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ATELIER DU CCAFRICA SUR LE CODEX ALIMENTARIUS ET l’ACCORD DE L’OMC SUR LES MESURES SANITAIRES ET PHYTOSANITAIRES 21-23 Mai NAIROBI, KENYA Le Rapport Mai 2013 1 LISTE D’ABBREVIATIONS - AATF: African Agricultural Technology Found - CAC: Codex Alimentarius Committee - CCAFRICA : FAO/WHO Coordinating Committee for Africa - CCRVDF: Codex Committee on Residues of Veterinary Drugs in Food - JECFA: Joint FAO/WHO Expert Committee on Food Additives - JMPR: Joint FAO/WHO Meeting on Pesticide Residues - JEMRA: Joint FAO/WHO Expert Meetings on Microbiological Risk Assessment - LMR : Limites Maximales de Résidus - PAN-SPSO: Participation of African Nations in Sanitary and Phytosanitary Standard-Setting Organizations - UA-BIRA : Bureau Interafricain des Ressources Animales de l’Union Africaine - Accords SPS : accords sur les Mesures Sanitaires et PhytoSanitaires 2 SOMMAIRE Page Liste d’abbréviations 2 Sommaire 3 Introduction Déroulement du colloque Discours du Coordonateur du CCAFRICA 4 Discours de Mme la Directrice de L’US CODEX Discours de Monsieur le Directeur Général de l’UA/BIRA Présentation des exposés Le travail en ateliers Discours de clôture des travaux 5 7 Travaux en marge de l’Atelier Recommandations conclusion Annexe 1 : liste des participants Annexe 2 : ordre du jour du colloque Annexe 3 :Allocution d’ouverture du Coordonnateur Annexe 4 : les conclusions de l’atelier sur le CCRVDF Annexe 5 : conclusion de l’atelier sur le CAC INTRODUCTION 3 L’Atelier du CC-Afrique Comité FAO/OMS de Coordination pour l’Afrique (CCAFRICA) sur le Codex Aalimentarius et l’accord avec de l’OMC sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (accords SPS) s’est tenu au siège du Bureau Interafricain des Ressources Animales à Nairobi au Kenya du 21 au 23 Mai 2013 sous la présidence de la Coordination du CCAFRICA CCAFRIQUE et du US CODEX. L’UA/BIRA a assuré l’hébergement dudit atelier. ------- délégations de pays membres du CCAFRICA ont pris part participé au colloque en plus des délégations des Etats Unis d’Amérique, l’US CODEX, de l’UA-BIRA et de la Fondation Africaine pour les Technologies Agricoles : (AATF). La Délégation camerounaise était composée ainsi qu’il suit : de cinq (5) membres : 1. Mr BOOTO à NGON Boniface : Coordonnateur du CCAFRICA et Chef de Délégation 2. Mr POUEDOGO : membre 3. Mr ETOUNDI Jean Martin : membre 4. Mme BOOTO à NGON née WOLIMOUM Colette : membre 5. Dr TEFIANG DONFACK Eléonore Christiane : Membre. La liste de tous les participants ainsi que le programme de travaux sont joints au présent rapport. I-LE DEROULEMENT DU COLLOQUE Les travaux se sont déroulés en deux phases : une phase de présentations des exposés et une phase des travaux en atelier toutes suivies des débats. I.1. CEREMONIE D’OUVERTURE Trois allocutions ont marqué cette phase : Après avoir souhaité la bienvenue aux participants, Mr POUEDOGO au nom du Coordonnateur du CCAFRICA a dans son propos présenté le colloque sur le CODEX comme étant : - Une opportunité d’échange, de débats de questions d’actualité au CODEX d’une part entre les délégués Africains eux-mêmes et d’autre part entre les délégués du CCAFRICA et la délégation des Etats-Unis d’Amérique ; - Un forum de renforcement des capacités de la région Africaine, et de coopération entre le CCAFRICA et la délégation américaine. Il a clôturé son allocution en remerciant tous les partenaires, qui ont amené l’Afrique à améliorer considérablement sa participation aux travaux du CODEX Alimentarius, le gouvernent et le peuple kenyans pour leur hospitalité légendaire. La Directrice du Bureau américain du Codex alimentarius s’est réjouie de la participation grandissante de pays africains aux travaux du codex, a donné un aperçu du programme provisoire de travail du CCRVDF (Codex Committee on Residues of Veterinary Drugs in Food) et a souligné l’importance des travaux dudit comité. Pour clore la phase des allocutions, Le Directeur Général de l’UA/BIRA a exprimé sa gratitude au US CODEX pour l’appui qu’il ne cesse d’apporter aux pays africains 4 et à réitéré l’engagement de l’UA/BIRA dans la mise en œuvre et le poursuite des activités du CCAFRICA. I.2. PRESENTATION DES EXPOSES Huit (8) exposés ont été présentés durant le colloque. Le premier portait sur la Fondation Africaine pour les Technologies Agricoles : Construire des partenariats durables pour l’accès et la disponibilité des technologies agricoles en Afrique. L’animatrice de cet exposé était Mme Stella SIMIYU, L’exposante a présenté l’utilisation des biotechnologies adaptées dans la levée des contraintes qui minent les activités agropastorales en vue de l’augmentation de leur productivité et la commercialisation des produits qui respectent les accords SPS. Le second exposant était Dr Martin.F.KIMANYA. Il a exposé sur le mécanisme permanent de coordination de la position africaine sur les normes de salubrité des aliments. Il a cité un certain nombre de problèmes qui était à l’origine du faible niveau d’adoption des normes codex et de ce fait de la faible conformité des normes en Afrique. Parmi les causes les plus décriées, il s’est appesanti sur le faible niveau de participation des pays africains aux réunions d’élaboration des normes CODEX, de la préparation insuffisante et de la coordination inadéquate des positions des membres de l’Afrique. Pour pallier à cet état de choses, il a parlé du rôle que devrait jouer L’UA-BIRA dans la coordination de l’élaboration des positions des pays africains face aux normes CODEX, de même que le PAN-SPSO et du mécanisme et des moyens d’actions pour arriver à une position commune africaine. Devons nous adopter les normes CODEX ? était la question à laquelle Mary Frances LOWE troisième oratrice de la journée a apporté des éléments de réponse. La présentation avait pour but d’attirer l’attention des participants sur la nécessité de bien comprendre les standards, les normes du Codex, afin de rendre plus aisé leur application. L’application des normes CODEX des dispositions des accords commerciaux par les pays membres est facultative, cependant, le respect des accords des accords commerciaux multilatéraux est une obligation qui s’impose à nos Etats. Les normes CODEX sont basées sur des .fondements scientifiques et reposent sur une évaluation des risques effectuées par les organes subsidiaires du CODEX que sont le JEMRA, JECFA ET JMPR avec pour objectif final la protection des consommateurs et la loyauté dans les transactions commerciales des denrées alimentaires. Les principes de bonne gouvernance ont été abordés en vue de voir comment les intégrer dans les travaux du CODEX pour une application totale (je ne comprends pas) Les participants ont eu un aperçu des défis à relever par le Codex comme organe de normalisation. Ces défis concernent la production des données et avis les études scientifiques menées indispensables à l’élaboration pour établir les des normes alimentaires internationales). Le Dr TCHALA KEZIA, quatrième présentateur, a exposé sur les situations adverses. L’exposant a souligné l’importance de la tenue d’un atelier comme celui-ci où des échanges de points de vue, du partage d’expérience entre l’US CODEX et l’Afrique renforcent la collaboration, voir la coopération entre les deux parties. 5 Le cinquième orateur KEN LOWERY a présenté les Nouvelles stratégies des autres régions. Le but de c’est exposé était de faire comprendre aux participants l’importance du consensus et la difficulté qu’il y’a à adopter des normes par vote et les conséquences qui en découlent. Le Dr Narcisse EHOUSSOU a présenté un exposé sur le consensus et le vote au codex. L’exposé nous a retracé l’historique de l’élaboration et de l’adoption des LMR sur la ractopamine. Nous pouvons retenir que des débats engagés n’ont pas pu mener à un consensus et que c’est suite au deuxième tour de vote que trois ans plus tard l’adoption des nomes LMR sur la ractopamine a eu lieu. L’article XII, alinéa 2 du règlement intérieur de la commission du Codex Alimentarius fixe la place du vote dans la résolution des contentieux au CODEX. Un groupe de travail discussion modéré sur les causes profondes des normes bloquées à l’étape 8 a été mis en place avec pour mission d’identifier et d’analyser les raisons fondamentales du maintien des normes à cette étape. L’objectif assigné à ce groupe est de renforcer la prise de conscience et la compréhension des questions par les membres. La Coordination du CCAFRICA CC-Afrique a au travers de représentée par Mr ETOUNDI Jean Martin donné lecture des résolutions prises à la réunion générale du CCAFRICA CC-Afrique tenue en janvier 2013 à Yaoundé et de leur état d’avancement. Nous pouvons retenir que toutes les résolutions prises sont plus ou moins en cours de réalisation. En ce qui concerne le plan d’actions CCAFRICA CCAfrique, l’orateur nous a annoncé qu’il a été élaboré et soumis à l’approbation du Gouvernement camerounais. Ce plan d’action sera communiqué aux pays membres après validation. En ce qui concerne le projet de renforcement des capacités, les statistiques montrent que la participation des pays africains aux travaux du Codex Alimentarius reste encore très faible malgré les efforts consentis ces dernières années améliorent leurs participations aux réunions prioritaires du CODEX Alimentarius. Les raisons de la faible participation ont été énoncées et nous pouvons citer : l’inexpérience et la formation insuffisante des personnes impliquées, et une faible communication/échange entre les délégués. Mr Etoundi a ensuite mentionné les programmes qui aident dans le renforcement des capacités des délégués africains notamment : le Mentoring program du US Codex, le Colloquim on Codex du US Codex, le PANSPSO du AU/IBAR, et le TCP de la FAO Il a été constaté que la contribution du codex à l’amélioration de la sécurité sanitaire des aliments ne se fait pas encore sentir dans la majorité des pays africain et de ce fait il est recommandé la sensibilisation des acteurs politiques sur la nécessité d’accorder une plus grande attention aux activités du codex et de la sécurité sanitaire des aliments en Afrique et l’application effective des normes Codex dans les pays. Concernant la communication entre les pays membres du CCAFRICA, Mr ETOUNDI a fait savoir que le Coordonnateur présentera aux délégués le nouveau site web du CCAFRICA. Il a mentionné que ce nouveau site a été repensé pour des objectifs d’efficacité en fonction des besoins et aspirations actuels du CCAFRICA. I.3 LE TRAVAIL EN ATELIERS 6 Deux (2) groupes ont été formés. Mr Ken LOWERY (Etats Unis) a présidé les travaux du Comité du codex sur les résidus des médicaments vétérinaires Codex Committee on Residues of Veterinary Drugs in Food (CCRVDF) et Barbara McNIFF a présidé les travaux de la Commission du Codex Alimentarius Codex Alimentarius Committee (CAC). Le travail consistait à passer en revue les différents documents qui seront examinés à la prochaine session de la Commission du Codex Alimentarius, de partager les points de vue afin de faciliter la préparation de la position à adopter à la réunion des Points de Contact Codex(PCC) africains. Les différentes conclusions de chaque atelier sont données en annexe de ce rapport. I.4.DISCOURS DE CLOTURE DES TRAVAUX Les travaux du colloque ont été clôturés par Mr BOOTO à NGON Charles Boniface, Coordonateur du CCAFRICA CC-Afrique qui n’a pas manqué de féliciter tous les participants pour leur implication effective aux différents travaux. Rendezvous a été pris pour préparer la position Africaine à la prochaine rencontre des points de contact Codex. II. TRAVAUX EN MARGE DE L’ATELIER Le Coordonnateur du CCAFRICA qu’accompagnaient les membres de sa délégation ont eu une séance de travail avec Dr Raphaël COLY de l’U/BIRA. L’objet de la séance de travail portait sur l’hébergement du site Web du CCAFRICA par L’UABIRA qui est disposé a héberger le site pour éviter une délocalisation du site a chaque changement de coordination. Un accord de principe a été donné pour une capacité de 10G pour la phase de démarrage. III. RECOMMANDATIONS ET RESOLUTIONS il a été demandé à la Coordination de mettre à jour le site WEB du CCAFRICA et aux participants de partager avec les autres membres des comités nationaux. A mon avis cette partie devrait être reformulée. Les délégués ont recommandé à la Coordination du CCAFRICA de s’organiser avec le UA/BIRA afin que le site web soit opérationnel le plus tôt possible et que le problème d’hébergement soit résolu définitivement. Une résolution a été prise au sujet du problème posé par l’le Nigéria. Ce pays face à l’Union Européenne n’avait pas pu faire passer ses denrées alimentaires vers l’UE, malgré la conformité aux normes codex qui était approuvée. La coordination a pris la résolution de s’approcher de la FAO pour tenter d’apporter des éclaircissements à ce problème. IV. CONCLUSION Dans l’ensemble les travaux se sont bien passés et les participants sont repartis bien outillés pour aller communiquer et recueillir les positions nationales. Pour cette 6ème édition, les délégués africains ont une fois de plus clairement témoigné le bien fondé de la rencontre qui s’est tenue avant la réunion des Points de Contact Codex d’Afrique. Elle a permis déjà de mieux préparer cette dernière. L’on relève aussi la franche collaboration avec le US codex, qui sans nous obliger à prendre une certaine position, aide à mieux comprendre les enjeux des points inscrits à l’ordre du jour des réunions du Codex. 7 LES RAPPORTEURS 1- Mme Colette BOOTO à NGON 2- Dr TEFIANG DONFACK Eléonore Christiane 8