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Le serment du jeu de paume le peintre : Jacques-Louis David (1748-1825). c ’e s t u n d e s p e i n t r e s m a j e u r s d e l a p é r i o d e r é v o l u t i o n n a i r e . i l s ’e n g a g e d a n s l a r é v o l u t i o n e n d e v e n a n t d é p u t é e t i l m e t e n s c è n e les principales fêtes révolutionnaires. il vote la mort du roi. par la suite, il se met au service de Napoléon Bonaparte à tel point q u ’ i l e s t n o m m é p r e m i e r p e i n t r e d e l ’e m p e r e u r. son style est néoclassique et fait référence au style classique du X V I I è m e s . q u i l u i - m ê m e f a i t r é f é r e n c e à l ’a r t a n t i q u e . Lors des Etats Généraux, les députés des 3 ordres sont bien séparés : le clergé à gauche, le tiers état devant, la noblesse au fond. Le 20 juin. Ils vont prêter serment (jurer) de ne pas se séparer tant que la France n’aura pas une constitution : c’est le serment du jeu de paume. Symétrie centrale Les mains guident le regard Diagonales Le député est en hauteur, au sommet d’une pyramide. Tout est fait pour attirer le regard vers le député Bailly, qui prête serment. Les lignes de l’architecture conduisent vers le centre. Le peintre David met en scène, un an plus tard, ce serment : la société n’est plus divisée en ordres comme lors des Etats Généraux. Le vent de la liberté pénètre dans la salle. Le peuple de Paris apporte son soutien. Toute la France est représentée, même les vieillards. Les religions sont unies David insiste sur l’unité des députés. Chacun est libre de refuser de prêter serment : un député protège celui qui refuse.