résultats de SD Worx. Le rapport d’audit du commissaire pour l’année écoulée est intégré dans les comptes annuels. 12 Certificats Après ce contrôle intensif de l’entreprise, le bureau d’audit Deloitte délivre un certificat comprenant l’appréciation objective du fonctionnement de SD Worx. Ce document est établi annuellement. Il confirme que SD Worx est garant d’un calcul correct et d’un paiement en temps opportun des salaires, qu’il respecte la vie privée et la protection des données et qu’il veille à un soutien informatique approprié et à une continuité certaine pour toutes formes de services. stratégie & direction journalière SAS 70 Type 2 L’économie mondiale actuelle attend des organisations prestataires de services (ou fournisseurs de services) qu’elles puissent démontrer qu’elles intègrent des contrôles et mesures de précaution appropriés dans le cadre du traitement des données relatives aux clients. C’est pourquoi une norme de contrôle universelle a été mise sur pied. Cette norme est reconnue au niveau international. Le Statement on Auditing Standards (SAS) 70, dénomination officielle de la norme, a été développé par l’American Institute of Certified Public Accounts (AICPA) et le rapport SAS 70 Type 2 atteste et garantit que l’entreprise a été soumise à un audit indépendant. Le rapport rédigé après l’audit est destiné aux clients qui sont des filiales d’une entreprise américaine cotée en bourse. Il s’inscrit dans les obligations imposées par le Sarbanes Oxley Act (SOX) à leur entreprise mère américaine. Si une entreprise souhaite satisfaire aux obligations SOX, un rapport de Type 2 est requis. Fin 2008, SD Worx s’est vu décerner ce rapport pour la cinquième fois consécutive, sans aucune remarque de la part du réviseur d’entreprise. Direction journalière L’ Administrateur Délégué de SD Worx est Jan van den Nieuwenhuijzen. Il est par la même occasion président du Corporate Executive Committee. Hans Joris est le Directeur Général de SD Worx Belgique et préside l’équipe de direction Belgique. Bart Alkemade et le Directeur Général de SD Worx International et préside l’équipe de direction International. Rangée du dessus de gauche à droite Stefaan Verlinden Directeur Grandes Entreprises Equipes de direction 2008 Dirk Boelens Directeur M&A Tom Wouters Sur l’escalier, de bas en haut Thierry Vanbever Directeur Général SD Worx Luxembourg Harold Ryckaert Directeur TIC Directeur Large EnterprisesAdvanced Solutions Jan van den Nieuwenhuijzen Xavier Jaquard Anette Böhm Directeur Général SD Worx France Directeur RH Hans-Joachim Sauber Eric Janssens Directeur Général SD Worx Allemagne Directeur PME Administrateur Délégué Bart Alkemade Koen Goyvaerts Directeur Général SD Worx International Directeur Services Publics Martine Vandezande Hans Joris Directeur Marketing Directeur Général SD Worx Belgique Chris Wuytens Mark Bloem Directeur Division Compétence & Consultance Directeur Général SD Worx Pays-Bas Hector Vermeersch Dirk Verhofstadt Directeur Finances Directeur Coordination Internationale compétence et consultance Un besoin croissant de RH flexibles La plupart des grandes entreprises disposent d’un service du personnel propre mais sous-traitent certains aspects de leurs activités RH. Le payroll, par exemple, est généralement confié à un secrétariat social. Mais il y a aussi des entreprises qui ont une toute autre vision en la matière et préfèrent ne pas (ou plus) investir dans des spécialistes RH propres. Elles choisissent alors de sous-traiter l’ensemble des RH. Case New Holland (CNH), un des principaux producteurs de tracteurs et de machines agricoles et industrielles au monde, est une de ces entreprises qui ont opté pour le business process outsourcing (BPO). Bert Pappijn : Grâce aux services BPO, nous offrons aux clients un ensemble global de services en matière de calcul des salaires et d’administration du personnel. Le client peut sous-traiter ses activités RH au maximum, tant le recrutement du personnel que les processus et les systèmes. Hugo Smulders : CNH est un conglomérat de fusions, ce qui donne une culture d’entreprise spéciale, c’est-à-dire inexistante. Depuis les années ’90, nous faisons partie du groupe Fiat. En ce qui concerne les RH, nous travaillons depuis 20 ans avec SD Worx en Belgique, au départ uniquement pour notre payroll. Nous étions le premier établissement du groupe à l’avoir sous-traité, parce qu’il nous fallait remplacer notre progiciel payroll et que nous ne voulions plus investir là-dedans. CNH – société du groupe Fiat - est un des principaux • producteurs de tracteurs, de machines agricoles et de machines industrielles. 40 usines en Europe, en Amérique du Nord, en • Amérique latine, en Chine, en Inde et en Ouzbékistan. C.A. de 15 milliards de dollars, 30.000 collaborateurs, 3000 travailleurs en Belgique, • dont 2000 à Zedelgem. CNH est un client BPO content depuis 1998. • SD Worx offre un encadrement à 9 clients BPO, • avec une équipe de 26 collaborateurs. Hugo Smulders Responsable RH pour CNH (Case New Holland) à Anvers et Zedelgem Bert Pappijn Business Unit Manager Outsourcing SD Worx Lieve Picard Partenaire RH SD Worx Au départ, nous réalisions l’input nous-mêmes, confiions le traitement à SD Worx et nous chargions ensuite de l’output. Nous étions également les premiers à utiliser une ligne téléphonique réservée pour notre transmission de données. En 1995, nous avons opté pour un outsourcing complet. Les personnes chargées jusque-là du payroll au sein de notre société ont continué à travailler physiquement chez nous en étant employées par SD Worx. Lieve Picard: Au cours des difficiles années ’90 – CNH était cliente chez nous depuis une dizaine d’années –, on nous a demandé si, en tant que partenaire, nous pouvions reprendre l’administration complète du payroll et du personnel, y compris les collaborateurs de CNH. Ils ont ainsi pu se concentrer sur la stratégie RH. L’équipe de SD Worx pour CNH comprenait au départ des personnes qui disposaient d’une expérience du payroll de CNH, mais elles ont assez rapidement eu accès au savoir-faire de SD Worx et de nouveaux collaborateurs de SD Worx sont également arrivés. En tant que partenaire d’outsourcing, notre mission était de garantir chaque mois un payroll correct et effectué à temps. En fonction de cela, les processus et le recrutement du personnel ont été adaptés de manière optimale à la situation spécifique du partenaire. Grâce à cette combinaison unique de qualité et de service sur mesure, les usines CNH belges enregistrent à présent un niveau de service RH très pointu. ‘Outsourcing’ et ‘core business’ étaient des termes à la mode à cette époque. Et en effet, lorsque nous avons dû choisir entre investir dans les RH, qui ne seraient jamais notre spécialité, et développer une nouvelle moissonneuse-batteuse, le choix s’est fait rapidement. C’était une étape logique. Dans la pratique, cela fonctionne parfaitement et nous pouvons nous concentrer sur la stratégie, ce qui profite à la satisfaction des clients. Les évaluations font ressortir un niveau de service très élevé. Entre-temps, CNH sert en Belgique de benchmark interne pour d’autres établissements. Au sein du groupe, nous sommes l’un des quelques pays qui sous-traitent le calcul des salaires à un tiers. Voilà la meilleure preuve de l’existence d’un partenariat et d’une confiance réciproque entre nous et SD Worx ! 17 compétence et consultance Faits et chiffres La communication est essentielle pour une collaboration solide compétence et consultance 18 Les ressources humaines ne cessent de se complexifier et toutes les entreprises ne veulent pas recruter des personnes spécialisées en la matière. D’autant que ces collaborateurs sont très chers et n’auront jamais le niveau de spécialisation des experts de SD Worx, qui en ont fait leur ‘métier’. Les petites structures sont donc loin d’être les seules à faire appel à notre aide ; il y a aussi de plus en plus de grandes entreprises qui nous confient une partie de leurs activités de ressources humaines. Un bel exemple en est Distrigas. Noëlla Van Mullem : Le HR Service Center de SD Worx existe à présent depuis une petite dizaine d’années et le mieux serait en fait de le comparer à un service externe du personnel pour une entreprise. Songez par exemple à une grande entreprise internationale qui possède un petit établissement en Belgique. Ou à une entreprise belge qui n’a pas besoin d’un responsable du personnel à temps plein. Les tâches qu’ils effectueraient normalement en interne, ils les sous-traitent à présent. Ivo Slootmaekers : Le fait que nous nous adressions, en tant qu’entreprise, à SD Worx pour lui confier une partie de nos activités de ressources humaines, est le fruit d’une évolution historique. Au départ, nous étions liés à Electrabel et nos activités RH, nos échelles barémiques, etc. étaient adaptées aux leurs. Nous n’avions pas besoin d’un service des ressources humaines propre. Lorsqu’en 2006, nous étions sur le point d’être vendus et que nous voulions aussi dissocier notre entreprise sur le plan des RH, opter pour SD Worx en tant que partenaire RH nous a semblé la meilleure solution. Une partie des informations avait déjà été traitée par les collaborateurs de SD Worx (sur une base annuelle) et nous savions aussi qu’ils étaient familiarisés avec quelques aspects spécifiques de notre secteur. Le fait que nous occupions des personnes de statuts différents par exemple. Nous étions convaincus qu’ils possédaient des connaissances spécialisées en interne. La situation économique d’aujourd’hui a sans aucun doute incité de plus grandes entreprises à préférer un partenaire spécialisé à un département RH propre. A une époque difficile, tout le monde recherche des alternatives. Dans ce sens, pas mal de possibilités d’expansion s’offriront encore probablement à nous au cours des années à venir. Une telle Distrigas est une entreprise belge qui dispose de • plus de 75 ans d’expérience de la vente de gaz naturel. Son actionnaire principal, depuis octobre 2008 • est Eni, la plus grande société de gaz d’Europe. Effectif de135 collaborateurs à Bruxelles. • C.A. de 6 milliards d’euros. • HR Service Center de SD Worx: • 17 collaborateurs, 135 clients sur tous les segments, une croissance du C.A. de 44%. Noëlla Van Mullem Unit Manager HR Service Center SD Worx Ivo Slootmaekers Head of HR Distrigas collaboration et une relation étroite avec les clients ne se créent pas du jour au lendemain, il faut y travailler. Un partenariat, cela se construit ensemble. La collaboration avec Distrigas est toute récente, nous avons commencé début 2008, mais nous avons entre-temps déjà bien progressé. Il s’agit en effet d’un processus de croissance. Il faut bien se mettre d’accord, bien communiquer et veiller à ne commettre aucune erreur. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons fait coïncider le premier calcul des salaires avec notre ancien système. Chez SD Worx, ils en savent bien plus que nous à propos de certaines choses, mais ils doivent apprendre à connaître nos collaborateurs. Les procédures doivent aussi être clairement discutées. Il faut parfaitement harmoniser les systèmes entre eux. Il faut veiller à être sur la même longueur d’onde dans tous les domaines. Nous ne collaborons que depuis un an, mais je m’attends à ce que nous optimisions encore pas mal d’aspects ensemble. Je suis donc convaincu du fait que nous avons pris une bonne décision. compétence et consultance Faits et chiffres compétence et consultance La rémunération flexible a certainement des avantages Le paquet salarial flexible n’est peut-être pas encore si bien connu. Dans son principe, il permet au travailleur de déterminer librement la composition concrète de son paquet salarial, en fonction de ses besoins et de son mode de vie spécifiques. Les uns préféreront avoir plus d’argent et moins de temps libre, et les autres un salaire mensuel inférieur, mais une plus grosse voiture. SD Worx travaille depuis longtemps à un Flex Income Plan concret et les entreprises manifestent clairement un intérêt. Valesta, qui est spécialisée dans l’outsourcing de la recherche clinique, s’est immédiatement montrée enthousiaste. Isabelle Verellen : Nous sommes convaincus qu’un ‘flex income’ a des avantages, mais la matière est assez complexe, d’où le travail d’étude détaillé que nous avons mené en préparation. Nous devons tenir compte de nombreux facteurs : développer les ‘règles du jeu’, respecter la législation, réexaminer les contrats, créer un cadre social et juridique... Cela touche à une multitude de domaines. Un principe important est que le travailleur continue de mériter la protection. Il reçoit alors plus de possibilités de choix, mais aussi plus de responsabilités, et un accompagnement individuel s’avérera nécessaire dans ce cadre, surtout au début. Patrick Palet P&O Manager Valesta Isabelle Verellen Tax & Legal – Coordinateur de projets Flex Income Plan SD Worx Patrick Palet : Le principe de la rémunération flexible correspond parfaitement à notre culture d’entreprise. Nous plaidons pour l’ouverture, l’honnêteté, la transparence... La rémunération est aussi un aspect qui doit être en ordre. Point. Ce n’est pas quelque chose dont un travailleur doit s’occuper. “Focus on work. We take care of the rest“, n’est pas notre slogan pour rien. Nous avons toujours cherché à tenir compte autant que possible de l’individu, mais lorsqu’on occupe 150 consultants, il faut bien entendu garder l’église au milieu du village. Avec un Flex Income Plan, vous permettez aux collaborateurs de voir ce qu’ils valent pour votre entreprise, et de décider de la façon dont cela sera rémunéré. Avec un système de rémunération flexible, les personnes ont généralement une bien meilleure idée de ce qu’elles gagnent réellement. Leur satisfaction quant à leur rémunération augmente, c’est ce qu’il ressort des premiers résultats. Notre méthodologie visualise les avantages existants, oblige l’employeur à réfléchir aux avantages les plus prisés et à ceux qui peuvent éventuellement être supprimés, pour ainsi formuler une nouvelle offre. En fin de compte, nous entendons rendre les entreprises attractives en tant qu’employeur : cela favorise la rétention et l’attraction de nouveaux collaborateurs. Nous sommes sur des charbons ardents. En fait, nous aurions aimé voir le Flex Income Plan devenir opérationnel, mais nous avons encouru pas mal de retard à ce niveau. La matière est tout de même plus complexe qu’il n’y paraît à première vue. C’est qu’il n’est pas question que du principe, mais aussi de l’outil IT dont vous avez besoin pour pouvoir effectuer les bons calculs selon les choix individuels. Nous nous en réjouissons en tout cas. Le travail de pionnier est dans nos gènes et nous le prouvons encore une fois. Nous sommes en tout cas convaincus qu’il s’agit d’un atout alléchant pour attirer du nouveau potentiel et garder nos effectifs actuels motivés. 21 compétence et consultance Faits et chiffres La société Valesta, créée en 1997, est le leader du • marché en Belgique dans le domaine du recrutement et de la sélection, de la formation et de l’accompagnement de carrière des professionnels de la recherche médicale/clinique. Siège à Malines, 2 établissements • satellites à Wavre et à Barcelone (Espagne). pme Nous faisons vraiment l’impossible pour les PME SD Worx a toujours été actif dans ce segment de marché et connaît parfaitement le secteur. Nous savons aussi très bien que ce savoir nous permet de renforcer nos clients PME. C’est pourquoi nous veillons à partager et diffuser nos connaissances relatives aux PME par le biais de congrès, de lettres d’information et d’études. Nous disposons de nombreux atouts en interne : notre expérience, notre centre d’expertise, la proximité de nos bureaux et le jobindex, une étude du centre d’expertise qui est spécifiquement destinée aux PME. Johan Van Duyse : A travers notre stratégie Proxy, nous voulons faire en sorte que les PME fassent spontanément appel à nous. Nous y veillons bien entendu chaque jour, avec notre approche de qualité orientée clients, mais le marché large peut aussi apprendre à mieux nous connaître. Nous sommes assistés, dans ce cadre, par notre centre d’expertise. Carolien Slijper : SD Worx fournit en effet de gros efforts pour toucher les PME. Johan et son équipe organisent une foule de congrès, de soirées thématiques, de conférences... Il vient souvent frapper à notre porte dans ce cadre. Nous disposons d’une large offre d’informations actualisées qui sont utiles et pertinentes pour ses projets, mais pas forcément encore ‘sur mesure’ pour les PME. Nous nous concertons et adaptons les données et le matériel d’étude disponibles pour La division PME de SD Worx : 340 collaborateurs, • 200.000 rémunérations par mois pour 32.000 employeurs. Répartition régionale sur 26 bureaux • Avec 16.496 entreprises et 157.670 travailleurs, • l’échantillon du jobindex PME est représentatif pour la Belgique. Johan Van Duyse Conseiller stratégique PME SD Worx Carolien Slijper Développeur de produits RH – Conseiller centre d’expertise RH SD Worx 23 le groupe cible spécifique. Ce n’est donc pas du ‘réchauffé’. En outre, nous organisons aussi de nouvelles enquêtes et études spécifiques parmi les PME, de manière à suivre les développements de près en permanence. Une PME a, en général, une structure différente d’une grande entreprise. Une grande entreprise est plus transparente et plus claire. Dans une PME, le ‘patron’, le responsable du personnel et le directeur financier sont parfois une seule et même personne, pour ne citer qu’un exemple. Il est également beaucoup plus difficile de s’y infiltrer et de véritablement apprendre à connaître une PME. Nous parvenons pourtant à sortir nos antennes et à comprendre ce qui se passe au sein de la PME, où d’éventuels problèmes se posent et quels aspects les intéressent spécifiquement. Des thèmes tels que les paramètres financiers, les aspects bancaires, l’optimisation salariale, la satisfaction salariale, intéressent ce groupe. Un des atouts particuliers qui permet à SD Worx de se distinguer clairement de la concurrence est le jobindex PME. Le terme le dit lui-même, il s’agit d’un index qui indique comment l’emploi fixe évolue dans la totalité du marché belge des PME. Etant donné que SD Worx gère et traite des données payroll depuis des années, nous disposons d’un lot d’informations que nous transformons en statistiques. Il va de soi que la législation relative à la vie privée est rigoureusement appliquée dans ce cadre. Il s’agit d’un échantillon de 17.000 entreprises que nous passons au crible depuis janvier 2005 et dont nous tirons des conclusions qui peuvent également être intéressantes à titre de benchmark pour les PME. Nous rendons compte par trimestre. Entre-temps, nous avons remarqué que ce jobindex PME a déjà acquis une place importante, en sa courte existence, dans les statistiques économiques ‘qui comptent’... pme Faits et chiffres Comme un médecin de famille... Angelo Montesi Responsable régional PME SD Worx Charleroi Eric Parduyns pme Directeur Général Parduyns SA Berengère André Responsable comptabilité Parduyns SA Les PME ne sont pas structurées de la même manière que les grandes entreprises, et ont d’autres besoins. Et la plupart des entreprises belges sont des PME. C’est également la raison pour laquelle SD Worx attache autant d’importance à ce segment du marché. Nous avons même développé une approche très spécifique pour ce groupe cible : c’est notre approche Proxy. Nous tentons d’être aussi proche que possible du client, d’où, également, l’existence de nos 26 bureaux SD Worx. Nous optons pour un faible seuil, une personne de contact fixe et un service de proximité. Et nous établissons ainsi un véritable partenariat avec nos clients. Angelo Montesi: En tant que responsable régional pour le secteur PME à Charleroi, je suis le premier point de contact pour le client. L’accès doit être aisé afin qu’ils m’appellent spontanément en cas de question ou de problème. Ils n’ont pas besoin de connaître toutes les arcanes de SD Worx ; du moment qu’ils peuvent me trouver, c’est le principal. Je dois connaître mes clients aussi bien que possible, ainsi que leurs activités. Je dois être à leur écoute, et éventuellement leur donner un conseil judicieux. Parfois, ils me posent une question sur un aspect social précis, comme le Forem ou la sécurité sociale... Nous tentons toujours de les aider directement pour tout ce qui a trait à la gestion quotidienne du personnel. Par ailleurs, nous rencontrons régulièrement nos clients et nous discutons des éventuels besoins, des petites difficultés... C’est à moi d’être à l’écoute et de voir si nous pouvons faire plus pour le client. Eric Parduyns: Nous travaillons depuis 2006 avec SD Worx et la formule me plaît énormément. Nous sommes très satisfaits des services, de la manière de travailler, des contacts et nous avons été particulièrement impressionnés par les solutions informatiques. C’est en fait celles-ci qui nous ont incités à franchir le pas et à nous engager avec SD Worx. Nous avons également beaucoup apprécié le fait qu’ils soient récemment venus en aide lors d’un contrôle en matière de sécurité sociale. SD Worx a même assisté au contrôle proprement dit. Cela renforce une relation. 25 Un client paie pour un service de qualité, il ne posera pas de problème si la qualité est présente, mais il apprécie également qu’on lui donne une vue transparente sur ses coûts. Tous les six mois, s’il le souhaite. Et si nous nous heurtons à un sujet un peu trop technique ou spécialisé, pour lequel nous ne pouvons peut-être pas donner une réponse immédiate, je vais immédiatement à la recherche des informations nécessaires. On peut comparer notre intervention à celle d’un médecin de famille, qui vous renvoie éventuellement vers un spécialiste. Berengère André: Le contact avec les gens de SD Worx est très chaleureux. Ils sont professionnels, mais aussi sympathiques et humains. Nous leurs téléphonons deux à trois fois par mois, lors des calculs des salaires, lorsque la période des vacances approche ou lorsque nous avons des questions, et tout se passe toujours très bien. Je trouve juste dommage qu’il n’y ait pas encore de bureau à Tournai, par exemple. Mais tout va bien. Notre structure est encore assez claire. Nous formons toujours une véritable entreprise familiale, et nous restons attentifs aux moments sympathiques de la vie. Lorsque que quelqu’un fête son anniversaire, il rapporte toujours un petit quelque chose à manger à ses collègues, et l’été, nous organisons l’un ou l’autre un barbecue. Ou voit-on encore cela? pme Faits et chiffres La SA Parduyns est le dernier grossiste indépendant • en pièces mécaniques pour l’industrie (surtout les roulements à billes, des éléments de transmission, des produits d’entretien, des outillages). 26 collaborateurs, un C.A. de • 10.448.000 euros (croissance de 15%) SD Worx Charleroi : 9 collaborateurs, • 9998 calculs des salaires par mois pour 838 clients PME. Beaucoup de choses ont été réalisées à court terme Gunter Hens : En tant que responsable du bureau, je dois garder les treize membres de mon équipe heureux, en bonne santé et motivés. Ensemble, nous desservons plus de 3000 clients et réalisons chaque mois plus de 15.000 calculs des salaires. Notre bureau est établi à Lier, mais nos clients proviennent de toute la région, dans un rayon de 10 km aux alentours. La plupart sont des PME qui occupent maximum 100 travailleurs, même si ce chiffre n’est pas toujours aussi précis. Ann Ghyssaert : Gunter a une ‘vue d’en haut’, une vision globale des choses, et il assure le suivi quotidien. Lorsqu’un problème complexe ou qui réclamerait trop longtemps son attention se pose, je rapplique. Gunter reste le point de contact fixe et familier, c’est le plus facile pour les clients. Ils ne me voient que si des conseils spécialisés s’avèrent nécessaires. Mais au plan juridique alors – je suis juriste et plus particulièrement spécialisée en droit social –, car si un savoir-faire spécifique est indispensable dans un autre domaine, Gunter s’adresse à un autre collègue. 26 Faits et chiffres SD Worx Lier: 13 collaborateurs, 3000 clients, • 15.000 calculs des salaires. En 2008, Ann a fourni un conseil spécialisé à • pas moins de 60 clients. 20% des clients ont repris spontanément contact • avec le consultant. Gunter Hens Responsable régional PME SD Worx Lier pme En tant que responsable régional pour PME à Lier, Gunter Hens ne manque pas de travail. Sa tâche est dès lors extrêmement variée : il doit gérer le bureau, diriger des personnes, garder les clients satisfaits et, si possible, encore étoffer le portefeuille de clients. Si un problème se pose vraiment, il peut heureusement compter sur une aide spécialisée. Celle de la consultante Ann Ghyssaert, par exemple, mais aussi d’autres collègues qui disposent de la plus grande expertise dans divers domaines. Ann Ghyssaert Consultant PME SD Worx Lorsque le bureau de Lier a ouvert ses portes il y a cinq ans, nous étions six et nous effectuions 7000 calculs. Nous nous sommes très vite développés et en cinq ans, nos activités ont doublé. J’ose espérer que c’est grâce à notre service et surtout aussi à notre méthode de travail. Moins à cause de notre situation géographique ou de notre notoriété, même s’il y a du changement à ce niveau, parce que nous consacrons plus d’attention à notre image, à l’aide de drapeaux, d’autocollants sur nos voitures, ... Notre collaboration se passe parfaitement bien, nous sommes d’excellents partenaires et nous nous faisons mutuellement confiance. Gunter est un homme peu bavard. Il me remet le dossier concerné avec quelques explications et me laisse faire mon travail. Je tente alors toujours de trouver une solution pratique pour le client. Mon travail n’est terminé que lorsque le client sait ce qui lui reste à faire. Mes tâches sont très étendues de ce fait. Les clients cherchent des solutions en ce qui concerne le travail de nuit, la rémunération alternative, les temps de travail flexibles, les car policies et d’autres aspects liés au personnel. Ou ils souhaitent offrir un GSM d’entreprise à leurs collaborateurs, par exemple. Je suis déjà directement intervenue à la demande d’un client dans le cadre d’un entretien de licenciement pour faute grave. Oui, l’année 2008 a été une réussite, nous avons réalisé pas mal de choses à court terme. C’est vrai, nous avons fourni du bon travail. Et lorsque j’envoie Ann chez un de mes clients, je sais que son problème sera résolu et qu’il reviendra (satisfait). grandes entreprises 28 L’empathie augmente votre compréhension Koen De Valck La GRH est prise bien plus au sérieux qu’auparavant dans le monde des affaires et se situe aujourd’hui généralement au niveau de la direction. Les grandes entreprises font de plus en plus souvent appel à des services complémentaires de SD Worx. Elles demandent des conseils, un accompagnement, des formations... Notre palette de services ne cesse dès lors de s’élargir. Il est donc important que nos account managers soient fermes dans leurs entretiens avec le client et c’est précisément parce que ceux-ci sont à présent menés à un niveau supérieur que nous avons décidé, l’année dernière, d’investir énormément dans un recyclage supplémentaire de nos acma, comme nos account managers se nomment eux-mêmes. Koen De Valck : La GRH est de plus en plus complexe et les entreprises se rendent compte qu’il ne s’agit pas de leur activité de base. Elles sont également moins réticentes à sous-traiter certains aspects des affaires de leur personnel. En tant que secrétariat social mais aussi en tant que consultants RH, nous sommes dès lors en mesure de faire toujours plus pour les entreprises. Aujourd’hui, la GRH est bien mieux reconnue, y compris en interne. Le responsable RH fait à présent plus que jamais partie de l’équipe de direction et les discussions sont menées à un niveau supérieur. Nos account managers doivent donc aussi évoluer et devenir des interlocuteurs à part entière. Ils doivent comprendre le client, apprendre à connaître ses activités et pouvoir l’aider à résoudre des problèmes. C’est ce qu’on appelle ‘penser et parler sur la base du business’ ; et cette tâche acquiert, chaque jour, toujours plus d’importance. Plus ils sont intégrés, plus le contact et la collaboration sont aisés. Et plus la confiance réciproque est solide. HR Strategy & Leadership SD Worx Philip Augustijnen Account Manager SD Worx Philip Augustijnen : Les formations que nous avons dispensées l’année dernière devaient fournir une formation plus étendue à nos account managers. Afin de mieux comprendre le client et de pouvoir lui donner des conseils appropriés. Grâce à des formations et à des ateliers internes et externes, nous avons donné une formation très intensive à nos 18 account managers. • 4 journées de formation complètes organisées par • plus de 10 experts internes. Thèmes traités: HR Strategy & Organisational Design, • Attracting People, Engaging People et Developing People. La formation comprenait toutes sortes d’aspects auxquels chaque account manager est confronté. Les relations avec les clients, la stratégie de discussion, la façon de mener ou de lancer une discussion... Un peu de stratégie de vente... Ce qui m’est resté en mémoire, c’est une formation concernant la stratégie, la mission et la vision. En fait, c’est la base de tout. Si vous savez quelle direction une entreprise souhaite prendre, vous pouvez également l’orienter, lui faire des suggestions, lui fournir des informations, lui recommander des produits ou des services... Finalement, il est important que nous comprenions le client, que nous connaissions sa situation et que nous puissions devenir des partenaires. Nous espérons ainsi être écoutés jusqu’au niveau du CEO. Nous prolongeons également cette ligne de conduite dans la politique de recrutement de nos account managers. Nous sommes à la recherche de nouveaux talents polyvalents, disposant d’une large base et avides d’apprendre. Nos account managers sont les responsables finaux de nos clients et prospects. Ils doivent sonder les besoins des clients et bien connaître notre offre de produits et de services très convaincante, de manière à être un interlocuteur approprié pour le client. grandes entreprises Faits et chiffres collaborateurs. Nous avons, dans ce cadre, fortement mis l’accent sur la standardisation. La consultance RH est une activité encore toute neuve au sein de SD Worx et pour maintenir sa croissance, nous développons des boîtes à outils d’intervention autour de différents thèmes. Ce qui nous permet de facilement anticiper les différents besoins du client, totalement sur mesure. Il faut sans cesse simplifier les choses pour nos clients Faits et chiffres 30 grandes entreprises Fin 2008, tous nos clients GE s’étaient déjà inscrits • sur le portail des documents électroniques. Notre progiciel Blox est le progiciel de saisie des • salaires le plus utilisé sur le marché belge, bon pour 320.000 calculs des salaires par mois. En matière d’ICT, SD Worx investit bien davantage • dans l’innovation que la norme belge et européenne. 500 collaborateurs se tiennent à la disposition • de nos clients GE. Patrick Boyart Product Management Grandes Entreprises SD Worx Luc Van Praet Portfolio Management Grandes Entreprises SD Worx Un secrétariat social comme le nôtre est un prestataire de services RH. La base est et reste le processus payroll, mais nous offrons en outre un large éventail de services, que nous entendons encore étoffer à l’avenir. La façon dont nous fournissons les services évolue également. Nous tenons à toujours faciliter les choses pour nos clients, à toujours répondre à leurs besoins. Le flux de documents électroniques est une de ces évolutions et devient de plus en plus populaire. Luc Van Praet : SD Worx n’a pas manqué la vague du ‘paperless office’. Les grandes entreprises disposent aujourd’hui d’états des salaires, de fiches de paie, de factures… digitaux. Nos clients peuvent déjà retrouver 17 documents en ligne sur notre portail ‘e-Dox’ destiné aux employeurs. Ces documents y sont aussi directement archivés, ce qui facilite considérablement la recherche et la distribution. Les dossiers papier et les armoires d’archives feront bientôt partie de l’histoire. Patrick Boyart : En 2008, nous nous sommes très intensivement occupés du parachèvement de ce portail ainsi que de la conversion de l’output papier vers l’output digital. La plupart des clients ont immédiatement opté pour le flux de documents digitaux et l’archivage électronique. La prochaine étape concerne l’accès des travailleurs. Tous nos clients peuvent utiliser gratuitement une application sur notre portail destiné aux travailleurs www.myworkandme.com afin de proposer une fiche de paie électronique à leur personnel. En outre, nous prenons encore en charge un certain nombre d’autres systèmes de distribution électronique. Zoomit permet par exemple aux clients de remettre les fiches de paie à leurs collaborateurs via leur programme d’e-banking, tout comme Certipost qui lui, le fait sous la forme d’une boite aux lettres personnelle sur l’internet. Les employeurs peuvent donc garantir une facilité d’utilisation maximale à leurs travailleurs par le biais de différents canaux. Non seulement le flux de documents, mais aussi les rapports sont notablement affectés par de nouvelles tendances. Deux exemples : la combinaison famille-travail par le biais du congé parental ou du crédittemps est bien plus importante qu’il y a cinq ans pour les travailleurs et les employeurs. C’est la raison pour laquelle nous prévoyons dans Blox un nouveau rapport standard qui permet à nos clients de suivre rapidement ces chiffres clés. Les clients se concentrent aussi davantage sur leur politique RH et veulent davantage comparer avec le marché. Nous intervenons également à ce niveau. Nous devons faciliter autant que possible les choses à nos clients. Plus nous automatisons, plus les choses deviennent faciles pour eux. Aujourd’hui, les clients veulent sous-traiter plus d’aspects. Non seulement le calcul des salaires, mais aussi la saisie des salaires, la gestion des contrats, la gestion des ressources humaines, les assurances... jusqu’à l’accueil de leurs collaborateurs. Nous les soutenons dans ce cadre à l’aide d’un service ‘sur mesure’. En 2008, nous avons étendu notre offre et nous avons pu attirer quelques clients de référence pour ce service plus large. Nous investissons non seulement dans des produits et des systèmes, mais aussi dans nos collaborateurs. Nous cherchons en permanence de nouvelles personnes et diverses compétences afin d’élargir notre capacité. Quelle que soit l’importance d’un bon produit, une personne de contact chaleureuse, professionnelle et orientée vers les clients constitue le secret d’une relation couronnée de succès avec la clientèle. grandes entreprises 32 Ce sont les petits détails qui font la différence Martine Brusselaers HR Manager Genzyme Niki Janssen Gestionnaire payroll Grandes Entreprises SD Worx Geel C’est précisément parce que Niki Janssen est originaire de la région de Campine qu’il était évident qu’il aboutirait dans le bureau SD Worx de Geel. Ainsi, il a été impliqué dès le tout début dans le lancement de la collaboration avec Genzyme, une entreprise biotechnologique qui dispose d’installations de production à Geel et se spécialise dans le développement de médicaments pour des maladies rares. Sa personne de contact fixe est le HR manager Martine Brusselaers. Niki connaît le dossier à fond et s’entend parfaitement avec Martine. Niki Janssen : J’ai travaillé 2 ans et demi à Anvers, jusqu’à l’ouverture de notre bureau de Geel en septembre 2003. Au départ, nous étions cinq, et à présent, nous sommes onze. J’ai seize clients dans mon portefeuille, des entreprises de 60 à 1000 travailleurs, provenant des secteurs les plus variés : la construction, l’industrie chimique, le commerce de gros et de détail, la métallurgie... Genzyme est un des dossiers que j’ai aidé à lancer et dont j’assure toujours le suivi. Martine Brusselaers : La collaboration avec SD Worx est étroitement liée à notre histoire. Lorsque Genzyme a repris la SA Pharming – connue dans la région sous le nom de ‘laiterie de lapins’ – en 2001, l’entreprise avait des projets ambitieux. Les 98 travailleurs étaient sauvés, mais mieux encore : au moins 100 personnes allaient encore venir les rejoindre, on allait investir dans une nouvelle usine et une poignée de personnes souffrant d’une maladie métabolique rare allaient être sauvées. C’est avec ces projets ambitieux que Genzyme s’est mise à la recherche d’un nouveau secrétariat social, de préférence une référence. Nous avions un certain nombre de conditions spécifiques en matière de progiciels, mais pendant les premiers entretiens, nous avons senti que SD Worx allait devenir notre partenaire. Genzyme est une entreprise biotechnologique • diversifiée, avec plus de 10.000 travailleurs dans 80 pays, 17 installations de production et 2 centres de recherche aux USA et en Europe. SD Worx Geel : 27.362 calculs des salaires par • mois pour 85 entreprises qui utilisent e-Blox, et 13.988 calculs des salaires pour 1034 PME locales dans la région de Geel, 247 PME à Overpelt et 442 PME à Herentals. Entre-temps, Genzyme s’est encore étendue et à l’heure actuelle, nous calculons 400 salaires, pour 320 personnes à Geel et 80 collaborateurs de l’établissement administratif à Zaventem. Je trouvais le lancement de ce dossier un beau défi à relever et nous nous sommes développés en même temps. La décision a été prise en septembre 2003 et nous devions être opérationnels le 1er janvier 2004. Le payroll est une matière complexe, mais le calcul des salaires est quelque chose qui doit être exact. Je suis très stricte sur ce point. J’applique la tolérance zéro en ce qui concerne les erreurs dans le calcul des salaires. Niki le sait et mes collaborateurs aussi. Les gens doivent être payés équitablement et recevoir ce à quoi ils ont droit. Un point c’est tout. Mais je n’ai reçu aucune plainte, tout se passe comme sur des roulettes. Je n’ai jamais non plus le sentiment de courir derrière les événements. Si des modifications légales sont annoncées, Niki s’en occupe en général déjà, il suit les choses de très près. Nous nous réunissons aussi régulièrement, et on sent alors la confiance et le respect mutuel. Pour 2009, nous avons décidé d’aller encore une étape plus loin et d’automatiser un certain nombre de choses. Le calcul des chèques-repas, par exemple. Il s’agira donc à l’avenir d’un souci de moins pour nous. Nous sommes reconnaissants de cette confiance et de cette précieuse collaboration. Je me souviens encore d’avoir soudain reçu un bouquet de Martine lorsque je suis devenu papa. Un tel geste vous touche. Ce sont les petits détails qui font la différence, également dans une relation de travail ! grandes entreprises Faits et chiffres large enterprises - advanced solutions 34 Cette organisation fonctionne dans toutes les directions Maarten Van Eynde SAP Trainee SD Worx Julie Nicolaï SAP Talent Manager SD Worx De plus en plus de grandes entreprises internationales optent pour un progiciel global pour automatiser tous les aspects liés aux RH. Staffing, payroll, compensation & benefits, performance & development... SD Worx sent cette tendance depuis longtemps et a dès lors investi dans une division capable de satisfaire à cette demande. Entre-temps, SD Worx possède une soixantaine de spécialistes SAP qui ont pour mission de traduire les processus payroll et RH vers SAP. Ces spécialistes sont formés à l’académie SAP, l’institut de formation interne de SD Worx. Un atout qui nous permet de nous distinguer clairement de la concurrence. Julie Nicolaï : Lorsque vous offrez aux clients une telle prestation de services poussée et spécialisée, vous devez également garantir que vous disposez de personnes compétentes. La demande de bons consultants était supérieure à l’offre, c’est la raison pour laquelle il s’est avéré nécessaire de former de nouvelles personnes le plus vite possible. Elles ont d’abord reçu une formation technique intense afin d’apprendre les langages de programmation nécessaires. Puis, elles ont appris à traduire les processus payroll et RH vers SAP. Ce ne fut pas une sinécure, car la plupart d’entre elles n’avaient encore jamais vu une lettre d’un langage de programmation. Maarten Van Eynde : J’étais un de ces profanes. Je travaillais déjà chez SD Worx et j’avais demandé à pouvoir relever ce défi. Cela doit être sérieux, m’ont-ils dit au préalable, car cette formation est très coûteuse. Lorsque nous avons commencé, nous étions six participants et vous pouvez être certain qu’il a fallu travailler dur ! D’autant plus que nous avions tous des bases totalement différentes. Il y avait une personne qui avait quitté l’école, une autre qui avait travaillé dans le secteur public, quelques diplômés en sciences économiques appliquées et un jeune doté d’une expérience SAP. Un mélange intéressant de personnes, une équipe soudée à la longue, car l’intensité de la formation a eu un effet de ciment sur le groupe. Faits et chiffres Challenging economy “In a challenging economy, every company must learn to collaborate closely with partners and customers to deliver higher shared customer value, speed of innovation and cost benefits. This is more than ever an important source of competitive advantage. Our longstanding relationship with SD Worx symbolizes this vision and shows every day that close collaboration enables sustained business success.” Danny Van Heck, Managing Director, SAP BeLux . Nous ne nous sommes jamais vraiment concentrés sur des profils spécifiques, nous voulions surtout des personnes motivées, enthousiastes et avides d’apprendre qui disposaient d’aptitudes sociales pour travailler par la suite aussi en équipe et avec des clients. La meilleure preuve que notre sélection était parfaite, est que les six candidats ont tous réussi. Et réussir signifiait : obtenir au moins 70% ! Nous étions fiers de ce résultat ! Nous sommes à présent partiellement au travail, mais nous sommes encore coachés sur le tas et avons chacun un parrain. Pour avril 2009, nous devrions pouvoir fonctionner plus ou moins par nous-mêmes. L’objectif de l’académie SAP était, en premier lieu, de recycler constamment nos propres consultants et de les spécialiser plus largement en les familiarisant avec plus de modules différents. Ainsi, ils pourront être affectés à des tâches multiples chez le client. Nous remarquons aujourd’hui que notre organisation fonctionne dans toutes les directions. Les clients sont satisfaits parce que nous travaillons avec des spécialistes et cela profite à la qualité de notre solution. Nous constatons en outre que notre ‘traineeship’ intéresse aussi de nouveaux talents. Cela implique des possibilités d’évolution et c’est ce qui attire les jeunes. Il s’agit au fond de la formule parfaite pour donner aux personnes motivées, douées de la bonne ambition et ne disposant pas de connaissances préalables les meilleures chances de se développer complètement jusqu’à devenir un consultant SAP. Finalement, c’est aussi un moyen de rétention idéal, car lorsque vous savez qu’on investit énormément en vous, qu’on vous offre des chances uniques et que vous recevez aussi en contrepartie une rémunération correcte, vous n’êtes pas pressé de partir ! large enterprises - advanced solutions Académie SAP : 18 modules de formation en interne • et 10 modules en externe, soit 70 journées de formation au total. En 2008, l’effectif de l’équipe a augmenté pour • passer à 21, pour une rotation presque inexistante. large enterprises - advanced solutions Ce qu’on n’imprime pas, ne doit pas être classé Bart Dewitte Team Manager Large Enterprises Advanced Solutions SD Worx Veerle Quivreux SD Worx travaille depuis des années à un ‘paperless HR office’. La question se pose encore de savoir si nous pouvons bannir pour de bon le papier du service des ressources humaines, car certaines entreprises et certains utilisateurs finaux apprécient toujours le support papier. Mais nous avons entre-temps bien progressé avec nos systèmes et, à l’heure actuelle, nous sommes en mesure de proposer bon nombre de documents sous forme digitale à nos clients. En outre, le client peut à son tour veiller à ce que ses collaborateurs puissent, par exemple, consulter leurs fiches de paie par voie électronique. Cela demande un peu de temps, mais nous constatons que de plus en plus d’entreprises sont ouvertes au flux électronique de documents. Assistant RH VIB Jessie Haesevoets Assistant RH VIB Bart Dewitte : Jusqu’il y a deux ans, tout se faisait encore sur papier. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de proposer bon nombre de documents par voie électronique. C’est facile, beaucoup plus rapide, il y a moins à classer et le client peut fournir des informations à bien plus de collaborateurs responsables des ressources humaines ou de la comptabilité en même Le Vlaams Instituut voor Biotechnologie est actif • dans 4 départements de recherche de 4 universités flamandes : UGent, K.U.L. Leuven, Universiteit Antwerpen et Vrije Universiteit Brussel, et compte 1200 collaborateurs. 95% des trés grands clients de SD Worx consultent • leurs documents RH en ligne. 54% comptent sur l’archivage digital de leurs documents RH. 95% des documents salariaux peuvent être consultés • par nos clients par voie digitale. 118.000 travailleurs peuvent consulter leur fiche • de paie électronique via l’application internet gratuite ‘MonSalaire’, dans des systèmes de self-service RH plus étendus ou dans leur environnement bancaire. temps. Nous nous étions attendu à ce que les entreprises s’y engagent plus rapidement, mais nous constatons qu’il s’agit d’un énorme bouleversement au sein des très grandes entreprises. Elles veulent toujours une ‘hard copy’ par mesure de sécurité. Nous avons entamé les préparatifs il y a deux ans et, entre-temps, 95% de ces entreprises ont opté pour l’électronique. Pour ce qui est des 5% restants, il est plus difficile de les convaincre de dire adieu aux documents sur papier. 37 Veerle Quivreux : Lorsque SD Worx nous a présenté les ‘e-applications’ au début de l’année dernière, il ne nous a pas fallu y réfléchir longuement. Nous en avons immédiatement vu les avantages. Et nous avons pu décider à qui nous donnerions accès à quelles informations. Ainsi, les travailleurs peuvent consulter leurs fiches de paie et éventuellement les imprimer s’ils le souhaitent ; les collaborateurs de la comptabilité peuvent demander et consulter plus d’aspects RH. Nous n’avons rencontré absolument aucune réticence lors de l’introduction d’e-Dox. Mais il est vrai que nous sommes un institut de recherche scientifique. Nous effectuons des recherches sur les sciences de la vie et tout le monde est tellement habitué à tout ce qui a trait aux nouvelles technologies que le système a été immédiatement accepté. Ce qui ne veut pas dire que le papier a soudain complètement disparu. Le Vlaams Instituut voor Biotechnologie (VIB) s’est effectivement montré enthousiaste à propos des possibilités. Dans leur contexte, ce n’est pas non plus étonnant. Cela correspond à leur environnement, ils sont extrêmement axés sur l’avenir. Jessie Haesevoets : Ce fut assurément une bonne décision. Le système offre pas mal d’avantages, mais il faut quand même s’y habituer et tout n’est pas aussi pratique. Le moteur de recherche, par exemple, pourrait être encore un peu plus convivial. Il faut vraiment bien savoir ce qu’on cherche, sinon on reçoit tellement d’informations qu’on en perd la vue d’ensemble. Mais les avantages sont prépondérants. La transmission de documents se fait en un clin d’œil. Même la nuit, de sorte que nous puissions nous mettre directement au travail le matin. Il y a beaucoup moins de documents à classer manuellement, tout reste dans les archives et nous disposons dès lors de plus de place dans nos bureaux. large enterprises - advanced solutions Faits et chiffres Faits et chiffres Le port d’Anvers est un port de marchandises • classique et est le 6ème plus grand port au monde. Au plan européen , c’est le 2ème plus grand port, après Rotterdam et avant Hambourg. 189.389.545 tonnes de marchandises en 2008, • soit une croissance de 6,5 millions de tonnes. Le port d’Anvers est la ‘port authority’ qui doit garantir • que le port reste en permanence accessible à tout le monde. Outre la gestion journalière et l’administration, le port assure également l’entretien des ponts et écluses et de l’infrastructure. Johan Weemaes Conseiller juridique – Division Services Publics SD Worx Eddy Bruyninckx CEO Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen Le port d’Anvers est ‘un cas à part’ en tant qu’entreprise et employeur. A première vue, on dirait une entreprise publique, mais d’un autre côté, le port exécute aussi des missions commerciales, ce qui le met en concurrence avec des entreprises du secteur privé. En ce qui concerne le personnel, la Havenbedrijf est tout à fait spéciale. Des personnes de statuts totalement différents y travaillent. Certaines sont statutaires, d’autres, contractuelles. C’est là le fruit d’une évolution historique, mais mener une politique des ressources humaines linéaire dans des circonstances aussi complexes est tout sauf évident. Eddy Bruyninckx : Jusqu’en ’96, l’administration du port faisait partie de l’administration communale, et c’est le collège des échevins et – à un niveau supérieur – les autorités flamandes (tutelle) qui étaient compétents. A la fin des années ’80, il était clair que ce n’était plus acceptable. Le temps de décision n’était pas réel, et vu que le port exerçait également des activités opérationnelles, de surcroît à caractère commercial, on a décidé de dissocier l’administration communale et d’en faire une régie autonome. Avec un conseil d’administration propre, une direction propre et un management autonome. Cela a bien entendu eu des conséquences pour le personnel. Les gens ‘de la ville’ que nous avons repris dans la nouvelle régie, étaient des ‘fonctionnaires’ et la plupart d’entre eux voulaient également maintenir ce statut. Par la suite, un contrat de travail a tout simplement été conclu avec les nouveaux collaborateurs. Aujourd’hui, ces statuts coexistent toujours et cela engendre parfois des situations très complexes. Ce n’est pas facile pour notre propre service des ressources humaines, et les syndicats éprouvent aussi des difficultés à ce niveau. C’est dès lors la raison pour laquelle nous avons de temps en temps besoin d’un soutien juridique de la part de SD Worx. 39 Johan Weemaes : C’est une situation complexe et la Havenbedrijf essaie, depuis tout un temps, de tirer un trait. Nous tentons autant que possible d’harmoniser certains aspects pour tout le monde, en tenant compte de la législation qui se cache derrière chaque statut. Un exemple simple : on nous pose une question à propos des jours fériés. Dans le secteur privé, nous avons des règles claires. Les administrations publiques peuvent généralement régler tout ceci dans le statut. Si l’entreprise exerce une activité économique, on appliquera la même législation que pour l’entreprise privée. Que dit le statut d’une personne à ce propos ? Et la loi ? Faut-il tenir compte des deux ? Chaque réponse demande une recherche quant à la réglementation applicable et il y a toujours des textes en petits caractères à décortiquer. Avant d’entrer au service de SD Worx, je travaillais en tant que juriste au sein de la Havenbedrijf. Cela donne une dimension supplémentaire à notre collaboration, avec l’avantage que j’ai de l’expérience dans leur domaine spécifique. Entre-temps, je l’ai complétée par les connaissances acquises chez SD Worx. Cela reste une constellation complexe, mais nous nous en sortirons un jour. Nous tentons de créer une situation claire pour les nouveaux collaborateurs, mais nous devons à présent accepter une fois pour toutes que certains aspects sont inhérents à un statut déterminé. Par ailleurs, ce n’est pas parce que quelque chose est ‘différent’, que c’est également ‘illégal’. Entre-temps, Johan nous apporte son soutien au plan juridique et il nous assiste aussi dans le cadre des procédures de sélection et de recrutement. Notre collaboration est fructueuse depuis des années et nous apprenons chaque jour encore des tas de choses l’un de l’autre. services publics Notre collaboration est fructueuse La coopération – une compétence de base au niveau de l’entreprise 40 services publics Accenture et SD Worx s’associent dans des projets RH. Les organisations plus grandes, tant dans le secteur privé que public, ont des questions complexes à propos de l’informatisation des RH. Les concurrents individuels sur le marché manquent souvent des éléments nécessaires pour pouvoir fournir une réponse complète à ces questions. Dans l’économie de réseau actuelle, il est crucial que des organisations s’associent afin de pouvoir faire une offre groupée au client. La coopération entre organisations devient une compétence de base pour les entreprises prestataires de services, qui leur permet de livrer à leurs clients des projets couronnés de succès. Koen Goyvaerts Directeur Services Publics SD Worx Hendrik De Wilde Senior Executive chez Accenture Hendrik De Wilde : Accenture et SD Worx se sont en effet retrouvées dans un certain nombre de projets clients importants. Nous tentons toujours d’offrir aux clients une solution solide qui accroît leurs performances. L’offre et les compétences d’Accenture (consultance RH, technologie et outsourcing) ne nous empêchent pas de collaborer avec d’autres parties, si cela signifie une plus-value pour le client. L’expertise poussée de SD Worx en matière d’implémentation de payroll nous complète parfaitement. Koen Goyvaerts : D’un autre côté, Accenture parvient à élaborer et à offrir des solutions totales, en tenant compte de la forte intégration entre les besoins, les processus et les systèmes sous-jacents. Accenture dispose de l’expérience pour intégrer ces processus opérationnels pour le client, également en dehors du domaine des RH. En ce qui concerne les RH, nos compétences communes s’équilibrent parfaitement. La meilleure preuve en est que plusieurs clients ont opté pour notre combinaison. SD Worx dessert 42.700 travailleurs du secteur • privé et 70.000 du secteur public par le biais de SAP HR et d’un set modulaire de services de paie. SD Worx et Accenture ont obtenu de beaux résultats dans le passé ; elles collaborent à présent de manière intense au projet Electrabel, filiale du groupe GDF SUEZ, et viennent de mettre notre équipe combinée sur les rails auprès de la SNCB dans le cadre du projet Headway HR. Il s’agit d’exemples forts de prestations communes qui démontrent que nous sommes en mesure d’enregistrer d’excellents résultats non seulement dans la phase commerciale, mais aussi dans le cadre de l’exécution. 41 Il est frappant de constater que les deux parties se sont toujours retrouvées sur la base de la demande du client. Question de se retrouver quand la combinaison est la bonne pour le client et le projet. Une telle coopération est évidemment un parcours d’apprentissage. Les organisations doivent apprendre à se connaître et à se faire confiance. La confiance se développe spontanément en concluant des accords transparents, en formulant une offre claire, en collaborant en bonne entente et en réussissant ensemble. Il y a parfois aussi des différences culturelles à surmonter. Accenture et SD Worx ont chacune un passé différent, tant en ce qui concerne les activités de base que la taille et la maturité internationale. Mais ces différences peuvent être mises de côté, car notre regard commun sur les clients et la volonté d’offrir des solutions pertinentes et axées sur les résultats sont si importants. En outre, on peut apprendre de ces différences. Outre les projets déjà cités, nous formulons ensemble des réponses à un certain nombre de nouvelles questions du marché. Nous remarquons que l’efficience de notre coopération ne fait qu’augmenter, ce qui implique une plus-value claire pour le client, pour SD Worx et pour Accenture. Cette coopération devient une référence en soi, que nous entendons confirmer en 2009 par de nouveaux projets clients. services publics Faits et chiffres 42 A chacun sa spécialité ! Eddy Daelemans services publics Chef de corps de la Police locale d’Anvers Karin Voet Senior Consultant DIP SD Worx Micheline Van Esbroeck HR Consultant DIP SD Worx DIP, qui fait partie de la division Compétence & Consultance de SD Worx, est depuis des années un des leaders du marché dans le domaine du recrutement et de la sélection, de l’évaluation, du développement de carrière et du coaching. DIP décrit ses atouts dans l’expression suivante : “le talent pour trouver, reconnaître et développer le talent”. Voilà l’activité de base de DIP. L’année dernière, Jobpunt Vlaanderen a demandé à DIP de remplir trois postes vacants non opérationnels pour la Police locale d’Anvers. Et ils l’ont fait. Karin Voet : Il n’est peut-être plus nécessaire de présenter DIP. Nos années d’expérience et d’expertise – nous existons en effet depuis plus de 35 ans – garantissent un service optimal et une connaissance approfondie du marché du travail et des tendances en matière de politique RH. Notre approche combine un focus fortement axé sur les compétences et un focus tout aussi fort sur le talent individuel. Ceci nous permet de gérer l’adéquation cruciale entre le candidat et l’organisation. Nous travaillons tant pour le secteur privé que pour le secteur public. Il va de soi que nous sommes dès lors parfaitement familiarisés avec le contexte et la réglementation qui sont ceux des autorités publiques. Micheline Van Esbroeck : Vers le milieu de l’année dernière, Jobpunt Vlaanderen, le centre de sélection flamand pour le personnel public, nous a demandé de rechercher des candidats appropriés pour trois fonctions nouvellement créées au niveau de la direction de la Police d’Anvers. Ce que nous recherchions spécifiquement, c’était un responsable pour chacune des directions suivantes : marketing et communication, finances et RH. Il s’agissait d’un processus de sélection intensif, mais nous sommes parvenus à remplir les trois postes vacants selon les formalités et dans les délais fixés. La Police d’Anvers est, avec 2400 collaborateurs, • le plus grand corps de police locale de Belgique. La salle de télécommandement reçoit chaque • année 240.000 appels. En 2008, DIP a réalisé 350 recrutements dans • différents groupes de fonction (engineering et production, RH, finance, sales et marketing, direction générale...) 2000 assessments • 98 % des recrutements couronnées de succès après 6 • mois en service Eddy Daelemans : La Police locale d’Anvers n’est pas une petite entreprise. Notre corps compte 2400 collaborateurs, ce qui en fait le plus grand corps de police locale de Belgique. Suite à la réorganisation interne, trois nouvelles fonctions ont été créées au niveau de la direction. Une expérience policière n’était pas nécessaire pour l’exercice de ces fonctions non opérationnelles. Ce que nous recherchions, c’étaient des experts. Des personnes qui connaissent leur branche spécifique et qui disposent également de l’expérience nécessaire. Et c’est précisément parce que nous plaçons toujours la barre très haut pour nousmêmes que nous voulions aborder ce recrutement avec professionnalisme. D’où notre décision de sous-traiter la procédure de recrutement et de sélection. A la mi-2008, le conseil communal a approuvé les plans et la quête de talents a pu débuter. Dans le cadre de ce processus, Jobpunt Vlaanderen faisait office de passerelle entre les autorités publiques et nous, en tant que partenaire RH. Ils ont veillé au déroulement professionnel et qualitatif de l’ensemble des processus. Une procédure de sélection de ce genre exige beaucoup de travail et tout doit se dérouler objectivement. DIP procède de manière très systématique et qualitative. Des annonces sont placées, les candidats sont passés au crible, des entretiens de sélection sont organisés avec un jury externe, ... Ce fut une expérience enrichissante pour nous et la collaboration, la communication, les conseils que nous avons reçus... tout s’est déroulé de manière particulièrement professionnelle. Une chose est sûre : le recrutement est une spécialité et la prochaine fois, nous le confierons encore à des professionnels ! services publics Faits et chiffres Nous sommes sur la bonne voie ! international Peter de Waegeneer SD Worx n’offre pas ses solutions pour processus payroll et RH en Belgique uniquement, nous proposons aussi notre logiciel et notre service result driven à l’étranger. Nous sommes aussi contactés régulièrement par des entreprises belges qui souhaitent une politique du personnel uniforme pour leurs établissements étrangers. La société Barry Callebaut en est un bel exemple. Nous avons demandé à Peter De Waegeneer et à Dirk Verhofstadt où en sont les choses à ce jour. Dirk Verhofstadt : SD Worx a toujours été le leader du marché et entend le rester. Nous suivons dès lors deux lignes stratégiques : croître au plan international et en même temps ancrer nos clients belges en les aidant également au plan international. Lorsqu’on imagine que 50% de nos grandes entreprises possèdent un ou plusieurs établissements à l’étranger, il est logique de vouloir également proposer des solutions par-delà les frontières. Nous possédons aujourd’hui des bureaux propres en Belgique, au Luxembourg, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, et nous allons poursuivre le développement de ce réseau. Dans d’autres pays, nous collaborons avec des partenaires. Directeur RH Barry Callebaut Dirk Verhofstadt Directeur Coordination internationale SD Worx Peter de Waegeneer : Nous désirions effectivement sous-traiter le payroll pour nos établissements européens. Notre département RH disposait d’une structure internationale, mais ne fonctionnait pas de manière optimale. En 2005, nous avons entamé une étude, inventorié et passé au crible l’ensemble des fonctions et des processus RH, et il est ressorti de cette analyse que notre efficacité laissait à désirer. Nous nous concentrions trop sur l’administration et trop peu sur notre activité. Les frais pouvaient également être réduits. Barry Callebaut nous connaissait ainsi que notre service et était disposé à servir de projet-pilote. L’entreprise croyait que nous pourrions développer une seule et même plateforme IT ainsi qu’un seul et même progiciel pour plusieurs pays. Barry Callebaut est, depuis 1996, le leader du • marché et s’est spécialisée dans les produits chocolatiers de qualité supérieure. 26 pays, 7000 collaborateurs, 40 entreprises • de production, presque 1700 produits différents. SD Worx traite 4000 fiches de paie en Europe • orientale et occidentale pour ce client. Nous avons réorganisé notre structure du personnel et posé des priorités. Nos collaborateurs devaient moins s’occuper de l’administration et il fallait que plus d’expertise soit représentée dans les différentes régions. Nos points de ventes uniques, notre savoir-faire et notre expérience répondaient à leurs besoins. Nous visions le regroupement de toutes les applications dans un seul et même progiciel, même s’il s’avérait impossible de standardiser le calcul concret des salaires pour chaque pays. Le payroll est une donnée extrêmement complexe et il y a tellement d’aspects qui diffèrent par pays qu’il vaut mieux faire effectuer le calcul proprement dit dans le pays lui-même. Le moteur salarial est alors lié à notre système. Nous pouvons intégrer les autres manipulations à l’aide d’une interface adaptée dans le progiciel standard. Nous sommes à présent dans la phase transitoire, où nous organisons des formations et des implémentations et tâchons de remédier aux maladies infantiles. Pour le moment, les systèmes existants continuent d’être utilisés, mais à terme, tout le monde apprendra à travailler avec HR Webworx X-Tend. Il s’agissait là vraiment d’un travail de pionnier pour les deux parties, mais nous avons considéré ce projet comme un partenariat. Nous savions qu’il y aurait des moments difficiles et nous avions aussi considérablement sous-estimé certaines étapes quant au timing. Mais tout a l’air en place et je pense vraiment que nous sommes sur la bonne voie. international Faits et chiffres 45 46 Notre travail ne sera jamais totalement fini international Antoine Cami Pour offrir, en tant qu’acteur international, un service comparable à la Belgique, SD Worx a développé un progiciel RH international. HR Webworx X-Tend est standardisé au maximum, même si du sur mesure vient s’ajouter afin de tenir compte des exigences spécifiques du client. La France est le premier pays où un progiciel payroll et RH compliance proof a complètement été développé à partir de zéro. Walter Van De Vloet : Lorsque SD Worx a repris la société française LOGI RH, l’idée était de pouvoir offrir le plus vite possible un service uniforme. Ce ne fut pas une sinécure, car la législation française est extrêmement complexe. Ce projet représentait dès lors tout un défi pour nous. Une équipe de projet a été constituée avec des personnes de différents domaines : des architectes IT, des concepteurs, des analystes, des testeurs... Antoine et moi avons commencé par avoir des contacts exploratoires, par tâter le terrain. En France, c’est un système logiciel propre (Alicia) qui est utilisé et le but est de passer à une solution payroll et RH compliance proof via X-Tend & Alicia. Antoine Cami : Alicia est comparable à X-Tend, mais est encore un peu plus modulable en fonction du client. Un peu comme une boîte de construction, disons, alors que SD Worx recherche une solution standard avec X-Tend. Nous nous sommes souvent réunis pendant la période de lancement. Nous avons comparé les deux systèmes, déterminé nos besoins et priorités, avons reçu des démos et avons pu consulter divers manuels. Un intense processus de convergence. Business Analyst SD Worx France Walter Van De Vloet Functional Manager HR Webworx X-Tend SD Worx Chaque pays est différent et possède sa législation spécifique en ce qui concerne les salaires, les contrats, l’absentéisme, ... Pendant la première phase, bon nombre d’analyses ont été réalisées. Nous avons mené des discussions ouvertes, ce qui s’est avéré très constructif en soi. Avec Antoine, nous avons le luxe de disposer d’un spécialiste du payroll français en SD Worx réserve 30 collaborateurs au • développement et à la gestion de produit de HR Webworx X-Tend. • HR Webworx X-Tend gère tous les processus RH pour les entreprises avec un effectif de 300 à 5000 collaborateurs. Le produit vise le professionel des RH ét • le collaborateur individuel. interne. Dans une deuxième phase, nous avons entamé le développement et le test de la version française de X-Tend. Notre équipe de développement travaille par itérations courtes de 14 jours, ce qui permet à chaque fois de faire rapidement le point de la situation. C’est idéal parce qu’on enregistre ainsi des résultats en continu. Nous nous trouvons à présent dans une phase cruciale. Le premier prototype sera prêt pour début 2009 et nous pourrons procéder à des essais. Il y a par ailleurs déjà un client qui se réjouit de pouvoir utiliser X-Tend pour son payroll en France après la Belgique et les Pays-Bas. Nous avons parcouru un long chemin en relativement peu de temps. Nous avons commencé en juin 2008 et serons opérationnels en avril 2009. Comme pour d’autres pays, le calcul des salaires pour la France sera réalisé par le pays concerné, et X-Tend tient en outre compte de tous les aspects spécifiques au pays. A l’heure actuelle, nous travaillons avec deux équipes, une à Bidart (France) et une ici. Nous nous concertons régulièrement pour analyser des sujets spécifiques. Lorsque nous entamerons la production, nous aurons une solution payroll compliance proof qui fonctionne pour le marché français ! Même s’il faudra adapter à chaque parution de nouvelles lois ou directives. Notre travail ne sera donc jamais totalement fini... international Faits et chiffres L’approche internationale est enrichissante Lorsque SD Worx a annoncé vouloir prendre un cap international, il était logique que nous nous tournions d’abord vers les pays environnants. Notre bureau au Luxembourg est assez vite devenu opérationnel, aux Pays-Bas, tout s’est déroulé sans encombre et, en ce qui concerne la France, les discussions se sont également mises en route rapidement. D’autant que nous collaborions déjà de longue date avec un partenaire français. En 2006, nous avons effectivement entamé le screening du marché et SD Worx est entre-temps devenue une réalité outre-Quiévrain. Ce qui est logique d’ailleurs, parce qu’il s’agit d’un pays voisin, où bon nombre d’entreprises belges ont un établissement. Stefaan Verlinden : Lorsque nous étions à la recherche de possibilités de reprise sur le marché français, nous avions en fait deux objectifs en vue : nous voulions de préférence nous engager avec une société de service, capable d’assumer au moins 10.000 calculs des salaires par mois. Après une exploration intensive, nous sommes tombés sur Logi RH, une entreprise IT. Nous l’avons reprise en juillet 2007, et en septembre 2008 ce fut le tour de Spirale, qui était déjà partenaire de SD Worx depuis un certain temps. Nous sommes à présent en pleine intégration. Faits et chiffres 48 SD Worx France:, • 4 bureaux , à Marne (Paris), à Saint Cloud (Paris), à Schiltigheim (Est de la France) et à Bidart (dans le sud). 77 collaborateurs, 600 clients, • 250.000 calculs des salaires par mois. Depuis le 1er janvier 2009, Xavier Jaquard est • le directeur général de SD Worx France. Stefaan Verlinden international Directeur Général SD Worx France (jusque fin 2008) Patrick Jahan Responsable Développement Stratégique SD Worx France Patrick Jahan : Lorsque Spirale a été reprise par SD Worx, il s’agissait d’une société de service qui occupait 18 collaborateurs responsables de quelque 200 dossiers de calcul des salaires. 80% de nos clients étaient des entreprises non françaises, dont 30% étaient des entreprises du Benelux. Il était donc crucial de développer un progiciel de payroll international. Avec trois Belges, nous sommes partis pour la France afin de développer en premier lieu un outil IT approprié pour le calcul des salaires français. Vous pouvez configurer certaines fonctionnalités par défaut pour chaque client, alors que d’autres doivent être ‘sur mesure’. Les ressources humaines et la législation sociale sont des aspects totalement différents en France. Un ‘secrétariat social’ tel que nous le connaissons, cela n’existe pas. Nous sommes à présent en train de poursuivre la rationalisation de notre organisation en France. Nous réfléchissons à comment nous occuper au mieux de nos clients, vérifions si nous appliquons partout la même méthodologie de projet, etc. Le nom de SD Worx sera prochainement introduit partout. Le logo de SD Worx, l’image, notre communication en direction du marché, notre papier à lettres... Tout doit être uniforme. Nous voulons aussi transmettre notre ambiance de travail et notre culture d’entreprise axées sur ‘Inspire’. De par la grande part de clients ‘étrangers’, nous avons également développé une mentalité flexible en ce qui concerne le multilinguisme. Nous sommes une équipe jeune, l’âge moyen est de 34 ans, et notre équipe comprend également plusieurs nationalités. Ce qui nous a demandé la plus grande adaptation, c’est le passage soudain d’une petite structure à une grande. La conséquence en est que nous consacrons beaucoup plus de temps à la concertation, aux réunions, aux déplacements... C’est enrichissant, mais cela demande aussi énormément de travail. Faits et chiffres SD Worx Allemagne: • 100 collaborateurs, 115.000 calculs des salaires par mois, un C.A. de 9,4 millions d’euros et des bureaux à Dreieich (Francfort), à Berlin et à Leipzig. SD Worx Pays-Bas : • 50 collaborateurs, 37.000 calculs des salaires par mois, pour 1500 organisations et un C.A. de 3,7 millions d’euros. Mark Bloem Directeur Général SD Worx Pays-Bas Hans-Joachim Sauber Directeur Général SD Worx Allemagne Depuis 2008, SD Worx a un bureau en Allemagne. Tout comme aux Pays-Bas, il est le résultat d’une reprise par SD Worx. Bon nombre d’aspects entrent en jeu lors d’une telle fusion, mais dès que les violons sont accordés en interne, il faut également veiller à transmettre un message uniforme à l’extérieur, au client. Ce à quoi nous nous attelons encore pleinement. Mark Bloem : Ce qui a caractérisé l’année 2008, c’est notre quête de la bonne proposition. Qu’offrons-nous exactement au client et quelle histoire racontons-nous dans ce cadre ? Notre message doit être clair et uniforme dans les différents pays. Nous offrons différents services, et il peut donc y avoir un peu de jeu entre les différents pays, mais l’histoire doit être essentiellement similaire. Comment pouvons-nous nous présenter autrement que comme un grand SD Worx ? C’est la raison pour laquelle nous avons réalisé des analyses. Par pays, nous avons recherché quels étaient nos points forts et nos points faibles. Notre ensemble de services aux Pays-Bas était par exemple plus restreint que celui de la Belgique. Il s’agissait aussi d’un terrain que nous souhaitions élargir. Alors que nous nous chargions auparavant essentiellement de calculs des salaires, nous sommes à présent aussi en mesure de fournir des conseils, des services de consultance et une assistance juridique. Il a également fallu que notre équipe de vente s’y habitue : à la place de vendre essentiellement des produits payroll, ils négocient à présent aussi d’autres services. C’était un processus d’apprentissage, mais les résultats sont là. La fertilisation croisée entre les différents pays porte également ses fruits. Des contacts sont à présent établis et des contrats conclus avec des entreprises qui ne s’étaient encore jamais adressées à nous. 2008 fut une bonne année pour ce qui est du chiffre d’affaires et nos résultats sont excellents. L’année dernière, nous avons réalisé une croissance du chiffre d’affaires de 23% par rapport à 2007 ! Hans-Joachim Sauber : Nos premiers entretiens avec SD Worx datent de 2007. Nous avons immédiatement senti que nous étions sur la même longueur d’onde et que notre culture d’entreprise et la leur se rejoignaient. Nous sommes à présent en pleine phase d’intégration, ce n’est pas toujours une période facile, mais les contacts, l’ambiance au travail et la communication sont excellents. Bien sûr, il faudra s’habituer. Nous nous situons à Francfort-sur-le-Main, au centre de l’Allemagne et loin de toute frontière. Et nous voilà soudain plongés dans un bain européen où tout le monde est polyglotte et a aussi cela dans les gènes. C’est assez neuf pour nous. Le véritable tournant doit toutefois encore venir, car à partir de mars 2009, nous nous appellerons ‘SD Worx GmbH’. Notre style maison correspondra aussi parfaitement à celui de SD Worx en Belgique. Nous communiquerons également toutes ces informations dans le cadre d’une large campagne RP. Nous avons joliment entamé l’année 2009 avec le dossier Primark qui nous a été transmis par SD Worx Pays-Bas. Il s’agit d’une société de vêtements anglaise qui tient fortement à se développer sur le continent européen et qui entend avoir recours aux divers services de SD Worx et utiliser notre payroll pour son établissement allemand. Et nous avons encore bien plus de projets internationaux en perspective. En route vers un grand SD Worx ! 51 international Nous sommes en train de devenir un grand SD Worx ! C’est agréable de travailler en tandem SD Worx possède depuis trois ans environ un bureau aux Pays-Bas, avec une équipe de vente propre. Les clients néerlandais peuvent s’y adresser pour le calcul des salaires et d’autres aspects RH spécifiques. Une des tâches de l’équipe de vente internationale au sein de SD Worx International est d’offrir un appui en la matière aux partenaires étrangers, surtout lorsqu’un client vient frapper à la porte de SD Worx aux Pays-Bas pour une solution payroll et RH internationale. Joeri Mariën et Rolf Van Oostrom nous racontent une success story fascinante. Joeri Mariën : L’histoire d’Olympia Flex, un bureau d’intérim néerlandais doté d’un réseau européen, constitue un bel exemple de collaboration internationale. Cette entreprise, qui possède plus de 100 établissements aux Pays-Bas ainsi qu’en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Italie et en Pologne, était à la recherche, pour ses propres effectifs, d’une solution payroll et RH internationale, avec différents modules pour les divers pays. Il était, au total, question de 800 fiches de paie. Faits et chiffres HR Webworx X-Tend traite l’input payroll • pour 20 pays. 15 clients occupant du personnel dans 10 pays • travaillent avec HR Webworx X-Tend. 53 Ce qui est bien avec cette méthode de travail, c’est que l’introduction a été réalisée aux Pays-Bas, par un Néerlandais qui connaît, en outre, la législation locale. Aux Pays-Bas, SD Worx n’est pas encore si connu qu’ en Belgique, il aurait été bien plus difficile pour nous de négocier depuis la Belgique. Les deux parties parlaient la même langue et une relation de confiance s’était déjà installée avant notre participation aux négociations. Joeri Mariën International Sales & Partner Manager SD Worx Rolf van Oostrom Sales SD Worx Pays-Bas Finalement, tout s’est déroulé vite et sans problème. L’année dernière, le marché officiel a été conclu et, dans le courant de l’année, nous avons implémenté X-Tend, avec les interfaces nécessaires pour les différents pays, ce qui nous a occupés de manière très intense. A l’heure actuelle, nous sommes en train de réaliser les derniers tests et le 1er juillet 2009, tout devrait être opérationnel. Pour ma part, cette expérience a été particulièrement enrichissante, car même si la législation et les aspects juridiques sont totalement différents pour chaque pays, la méthode de travail est toujours à peu près la même. Grâce à cette expérience, il sera plus facile d’assister d’autres clients ayant des besoins internationaux. Et pour nous, ce projet signifiait un jalon important : la première implémentation de X-Tend aux Pays-Bas réalisée à partir d’un établissement non belge. Et nous n’en sommes pas peu fiers ! international Rolf Van Oostrom : Le projet ‘Olympia’ était un beau défi à relever et j’ai donc été le premier à partir tâter le terrain pour savoir exactement quels étaient les besoins spécifiques de ce client. Il s’est bien vite avéré qu’ils disposaient d’un progiciel qui constituait, pour nous aussi, une base utile sur laquelle se fonder pour la suite. Lorsque j’ai eu une idée assez précise de ce dont ce prospect avait besoin, j’ai pris rendez-vous avec Joeri pour voir ensemble quelle solution nous pouvions offrir à ce client. Après nous être concertés, nous nous sommes rendus en tandem chez le client, avec la combinaison de nos connaissances locales et du savoir-faire et de l’expérience acquis au sein de SD Worx International (Belgique). 54 Nous nous rencontrons à mi-chemin international Sandra Korteweg Team Manager International Payroll Services SD Worx Thierry Vanbever Directeur Général SD Worx Luxembourg Chez SD Worx à Anvers, 25 personnes sont responsables de ce qui s’appelle désormais International Payroll Services. Les tâches sont réparties de telle sorte qu’il existe en fait trois équipes, chacune chargée d’un ou de plusieurs pays. Sandra Korteweg est responsable des clients dont les salaires sont essentiellement calculés en France et au Luxembourg. Elle est dès lors régulièrement en contact avec Thierry Vanbever, depuis peu directeur du bureau SD Worx au Luxembourg. Thierry s’est entre-temps parfaitement intégré et Sandra est parfaitement en phase avec sa vision et son approche. Sandra Korteweg : Lorsque je suis devenue team manager d’IPS en 2006 (j’y travaillais déjà), nous étions une dizaine, et aujourd’hui, nous sommes 25. Le Luxembourg est un des nombreux pays que nous desservons, et notre principe est celui du ‘spoc’: single point of contact. Pour le client, il est intéressant de n’avoir qu’un seul interlocuteur. Au départ, nous desservions essentiellement des clients belges qui possédaient un établissement à l’étranger, mais de plus en plus d’entreprises internationales frappent à notre porte afin de nous confier leur coordination internationale. Il y a donc un potentiel de croissance ! Le Luxembourg a été notre premier bureau à l’étranger. Cette collaboration a vite été réglée parce que la législation est assez simple et que nous avions la même devise (le franc). Depuis l’année dernière, nous collaborons encore plus étroitement et nous nous rencontrons aussi de plus en plus souvent en personne. Thierry Vanbever : SD Worx jouit d’une bonne réputation au Luxembourg et nous sommes en pleine croissance. Nous sommes une équipe jeune, positive et polyglotte qui dispose d’une grande expertise. A l’heure actuelle, nous sommes le numéro deux sur le marché et nous sommes en mesure de présenter de belles références. Ce qui ne veut pas dire que nous nous reposons sur nos lauriers. Il y a du pain sur la planche ! Un avantage absolu, c’est le fait que nous ayons un bureau local et que nous soyons donc situés à proximité de nos clients. J’habite et je travaille depuis quelques années déjà au Luxembourg et je sais que les Luxembourgeois y sont extrêmement sensibles. Le Luxembourg est un marché de filiales. Bon nombre d’entreprises y possèdent un bureau commercial, mais sans autre support. Le marketing, les ventes et les RH sont parfois éloignés, mais elles veulent une solution RH locale. C’est là que réside en grande partie notre potentiel de croissance. Des contacts et une communication directs sont en effet capitaux. Egalement en interne. Et Thierry n’a certainement pas tort. Malgré toute la technologie, il est parfois beaucoup plus simple de se réunir autour d’une table. Nous le ferons beaucoup plus à l’avenir et nous nous donnons dès lors rendez-vous à Liège. Nous nous rencontrons à mi-chemin et cela fonctionne parfaitement. J’ai à présent rencontré personnellement chacun des 40 collaborateurs, car il est encore possible de vraiment connaître 40 personnes. J’ai d’abord travaillé à mi-temps à Anvers et je tiens assurément à souligner le lien avec le siège principal. Je ne suis donc pas non plus la seule personne qui se rendra de temps en temps à Anvers. La culture, la vision, l’approche ’Inspire’ doivent pouvoir être aussi fortement perçues ici. En cinq ans, les activités de ce bureau ont doublé, nous disposons d’une belle part de marché, mais nous devons davantage encore axer notre travail sur les ressources. Nous avons le potentiel, il ne nous reste plus qu’à l’utiliser de manière optimale. international Faits et chiffres SD Worx Luxembourg : 40 collaborateurs, 600 clients, • 12.000 calculs des salaires per mois. International Payroll Services traite 650 dossiers, • soit 4500 fiches de paie, pour 20 pays, avec la plus forte concentration aux Pays-Bas, en France, au Luxembourg, en Allemagne et au Royaume-Uni. 56 Nous possédons une forte identité de marque marketing Jan Van Mol International Business Partner Marketing & Communication SD Worx Tania Deswelgh Corporate Identity & Projects SD Worx Depuis que SD Worx a décidé de s’internationaliser, nous faisons tout pour nous profiler comme une marque unique. Si nous jouissons d’une grande notoriété en Belgique, nous tenons aussi à nous imposer progressivement à l’étranger et à susciter les mêmes associations. Nous devons communiquer de la même manière uniforme par-delà les frontières et l’histoire que nous racontons doit être partout similaire. En 2008, nous avons entrepris un certain nombre de démarches importantes pour ce faire. Songeons à notre opération de ‘rebranding’ intégral. Nous avons reconfirmé notre ensemble de valeurs et l’avons transposé au plan international. Tania Deswelgh : L’année dernière, nous avons redéfini nos valeurs. Les initiales des mots INtegrity, Smart cooperation, Passion, Innovation et REsult-driven, forment ensemble le mot ‘Inspire’. Cet acronyme traduit notre culture d’entreprise, notre façon de travailler, de gérer les personnes au sein de l’entreprise et en dehors. C’est notre fil conducteur et notre source d’inspiration. Non seulement nos collaborateurs en sont imprégnés, mais c’est aussi ce que nous dégageons à l’égard de nos clients. Avec notre nouveau style maison, nous avons également opté pour une nouvelle baseline : ‘Result driven HR’. Car c’est précisément ce que nous promettons à nos clients : une bonne gestion du personnel donne de meilleurs résultats d’exploitation. Grâce à toute cette opération de ‘rebranding’, nous possédons à présent une forte identité de marque, ce qui offre une meilleure assise, certainement au plan international. Nous sommes à présent reconnaissables partout, et pouvons réaliser notre ‘promesse’ tant au plan national qu’international. Nous veillons attentivement à ce que tout le monde respecte aussi ce nouveau style maison. D’où le livre des ‘guidelines’ qui indiquent précisément comment, où et quand utiliser notre style maison. Présent avec 44 bureaux et près de • 2000 collaborateurs dans 5 pays européens (Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas). 861 citations dans la presse belge en 2008. • Jan Van Mol : C’est un point de repère pratique et en même temps la meilleure façon de surveiller notre identité. Par-delà les frontières. A partir de mars 2009, ces établissements s’appelleront ‘SD Worx’ et feront peau neuve. Nous apparaissons comme une marque forte, mais menons en fait deux stratégies. En Belgique, il s’agit surtout d’une stratégie d’exploitation, et plutôt d’une stratégie d’exploration à l’étranger. En Belgique, nous sommes connus, disposons d’un grand portefeuille de clients et faisons bien plus que le calcul des salaires. A l’étranger, nous nous concentrons d’abord sur les services payroll, puis nous étendons progressivement notre paquet de services. Grâce à notre expertise, nous offrons une plusvalue : nous vendons plus que des boîtes. Dans la plupart des pays qui nous entourent, le payroll et les RH sont des aspects en général complètement séparés. Il faudra qu’ils s’habituent à avoir ‘tous les services sous un même toit’. Nous voulons être un véritable partenaire commercial pour nos clients, un point de contact fixe à travers lequel ils reçoivent des conseils intégrés et un service de qualité supérieure. Ce n’est qu’alors que vous pouvez garantir la qualité et la durabilité, car il s’agit aussi d’une facette particulière de SD Worx. Nous avons délibérément fait le choix d’assumer notre responsabilité sociale en tant qu’entreprise. Notre activité de base concerne les personnes. Les personnes sont notre capital et nous trouvons que nous faisons, en tant qu’entreprise, partie de la société, que nous pouvons, d’un point de vue social, également apporter notre pierre à l’édifice. marketing Faits et chiffres Faits et chiffres 412 emplois vacants remplis en 2008, • dont 87 par des collaborateurs internes qui ont relevé un nouveau défi. Un tiers des nouveaux collaborateurs apportés • par des collaborateurs propres, 23% par le site web de SD Worx. Haike Vandijck Senior Recruiter SD Worx Christophe Glorieux Directeur Général Vacature Alors que la plupart des entreprises s’échinent à chasser le talent et parviennent à peine à pourvoir à leurs postes vacants, SD Worx réussit à lancer un nouveau défi à pas moins de 412 personnes. Ceci alors que l’objectif n’était ‘que’ de 300 places. Le secret ? SD Worx semble avoir pour elle une excellente politique RH, une grande satisfaction du personnel, et des campagnes créatives, à tel point que l’entreprise s’est retrouvée nominée pour des prix. En décembre 2008, la division RH a reçu le Vacature Award pour la campagne qui a obtenu les meilleurs résultats dans la catégorie ‘online visibility’. Haike Vandijck : En tant que senior recruiter, je recherche constamment de nouveaux talents. Auparavant, nous cherchions des profils spécifiques ; aujourd’hui, nous nous concentrons plus sur les différentes unités (PME, grandes entreprises ...). Cela nous donne une perspective plus large. Nous sommes devenus des courtiers en emploi. Le talent, la motivation et la personnalité occupent une place centrale. Nous savons de quelles compétences nous avons besoin pour atteindre nos objectifs. Et comme nous savons précisément à quels défis les gens seront confrontés, nous pouvons chercher de manière ciblée les profils qui oseront relever le défi et atteindront l’objectif. Il ne s’agit donc pas de remplir rapidement des postes ; SD Worx attache énormément d’importance aux opportunités de promotion et aux possibilités de carrière. Chaque emploi vacant est dès lors annoncé en interne comme en externe pour permettre également aux collaborateurs de postuler. Nous cherchons de nouveaux talents via l’internet, notre site d’emploi, divers médias, Stepstone... ou via nos propres collaborateurs. Environ un tiers des candidats aboutissent chez nous par ce dernier biais ! Ce qui en dit long sur la satisfaction de nos collaborateurs, n’est-ce pas ? Il n’est néanmoins pas évident de trouver les bons talents à cette époque, et au rythme auquel nous nous développons, nous avons constamment besoin de nouvelles personnes. Il faut donc pratiquer l’employer branding et garantir l’afflux. Nous avons dès lors entamé la révision de notre site d’emploi, qui a coïncidé avec le lancement de notre nouveau style maison. Nous voulions montrer au monde extérieur que nous sommes une société de services RH dynamique. Notre vision ‘inspire’ est une réalité en interne et vous voyez ici des gens passionnés travailler ensemble. Nous souhaiterions également transmettre notre culture et nos valeurs aux candidats externes. Nous avons cherché une manière originale de le faire et c’est ainsi que sont nés les ‘Office Idols’, une série de petits films décalés qui nous ont permis d’atteindre un nombre record de visites et d’obtenir le Vacature Award, pour notre ‘online visibility’. Nous sommes très fiers de cette consécration Christophe Glorieux : Vacature existe depuis 13 ans et est aujourd’hui un incontournable dans le monde du recrutement. Etant donné que notre nom est connu, les Vacature Awards font également figure de référence. Avec ces Awards, nous tenons à récompenser les clients créatifs et les agences concernées ainsi qu’à rendre honneur aux campagnes les plus réussies. Nous couronnons non seulement les meilleures publicités imprimées, mais aussi la communication internet et d’autres campagnes médiatiques. Nous fêtons aussi les agences qui reçoivent le plus de nominations. Le concept de ces petits films de SD Worx était brillant. Dans les autres catégories, les candidats se valaient pour la plupart, mais SD Worx s’est largement distinguée. 59 ressources humaines Nous sommes très fiers de ce Vacature Award responsabilité sociale des entreprises Redonner envie aux jeunes Lena Bondue Directeur NFTE Erik Dauwen Directeur NFTE Patric Serverius Manager CSR – SD Worx for Society SD Worx a créé en 1999 le Fonds SD Worx. L’objectif est de soutenir financièrement des initiatives concrètes et des projets professionnels afin d’aider les jeunes défavorisés à trouver une place sur le marché du travail. Et c’est précisément ce que fait le NFTE Belgium. Initiative initialement américaine, le Network For Training Entrepreneurship accueille les jeunes défavorisés et les prépare à devenir des travailleurs motivés ou à lancer leur propre affaire. La formule est unique, le résultat éblouissant. L’intensité de cette forme de formation a permis au NFTE de toucher quelque 400 jeunes chaque année. Grâce à l’appui financier de SD Worx, ils seront bien plus nombreux encore. Patrick Serverius : SD Worx a toujours été une entreprise socialement engagée. Avec la création du Fonds SD Worx, nous entendons procéder d’une manière correcte et structurée lorsque nous promettons un appui financier à des associations. Le Fonds SD Worx a dès lors une mission claire : nous voulons soutenir des projets qui établissent un lien avec l’emploi. Logique, avec nos activités. Et parce que nos effectifs propres sont assez jeunes, notre préférence va à des projets sur les jeunes, qui constituent précisément votre groupe-cible. Le NFTE Belgium a été fondé en 1999. • Formation de 400 jeunes par an, l’objectif • est 1000 par an. Dans le monde, 186.000 jeunes formés par • 4100 formateurs certifiés Le Fonds SD Worx Fonds soutiendra le NFTE au • cours des 5 prochaines années avec un budget de 30.000 euros par an. 92% des participants à la formation tiennent bon ! • 72% réussissent: 42% trouvent du travail, • 7% lancent leur propre affaire et 23% poursuivent leurs études. Erik Dauwen : Oui, et je pense que nous avons réellement une formule unique. Attention, nous ne l’avons pas inventée, le concept est arrivé ici des Etats-Unis. Le NFTE a été créée en 1987 par l’homme d’affaires américain Steve Mariotti. L’homme avait, peu de temps auparavant, été tabassé sans raison par des jeunes qui traînaient, mais au lieu d’en concevoir de la colère, il décida de s’employer à tirer ces jeunes de la rue et à leur apprendre quelque chose d’utile. Steve était convaincu que les jeunes à problèmes ont également du potentiel, tant que vous parvenez à les passionner. Personne n’est un moins que rien. Notre vision correspond parfaitement à la vôtre et nous sommes convaincus par votre approche orientée sur les résultats. Vous travaillez aussi de manière très concrète ! Cela explique tout de suite vos beaux résultats dans la pratique... Lena Bondue : L’approche du NFTE est tout sauf scolaire. Il n’y a pas un formateur mais deux, il ne s’agit pas d’enseignants mais de personnes issues du monde de l’entreprise. Avec une vraie expérience. On ne se concentre pas sur la théorie, mais sur l’approche pratique, la motivation, le dévouement et la faisabilité. A la fin du parcours, ces jeunes, qui paraissaient à première vue indifférents, viennent présenter un véritable business plan en toute autonomie ! Les chiffres le confirment et on compte quelques success stories fascinantes. Comme ce garçon qui a lancé une entreprise de peinture et qui emploie déjà six personnes. Une autre initiative couronnée de succès est celle d’une fille polonaise qui possède aujourd’hui un commerce florissant d’articles en fourrure et en cuir. Pas mal. C’est aussi une des principales raisons qui nous ont poussés à vous soutenir structurellement au cours des cinq prochaines années. 61 responsabilité sociale des entreprises Faits et chiffres When business meets society De simple secrétariat social, SD Worx a évolué ces dernières années en une entreprise de services RH de pointe offrant un éventail d’activités. Ce qui n’a jamais changé ou disparu, c’est notre implication sociale. Nous avons une entreprise à faire tourner, mais nous restons socialement engagés. Pas étonnant dès lors que SD Worx et Business & Society, un réseau d’entreprises attachées à la responsabilité sociale des entreprises, se soient directement bien entendus. Anne Marie Cootjans: Dans notre secteur, nous avons à faire à des personnes. Nous nous occupons bien de notre propre capital humain et de celui de nos clients, mais nous voulons aussi signifier quelque chose de positif pour la société dont nous faisons partie. SD Worx a toujours attaché de l’importance au développement d’une relation durable avec tous ses stakeholders, avant même que la responsabilité sociale des entreprises devienne un concept en vogue. Cela fait donc réellement partie de nos valeurs et de notre culture d’entreprise. On peut dire que c’est dans nos gênes et dans les fondements de nos entreprises. Caroline Godts: Business & Society Belgium est un réseau et une source d’inspiration pour les entreprises et les associations professionnelles qui souhaitent assumer leur responsabilité sociale en tant qu’entreprise. Par responsabilité sociale, nous entendons qu’il est constamment question de dialogue, de sensibilisation et d’action. Le fait que des entreprises s’engagent par rapport à différentes parties prenantes et qu’elles cherchent, au plan social, économique et écologique, à créer une valeur ajoutée pour les générations actuelles et futures. 62 Faits et chiffres responsabilité sociale des entreprises Lors de la fondation de Business & Society Belgium, • l’organisation comptait 13 membres. Elle réunit à présent 52 membres et 2 membres adhérents. Plus d’informations sur www.businessandsociety.be • Anne Marie Cootjans Directeur Corporate Services SD Worx Membre du Comité de direction de Business & Society Belgium Caroline Godts Program Manager Business & Society Belgium Lorsque nous avons pris connaissance de l’initiative Business & Society, nous n’avons pas eu besoin de réfléchir longuement. C’était quelque chose pour nous, cela correspondait parfaitement à notre vision. SD Worx faisait dès lors partie des treize premières entreprises qui ont fondé B&S et qui ont signé la charte B&S. A présent, l’organisation compte plus de cinquante membres. Nous organisons régulièrement des ‘sessions transparentes’ spécialement et exclusivement pour nos membres : des moments d’apprentissage dans le cadre desquels les membres parlent d’un aspect spécifique de leur politique en matière de responsabilité sociale. Ils peuvent ainsi échanger des idées et des expériences. Nos CSR lunches constituent une autre activité appréciée à laquelle peuvent participer les ONG, les syndicats, les médias, …. Le but est d’offrir aux entreprises actives dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises une plateforme de contact et de dialogue informels, consacrant de l’attention à des solutions axées sur la pratique. En outre, des groupes de travail qui échangent des idées et des pratiques concernant certains thèmes se réunissent chaque mois. Des orateurs ou des experts sont aussi régulièrement invités. Ces dernières années, la mission d’une organisation telle que Business & Society a changé. Au début, B&S avait plus une fonction de porte-parole ou de promoteur. Le monde des entreprises, qui n’était toujours pas convaincu de l’importance de la responsabilité sociale des entreprises, devait encore être sensibilisé. A présent, il ne faut plus expliquer à la plupart des entrepreneurs ce qu’est la responsabilité sociale ou l’entrepreneuriat durable. Aujourd’hui, c’est surtout la fonction de réseau qui est importante et le fait que l’association se soit transformée en un centre d’expertise spécialisé, où l’ensemble des intéressés trouvent une synergie responsabilité sociale des entreprises A réitérer à coup sûr ! En tant qu’entreprise innovante, SD Worx trouve important non seulement d’être un bon employeur, mais aussi d’assumer une responsabilité sociale. Après tout, en tant qu’employeur, SD Worx fait partie de la société. D’où notre participation enthousiaste à ‘Beursvloer’, une sorte de ‘bourse d’échange’ où des entreprises et des associations sociales se rencontrent et s’entraident. Par des conseils, un entretien, une prestation de services, la mise à disposition d’une salle de réunion par exemple, ou en échangeant des choses ou des moyens dont l’une n’a plus besoin et que l’autre pourrait justement mettre à profit. Erik Baelus : L’idée vient des Pays-Bas et est en fait une ‘invention’ de la Fortis Foundation aux Pays-Bas. Entre-temps, l’Allemagne et quelques pays scandinaves participent aussi. La première ‘Beursvloer’ organisée en Belgique, à Anvers, est née de la collaboration entre la Ville d’Anvers, la Fondation Roi Baudouin, KPMG, Unizo, Antwerpen aan het woord, Samenlevingsopbouw, Levanto, de Gazet Van Antwerpen, ... Els Bruyndonckx : L’événement a eu lieu dans un centre de rencontre à Linkeroever. Les conditions étaient : un parking et l’accessibilité par les transports en commun. Finalement, 35 entreprises ont participé et 55 associations sociales s’y sont ruées. Première ‘Beursvloer’en Belgique, le • 18 novembre 2008, à Anvers, suivie d’une organisation similaire à Liège, le 4 décembre. Avec une proportion de 35 entreprises sur 55 • associations sociales, la première édition fut un succès. Au total, 56 ‘marchés’ ont été conclus. • Els Bruyndonckx Responsable d’équipe participation et médiation – Ville d’Anvers Eric Baelus Account Manager SD Worx et très intéressé par l’aspect ‘responsabilité sociale des entreprises’ L’organisation n’était pas vraiment comparable à celle d’un ‘salon’. Les entreprises et associations se réunissaient auprès d’un des six panneaux thématiques, en fonction de leur demande ou de leur offre. On a parlé, fait connaissance et reçu divers objets d’un autre propriétaire. Du matériel informatique amorti, du mobilier de bureau, du matériel d’archivage, ... Nous, SD Worx, avions un certain nombre de laptops amortis à offrir, et ils sont partis comme des petits pains. La règle appliquée était celle du premier arrivé premier servi, et les premiers ont bien entendu pu faire les meilleures affaires. Il ne fallait pas non plus absolument calculer avec précision, toutes les entreprises ne demandaient pas nécessairement quelque chose en retour pour leurs dons, mais, au total, 56 ‘marchés’ ont été conclus ce jour-là. On a également constaté de surprenantes coïncidences. Ainsi, Coca Cola a livré 500 bouteilles de coca vides à une association d’artistes qui souhaitait mettre sur pied un projet d’art. SD Worx avait mis un certain nombre de tables à disposition, que les Scouts ont finalement récupérées ‘pour rien’, à condition de venir les chercher. Une association pour aveugles et malvoyants a offert à SD Worx un service original et utile en retour : ils se sont proposé de venir visiter un jour les bâtiments de SD Worx dans ‘l’optique’ d’une accessibilité encore meilleure pour les personnes (visuellement) handicapées. Nous avons déjà installé des touches en braille dans les ascenseurs, mais on peut toujours faire mieux. Pour nous, l’organisation fut une réussite. C’était original et innovant, nous avons vraiment pu satisfaire un certain nombre de parties, et l’échange fait qu’il y a plus qu’un simple don d’argent en jeu. Les réactions ont été très positives, et pour nous, cette action vaut la peine d’être réitérée. Cela a demandé énormément de travail, d’autant plus que c’était la première fois. Cela a coûté quelque 700 heureshommes. Mais l’ambiance ce jour-là et pendant les préparatifs était géniale. Enfin, on a également constaté que le succès de cette action n’était pas le fruit des seuls dons concrets. Les contacts se sont parfois avérés au moins aussi précieux... 65 responsabilité sociale des entreprises Faits et chiffres Chiffres 2008 2008 fut malgré tout une bonne année ! 68 Impossible de ne pas le voir : les conséquences de la crise économique sont partout visibles. Notre comportement d’achat a changé, les entreprises adoptent une attitude hésitante dans tous les domaines. C’est surtout pendant les derniers mois de 2008 que nous avons aussi pu constater qu’il s’agissait d’une ‘période difficile’. Mais il ne faut pas se plaindre. Les entreprises ont recruté moins, ce qui a un peu fait diminuer notre charge de travail, mais tant d’autres projets demandaient encore notre attention. Nos résultats n’étaient pas non plus mauvais, ni en ce qui concerne la croissance, ni en ce qui concerne la rentabilité. Guido Kestens : Je suis président du Conseil d’administration de SD Worx depuis 1998. Et si je passe en revue ces quelques dernières années, j’ai effectivement l’impression que 2008 fut une année forte pour SD Worx. Nous pouvons présenter de beaux résultats et avons entrepris diverses démarches importantes. Ainsi, nous avons adapté et complètement rempli notre structure organisationnelle. Notre volet belge constitue la base et demeure le ‘site’ principal, mais en même temps nous n’avons jamais caché notre ambition internationale. Au cours des derniers mois de 2008, lorsque la crise a frappé, nous avons senti une tendance négative. La formation et le recrutement sont malheureusement des activités sur lesquelles on économise immédiatement en des temps difficiles. D’un autre côté, nous avons également constaté des implications positives : ainsi, il y a eu une plus grande demande d’autres formes de service. A l’heure actuelle, les entreprises préfèrent ne pas investir dans des spécialistes RH propres, mais sont plus que jamais disposées à sous-traiter ou à automatiser certaines activités. Il ne faut pas se plaindre. Hector Vermeersch : En tant que secrétariat social agréé, nous avons d’autres obligations financières qu’une entreprise ordinaire. Nous gérons en effet non seulement notre propre argent, mais aussi celui des clients. Et nous devons bien entendu justifier ce que nous en faisons. Avec les placements à court terme, nous nous sommes, comme toujours, montrés très prudents. Nous avons délibérément opté pour la sécurité maximale, même si c’est bien entendu toujours un peu au détriment des bénéfices. Des risques accrus entraînent souvent des bénéfices plus élevés, mais nous ne voulions pas emprunter cette voie. Cela vaut aussi pour notre propre patrimoine. Moins de 30% ont été placés dans des actions et le reste dans des obligations et des liquidités. Malgré la crise financière, notre capacité financière n’a à aucun moment été menacée. 2008 en chiffres Tout comme en 2007, nous avons à nouveau connu une croissance à deux chiffres au cours de l’année dernière : le payroll a augmenté de 11%, la consultance de presque 17% et nos activités dans les autres pays ont tout simplement doublé, en partie grâce à des reprises ! Et nos bons résultats au plan international nous soutiennent aussi en Belgique. La boucle est bouclée. En outre, la crise génère peut-être plus de possibilités de reprise. Guido Kestens Président du conseil d’administration de SD Worx Hector Vermeersch Directeur Finances SD Worx Nous continuons à maintenir notre rythme d’investissement. Au niveau des PME, des bureaux viennent s’ajouter, nous sommes en train de développer de nouveaux logiciels et nous continuons à investir dans les reprises, le management, les recrutements et la formation. 2009 sera une année difficile, une année de transition, mais nous y croyons. Nous voulons poursuivre notre croissance. Nous sommes par ailleurs convaincus que les RH, comme activité, sont un marché de croissance à long terme. Chiffres annuels 2008 Composition du groupe SD Worx (au 31-12-2008) 70 SD Worx asbl DIP sa SD Worx for Society scrl-sfs Software solutions sa SD Services sa ZENO sa IVD sa SD Worx sa (Luxembourg) LWB sa SD Worx Nederland sa Logi RH sa (France) Accurat GmbH (Allemagne) • • • • • • • • • • • • Compte de résultats consolidé du groupe SD Worx (en milliers d’euros) 2008 en chiffres Selon des standards IFRS limités. Les comptes consolidés du groupe SD Worx constituent une synthèse sommaire des diverses entités constitutives du groupe. Les comptes donnent une image fidèle de la trésorerie, de la situation financière et des résultats du groupe SD Worx. Comme la loi l’exige, les comptes annuels des personnes morales du groupe SD Worx seront déposés à la Banque nationale de Belgique en même temps que le rapport de gestion du conseil d’administration et le rapport des commissaires aux comptes. Les commissaires ont remis une déclaration d’assurance concernant les différents comptes annuels, sans émettre aucune réserve. RESULTAT ANNEE 2008 ANNEE 2007 C.A. TOTAL RESULTATS FINANCIERS DE L’EXPLOITATION RESULTATS FINANCIERS DES FONDS PROPRES 180.085 51.971 -568 146.478 42.494 5.327 REVENUS 231.488 194.299 PERSONNEL & HONORAIRES COUTS TIC COUTS DE BUREAU ET ADMINISTRATIFS COUTS DE PROMOTION AMORTISSEMENTS COUTS DIVERS IMPOTS 155.266 15.201 11.126 5.338 9.030 4.236 1.131 120.304 7.787 13.877 4.132 10.515 2.888 87 FRAIS 201.328 159.590 BENEFICE 30.160 34.709 ANNEE 2008 ANNEE 2007 ACTIF IMMOBILISE IMMATERIEL ET ECARTS DE CONSOLIDATION ACTIF IMMOBILISE MATERIEL ACTIF IMMOBILISE FINANCIER 24.221 80.451 1.029 9.567 77.868 1.455 IMMOBILISATIONS 105.701 88.890 CREANCE SUR - +1 AN CREANCE SUR - -1 AN INVESTISSEMENTS FINANCIERS LIQUIDITES COMPTES DE REGULARISATION ACTIFS LIQUIDES 2.100 32.449 1.311.402 49.149 2.527 1.731 27.007 1.208.091 28.587 2.983 1.397.627 1.268.399 TOTAL ACTIF 1.503.328 1.357.290 PASSIF ANNEE 2008 ANNEE 2007 FONDS PROPRES (hors résultat) RESULTAT EXERCICE COMPTABLE 283.577 30.160 248.868 34.709 TOTAL FONDS PROPRES 313.737 283.577 PREVISIONS POUR RISQUES & CHARGES 9.902 7.488 TOTAL PREVISIONS 9.902 7.488 DETTES SUR + 1 AN SOMMES DES CLIENTS DETTES COMMERCIALES DETTES D’IMPOTS AUTRES DETTES COMPTES DE REGULARISATION 523 1.121.112 14.457 32.164 7.632 3.801 531 1.021.771 12.044 27.550 319 4.010 TOTAL DES DETTES 1.179.689 1.066.225 TOTAL DU PASSIF 1.503.328 1.357.290 BILAN CONSOLIDE DU GROUPE SD WORX (en milliers d’euros) Selon des standards IFRS limités. E.R. Jan van den Nieuwenhuijzen 71 2008 en chiffres ACTIF SD Worx Brouwersvliet 2 2000 Antwerpen www.sdworx.com www.sdworxforsociety.org