COMMUNIQUÉ HARIBO

Transcription

COMMUNIQUÉ HARIBO
HARIBO
COMMUNIQUÉ CGT HARIBO
NON À LA LOI TRAVAIL, NON AU
CHANTAGE PATRONAL, CONTRE LES
DELOCALISATION !
AVIS DE
RECHERCHE
CINQ ANS
D’EFFORTS ET DE
CONCESSIONS
DEMANDÉS AUX
SALARIÉS, POUR
RIEN !!!
HARIBO
NON À LA
DÉLOCALISATION
DU CHAMALLOWS !
Bien qu’Haribo France dégage plusieurs dizaines de millions de
bénéfice net chaque année, et qui plus est, bat des records à chaque
exercice, cette année la direction, qui ne peut utiliser la concurrence
directe pour pratiquer un chantage à la compétitivité, son premier
concurrent se trouvant loin derrière, utilise la concurrence entre les
différentes usines du groupe (Allemagne, Angleterre, Autriche…).
En février, la direction a proposé un accord qui « garantirait » les
emplois en France jusqu’en 2020. Cet accord se compose
principalement d’une nouvelle organisation du travail et du temps de
travail (annualisation), de la suppression de 110 emplois, de la
délocalisation de certaines productions. Il prétend de plus renégocier
des accords qui constituent des acquis pour les salariés, mais veut
également imposer la restriction des libertés des salariés (exemple :
autorisation du coordinateur pour aller aux toilettes, plus de pause café
en dehors de la 1/2 heure de pause…).
Aujourd’hui les dirigeants, non satisfaits de l’avancée du dossier, souhaitent consulter les salariés
par le biais d’un référendum, espérant ainsi obtenir une réponse allant dans leurs sens. La
direction a rassemblé l‘ensemble des salariés pour une réunion d’information mettant en place ce
chantage : Si les salariés ne votent pas favorablement tous les termes de l’accord présenté
comme un projet, la production en France dés 2017 serait déplacée vers d’autres usines en
Europe, ce qui entrainerait des suppressions d’emplois. Pour faire simple, les salariés devront
choisir entre se faire couper la tête ou le bras ! L’objectif de ce referendum est de faire pression
sur les organisations syndicales pour qu’elles signent l’accord. Demain, avec la loi El Khomri, le
referendum fera foi, plus besoin de la signature des organisations syndicales.
Aujourd’hui, pour faire un plan social, une entreprise doit présenter des difficultés économiques
réelles. Aujourd’hui, le chantage imposé par la direction d’Haribo est donc inapplicable, le plan
social serait annulé par le tribunal ! Demain, avec la loi El khomri, les entreprises de plus de 300
salariés ne devront justifier que de quatre trimestres de baisse du chiffre d’affaires. Dans ce
contexte, le chantage d’Haribo pourrait se voir appliqué ! En d’autres termes, nous pouvons dire
qu’avec la loi Travail, le gouvernement sert sur un plateau au patronat un outil de chantage qui lui
permettra de faire plier les salariés. C’est encore plus grave pour les entreprises de moins de 30
salariés, puisque grâce à la loi Travail les patrons pourront licencier après un trimestre de baisse
du chiffre d’affaires ! Dans ces conditions le CDI ne fournirait plus aucune garantie aux salariés,
plus question de décrocher un prêt auprès de son banquier !
Avec l’ANI, la Loi Macron, maintenant la Loi El Khomri, le gouvernement se réduit à n’être que le
DRH des grands patrons, fait sauter, petit à petit, tous les verrous qui « sécurisent » le CDI, et
pour les salariés, c’est toujours plus de précarité, de stress et d’insécurité…
CGT HARIBO Uzès, le 12 Mai 2016

Documents pareils

Tel DS Cgt HARIBO - Union Locale CGT Nîmes

Tel DS Cgt HARIBO - Union Locale CGT Nîmes La CGT refuse que l’on brade les garanties collectives chez Haribo Le 12 mai rassemblement devant l’entreprise à 16 heures ! Le patronat dans notre département, tout comme celui de chez Haribo à Uz...

Plus en détail