"J`ai pris le suivant" Suivant les derniers évenements, la
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"J`ai pris le suivant" Suivant les derniers évenements, la
"J'ai pris le suivant" Suivant les derniers évenements, la protagoniste se retrouve seule à la station, à devoir attendre le suivant. Elle s'asseoit silencieusement sur un banc du quai, tête baissé. On entend alors des voix et cris qui se rapprochent pour finalement s'avérer être un couple qui rigolent, se tenant la main, tout en se déambulant, sans se lacher du regard. La femme assise ne leve même pas la tête, ne fesant pas cas, comme sans espoir. Finalement, un metro arrive et elle monte dedans pour s'asseoir sur un siege côté fenêtre vers le quai. Contemplant le noir du tunnel par la fenêtre, le trajet jusqu'à la station suivante est rapide. Les portes s'ouvrent et une jeune femme rousse, plongé sur le clavier de son telephone vient s'asseoir auprés de notre "heroïne". Le metro redemare quand une voix retentit trois rangés de sieges plus loin. C'est l'homme au squetch qui recommence sur cette nouvelle rame. Ne l'ayant pas remarqué, il repete mot pour mot avec son complice ce qu'elle avait déjà trop entendu. Elle le regarde fixement, l'air maussade. Tout à coup la jeune femme rousse se met à écouter l'homme de spectacle pour se mettre à parler toute seule qu'il est à elle et qu'elle descendra à la prochaine station. Notre personnage qui avait jusqu'à maintenat une expression de tristesse, se mit à afficher un léger sourire, l'air amusé par la situation, comme rassuré de ne pas être seule. Le discours du soi disant célibataire aboutit et la rame s'arrête. C'est alors que la rousse se précipite vers la sortie passant en souriant devant notre homme. Celui-ci l'observe sortir, se tourne un instant vers son complice, lui adressant un clin d'oeil et un sourir puis descend à son tour derriere la jeune femme. Tous ces évenements sous le regard de notre protagoniste qui retrouve ce visage de desespoir et de mauvaise surprise. Le complice, lui vient s'asseoir sur la place par conséquent, libéré, aux côté de la femme qui se remet à regarder par la fenêtre, une larme coulant timidement sur sa joue gauche. Thomas Defos CC1B