Altitude 3842, une boutique atypique,Un monde parallèle juste au

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Altitude 3842, une boutique atypique,Un monde parallèle juste au
Altitude 3842, une boutique
atypique
Tata Annick débarque ce week-end. C’est la panique à la
maison. Que va-t-on bien pouvoir lui proposer ? Elle a tout
fait, tout vu, enfin, c’est ce qu’elle fait croire car faire
du base jump sur la muraille de Chine, on n’y a jamais cru !
Bref, il va falloir qu’on l’occupe sinon, elle va nous faire
l’inventaire psychologique de tous les membres de la famille.
Ce qu’elle aime se résume en deux mots : insolite et shopping.
Où qu’elle soit, elle est constamment en quête de souvenirs
pour l’ensemble de notre arbre généalogique.
Chasseuse de scoop, une grande,
et même haute, nouveauté est
parvenue jusqu’à mon petit
doigt. Cet hiver, la boutique de
l’aiguille du Midi (la plus
haute d’Europe à quelques mètres
près) se refait une beauté et
devient un espace où l’on se
sent l’âme d’un alpiniste. Même
si Tata Annick foule le shop
avec ses Moon boots et son
écharpe-cagoule en mohair, elle
pourra (presque) prétendre avoir vécu les sensations
ressenties par une cordée en haute montagne. Mais comment estce possible ? Trompe l’œil, vidéos et matériaux bruts vous
téléportent sur les traces des guides. Mon aventurière tata va
adorer !
Des souvenirs « made in Chamonix »
Depuis qu’elle vient, elle ne sait plus quoi acheter comme
souvenir de la vallée. Magnets, torchons, marmottes
sifflantes, tout y est passé. Elle rêve d’originalité et je
l’imagine déjà en pleine crise d’euphorie lorsqu’elle entrera
dans la boutique 3842. Sur les étagères flambant neuves et les
portants sont mis en valeur des produits locaux. Le 4810® (le
rocher de chocolat des Petits Gourmands), les couteaux Simond,
les célèbres livres rouges de la maison Guérin, des cloches
Devouassoud, des cristaux du Mont-Blanc (pas des pièces
importées) et bien d’autres trésors locaux vont plus que la
combler et ça, ce n’est pas une mince affaire !
Et si on restait déjeuner ?
Au-dessus de l’atypique boutique de souvenirs, se trouve le
3842, un restaurant à couper le souffle mais pas l’appétit. La
vue y est grandiose et le maître restaurateur, Cédric Lerin,
garanti une cuisine fraîche concoctée sur place avec des
produits du terroir. Le risque si j’emmène Annick déjeuner làbas, c’est qu’elle m’en parle ensuite pendant des années.
Avant d’y aller, c’est sûr, elle va me mettre en garde,
pensant que c’est un « attrape-touriste ». Plus maline, j’ai
testé le 3842 et suis prête à l’entendre faire l’éloge de ce
restaurant intime lors de nos vingt prochains Noël ensemble !
C’est un risque à prendre mais il vaut le coup, je préfère
l’impressionner en lui faisant découvrir des bonnes adresses,
que d’encaisser ses critiques acerbes si je ne lui propose pas
des lieux dignes de son exigence !
Les P’tits Plus :
Plus qu’une boutique de souvenirs, une expérience unique
Des souvenirs locaux comme nulle part ailleurs.
Déjeunez face au départ de la Vallée Blanche.
Altitude 3842 & Le 3842 Restaurant
Sommet de l’aiguille du Midi
74400 Chamonix Mont-Blanc
04 50 53 74 60
Boutique en ligne
Facebook : Altitude 3842 Shop
Un monde parallèle juste au
dessus de nos têtes
L’AIGUILLE DU MIDI ET LA VALLEE
BLANCHE
Samedi 8h30. Alors que certains sont encore blottis dans les
bras de Morphée, nous on est dans la benne de l’Aiguille du
Midi, harnachés comme des vrais de la Yaute ! Le monde
appartient aux gens qui se lèvent tôt paraît-il et nous cet
autre monde, tout là haut, on l’aime immaculé, sans caravane
interminable de « cramponneux » souhaitant autant que nous
laisser leur trace.
Les entrailles de l’Aiguille s’ouvrent sur l’immensité.
L’arrête est là, à deux pas de nous. Je suis comme Casimir
dans « le Village dans les nuages ». Casimir car je suis en
orange et qu’ici, j’ai vraiment cette impression d’être dans
un monde parallèle, un monde féérique, imaginaire tant la
splendeur du paysage est indescriptible ! J’essaie tant bien
que mal de fixer mes skis sur mon sac. A l’image de la valise
qu’on essaie d’accrocher par tous les moyens sur la galerie de
la voiture, cette délicate opération sent le départ
imminent d’un voyage, et quel voyage : La Vallée Blanche !
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L’arrête est bien tracée et sécurisée. La corde mise en place
nous permet de descendre sans encombre si ce n’est que j’ai
déchiré mon pantalon avec mes crampons, mes pieds voulant
désespérément s’accrocher à quelque chose !
Nous sommes au pied de l’arrête. Cette immensité dénuée de
bruit a l’effet immédiat d’un calmant ressourçant. Nous
progressons tranquillement, skis aux pieds, en prenant garde
aux crevasses et autres pièges glaciaires. Et puis nous nous
arrêtons au « lieu dit La Salle à manger » sous un soleil
radieux qui nous indique qu’il est l’heure ! Foie gras, verre
de vin et pain frais, lorsqu’on fait la Vallée Blanche, on se
soigne. Ce serait presque honteux de manger un club sandwich
dans un si beau cadre ! Une pause galvanisante dans ce monde
nu, immaculé et pur. Comme à chaque vallée blanche, cette
journée restera gravée de blanc.
Juste pour infos (au cas où la témérité aveuglerait certains).
La vallée Blanche reste un hors piste, sa descente nécessite
un équipement adapté. Il est fortement conseillé d’y aller
accompagné de personnes ayant connaissances des risques et
préventions de la pratique du ski sur un glacier.
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