CODE: THO 2119 - Saint Paul University

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CODE: THO 2119 - Saint Paul University
COTE :
IPA 5544
TITRE :
CREDITS :
3cr.
SESSION :
Automne 2012
DESCRIPTION
OBJECTIFS
CHARGE DE
TRAVAIL
ÉVALUATION
LECTURES
OBLIGATOIRES
BIBLIOGRAPHIE
CHOISIE
Théologie et counselling
PROFESSEUR(E) :
Ramón Martínez de Pisón
Ce cours présente l’expérience humaine comme le point d’ancrage où théologie et
counselling se rencontrent. C’est ici que la question de la transcendance trouve son
enracinement. On étudiera une variété d’approches qui ont cours tant en counselling qu’en
théologie. En même temps, le cours traitera des différentes expressions de la foi en Dieu à
l’intérieur des trois monothéismes, du rapport entre les étapes du développement moral
(humain) et les images de Dieu, du dialogue entre la théologie et la psychologie et,
finalement, on traitera de l’importance de la psychologie pour faire le discernement entre une
théologie saine, qui véhicule une spiritualité enrichissante pour la personne, et une théologie
qu’il faut bien appeler pathologique, qui élimine chez l’humain la liberté, l’autonomie et la
responsabilité.
1) Présenter l’expérience humaine comme le point d’ancrage où théologie et counselling se
rencontrent.
2) Reconnaître la variété des approches qui ont cours tant en counselling qu’en théologie.
3) Tenir compte des différentes expressions de la foi en Dieu à l’intérieur du Judaïsme, du
Christianisme et de l’Islam.
4) Étudier le rapport entre les étapes du développement moral (humain) et les images de
Dieu.
5) Poser un regard critique sur une vision réductionniste de la théologie et du counselling.
6) Reconnaître l’importance de la psychologie pour la vérification de l’expérience
spirituelle (religieuse).
1) Lectures obligatoires et participation en classe. Les étudiant-e-s devront fournir au
professeur un bref rapport de lecture pour chaque session du cours. Il s’agit d’un résumé
critique d’une page.
2) Travail de recherche. Il s’agit d’un travail de 12 pages à partir d’une
bibliographie préparée par l’étudiant(e). À remettre au professeur le mercredi 7
novembre 2012. L’étudiant-e qui pense ne pas pouvoir respecter cette échéance doit
obtenir un délai de la part de Mme Chantal Gagné (adjointe scolaire, Faculté des sciences
humaines, bureau 161 C) avant la date de remise. Autrement, aucun travail remis en
retard ne sera accepté.
3) Examen final (écrit).
1) Lectures obligatoires et participation en clase : 25%. L’évaluation de cette dimension du
cours sera faite par le professeur avec chaque étudient-e (auto-évaluation).
2) Travail de recherche : 50%
3) Examen final (écrit) : 25%
Un recueil de textes sera disponible à la Librairie
Voir le Syllabus pour le cours
IPA 5544 – Théologie et counselling
Prof. Ramón Martínez de Pisón, Ph.D.(Th.), Psy.D.
Description :
Ce cours présente l’expérience humaine comme le point d’ancrage où théologie et counselling se rencontrent.
C’est ici que la question de la transcendance trouve son enracinement. On étudiera une variété d’approches
qui ont cours tant en counselling qu’en théologie. En même temps, le cours traitera des différentes
expressions de la foi en Dieu à l’intérieur des trois monothéismes, du rapport entre les étapes du
développement moral (humain) et les images de Dieu, du dialogue entre la théologie et la psychologie et,
finalement, on traitera de l’importance de la psychologie pour faire le discernement entre une théologie saine,
qui véhicule une spiritualité enrichissante pour la personne, et une théologie qu’il faut bien appeler
pathologique, qui élimine chez l’humain la liberté, l’autonomie et la responsabilité.
Présupposés herméneutiques :
La personne est un « être avec » ; cet « être avec » découle de sa nature. En effet, la personne n’est pas jetée
dans le monde, elle est « reliée » à la réalité, à autrui, à la nature et à la transcendance. C’est l’autre qui lui
révèle son humanité ; autrui est le miroir qui la renvoie au plus profond d’elle-même. C’est devant autrui que
la personne peut se reconnaître elle-même. Découvrir l’autre comme autrui, et non comme la projection de
ses propres besoins, est l’aboutissement du développement humain. Seule la reconnaissance d’autrui comme
autre nous permet d’atteindre la maturité affective. On mûrit par un décentrement ; c’est en sortant du rapport
narcissique avec soi-même que l’être humain peut s’accomplir comme humain.
C’est dans la dimension relationnelle de la personne, un être en quête de sens et de finalité, que la question de
la transcendance trouve son enracinement. En tant que telle, la transcendance fait partie des questions
essentielles que se pose l’être humain. L’Autre transcendant, Yahvé, le Dieu de Jésus Christ, Allah, en
somme le Divin à l’intérieur des trois religions monothéistes, judaïsme, christianisme, et islam, n’est pas
opposé à l’épanouissement personnel, mais, tout au contraire, il en est la source.
Objectifs :
1) Présenter l’expérience humaine comme le point d’ancrage, voire comme le lien commun où théologie et
counselling se rencontrent.
2) Reconnaître la variété des approches qui ont cours tant en théologie qu’en counselling.
3) Tenir compte des différentes expressions de la foi en Dieu à l’intérieur du judaïsme, du christianisme et
de l’islam. Pour le faire, il faut
a) reconnaître qu’aucune tradition religieuse en particulier, aucune réflexion théologique ne peuvent
dire qu’elles « possèdent » Dieu de façon exclusive.
b) souligner l’importance du dialogue interreligieux dans l’approche du phénomène
religieux/spirituel, voire de Dieu.
4) Étudier le rapport entre les étapes du développement moral (humain) et les images de Dieu. À l’intérieur
de ce quatrième objectif, on verra différentes conceptions culturelles et religieuses par rapport à la vie :
l’orientation sexuelle, l’amour et la sexualité, le péché et le mal, le suicide, la mémoire, le pardon et la
réconciliation, la maladie, la souffrance, la mort et l’au-delà.
5) Poser un regard critique sur une théologie qui s’éloigne de l’expérience humaine et sur une conception du
counselling (psychologie) assez réductionniste de l’altérité, voire qui véhicule une vision trop
individualiste de l’accomplissement personnel, du sens de la vie, ainsi que de la spiritualité. En fait, il
s’agira de montrer comment,
a) la théologie reçoit du counselling un certain souci de la « beauté » et de la « bonté » de la création
(voir Gn 1, 31a), qui met en valeur la vie concrète dans l’accomplissement de l’être humain, de
même qu’une spiritualité personnelle.
b) le counselling se voit sensibilisé par la théologie à l’importance de l’ouverture aux autres, à la
nature et à la transcendance, voire à Dieu, dans la quête du spirituel. Le cheminement humain est
la clé, la voie royale de l’expérience spirituelle, de la rencontre avec Dieu. En outre, l’«
expérience humaine du divin », loin d’être une limite au développement personnel, élargit
l’horizon d’intelligibilité et de sens.
6) Reconnaître l’importance de la psychologie pour faire le discernement entre une théologie « saine », qui
véhicule une spiritualité enrichissante pour la personne, et une théologie qu’il faut bien appeler
pathologique, qui élimine chez l’humain la liberté, l’autonomie et la responsabilité.
Format du cours :
1) Chaque session débutera
a) par un exposé du professeur par rapport au thème (objectif) étudié (selon le plan),
b) suivi d’une table ronde, discussion, par tous/toutes les participant-e-s au cours. Cette discussion sera
fondée sur l’exposé du professeur, sur les lectures obligatoires sur le thème, et sur l’expérience des
étudiant-e-s.
2) Enfin, vers la fin du cours, chaque étudiant-e sera invité-e à faire une présentation de son travail de
recherche en classe.
Charge de travail et évaluation :
1) Lectures obligatoires et participation en classe : 25%. Pour enrichir le partage en classe, des lectures
obligatoires seront indiquées pour chaque chapitre. Les étudiant-e-s devront fournir au professeur un bref
rapport de lecture pour chaque session du cours. Il s’agit d’un résumé critique d’une page. L’évaluation
de cette dimension du cours sera faite par le professeur avec chaque étudient-e (auto-évaluation).
2) Travail de recherche : 50%. Il s’agit d’un travail de 12 pages à partir d’une bibliographie préparée par
l’étudiant(e). À remettre au professeur le mercredi 7 novembre 2012. Le thème du travail doit être enraciné
dans un des objectifs du cours. L’étudiant-e qui pense ne pas pouvoir respecter cette échéance doit obtenir un délai
de la part de Mme Chantal Gagné (adjointe scolaire, Faculté des sciences humaines, bureau 161 C) avant la date
de remise. Autrement, aucun travail remis en retard ne sera accepté.
3) Examen final (écrit) : 25%.
Lignes directrices pour le travail :
Première page
Nom de l’étudiant-e, titre du travail, code du cours et nom du professeur.
Deuxième page
Table des matières.
À partir de la troisième page
Contenu du travail.
Dernière page-s
Références bibliographiques
Le travail doit être original, c’est-à-dire qu’on ne peut pas présenter le même travail à plus d’un professeur.
En outre, il est absolument interdit de plagier !
Informations administratives :
1) Une absence à plus de 20% des cours est cause d’annulation.
2) S’il y a des personnes avec des besoins spéciaux, on est prié de communiquer chaque année, dès le début
de la session, avec Madame Chantal Gagné.
3) Finalement, ne pourront se présenter à l’examen final que les étudiant-e-s qui auront remis tous les
travaux exigés antérieurement.
Plan du cours (syllabus) :
Introduction
Chapitre 1. L’expérience humaine : Point de rencontre entre théologie et counselling
1.
2.
3.
4.
Une conception holistique de la personne
Un être d’altérité
Un être en quête de sens et de finalité
Une expérience enracinée dans la nature et dans la culture
Questions pour la discussion en classe :
a) Est-ce que la société occidentale, avec son insistance sur la performance individuelle et la
compétition, favorise une conception holistique de la personne ?
b) Pensez-vous qu’aujourd’hui les gens se posent les questions essentielles du sens et de la finalité de la
vie ?
c) Est-ce qu’on peut parler de l’expérience humaine de façon généralisée, sans tenir compte de la nature
et des différences culturelles ?
Lectures obligatoires :
Martínez de Pisón, R. (2005). Les fondements anthropologiques de l’expérience religieuse. Dans H. Derroitte
(dir.), Catéchèse et initiation (pp. 41-56). Bruxelles : Lumen Vitae (Pédagogie catéchétique, 18).
Peelman, A. (1989 [©1988]). L’inculturation : L’Église et les cultures. Ottawa/Paris : Novalis/Desclée
(L’horizon du croyant, 8), 41-56.
Bibliographie choisie :
Barry, W. (2004). Spiritual direction and the encounter with God: A theological enquiry (Rev. ed.). New
York: Paulist Press, 20-29.
Fowler, J. W. (1981). Stages of faith: The psychology of human development and the quest for meaning. New
York: Harper & Row, 3-36.
Jones, J. W. (1995). In the middle of this road we call our life: The courage to search for something more.
San Francisco : HarperSanFrancisco (Pschycology/Spirituality), 1-22.
Martínez de Pisón, R. (1997). Création et liberté : Essai d’anthropologie chrétienne. Montréal : Médiaspaul
(Brèches théologiques, 25), 114-119.
Martínez de Pisón, R. (2006). Death by despair: Shame and suicide. New York: Peter Lang Publishing, Inc.
(American University Studies. Series VII: Theology and Religion, 245), 99-101.
Petit, J.-C. (1983). Théologie et expérience. Dans É. J. Lacelle et T. R. Potvin (dir.), L’expérience comme
lieu théologique : Discussions actuelles (pp. 13-30). Montréal : Fides ( Héritage et projet, 26).
Van Roo, W. A. (1985). Experience and theology. Gregorianum, LXVI(4), 611-640.
Chapitre 2. Différentes approches en théologie et en counselling
1. Des théologies et des méthodes théologiques variées
2. Des théories et des méthodes différentes en counselling
3. L’importance de l’interdisciplinarité en théologie et en counselling
Questions pour la discussion en classe :
a) Quelle est l’importance des présupposés herméneutiques pour la théologie et pour le counselling ?
b) Pensez-vous qu’on a dépassé le chauvinisme idéologique, voire les préjugés idéologiques, tant en
théologie qu’en psychologie (counselling) ?
c) En quel sens l’interdisciplinarité est-elle une condition sine qua non pour la pratique du counselling ?
Lectures obligatoires :
Boff, L. (1985). Église : Charisme et pouvoir (traduit par D. Voïta et J. Lessa). Paris : Lieu Commun, 25-39.
Bouchard, S., Gingras, M. [avec la collaboration de] Morin, P. C. (2007). Introduction aux théories de la
personnalité (3e éd.). Montréal: Gaëtan Morin Éditeur, 1-12, 15-16, 131-132, 197, 235-238, 273-292.
Martínez de Pisón, R. (2008). Dieu est unique mais non solitaire : Vie trinitaire et transformation humaine.
Montréal : Médiaspaul (Brèches théologiques, 43), 256-269.
Bibliographie choisie :
Basseches, M. (2003). Adult development and the practice of psychotherapy. Dans J. Demick et C. Adreoletti
(dir.), Handbook of adult development (pp. 533-563). New York/Boston/Dordrecht/London/Moscow:
Kluwer Academic/Plenum Publishers.
Corey, G. (2005). Student manual: Theory and practice of counseling and psychotherapy (7th ed.), Pacific
Grove: Brooks/Cole Publishing Company.
Corey, G. (2001). Theory and practice of counseling and psychotherapy (6th ed.). Pacific Grove: Brooks/Cole
Publishing Company.
Gormly, A, V., et Brodzinsky, D. M. (1993). Lifespan human development (5th ed.). Fort Worth: Harcourt
Brace College Publishers, 10-43.
International Theological Commission (2012). Theology today: Perspectives, principles and criteria. Origins,
41(40), 655-657.
James, W. A. (1995). The varieties of religious experience: A study in human nature. Cambridge: Harvard
University Press (The Works of William James, [13]).
Kirkpatrick, L. A. (2005). Evolutionary psychology: An emerging new foundation for the psychology of
religion. Dans R. F. Paloutzian et C. L. Park (dir.), Handbook of the psychology of religion and
spirituality (pp. 114-116). New York/London, England: Guilford Press.
Martínez de Pisón, R. (2005). Les fondements anthropologiques de l’expérience religieuse. Dans H. Derroitte
(dir.), Catéchèse et initiation (pp. 44-46). Bruxelles : Lumen Vitae (Pédagogie catéchétique, 18).
Martínez de Pisón, R. (2010). Quand je dis « je crois en Dieu », qui est ce « je » qui exprime sa foi ? : De l’«
être réel » à l’« être possible » chez Maurice Zundel. Counseling et spiritualité, 29(1), 33-46.
Ménard, C. (1978). Le théologien et l’interdisciplinarité. Laval théologique et philosophique, 34(3), 305-312.
Renaud, G. (1998). Autour de la question de Dieu : L’interdisciplinarité ! ? Théologiques, 6(2), 7-24.
Chapitre 3. Judaïsme, Christianisme et Islam
1. Un Dieu, trois expressions de foi
2. On ne possède pas le Divin
3. Le pluralisme religieux et spirituel : Les défis du dialogue interreligieux
Questions pour la discussion en classe :
a) Pensez-vous que les religions monothéistes (et les religions en général) ont un futur ? Si oui, en quel
sens ?
b) Pourquoi pensez-vous qu’on a tendance à se créer un Dieu à son « image » et à sa « ressemblance » ?
c) En quel sens le dialogue interreligieux questionne nos « certitudes » religieuses et spirituelles ?
Lectures obligatoires :
Abécassis, A. (2005). Judaïsme : Ce que je crois. Dans C. Golliau (dir.), Judaïsme, Christianisme, Islam :
Les textes fondateurs commentés (pp. 15-17). Paris : Éditions Tallandier.
Chebel, M. (2005). Islam : Ce que je crois. Dans C. Golliau (dir.), Judaïsme, Christianisme, Islam : Les
textes fondateurs commentés (pp. 83-85). Paris : Éditions Tallandier.
Delumeau, J. (2005). Christianisme : Ce que je crois, Dans C. Golliau (dir.), Judaïsme, Christianisme,
Islam : Les textes fondateurs commentés (pp. 49-51). Paris : Éditions Tallandier.
Martínez de Pisón, R. (2002). Du regard à la contemplation : Itinéraire de la vie dans l’Ésprit. Montréal :
Médiaspaul (Brèches théologiques, 38), 20-25, 113-124.
Bibliographie choisie :
Blée, F. (2007). Pour une communauté ecclésiale ouverte sur le monde : L’Église au risque du dialogue
interreligieux. Dans M. Dumais et J. Richard (dir.), Église et communauté (pp. 263-283). Montréal :
Fides (Héritage et projet, 73).
Boff, L. (1985). Église : Charisme et pouvoir (traduit par D. Voïta et J. Lessa). Paris : Lieu Commun, 7-23.
Comeau, G. (2011). Pour une spiritualité du dialogue interreligieux. Cahiers de spiritualité ignatienne,
XXXV(132), 9-22.
Dossier. (2011). L’expérience du désert dans la Bible et le Coran. Le Monde de la Bible, 197, 16-40.
Duquoc, C. (1974). Oui à Jésus, non à Dieu et à l’Église. Concilium, 93, 15-25.
Garant, É. (2011). « L’autre différent », une chance pour la foi et pour la société. Cahiers de spiritualité
ignatienne, XXXV(132), 67-73.
Lécrivain, Ph. (1990). Quand l’Église change de visage : Son histoire fait-elle écran ou signe ?. Christus,
145, 8-16.
Martínez de Pisón, R. (1992). « Il nous faut changer de Dieu » : La réforme de l’Église selon Maurice
Zundel. Église et théologie, 23(1), 31-47.
Martínez de Pisón, R. (1996). La fragilité de Dieu selon Maurice Zundel : Du Dieu du Moyen-Âge au Dieu
de Jésus-Christ. Montréal : Bellarmin (Recherches. Nouvelle série, 32), 48-56.
Mooren, T. (2004). September 11th 2001 and the future of monotheistic religions. MST Review, 6(1), 38-72.
Parent, R. (1987). Une Église de baptisés : Pour surmonter l’opposition clercs/laïcs. Montréal/Paris :
Paulines/Éd.Ddu Cerf (Brèches théologiques, 1), 141-174.
Peelman, A. (2007). Les nouveaux défis de l’inculturation. Ottawa/Bruxelles : Novalis/Lumen Vitae, 133175.
Perreault, J.-Ph. (2011). Religion, éducation et pluralisme : Notes de recherche et de réflexion. Cahiers de
spiritualité ignatienne, XXXV(132), 23-35.
Pottmeyer, H. (1992). The traditionalist temptation of the contemporary Church. America, 168(5), 100-104.
Pouthier, J.-L. (2010). Au cœur du monothéisme : Le vrai, le faux et la violence. Le Monde de la Bible, 194,
19-21.
Trois religions à Jérusalem (Automne 2008). Le Monde de la Bible (Hors – Série), 5-73.
Chapitre 4. Développement moral (humain) et images de Dieu
1.
2.
3.
4.
La théorie de Guy Durand sur le développement moral
Un développement influencé par la nature, l’héritage, la culture, l’environement et le genre
Éduquer versus endoctrinement moral
Différentes conceptions culturelles et religieuses par rapport à la vie
4.1. L’orientation sexuelle
4.2. L’amour et la sexualité
4.3. Le péché et le mal
4.4. Le suicide
4.5. La mémoire, le pardon et la réconciliation
4.6. La maladie, la souffrance, la mort et l’au-delà
Questions pour la discussion en classe :
a) Pensez-vous qu’on peut parler de Dieu sans tenir compte des différentes étapes du développement
moral (humain) ?
b) En quel sens l’idéologie patriarcale a influencé le développement humain ‒ en particulier celui des
femmes ‒ et les images de Dieu ?
c) Pensez-vous qu’on peut dire aujourd’hui que la maladie, la souffrance et la mort sont la conséquence
d’un « péché originel », voire d’un péché aux origines de l’humanité ?
Lectures obligatoires :
Durand, G. (1986). Culpabilité et péché. Dans A. Mettayer et J. Doyon (dir.), Culpabilité et péché : Études
anthropologiques, théologiques et pastorales (pp. 209-230). Montréal : Fides (Héritage et projet, 33).
Larchet, J.-C. (1998). La maladie, la souffrance et la mort dans leurs rapports avec le péché ancestral.
Concilium, 278, 69-78.
Martínez de Pisón, R. (1998). Croissance personnelle et expérience de Dieu. Sciences pastorales, 17, 97-119.
Bibliographie choisie :
Armistead, M. K. (1995). God-images in the healing process. Minneapolis: Fortress Press, ix-xviii, 17-26,
36-51, 86-87, 93-103, 115-127.
Basseches, M. (2003). Adult development and the practice of psychotherapy. Dans J. Demick et C. Adreoletti
(dir.), Handbook of adult development (pp. 533-563). New York/Boston/Dordrecht/London,
England/Moscow: Kluwer Academic/Plenum Publishers.
Boulnois, O. (1999). Heureux ceux qui souffent ? : Le christianisme devant la douleur. Communio, XXIV(3),
85-195.
Craig, G. J. (1986). Human development (4th ed.). Englewood Cliffs: PrenticenHall.
Denys, J. G. (1997). Self-C.A.R.E. and the social construction of personal reality. Pastoral Sciences, 16, 4951.
Delumeau, J. (1998). La religion face au malheur et à la maladie dans l’Occident d’autrefois. Conciliun, 278,
51-68.
Dossier. (2012). L’amour: Au cœur du bouddhisme et du christianisme. Le Monde des Religions, 52, 18-41.
Fowler, J. W. (1981). Stages of faith : The psychology of human development and the quest for meaning.
New York: Harper & Row, 37-305.
Gormly, A. V., et Brodzinsky, D. M. (1993). Lifespan human development (5th ed.). Fort Worth: Harcourt
Brace College Publishers, vii, 3-7.
Guindon, A. (1989). Le développement moral. Ottawa/Paris : Novalis/Desclée (L’horizon du croyant, 9).
Guindon, A. (1986). The sexual creators: An ethical proposal for concerned Christians. Lanham/New
York/London, England: University Press of America.
Heller, D. I. (1986). The children’s God. Chicago: The University of Chicago Press, 94-104.
Kegan, R. (1982). The evolving self: Problem and process in human development. Cambridge: Harvard
University Press.
Martínez de Pisón, R. (1997). Création et liberté : Essai d’anthropologie chrétienne. Montréal : Médiaspaul
(Brèches théologiques, 25), 105-108.
Martínez de Pisón, R. (2000). Le péché et le mal. Montréal : Médiaspaul (Brèches théologiques, 32), 41-45.
Martínez de Pisón, R. (2002a). Du regard à la contemplation : Itinéraire de la vie dans l’Ésprit. Montréal :
Médiaspaul (Brèches théologiques, 38), 65-78.
Martínez de Pisón, R. (2002b). From fear to freedom: Toward spiritual wholeness. Pastoral Sciences, 21(1),
19-39.
Martínez de Pisón, R. (2006). Death by despair: Shame and suicide. New York: Peter Lang Publishing, Inc.
(American University Studies. Series VII: Theology and Religion, 245), 50-53.
Martínez de Pisón, R. (2007). Life beyond death: The eschatological dimension of Christian faith. Ottawa:
Novalis, 105-260.
Martínez de Pisón, R. (2008). Savoir aprivoiser la mort : Angoisse et plénitude de vie. Counseling et
spiritualité, 27(1), 89-105.
Martínez de Pisón, R. (2009). God: From knowing to experiencing. Toronto: Novalis Publishing Inc., 85-97.
Mickens, R. (2012, April 28). Letter from Rome. The Tablet, p. 30.
Monbourquette, J. (1999). La souffrance a le sens qu’on lui donne. Nouveau dialogue, 123, 3-5.
Rizzuto, A. M. (1979). The birth of the living God: A psychoanalytic study. Chicago: The University of
Chicago Press.
Stages of Life and Christian Experience (2007). Concilium, 5, the whole thematic issue.
Stucky-Abbott, L. (1993). The impact of male God imagery on female identity meaning. The Journal of
Pastoral Care, 47, 240-251.
VandeCreek, L., et Moltram, K. (2011). The perceived roles of God during suicide bereavement. Journal of
Psychology & Theology, 339(2), 155-162.
Chapitre 5. Le dialogue nécessaire entre théologie et psychologie
1. De visions réductionnistes de la théologie et du counselling
2. Une théologie (spiritualité/religion) enracinée dans la vie
3. Un counselling qui conçoit la personne ouverte aux autres, à la nature et à Dieu
Questions pour la discussion en classe :
a) Pensez-vous important, voire nécessaire, le dialogue entre théologie (spiritualité/religion) et
psychologie, dans la pratique du counselling ?
b) Dans quel sens pensez-vous que la personnalité de quelqu’un-e joue un rôle dans l’expérience
spirituelle, comme, par exemple, dans la conversion ?
c) Comment ce dialogue sert pour faire le discernement entre un problème « spirituel » ou
« psychologique » dans la pratique du counselling ?
Lectures obligatoires :
Denys, J. G., et Fortin, G. (1996). La variable religieuse en counselling et l’emprise sur l’existence. Sciences
pastorales, 15, 131-142.
Martínez de Pisón, R. (2002). Les spiritualités comme quêtes de sens : Vers un dialogue entre théologie et
psychologie. Dans M. Beaudin, A. Fortin et R. Martínez de Pisón (dir.), Des théologies en mutation :
Parcours et trajectoires (pp. 203-223). Montréal : Fides (Héritage et projet, 65).
Bibliographie choisie :
Anderson, R. S. (1995). Part one: Becoming an empowered person. In R. S. Anderson, Self-care: A theology
of personal empowerment and spiritual healing (pp.11-117). Wheaton: A BridgePoint Book.
Bergin, A. (1980). Psychotherapy and religious values. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 48,
95-105.
Browning, D. (1997). Can psychology escape religion?: Should it? The International Journal for the
Psychology of Religion, 7(1), 1-12.
Martínez de Pisón, R. (1997). The religion of life: The spirituality of Maurice Zundel. Sherbrooke:
Médiaspaul, 97-117.
Perrin, D. B. (2007). The uneasy relationship between Christian spirituality and the human sciences:
Psychology as a test case. Spiritus: A Journal of Christian Spirituality, 7(2), 169-192.
Chapitre 6. La vérification de l’expérience spirituelle (religieuse) par la psychologie
1. Le danger du fondamentalisme religieux
2. Une spiritualité (religion) pathologique
3. Une spiritualité (religion) de la vie en plénitude
Questions pour la discussion en classe :
a) Pensez-vous qu’est facile de faire une « vérification » de l’expérience spirituelle à partir de la
psychologie ?
b) Quels seraient les critères que vous utiliseriez pour faire ce discernement ?
c) Quel est le profil psychologique des personnes intolérantes devant l’ambigüité de la vie ? Pourquoi la
tolérance religieuse est essentielle pour vivre en harmonie ?
Lectures obligatoires :
Cote, R. G. (1992. Dieu chante dans la nuit : L’ambiguïté comme invitation à croire. Concilium, 242, 117128.
Garant, É. (2011). « L’autre différent », une chance pour la foi et pour la société. Cahiers de spiritualité
ignatienne, XXXV(132), 67-73.
Martínez de Pisón, R. (1994). La dialectique de la foi aujourd’hui : Entre la subjectivité « sauvage » et le
traditionalisme « intégriste ». Église et théologie, 25(3), 405-423.
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Conclusion : Confusion entre « personnel » et « privée » dans la spiritualité/religion
Question finale pour la discussion en classe :
Est-ce que l’expérience spirituelle/religieuse a une portée sociale, politique même ? En d’autres mots, est-ce
que la théologie (spiritualité/religion) a quelque chose à dire à la société ou bien est-elle une affaire privée ?
Lecture obligatoire :
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