Un projet innovant de ferme maraîchère en milieu urbain en cours

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Un projet innovant de ferme maraîchère en milieu urbain en cours
DOSSIER DE PRESSE
INNOVATION#AGROALIMENTAIRE#URB ANISME#ARCHITECTURE#DÉVELOPPEMENT DURABLE
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Un projet innovant
de ferme maraîchère
en milieu urbain
en cours
de développement
www.projetful.fr
CONTACT PRESSE
AGENCE GÉRALDINE MUSNIER
Géraldine Musnier / 04 78 91 06 08
[email protected]
Mathilde Virat / 04 78 91 06 07
[email protected]
Sommaire
CONTEXTE DU PROJET ET AMBITIONS P. 3
ne hausse des besoins alimentaires en corrélation
U
avec l’augmentation de la population
Une situation d’insécurité alimentaire
Un enjeu de qualité alimentaire
Une urbanisation galopante au détriment des terres agricoles
La nécessité de développer des modes de production agricoles moins
impactants pour l’environnement
FUL, LA CONJUGAISON DE DIFFÉRENTES INNOVATIONS au service d’un nouvel outil de
production agricole en milieu urbain, propre, rentable et facilement reproductible P. 5
Des partenaires et des approches vérifiées
La connaissance des plantes au cœur de la conception
Une atmosphère intérieure adaptée
Une culture hors sol avec la technologie innovante de l’hydroponie
(Nutrient Film Technique).
Une production en mode vertical
De la lumière artificielle à une véritable serre
Des conditions d’hygiène exigeantes
Une multitude de réponses possibles pour maîtriser
les besoins énergétiques
Une architecture basée sur un mode constructif simple,
léger et flexible
POURQUOI CULTIVER DE LA SALADE ? P. 10
Une première en France : la commercialisation d’une salade « vivante »
DE NOMBREUX ATOUTS P. 15
n maraîchage urbain non concurrentiel à l’agriculture
U
traditionnelle
Une productivité accrue, en mode durable et en circuit court
Un potentiel d’insertion professionnelle et de nouveaux métiers
L’agglomération lyonnaise, un territoire naturellement prédisposé
pour accompagner le portage du projet FUL
UN PROJET QUI S’INSCRIT DANS UNE RÉFLEXION SUR LA VILLE DE DEMAIN P. 17
FUL ET L’INSA DE LYON, UN RAPPROCHEMENT NATUREL ET FRUCTUEUX P. 19
LES ÉTAPES DU PROGRAMME P. 21
L’ÉQUIPE P. 22
LES PARTENAIRES P. 23
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Une hausse des besoins alimentaires en corrélation avec l’augmentation
de la population.
À l’horizon 2050, la Terre comptera 9 milliards d’individus.
La production agricole et les modes de consommation devront faire
face à cette évolution pour pouvoir subvenir aux besoins
en alimentation de la population, dans un contexte de changements
climatiques, de raréfaction des ressources et d’appauvrissement
des sols.
Une situation d’insécurité alimentaire
Les spéculations boursières sur les denrées, les dépendances
alimentaires, les tensions géopolitiques ou les catastrophes de toutes
natures sont autant de dysfonctionnements possibles dans la chaine
de production et d’approvisionnement alimentaire.
Préambule
CONTEXTE DU PROJET ET AMBITIONS
Un enjeu de qualité alimentaire
La dégradation de la qualité de l’alimentation génère de véritables
problèmes de santé publique ; une exigence croissante se manifeste
pour accéder à des produits alimentaires intégrant des meilleurs profils
qualitatifs et environnementaux.
Une urbanisation galopante au détriment des terres agricoles
Les villes continuent à grandir au point de devenir de vastes
nébuleuses. Cette extension permanente du milieu urbain s’observe
pour toutes le métropoles et villes sur l’ensemble des continents.
À terme, la population mondiale sera majoritairement urbaine.
Selon les calculs des experts de Durabilité de l’alimentation face
à de nouveaux enjeux (INRA Paris), un Français a besoin en moyenne
d’environ 0,18 hectare de culture et 0,12 hectare de prairie permanente
pour se nourrir. Autrement dit, 3 millions d’hectares de terre agricoles
seraient nécessaires pour nourrir 11 millions de Franciliens, soit 6 fois
la surface agricole utilisée en Île-de-France.
Or plus de 66 000 hectares de terres agricoles disparaissent chaque
année au profit de l’urbanisation, soit la surface d’un département
tous les 10 ans, engloutis sous l’asphalte, les zones d’activités
et d’habitation.
Les espaces naturels, agricoles et forestiers reculent et avec eux
disparaissent tous les services écosystémiques rendus : production
de nourriture, écoulement et épuration des eaux, stockage du carbone,
etc. Avec la réduction continuelle de la surface cultivable, c’est
l’existence même de l’activité agricole qui est menacée. (Source
« Nourrir nos villes, pour une gouvernance alimentaire durable
des régions urbaines », 2012).
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La nécessité de développer des modes de production agricole moins impactants
pour l’environnement
Notre alimentation est responsable de près de 40 % de notre empreinte
écologique (Source : GFN, 2010). Nos choix alimentaires
et l’organisation du système d’approvisionnement contribuent
à hauteur de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, responsables
du réchauffement climatique. Le modèle alimentaire actuel n’est pas
adapté à une planète aux ressources limitées.
Des objectifs en matière de protection de l’environnement,
de préservation des ressources, et de réduction des émissions de gaz
à effet de serre des ont été énoncés en France, au niveau
communautaire et international. Pour les atteindre, l’agriculture se doit
de réduire l’usage d’intrants chimiques de synthèse et de pesticides,
de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, de préserver les
ressources et notamment l’eau.
A terme, le respect de ces contraintes rendra l’exploitation de pleine
terre non biologique de plus en plus difficile.
L’enjeu du projet FUL est de proposer, au sein des villes, un mode innovant
de production agricole, qui permette de faire face à la croissance
démographique mondiale et à l’urbanisation galopante, en exploitant
des surfaces foncières non valorisées.
F UL vise également à minimiser l’impact environnemental de la production
alimentaire et à travailler au développement durable d’un nouveau rapport
à l’alimentation par une production locale abordable et abondante de produits
extra frais.
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Innovation
FUL, LA CONJUGAISON DE DIFFÉRENTES INNOVATIONS au service d’un nouvel outil
de production agricole en milieu urbain, propre et facilement reproductible
Le projet FUL est une solution innovante d’ingénierie et de production vivrière
en mode industriel vertical, en France et dans le monde.
Il s’illustre par un bâtiment conçu pour abriter et contrôler une production
agricole en hydroponie majoritairement sous climat artificiel, répartie en plateaux
techniques superposés. Le principe de base est d’organiser pour chaque plante
un parcours tant horizontal que vertical, reproduisant son cycle de croissance,
depuis la nurserie jusqu’à la récolte.
L’enjeu du projet est ainsi de concevoir une ingénierie qui permette
une production agricole continue et conséquente.
FUL explore les réponses architecturales et urbaines pour installer des productions
agricoles importantes en milieu urbain contraint. L’adaptabilité du mode
de production verticale en milieu clos constitue la base initiale de la démarche pour
faire face à la complexité et à la variété des sites d’implantations en ville.
Des partenaires et des approches vérifiées
FUL s’appuie sur une collaboration avec l’INSA de Lyon et coopère
avec plusieurs laboratoires d’enseignement et de recherches.
Des entreprises privées, spécialisées et reconnues dans les différents
domaines concernés, participent également au portage du projet.
L’objectif prioritaire a été de valider la capacité du bâtiment
et du système de production mis en œuvre à assurer une bonne
croissance des plantes.
La grande partie des dispositifs techniques que FUL envisage
de développer ont été testés :
Différents bancs d’essais ont été réalisés, notamment avec l’INRA
à Agrocampus Angers et avec l’INSA de Lyon, en cellule climatique,
sur les dimensions de l’éclairage artificiel, de l’hydroponie,
de l’évapo-transpiration, du climat, les cycles de vie de la salade,
essais sur la croissance, etc.
L’équipe s’est également appuyée sur les données précieuses
transmises par des acteurs belges et hollandais expérimentant des
techniques agricoles en hydroponie et sous climat artificiel depuis
presque 10 ans.
Grâce à ce travail préalable, FUL va poursuivre l’étude de faisabilité
afin d’aboutir à un cahier des charges détaillé et global pour
la réalisation d’une première unité de production.
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Images © FUL
La connaissance des plantes au cœur de la conception
Les particularités et les besoins de la plante dictent le fonctionnement
de l’unité de production et déterminent le climat et les apports
nutritionnels nécessaires aux cycles de croissance végétale.
Une atmosphère intérieure adaptée
L’air intérieur est entièrement filtré pour éviter tout germe.
La pression intérieure, supérieure à l’extérieur, vise à empêcher tout
insecte de pénétrer dans le bâtiment (principe identique aux serres
conventionnelles semi fermées). Ces principes contribuent
à supprimer l’utilisation de produits assainissants et de pesticides.
L’ambiance climatique répondra à de fortes exigences, liées à la croissance
de la plante test du projet, la salade :
es écarts de température inférieurs à 3 degrés.
D
Un niveau d’hygrométrie entre 70 et 80 % d’humidité.
Un contrôle de la température adaptée au bon développement
des plantes.
Une ventilation régulière et homogène.
L’apport de CO2 et d’UV.
Une culture hors sol avec la technologie innovante de l’hydroponie
(Nutrient Film Technique)
’hydroponie consiste à cultiver des plantes sur un substrat neutre
L
et inerte (sable, pouzzolane, billes d’argile, laine de roche, …).
Ce dernier est régulièrement irrigué avec cette solution liquide qui
leur apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels.
ette technique permet de tendre vers un taux zéro de nitrates
C
et de pesticides dans l’alimentation de la plante. Selon l’Autorité
Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA), avec les méthodes
de production et de protection actuellement utilisées dans la culture
des salades, les 2/3 des échantillons de salades analysés chaque
année présentent des résidus de pesticides.
a solution nutritive est distribuée à partir d’un circuit fermé.
L
Cela permet d’optimiser l’usage de l’eau, recyclée et filtrée,
et évite tout rejet dans l’environnement.
lle est acheminée dans l’ensemble des gouttières selon
E
des fréquences et des quantités précises inhérentes aux différentes
étapes et aux besoins de la plante.
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Une production en mode vertical
a chaîne de production se présente sous forme d’un empilement
L
de grandes nappes de tapis roulants de 6X55 m sur plusieurs
niveaux.
es plantes, installées dans les gouttières, suivent un parcours
L
ascensionnel lié aux 17 étapes de leur croissance, depuis la nurserie
située au rez-de-chaussée du bâtiment jusqu’à la lumière naturelle
sous serre vitrée dans la partie supérieure du bâtiment.
La durée totale pour la croissance de la salade sera de 24 jours.
Le parcours est automatisé dans la progression horizontale
et verticale comme dans l’écartement des plantes nécessaire
au regard de leur croissance (réduction de la densité de plantes
par m2) ;
De la lumière artificielle à une véritable serre
salades vont croitre dans un premier temps à la lumière
Les
artificielle (au cœur du bâtiment du fait de la superposition
des nappes d’exploitation).
’éclairage LED sera utilisé afin de recomposer et de contrôler
L
le spectre lumineux nécessaire à la plante (différent selon
les types de plantes). L’utilisation de cette technologie vise
également à réduire les besoins et le coût énergétique
de l’installation (consommation réduite, durée de vie du matériel).
L’apport
en UV nécessaire à la plante est réalisé en fin de cycle
lors de son passage sous serre vitrée. Cette opération permet
de renforcer la texture et la couleur de la plante avant sa récolte.
Des conditions d’hygiène exigeantes
Les substrats de la motte des plantes sont stérilisés préalablement
pour éliminer les germes de manière naturelle et biologique
(soit par chauffage à 70 °C, soit par emploi de substances
biologiques).
L’eau de pluie est recueillie pour les solutions de nutriments qui sont
constamment surveillés pour prévenir et enrayer le développement
d’éventuels germes (par filtrations successives et par traitement
aux UV).
Une fois par an, l’usine est complètement nettoyée et désinfectée
durant un mois.
Le choix des pièces nécessaires à l’outil de production est guidé par
ces impératifs.
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Une multitude de réponses possibles permettant de récupérer les énergies
environnantes pour subvenir aux besoins du site.
La problématique énergétique est au centre des réflexions sur le projet.
Le contexte urbain offre une multitude de possibilités permettant
de récupérer de la chaleur, soit par la mutualisation des énergies
(biomasse et autres centres de production), soit par l’utilisation
de déperditions diverses (récupération des déperditions thermiques
des bâtiments, de la ventilation de métro, récupération
des calories présentes dans les eaux de refroidissement des centraux
informatiques etc.), soit par l’utilisation de techniques alternatives
(puits canadiens, enveloppe intelligente etc.).
Le principe de la double peau « intelligente » apporte des solutions
importantes et flexibles permettant autant d’imaginer des façades
réceptives diverses (production d’énergie) que la mise en œuvre
d’une enveloppe assurant une stabilité du climat intérieur (réduction
des écarts de température notamment).
Dans cette perspective, l’équipe de FUL étudie en collaboration
avec le CETHIL (Centre d’Etude Thermique et d’Innovation de Lyon)
un ensemble de solutions que le projet pourrait activer au gré
de ses différentes conditions d’implantations.
Une architecture basée sur un mode constructif simple, léger et flexible
La construction est basée sur l’assemblage de modules préfabriqués :
- Il s’agit d’un principe constructif reproductible.
- Celui-ci offre un véritable gain de temps pour les chantiers.
- Les coûts de construction sont réduits.
- Le bâtiment peut-être éventuellement déplaçable.
’ensemble des matériaux utilisés pour la construction du bâtiment
L
respecteront les cibles HQE avec notamment une contrainte
supplémentaire pour supprimer toute émission nocive liée
aux matériaux.
a rationalité de la construction, des principes constructifs
L
et des matériaux utilisés concourent à limiter le poids du bâtiment
et du système de production. Cela offre la possibilité de s’implanter
sur un toit dans le cadre d’une construction neuve ou de s’adosser
à un bâtiment existant ou projeté.
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es caractéristiques du bâtiment à l’étude sont :
L
- 1 000 m2 au sol pour une surface de production de 3 000 m2.
- 60 m de long sur 17 m de large, pour une hauteur cumulée de 12 m
au faîtage.
Cette configuration de base correspond au cadre de la première
étude. Des modifications importantes sont aujourd’hui envisagées
et permettent une grande variation du cadre dimensionnel du projet
(augmentation de la verticalité, implantation en sous-sol
par la suppression de la serre etc.).
POURQUOI CULTIVER DE LA SALADE ?
a salade constitue un élément témoin pour tester le concept FUL.
L
Il s’agit d’une plante relativement simple sur le plan biologique,
rustique, offrant plus de souplesse quant aux meilleures conditions
de son épanouissement et son cycle de croissance est court.
a salade est un produit de consommation courante.
L
C’est un plat à part entière, consommé en très grande quantité :
chaque Français, par exemple, consomme en moyenne 6,9 kg de
salade par an (dont les ¾ achetées fraîches), soit 23 équivalentslaitues.
À l’échelle du Grand Lyon, on estime cette consommation à plus
de 27 millions de salades par an, soit 75 000 chaque jour.
FUL
va être capable de produire des variétés nouvelles, telle qu’une
salade trio composée de trois graines, trois couleurs, trois structures
dans une même motte qui formeront un véritable « bouquet
de salade » coloré et architecturé.
FUL
pourra cultiver d’autres produits :
L’enjeu du projet est de concevoir un espace de production
adaptable à différentes plantes. À terme, FUL a pour ambition
de produire des plantes compatibles à l’hydroponie, des produits
riches en protéines végétales, telles que les algues, des plantes
destinées à l’industrie pharmaceutique ou cosmétique.
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Images © FUL
SCHÉMA DES FONCTIONS
SCHÉMA INGÉNIERIE DE PRODUCTION
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Images © FUL
COUPE
Une première en France :
la commercialisation d’une salade « vivante »
FUL propose de commercialiser les salades ou autres
plantes avec leur racine et leur motte de substrat.
Il s’agit d’une première en France qui ne se rattache
à aucune gamme existante dans la grande distribution.
Le produit distribué est extra frais et avec toutes
ses qualités nutritives.
Avec une durée de vie allant jusqu’à 15 jours,
la salade avec racine est plus facile à stocker
dans les points de vente et possède une conservation
naturelle plus importante.
L’enjeu est ici de réduire significativement le gaspillage,
puisqu’à l’heure actuelle, 30 % des produits frais
ne sont pas consommés et détruits.
L’enjeu de l’acceptation sociétale
La production et la commercialisation de la « salade vivante »
est un pari, car devant trouver une réponse positive immédiate
à l’interrogation du consommateur : « pourquoi m’encombrerais-je
d’une racine alors que dans le bac voisin les salades mises à la vente
n’en disposent pas ? ».
Cette commercialisation devra faire l’objet d’argumentaires
spécifiques et d’une stratégie marketing adaptée pour faire connaître
ses qualités et séduire les consommateurs.
Une étude marketing va être lancée par l’ISARA pour tester
le produit auprès d’un panel important de consommateurs et imaginer
la stratégie de communication et de distribution ad hoc.
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LES POINTS FORTS
DU PROJET
UN MODÈLE ÉCONOMIQUE AVEC DES RESSOURCES ÉPARGNÉES :
PLUS PROCHE, PLUS FRAIS, PLUS SAIN
les besoins de la plante
au centre du processus
catégorie extra-frais
Une production de plantes en
avec racines. Optimisation de la conservation
production préservée
Une
des aléas et des conditions climatiques
90 % de pesticides par rapport
à l’agriculture conventionnelle
production X 10 / plateaux
Une
à surface au sol égale par rapport à l’agriculture conventionnelle
90% d’eau par rapport à l’agriculture
conventionnelle
0 rejet dans l’environnement
dimensions modulables
(ingénierie
Des
et architecture) pour répondre à la diversité des sites urbains
ingénierie adaptable
à la production
Une
d’autres plantes compatibles à l’hydroponie
Un maraîchage urbain non concurrentiel à l’agriculture traditionnelle
UL s’inscrit en complémentarité avec l’agriculture rurale,
F
en élargissant l’offre de produits agricoles et en proposant
des produits ciblant spécifiquement les urbains.
es productions de FUL seront de très bonne qualité (peu d’intrants,
L
qualité organoleptiques) mais ne seront pas labellisées « agriculture
biologique », car cultivées hors sol.
s’agit d’une innovation qui n’a pas à ce jour d’équivalent
Il
en France.
Une productivité accrue, en mode durable et en circuit court
râce au système en circuit fermé, les ressources – eau, sol – sont
G
préservées et l’utilisation de produits phytosanitaires est rationalisée
au maximum.
our cette même raison, les produits sont plus propres et moins
P
dépendants du climat, donc à l’abri des bactéries, champignons,
insectes, et autres parasites.
logistique est simplifiée et les déplacements, donc les émissions
La
de gaz à effet de serre, sont considérablement réduits, grâce
à une production sur l’aire de marché.
En effet, actuellement, le trajet d’une salade de son lieu de production
au consommateur final compte en moyenne un millier de kilomètres
et la logistique représente 60 % du coût de la salade.
a limitation des durées de transport permet également de distribuer
L
une salade récoltée à pleine maturité, au dernier moment.
a distribution en circuit court autorise aussi à imaginer
L
la production de plantes plus fragiles ainsi que de variétés plus
anciennes, pour expérimenter de nouveaux goûts et de nouvelles
saveurs.
Un potentiel d’insertion professionnelle et de nouveaux métiers
Les porteurs du projet FUL entendent placer l’Homme au cœur
de ce dispositif.
L’objectif
est de générer, avec une meilleure ergonomie de travail,
moins de pénibilité dans les tâches, avec notamment pour effet
une meilleure productivité.
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Atouts
DE NOMBREUX ATOUTS
I l s’agit également de créer de nouveaux métiers, attractifs :
le « maraîcher urbain » aura un profil d’ingénieur polyvalent avec
des compétences en biologie, ainsi qu’en informatique pour
la gestion de l’unité de production.
e plus, les coûts économisés grâce à la réduction du poste
D
des transports et de la logistique pourraient ouvrir la perspective
de créer une économie sociale, en proposant des formations
ou de la réinsertion par l’emploi (ramassage des plantes, montages
mécaniques simples et montages des leds, etc.).
L’agglomération lyonnaise, un territoire naturellement prédisposé pour accompagner
le portage du concept FUL
Lyon a été de la fin du XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle,
à l’aube de la première guerre mondiale, capitale de l’horticulture
française. Les serres du parc de la Tête d’Or, en constituent l’une
des manifestations les plus emblématiques, tandis que l’agglomération
a par ailleurs conservé une tradition maraîchère périurbaine.
Ce territoire présente ainsi une certaine légitimité pour accueillir
et porter le projet FUL.
FUL, un mode d’agriculture industrielle, mais sans ses inconvénients
La production de salades en milieu confiné se pose en rupture forte
par rapport à la représentation que s’en fait le consommateur français,
qui conserve probablement une image rudimentaire de la production
maraîchère.
Le caractère industriel de FUL peut-il pour autant constituer un frein
pour le consommateur ?
En effet, la réalité est que l’agriculture est bel et bien entrée dans une
dimension industrielle, avec un nombre croissant de cultures sous
mode hydroponique (systèmes goutte à goutte dans des substrats coco)
et hors sol (tomates, fraises, etc.).
Peu de consommateurs perçoivent le bénéfice en matière
de traitements phytosanitaires, apports d’engrais, prélèvements d’eau,
consommation d’énergie de chauffage puis de transport.
Ces produits agricoles et industriels qui pour certains ont abusé
du label « Bio » sont entrés dans le quotidien du consommateur. Ils sont
omniprésents dans les réfrigérateurs également sous d’autres formes :
la salade en sachet, la carotte vendue déjà râpée et assaisonnée…
Si FUL s’inscrit dans cette tendance, le projet a pour net avantage
de cultiver des produits particulièrement sains, avec une approche éco
responsable.
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Approche comparée entre FUL et la culture (industrielle) de plein sol
D es rendements supérieurs à ceux de l’agriculture de pleine terre grâce à une optimisation
de la surface disponible : 283 salades/m2/an
Un cycle de croissance de 49 jours, soit l’équivalent d’un mode de production traditionnel,
pour atteindre un niveau de qualité élevé, tant dans la fermeté du produit,
sa couleur et son goût.
Aucun rejet dans l’environnement, donc aucun risque de pollution des nappes phréatiques
70 à 80 % de pesticides en moins par rapport à l’agriculture conventionnelle
De très faibles émissions de CO2, qui pourront être encore être optimisées avec l’utilisation
d’un terreau à très faible facture énergétique et émission de CO2.
Le mode de production programmé permet d’éviter les aléas climatiques et ainsi d’assurer
un rendement régulier
UN PROJET QUI S’INSCRIT DANS UNE RÉFLEXION SUR LA VILLE DE DEMAIN
Les différents partenaires du projet, issus d’horizons diversifiés,
apportant chacun leur éclairage et leur propre point de vue, se sont
fédérés autour d’une approche urbanistique commune.
Tous sont mus par la conviction qu’aujourd’hui la ville peut-être
vertueuse et qu’elle peut permettre une reprise de notre destinée,
insuffler de nouveaux rapports à l’essentiel.
La dimension architecturale n’est pas une fin en soi, contrairement
à de nombreux projets qui explorent ce même sujet dans
une surenchère d’images toutes plus fortes les unes que les autres.
Notre approche est pragmatique, centrée sur les besoins de la plante.
La qualité et la nature de l’enveloppe architecturale s’imagineront plus
précisément dans un second temps.
Le projet FUL vise à proposer une meilleure qualité de vie à tous ceux
qui fréquentent la ville (habitants, travailleurs, visiteurs, touristes etc.),
qui doit être accueillante pour tous, quel que soit leur âge, leur santé,
leur condition sociale ; une ville mixte et polyvalente, à la fois lieu
de vie, de travail et de loisirs.
cherche à atteindre la meilleure performance possible grâce
Il
à une consommation réduite des ressources naturelles
et à une intégration optimale des différentes fonctions de la ville ;
elle vise ainsi à améliorer l’attractivité du territoire urbain, tant
vis-à-vis des activités économiques en développant sa compétitivité,
que vis-à-vis des habitants en le rendant « désirable », grâce
à la performance.
s’appuie sur des systèmes de transports, de distribution d’eau,
Il
d’énergie, de gestion des déchets, de santé, de loisir etc. efficaces,
accessibles à tous, organisés autour de réseaux intelligents
et interconnectés, qui répondent au mieux aux besoins
et économiquement soutenables.
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fonctionne dans un environnement sain, reposant sur la sobriété
Il
des consommations d’énergie et des ressources naturelles, la lutte
contre les gaspillages ainsi que l’économie circulaire, faisant entrer
la nature dans la ville.
Construire une ville séduisante pour ses habitants, économiquement
attractive et performante en matière environnementale nécessite
de planifier, organiser et programmer son développement
en y intégrant très en amont une vision précise des objectifs à atteindre
dans ces différents domaines (habitat, équipement, transport, services
urbains) et de la mettre en œuvre progressivement en y associant
toutes les parties prenantes.
Les villes représentent aujourd’hui près de 75 % des émissions de gaz
à effets de serre mondiales, et environ 60 à 80 % de la consommation
énergétique.
Les marges de progrès se trouvent dans l’organisation même
de la ville, sa morphologie, l’agencement des activités et des mobilités
générées, mais aussi dans toutes ses composantes, notamment
en matière d’efficacité énergétique des constructions, de gestion
des services urbains et de production d’énergies renouvelables.
LE PROJET FUL S’INSCRIT DANS UNE VOLONTÉ DE :
S outenir les dynamiques territoriales dans un contexte très concurrentiel
en s’affirmant comme de nouveaux étendards.
S’interroger sur la « nature » en ville, à l’aube d’une civilisation urbaine
et agricole, c’est aussi conserver des parcs, des jardins et des grands espaces
de pleine nature sans pour autant s’interroger sur leur possible vocation
nourricière.
Repenser la composition de nos villes autour de nouveaux « totems urbains » :
épicentre d’éco quartiers, de nouveaux centres commerciaux, etc.
De nouveaux lieux dans l’espace urbain : les nouvelles « agoras ».
Générer de la nouvelle économie, de nouvelles filières professionnelles,
des métiers en local, de nouvelles richesses, et de nouvelles technologies.
Assurer le marketing urbain dans un système très concurrentiel entre
les territoires.
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FUL ET L’INSA DE LYON, UN RAPPROCHEMENT NATUREL ET FRUCTUEUX
Les porteurs de projet de FUL ont souhaité tester la faisabilité
de leur concept avec un collège de partenaires privés et auprès
d’une école d’ingénieur.
S’adresser à l’INSA de Lyon était logique : une école réputée,
une multiplicité de compétences réunies dans une école valorisant
les approches transversales, une jeunesse et une fraîcheur d’esprit
capable de bousculer les habitudes.
Aujourd’hui à l’état d’avant-projet, les départements d’enseignement,
BioSciences (BI), Génie Mécanique et Conception (GMC), et Génie
Energétique et Environnement (GEN) s’associent pour optimiser
les techniques de production autonome de la serre, en terme
de nutrition hydroponique des cultures, de conception des bacs
et de leur système de rotation, de récupération et production d’énergie
pour réguler l’ambiance intérieure - climat et lumière - et enfin
en terme d’architecture intelligente au service de la productivité
agronomique (et non l’inverse).
La transversalité des disciplines alliant le génie biologique,
mécanique, énergétique, de l’environnement et du bâtiment ainsi
que l’étude de l’acceptation sociétale des écotechnologies
et des représentations de la nature en ville par les usagers font
de ce projet complexe un véritable défi pour les élèves-ingénieurs
de l’INSA de Lyon.
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L’INSA de Lyon est un grand centre de recherche et d’enseignement
avec une proximité unique entre formation, laboratoires de recherche
et milieux socio-économiques. En accompagnant le projet de Ferme
Urbaine Lyonnaise, l’INSA de Lyon illustre son savoir-faire par
l’assemblage et l’interdépendance des disciplines mobilisées, entre
génie biologique, automatisme et cinématique, mécanique des fluides
et énergétique du bâtiment.
Grâce à ce projet innovant, l’INSA de Lyon met en pratique
une certaine dynamique, à travers la transversalité disciplinaire,
l’articulation enseignement-recherche, le développement économique
et territorial fondé sur l’innovation, la démonstration pédagogique
et l’expérimentation scientifique et la proposition d’une réponse
aux enjeux sociétaux.
Parce que désormais, cinq enjeux sociétaux structurent la Recherche
à l’INSA de Lyon : Energie pour le Développement Durable,
Transport : Structures, Infrastructures et Mobilités, Société Numérique
et Information, Environnement : Milieux naturels, Industriels
et Urbains et enfin Santé Globale et Ingénierie.
C’est dans ce contexte que le projet de Ferme Urbaine Lyonnaise
prend forme. Un projet qui répond de façon pertinente aux activités
d’enseignement et de recherche d’excellence de l’INSA de Lyon
visant à encourager localement l’expérimentation et la démonstration
de solutions nouvelles, plus intégrées, pour penser et construire
la ville de demain, sobre, conviviale et durable.
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PHASE 1 – ETUDE DE FAISABILITÉ
Phase actuellement menée en partenariat avec l’INSA de LYON (Conventions avec
4 laboratoires) pour développer la « machine à produire les salades » en mode
intensif et imaginer une « peau intelligente » (un volume et une architecture)
au service du contenu.
Objectif : faire des choix technologiques précis.
Durée : début février 2014/fin juin 2014
PHASE 2 – CRÉATION D’UN BUSINESS PLAN
Objectif : Dimensionner le projet (techniquement, physiquement, étude de marché)
Durée : octobre 2014 à décembre 2014
Images © FUL
PHASE 3 – RÉALISATION D’UN PILOTE
Implanter sur le toit d’un immeuble ou par empilement (depuis le sol) une ferme
urbaine dans l’agglomération lyonnaise.
Durée : Fin 2e semestre 2015 (début des travaux) début 2016
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programme
LES ÉTAPES DU PROGRAMME
l’équipe
Philippe AUDUBERT, 46 ans, Diplômé d’histoire (UFR TOURS) et d’urbanisme (INSA
de LYON), co-créateur et dirigeant de l’agence d’architecture et d’urbanisme
NOTUS (créé depuis 1996). Ses études universitaires comme ses investigations
professionnelles ont toujours eu comme « fil rouge » l’étude du rapport étroit
qui existe depuis tout temps entre la campagne et la ville, entre le monde rural
et urbain ; rien d’étonnant alors, qu’établi depuis 1992 à Lyon qui fut la capitale
française de l’horticulture (entre 1870 et 1914), il devint l’initiateur du projet
FUL (Ferme Urbaine Lyonnaise). Pour conduire à bien ce projet il a rassemblé
pendant un an les compétences de partenaires reconnus dans les domaines
de l’agronomie, l’agro-alimentaire, des serres, de la thermique, de la lumière
artificielle, et dans leurs complémentarités. Aujourd’hui, président de FUL SAS
(créé depuis février 2014) il a permis le rapprochement entre l’INSA de Lyon
et ses partenaires économiques, en signant une convention d’études auprès
de 4 laboratoires de recherche via INSAVALOR. Il organise actuellement le bon
déploiement du projet et va s’efforcer de trouver un portage politique et financier
au projet FUL pour une réalisation à court terme. Il est également chargé
d’imaginer l’insertion urbaine du projet.
Christophe LACHAMBRE, 51 ans, diplômé d’IC HEC Ecole de Commerce à Bruxelles
et de l’EM Lyon Executive MBA s’est établi il y a 22 ans à Lyon où il a fondé sa famille.
Ce cadre financier a travaillé pour une entreprise de l’agrofourniture.
Son attention a été retenue en mai 2010 par un article paru dans le quotidien
Les Echos sur l’émergence des fermes urbaines aux Etats Unis. Il s’agissait de réduire
les flux logistiques en réintégrant la culture vivrière sur les toits
des villes. Christophe compte servir le fabuleux projet de FUL SAS en apportant
ses compétences financières et économiques pour mener à bien le développement
de ce nouveau type de culture, de produit, de concept architectural et industriel.
Ce nouveau paradigme permet à l’exploitant de devenir un nouvel acteur agricole
du XXIe siècle… en ville ! Christophe a eu l’incroyable chance de rencontrer des
partenaires talentueux et aussi animé que lui par ces convictions. C’est ainsi qu’est
né Ferme Urbaine Lyonnaise SAS. En route vers son plus beau rêve d’entreprenariat !
DIDIER GAYDOU, 46 ans, architecte diplômé de l’École d’Architecture de Lyon.
En charge de la conception dans le collectif Notus, il mène aujourd’hui
des projets très hétéroclites, tant en terme d’échelles d’investigation
que de sujets abordés, naviguant souvent en amont entre l’architecture,
les espaces publics et l’urbanisme. Le projet FUL est une suite logique
de ces différentes explorations, de ce regard permanent sur l’évolution
de nos villes et des pratiques. Au sein de FUL, il est chargé de conduire
les études architecturales.
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Les partenaires institutionnels
ISARA
L’ISARA Lyon est une école d’ingénieurs spécialisée dans
les domaines de l’alimentation, de l’agriculture, de l’environnement
et de l’aménagement du territoire. Ses activités se répartissent entre
formation, conseil, expertise, formation continue et recherche.
L’ISARA accompagne ainsi notamment les entreprises et les porteurs
de projet dans leur stratégie de développement.
Des experts du monde agricole et agroalimentaire interviennent ainsi :
Dans le développement marketing et commercial des entreprises
agroalimentaires
Le développement des produits de qualité spécifique : terroir, origine
géographique, montagne,
L’accompagnement des projets d’innovation.
Partenaires
LES PARTENAIRES
L’ISARA propose dans cette perspective :
des approches consommateurs qualitatives et quantitatives
des entretiens en face à face ou téléphoniques, individuels
ou collectifs
du benchmarking au niveau international et des relevés de linéaires
des tests produits
des stratégies et techniques de négociation
l’animation de groupes de travail et séminaires
une veille bibliographique
L’équipe de consultants en « Stratégie, Innovation, Marketing
et Commercialisation » de l’ISARA-Lyon va accompagner le projet
des Fermes Urbaines Lyonnaises dans le développement marketing
et commercial de son projet d’innovation.
Les motivations qui nous ont poussées à répondre à la sollicitation
des Fermes Urbaines Lyonnaises sont liées de façons très étroites
à nos différents axes thématiques d’expertise :
es consultants de cette équipe accompagnent très régulièrement
L
des projets d’innovation, des porteurs d’activités innovantes pour
répondre à des besoins précis identifiés ou plus globalement dans
le cadre de l’incubateur d’entreprises pour des projets de création
d’entreprises.
Nos
connaissances et nos nombreux travaux d’étude/conseil mais
également de recherche appliquée autour du développement des
circuits courts et de son adéquation avec les attentes consommateurs.
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Notre
souci permanent d’aider les entreprises ou les collectivités
à rapprocher « la ville de la campagne » dans des projets
de développement innovants.
otre implication dans les dispositifs transversaux qui démarrent
N
de la matière première brute jusqu’aux produits élaborés en aval.
otre volonté d’être présent dans des projets pluridisciplinaires qui
N
allient de nombreux partenaires d’univers variés, afin d’être au cœur
de projets enrichissants et dynamiques.
Nous sommes très fiers que l’occasion nous soit offerte de mettre
nos compétences et notre savoir-faire marketing et commercial
à disposition de ce projet passionnant qu’est celui des Fermes
Urbaines Lyonnaises.
Christine MONTICELLI
Laurence DEMAY
Consultantes en Stratégie, Innovation, Marketing et
Commercialisation ISARA-Lyon
Les partenaires privés
Les chiffres : 100 m€ - 750 personnes
La vocation : le contrôle et la maitrise de l’énergie à tous les degrés
Les savoirs -faire : l’innovation, la conception, la réalisation,
l’entretien des équipements climatiques et frigorifiques pour
la recherche, le végétal et pour l’Agriculture et aussi pour l’industrie
agroalimentaire la cosmétique et le vinicole
60 agences - 24/24 à votre service
Efficacité = Proximité
Des innovations pour l’environnement et l’homme de la recherche
à l’application agricole l’Ecolab R, 1er simulateur de climat mobile
développé avec le CNRS et l’ENS reproduit plus de 20 paramètres
de 98 % des climats de la planète et les climats artificiels, l’Ecolux R
simulateur de lumière LED plasma Ecoruim R simulateur de climat
aérien et terrestre R brevet.
Application modélisation des écosystemes, reproduction de climats,
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écotoxicologie, simulation de pollution, dépollution, modélisation
de bio indicateur pour l’innovation pour le végétal et l’environnement
végéled l’innovation pour la lumière pour le végétal
ou la reproduction du soleil les micro climats en serre, le frigosolaire
à glace pour les laiteries et chambres froides.
Nos objectifs dans la participation à ce projet :
évelopper avec une communauté d’experts des solutions
D
innovantes pour la culture en centre urbain et répondre pour demain
aux nouveaux défis de l’agriculture : comment nourrir la planète tout
en respectant l’environnement avec des innovations, l’usine végétale
urbaine en milieu confiné, l’éclairage végétal optimisé,
le climat de la plante adapté et l’optimisation de l’énergie, etc
Dessiner des solutions prospectives pour les 10 ans à venir
Incorporer les écoles, les centres de recherches, les entreprises pour
un partage des connaissances
Faire une aventure humaine pour assembler les différences et non
les opposer, en faveur de l’innovation
Allier l’expérience et la jeunesse dans un projet sociétal innovant
pour le végétal
Déceler les nouvelles attentes des consommateurs urbains et faire
vivre ce nouveau modèle de communauté scientifique, techniciens,
urbanisme, sociétal, pour aller plus loin
Richel Group, un pôle d’expertises unique
Richel Group, créateur de solutions pour l’environnement,
est le premier fabricant européen de serres, et le premier fabricant
français de jardineries.
Les différentes entités de Richel Group proposent l’ensemble des
équipements nécessaires au bon fonctionnement et à la maintenance
des serres.
Conception et installation de gestion du climat des serres
qui pilotent des automates et systèmes informatiques perfectionnés.
Fourniture d’écrans d’ombrage et d’équipements de refroidissement
des serres,
Des équipements destinés au chauffage (pompes à chaleur,
chaudières, diffuseurs thermiques)
La conception et la réalisation de systèmes d’irrigation : pompage,
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stockage de l’eau, filtration, traitement de l’eau, ferti-irrigation,
Tapis de convoyage et tablettes
Matériels destinés accélérer la croissance des végétaux : générateurs
de CO2, systèmes d’éclairage photosynthèse.
Pourquoi nous participons au projet FUL
De nombreux projets de fermes urbaines sont actuellement à l’étude
au niveau mondial. Certains sont déjà opérationnels. Il s’agit
d’un mouvement fort qui prend ses racines dans une conscience
collective de consommer autrement. Le développement de projets
maraîchers en ceinture urbaine relève de cette transition que nous
vivons tous. Le projet FUL nous est apparu comme ayant
une approche collaborative par bien des aspects ce qui nous a donné
confiance pour nous associer à la démarche.
FAYAT BATIMENT est une filiale détenue à 100 % par FAYAT
qui regroupe les entreprises du pôle Bâtiment du Groupe FAYAT.
FAYAT BATIMENT est au 4e rang de la construction en France, avec
trois atouts majeurs : grande expertise d’ingénierie et de management
des grands projets, réseau commercial développé et de proximité,
et par l’appartenance au Groupe FAYAT, solidité financière.
Le Pôle FAYAT BATIMENT a ainsi réalisé en 2013 un chiffre
d’affaires de 622 millions d‘euros et emploie 2 773 collaborateurs.
Les constructeurs qui composent le pôle FAYAT BATIMENT
s’appuient sur leur expérience d’entreprise générale avec la capacité
de produire aux meilleurs prix, dans les délais et avec une qualité
optimum.
Grace à un savoir-faire de concepteur constructeur, ils permettent
également de conforter les choix des maitres d’œuvre et de développer
avec leurs partenaires des projets durables.
En région Rhône-Alpes, le pole FAYAT BATIMENT est présent
à travers deux entités :
La SAS FAYAT BATIMENT avec son agence sur St-Priest
La société ROUX CABRRO sur Annonay
En construction neuve comme en réhabilitation/rénovation, FAYAT
BATIMENT intervient dans les domaines tertiaire, industriel, scolaire,
hospitalier, agricole, culturel, sportif, résidentiel et commercial, pour
des clients publics ou privés.
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Soucieuse de satisfaire ses clients et plus largement ses partenaires,
la SAS FAYAT BATIMENT possède la triple certification Qualité
Sécurité Environnement, renouvelée chaque année pour l’ensemble
de ses métiers et de ses agences. Fidèle à ses valeurs, Confiance,
Ambition, Respect et Innovation, elle s’implique durablement
dans le développement de projets en partenariat public privé, dans
l’innovation et dans la démarche environnementale.
Notre participation au projet FUL
FAYAT BATIMENT en tant qu’entreprise générale, fiabilisera
la faisabilité du projet quant à son exécution à la hauteur des
exigences du Maitre d’ouvrage et respectant les règles en vigueur.
Les échanges avec nos partenaires de la Maîtrise d’œuvre
et l’expérience concrète du terrain nous ont apportés une grande
richesse, de la rigueur, mais également la flexibilité nécessaire dans
ce type d’opération.
Nous créerons les connexions et dynamiques locales pour faire
participer les compétences régionales.
Notre approche présente l’avantage d’appréhender la véritable
dimension méthodologique et économique de l’acte de bâtir.
Ainsi, par nos expériences industrielles et tertiaires nous pourrons
vérifier, en collaboration avec les différents acteurs, les coûts
de construction.
Notre expérience de bâtisseur permettra de bien intégrer
les contraintes de sites tant sur le plan constructif que sur les notions
de sécurité santé et délai.
L’entreprise, certifiée depuis 2004, est engagée dans une démarche
de prévention des risques Qualité, Sécurité, Environnement
et d’amélioration permanente reconnue par la triple certification ISO
9001, OHSAS 18 001 et ISO 14 001.
Avec pour volonté d’anticiper les nouvelles réglementations
techniques, environnementales et énergétiques, FAYAT BATIMENT
s’appuie sur des équipes capables de maîtriser les différents
référentiels liés à la construction durable.
En réponse aux préoccupations des maitres d’ouvrage, FAYAT
BATIMENT propose des solutions éprouvées de management
d’opérations HQE® pour :
manager
les travaux (selon le système de management opérationnel
du référentiel HQE®)
limiter les nuisances de chantier (pollutions, poussières, bruit,
gestion des déchets…)
prendre en compte l’impact environnemental et sanitaire dans
le choix des matériaux en s’appuyant sur les données existantes
(FDES, FDS).
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Parallèlement, l’entreprise apporte des solutions innovantes
et alternatives en matière de procédés constructifs, systèmes
énergétiques, technologies de l’information et de la communication…
Ainsi Fayat bâtiment fier de son appartenance à une entreprise
familiale dont les racines profondément ancrées dans le sol
et les fruits de nos travaux en pleine lumière, pourra voir un jour
les jeunes pousses de nos fermes urbaines fleurir les toits
de nos immeubles.
Médiation & Environnement : sa vie, son œuvre
Médiation & Environnement est un cabinet-conseil créé en avril 2000
sous statut coopératif (SCOP). Ses activités, inscrites dans le champ
du développement soutenable, s’articulent autour de la prospective
et du conseil stratégique (empreinte écologique et RSE, résilience face
aux changements globaux), d’études environnementales
(plans d’action ou de gestion autour de l’énergie, de la biodiversité,
des déchets, de l’aménagement du territoire, etc) et du dialogue
territorial (procédures de concertation, conférences de citoyens,
débat public).
Son équipe, actuellement composée de 3 experts-senior,
a une solide connaissance des enjeux et mécanismes qui favorisent
les constructions collectives. Elle regroupe des compétences
dans plusieurs domaines techniques et scientifiques, juridiques
et économiques. Médiation & Environnement intervient à ce titre
aux côtés de l’ensemble des composantes du corps social : grandes
entreprises, ONG, Etat, collectivités, citoyens.
Associés à plusieurs programmes de recherche (indicateurs
environnementaux, concertation-décision, métabolisme territorial,
gouvernance du long terme), ses collaborateurs interviennent
également dans le domaine de la formation : grandes écoles
et universités, agents de l’Etat, entreprises, ONG, etc.
Enfin, le développement durable, moteur et guide de Médiation
& Environnement lors de sa création s’inscrit également dans ses
actes de vie courante, à commencer par le choix d’un statut coopératif
synonyme de solidarité et d’une économie au service de l’homme.
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Les bureaux sarthois de Médiation & Environnement, ancien atelier
rural réhabilité avec des matériaux durables (isolation en liège,
bardage en mélèze, toiture solaire PV) montre une performance
énergétique remarquable avec une consommation mesurée de 46 kWh/
m²/an.
Les déplacements de ses associés sont principalement effectués
en train (à 72 %).
Enfin, au titre de son engagement citoyen et parce qu’elle croit que
la transformation sociale commence par soi-même, l’équipe
de Médiation & Environnement est impliquée à divers degrés dans
la vie publique (on trouve parmi ses membres un président de conseil
de développement, un élu local-conseiller régional, un dirigeant
associatif).
Médiation & Environnement : son implication dans le projet FUL
Ardent défenseur d’une vision moderne de la ville de demain,
Médiation & Environnement croit que seule une prise en compte
ambitieuse des composantes sociales et environnementales sera à
même à produire des communautés humaines durables, d’ores et
déjà majoritairement urbaines à l’échelle planétaire. Comment faire ?
Comment produire suffisamment de biens et de services
tout en revenant dans les limites d’une exploitation soutenable
des ressources ? Comment renforcer le cercle vertueux d’une
collectivité dont la qualité de vie serait améliorée tout en restant
bruissante d’activités, sans ajouter au stress de la vie moderne
celle de la disqualification du social ?
Faire mieux avec moins. Tel est le grand défi. Plus de confort
de vie avec moins d’énergie carbonée. Plus de lieux de rencontre avec
moins d’espaces dégradés. Plus d’économie sociale pour contrer
les destructions d’emplois. Reconquérir l’environnement pour enrichir
notre cadre de vie. Une nourriture saine à base de production locale,
etc.
Tous les secteurs socioéconomiques, chaque parcelle d’activité peu
conjuguer le principe du « mieux avec moins ». Même la production
alimentaire. Même celle des salades. Prise isolément, une salade
relève du monde végétal, parfois ignoré et en tout état de cause,
sérieusement banalisé. La salade de demain sera durable, oui mais
à des millions d’exemplaires. De haute qualité, mais sans émettre
(trop) de gaz à effet, sans traces de pesticides, sans consommer plus
d’eau qu’il n’en faut pour croître, sans transports extravagants
aux quatre coins du pays.
C’est ce qui a convaincu Médiation & Environnement de l’intérêt
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de se pencher sur le projet FUL. Chercher à démontrer qu’une salade
– même une modeste salade ! - peut muter en objet de transformation
sociale. Démontrer, le feuillage à l’appui tel un étendard au centre
de l’assiette, que le monde urbain de demain se construit, aussi
et surtout, à partir des objets du quotidien.
Médiation & Environnement
Société coopérative et participative affiliée à la Confédération
Générale des SCOP
Siège social : La Mercerie F-72800 Savigné-sous-Le Lude
Tél. : +33 (0) 2 43 45 27 25 – Fax +33 (0) 2 43 45 84 33
[email protected] – www.mediationenvironnement.coop
siret 431 285 626 00013 – APE/NAF 7112 B
Bureau d’Etude Structure
Né en 1979, sous la forme de SCOP (Société Coopérative
et Participative), COGECI met en avant un savoir-faire technique
dans les domaines du béton armé ou précontraint, de la construction
métallique et de la construction bois.
COGECI compte 65 collaborateurs organisés autour de deux
départements et réalise un chiffre d’affaires de 5,4 millions d’euros.
Le département Bâtiment évolue dans un secteur attractif
et dynamique où la variété des projets appelle de multiples
compétences. Le département Ouvrage d’Art et Génie Civil est
reconnu principalement, en tant que BET au service des entreprises
de gros œuvre, pour ses interventions en études d’exécution réalisées
en amont de la phase opérationnelle de travaux.
Notre participation au projet FUL
FUL est un projet d’avenir pour nos villes en cherchant à placer
l’Homme dans une consommation saine et de proximité.
Cette démarche est une valeur forte pour COGECI.
Ainsi, la possibilité d’exploiter des bâtiments existants ou de créer
des ouvrages simples et efficaces s’inscrit pleinement dans nos
objectifs à court et long terme pour que les actions locales aient
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un impact direct sur les populations.
Notre rôle est de participer à la conception de l’architecture,
de rationaliser le principe structurel du bâtiment pour plus
de flexibilité et de légèreté en corrélation avec l’ingénierie nécessaire
au process de production.
Implanté en région lyonnaise, à Genas, avec une usine spécialisée
en 4e Gamme, le Groupe Bonduelle, à travers sa filiale Bonduelle
Fresh Europe, est partenaire du projet de Ferme Urbaine Lyonnaise.
Le projet FUL répond à plusieurs enjeux prospectifs en phase avec
les objectifs RSE du Groupe Bonduelle : nourrir la planète dans
un contexte de raréfaction des surfaces agricoles, réduire l’impact
environnemental, produire directement sur les lieux de consommation
en économisant les coûts de transport.
Très concrètement, Bonduelle apporte son savoir-faire agronomique
au projet, pour le travail sur la sélection variétale et le cycle de vie
des salades. La démarche lui permet aussi d’acquérir
des connaissances complémentaires sur la culture des salades
en milieux fermés.
De plus, au-delà du travail prospectif sur le produit lui-même,
le Groupe Bonduelle est également partenaire de l’étude
consommateurs réalisée dans le cadre du projet, afin de mieux
appréhender leur perception du produit et de ce nouveau mode
de production.
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FUL : 128, avenue Thiers 69006 Lyon
contact : [email protected]
www.projetful.fr
32w ww.projetful.fr