Lundi 25, juillet 2016

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Lundi 25, juillet 2016
Lundi 25, juillet 2016
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Le rythme d'inflation annuel à 5,2% en juin (APS) .................................................... 3
Foncier agricole / Prés de la moitié des terres inexploitée (Algérie Focus) ............... 4
La révision du statut de l’ANDI, Désignation de trois nouveaux membres (Algérie
Eco) ............................................................................................................................. 4
Nomination de nouveaux PDG de cinq filiales du groupe Sonelgaz (APS) ............... 5
Formation : Talai préconise des partenariats avec des bureaux d'études étrangers
(APS)........................................................................................................................... 6
Lafarge Algérie : Démarrage de la cimenterie CILAS Biskra (Le quotidien d’Oran) 7
Bouterfa poursuit son périple : Cap sur le complexe pétrochimique d'Arzew (Le
Quotidien d’Oran) ....................................................................................................... 7
NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE EN ALGÉRIE : L'économie turque est-elle
un exemple à suivre ? (L’Expression)......................................................................... 8
Banque africaine de développement : Un troisième emprunt obligataire lancé (El
Watan) ....................................................................................................................... 10
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 11
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Crédit à la consommation : Trust Bank lance son produit (El Watan) ..................... 11
Véhicules : chute de plus de 67% des importations au 1er semestre 2016 (APS) .... 12
Coopération ......................................................................................................................................................... 14
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LA MISSION S’EST RENDUE EN CÔTE D’IVOIRE, AU TOGO ET AU
BÉNIN : La Caci en prospection en Afrique de l’Ouest (Coopération) ................... 14
ALGER-WASHINGTON : La nouvelle carte américaine (L’Expression) .............. 16
RELATIONS ÉCONOMIQUES : Le marché algérien attire les entreprises
américaines (L’Expression) ...................................................................................... 17
Veille ..................................................................................................................................................................... 19
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Tassili Airlines lance une ligne régulière Constantine-Strasbourg (APS) ................ 19
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A la une
Le rythme d'inflation annuel à 5,2% en juin (APS)
Le rythme d'inflation annuel s'est établi à 5,2% en juin 2016, a appris
dimanche l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Le rythme d'inflation en glissement annuel de juin 2016 représente
l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période allant de
juillet 2015 à juin 2016 par rapport à celle allant entre juillet 2014 et juin
2015.
Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la
croissance des prix en juin 2016 par rapport à juin 2015, elle a enregistré
une hausse de près de 8%.
S'agissant de l'évolution mensuelle, qui est l'indice brut des prix à la
consommation en juin 2016 par rapport à mai 2016, elle a été de 1,4%
(contre 0,5% en juin 2015 par rapport à mai 2015).
Cette hausse mensuelle a résulté essentiellement de l'augmentation de
2,6% des prix des produits alimentaires, tirée par une hausse de 5,21%
pour les produits frais contre une très légère croissance de +0,07% pour
les produits agroalimentaires.
Pour la catégorie des produits frais, la plupart a connu une hausse des prix
à l'exception des poissons frais (-13,15%) et la pomme de terre (-2%) en
juin dernier contre un mois auparavant.
Par contre, des augmentations ont été affichées pour les légumes frais
(+15,8%), les fruits frais (+13,9%), les viandes de poulet (+9,5%) et les
viandes ovines (+0,97%) et bovines (+0,86%) ainsi que les oeufs (+1,9%)
en juin dernier comparativement au mois précédent.
Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont affiché une légère hausse
de 0,4% sur la même période de comparaison, tandis que ceux des services
sont restés presque inchangés (+0,08%).
Concernant la variation annuelle, il est constaté une hausse quasi-générale
des prix entre juin 2016 et juin 2015 sauf pour la pomme de terre (26,02%), et la volaille et œufs (-8,75%).
La plus forte hausse enregistrée en variation annuelle a été connue
particulièrement par les fruits (+47,6%), les poissons frais (+17,05%), les
légumes (+16,6%) et les boissons non alcoolisées (+8,5%).
Pour rappel, le taux d'inflation s'était établi à 4,8% 2015, tandis que la Loi
de finances 2016 prévoit une inflation de 4%.
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Foncier agricole / Prés de la moitié des terres inexploitée (Algérie
Focus)
Le ministre de l’Agriculture, du Développement local et de la Pêche, Abdeslam
Chelghoum, a indiqué, samedi, lors d’une visite de travail à Mascara, qu’une commission a
été mise sur pied pour élaborer un plan global visant à réhabiliter les terres
agricoles abandonnées ou peu exploitées.
Le ministre a précisé que cette commission a été installée afin de réfléchir sur les moyens et les
efforts à fournir pour exploiter les terres agricoles abandonnées appartenant à l’État et aux privés.
Ces terres en jachère constituent 48% de la superficie globale des terres agricoles en Algérie, un
potentiel négligé qui doit, selon le ministre, «être mis à profit très rapidement». Des propositions
étudiées seront présentées par cette commission fin août.
Le ministre a par ailleurs, affirmé que le gouvernement ne suspendra pas ses aides au secteur
agricole, mais qu’il tendra à les orienter «vers ceux qui en ont le plus besoin».
Les agriculteurs possédant des terres irriguées ont été appelés à accorder plus d’importance aux
cultures des produits de base comme les céréales, les légumes et les légumes secs.
La révision du statut de l’ANDI, Désignation de trois nouveaux
membres (Algérie Eco)
La révision du statut de l’Agence nationale pour le développement de
l’investissement (Andi) commence à se concrétiser. Le conseil
d’administration fait peau neuve malgré que les changements touchent
seulement trois membres. Selon l’arrêté ministériel qui vient d’être publié
sur le journal officiel, correspondant au 1er février 2016, la liste nominative
des membres du conseil d’administration de l’agence nationale de
développement de l’investissement est modifiée. Il est annoncé que Kamel
Boughaba, représentant du ministre des affaires Etrangères et de la
coopération internationale, en remplaçant à Ghaouti Benmoussat,
Abdelkrim Aouissi, représentant du ministre de l’énergie, et Khadidja
Benkouider, représentante du ministre de l’aménagement du territoire, du
tourisme et de l’artisanat.
Rappelons que selon un arrêté ministériel publié sur le Journal officiel
modifiant l’arrêté correspondant au 13 janvier 2014 portant désignation des
membres du conseil d’administration de l’Agence Mr Amar Agadir,
représentant du ministre de l’Industrie et des Mines, est désigné comme
président du conseil.
Selon la réglementation, le conseil d'administration de l’Andi est composé
de 16 représentants, soient du représentant du ministère de l’Industrie, du
représentant du ministre chargé de l'intérieur et des collectivités locales, du
représentant du ministre chargé des affaires étrangères, du représentant
du ministre chargé des finances, du représentant du ministre, chargé de
l'aménagement du territoire, du représentant du gouverneur de la Banque
d'Algérie et de deux (2) représentant des organisations patronales désignés
par leurs pairs. Par ailleurs, le secrétariat général du conseil
d'administration est assuré par le directeur général de l’Andi.
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Les membres du conseil d'administration sont désignés par décision de
l'autorité de tutelle de l'Agence sur proposition des autorités dont ils
relèvent, pour une période de trois (3) années renouvelables. Les membres
du conseil d'administration doivent avoir au moins le rang de directeur
d'administration centrale.
En cas d'interruption du mandat de l'un des membres, il est procédé à son
remplacement dans les mêmes formes. Le membre nouvellement désigné
lui succède jusqu'à l'expiration du mandat. En outre, le conseil
d'administration se réunit en session ordinaire quatre (4) fois par an, sur
convocation de président.
Nomination de nouveaux PDG de cinq filiales du groupe Sonelgaz
(APS)
Le PDG de Sonelgaz, Mustapha Guitouni a nommé de nouveaux PDG de cinq
sociétés filiales de ce groupe à savoir Kanaghaz, Sat-Info, Transmex, Elit et
MPV, a indiqué dimanche un communiqué de Sonelgaz.
Ainsi, Yazid Djellouli a été nommé à la tête de la Société de réalisation de
canalisation (Kanaghaz), Chérif Othmane à la tête de la Société algérienne
des techniques d'information (Sat-Info) et Abdelhamid Mazri désigné
comme PDG de la Société de transport et de manutention exceptionnels des
équipements (Transmex).
De même, Abdellah Meddab et Fouad Guerfi ont été nommés PDG
respectivement d'El Djazair information technology (Elit) et Maintenance
prestations véhicules (MPV), a précisé le communiqué.
La société Kanaghaz, crée en 1983 suite à la restructuration des entreprises
publiques, a été rattachée en 2006 au groupe Sonelgaz en tant que filiale
travaux gaz. Sa mission se focalise sur l'étude et la réalisation des
canalisations de transport et distribution de gaz et autres fluides.
Elle intervient également dans la réalisation de travaux de montage
d'installations industrielles.
Cette filiale qui peut intervenir également dans les domaines des
hydrocarbures, de l'hydraulique, de l'industrie et des télécommunications
dispose d'une capacité de réalisation de 500 km de pipelines et plus de 700
km de réseaux distribution gaz par an.
De son côté, Sat-Info, issue de la restructuration de Sonelgaz en 1998, a
pour mission principale d'assurer la conception et la réalisation de tous les
travaux liés à l'édition, l'impression et la photographie ainsi que la
fourniture de prestations de service en matière d'audiovisuel et de
papeterie.
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Transmex, filiale de Sonelgaz crée en 1993, est, quant à elle, spécialisée
dans les activités de transport et manutention exceptionnels, le transport
et manutention conventionnels ainsi que l'engineering du transport et de la
manutention.
Par ailleurs, Elit qui a été crée en 2009 est chargée, entre autres, d'élaborer
la politique des systèmes et des technologies de l'information et de la
communication du groupe Sonelgaz, mettre en oeuvre les systèmes
d'information destinés au pilotage et à la gestion des différentes activités
des sociétés du groupe ainsi que la mise à disposition de ces sociétés des
moyens informatiques et de télécommunications (logiciels, matériels,
infrastructures...).
Enfin, MPV (2005) assure la maintenance du parc automobile du groupe, le
transport de personnes et de marchandises, la messagerie et autres, a-ton expliqué.
Formation : Talai préconise des partenariats avec des bureaux
d'études étrangers (APS)
Les bureaux d'études nationaux spécialisés dans les travaux publics doivent
mettre en place des partenariats et des jumelages avec leurs homologues
étrangers pour mettre à niveau leurs ingénieurs, a préconisé le ministre des
Transports et des Travaux Publics, Boudjemaa Talai.
Lors de visites effectuées dimanche à Alger au niveau de la Société
algérienne d'études d'infrastructures (Saeti), au Bureau de contrôle
technique des Travaux Publics (Cttp) et au Laboratoire d'études maritimes
(Lem), le ministre a insisté sur la formation continue des ingénieurs relevant
de ces trois organismes.
"J'insiste sur la formation de l'ingénieur et sa mise à niveau permanente,
qui devraient accompagner l'évolution de la technologie dans le domaine
des études et de contrôle technique des travaux de réalisation des différents
projets (routiers, maritimes et aériens)", a-t-il soutenu.
A ce propos, il a observé que le nombre moyen des années d'expérience de
ces ingénieurs est de cinq (5) années: "C'est-à-dire qu'ils sont toujours
débutants et ont besoin d'un suivi et d'une mise à niveau".
A cet effet, le ministre a appelé les dirigeants de ces organismes à recourir
à des partenariats et à des jumelages avec des bureaux d'études et de
contrôle technique étrangers pour assurer des formations au profit des
ingénieurs et des techniciens.
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Ce qui devrait permettre, selon lui, d'améliorer la qualité à la fois des
études, qui nécessitent des efforts supplémentaires, et du contrôle
technique des infrastructures.
Lors de sa visite au Lem, il a donné des instructions pour identifier tous les
sites qui peuvent accueillir des marinas, une activité ouverte récemment au
secteur privé.
Il a demandé au même laboratoire de contribuer à doter le port d'Annaba
de quais spéciaux pour le phosphate pour son exportation dans le futur
après la relance récente de cette filière minière.
Lafarge Algérie : Démarrage de la cimenterie CILAS Biskra (Le
quotidien d’Oran)
Lafarge Algérie annonce le «démarrage des opérations de la cimenterie
CILAS à Biskra» le 15 juillet dernier avec «la mise en service du four, soit
11 jours avant la date d'exploitation programmée». De «classe mondiale»,
cette unité de production est «d'une capacité de 2.7 millions de tonnes de
ciment par an». Elle est qualifiée de «la plus moderne du groupe
LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction».
Il est également rappelé que «CILAS Biskra est le fruit d'un partenariat
d'exception, dans le cadre de la règle d'investissement 49/51, entre le
Groupe International LafargeHolcim (49%), leader mondial des matériaux
de construction et le Groupe Industriel Souakri Frères (51%)». «Ce fleuron
industriel est un projet Greenfield d'un investissement de 33 milliards de
dinars construit en 21 mois, avec une excellente performance en matière
de Santé & Sécurité avec 5 millions d'heures travaillées sans accident,
emploiera à terme plus de 600 personnes et contribuera à réduire
significativement les importations de ciment», précise encore le
communiqué
de
Lafarge
Algérie.
Autres détails énumérés sur cette cimenterie, la «minimisation au
maximum de son empreinte environnementale» avec la «réduction des
émissions de poussière par l'utilisation du plus grand filtre à manche au
monde». Les «opérations de broyage» sont «réalisées avec le plus gros
broyeur vertical au monde», «l'ensachage et palettisation» sont
«entièrement automatisés pour mieux servir la clientèle», et «l'efficacité
énergétique» est à «- 30% par rapport à la référence».
Bouterfa poursuit son périple : Cap sur le complexe pétrochimique
d'Arzew (Le Quotidien d’Oran)
Le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa, effectuera aujourd'hui, une
visite de travail et d'inspection, dans la wilaya d'Oran, où la zone
pétrochimique d'Arzew constituera l'essentiel du programme officiel. Ayant
pris ses fonctions aux commandes du secteur de l'Energie, il y a, à peine,
un mois M. Bouterfa poursuit, ainsi, sa tournée à travers les grandes
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installations de gaz et de pétrole du pays pour s'enquérir de visu, sur le
tableau de bord. Après Annaba et Skikda, le successeur de Salah Khebri, à
la tête du secteur de l'Energie, depuis le remaniement gouvernemental
partiel de juin dernier, mettra le cap sur le complexe pétrochimique
d'Arzew, avec au centre de sa visite : le maillon névralgique de la raffinerie.
Plusieurs zones du complexe figurent au programme de cette visite, avec
en tête d'affiche : le méga-train de production du gaz naturel liquéfié (Train
GNL3), à Bethioua, dans le prolongement de la zone industrielle
pétrochimique d'Arzew, mis en service, le 10 novembre 2014, par le Premier
ministre Abdelmalek Sellal. Une hyper-unité de production d'une capacité
de production de 4,7 millions de tonnes métriques de GNL, 58.000 tonnes
de butane, 275.000 tonnes de propane, 300.000 tonnes d'éthane, 47.000
tonnes de gazoline et 115,5 normal mètres cubes (Nm3) de gaz enrichi en
hélium, qui a eu à remplacer l'ancien complexe GL4/Z, plus connu sous le
nom de la Camel, fermé en 2010, après quarante-six ans d'activité et
transformé en musée. Cette dernière structure mise à l'arrêt est d'ailleurs,
également, concernée par le programme de la visite de Bouterfa. D'autres
unités de l'activité ‘ liquéfaction du gaz naturel et séparation des GPL'
figurent aussi sur la feuille de route de Bouterfa pour sa toute première
visite à Arzew, en tant que ministre de l'Energie, parmi lesquelles les GL1.Z
et
GL2.Z
et
les
GP1.Z
et
GP2.Z.
Mais c'est, sans doute, le méga-train GNL3 qui constituera le point le plus
important du programme, cet investissement est réalisé sur fonds propres
de Sonatrach, pour un coût de 304 milliards de dinars (4 milliards de dollars
USD) et dont la réalisation avait été confiée à la firme italienne Saipem,
rappelle-t-on.
NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE EN ALGÉRIE : L'économie turque
est-elle un exemple à suivre ? (L’Expression)
Malgré la crise sans cesse recommencée du modèle de croissance
actuellement en vigueur, l'Algérie reste toujours complexée sur les
questions économiques et a du mal à se départir de ses réflexes socialistespopulistes.
Depuis quelques années, les produits turcs, notamment textiles,
parapharmaceutiques et agricoles, ainsi que les équipements industriels,
inondent les marchés de la région Mena. Grâce à son cinéma en plein essor
et son marketing de haute voltige, la Turquie pénètre aussi dans les foyers
et les villes turques sont devenues des destinations de choix pour des
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millions de touristes de cette région. Indéniablement, la Turquie a réalisé
des avancées de taille sur les plans économique et social à tel point qu'elle
représente, pour nombre de pays musulmans, dont l'Algérie, un modèle à
suivre. En effet, selon les dernières statistiques fournies par des chercheurs
de l'Iris, les chiffres situent l'économie turque dans une posture
d'excellence. La valeur ajoutée de l'industrie représente plus de 26% du
PIB, les services plus de 63% et l'agriculture plus de 10%. Diversifiée et
dynamique, l'économie turque puise sa vigueur dans, d'une part, la
présence d'un grand marché intérieur de 75 millions de consommateurs, le
taux de croissance du PIB par habitant de la Turquie étant de plus de 7%
et, d'autre part, dans l'importance des investissements qui représentent
plus de 20% du PIB. L'économie turque, qui était à la 111ème place à
l'arrivée de Recep Tayipp Erdogan au pouvoir comme Premier ministre en
2002, est aujourd'hui la première puissance économique au Moyen-Orient,
la 7e puissance économique en Europe et la 16e puissance économique
dans
le
monde.
Il est donc normal que des pays, de surcroît musulmans et ayant des
relations historiques avec l'ex-Porte sublime, y voient un modèle à suivre.
Néanmoins, pour aller sur les traces d'un pays qui a réussi, il est certes
nécessaire de le vouloir, mais aussi faut-il passer à l'acte, ce qui n'est pas
toujours à la portée de tous. En Algérie, les objectifs et les performances
réalisés par la Turquie font baver bien des hommes politiques. Les
islamistes, notamment le MSP, n'ont raté aucune occasion d'appeler à aller
sur les traces de l'AKP, parti d'Erdogan, notamment quand il était au
pouvoir. Mais les choix n'étaient pas toujours à la hauteur, voire parfois
carrément
à
contre-courant
de
ceux
de
la
Turquie.
Selon Rémi Bourgeot, économiste et chercheur associé à l'Iris, la Turquie a
choisi la voie du pragmatisme le plus décomplexé depuis plus de 30 ans.
«La Turquie s'est convertie au libéralisme dans les années 1980 et a
rencontré tous les problèmes classiques d'adaptation. La force d'exemple
de la Turquie se situe dans la gestion des crises qui ont résulté de son
ouverture» explique-t-il. De plus, la Turquie est allée chercher ses
avantages comparatifs où ils étaient, à savoir dans l'ingénierie, le BTP,
l'habillement, les infrastructures, l'électroménager, l'agriculture et le
tourisme, et non pas en fonction d'un dogme idéologique pseudosouverainiste. Concernant les réformes qu'elle a entreprises, la stabilisation
monétaire à travers notamment la déconcentration et la restructuration, la
privatisation des cinq grandes banques nationales et la mise en place d'une
nouvelle Lira, une ouverture massive et unilatérale des frontières arrimée à
une magnificence de l'entrepreneur que le gouvernement réformateur a
érigé en «héros national», la réduction fiscale, le recentrage de l'activité
économique sur l'investissement privé, les privatisations des ports,
aéroports et compagnies aériennes ainsi que la «flexibilisation» des contrats
de travail à travers la généralisation des CDD, en constituent les principaux
éléments.
Or, l'Algérie, qui promet des lendemains enchanteurs aux Algériens à tout
bout de champ, peine à se fixer un cap. Campée sur des considérations
idéologiques héritées du système Boumediene, elle recule sur chaque pas
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qu'elle fait sur la voie libérale. Le secteur de l'énergie, qui est sous-exploité,
reste monopolisé par l'Etat. Les transports maritime et aérien, qui sont les
plus chers dans le pourtour méditerranéen, sont également sous le
monopole exclusif de l'Etat. Le secteur des banques, dont l'Algérie
enregistre un déficit criant et où la logique «créancière» domine largement
l'esprit de partenariat qui devrait animer les établissements financiers, reste
également fermé à l'investissement privé. L'ouverture du capital des
entreprises publiques, y compris celles en faillite, est soumise à rude
épreuve. La monnaie, fluctuante à merci, reste toujours en dehors des
circuits d'échanges. Le Code du travail, résidu de l'époque du socialisme
spécifique, érige toujours l'employé en maître au détriment des créateurs
de richesse. Les établissements de formation fonctionnent exclusivement
selon le seul paradigme de la quantité, comme s'ils étaient des sites
touristiques. L'accès au foncier industriel est également pénible tant les
zones industrielles ne sont ni aménagées, ni viabilisées. Pis encore, au lieu
de se structurer autour des PME, l'Algérie tend, au mieux, à fabriquer des
champions médiatiquement visibles, ce qui est contre-productif puisque
cela
stimule
davantage
l'identification
que
l'imitation.
En somme, malgré la tentation de plus en plus forte de la mondialisation et
malgré la crise sans cesse recommencée du modèle de croissance
actuellement en vigueur, l'Algérie reste toujours complexée sur les
questions économiques et a du mal à se départir de ses réflexes socialistespopulistes. La Turquie est-elle un modèle économique à suivre ?
indéniablement, car la Turquie, pour arriver là où elle est et être membre
du G20 après à peine 30 ans de politique libérale, n'a pas inventé un
système nouveau : elle a appliqué une recette libérale très classique.
L'Algérie ira-t-elle sur la voie libérale empruntée par la Turquie ? Elle y est
naturellement condamnée, surtout que la crise s'annonce dure, de l'aveu
même des membres du gouvernement, mais il est une sérieuse crainte
qu'elle rate encore une fois sans rendez-vous avec la raison économique.
Banque africaine de développement : Un troisième emprunt
obligataire lancé (El Watan)
Pour la troisième fois depuis le début de l’année, la Banque africaine de
développement (BAD) a lancé, la semaine dernière à Londres, un emprunt
obligataire global de 5 ans, d’un montant d’un milliard de dollars, arrivant
à échéance le 26 juillet 2021.
Cette nouvelle émission fait en effet suite à deux transactions réussies d’un
milliard de dollars chacune à 3 ans, lancées, pour rappel, en février et en
avril, dont les niveaux se sont par la suite resserrés significativement sur le
marché secondaire. Pour la BAD, «cette émission apporte une nouvelle
référence sur la partie 5 ans de la courbe des maturités de la BAD qui n’a
pas été rafraîchie depuis février 2015». Les premières conclusions de la
banque ont montré, selon le communiqué parvenu à notre rédaction, que
la réaction initiale des investisseurs a été positive avec une manifestation
d’intérêt supérieure à un milliard de dollars.
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Une quarantaine d’investisseurs ont participé à cette transaction,
particulièrement portée par les Banques centrales et institutions officielles
qui ont souscrit à la majorité du placement (64%), suivies des trésoreries
de banques (22%) et des gérants de fonds (10%). Géographiquement, la
région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) a été le principal
contributeur (66%) ; l’Amérique (25%) et l’Asie (9%) complétant la
distribution.
L’annonce de cet emprunt est intervenue au lendemain de la tenue, à
Casablanca (Maroc), le 21 juillet dernier, de la deuxième assemblée
générale du fonds Africa 50. Une réunion consacrée à l’examen des activités
sur l’année 2015, l’approbation des états financiers clôturés au
31 décembre 2015 et à la nouvelle augmentation du capital.
Outre la BAD qui a été à l’origine du lancement d’Africa 50, le fonds compte
aussi 22 pays africains pour actionnaires : le Bénin, le Burkina-Faso, le
Cameroun, le Congo, Djibouti, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Côte d’Ivoire,
le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Nigeria,
le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, la Gambie et le Togo.
Le capital d’Africa 50 s’élève à titre indicatif à 740 millions de dollars. De
nouveaux actionnaires ont souscrit à cette deuxième augmentation de
capital d’Africa 50. C’est le cas de la Banque centrale marocaine, qui y a
souscrit pour 20 millions de dollars. Une participation accompagnée par
celle de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest.
Banque/bourse/Assurance
Crédit à la consommation : Trust Bank lance son produit (El
Watan)
Senouci Ould-Kablia, directeur général de Trust Bank Algeria, vient
d’inaugurer à Skikda le nouveau siège de la banque et a lancé, par la même
occasion, le nouveau produit «Rahati», destiné au financement de l’achat
«de biens et d’équipements fabriqués ou montés en Algérie, remboursable
par mensualité sur une durée pouvant aller de 3 à 60 mois», comme noté
dans un communiqué de presse rendu public à cette occasion.
Lors d’un point de presse, M. Ould-Kablia s’est d’abord félicité de l’ouverture
de l’agence de Skikda, la vingtième, «en attendant l’ouverture, en 2017, de
sept autres à travers le pays». «Notre objectif est de parvenir à un maillage
de 40 agences en Algérie, ce qui nous permettra d’apporter notre
contribution au développement local», a-t-il déclaré.
Pour revenir au produit «Rahati», on apprendra qu’il est destiné aux
particuliers désirant bénéficier d’un financement «pouvant aller de
50 000 DA à 2 millions de dinars». La banque propose par ailleurs un
financement à 100% «à condition que le total des achats ne dépasse pas
les 100 000 DA», relève-t-on dans le même communiqué.
Destiné exclusivement à l’acquisition de biens fabriqués ou montés en
Algérie, «Rahati» propose sept catégories de biens neufs : «Les véhicules
automobiles et motocycles à moteurs thermiques, les équipements et
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machines de bureau et de traitement de l’information, les téléphones,
tablettes et smartphones, appareils électroniques et électroménagers,
l’ameublement en bois à usage domestique, les textiles et cuirs et enfin les
matériaux de construction.» M. Ould-Kablia a précisé que Trust Bank
propose à ses clients «deux options de financement : le type islamique ou
celui dit conventionnel».
Commerce
Véhicules : chute de plus de 67% des importations au 1er
semestre 2016 (APS)
La facture d'importation des véhicules a reculé à 691 millions de dollars
(usd) durant le 1er semestre 2016 contre 2,13 milliards usd durant la même
période de 2015, soit une baisse de l'ordre de 1,44 milliard usd (-67,53%),
a appris dimanche l'APS auprès des Douanes.
Quant aux quantités importées, elles ont chuté de 73,63% avec 47.484
véhicules importés entre début janvier et fin juin 2016, contre 180.082
unités au 1er semestre 2015, soit 132.598 véhicules de moins, précise le
Centre national des statistiques des Douanes (CNIS).
Concernant les parties et accessoires des véhicules automobiles, la facture
d'importation a été de 198,1 millions usd contre 201,15 millions usd (1,52%), précise la même source.
Voici l'état des importations par les principaux concessionnaires au 1er
semestre 2016. Les chiffres entre parenthèses sont ceux du 1er semestre
2015.
Concessionnaires
Renault Algérie
Peugeot Algérie
Sovac Algérie
Kia Motors Alg
Nissan Motors Alg
GM Trade
Elsecom
Toyota Algérie
Hyundai Motors
Foton
Ival
Cima
Saida
Emin Auto
GBR Auto
Nombre (Unités)
15.026 (39.240)
9.119 (20.188)
5.714 (15.890)
3.301 (11.472)
2.277 (4.777)
2.005 (22.127)
1.758 (6.752)
1.084 (7.621)
877 (19.929)
538 (228)
523 (419)
438 (1.112)
387 (3.241)
324 (5.493)
220
(758)
Valeur
(Millions $)
140 (349)
90 (240)
81 (230)
28 (120)
43 (55)
56 (220)
22 (81)
22 (147)
10 (175)
7 (3)
21 (16)
5 (15)
5 (39)
5 (70)
1 (5)
12
KIV
GMS
FAW Motors
Famoval
VEDIS
Falcon Motors
Midi Negoce
Burgan
Jamal
Prox4
Diamal
S/Total
Total
général
202
(905)
151
(2.661)
140
(432)
136
(473)
120
(291)
92 (1.394)
62
(333)
35 (6.342)
22 (1.055)
20 (390)
17 (1.260)
44.588 (174.783)
47.484
(180.082)
3 (12)
7 (57)
1 (2)
1 (3)
1 (2)
2 (28)
1 (7)
0,35 (34)
0,36 (11)
0,13 (0,41)
0,43 (16)
553 (1.937)
691
(2.129).
Pour rappel, les licences d'importation des véhicules ont été attribuées, en
mai dernier, à 40 concessionnaires sur 80 postulants.
Fixé initialement à 152.000 unités pour l'année 2016, le contingent
quantitatif d'importation des véhicules a été finalement réduit à 83.000
unités.
Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix
personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres
véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des
personnes (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course)
et les véhicules dédiés au transport de marchandises.
Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels
importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas concernés
par le dispositif des licences.
Selon les prévisions du ministère du Commerce, la facture d'importation
des véhicules ne dépassera pas un (1) milliard usd en 2016, contre 3,14
milliards usd (265.523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en
2014 (417.913 unités).
Parallèlement à l'octroi des licences, le gouvernement a exigé des
concessionnaires d'engager des investissements dans le secteur des
véhicules et les filières industrielles annexes.
Lors d'une visite en juin dernier à Tiaret, le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, avait rappelé l'obligation de tous les concessionnaires automobiles
d'investir localement, sans quoi lalicence d'importation leur sera retirée en
2017.
Dans le sillage de la chute des prix de pétrole, le gouvernement a décidé de
plafonner certaines importations à travers la mise en œuvre du régime des
licences d'importation.
Jusqu'à présent, les produits concernés sont les véhicules, le ciment
portland gris, le rond à béton et certains produits agricoles.
Commerce : Le poulet flambe de nouveau (Le Quotidien d’Oran)
13
Les prix de la viande blanche ont connu, il y a quelques jours, une forte
augmentation. Le kilogramme passe de 280 à 360 DA pour le poulet entier
et 400 DA le kilo, pour le poulet au détail. Un prix que les consommateurs
trouvent, extrêmement, élevé. Des commerçants expliquent cette hausse
par le manque d'offre. « Le poulet est fragile, en été et son élevage est
difficile », expliquent nos interlocuteurs. A cela s'ajoute le manque de
production, puisque de nombreux volaillers préfèrent faire une pause durant
l'été pour éviter les grosses pertes mais aussi parce que les coupures
d'électricité sont fréquentes, avancent certains. « En plus de la saison qui
n'est pas propice à l'élevage du poulet, la demande sur cette viande
explose, en été, période durant laquelle les fêtes de mariage sont
nombreuses. La viande blanche est aussi très prisée par les vacanciers»,
dira un vendeur. Il confirme que «certains éleveurs ont suspendu,
temporairement, leur activité en raison de la chaleur. La majorité d'entre
eux ne dispose pas de système de climatisation adéquat, ce qui engendre
des pertes en période de chaleur. Un poulet est prêt à être consommé
lorsqu'il atteint 60 jours. Un poussin de 40 jours ne peut pas vivre dans un
lieu où la température dépasse les 22 à 25° maximum. Au-delà, il meurt
automatiquement
».
Autre conséquence de cette envolée, les prix du poulet rôti ont été revus à
la hausse, dans certaines rôtisseries. Ils oscillent désormais, entre 700 et
900 DA l'unité. Des prix qui dissuadent les consommateurs les plus
téméraires.
Le prix de la dinde a aussi connu une hausse. L'escalope est proposée à
1.000 DA le kilo, alors que les autres parties sont cédées entre 250 (les
ailes) et 600 DA. Le marché local avait connu une accalmie durant les mois
de février, mars et avril. Le poulet est descendu sous la barre de 220 DA le
kilo, mais depuis le mois de mai, les prix ont pris l'ascenseur. Les raisons
de cette hausse des prix ne semblent pas évidentes aux consommateurs
qui s'attendaient à une baisse des prix, durant cette période de chaleur. En
attendant la modernisation de la filière, les fluctuations des prix
continueront au gré des saisons et des humeurs.
Coopération
LA MISSION S’EST RENDUE EN CÔTE D’IVOIRE, AU TOGO ET AU
BÉNIN : La Caci en prospection en Afrique de l’Ouest
(Coopération)
La Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) organise, depuis
le 17 juillet dernier, un déplacement d'une délégation d'hommes d'affaires
algériens, conduite par son président, Mohamed-Laïd Benamor, en Côte
d'Ivoire, au Togo et au Bénin. Cette tournée, intitulée West Africa Road
Show, a pour objectif d'examiner, d'une part, avec les partenaires ivoiriens,
togolais et béninois, les potentialités de partenariat et de joint-ventures et
14
de permettre, d'autre part, aux opérateurs économiques algériens d'avoir
plus de visibilité sur les possibilités de placement de leurs produits sur un
marché porteur qui compte plus de 350 millions d'habitants.
En Côte d'Ivoire, le président de la Caci, accompagné d’une délégation
d’entrepreneurs, a eu l’occasion de rencontrer son homologue ivoirien, le
président Faman Touré, avec qui il a signé un protocole d’accord destiné à
promouvoir, accompagner et renforcer les relations d’affaires entre les
opérateurs économiques algériens et ivoiriens. Mohamed-Laïd Benamor a
également été reçu par les ministres de l’Industrie et de l’Emploi des jeunes.
Avec le ministre du Commerce ivoirien, le président de la Caci a pris
connaissance des opportunités et des facilités offertes aujourd’hui aux
entreprises algériennes par le gouvernement ivoirien. M. Benamor a eu
également des entretiens avec le président du Conseil économique et social
(CES) ivoirien. Ce dernier “a exprimé toute l’amitié qu’il porte pour l’Algérie
et tout l’intérêt qu’il avait pour ses opérateurs économiques et
investisseurs”,
souligne
le
communiqué
de
la
Caci.
“Accompagné d’une trentaine de conseillers, le président du CES ivoirien
s’est félicité de la présence de la délégation algérienne après une longue
période de quasi-absence des entreprises algériennes dans son pays”,
ajoute le communiqué. La Caci évoque l’organisation d’ateliers B to B, des
visites de sites industriels, d’entreprises et de plantations en périphérie
d’Abidjan (Grand Bassam et Bonoua), qui ont suscité l’intérêt des
entrepreneurs et investisseurs algériens. Avec le patronat ivoirien, le
CGECI, le président de la Caci et la délégation qui l’accompagne ont pu
identifier les opportunités d’échanges commerciaux et d’investissement en
Côte
d’Ivoire.
“Le patronat ivoirien fonde de nombreux espoirs dans ces partenariats
gagnant/gagnant et exprime des attentes précises dans certains secteurs
où les activités de transformation manquent. C’est le cas des secteurs de
matières premières comme le cacao, le café ou les fruits exotiques. L’Algérie
est perçue en Côte d’Ivoire comme un grand pays détenant des
compétences réelles de transformation de ces activités”, souligne la Caci
dans
son
communiqué.
La délégation algérienne a, par ailleurs, rencontré le directeur général du
port autonome de San Pedro. Celui-ci a souligné l’intérêt de traiter avec la
région de San Pedro pour des raisons d’efficience logistique couvrant une
bonne partie de l’Afrique de l’Ouest. Il a rappelé l’importance d’un protocole
d’accord interportuaire entre les ports d’Alger, d’Oran et d’autres et le port
de San Pedro. Comme c’est le cas actuellement avec les ports d’Houston,
d’Anvers ou d’Amsterdam. Mohamed-Laïd Benamor a invité les opérateurs
ivoiriens à participer au forum africain d’investissements et des affaires
prévu
à
Alger
du
3
au
5
décembre
prochain.
La Caci a annoncé la signature “de nombreux protocoles d’accord”. La
délégation algérienne s’est rendue du 21 au 22 juillet au Togo et clôturera
la tournée au Bénin, du 22 au 24 juillet de cette année.
15
ALGER-WASHINGTON : La nouvelle carte américaine
(L’Expression)
L'Algérie qui demeure contre vents et marées un allié sûr et fiable des
Etats-Unis en ce qui concerne les causes justes, verrait d'un bon oeil leur
position évoluer en ce qui concerne les questions palestinienne et sahraouie.
La solution politique privilégiée par l'Algérie pour résoudre les crises à
travers la planète fait son petit bonhomme de chemin. Que cela soit en
Syrie, en Libye, en Irak ou au Yémen, elle a opté pour le dialogue pour
mettre
fin
aux
guerres
qui
les
ont
ravagés.
Une position constante qu'elle s'est pratiquement retrouvée à défendre avec
de rares partenaires, qui est désormais confortée par l'évolution de la
situation actuelle qui prévaut dans ces pays. Les déclarations du secrétaire
d'Etat américain adjoint qui ont mis en relief le «leadership» de l'Algérie
dans la région renforce cette approche en ce qui concerne la résolution des
conflits dans le monde. Elles confirment son bien-fondé et démontrent que
les va-t-en guerre font fausse route. «Plusieurs sujets ont été évoqués au
cours de ma visite en Algérie, notamment son leadership dans la région que
ce soit pour la question de la paix en Libye, au Mali ou en Syrie. C'est un
leadership que nous apprécions beaucoup», a déclaré Antony Blinken dans
une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec le ministre d'Etat,
ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,
Ramtane Lamamra. Il y a cependant cette vague d'attentats terroristes qui
a ciblé l'Europe, la France notamment, mais aussi les Etats-Unis (la fusillade
d'Orlando qui a fait au moins 49 morts) qui ont fait de la question de la lutte
antiterroriste une des priorités de la coopération algéro-américaine tout en
sachant que le partenariat stratégique que les deux pays ont décidé de
construire couvre tous les domaines, aussi bien économique que culturel.
Les attentats se multiplient. L'Algérie n'est pas avare dans sa contribution
en faveur de la paix dans le monde pour particulièrement contrer l'avancée
de
Boko
Haram
au
Cameroun
ou
au
Nigeria.
Le temps a aussi démontré que notre pays a joué un rôle constructif pour
faire barrage aux conflits qui ont ravagé le Monde arabe. Qu'il est un
partenaire fiable pour les Etats-Unis dans la région Mena mise à feu et à
sang par les terroristes de Daesh. En Afrique sa vision triomphe.
L'Algérie possède les moyens de son leadership: une armée forte, un
renseignement efficace et un savoir-faire en matière de lutte antiterroriste
attesté qui lui permettent d'assurer sa sécurité et sa stabilité qui font d'elle
un îlot de paix dans la région. Sur le plan économique sa robustesse
reconnue par le Fonds monétaire international lui permet de résister à la
16
dégringolade
des
prix
du
pétrole.
La conjoncture actuelle a cependant réduit ses exportations vers les USA de
15 milliards de dollars à quelque 2 milliards de dollars à cause
principalement du boom qu'a connu la production américaine grâce à
l'exploitation
du
pétrole
de
schiste.
L'Algérie qui demeure contre vents et marées un allié sûr et fiable des EtatsUnis en ce qui concerne les causes justes verrait par contre d'un bon oeil
leur position évoluer en ce qui concerne les questions palestinienne et
sahraouie. Sachant que les injustices sont les facteurs qui nourrissent le
recours à la lutte armée. Le peuple palestinien les subit depuis 70 ans et
celui
du
Sahara
occidental
depuis
plus
de
40
ans.
Une petite étincelle suffirait à déstabiliser le Maghreb et la région sahélosaharienne en proie aux trafics en tous genres notamment celui de la
drogue en provenance du Maroc qui alimente les caisses des groupes
terroristes de Daesh, d'Aqmi, ou des Signataires par le sang (ElMouwaquiine biddam) de Mokhtar Belmokhtar. Les puissances occidentales,
parmi elles les Etats-Unis, donnent l'impression de fermer les yeux sur ce
fléau alors qu'un rapport du Département US publié le 12 mars 2013 avait
classé le Royaume chérifien parmi les gros producteurs de cannabis dans le
monde juste derrière l'Afghanistan. Les USA doivent cesser leur politique
du deux poids, deux mesures s'ils veulent construire une paix durable dans
la région. Son coût réside dans la loyauté réciproque. Ils savent qu'ils
peuvent compter sur les Algériens qui ont exprimé leur satisfaction quant
au niveau atteint par les relations bilatérales. La visite du numéro deux de
la diplomatie américaine donne l'occasion de les muscler davantage. Des
passerelles humaines solides oeuvrent en ce sens. De hauts ca-dres
algériens ont été formés dans les institutions américaines. John Kerry et
Hillary Clinton favorite pour la Maison-Blanche se sont déplacés pour
témoigner l'amitié des USA envers l'Algérie, l'ambassadeur des Etats-Unis
à Tokyo, Caroline Kennedy, a adressé un message émouvant au peuple
algérien à l'occasion de la célébration du 54ème anniversaire de son
indépendance. La nouvelle carte américaine se dessine.
RELATIONS ÉCONOMIQUES : Le marché algérien attire les
entreprises américaines (L’Expression)
Après l'énergie, la coopération entre les deux pays s'étend vers d'autres
secteurs d'activité dont l'agriculture, la santé et l'enseignement
professionnel.
L'Algérie et les Etats-Unis traversent, actuellement, une période propice,
dans leurs relations économiques, selon les représentants des deux pays
qui mettent l'accent sur la nécessité du renfoncement de leur partenariat
qui se traduit par une dizaine de contrats signés entre les deux parties dans
plusieurs
domaines
d'activité.
Les entreprises américaines seront présentes en Algérie non seulement
dans le secteur de l'énergie, mais aussi dans ceux de la santé, de l'industrie
17
pharmaceutique et des technologies de l'information et de la
communication, l'agriculture ainsi que dans celui des services. Les
responsables des deux pays ont déjà exprimé leur volonté, à travers le
Conseil d'affaires algéro-américain, de donner un nouveau souffle à la
relation
économique
entre
les
deux
pays.
Certes, les échanges commerciaux entre les deux pays n'ont pas atteint le
niveau souhaitable, au premier trimestre de l'année en cours les
exportations algériennes vers les Etats-Unis étaient de 931 millions de
dollars, ce qui représente 7,34% du taux des exportations globales de
l'Algérie, et placent les USA parmi les quatre pays importateurs de l'Algérie
après
l'Italie,
l'Espagne
et
la
France.
Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays ne sont pas au
même niveau des relations politiques et sécuritaires, même si les
responsables des deux pays ont multiplié, ces derniers temps, leurs
rencontres à travers le Conseil d'affaires algéro-américain, dont la mission
principale est de rapprocher les hommes d'affaires pour bâtir un partenariat
gagnant-gagnant.
Les Américains estiment que les opportunités d'investissement sont
importantes en Algérie après la décision du gouvernement d'ouvrir
l'investissement aux étrangers et les nombreuses facilitations qui seront
accordées aux investisseurs dans le cadre de sa politique de diversification
de l'économie nationale, une occasion que les entreprises américaines
veulent saisir pour renforcer leur présence sur le marché algérien.
En effet, l'Algérie et les Etats-Unis ont signé, il y a un an, six accords de
partenariat, dans le domaine de l'agriculture, entre des entreprises
agricoles algériennes et américaines portant sur la création de sociétés
mixtes dans les domaines de la production laitière, de la pomme de terre et
des
cultures
fourragères.
Un partenariat qui avait porté également sur l'exploitation et la gestion
d'une ferme pilote, qui vise à améliorer la capacité de production et la
productivité de la pomme de terre à travers la mise en place de nouvelles
technologies, notamment dans la production et la commercialisation des
semences
de
pomme
de
terre.
Dans le secteur de la santé, les deux parties ont déjà signé un accord de
partenariat dans le domaine de la biotechnologie et de l'industrie
pharmaceutique, susceptible d'ouvrir la voie à l'Algérie pour qu'elle
devienne à terme un important pôle régional dans ce domaine. Tout comme
Singapour en Asie ou l'Irlande en Europe, l'Algérie pourrait être, dans un
avenir plus ou moins proche, le pôle de l'industrie biopharmaceutique pour
le Moyen-Orient et l'ensemble de l'Afrique. Enfin, les Américains se
penchent donc sérieusement sur l'investissement hors hydrocarbures en
Algérie en exprimant leur engagement à renforcer le partenariat
économique entre les deux pays. Pour les Américains, les secteurs de
l'industrie de l'automobile, de la technologie de l'information et de la
communication, de l'agroalimentaire et de la métallurgie, peuvent
constituer des sources supplémentaires d'une coopération fructueuse entre
les deux pays.
18
Veille
Tassili Airlines lance une ligne régulière Constantine-Strasbourg
(APS)
La compagnie aérienne nationale Tassili Airlines (TAL, filiale de Sonatrach)
a inauguré samedi une ligne régulière Constantine- Strasbourg dans le
cadre de son déploiement sur le réseau de transport régulier international.
Cette ligne est desservie une fois par semaine (chaque samedi) à travers
des avions de type Boeing 737-800 d’une capacité de 135 sièges pour la
classe économique et de 20 sièges pour la classe affaires.
Une tarification promotionnelle de lancement est offerte à la clientèle
avec des billets s’affichant à partir de 24.990 DA, et ce, jusqu’à la fin de
juillet en cours.
Rencontrés à l’aéroport de Constantine, les passagers de cette nouvelle
ligne de TAL se sont réjouis de la mise en place de cette nouvelle desserte
qui permet, selon eux, "d’avoir plus de choix et de flexibilité dans leurs
déplacements".
C’est le cas de ce père de famille vivant à Strasbourg et accompagné de sa
famille, qui assure que cette nouvelle ligne lui fait gagner beaucoup de
temps : ‘‘Avant, nous étions obligés de partir à Nantes pour prendre un
vol vers Alger puis faire le voyage d’Alger vers Constantine.’’
Pour Amina, rencontrée également au niveau de l’embarquement, elle s’est
dite également satisfaite de voir des compagnies algériennes proposer une
telle desserte qui l’épargne, désormais, de prendre des correspondances.
Présent à cette cérémonie de lancement, le P-dg de TAL, Belkacem
Harchaoui, a expliqué que l’introduction de cette ligne ConstantineStrasbourg s’explique essentiellement par la forte présence en France de la
communauté algérienne originaire de l’est algérien.
Par ailleurs, M. Harchaoui a fait savoir que le programme des vols de TAL à
destination de la France, pour la saison estivale et au-delà, connaît un
renforcement à travers plusieurs actions dont la mise en place d’une ligne
directe Alger-Nantes chaque vendredi, des fréquences supplémentaires
Alger-Paris pour un vol quotidien à l’exception du mercredi ainsi qu’une
ligne Constantine-Strasbourg chaque samedi.
Sur le plan de la distribution en France, le P-dg de TAL a souligné que la
compagnie a adhéré en mars 2016 au dispositif de distribution international
Amadeus, rendant ‘‘visibles’’ les vols de TAL auprès des 3.000 agences de
voyage françaises connectées à ce système et agréées par l’Association
internationale de Transport aérien IATA.
19
En outre, depuis mai dernier, l’entreprise bénéficie de la certification IOSA
pour son engagement et sa détermination à traiter ses passagers avec tout
le professionnalisme nécessaire, a-t-il poursuivi.
La desserte Constantine-Strasbourg est la 6ème ligne régulière
internationale instaurée par TAL après Alger-Paris (décembre 2015) , AlgerMarseille (novembre 2014), Alger-Strasbourg (novembre 2014) et Alger
Lyon (juillet 2015).
Elle est aussi autorisée à opérer de manière graduelle des vols
internationaux grand public avec 11 lignes : Alger-Marseille, AlgerMontpellier, Alger-Lyon, Alger-Nantes, Alger-Strasbourg, Bejaia-Metz,
Alger-Istanbul, Oran-Istanbul, Constantine-Istanbul, Alger-Rome, AlgerMilan.
TAL a été créée en 1998 dans le cadre d’une joint-venture entre Sonatrach
et la compagnie Air Algérie, avant de devenir une filiale à 100% du groupe
pétrolier depuis 2005
Avant de se lancer dans le transport régulier grand public, TAL transportait
le personnel de Sonatrach et assurait des dessertes internationales
réservées aux travailleurs de sociétés étrangères du secteur de l’énergie
activant en Algérie.
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