Un projet innovant de ferme maraîchère en milieu urbain en cours
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Un projet innovant de ferme maraîchère en milieu urbain en cours
DOSSIER DE PRESSE INNOVATION#AGROALIMENTAIRE#URB ANISME#ARCHITECTURE#DÉVELOPPEMENT DURABLE 1 Un projet innovant de ferme maraîchère en milieu urbain en cours de développement www.projetful.fr CONTACT PRESSE AGENCE GÉRALDINE MUSNIER Géraldine Musnier / 04 78 91 06 08 [email protected] Mathilde Virat / 04 78 91 06 07 [email protected] Sommaire CONTEXTE DU PROJET ET AMBITIONS P. 3 ne hausse des besoins alimentaires en corrélation U avec l’augmentation de la population Une situation d’insécurité alimentaire Un enjeu de qualité alimentaire Une urbanisation galopante au détriment des terres agricoles La nécessité de développer des modes de production agricoles moins impactants pour l’environnement FUL, LA CONJUGAISON DE DIFFÉRENTES INNOVATIONS au service d’un nouvel outil de production agricole en milieu urbain, propre, rentable et facilement reproductible P. 5 Des partenaires et des approches vérifiées La connaissance des plantes au cœur de la conception Une atmosphère intérieure adaptée Une culture hors sol avec la technologie innovante de l’hydroponie (Nutrient Film Technique). Une production en mode vertical De la lumière artificielle à une véritable serre Des conditions d’hygiène exigeantes Une multitude de réponses possibles pour maîtriser les besoins énergétiques Une architecture basée sur un mode constructif simple, léger et flexible POURQUOI CULTIVER DE LA SALADE ? P. 10 Une première en France : la commercialisation d’une salade « vivante » DE NOMBREUX ATOUTS P. 15 n maraîchage urbain non concurrentiel à l’agriculture U traditionnelle Une productivité accrue, en mode durable et en circuit court Un potentiel d’insertion professionnelle et de nouveaux métiers L’agglomération lyonnaise, un territoire naturellement prédisposé pour accompagner le portage du projet FUL UN PROJET QUI S’INSCRIT DANS UNE RÉFLEXION SUR LA VILLE DE DEMAIN P. 17 FUL ET L’INSA DE LYON, UN RAPPROCHEMENT NATUREL ET FRUCTUEUX P. 19 LES ÉTAPES DU PROGRAMME P. 21 L’ÉQUIPE P. 22 LES PARTENAIRES P. 23 2 Une hausse des besoins alimentaires en corrélation avec l’augmentation de la population. À l’horizon 2050, la Terre comptera 9 milliards d’individus. La production agricole et les modes de consommation devront faire face à cette évolution pour pouvoir subvenir aux besoins en alimentation de la population, dans un contexte de changements climatiques, de raréfaction des ressources et d’appauvrissement des sols. Une situation d’insécurité alimentaire Les spéculations boursières sur les denrées, les dépendances alimentaires, les tensions géopolitiques ou les catastrophes de toutes natures sont autant de dysfonctionnements possibles dans la chaine de production et d’approvisionnement alimentaire. Préambule CONTEXTE DU PROJET ET AMBITIONS Un enjeu de qualité alimentaire La dégradation de la qualité de l’alimentation génère de véritables problèmes de santé publique ; une exigence croissante se manifeste pour accéder à des produits alimentaires intégrant des meilleurs profils qualitatifs et environnementaux. Une urbanisation galopante au détriment des terres agricoles Les villes continuent à grandir au point de devenir de vastes nébuleuses. Cette extension permanente du milieu urbain s’observe pour toutes le métropoles et villes sur l’ensemble des continents. À terme, la population mondiale sera majoritairement urbaine. Selon les calculs des experts de Durabilité de l’alimentation face à de nouveaux enjeux (INRA Paris), un Français a besoin en moyenne d’environ 0,18 hectare de culture et 0,12 hectare de prairie permanente pour se nourrir. Autrement dit, 3 millions d’hectares de terre agricoles seraient nécessaires pour nourrir 11 millions de Franciliens, soit 6 fois la surface agricole utilisée en Île-de-France. Or plus de 66 000 hectares de terres agricoles disparaissent chaque année au profit de l’urbanisation, soit la surface d’un département tous les 10 ans, engloutis sous l’asphalte, les zones d’activités et d’habitation. Les espaces naturels, agricoles et forestiers reculent et avec eux disparaissent tous les services écosystémiques rendus : production de nourriture, écoulement et épuration des eaux, stockage du carbone, etc. Avec la réduction continuelle de la surface cultivable, c’est l’existence même de l’activité agricole qui est menacée. (Source « Nourrir nos villes, pour une gouvernance alimentaire durable des régions urbaines », 2012). 3 La nécessité de développer des modes de production agricole moins impactants pour l’environnement Notre alimentation est responsable de près de 40 % de notre empreinte écologique (Source : GFN, 2010). Nos choix alimentaires et l’organisation du système d’approvisionnement contribuent à hauteur de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. Le modèle alimentaire actuel n’est pas adapté à une planète aux ressources limitées. Des objectifs en matière de protection de l’environnement, de préservation des ressources, et de réduction des émissions de gaz à effet de serre des ont été énoncés en France, au niveau communautaire et international. Pour les atteindre, l’agriculture se doit de réduire l’usage d’intrants chimiques de synthèse et de pesticides, de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, de préserver les ressources et notamment l’eau. A terme, le respect de ces contraintes rendra l’exploitation de pleine terre non biologique de plus en plus difficile. L’enjeu du projet FUL est de proposer, au sein des villes, un mode innovant de production agricole, qui permette de faire face à la croissance démographique mondiale et à l’urbanisation galopante, en exploitant des surfaces foncières non valorisées. F UL vise également à minimiser l’impact environnemental de la production alimentaire et à travailler au développement durable d’un nouveau rapport à l’alimentation par une production locale abordable et abondante de produits extra frais. 4 Innovation FUL, LA CONJUGAISON DE DIFFÉRENTES INNOVATIONS au service d’un nouvel outil de production agricole en milieu urbain, propre et facilement reproductible Le projet FUL est une solution innovante d’ingénierie et de production vivrière en mode industriel vertical, en France et dans le monde. Il s’illustre par un bâtiment conçu pour abriter et contrôler une production agricole en hydroponie majoritairement sous climat artificiel, répartie en plateaux techniques superposés. Le principe de base est d’organiser pour chaque plante un parcours tant horizontal que vertical, reproduisant son cycle de croissance, depuis la nurserie jusqu’à la récolte. L’enjeu du projet est ainsi de concevoir une ingénierie qui permette une production agricole continue et conséquente. FUL explore les réponses architecturales et urbaines pour installer des productions agricoles importantes en milieu urbain contraint. L’adaptabilité du mode de production verticale en milieu clos constitue la base initiale de la démarche pour faire face à la complexité et à la variété des sites d’implantations en ville. Des partenaires et des approches vérifiées FUL s’appuie sur une collaboration avec l’INSA de Lyon et coopère avec plusieurs laboratoires d’enseignement et de recherches. Des entreprises privées, spécialisées et reconnues dans les différents domaines concernés, participent également au portage du projet. L’objectif prioritaire a été de valider la capacité du bâtiment et du système de production mis en œuvre à assurer une bonne croissance des plantes. La grande partie des dispositifs techniques que FUL envisage de développer ont été testés : Différents bancs d’essais ont été réalisés, notamment avec l’INRA à Agrocampus Angers et avec l’INSA de Lyon, en cellule climatique, sur les dimensions de l’éclairage artificiel, de l’hydroponie, de l’évapo-transpiration, du climat, les cycles de vie de la salade, essais sur la croissance, etc. L’équipe s’est également appuyée sur les données précieuses transmises par des acteurs belges et hollandais expérimentant des techniques agricoles en hydroponie et sous climat artificiel depuis presque 10 ans. Grâce à ce travail préalable, FUL va poursuivre l’étude de faisabilité afin d’aboutir à un cahier des charges détaillé et global pour la réalisation d’une première unité de production. 5 6 Images © FUL La connaissance des plantes au cœur de la conception Les particularités et les besoins de la plante dictent le fonctionnement de l’unité de production et déterminent le climat et les apports nutritionnels nécessaires aux cycles de croissance végétale. Une atmosphère intérieure adaptée L’air intérieur est entièrement filtré pour éviter tout germe. La pression intérieure, supérieure à l’extérieur, vise à empêcher tout insecte de pénétrer dans le bâtiment (principe identique aux serres conventionnelles semi fermées). Ces principes contribuent à supprimer l’utilisation de produits assainissants et de pesticides. L’ambiance climatique répondra à de fortes exigences, liées à la croissance de la plante test du projet, la salade : es écarts de température inférieurs à 3 degrés. D Un niveau d’hygrométrie entre 70 et 80 % d’humidité. Un contrôle de la température adaptée au bon développement des plantes. Une ventilation régulière et homogène. L’apport de CO2 et d’UV. Une culture hors sol avec la technologie innovante de l’hydroponie (Nutrient Film Technique) ’hydroponie consiste à cultiver des plantes sur un substrat neutre L et inerte (sable, pouzzolane, billes d’argile, laine de roche, …). Ce dernier est régulièrement irrigué avec cette solution liquide qui leur apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels. ette technique permet de tendre vers un taux zéro de nitrates C et de pesticides dans l’alimentation de la plante. Selon l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA), avec les méthodes de production et de protection actuellement utilisées dans la culture des salades, les 2/3 des échantillons de salades analysés chaque année présentent des résidus de pesticides. a solution nutritive est distribuée à partir d’un circuit fermé. L Cela permet d’optimiser l’usage de l’eau, recyclée et filtrée, et évite tout rejet dans l’environnement. lle est acheminée dans l’ensemble des gouttières selon E des fréquences et des quantités précises inhérentes aux différentes étapes et aux besoins de la plante. 7 Une production en mode vertical a chaîne de production se présente sous forme d’un empilement L de grandes nappes de tapis roulants de 6X55 m sur plusieurs niveaux. es plantes, installées dans les gouttières, suivent un parcours L ascensionnel lié aux 17 étapes de leur croissance, depuis la nurserie située au rez-de-chaussée du bâtiment jusqu’à la lumière naturelle sous serre vitrée dans la partie supérieure du bâtiment. La durée totale pour la croissance de la salade sera de 24 jours. Le parcours est automatisé dans la progression horizontale et verticale comme dans l’écartement des plantes nécessaire au regard de leur croissance (réduction de la densité de plantes par m2) ; De la lumière artificielle à une véritable serre salades vont croitre dans un premier temps à la lumière Les artificielle (au cœur du bâtiment du fait de la superposition des nappes d’exploitation). ’éclairage LED sera utilisé afin de recomposer et de contrôler L le spectre lumineux nécessaire à la plante (différent selon les types de plantes). L’utilisation de cette technologie vise également à réduire les besoins et le coût énergétique de l’installation (consommation réduite, durée de vie du matériel). L’apport en UV nécessaire à la plante est réalisé en fin de cycle lors de son passage sous serre vitrée. Cette opération permet de renforcer la texture et la couleur de la plante avant sa récolte. Des conditions d’hygiène exigeantes Les substrats de la motte des plantes sont stérilisés préalablement pour éliminer les germes de manière naturelle et biologique (soit par chauffage à 70 °C, soit par emploi de substances biologiques). L’eau de pluie est recueillie pour les solutions de nutriments qui sont constamment surveillés pour prévenir et enrayer le développement d’éventuels germes (par filtrations successives et par traitement aux UV). Une fois par an, l’usine est complètement nettoyée et désinfectée durant un mois. Le choix des pièces nécessaires à l’outil de production est guidé par ces impératifs. 8 Une multitude de réponses possibles permettant de récupérer les énergies environnantes pour subvenir aux besoins du site. La problématique énergétique est au centre des réflexions sur le projet. Le contexte urbain offre une multitude de possibilités permettant de récupérer de la chaleur, soit par la mutualisation des énergies (biomasse et autres centres de production), soit par l’utilisation de déperditions diverses (récupération des déperditions thermiques des bâtiments, de la ventilation de métro, récupération des calories présentes dans les eaux de refroidissement des centraux informatiques etc.), soit par l’utilisation de techniques alternatives (puits canadiens, enveloppe intelligente etc.). Le principe de la double peau « intelligente » apporte des solutions importantes et flexibles permettant autant d’imaginer des façades réceptives diverses (production d’énergie) que la mise en œuvre d’une enveloppe assurant une stabilité du climat intérieur (réduction des écarts de température notamment). Dans cette perspective, l’équipe de FUL étudie en collaboration avec le CETHIL (Centre d’Etude Thermique et d’Innovation de Lyon) un ensemble de solutions que le projet pourrait activer au gré de ses différentes conditions d’implantations. Une architecture basée sur un mode constructif simple, léger et flexible La construction est basée sur l’assemblage de modules préfabriqués : - Il s’agit d’un principe constructif reproductible. - Celui-ci offre un véritable gain de temps pour les chantiers. - Les coûts de construction sont réduits. - Le bâtiment peut-être éventuellement déplaçable. ’ensemble des matériaux utilisés pour la construction du bâtiment L respecteront les cibles HQE avec notamment une contrainte supplémentaire pour supprimer toute émission nocive liée aux matériaux. a rationalité de la construction, des principes constructifs L et des matériaux utilisés concourent à limiter le poids du bâtiment et du système de production. Cela offre la possibilité de s’implanter sur un toit dans le cadre d’une construction neuve ou de s’adosser à un bâtiment existant ou projeté. 9 es caractéristiques du bâtiment à l’étude sont : L - 1 000 m2 au sol pour une surface de production de 3 000 m2. - 60 m de long sur 17 m de large, pour une hauteur cumulée de 12 m au faîtage. Cette configuration de base correspond au cadre de la première étude. Des modifications importantes sont aujourd’hui envisagées et permettent une grande variation du cadre dimensionnel du projet (augmentation de la verticalité, implantation en sous-sol par la suppression de la serre etc.). POURQUOI CULTIVER DE LA SALADE ? a salade constitue un élément témoin pour tester le concept FUL. L Il s’agit d’une plante relativement simple sur le plan biologique, rustique, offrant plus de souplesse quant aux meilleures conditions de son épanouissement et son cycle de croissance est court. a salade est un produit de consommation courante. L C’est un plat à part entière, consommé en très grande quantité : chaque Français, par exemple, consomme en moyenne 6,9 kg de salade par an (dont les ¾ achetées fraîches), soit 23 équivalentslaitues. À l’échelle du Grand Lyon, on estime cette consommation à plus de 27 millions de salades par an, soit 75 000 chaque jour. FUL va être capable de produire des variétés nouvelles, telle qu’une salade trio composée de trois graines, trois couleurs, trois structures dans une même motte qui formeront un véritable « bouquet de salade » coloré et architecturé. FUL pourra cultiver d’autres produits : L’enjeu du projet est de concevoir un espace de production adaptable à différentes plantes. À terme, FUL a pour ambition de produire des plantes compatibles à l’hydroponie, des produits riches en protéines végétales, telles que les algues, des plantes destinées à l’industrie pharmaceutique ou cosmétique. 10 11 Images © FUL SCHÉMA DES FONCTIONS SCHÉMA INGÉNIERIE DE PRODUCTION 12 Images © FUL COUPE Une première en France : la commercialisation d’une salade « vivante » FUL propose de commercialiser les salades ou autres plantes avec leur racine et leur motte de substrat. Il s’agit d’une première en France qui ne se rattache à aucune gamme existante dans la grande distribution. Le produit distribué est extra frais et avec toutes ses qualités nutritives. Avec une durée de vie allant jusqu’à 15 jours, la salade avec racine est plus facile à stocker dans les points de vente et possède une conservation naturelle plus importante. L’enjeu est ici de réduire significativement le gaspillage, puisqu’à l’heure actuelle, 30 % des produits frais ne sont pas consommés et détruits. L’enjeu de l’acceptation sociétale La production et la commercialisation de la « salade vivante » est un pari, car devant trouver une réponse positive immédiate à l’interrogation du consommateur : « pourquoi m’encombrerais-je d’une racine alors que dans le bac voisin les salades mises à la vente n’en disposent pas ? ». Cette commercialisation devra faire l’objet d’argumentaires spécifiques et d’une stratégie marketing adaptée pour faire connaître ses qualités et séduire les consommateurs. Une étude marketing va être lancée par l’ISARA pour tester le produit auprès d’un panel important de consommateurs et imaginer la stratégie de communication et de distribution ad hoc. 13 LES POINTS FORTS DU PROJET UN MODÈLE ÉCONOMIQUE AVEC DES RESSOURCES ÉPARGNÉES : PLUS PROCHE, PLUS FRAIS, PLUS SAIN les besoins de la plante au centre du processus catégorie extra-frais Une production de plantes en avec racines. Optimisation de la conservation production préservée Une des aléas et des conditions climatiques 90 % de pesticides par rapport à l’agriculture conventionnelle production X 10 / plateaux Une à surface au sol égale par rapport à l’agriculture conventionnelle 90% d’eau par rapport à l’agriculture conventionnelle 0 rejet dans l’environnement dimensions modulables (ingénierie Des et architecture) pour répondre à la diversité des sites urbains ingénierie adaptable à la production Une d’autres plantes compatibles à l’hydroponie Un maraîchage urbain non concurrentiel à l’agriculture traditionnelle UL s’inscrit en complémentarité avec l’agriculture rurale, F en élargissant l’offre de produits agricoles et en proposant des produits ciblant spécifiquement les urbains. es productions de FUL seront de très bonne qualité (peu d’intrants, L qualité organoleptiques) mais ne seront pas labellisées « agriculture biologique », car cultivées hors sol. s’agit d’une innovation qui n’a pas à ce jour d’équivalent Il en France. Une productivité accrue, en mode durable et en circuit court râce au système en circuit fermé, les ressources – eau, sol – sont G préservées et l’utilisation de produits phytosanitaires est rationalisée au maximum. our cette même raison, les produits sont plus propres et moins P dépendants du climat, donc à l’abri des bactéries, champignons, insectes, et autres parasites. logistique est simplifiée et les déplacements, donc les émissions La de gaz à effet de serre, sont considérablement réduits, grâce à une production sur l’aire de marché. En effet, actuellement, le trajet d’une salade de son lieu de production au consommateur final compte en moyenne un millier de kilomètres et la logistique représente 60 % du coût de la salade. a limitation des durées de transport permet également de distribuer L une salade récoltée à pleine maturité, au dernier moment. a distribution en circuit court autorise aussi à imaginer L la production de plantes plus fragiles ainsi que de variétés plus anciennes, pour expérimenter de nouveaux goûts et de nouvelles saveurs. Un potentiel d’insertion professionnelle et de nouveaux métiers Les porteurs du projet FUL entendent placer l’Homme au cœur de ce dispositif. L’objectif est de générer, avec une meilleure ergonomie de travail, moins de pénibilité dans les tâches, avec notamment pour effet une meilleure productivité. 15 Atouts DE NOMBREUX ATOUTS I l s’agit également de créer de nouveaux métiers, attractifs : le « maraîcher urbain » aura un profil d’ingénieur polyvalent avec des compétences en biologie, ainsi qu’en informatique pour la gestion de l’unité de production. e plus, les coûts économisés grâce à la réduction du poste D des transports et de la logistique pourraient ouvrir la perspective de créer une économie sociale, en proposant des formations ou de la réinsertion par l’emploi (ramassage des plantes, montages mécaniques simples et montages des leds, etc.). L’agglomération lyonnaise, un territoire naturellement prédisposé pour accompagner le portage du concept FUL Lyon a été de la fin du XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle, à l’aube de la première guerre mondiale, capitale de l’horticulture française. Les serres du parc de la Tête d’Or, en constituent l’une des manifestations les plus emblématiques, tandis que l’agglomération a par ailleurs conservé une tradition maraîchère périurbaine. Ce territoire présente ainsi une certaine légitimité pour accueillir et porter le projet FUL. FUL, un mode d’agriculture industrielle, mais sans ses inconvénients La production de salades en milieu confiné se pose en rupture forte par rapport à la représentation que s’en fait le consommateur français, qui conserve probablement une image rudimentaire de la production maraîchère. Le caractère industriel de FUL peut-il pour autant constituer un frein pour le consommateur ? En effet, la réalité est que l’agriculture est bel et bien entrée dans une dimension industrielle, avec un nombre croissant de cultures sous mode hydroponique (systèmes goutte à goutte dans des substrats coco) et hors sol (tomates, fraises, etc.). Peu de consommateurs perçoivent le bénéfice en matière de traitements phytosanitaires, apports d’engrais, prélèvements d’eau, consommation d’énergie de chauffage puis de transport. Ces produits agricoles et industriels qui pour certains ont abusé du label « Bio » sont entrés dans le quotidien du consommateur. Ils sont omniprésents dans les réfrigérateurs également sous d’autres formes : la salade en sachet, la carotte vendue déjà râpée et assaisonnée… Si FUL s’inscrit dans cette tendance, le projet a pour net avantage de cultiver des produits particulièrement sains, avec une approche éco responsable. 16 Approche comparée entre FUL et la culture (industrielle) de plein sol D es rendements supérieurs à ceux de l’agriculture de pleine terre grâce à une optimisation de la surface disponible : 283 salades/m2/an Un cycle de croissance de 49 jours, soit l’équivalent d’un mode de production traditionnel, pour atteindre un niveau de qualité élevé, tant dans la fermeté du produit, sa couleur et son goût. Aucun rejet dans l’environnement, donc aucun risque de pollution des nappes phréatiques 70 à 80 % de pesticides en moins par rapport à l’agriculture conventionnelle De très faibles émissions de CO2, qui pourront être encore être optimisées avec l’utilisation d’un terreau à très faible facture énergétique et émission de CO2. Le mode de production programmé permet d’éviter les aléas climatiques et ainsi d’assurer un rendement régulier UN PROJET QUI S’INSCRIT DANS UNE RÉFLEXION SUR LA VILLE DE DEMAIN Les différents partenaires du projet, issus d’horizons diversifiés, apportant chacun leur éclairage et leur propre point de vue, se sont fédérés autour d’une approche urbanistique commune. Tous sont mus par la conviction qu’aujourd’hui la ville peut-être vertueuse et qu’elle peut permettre une reprise de notre destinée, insuffler de nouveaux rapports à l’essentiel. La dimension architecturale n’est pas une fin en soi, contrairement à de nombreux projets qui explorent ce même sujet dans une surenchère d’images toutes plus fortes les unes que les autres. Notre approche est pragmatique, centrée sur les besoins de la plante. La qualité et la nature de l’enveloppe architecturale s’imagineront plus précisément dans un second temps. Le projet FUL vise à proposer une meilleure qualité de vie à tous ceux qui fréquentent la ville (habitants, travailleurs, visiteurs, touristes etc.), qui doit être accueillante pour tous, quel que soit leur âge, leur santé, leur condition sociale ; une ville mixte et polyvalente, à la fois lieu de vie, de travail et de loisirs. cherche à atteindre la meilleure performance possible grâce Il à une consommation réduite des ressources naturelles et à une intégration optimale des différentes fonctions de la ville ; elle vise ainsi à améliorer l’attractivité du territoire urbain, tant vis-à-vis des activités économiques en développant sa compétitivité, que vis-à-vis des habitants en le rendant « désirable », grâce à la performance. s’appuie sur des systèmes de transports, de distribution d’eau, Il d’énergie, de gestion des déchets, de santé, de loisir etc. efficaces, accessibles à tous, organisés autour de réseaux intelligents et interconnectés, qui répondent au mieux aux besoins et économiquement soutenables. 17 fonctionne dans un environnement sain, reposant sur la sobriété Il des consommations d’énergie et des ressources naturelles, la lutte contre les gaspillages ainsi que l’économie circulaire, faisant entrer la nature dans la ville. Construire une ville séduisante pour ses habitants, économiquement attractive et performante en matière environnementale nécessite de planifier, organiser et programmer son développement en y intégrant très en amont une vision précise des objectifs à atteindre dans ces différents domaines (habitat, équipement, transport, services urbains) et de la mettre en œuvre progressivement en y associant toutes les parties prenantes. Les villes représentent aujourd’hui près de 75 % des émissions de gaz à effets de serre mondiales, et environ 60 à 80 % de la consommation énergétique. Les marges de progrès se trouvent dans l’organisation même de la ville, sa morphologie, l’agencement des activités et des mobilités générées, mais aussi dans toutes ses composantes, notamment en matière d’efficacité énergétique des constructions, de gestion des services urbains et de production d’énergies renouvelables. LE PROJET FUL S’INSCRIT DANS UNE VOLONTÉ DE : S outenir les dynamiques territoriales dans un contexte très concurrentiel en s’affirmant comme de nouveaux étendards. S’interroger sur la « nature » en ville, à l’aube d’une civilisation urbaine et agricole, c’est aussi conserver des parcs, des jardins et des grands espaces de pleine nature sans pour autant s’interroger sur leur possible vocation nourricière. Repenser la composition de nos villes autour de nouveaux « totems urbains » : épicentre d’éco quartiers, de nouveaux centres commerciaux, etc. De nouveaux lieux dans l’espace urbain : les nouvelles « agoras ». Générer de la nouvelle économie, de nouvelles filières professionnelles, des métiers en local, de nouvelles richesses, et de nouvelles technologies. Assurer le marketing urbain dans un système très concurrentiel entre les territoires. 18 FUL ET L’INSA DE LYON, UN RAPPROCHEMENT NATUREL ET FRUCTUEUX Les porteurs de projet de FUL ont souhaité tester la faisabilité de leur concept avec un collège de partenaires privés et auprès d’une école d’ingénieur. S’adresser à l’INSA de Lyon était logique : une école réputée, une multiplicité de compétences réunies dans une école valorisant les approches transversales, une jeunesse et une fraîcheur d’esprit capable de bousculer les habitudes. Aujourd’hui à l’état d’avant-projet, les départements d’enseignement, BioSciences (BI), Génie Mécanique et Conception (GMC), et Génie Energétique et Environnement (GEN) s’associent pour optimiser les techniques de production autonome de la serre, en terme de nutrition hydroponique des cultures, de conception des bacs et de leur système de rotation, de récupération et production d’énergie pour réguler l’ambiance intérieure - climat et lumière - et enfin en terme d’architecture intelligente au service de la productivité agronomique (et non l’inverse). La transversalité des disciplines alliant le génie biologique, mécanique, énergétique, de l’environnement et du bâtiment ainsi que l’étude de l’acceptation sociétale des écotechnologies et des représentations de la nature en ville par les usagers font de ce projet complexe un véritable défi pour les élèves-ingénieurs de l’INSA de Lyon. 19 L’INSA de Lyon est un grand centre de recherche et d’enseignement avec une proximité unique entre formation, laboratoires de recherche et milieux socio-économiques. En accompagnant le projet de Ferme Urbaine Lyonnaise, l’INSA de Lyon illustre son savoir-faire par l’assemblage et l’interdépendance des disciplines mobilisées, entre génie biologique, automatisme et cinématique, mécanique des fluides et énergétique du bâtiment. Grâce à ce projet innovant, l’INSA de Lyon met en pratique une certaine dynamique, à travers la transversalité disciplinaire, l’articulation enseignement-recherche, le développement économique et territorial fondé sur l’innovation, la démonstration pédagogique et l’expérimentation scientifique et la proposition d’une réponse aux enjeux sociétaux. Parce que désormais, cinq enjeux sociétaux structurent la Recherche à l’INSA de Lyon : Energie pour le Développement Durable, Transport : Structures, Infrastructures et Mobilités, Société Numérique et Information, Environnement : Milieux naturels, Industriels et Urbains et enfin Santé Globale et Ingénierie. C’est dans ce contexte que le projet de Ferme Urbaine Lyonnaise prend forme. Un projet qui répond de façon pertinente aux activités d’enseignement et de recherche d’excellence de l’INSA de Lyon visant à encourager localement l’expérimentation et la démonstration de solutions nouvelles, plus intégrées, pour penser et construire la ville de demain, sobre, conviviale et durable. 20 PHASE 1 – ETUDE DE FAISABILITÉ Phase actuellement menée en partenariat avec l’INSA de LYON (Conventions avec 4 laboratoires) pour développer la « machine à produire les salades » en mode intensif et imaginer une « peau intelligente » (un volume et une architecture) au service du contenu. Objectif : faire des choix technologiques précis. Durée : début février 2014/fin juin 2014 PHASE 2 – CRÉATION D’UN BUSINESS PLAN Objectif : Dimensionner le projet (techniquement, physiquement, étude de marché) Durée : octobre 2014 à décembre 2014 Images © FUL PHASE 3 – RÉALISATION D’UN PILOTE Implanter sur le toit d’un immeuble ou par empilement (depuis le sol) une ferme urbaine dans l’agglomération lyonnaise. Durée : Fin 2e semestre 2015 (début des travaux) début 2016 21 programme LES ÉTAPES DU PROGRAMME l’équipe Philippe AUDUBERT, 46 ans, Diplômé d’histoire (UFR TOURS) et d’urbanisme (INSA de LYON), co-créateur et dirigeant de l’agence d’architecture et d’urbanisme NOTUS (créé depuis 1996). Ses études universitaires comme ses investigations professionnelles ont toujours eu comme « fil rouge » l’étude du rapport étroit qui existe depuis tout temps entre la campagne et la ville, entre le monde rural et urbain ; rien d’étonnant alors, qu’établi depuis 1992 à Lyon qui fut la capitale française de l’horticulture (entre 1870 et 1914), il devint l’initiateur du projet FUL (Ferme Urbaine Lyonnaise). Pour conduire à bien ce projet il a rassemblé pendant un an les compétences de partenaires reconnus dans les domaines de l’agronomie, l’agro-alimentaire, des serres, de la thermique, de la lumière artificielle, et dans leurs complémentarités. Aujourd’hui, président de FUL SAS (créé depuis février 2014) il a permis le rapprochement entre l’INSA de Lyon et ses partenaires économiques, en signant une convention d’études auprès de 4 laboratoires de recherche via INSAVALOR. Il organise actuellement le bon déploiement du projet et va s’efforcer de trouver un portage politique et financier au projet FUL pour une réalisation à court terme. Il est également chargé d’imaginer l’insertion urbaine du projet. Christophe LACHAMBRE, 51 ans, diplômé d’IC HEC Ecole de Commerce à Bruxelles et de l’EM Lyon Executive MBA s’est établi il y a 22 ans à Lyon où il a fondé sa famille. Ce cadre financier a travaillé pour une entreprise de l’agrofourniture. Son attention a été retenue en mai 2010 par un article paru dans le quotidien Les Echos sur l’émergence des fermes urbaines aux Etats Unis. Il s’agissait de réduire les flux logistiques en réintégrant la culture vivrière sur les toits des villes. Christophe compte servir le fabuleux projet de FUL SAS en apportant ses compétences financières et économiques pour mener à bien le développement de ce nouveau type de culture, de produit, de concept architectural et industriel. Ce nouveau paradigme permet à l’exploitant de devenir un nouvel acteur agricole du XXIe siècle… en ville ! Christophe a eu l’incroyable chance de rencontrer des partenaires talentueux et aussi animé que lui par ces convictions. C’est ainsi qu’est né Ferme Urbaine Lyonnaise SAS. En route vers son plus beau rêve d’entreprenariat ! DIDIER GAYDOU, 46 ans, architecte diplômé de l’École d’Architecture de Lyon. En charge de la conception dans le collectif Notus, il mène aujourd’hui des projets très hétéroclites, tant en terme d’échelles d’investigation que de sujets abordés, naviguant souvent en amont entre l’architecture, les espaces publics et l’urbanisme. Le projet FUL est une suite logique de ces différentes explorations, de ce regard permanent sur l’évolution de nos villes et des pratiques. Au sein de FUL, il est chargé de conduire les études architecturales. 22 Les partenaires institutionnels ISARA L’ISARA Lyon est une école d’ingénieurs spécialisée dans les domaines de l’alimentation, de l’agriculture, de l’environnement et de l’aménagement du territoire. Ses activités se répartissent entre formation, conseil, expertise, formation continue et recherche. L’ISARA accompagne ainsi notamment les entreprises et les porteurs de projet dans leur stratégie de développement. Des experts du monde agricole et agroalimentaire interviennent ainsi : Dans le développement marketing et commercial des entreprises agroalimentaires Le développement des produits de qualité spécifique : terroir, origine géographique, montagne, L’accompagnement des projets d’innovation. Partenaires LES PARTENAIRES L’ISARA propose dans cette perspective : des approches consommateurs qualitatives et quantitatives des entretiens en face à face ou téléphoniques, individuels ou collectifs du benchmarking au niveau international et des relevés de linéaires des tests produits des stratégies et techniques de négociation l’animation de groupes de travail et séminaires une veille bibliographique L’équipe de consultants en « Stratégie, Innovation, Marketing et Commercialisation » de l’ISARA-Lyon va accompagner le projet des Fermes Urbaines Lyonnaises dans le développement marketing et commercial de son projet d’innovation. Les motivations qui nous ont poussées à répondre à la sollicitation des Fermes Urbaines Lyonnaises sont liées de façons très étroites à nos différents axes thématiques d’expertise : es consultants de cette équipe accompagnent très régulièrement L des projets d’innovation, des porteurs d’activités innovantes pour répondre à des besoins précis identifiés ou plus globalement dans le cadre de l’incubateur d’entreprises pour des projets de création d’entreprises. Nos connaissances et nos nombreux travaux d’étude/conseil mais également de recherche appliquée autour du développement des circuits courts et de son adéquation avec les attentes consommateurs. 23 Notre souci permanent d’aider les entreprises ou les collectivités à rapprocher « la ville de la campagne » dans des projets de développement innovants. otre implication dans les dispositifs transversaux qui démarrent N de la matière première brute jusqu’aux produits élaborés en aval. otre volonté d’être présent dans des projets pluridisciplinaires qui N allient de nombreux partenaires d’univers variés, afin d’être au cœur de projets enrichissants et dynamiques. Nous sommes très fiers que l’occasion nous soit offerte de mettre nos compétences et notre savoir-faire marketing et commercial à disposition de ce projet passionnant qu’est celui des Fermes Urbaines Lyonnaises. Christine MONTICELLI Laurence DEMAY Consultantes en Stratégie, Innovation, Marketing et Commercialisation ISARA-Lyon Les partenaires privés Les chiffres : 100 m€ - 750 personnes La vocation : le contrôle et la maitrise de l’énergie à tous les degrés Les savoirs -faire : l’innovation, la conception, la réalisation, l’entretien des équipements climatiques et frigorifiques pour la recherche, le végétal et pour l’Agriculture et aussi pour l’industrie agroalimentaire la cosmétique et le vinicole 60 agences - 24/24 à votre service Efficacité = Proximité Des innovations pour l’environnement et l’homme de la recherche à l’application agricole l’Ecolab R, 1er simulateur de climat mobile développé avec le CNRS et l’ENS reproduit plus de 20 paramètres de 98 % des climats de la planète et les climats artificiels, l’Ecolux R simulateur de lumière LED plasma Ecoruim R simulateur de climat aérien et terrestre R brevet. Application modélisation des écosystemes, reproduction de climats, 24 écotoxicologie, simulation de pollution, dépollution, modélisation de bio indicateur pour l’innovation pour le végétal et l’environnement végéled l’innovation pour la lumière pour le végétal ou la reproduction du soleil les micro climats en serre, le frigosolaire à glace pour les laiteries et chambres froides. Nos objectifs dans la participation à ce projet : évelopper avec une communauté d’experts des solutions D innovantes pour la culture en centre urbain et répondre pour demain aux nouveaux défis de l’agriculture : comment nourrir la planète tout en respectant l’environnement avec des innovations, l’usine végétale urbaine en milieu confiné, l’éclairage végétal optimisé, le climat de la plante adapté et l’optimisation de l’énergie, etc Dessiner des solutions prospectives pour les 10 ans à venir Incorporer les écoles, les centres de recherches, les entreprises pour un partage des connaissances Faire une aventure humaine pour assembler les différences et non les opposer, en faveur de l’innovation Allier l’expérience et la jeunesse dans un projet sociétal innovant pour le végétal Déceler les nouvelles attentes des consommateurs urbains et faire vivre ce nouveau modèle de communauté scientifique, techniciens, urbanisme, sociétal, pour aller plus loin Richel Group, un pôle d’expertises unique Richel Group, créateur de solutions pour l’environnement, est le premier fabricant européen de serres, et le premier fabricant français de jardineries. Les différentes entités de Richel Group proposent l’ensemble des équipements nécessaires au bon fonctionnement et à la maintenance des serres. Conception et installation de gestion du climat des serres qui pilotent des automates et systèmes informatiques perfectionnés. Fourniture d’écrans d’ombrage et d’équipements de refroidissement des serres, Des équipements destinés au chauffage (pompes à chaleur, chaudières, diffuseurs thermiques) La conception et la réalisation de systèmes d’irrigation : pompage, 25 stockage de l’eau, filtration, traitement de l’eau, ferti-irrigation, Tapis de convoyage et tablettes Matériels destinés accélérer la croissance des végétaux : générateurs de CO2, systèmes d’éclairage photosynthèse. Pourquoi nous participons au projet FUL De nombreux projets de fermes urbaines sont actuellement à l’étude au niveau mondial. Certains sont déjà opérationnels. Il s’agit d’un mouvement fort qui prend ses racines dans une conscience collective de consommer autrement. Le développement de projets maraîchers en ceinture urbaine relève de cette transition que nous vivons tous. Le projet FUL nous est apparu comme ayant une approche collaborative par bien des aspects ce qui nous a donné confiance pour nous associer à la démarche. FAYAT BATIMENT est une filiale détenue à 100 % par FAYAT qui regroupe les entreprises du pôle Bâtiment du Groupe FAYAT. FAYAT BATIMENT est au 4e rang de la construction en France, avec trois atouts majeurs : grande expertise d’ingénierie et de management des grands projets, réseau commercial développé et de proximité, et par l’appartenance au Groupe FAYAT, solidité financière. Le Pôle FAYAT BATIMENT a ainsi réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 622 millions d‘euros et emploie 2 773 collaborateurs. Les constructeurs qui composent le pôle FAYAT BATIMENT s’appuient sur leur expérience d’entreprise générale avec la capacité de produire aux meilleurs prix, dans les délais et avec une qualité optimum. Grace à un savoir-faire de concepteur constructeur, ils permettent également de conforter les choix des maitres d’œuvre et de développer avec leurs partenaires des projets durables. En région Rhône-Alpes, le pole FAYAT BATIMENT est présent à travers deux entités : La SAS FAYAT BATIMENT avec son agence sur St-Priest La société ROUX CABRRO sur Annonay En construction neuve comme en réhabilitation/rénovation, FAYAT BATIMENT intervient dans les domaines tertiaire, industriel, scolaire, hospitalier, agricole, culturel, sportif, résidentiel et commercial, pour des clients publics ou privés. 26 Soucieuse de satisfaire ses clients et plus largement ses partenaires, la SAS FAYAT BATIMENT possède la triple certification Qualité Sécurité Environnement, renouvelée chaque année pour l’ensemble de ses métiers et de ses agences. Fidèle à ses valeurs, Confiance, Ambition, Respect et Innovation, elle s’implique durablement dans le développement de projets en partenariat public privé, dans l’innovation et dans la démarche environnementale. Notre participation au projet FUL FAYAT BATIMENT en tant qu’entreprise générale, fiabilisera la faisabilité du projet quant à son exécution à la hauteur des exigences du Maitre d’ouvrage et respectant les règles en vigueur. Les échanges avec nos partenaires de la Maîtrise d’œuvre et l’expérience concrète du terrain nous ont apportés une grande richesse, de la rigueur, mais également la flexibilité nécessaire dans ce type d’opération. Nous créerons les connexions et dynamiques locales pour faire participer les compétences régionales. Notre approche présente l’avantage d’appréhender la véritable dimension méthodologique et économique de l’acte de bâtir. Ainsi, par nos expériences industrielles et tertiaires nous pourrons vérifier, en collaboration avec les différents acteurs, les coûts de construction. Notre expérience de bâtisseur permettra de bien intégrer les contraintes de sites tant sur le plan constructif que sur les notions de sécurité santé et délai. L’entreprise, certifiée depuis 2004, est engagée dans une démarche de prévention des risques Qualité, Sécurité, Environnement et d’amélioration permanente reconnue par la triple certification ISO 9001, OHSAS 18 001 et ISO 14 001. Avec pour volonté d’anticiper les nouvelles réglementations techniques, environnementales et énergétiques, FAYAT BATIMENT s’appuie sur des équipes capables de maîtriser les différents référentiels liés à la construction durable. En réponse aux préoccupations des maitres d’ouvrage, FAYAT BATIMENT propose des solutions éprouvées de management d’opérations HQE® pour : manager les travaux (selon le système de management opérationnel du référentiel HQE®) limiter les nuisances de chantier (pollutions, poussières, bruit, gestion des déchets…) prendre en compte l’impact environnemental et sanitaire dans le choix des matériaux en s’appuyant sur les données existantes (FDES, FDS). 27 Parallèlement, l’entreprise apporte des solutions innovantes et alternatives en matière de procédés constructifs, systèmes énergétiques, technologies de l’information et de la communication… Ainsi Fayat bâtiment fier de son appartenance à une entreprise familiale dont les racines profondément ancrées dans le sol et les fruits de nos travaux en pleine lumière, pourra voir un jour les jeunes pousses de nos fermes urbaines fleurir les toits de nos immeubles. Médiation & Environnement : sa vie, son œuvre Médiation & Environnement est un cabinet-conseil créé en avril 2000 sous statut coopératif (SCOP). Ses activités, inscrites dans le champ du développement soutenable, s’articulent autour de la prospective et du conseil stratégique (empreinte écologique et RSE, résilience face aux changements globaux), d’études environnementales (plans d’action ou de gestion autour de l’énergie, de la biodiversité, des déchets, de l’aménagement du territoire, etc) et du dialogue territorial (procédures de concertation, conférences de citoyens, débat public). Son équipe, actuellement composée de 3 experts-senior, a une solide connaissance des enjeux et mécanismes qui favorisent les constructions collectives. Elle regroupe des compétences dans plusieurs domaines techniques et scientifiques, juridiques et économiques. Médiation & Environnement intervient à ce titre aux côtés de l’ensemble des composantes du corps social : grandes entreprises, ONG, Etat, collectivités, citoyens. Associés à plusieurs programmes de recherche (indicateurs environnementaux, concertation-décision, métabolisme territorial, gouvernance du long terme), ses collaborateurs interviennent également dans le domaine de la formation : grandes écoles et universités, agents de l’Etat, entreprises, ONG, etc. Enfin, le développement durable, moteur et guide de Médiation & Environnement lors de sa création s’inscrit également dans ses actes de vie courante, à commencer par le choix d’un statut coopératif synonyme de solidarité et d’une économie au service de l’homme. 28 Les bureaux sarthois de Médiation & Environnement, ancien atelier rural réhabilité avec des matériaux durables (isolation en liège, bardage en mélèze, toiture solaire PV) montre une performance énergétique remarquable avec une consommation mesurée de 46 kWh/ m²/an. Les déplacements de ses associés sont principalement effectués en train (à 72 %). Enfin, au titre de son engagement citoyen et parce qu’elle croit que la transformation sociale commence par soi-même, l’équipe de Médiation & Environnement est impliquée à divers degrés dans la vie publique (on trouve parmi ses membres un président de conseil de développement, un élu local-conseiller régional, un dirigeant associatif). Médiation & Environnement : son implication dans le projet FUL Ardent défenseur d’une vision moderne de la ville de demain, Médiation & Environnement croit que seule une prise en compte ambitieuse des composantes sociales et environnementales sera à même à produire des communautés humaines durables, d’ores et déjà majoritairement urbaines à l’échelle planétaire. Comment faire ? Comment produire suffisamment de biens et de services tout en revenant dans les limites d’une exploitation soutenable des ressources ? Comment renforcer le cercle vertueux d’une collectivité dont la qualité de vie serait améliorée tout en restant bruissante d’activités, sans ajouter au stress de la vie moderne celle de la disqualification du social ? Faire mieux avec moins. Tel est le grand défi. Plus de confort de vie avec moins d’énergie carbonée. Plus de lieux de rencontre avec moins d’espaces dégradés. Plus d’économie sociale pour contrer les destructions d’emplois. Reconquérir l’environnement pour enrichir notre cadre de vie. Une nourriture saine à base de production locale, etc. Tous les secteurs socioéconomiques, chaque parcelle d’activité peu conjuguer le principe du « mieux avec moins ». Même la production alimentaire. Même celle des salades. Prise isolément, une salade relève du monde végétal, parfois ignoré et en tout état de cause, sérieusement banalisé. La salade de demain sera durable, oui mais à des millions d’exemplaires. De haute qualité, mais sans émettre (trop) de gaz à effet, sans traces de pesticides, sans consommer plus d’eau qu’il n’en faut pour croître, sans transports extravagants aux quatre coins du pays. C’est ce qui a convaincu Médiation & Environnement de l’intérêt 29 de se pencher sur le projet FUL. Chercher à démontrer qu’une salade – même une modeste salade ! - peut muter en objet de transformation sociale. Démontrer, le feuillage à l’appui tel un étendard au centre de l’assiette, que le monde urbain de demain se construit, aussi et surtout, à partir des objets du quotidien. Médiation & Environnement Société coopérative et participative affiliée à la Confédération Générale des SCOP Siège social : La Mercerie F-72800 Savigné-sous-Le Lude Tél. : +33 (0) 2 43 45 27 25 – Fax +33 (0) 2 43 45 84 33 [email protected] – www.mediationenvironnement.coop siret 431 285 626 00013 – APE/NAF 7112 B Bureau d’Etude Structure Né en 1979, sous la forme de SCOP (Société Coopérative et Participative), COGECI met en avant un savoir-faire technique dans les domaines du béton armé ou précontraint, de la construction métallique et de la construction bois. COGECI compte 65 collaborateurs organisés autour de deux départements et réalise un chiffre d’affaires de 5,4 millions d’euros. Le département Bâtiment évolue dans un secteur attractif et dynamique où la variété des projets appelle de multiples compétences. Le département Ouvrage d’Art et Génie Civil est reconnu principalement, en tant que BET au service des entreprises de gros œuvre, pour ses interventions en études d’exécution réalisées en amont de la phase opérationnelle de travaux. Notre participation au projet FUL FUL est un projet d’avenir pour nos villes en cherchant à placer l’Homme dans une consommation saine et de proximité. Cette démarche est une valeur forte pour COGECI. Ainsi, la possibilité d’exploiter des bâtiments existants ou de créer des ouvrages simples et efficaces s’inscrit pleinement dans nos objectifs à court et long terme pour que les actions locales aient 30 un impact direct sur les populations. Notre rôle est de participer à la conception de l’architecture, de rationaliser le principe structurel du bâtiment pour plus de flexibilité et de légèreté en corrélation avec l’ingénierie nécessaire au process de production. Implanté en région lyonnaise, à Genas, avec une usine spécialisée en 4e Gamme, le Groupe Bonduelle, à travers sa filiale Bonduelle Fresh Europe, est partenaire du projet de Ferme Urbaine Lyonnaise. Le projet FUL répond à plusieurs enjeux prospectifs en phase avec les objectifs RSE du Groupe Bonduelle : nourrir la planète dans un contexte de raréfaction des surfaces agricoles, réduire l’impact environnemental, produire directement sur les lieux de consommation en économisant les coûts de transport. Très concrètement, Bonduelle apporte son savoir-faire agronomique au projet, pour le travail sur la sélection variétale et le cycle de vie des salades. La démarche lui permet aussi d’acquérir des connaissances complémentaires sur la culture des salades en milieux fermés. De plus, au-delà du travail prospectif sur le produit lui-même, le Groupe Bonduelle est également partenaire de l’étude consommateurs réalisée dans le cadre du projet, afin de mieux appréhender leur perception du produit et de ce nouveau mode de production. 31 FUL : 128, avenue Thiers 69006 Lyon contact : [email protected] www.projetful.fr 32w ww.projetful.fr