Revue de presse

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Revue de presse
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Jeudi 22 décembre 2016
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Lotissement Sylvain Fouratier
N°08 El Mouradia, Alger
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SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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Ali Haddad prépare une restructuration du FCE (TSA) ............................................. 4
Sellal inaugure la foire de la production nationale : "Le commerce extérieur sera
bouleversé en 2019" (L’Expression) ........................................................................... 5
Financement des PME-PMI : Bouchouareb allège la procédure (L’Expression) ....... 7
Projet de loi d’orientation sur le développement des PME : Soutien financier en
phase de conception (El Moudjahid) .......................................................................... 8
Le Conseil de la nation adopte le projet de loi sur la retraite (APS)......................... 11
Lies Kerrar expert financier: « L’Etat aura besoin d’emprunter en 2017 pour
financer le déficit » (Algérie Eco) ............................................................................ 12
Financement du programme d’investissement : Le recours à l’endettement extérieur
se précise (Le Courrier)............................................................................................. 13
Une hausse de 15% de placement des demandeurs d'emploi depuis 2015 (APS) .... 14
CNAS : 450 milliards de cts de pénalités de retard effacés à Oran (Réflexion) ....... 15
Les entreprises devraient suivre une démarche volontaire pour se conformer aux
règles de la concurrence (DK News) ........................................................................ 16
Journée d’étude sur la formation continue : Développer la compétitivité des
entreprises (El Moudjahid)........................................................................................ 17
Renault appelée à augmenter sa production : Le contingent des importations de
véhicules en dessous de 80 000 en 2017 (Algérie Eco) ............................................ 18
Sellal demande à Renault Algérie de produire plus de modèles, annonce une
réduction des importations de véhicules (TSA) ........................................................ 19
Les pérégrinations du baril de pétrole en 2016 : De Doha à Alger (L’Expression) . 19
« L’accord Sonatrach – ENI illustre l’évolution du rapport de force entre les pays
exportateurs et importateurs de gaz au profit des seconds » (TSA).......................... 23
Tourisme saharien: promouvoir la destination de l’Ahaggar passe par la valorisation
de son potentiel (APS) .............................................................................................. 26
Condor à la foire de la production Algérienne de l'innovation (Le Quotidien d’Oran)
................................................................................................................................... 28
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 29
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BNP Paribas El Djazaïr finance le développement des petites entreprises (TSA) ... 29
"L'Afrique a aujourd’hui besoin de l’Algérie" - Mohamed Ould Noueigued, P-DG
de la Banque nationale de Mauritanie (Maghreb Emergent) .................................... 29
Bancarisation de l’économie : La finance islamique courtisée… (Reporters).......... 31
Coopération ......................................................................................................................................................... 32
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Le Premier ministre mauritanien en visite à Tipaza (APS) ...................................... 32
Veille ..................................................................................................................................................................... 33
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Le Salon 2017 de l'automobile d'Alger reporté (L’Expression) ............................... 33
La BAD sera l’administratrice de l’Initiative africaine des énergies renouvelables
(AREI) (Algérie Eco) ................................................................................................ 34
2
Synthèse
La 25ème Foire de la production nationale à laquelle prennent part plus de
400 entreprises de différents secteurs d'activités a été lancée mercredi,
indique la presse. Le Premier ministre, Abdelmalek SELLAL, saisira
l’occasion de l’inauguration de cet événement pour exhorter les
constructeurs automobiles installés en Algérie à augmenter la production
des véhicules. Il a annoncé, à cet égard, une révision à la baisse du
contingent quantitatif des importations de véhicules en deçà des 80 000
véhicules. Pour mettre fin au problème du financement des PME, de
nouvelles dispositions seront prises par le ministère de l’industrie. En
effet, soulignent des quotidiens, le projet de loi d’orientation sur le
développement des petites et moyennes entreprises prévoit des
mécanismes de financement plus souples afin de soutenir les PME. Il est
question, détaille-t-on, de créer un fonds d’amorçage destiné au
financement des études de projets des PME. Dans un autre chapitre, on
annonce l’adoption du projet de loi sur la retraite par les membres du
Conseil de la nation. Cette loi permettra l'application effective d'une
nouvelle politique visant, notamment, à rétablir les équilibres financiers de
la Caisse nationale de retraite et à préserver ses acquis pour les
générations futures.
3
A la une
Ali Haddad prépare une restructuration du FCE (TSA)
Après la tourmente du Forum africain de l’investissement, le FCE veut
tourner la page et se restructurer. L’incident survenu lors de l’ouverture
de ce Forum ne restera pas sans conséquences au sein du patronat. Un
temps donné partant, « le président Ali Haddad ne veut pas laisser le FCE
fonctionner en l’état actuel et souhaite renforcer les structures », affirme
Mohamed Bairi, vice-président du FCE et PDG d’Ival.
L’on s’oriente donc vers une restructuration de l’organisation du patronat,
à travers une redéfinition du fonctionnement interne et du rôle de chacun,
révèle la même source, sans donner plus de détails. « Il [Ali Haddad,
NDLR] va prendre
le
temps
de
réfléchir
et
analyser
les
dysfonctionnements pour apporter des changements », poursuit Bairi.
Bilan du Forum africain et continuité dans les activités du FCE
Concernant le Forum africain d’Alger, « la page est tournée, nous avons
avancé », assure Bairi. Le vice-président du FCE ne veut pas s’attarder sur
l’incident, le qualifiant de « couac ». L’organisation patronale n’est pas
responsable
de ce
qui
s’est
produit,
pense-t-il.
Les
questions d’organisation et de protocole échappent au FCE dès lors que
des officiels sont présents, selon la même source.
Mohamed Bairi salue néanmoins la réussite du Forum, qui a réuni plus de
3500 participants. « Il y avait beaucoup de monde, que ce soit en plénière
ou dans les workshops et panels », se réjouit-il. L’heure est désormais au
bilan : « Nous regardons désormais les résultats. Nous allons voir avec les
exposants et participants pour connaître le nombre de contacts concrets et
les contrats », promet le vice-président du FCE.
Désormais, l’organisation patronale veut aller de l’avant. « Il y aura une
continuité dans les activités », affirme notre interlocuteur. Il évoque
notamment la reprise des « débats du FCE » avec les entreprises, qui
permettent de rencontrer des responsables de l’administration, de
s’exprimer et de soulever les problématiques du patronat. « Nous allons
aussi poursuivre les sorties à travers le territoire national pour ouvrir des
bureaux de représentation régionaux », annonce Bairi. Le FCE fera
4
d’abord le bilan d’activité sur les 24 bureaux déjà ouverts et devrait
couvrir les 48 wilayas en 2017, précise-t-il.
Un milliard de dollars de financement de la BAD
L’organisation patronale compte également poursuivre ses activités et ses
contacts à l’international. À titre d’exemple, le FCE prévoit un
déplacement à la fin du mois de Mars à Abidjan (Côte d’Ivoire) pour une
rencontre avec la Banque africaine de développement (BAD).
Cette dernière a annoncé pouvoir débloquer des financements d’un
milliard de dollars pour le secteur privé et ce, « sans garantie
souveraine », déclare Bairi. Cela démontre la capacité des opérateurs
algériens à trouver des financements externes « sans recourir à la
garantie de l’État », insiste-t-il. En d’autres termes, les entreprises
pourront s’endetter, à titre privé, sans que l’État algérien ne soit exposé.
« C’est une bonne nouvelle qui devrait soulager ceux qui ne veulent pas
revenir à l’endettement extérieur de l’Algérie pour éviter d’engager la
garantie de l’État », rassure-t-il. Dans le même temps, « cela devrait
alléger le poids qui pèse sur les banques nationales », poursuit la même
source.
Dans ce cadre, ajoute Bairi, les membres du FCE et les entreprises privées
sont invités à présenter des dossiers et projets, que l’organisation
analysera par la suite, avant de les transmettre à la BAD. Cette demande
a été formulée par Ali Haddad lors de la réunion du Conseil exécutif du
FCE samedi 17 décembre.
Sellal inaugure la foire de la production nationale : "Le commerce
extérieur sera bouleversé en 2019" (L’Expression)
Plus de 400 entreprises nationales de différents secteurs d'activités dont,
pour la première fois, l'industrie militaire, prennent part à cette
manifestation.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a inauguré, hier, au Palais des
expositions (Pins maritimes), la 25ème Foire de la production algérienne à
laquelle prennent part plus de 400 entreprises nationales de différents
secteurs d'activités dont, pour la première fois, l'industrie militaire. Il a
5
souligné lors de sa halte devant le stand de l'Association nationale des
exportateurs algériens(Anexal) qu' «en 2019, soit trois ans après le
lancement du nouveau modèle économique, la production nationale doit
bouleverser le commerce extérieur». M. Sellal qui a entamé sa visite à
partir du stand de l'Entreprise algérienne des textiles industriels relevant
du ministère de la Défense, a indiqué aux responsables de ladite
entreprise qu' «il faut absolument aller vers l'exportation en 2019». La
même annonce a été faite devant le représentant de l'Etablissement de
construction mécanique de Khenchela, celui des constructions
aéronautiques et l'Office national des substances explosives de l'ANP. Les
entreprises militaires du secteur du textile produisent tous les uniformes,
le matériel de couchage, casques et chaussures et des gilets pare-balles
en utilisant une matière première locale et en s'appuyant sur des
concepteurs algériens. Elles exportent déjà vers certains pays africains.
Plus loin, le Premier ministre a déclaré que «le prolongement naturel du
marché algérien ou les débouchés pour les produits locaux sont sur le
continent africain». Arrivant au stand de Sovac, il a insisté sur la nécessité
d'encourager l'utilisation du GPL. Sur un autre plan, il a souligné que
«dans le sillage de la baisse des importations automobiles, les fabricants
locaux auront toute l'opportunité de doubler leur production». Lors de la
cérémonie d'inauguration de cette manifestation économique, le Premier
ministre était accompagné de plusieurs membres du gouvernement.
Placée sous le thème: «Encourager l'investissement et préserver
l'économie nationale», cette foire voit la participation de 420 exposants
nationaux composés de 135 entreprises publiques et plus de 280 sociétés
privées, sur une superficie de 16.500 m2.
De la PMI aux grands groupes nationaux, des centaines de producteurs
algériens se réunissent encore une fois cette année à la Foire de la
production algérienne, du 21 au 27 décembre 2016, autour de sept
secteurs d'activités pour proposer de nouveaux produits et répondre aux
besoins du consommateur algérien. Cet évènement national est considéré
comme une vitrine pour les entreprises participantes afin de montrer le
rôle grandissant qu'elles comptent jouer dans le processus de
développement économique de l'Algérie. Sept secteurs d'activités sont
représentés à cette deuxième plus grande manifestation économique
qu'abrite le Palais des expositions après la Foire internationale d'Alger. Il
s'agit de l'industrie chimique et pétrochimique, de l'agroalimentaire, des
travaux publics, des services, de l'industrie manufacturière, de l'industrie
électrique, électronique et électroménagère, et de l'industrie militaire.
Cette édition est ainsi marquée par la présence, pour la première fois, du
ministère de la Défense nationale à travers la participation de certaines de
ses unités de production telles celles de la mécanique, des textiles et de la
construction
navale.
«La 25ème Foire de la production nationale se tient cette année dans un
contexte marqué par la volonté du gouvernement de garantir la réussite
du nouveau modèle de croissance économique dont l'objectif principal est
d'encourager l'investissement public et privé afin de préserver l'économie
nationale», explique la Safex. La Foire de la production algérienne ouvre
6
ses portes tous les jours de 11h à 18h, tandis que les matinées des 22, 25
et 26 décembre (10h à 14h) seront principalement dédiées aux
professionnels. Afin d'encourager davantage la promotion des produits
nationaux, la Safex a mis à la disposition des exposants, à titre gracieux,
des stands pour la vente promotionnelle.
Financement des PME-PMI : Bouchouareb allège la procédure
(L’Expression)
Le projet de loi prévoit des mécanismes de financement plus souples pour
les entreprises afin de créer et commercialiser leurs produits.
L'Etat s'engagera à accompagner les petites et moyennes entreprises pour
faire leur bout de chemin.
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a réitéré
la volonté de l'Etat à soutenir les petites et moyennes entreprises pour
surmonter toutes les difficultés. Dans sa réponse, hier, aux préoccupations
des sénateurs, M.Bouchouareb a annoncé la création prochainement d'un
office national de financement des PME-PMI. Pour mettre fin au problème
du financement qui handicape sérieusement les entreprises, des nouvelles
dispositions seront prises dans ce sens. Le ministre estime que ce projet
de loi permettra de régler l'un des gros problèmes pour des entreprises.
Des dispositions et des amendements ont été introduits dans ce projet de
loi pour trouver des mécanismes de financement plus souples pour les
entreprises qui sont constamment dans le besoin pour créer et
commercialiser leurs produits. Des fonds de soutien aux recherches et
inventions seront également créés. Le ministre a reconnu que le
phénomène de la bureaucratie au niveau local constitue un véritable
casse-tête chinois pour les opérateurs économiques. Des investisseurs
renoncent à leur projet à cause de la lenteur des procédures d'octroi des
crédits.
Défendant son projet, le ministre a tenu à préciser que celui-ci vise à
mettre une stratégie efficace pour le développement et la promotion des
entreprises afin qu'elles contribuent à la création d'emploi et de richesse.
Il a avancé, dans ce sens, que «l'Algérie dispose d'un tissu important
d'entreprises d'une moyenne de 97% qui emploient 2,4 millions
d'employés». Selon lui, rien qu'en 2015, 84 000 moyennes et petites
entreprises ont été créées. Ce qui démontre, explique-t-il, que les efforts
déployés par le gouvernement et les facilitations accordées aux opérateurs
ont donné un résultat efficace. Afin d'accélérer son entrée en vigueur, M.
Bouchouareb a fait savoir que les textes d'application sont en cours
d'élaboration et seront prêts dès la parution de la loi au Journal officiel.
Le ministre de l'Industrie ne veut pas perdre du temps. Pour rendre cette
loi effective sur le terrain, il prépare en parallèle avec le projet les textes
d'application. Sur la question du foncier détourné, qui a été vivement
7
soulevée par les sénateurs, le ministre a assuré que des instructions ont
été données aux walis pour procéder au retrait du foncier dans le cas où
l'investisseur n'a pas réalisé son projet.
«Nous avons donné des instructions aux walis pour procéder au retrait du
foncier aux opérateurs économiques dans le cas où ils n'ont pas procédé à
un investissement dans un délai de six mois», a-t-il affirmé. Hier, les
intervenants au débat ont relevé les différentes difficultés que rencontrent
les opérateurs économiques. Selon Abdelwahab Ben Zeime, il faut prendre
d'autres dispositions pour créer des alternatives aux hydrocarbures.
L'industrie ne représente que 10% de la croissance économique. Ce
dernier a déploré la bureaucratie au niveau local. «Il y a des entreprises et
des administrations qui refusent d'accueillir les investisseurs ce qui fait
perdre des opportunités de création de richesse», a-t-il fait savoir. Selon
lui, le rôle des directeurs régionaux de l'industrie est d'orienter et non pas
uniquement de gérer les affaires administratives. De son côté, Rafika a
soutenu que malgré les facilitations accordées pour l'octroi du foncier, il
n'en demeure pas moins que les producteurs souffrent de l'absence de
moyens de commercialisation de leurs produits. De son côté, Abdelkader
Belkacem Tahar a reconnu que l'absence des projets d'investissement est
due aux critères difficiles imposés aux opérateurs.
Projet de loi d’orientation sur le développement des PME : Soutien
financier en phase de conception (El Moudjahid)
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a
annoncé, hier, la création prochaine d’un fonds d’amorçage destiné au
financement des études de projets des PME.
Le ministre, qui s’exprimait devant les membres du Conseil de la nation,
lors d’une séance plénière présidée par M. Abdelkader Bensalah et
consacrée à la présentation du projet de loi portant loi d’orientation sur le
développement des petites et moyennes entreprises, a précisé que ce
fonds apportera, en fait, aux jeunes investisseurs le soutien financier
nécessaire lors de la phase embryonnaire du projet.
Il faut savoir que la mise en place du fonds d'amorçage s’inscrit dans le
cadre des dispositions du projet de loi présenté hier et examiné par les
sénateurs. Ce fonds, qui a pour objectif d’encourager la création de startup innovantes, est destiné à financer les frais préalables devant permettre
la conception du produit prototype (frais de recherche et de
développement, prototypage, business plan, etc.). Il permettra de palier
le handicap du défaut de financement de la phase pré-création de
l'entreprise qui n'est pas en charge par le capital investissement. Ce
financement revêt une grande importance pour encourager la
transformation des projets de recherche en entreprises innovantes
créatrices de richesse.
D’autre part, l'article 24 de la loi propose la création auprès du ministre
chargé des PME d’«un conseil national de concertation pour le
8
développement de la PME», composé d'organisations et d'associations
professionnelles, spécialisées et représentatives. Il constitue un espace de
concertation entre l'État et les bénéficiaires de la politique de
développement des PME.
Il faut dire que le projet de la loi d'orientation sur le développement de la
PME prévoit plusieurs mesures de soutien en faveur des PME afin
«d'impulser une nouvelle dynamique dans ce domaine». Le texte introduit,
notamment, une adaptation de la définition de la PME adoptée par la loi
de 2001 pour permettre son adaptation au contexte actuel, tant national
qu'international. C'est ainsi que la PME est définie dans l'article 5 comme
étant une entreprise de production de biens et/ou de services employant
une à 250 personnes, et dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas à 4
milliards de dinars ou dont le total du bilan annuel n'excède pas à 1
milliard de DA, avec un capital qui n'est pas détenu à 25% et plus par une
ou plusieurs autres entreprises ne correspondant pas à la définition de la
PME.
L'article 8 de la loi précise, dans ce sens, que la moyenne entreprise est
une «entreprise employant de 50 à 250 personnes, et dont le chiffre
d'affaires annuel est compris entre 400 millions DA et 4 milliards DA ou
dont le total du bilan est compris entre 200 millions DA et 1 milliard DA».
La petite entreprise est définie, par ailleurs, dans l'article 9, comme une
entreprise employant de 10 à 49 personnes et dont le chiffre d'affaires
n'excède pas à 400 millions DA ou dont le bilan annuel n'excède pas 200
millions
DA.
Quant à la Très petite entreprise (TPE), l'article 10 de la loi l'a définie
comme une entreprise employant de 1 à 9 personnes et réalisant un
chiffre d'affaires annuel inférieur à 40 millions DA ou dont le total du bilan
annuel n'excède pas à 20 millions DA.
Mesures d’aide et de soutien à la promotion de la PME
Ainsi, le projet de loi élargit aussi le champ d'application de la définition
de cette catégorie d'entreprises pour permettre aux PME, dont le capital
social est détenu à hauteur de 49% par une ou plusieurs sociétés de
capital-investissement et qui respectent les autres critères de définition
d'une PME, de bénéficier des dispositions de cette future loi. C'est pour
permettre également aux PME cotées en bourse d'intégrer le champ
d'application de cette loi, et aux PME en phase de création d'émarger aux
programmes et mesures de soutien prévus par ce futur texte législatif.
S'agissant des mesures de soutien aux PME, le texte prévoit plusieurs
mesures, notamment dans le domaine de la création de ce genre
d'entreprises,
de
la
recherche-développement,
l'innovation,
du
développement de la sous-traitance, du financement d'actions de
sauvetage et de reprise des activités des PME viables en difficultés.
Prévues dans l'article 15, ces mesures d'aide et de soutien à la promotion
de la PME ont pour objectif de promouvoir la diffusion de l'information à
caractère industriel, commercial, juridique, économique, financier,
professionnel, et technologique relative aux PME, et encourager toute
action tendant à faciliter l'accès des PME au foncier. Elles visent
également à impulser la mise en place de régimes fiscaux adaptés aux
9
PME, de favoriser et d'encourager le développement de la culture
entrepreneuriale, de faciliter l'accès des PME aux instruments et services
financiers adaptés à leurs besoins, ainsi que l'encouragement des
associations professionnelles, les bourses de sous-traitance et les
groupements.
Selon l'article 16 du projet de la loi, les PME bénéficient de l'aide et du
soutien de l'État, prévus par la même loi, en fonction de leur taille et des
priorités définies par filières et territoires. Dans l'article 17, le texte érige
l'Agence nationale de développement et de modernisation des PME
(Andpme) en un instrument de l'État en matière de mise en œuvre de la
politique de développement de la PME et la renforce pour la réalisation de
ses missions. L'agence assure, selon l'article 18, la mise en œuvre de la
politique de développement des PME en matière «d'émergence, de
croissance, et de pérennisation», y compris par l'amélioration de la
qualité de la promotion de l'innovation, au renforcement des compétences
et des capacités managériales des PME. L'article 19 du texte prévoit
également des actions d'aide et de soutien à la PME financées du compte
d'affectation spécial «Fonds national de mise à niveau des PME, d'appui à
l'investissement et de promotion de la compétitivité industrielle».
En somme, cet important texte qui s’inscrit dans le cadre du
parachèvement des réformes engagées par le gouvernement dans le
secteur de l’Industrie et des Mines est à même d’apporter «un saut
qualitatif au secteur», comme souligné par le ministre qui assure, d’autre
part, que «les textes d'application seront prêts dès l’adoption de ce projet
par la chambre haute du Parlement».
Une fois promulguée, cette loi — intervenant après l’identification, avec
les parties concernées, de toutes les insuffisances constatées suite
l’application de l’ancien texte — permettra de réunir les conditions idoines
favorisant une véritable relance et de relever les défis posés pour asseoir
les bases d’une gestion optimale des PME. Depuis l’ouverture de l’année
parlementaire, pas moins de quatre textes relatifs au secteur ont été
présentés au niveau du Parlement. Ces derniers devraient vivement
contribuer dans cet effort de diversification de l’économie nationale ; une
démarche qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour
insuffler une nouvelle dynamique à l’économie nationale aux fins de créer
davantage de richesses hors hydrocarbures.
84.000 entreprises créées en 2015
Le ministre, qui donne quelques chiffres à cette occasion, notera que le
tissu d’entreprises est «constitué de 97% de PME», ce qui équivaut en
langage de chiffres à 934.569 PME employant environ 2,4 millions de
travailleurs. Chaque année, pas moins de 50.000 nouvelles entreprises
voient le jour et pour la seule année 2015, pas moins de 84.000 nouvelles
entreprises ont été créées, ce qui porte la densité d’entreprises à 23
entreprises par 1.000 habitants. Poursuivant dans le même sens, le
ministre citera une augmentation de 5% du montant du financement
alloué à l’économie nationale. «Ce taux est passé à +9% au premier
semestre de 2016. Aussi, il est attendu un taux de +16%, en cette fin
d’année 2016», a-t-il annoncé, signalant, dans ce sillage, que 50% des
10
crédits accordés sont destinés au financement du secteur privé. Si ces
chiffres dénotent de la bonne santé du secteur des banques, cela n’exclut
pas cependant le fait que certains jeunes porteurs de projets n’arrivent
pas à accéder au financement nécessaire pour la réalisation de leurs
projets qu’ils ne peuvent pas aussi financer sur fonds propres, d’où toute
l’importance et l’intérêt du fonds d’amorçage prévu par ce projet de loi.
Autre nouveauté mise en relief lors de cette séance plénière, «dans
chaque parc industriel, un espace sera consacré aux jeunes
investisseurs».
Il s’agit de plusieurs espaces qui seront loués à des prix autrement plus
bas que ceux appliqués ailleurs. En somme, tout est réuni pour booster
l’investissement.
Le Conseil de la nation adopte le projet de loi sur la retraite (APS)
Le projet de loi sur la retraite a été adopté mercredi par les membres du
Conseil de la nation lors d'une séance plénière présidée par Abdelkader
Bensalah, son président, en présence du ministre du Travail, de l'Emploi
et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, et de la ministre des
Relations avec le parlement, Ghania Eddalia.
Au terme du vote, M. El Ghazi a affirmé que cette loi permettra
l'application effective d'une nouvelle politique visant à "rétablir les
équilibres financiers" de la Caisse nationale de retraite, à "préserver ses
acquis pour les générations futures" et à conférer davantage d'efficacité à
ses ressources pour préserver les acquis des travailleurs.
Le nouveau texte annule les dispositions de la retraite proportionnelle
sans condition d'âge instituée en vertu de l'article 2 de l'ordonnance 97/13
en date du 31 mai 1997 et rétablit la règle de l'âge minimum de retraite
fixé à 60 ans en vigueur depuis 1983.
Le texte consacre le droit du travailleur à poursuivre volontairement son
activité au-delà de l'âge minimum de la retraite (60 ans) dans la limite de
cinq années au cours desquelles l'employeur ne peut prononcer sa mise à
la retraite.
Cette disposition permettra aux travailleurs concernés de valider
notamment les années de travail supplémentaires au titre de la retraite.
Les nouvelles dispositions introduisent les règles pour les travailleurs qui
exercent un travail pénible qui pourront bénéficier d'une retraite avant
l’âge de 60 ans.
En novembre dernier, le projet de loi sur la retraite a été adopté par
l'Assemblée populaire nationale (APN) après introduction d'un
amendement proposé par M. El Ghazi qui accorde une période de
transition de deux ans au travailleur ayant totalisé au moins 32 ans de
service effectif.
11
L'amendement introduit sur instruction du Chef de l'Etat prévoit une
période transitoire de deux années pour accorder le droit de bénéficier de
la pension de retraite aux travailleurs âgés de 58 ans et plus en 2017 et
de 59 ans en 2018 et ayant totalisé au moins 32 années de service
effectif.
Lies Kerrar expert financier: « L’Etat aura besoin d’emprunter en
2017 pour financer le déficit » (Algérie Eco)
Dans cet entretien qu'il nous a accordé, Lies Kerrar, expert financier, nous
livre son point de vue sur l’éventualité du lancement d’un nouvel emprunt
obligataire sans intérêt mais rémunéré par la croissance économique mais
également son avis sur le recours à la finance islamique
Algérie-Eco : Le ministre des finances avait annoncé, cette semaine,
l’éventualité de lancer un emprunt obligataire rémunéré par le taux de
croissance de l’économie nationale, quel est votre avis sur cette probable
nouvelle opération et notamment sur ce mode de rémunération?
Lies Kerrar : Pourquoi pas. Tout est possible, tant que cela soit bien fait et
professionnellement structuré et que cet emprunt réponde aux conditions
de marché pour la rémunération. Cependant, au taux de la croissance
économique actuelle (3,6% pour 2016, et 2,9% pour 2017), il est peu
probable que l'Etat puisse lever les fonds nécessaires au financement du
déficit pour 2017, avec des obligations dont le coupon serait le taux de
croissance.
Même s' il y a des épargnants algériens qui ne veulent pas d intérêts, ils
ne sont pas prêts à accepter des placements à des rendements non
compétitifs. Après, il y a évidement des formules pour offrir plus de
rendement aux épargnants. Il faut juste bien structurer cela de façon
professionnelle.
Peut-on conclure à travers cette orientation du ministère des finances, que
la situation économique est désastreuse au point de recourir à une
deuxième opération de mobilisation de l'épargne?
C' était prévisible. Il faut bien financer les déficits. Tous les économistes
sérieux le disent. L'Etat aura besoin d'emprunter en 2017 pour financer le
déficit.
12
Si le produit de l’emprunt obligataire nationale a servi à résorber le déficit
budgétaire, qu’en est-il du financement des grands projets auxquels était
destiné le montant collecté au départ?
Le déficit est lié tant aux dépenses de fonctionnement qu’ aux dépenses d
équipement.
On parle beaucoup de finance islamique, ces derniers temps, quel est
votre avis là-dessus et nonobstant l'aspect religieux, que peut-elle
réellement apporter au marché financier.
On se fait des illusions. La finance dite "islamique" ne va pas combler par
miracle les lacunes que l’on a pour développer nos marchés financiers.
Pour le développement de nos marchés financiers, on a besoin de
développer les fondamentaux: information financière, gouvernance,
institutions de qualité (régulateur boursier doté de fortes compétences et
d une gouvernance exemplaire), une Bourse qui fonctionne...etc.
Aujourd'hui la Bourse ne fonctionne pas. Même pour 5 titres cotés,
l'administration de cette bourse n'est pas capable d'assurer le minimum
transactionnel. L'hôtel Aurassi est coté au cours ridicule de 495 da
l’action, ce qui représente 23000 da le m2 de terrain (entre El Biar et
Télemly) avec un hôtel gratuit dessus. Avec les fondamentaux on pourra
tout développer: finance conventionnelle ou dite "islamique".
Financement du programme d’investissement : Le recours à
l’endettement extérieur se précise (Le Courrier)
Plus de deux ans après la chute des prix pétroliers qui a impacté
lourdement le Trésor public, l’économie nationale peine à prendre son
envol. Pour faire face à la crise, le gouvernement a élaboré une feuille de
route consistant d’abord à amortir le choc pétrolier. Dans un second lieu, il
a mis en place un plan d’investissement pour asseoir une économie de
croissance. Néanmoins, le financement pose problème, d’où l’option
envisagée de recourir à l’endettement extérieur.
En effet, les autorités publiques ont redessiné l’architecture économique
sous forme d’un nouveau modèle qui repose sur la diversification de
l’économie hors-hydrocarbures. Adopté en juin dernier, ce plan s’en tient
essentiellement à l’intensification des investissements à forte valeur
ajoutée d’un côté, et à la rationalisation des dépenses publiques de
l’autre. Au titre de la mise en œuvre de ces mesures, la loi de finances
2017 consacre la trajectoire budgétaire des trois prochains exercices, soit
d’ici 2019. Élaborée sur la base d’un baril de pétrole à 50 dollars, cette loi
entend plafonner la dépense annuelle publique à 7 000 milliards DA.
Elle vise aussi à accroître la fiscalité ordinaire d’au moins 11% pour la
même période. Cependant, la capacité de résilience du pays face à cette
crise est quelque peu gagnée par le déficit budgétaire, estimé à 30
milliards de dollars à fin 2016. Pour combler le trou financier, il est
procédé à des prélèvements financiers à partir du FRR (Fonds de
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régulation des recettes) et à faire appel à l’emprunt obligataire national
pour la partie collectée auprès des banques publiques (570 mds DA). Du
coup, le FRR touche à son plus bas niveau autorisé par la loi, soit 740 mds
de DA, ce qui est une première depuis sa création. Des raisons pour
lesquelles, d’ailleurs, cette caisse s’avère inutile désormais, à la lumière
du prix actuel du baril de Brent qui correspond à celui dont est basée la LF
2017. D’autre part, même si les marchés de l’or noir ont connu ces
dernières semaines une nette progression, les réserves de change en
revanche se sont amenuisées pour clôturer à 117 milliards de dollars à fin
2016. Soit plus de 60 mds dollars de moins par rapport à l’exercice 2014.
À cet égard, force est d’observer que les mesures prises par le
gouvernement ne suffiront pas à même de «préserver les grands
équilibres financiers du pays», en termes des objectifs visés à moyen et à
long termes. Et pour cause, même si le nouveau modèle économique en
cours prévoit des dispositions importantes en mesure d’augmenter la
croissance économique, il n’en demeure pas moins que la mise en œuvre
est confrontée à des lacunes sur le terrain. Hormis le secteur de l’Industrie
qui connait un essor perceptible sensible, référence faite au lancement de
plusieurs unités de production dans les domaines de l’automobile, du
ciment…, les autres secteurs, à l’image de l’Agriculture, le Tourisme et les
NTIC n’arrivent toujours pas à fleurir. Des raisons somme toute, qui ont
poussé les hautes autorités du pays à envisager d’autres sources de
financement susceptibles de combler le déficit budgétaire. Ainsi, la
question de l’endettement extérieur ressurgit et constitue un débat
d’actualité. S’il est vrai que le gouvernement envisage clairement cette
option, la décision d’aller ou pas emprunter des fonds à l’extérieur
demeure un quiproquo. Le ministre des Finances le dit sans tabou.
«L’endettement extérieur n’est pas une tare sauf s’il n’est pas bien
maîtrisé», a estimé Hadji Baba Ammi, qui voit en cette option une solution
pour le financement exclusif de l’investissement.
De leur côtés, des acteurs politiques sont partagés sur la question.
D’aucuns considèrent le recours au FMI (Fonds monétaire international) de
«dangereux» sur l’immunité économique du pays et son indépendance
vis-à-vis des créanciers étrangers. D’autres par contre, peu ou prou
objectifs dans leur analyse, estiment qu’il s’agit d’un «choix inévitable». À
ce titre, il est à rappeler que l’Algérie a déjà demandé un prêt de 900
millions d’euros auprès de la Banque africaine de développement (BAD).
Une hausse de 15% de placement des demandeurs d'emploi
depuis 2015 (APS)
L'Agence nationale de l'emploi (ANEM) a enregistré une hausse de près de
15% de placement des demandeurs d'emploi depuis le début de l'année
2015, a indiqué mercredi à Alger le directeur général de cet organisme
public, Mohammed-Tahar Chalal.
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Intervenant lors d'une journée de formation initiée au profit des
journalistes, le même responsable a fait savoir que l'ANEM prévoit de
dépasser 400.000 placements à la fin de l'année en cours.
Il a expliqué que l'augmentation du nombre de placement est lié à la
tendance des offres d'emploi, soulignant que l'ANEM a reçu plus de
442.000 offres d'emploi, dont 24% dans le secteur de l'industrie du 1
janvier au 30 novembre 2016.
Il a ajouté que l'ANEM a enregistré 997.445 demandes d'emploi, durant la
même période, avec une moyenne mensuelle de 6.000 nouveaux inscrits
(demandeurs d'emploi pour la première fois).
Parmi le nombre global des demandes d'emploi enregistrés par l'ANEM,
77% ont moins de 35 ans, 27% sont sans qualification et 30% sont issus
de l'enseignement supérieur, a-t-il fait remarquer.
D'autre part, l'ANEM procédera, en 2017, à la généralisation des services
à distance, qui sont déjà opérationnels dans certaines wilayas pilotes
depuis le 1er décembre 2016 et ce, dans le cadre de la modernisation et
l'amélioration des prestations destinées aux demandeurs d'emploi.
Evoquant l'emploi dans les wilayas du Sud, M. Chalal a indiqué que
l'Agence a enregistré, depuis janvier de l'année en cours, 177.172
demandes et 54.725 offres d'emploi, précisant que 35.789 demandeurs
ont été insérés dans le secteur économique à travers le placement
classique et 10.337 dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion
professionnelle.
CNAS : 450 milliards de cts de pénalités de retard effacés à Oran
(Réflexion)
Près de 4.5 milliards de DA représentant des pénalités et des majorations
de retard de paiement de cotisations, ont été annulées pour les
employeurs qui se sont rapprochés des services de la CNAS des
travailleurs salariés de la wilaya d’Oran, à la faveur des dispositions de la
loi de Finances complémentaire (LFC) 2015, selon la direction de
recouvrement et du contentieux de cette agence. Jusqu’à novembre
dernier, un peu plus de 4.4 milliards de DA de pénalités et de majorations
de retards ont été effacés aux employeurs qui se sont rapprochés de la
CNAS pour bénéficier des mesures de la LFC 2015 concernant l’annulation
de ces majorations et pénalités et retards de paiement des cotisations, at-on appris du sous-directeur du recouvrement, Ahmed Aïch, à l’occasion
d’une journée d’information organisée par la Caisse au profit des
journalistes. "Ce montant effacé montre inéluctablement le succès de
cette opération de recouvrement auprès des entreprises. Il nous reste
encore quelques jours avant la fin des délais fixés au 31 décembre 2016,
ce qui permettra à tout employeur de se conformer vis-à-vis de la
réglementation de la sécurité sociale", a-t-il fait savoir. Pour ce qui est
de la lutte contre le travail informel, conformément à l’article 59 de la LFC
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2015, une brigade autonome a été créée par la CNAS pour contrôler les
employeurs en dehors des horaires de travail (au-delà de 16h). "Jusqu’au
31 novembre dernier, nous avons enregistré 81 plaintes contre des
employeurs qui font travailler des personnes non déclarées à la sécurité
sociale entre 16 heures et 22h", a-t-il précisé. Plusieurs autres
communications autour du système de la carte Chiffa des prestations de la
CNAS et de ses missions de contrôle médical entre autres, ont été
présentées. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la promotion de la
communication avec les journalistes qui représentent une pierre angulaire
dans la stratégie de la CNAS.
Les entreprises devraient suivre une démarche volontaire pour se
conformer aux règles de la concurrence (DK News)
Le président du Conseil de la concurrence Amara Zitouni a relevé mardi à
Alger l'intérêt pour les entreprises de suivre une démarche volontaire pour
se conformer aux règles d'une concurrence saine et loyale, soulignant
qu'un programme a été lancé par le Conseil afin d'encourager les
entreprises à s'approprier la culture de la concurrence.
Lors d'une journée d'étude sur le programme de conformité aux règles de
la concurrence dans le cadre du Programme d'appui à la mise en oeuvre
de l'accord d'association avec l'UE (P3A), M. Zitouni a expliqué que le
programme du Conseil dont l'adhésion est volontaire, permet aux
entreprises d'instaurer une véritable culture de la concurrence et prévenir
les risques d'infraction, dont les ententes et les abus de position
dominante ou monopolistique, et les prix abusivement bas.
«Le Conseil encourage les entreprises à se doter d'un programme de
conformité aux règles de la concurrence que ce soit sur une base
autonome ou en l'intégrant à leur politique de conformité aux normes
commerciales, consommations, fiscales marchés publics et à y consacrer
les moyens nécessaires pour en assurer le succès», souligne le Conseil.
Lancé en avril 2016, le programme n'a vu, à ce jour, l'adhésion que de
sept (7) entreprises nationales à savoir Sonatrach, Naftal, Sonelgaz,
Asmidal, Algérie Poste, Mobilis et Condor, sur les 71 entreprises
contactées par le Conseil de la concurrence.
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La tenue de cette journée d'étude vient justement pour encourager les
entreprises à adhérer à ce programme. Elle s'inscrit dans le cadre des
actions de sensibilisation quant aux avantages d'une concurrence saine et
loyale.
La mise en place d'un programme de conformité dans une entreprise ou
organisme s'inscrit dans une stratégie de régulation volontariste de
prévention de la gestion des risques concurrentiels, a expliqué pour sa
part Me Mourad Medjnah expert dans le domaine de la concurrence.
«Il s'agit donc d'un outil de responsabilisation par rapport à ce que l'on
attend d'une entreprise», a-t-il souligné lors de la rencontre à laquelle ont
pris part des représentants d'organisme chargés de la concurrence venus
d'Italie, de la Pologne et d'Autriche.
Pour rappel, le Conseil de la concurrence, créé en 1995, est une autorité
administrative autonome qui agit au nom et pour le compte de l'Etat pour
faire respecter les règles de la concurrence avec trois principales missions.
Le Conseil exerce trois types de mission : missions de contrôle des
concertations économiques, mission consultative, et la mission de sanction
des pratiques restrictives à la concurrence.
Il est composé de 12 membres, dont 6 personnalités et experts ayant des
compétences dans le domaine de la concurrence, de la distribution, de la
consommation et le propriété intellectuelle, 4 professionnels des secteurs
de la production, de distribution, de l'artisanat, des services et de
professions libérales, et 2 représentants des associations de
consommateurs.
Journée d’étude sur la formation continue : Développer la
compétitivité des entreprises (El Moudjahid)
Sensibiliser tous les acteurs économiques sur l’importance stratégique de
la formation continue et, partant, le développement d’actions de formation
continue en relation avec les établissements de formation professionnelle,
c’est autour de ce thème majeur que le ministère de la Formation et de
l’Enseignement professionnels a entamé, hier à Sétif, en collaboration
avec la FNAC et l’Office national de développement et de promotion de la
formation continue (Andefoc), un cycle de journées d’étude consacrées à
la formation continue et à l’amélioration de la compétitivité dans
l’entreprise.
Cette rencontre, qui s’étalera sur deux journées, et qui regroupera les
wilayas de Sétif, Batna, Béjaïa, Biskra, Jijel, M’sila, Bordj Bou-Arréridj et
de Mila, a été ouverte par le wali, Nacer Maskri, en présence du président
de l’APW, de la directrice de la formation continue et des relations
intersectorielles au ministère de la Formation et de l’Enseignement
professionnels, Chergou Akila, des directeurs généraux de la FNAC et de
l’ANDEFOC, et de représentants d’organisations patronales et d’opérateurs
économiques. Dans son intervention, la représentante du ministre de la
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Formation et de l’Enseignement professionnels ne manquera pas de
souligner l’importance que revêt ce thème de l’heure qui repose sur la
consolidation et le renouvellement des compétences et des qualifications
de la ressource humaine, et soulignera l’intérêt des pouvoirs publics pour
la formation des ressources humaines ainsi que les moyens d’envergure
consacrés au secteur pour la promotion d’une formation durable. Elle
mettra l’accent sur le renforcement des capacités internes du secteur pour
le développement de la formation continue, les actions envers les
entreprises se penchant à ce niveau sur la réhabilitation de la fonction de
formation au sein de l’entreprise avec déjà 80 managers formés dans les
entreprises publiques et la mise en place d’incitations financières.
Elle interviendra également sur les volets inhérents à la mise en place
d’un cadre législatif et réglementaire adapté, l’avant-projet de loi sur la
formation continue et les instruments de développement de la formation
continue, soulignant à cet effet la consolidation de la relation de
partenariat avec le secteur économique, avec 14 départements
ministériels, 7 confédérations du patronat et l’UGTA pour le
développement des qualifications professionnelles et le renforcement des
compétences des travailleurs. Place sera laissée ensuite à la signature de
conventions entre la direction de la formation professionnelle et Algérie
Télécom, de même que le groupement Khanfri avec l’INSFP «El Hidhab».
Les 5 autres journées d’étude seront organisées à Ouargla, Annaba,
Médéa, Sidi Bel-Abbès et Alger, entre janvier et mars 2017.
Renault appelée à augmenter sa production : Le contingent des
importations de véhicules en dessous de 80 000 en 2017 (Algérie
Eco)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a insisté, lors de la cérémonie
inaugurale de la 25ème édition de la Foire de la production algérienne
(FPA), tard dans l’après-midi de ce mercredi, à la Safex, sur « l’impératif
de réduire la facture de l’importation et de requalifier la production
nationale en vue d’être compétitif sur l’échelle régionale et internationale
». Accompagné d’une forte délégation ministérielle, Sellal a, en visitant le
stand de la Maison Renault, recommandé à celle-ci d’«augmenter la
production des véhicules, car le contingent quantitatif des importations de
véhicules sera revu à la baisse, en deçà des 80 000 véhicules », car, «
l’objectif est, poursuit-il, de renforcer la production locale en vue de la
satisfaction des besoins ». A souligner que le contingent des véhicules
importés a été porté à 98.374 unités en 2016, répartis sur les 40
concessionnaires ayant bénéficié de licences d’importation. Pour rappel, le
contingent initial d’importation des véhicules avait été fixé à 152.000
unités pour l’année 2016 avant d’être réduit à 83.000 unités pour une
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valeur de moins d’un milliard de dollars. Puis, il a été augmenté de 15.374
unités en réponse aux recours introduits par des opérateurs. Le nombre
des véhicules importés a diminué de 63% en 2016 comparativement à
2015. Poursuivant sa tournée, le premier ministre, au niveau du Groupe
Gica, a déclaré que « l’extension de la cimenterie d’Adrar vise
l’exportation vers le Niger », ajoutant que, « le cap vers l’Afrique doit être
mis dans beaucoup de domaines : des produits pharmaceutiques, avec
Saidal, notamment vers le Sénégal et le Burkina Faso, et l’aviation civile,
avec Tassili Airlines ». En direction des responsables de la compagnie
aérienne, il a, dans ce cadre, insisté sur « l’impératif d’ouvrir de nouvelles
lignes aériennes ». Enfin, au niveau du stand de l’Eniem, Sellal a exhorté
ses responsables de « requalifier son management et d’acquérir une
logistique plus performante, en vue d’une intégration plus réussie à
l’échelle locale et internationale ».
Sellal demande à Renault Algérie de produire plus de modèles,
annonce une réduction des importations de véhicules (TSA)
Abdelmalek Sellal a demandé ce mercredi 21 décembre à Renault de
produire plus de modèles en Algérie et annoncé une réduction des
importations de véhicules en 2017.
Selon la Radio nationale, lors de l’inauguration de la foire de la production
nationale d’Alger, Abdelmalek Sellal a dit aux responsables de Renault
Algérie « de doubler la production et de la diversifier pour répondre à la
demande nationale ».
Le premier ministre a poursuivi en annonçant une réduction des quotas
d’importation de véhicules durant les prochaines années, selon la même
source. Un responsable de Renault a répondu que la production de l’usine
d’Oued Tlelalt près d’Oran « atteindra 60 000 véhicules en 2017 ». « Nous
allons étudier la production d’autres modèles à l’avenir », a-t-il promis,
selon la Radio nationale. Renault Algérie produit actuellement deux
modèles : la Renault Symbol et la Dacia Sandero.
Par ailleurs, Sellal a demandé à Tassili Airlines de se spécialiser sur
l’Afrique en ouvrant des lignes pour desservir le continent noir afin de
permettre à Air Algérie de se focaliser sur d’autres pays.
Les pérégrinations du baril de pétrole en 2016 : De Doha à Alger
(L’Expression)
Le feuilleton de la chute des cours de l'or noir est sans doute loin de
connaître son épilogue même si une nouvelle page vient de s'écrire.
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Une saga. L'année 2016 qui est sur le point de s'achever constitue une
année charnière dans la dégringolade des prix de l'or noir qui a commencé
à la mi-juin 2014. Elle restera surtout marquée par le réveil tardif de
l'Opep et de ses alliés hors cartel qui ont fait front pour stopper
l'hémorragie, rééquilibrer le marché et permettre enfin aux prix de
rebondir de façon marquée. Un scénario auquel n'ont cru que de rares
analystes et experts et qui a pu s'esquisser lors du sommet informel qui
s'est tenu à Alger le 28 septembre en marge du 15ème Forum
international de l'énergie qui a débouché sur un accord historique qui a
été salué par la presse internationale. Un événement qui a confirmé
l'efficacité de la diplomatie algérienne et le rôle de premier plan qu'elle a
joué pour que ce rendez-vous soit couronné de succès. Avant d'en arriver
là, le baril a dû vivre bien des péripéties. Tantôt au creux de la vague,
tantôt donnant l'impression de vouloir sortir la tête de l'eau. Le feuilleton
est sans doute loin de connaître son épilogue, même si une nouvelle page
vient de s'écrire. De Doha à Alger. Le baril a connu bien des
pérégrinations en 2016. Les cours de l'or noir que l'on donnait pour
moribonds avaient pourtant entamé la nouvelle année sur un rebond aidés
en cela par de vives tensions entre l'Arabie saoudite et la République
islamique d'Iran. Le marché pétrolier n'est pas resté insensible à la
détérioration des relations irano-saoudiennes provoquée par l'exécution
d'un dignitaire chiite opposant farouche au pouvoir saoudien. Riyadh et
Téhéran allaient-ils en arriver à la confrontation et donner malgré eux une
impulsion aux cours de l'or noir? Certains ne l'ont pas exclu. «Le prix du
pétrole a grimpé en raison de craintes d'interruptions d'approvisionnement
alors que les tensions géopolitiques s'accroissent au Moyen-Orient»,
expliquait Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets. «Tout
différend militaire direct entre les deux puissances hégémoniques du
Moyen-Orient aurait de graves conséquences pour l'offre mondiale d'or
noir, alors que près de 30% de celle-ci est produite dans la région du golfe
Persique», faisaient remarquer de leur côté les analystes du second
groupe allemand, Commerzbank. Cela ne s'est finalement avéré qu'un feu
de paille. Le baril qui avait clôturé l'année 2015 à plus de 37 dollars se
tenait prêt à s'enfoncer sous la barre des 30 dollars. Le 11janvier il allait
se retrouver à son plus bas niveau depuis plus de 12 ans. La situation est
plus que préoccupante. L'Opep allait-elle réagir? Ses dissensions internes,
le différend irano-saoudien, la position de son chef de file, l'Arabie
saoudite, qui a décidé de ne pas bouger le petit doigt et qui s'est toujours
prononcée pour le maintien du niveau de production de l'organisation ont
constitué autant de freins pour qu'une réaction ferme et efficace qui aurait
permis de stopper cette descente aux enfers, voit le jour. «Le marché
restera sous pression tant que nous ne verrons pas de signes de la part de
l'Opep... Les marchés vont continuer à chercher à toucher le fond», avait
prédit Gene McGillian, chez Tradition Energy. La prédiction ne va pas
tarder à se réaliser. Le 20 janvier le Brent de la mer du Nord s'affiche
autour des 27 dollars. Le chaos annoncé! «Les premier et deuxième
trimestres (2016, Ndlr) vont être très difficiles... C'est un grand choc pour
les pays producteurs de pétrole. Cela me rappelle (la crise pétrolière de)
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1986», avait déclaré Robert Dudley, le P-DG de la compagnie pétrolière
British Petroleum, au Forum économique mondial qui s'est tenu à Davos
(Suisse). Contre toute attente le baril aura un de ses sursauts d'orgueil
dont lui seul a le secret. Sur fond de rumeurs d'une baisse de la
production russe et saoudiennes (de quelques 5%) il rebondira à près de
36 dollars le 1er février avant que l'Arabie saoudite et la Russie
n'annoncent un gel de leur production à son niveau de janvier. Une
décision prise au terme d'une réunion à laquelle ont participé, le 16
février, le Qatar et le Venezuela à Doha. «L'Arabie saoudite et la Russie,
les deux premiers producteurs de brut, sont convenues mardi, au terme
d'une réunion à Doha avec le Qatar et le Venezuela, de geler leur
production à son niveau de janvier. Afin de stabiliser les marchés
pétroliers, les quatre pays sont convenus de geler la production à son
niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de
même», avait annoncé le ministre qatari de l'Énergie, Mohammed Saleh
al-Sada. Une décision qui avait étonné les observateurs les plus avertis du
marché. «C'est une surprise totale. Il y avait des rumeurs depuis plusieurs
semaines, mais personne ne pensait à un accord probable avant la
prochaine réunion de l'Opep de juin», avouait Christopher Dembik,
analyste chez Saxo Bank. Etait-ce la fin de la série noire?
L'échec de Doha
Il fallait plus d'un effet d'annonce pour stopper la saignée. C'était sans
compter sur la réaction de la République islamique d'Iran. «Les choses
sont allées de mal en pis pour le pétrole quand l'Iran a estimé que l'accord
de gel de la production proposé par la Russie et l'Arabie saoudite était une
plaisanterie», puis quand cette dernière a déclaré qu'«il n'y aurait pas de
réduction de production», soulignaient Mike Van Dulken et Augustin Eden,
analystes chez Accendo Markets. A l'ex-ministre saoudien du Pétrole Ali
al-Naïmi qui avait déclaré le 23 février qu'il avait bon espoir qu'un accord
soit trouvé, en mars, avec d'autres pays producteurs pour obtenir un gel
de production permettant à terme de rééquilibrer le marché, son
homologue iranien Bijan Namadar Zanganeh lui avait répondu, en
qualifiant de «plaisanterie» cette démarche. Une déclaration qui venait de
signer l'arrêt de mort de la décision de Doha. Les Pays Opep et non-Opep
qui se sont retrouvés dans la capitale qatarie le 17 avril devaient parvenir
à un accord qui constituerait une première étape dans le processus de
stabilisation de la production pétrolière. Dans la foulée de ce sommet était
annoncée la tenue du 15ème Forum international de l'Energie qui devait
se tenir du 26 au 28 septembre à Alger. On était encore loin de se douter
que l'Algérie allait entrer en scène pour remettre de l'ordre dans la maison
Opep et prendre une décision qualifiée d'historique par les observateurs
internationaux. Nous n'en sommes encore pas à ce stade. Les regards
étaient braqués sur Doha pour savoir ce qui allait sortir de la réunion
Opep -non-Opep. Ce fut la désillusion! L'Organisation des pays
exportateurs avait offert une piètre image d'elle-même. Téhéran a
boycotté ce rendez-vous et a donné l'impression de vouloir le torpiller.
L'Arabie saoudite affirmait dans le même temps qu'elle ne gèlerait pas sa
production si l'Iran n'en faisait pas de même. L'échec était consommé. Les
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prix du pétrole ont plongé. «Un sentiment de déception indéniable a
submergé les marchés mondiaux suite à l'échec de la réunion de
dimanche dernier (17 avril 2016, Ndlr) à Doha qui a anéanti le peu de
crédibilité qui restait à l'Opep (Organisation des pays exportateurs de
pétrole), soulignait Lukman Otunuga, analyste chez Fxtm. Le baril allait
désormais évoluer au gré des rapports hebdomadaires du Département
américain de l'Energie qui font état des stocks américains, des statistiques
qui recensent le nombre de puits en activité aux Etats-Unis, des
perspectives de la consommation mondiale...L'Opep a-t-elle grillé sa
dernière cartouche?
L'Algérie entre en jeu
Aux yeux des analystes, la réunion de Doha était celle de la dernière
chance. Cinq mois plus tard elle allait les faire démentir. L'offensive
diplomatique sans précédent, lancée par l'Algérie et initiée par le chef de
l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour sensibiliser les pays producteurs (Opep
et non-Opep) à la dégringolade des prix du pétrole allait entrer en jeu.
Une botte secrète préparée de longue date. L'offensive diplomatique
d'envergure et sans précédent, lancée par l'Algérie et initiée par le chef de
l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour sensibiliser les pays producteurs (Opep
et non-Opep) à la dégringolade des prix du pétrole, s'y est frayé un
passage. Cette initiative a eu pour acteur de premier plan le Venezuela qui
plus que n'importe quel autre pays producteur aura souffert de la chute
des cours de l'or noir. Les deux pays s'étaient concertés cinq mois, à
peine, après le déclenchement de la dégringolade des prix du pétrole.
«Nous avons évoqué le marché pétrolier international et réaffirmé notre
position à défendre le prix du pétrole», avait déclaré le ministre du
Pouvoir populaire pour les Relations extérieures du Venezuela, Rafael
Ramirez, au mois de novembre 2014, à Alger, à l'issue d'un entretien avec
le chef de l'Etat. Trois hommes ont été chargés d'ouvrir un front
diplomatique pour que cet objectif de longue haleine se concrétise. Le
Premier ministre Abdelmalek Sellal devait sensibiliser les chefs d'Etat
africains à travers des messages que leur avait adressés le président de la
République, l'actuel ministre de la Justice s'est déplacé à Riyadh pour faire
fléchir la position du chef de file de l'Opep qui avait opté pour le statu quo
alors que les prix du pétrole s'enfonçaient. L'ex-ministre de l'Energie
Youcef Yousfi, s'est rendu en Azerbaïdjan, importante puissance pétrolière
régionale du Caucase, où il a été reçu par le président de l'Azerbaïdjan,
Ilhem Aliyev, à qui il a remis un message du chef de l'Etat (lire
L'Expression du 5 octobre 2016)... L'initiative devait attendre son heure.
Entre-temps son chef de file venait de déboulonner son inamovible
ministre du Pétrole, Ali al-Nouaïmi,dans le sillage de l'échec de la réunion
de Doha. L'économie saoudienne qui a accusé un déficit de près de 100
milliards de dollars ne pouvait se satisfaire d'un niveau bas des prix du
pétrole au même titre que l'Iran qui a souffert des sanctions occidentales
qui l'ont frappée à cause de son programme nucléaire controversé. La
dégringolade des prix du pétrole n'a, en définitive, épargné aucun pays
producteur.
Le triomphe
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Tenter de les relever devenait une question de vie ou de «mort» à petit
feu. Le 15ème Forum international de l'Energie qui s'est tenu dans la
capitale algérienne allait offrir l'opportunité de desserrer l'étau. Un
sommet informel de l'Opep s'est tenu en marge de cet événement. Il s'est
soldé par un succès éclatant. Un accord historique! La proposition de
l'Algérie de plafonner la production de l'Opep à 32,5 millions de barils par
jour a fait l'unanimité. Le différend irano-saoudien a été aplani. L'Algérie
s'y est attelée. Les relations exceptionnelles qu'elle entretient avec ces
deux nations allaient s'avérer un atout déterminant. Elle les a convaincues
qu'elles avaient tout à gagner en se montrant plus disposées à collaborer.
Le 10 décembre à Vienne ce fut le triomphe. Les pays membres de l'Opep
et leurs «11 alliés» hors cartel ont décidé de réduire leur production de
près d'1,8 million de barils par jour. Mission accomplie pour l'Algérie.
L'accord obtenu avec 11 pays hors-Opep pour diminuer l'offre de 558.000
barils/jour «marque l'effort extraordinaire de la diplomatie algérienne, et
cela est reconnu par tous les responsables. Les ministres reconnaissent le
rôle de l'Algérie et la disponibilité du président de la République Abdelaziz
Bouteflika à soutenir cet accord», a déclaré le ministre algérien de
l'Energie, Nourredine Bouterfa. Les experts reconnaissent sa solidité et la
discipline qui règne pour le faire appliquer. «Cela fait près d'un mois que
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est réunie, et
plus d'une semaine que d'autres pays producteurs se sont joints à l'effort
de l'Organisation pour rééquilibrer les marchés en limitant la production
mondiale», souligne Tamas Varga, analyste chez PVM. «En un mot, les
marchés ont apprécié ce qui leur a été promis», a-t-il ajouté. Les
retombées sont notoires. Les prix du pétrole ont rebondi. Le baril de Brent
de la mer du Nord imperturbable s'affiche désormais au-dessus des 55
dollars. La barre des 60 dollars est à quelques encablures, elle pourrait
être atteinte avant le début de l'année 2017. On le saura dans 10 jours.
« L’accord Sonatrach – ENI illustre l’évolution du rapport de force
entre les pays exportateurs et importateurs de gaz au profit des
seconds » (TSA)
La semaine dernière, le PDG de la compagnie italienne Eni a annoncé la
signature d’un accord avec Sonatrach qui découple le prix du gaz de celui
23
du pétrole. Il y a dix jours, l’Opep et certains pays non membres de
l’organisation se sont entendus pour coopérer en vue de réduire leur
production de pétrole et de faire remonter les cours. La concurrence
d’autres producteurs, les États-Unis en particulier, inquiète toutefois ces
pays dont les recettes dépendent souvent largement de l’exportation de
ces deux énergies fossiles.
Francis Perrin, président de Stratégies et politiques énergétiques, apporte
un éclairage sur la situation du marché de l’énergie.
Le PDG d’Eni a annoncé une nouvelle règle de fixation des prix du gaz
importé d’Algérie, qui les découple de celui du pétrole. Quelles
implications cette nouvelle règle aura-t-elle pour l’Algérie et pour l’Italie,
et quel est l’intérêt de chacun des deux pays à y procéder ?
Nous n’avons pas encore tous les détails sur cette modification du
contrat de vente et d’achat de gaz naturel entre la Sonatrach et Eni et il
faut donc être prudent. Le point le plus important semble être un recul de
l’indexation des prix du gaz naturel sur ceux du pétrole au profit d’une
indexation gaz/gaz. Pour Eni, comme pour d’autres sociétés et pays
européens importateurs de gaz naturel, il y a depuis quelque temps la
volonté de réduire l’indexation des prix du gaz sur le pétrole ou sur les
produits pétroliers. Cette indexation est par contre défendue par l’Algérie
et par de nombreux autres pays, comme le montrent les positions du
Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) dont l’Algérie fait partie. Cela
dit, on peut constater que, lors de sa dernière réunion ministérielle à Doha
le 17 novembre 2016, le FPEG n’a pas abordé ce sujet de l’indexation
gaz/pétrole dans le communiqué de presse publié à l’issue de cet
événement.
À quoi correspond la plateforme PSV ? Serait-il cohérent que ce soit par
rapport au PSV que le gaz soit indexé ?
C’est probable en effet pour l’Italie. Le PSV, c’est littéralement le point
virtuel d’échange (« Punto di Scambio Virtuale »). C’est un marché à
terme pour le gaz naturel qui a été lancé à la fin de l’été 2015.
Pourquoi la fixation de cette règle intervient-elle maintenant ?
C’est le résultat de négociations qui duraient depuis un bon moment. Mais
cela illustre l’évolution du rapport de force entre les pays exportateurs et
importateurs de gaz au profit des seconds. On parle beaucoup, à juste
titre, de l’excédent de l’offre pétrolière mondiale qui a provoqué la chute
des prix mais il en est de même pour le gaz naturel.
De plus, le marché du gaz est caractérisé par plusieurs évolutions très
importantes, dont l’apparition des États-Unis en 2016 en tant que pays
exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL). Les États-Unis deviendront
d’ailleurs dans la prochaine décennie l’un des trois leaders pour le GNL
aux côtés de l’Australie et du Qatar. D’autres pays vont également devenir
des exportateurs de GNL, dont le Mozambique et la Tanzanie et, sans
doute, quelques autres États africains. Face à ce contexte, on relève que
le géant mondial du gaz, Gazprom, a commencé à faire preuve de plus de
flexibilité en matière commerciale.
Le gaz algérien est-il pour l’Algérie une ressource plus fiable que le pétrole
?
24
L’Algérie exporte du pétrole brut, des produits raffinés, du gaz naturel, du
gaz naturel liquéfié, des condensats et des gaz de pétrole liquéfiés (GPL).
Toutes ces ressources sont importantes pour la Sonatrach et pour
l’Algérie. Le pétrole reste très rémunérateur surtout si ses prix remontent.
En termes de réserves, l’Algérie a un profil plus gazier que pétrolier. Le
gaz naturel joue aussi un rôle essentiel pour la satisfaction des besoins
énergétiques du pays, notamment pour la production d’électricité.
Eni et Sonatrach avaient conclu fin novembre un accord qui incluait une
coopération vers les énergies renouvelables. Dans quelle mesure le fait de
se tourner vers les renouvelables est-il une priorité pour l’Algérie ?
C’est l’une des priorités affichées de la politique énergétique de l’Algérie
depuis cinq ans environ mais la mise en œuvre a été assez lente avec une
phase d’identification des options et des technologies les plus
prometteuses. Au sein des énergies renouvelables, les autorités ont décidé
de donner la priorité à la conversion photovoltaïque et à l’énergie
éolienne. Le moment est venu de passer à l’action avec le lancement
d’appels d’offres internationaux pour des projets de plus grande taille.
L’objectif est que les énergies renouvelables représentent 37% de la
capacité installée de production d’électricité du pays en 2030 et 27% de
sa production d’électricité à cette même date. Ce sont des objectifs
ambitieux qui peuvent intéresser de grands acteurs industriels
internationaux, dont des compagnies pétrolières. Plusieurs de ces
compagnies ont en effet pour stratégie de devenir des compagnies
énergétiques et l’énergie solaire, l’énergie éolienne et la biomasse figurent
parmi leurs priorités pour cette diversification.
Quelles sont vos prévisions pour les cours du pétrole en 2017 ?
Le prix du Brent de la mer du Nord était de $55 par baril environ le 19
décembre au soir, ce qui marque une nette progression depuis le 30
novembre, date de la dernière réunion ministérielle de l’Opep. Si l’Opep et
les pays non-Opep honorent leurs engagements du 30 novembre et du 11
décembre respectivement, cela entraînera une réduction de leur
production de plus de 1,7 million de barils par jour au cours du premier
semestre 2017. Des prix de l’ordre de $60/b seraient alors envisageables.
À partir de quel montant du baril les forages deviennent-ils rentables?
Il n’y a pas de prix moyen car les situations sont très différentes entre
pays producteurs et, au sein d’un même pays, entre régions, bassins,
champs et compagnies. Même lorsque, au début 2016, le prix du Brent
était tombé en dessous de $30/b, certains forages restaient rentables
mais beaucoup ne l’étaient plus. Ce qui est clair, c’est qu’une hausse des
cours du pétrole se traduira inévitablement par une augmentation des
forages pétroliers. Cette augmentation est d’ailleurs absolument
nécessaire pour les futurs équilibres pétroliers mondiaux, comme l’Opep
l’a encore souligné récemment à juste titre.
Dans quelle mesure le schiste américain et la reprise de l’exploitation aux
États-Unis après la remontée des cours doivent-ils inquiéter l’Opep,
sachant que la stratégie de l’Arabie saoudite était justement de combattre
les hydrocarbures de schiste, en baissant les prix des hydrocarbures
conventionnels ?
25
C’est l’une des grandes incertitudes pour 2017 et au-delà. La hausse de la
production de pétrole non conventionnel (dont le pétrole de schiste) aux
États-Unis depuis 2008 a été le principal facteur explicatif de l’excédent de
l’offre sur la demande et de la chute des prix à partir de l’été 2014. Cette
dynamique de hausse a été brisée par la chute des prix et la production de
brut aux États-Unis a diminué depuis le printemps 2015, ce qui montre
que la stratégie saoudienne n’a pas complètement échoué comme on
l’entend assez souvent.
Si les prix remontaient en 2017, la production américaine pourrait repartir
à la hausse d’autant plus que le futur président Donald Trump entend
relancer la production de toutes les énergies aux États-Unis, dont la
production pétrolière, grâce à l’assouplissement de réglementations
environnementales et autres. Les producteurs américains ont donc
plusieurs raisons d’être confiants pour 2017. Il est bien sûr très important
pour les pays membres de l’Opep que les cours de l’or noir remontent
mais ces pays savent fort bien qu’il ne faut pas qu’ils remontent trop vite
et trop haut.
Tourisme saharien: promouvoir la destination de l’Ahaggar passe
par la valorisation de son potentiel (APS)
La wilaya de Tamanrasset recèle d’énormes potentialités touristiques en
quête de davantage de valorisation pour lui permettre de redorer son
blason de destination touristique privilégiée, aussi bien pour les nationaux
que les étrangers, estiment des professionnels locaux du secteur.
L’Ahaggar, cette destination touristique du grand Sud du pays, renfermant
d’innombrables atouts attrayants, tant en sites naturels et culturels
qu’historiques, continue de susciter l’intérêt des opérateurs désireux de
contribuer à la valorisation de cette richesse, à la faveur des mesures
incitatives et facilités accordées dans ce sens par les pouvoirs publics,
soutiennent des représentants d’agences de tourisme et de voyage.
La région de l’Ahaggar offre une panoplie de sites naturels et de vestiges
historiques, dont le majestueux mont de l’Assekrem, mondialement
célèbre comme site à partir duquel sont observés des lever et coucher du
soleil d’une rare beauté, en plus d’autres sites disséminés à travers la
wilaya, à l’instar du grand Tidikelt (In-Salah), des zones de Tazrouk, Tit,
Ahnet Tafdest et Abalessa où se trouve la sépulture de Tin-Hinane, la
reine des Touareg, détaillent-ils.
Le parc national de l’Ahaggar, un musée à ciel ouvert, riche en sites
témoignant de l’ancienne présence humaine, lui conférant l’honneur d’un
classement au patrimoine universel conservé, draine tout au long de
l’année des flux de touristes venus découvrir des peintures et gravures
rupestres d’animaux, de signes d’une ancienne présence humaine et de
ses rites, ainsi que d’écrits en Tifinagh.
26
Cette diversité naturelle et culturelle est enrichie par d’autres repères
cultuels et culturels, dont l’église de Charles de-Foucauld à Tamanrasset,
le lieu de Khelwa (lieu de méditation) à l’Assekrem, le ksar de Moussa
Agh-Amestane, les zaouïas et anciens lieux de culte au cachet
architectural typique.
Vers la promotion d’un tourisme prospère et durable
Dans la perspective de développer un tourisme florissant et durable dans
la région, la wilaya de Tamanrasset s’est vue accorder ces dernières
années plusieurs opérations consistant notamment en la réalisation de
quatre nouvelles zones d’expansion touristiques (ZET) susceptibles
d’ouvrir de nouvelles opportunités de développement du tourisme
saharien, a-t-on signalé à la direction de wilaya du secteur du Tourisme.
Couvrant une superficie globale de 309 hectares, ces nouveaux espaces,
répartis entre zone d’Aguenar, au Nord de Tamanrasset (250 ha), la
région de Djoualil (30 ha), Idelès (23 ha) et la zone de Daghmouli (6 ha),
sont appelés à contribuer au renforcement des structures d’accueil dans la
région et à améliorer les prestations touristiques.
La wilaya de Tamanrasset renferme actuellement diverses structures
d’accueil, dont huit hôtels et 10 campings totalisant une capacité
d’hébergement de près de 1.370 lits et générant plus de 250 emplois
permanents.
Initiatives locales pour relancer l’activité touristiques
Dans le but d’impulser les activités touristiques dans la région, plusieurs
initiatives locales ont été lancées avec l’implication d’une trentaine
d’agences de voyage du pays dans des campagnes de promotion et de
valorisation des potentialités touristiques de la région.
Les opérateurs touristiques entendent à travers cette action mettre en
oeuvre la stratégie de relance du tourisme national à l’ère des défis
économiques actuels, a indiqué à l’APS le président de l’Office local du
tourisme, Abdallah Hamidou.
Visant l’écoulement du produit touristique, cette initiative a donné lieu à
des conventions entre participants pour le lancement de voyages
organisés à la fin de l’année, en plus du renforcement des dessertes
aériennes vers la région pour la promotion du secteur, encouragés par
l’intérêt manifesté par les touristes pour se rendre dans la région pour y
passer les fêtes de fin d’année, a-t-il affirmé.
Selon le responsable, d’intenses préparatifs sont entrepris pour
l’organisation, au début de l’année prochaine, de voyages d’information et
de vulgarisation en direction des opérateurs touristiques étrangers et des
médias.
Quatre circuits touristiques ont été ouverts pour le développement du
tourisme dans la région, notamment vers les sites du Tassili-Ahaggar,
Ahnet, Tafdest et le mont de l’Assekrem, avait-on annoncé lors de la
dernière visite du ministre du tourisme dans la wilaya.
L’intérêt pour la destination Algérie, notamment le Grand Sud, devrait
insuffler aussi une dynamique aux activités commerciales, à l’instar du
secteur de l’artisanat appelé à se développer en parallèle, au regard de
27
l’intérêt suscité par ses produits auprès des touristes, selon la Chambre de
l’Artisanat et des Métiers (CAM).
Le regain d’intérêt pour le tourisme saharien augure d’une reprise de
l’activité commerciale pour les artisans de la région qui recense plus de
5.800 immatriculations à la CAM, versées dans diverses activités
artisanales, notamment la bijouterie et la couture traditionnelles, la
broderie, la maroquinerie, la poterie et la céramique.
Pour conforter ces activités et structures dédiées aux artisans, il a été
procédé à l’ouverture, dans le cadre de la coopération Algéro-brésilienne,
d’une école de gemmologie, sise au siège de la CAM.
Cette école a contribué jusqu’ici à la formation de plus de 80 artisans dans
différentes filières de la taille de pierres précieuses et semi-précieuses, en
vue de leur permettre de perfectionner leur métier et garantir
l’écoulement de leurs produits et de développer ce créneau, indissociable
du tourisme, a-t-on souligné.
Condor à la foire de la production Algérienne de l'innovation (Le
Quotidien d’Oran)
Le leader algérien des produits électroniques, électroménagers et
multimédias, Condor Electronics, participe à la 25ème édition de la Foire
de la Production algérienne, du 21 au 27 décembre 2016, au Salon des
Expositions, Pins Maritimes (SAFEX).
Les visiteurs pourront découvrir les dernières innovations et produits de
ses différentes gammes, des produits à la pointe de la technologie et
certifiés aux normes internationales de qualité et de sécurité sur le stand
de Condor Electronics d'une superficie de 300 m², situé au Pavillon central
(Annexe B1). «Condor Electronics, premier producteur algérien, régional
et africain, sur plusieurs de ses gammes, ne peut qu'être présent à cette
manifestation, un rendez-vous qui lui permet de mettre en avant son
savoir-faire, affirmé sur le marché algérien, en parfait modèle de succès
et de réussite», indique un communiqué du fabricant algérien qui
souligne, en outre, que Condor Electronics a, toujours, placé le client au
cœur de ses réflexions, cette foire est, ainsi, l'occasion de rencontres et
d'échanges dans le but de présenter ses produits, mais aussi pour
l'amélioration et le développement en fonction des besoins et des
demandes exprimées.
En plus de l'expérience produits, un espace de jeux sera aménagé et
ouvert à tous les visiteurs : professionnels et grand public afin de
découvrir les dernières innovations de Condor, de passer un agréable
moment de détente, ainsi que de remporter une panoplie de cadeaux.
«Aujourd'hui, Condor Electronics, en sa qualité de leader, est présent dans
plus de 90 % des foyers algériens. L'année 2016 a été celle de son envol
vers de nouveaux horizons, ceux de l'internationalisation», ajoute la
28
même source qui note que le géant algérien exprime son ambition de faire
de Condor Electronics, une marque internationale du produit Made in
Algeria et une référence sur les marchés étrangers.
«Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de
qualité, respect de l'environnement, responsabilité sociétale et santé et
sécurité, la compagnie tend a être un modèle de sérieux et de
compétence», est-il indiqué dans le même communiqué qui rappelle,
enfin, que Condor Electronics est l'une des premières entreprises à être
certifiée «Basma Djazairia», un label délivré par le Forum des Chefs
d'Entreprises algérien (FCE) visant à garantir l'origine algérienne des
produits.
Banque/bourse/Assurance
BNP Paribas El Djazaïr finance le développement des petites
entreprises (TSA)
Du 16 octobre au 17 novembre derniers, BNP Paribas El Djazaïr a mobilisé
un financement spécial à destination du développement des petites
entreprises algériennes.
La dynamique a été au rendez-vous puisque la banque a enregistré en un
mois 40 dossiers éligibles au financement pour un montant total de 813
Millions de DZD ! Les activités de production et de prestation de services
ont pu bénéficier en force de cette action exceptionnelle. Les
professionnels du BTP, professions libérales, commerçants et autres
acteurs économiques du pays ont pu également trouver une réponse
concrète à leurs projets.
Dans ce contexte, BNP Paribas El Djazaïr joue un rôle prédominant dans
l’accompagnement du développement des petites entreprises et participe
ainsi à la valorisation du tissu productif algérien.
"L'Afrique a aujourd’hui besoin de l’Algérie" - Mohamed Ould
Noueigued, P-DG de la Banque nationale de Mauritanie (Maghreb
Emergent)
La Banque centrale et le ministère des Finances algériens doivent
rapidement mettre en place des mécanismes pour accompagner les
opérateurs économiques souhaitant investir en Afrique, estime l’invité de
29
Radio M, Mohamed Ould Noueigued, P-DG de la Banque centrale de
Mauritanie et P-DG du groupe éponyme présents dans différents pays
africains dont tout récemment l’Algérie.
M. Ould Noueigued qui s’exprimait en marge des travaux du forum
africain d’investissement et d’affaires tenu à Alger du 3 au 5 décembre
courant estime que les autorités algériennes gagneraient aussi à faciliter
les démarches aux entreprises africaines intéressées par le marché
algérien.
"Nos frères Algériens ont besoin de s’exporter. Ils ont un potentiel
énorme, ils ont les moyens financiers et matériels et ils sont intelligents et
dynamiques" a-t-il assuré en relevant que le retard pris par l’Algérie à
investir dans les pays africains est dû à la nature de l’économie qui était la
sienne pendant des décennies.
"L’économie algérienne était une économie publique et les entreprises
privées n’étaient pas assez développées. Mais depuis une quinzaine
d’années environ, on assiste à l’émergence de beaucoup d’entreprises
privées algériennes" qu'il faut encourager à aller vers le sud. "L'Afrique a
aujourd’hui besoin de l’Algérie tout comme l’Algérie a besoin de l’Afrique"
a-t-il souligné.
Pour mettre toutes les chances du côté des investisseurs algériens en
Afrique, l’invité de Radio M, évoque des partenariats publics-privés entre
entreprises algériennes, mais également des partenariats avec des
entreprises opérant dans les pays qui intéressent les investisseurs
algériens.
Un modèle suivi, d’ailleurs, par le groupe Noueigued, actuellement
présent dans différents pays africains et dans des domaines très variés. Il
est présent au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mali dans l’activité du
dragage fluvial où encore en Guinée- Conakry où il produit de l’électricité
et où il a installé une banque.
L'Algérie doit mieux communiquer
Le groupe investit dans ce même pays, dans le domaine de la pêche, en
partenariat avec l’Etat guinéen et des entreprises locales. C’est
précisément de ce genre de montage financier que les opérateurs
algériens devraient s’inspirer, selon M. Ould Noueigued.
Sur un autre plan, Ould Noueigued exhorte l’Algérie à mieux utiliser l’outil
de communication regrettant que l’effacement des dettes de certains pays
africains ait été fait dans la discrétion.
"Seules les ministères de ces pays savent que l’Algérie a fait ce geste,
mais pas les peuples. L’Algérie fait des gestes sans contrepartie sans
communiquer alors que le monde d’aujourd’hui appartient à ceux qui
communiquent" a-t-il déploré.
Ces dettes effacées "auraient pu être transformées en investissements
dans les pays concernés ce qui aurait créé des postes d’emploi et tout le
monde aurait dit que c’est grâce à l’Algérie".
Développer l'infrastructure routière entre l'Algérie et la Mauritanie
30
Il a rappelé que c'est l’Algérie qui a aidé la Mauritanie à avoir sa monnaie
nationale, au début des années 1970, là encore sans en tirer aucune
gloire. Au sujet de la coopération algéro-mauritanienne, Ould Noueigued
estime qu'il est à présent "obligatoire" de développer une infrastructure
routière fiable entre les deux pays afin d’améliorer le transport de
marchandises.
Un tronçon de 400 à 500 km doit impérativement être achevé pour
garantir le transport de marchandise entre l’Algérie et la Mauritanie, a-t-il
relevé. L’investissement au Mali est d’autant plus intéressant, dira-t-il,
que ce pays donne accès à d’autres pays ayant un grand potentiel
commercial.
Pour rappel, le groupe Noueigued a profité de la tenue du forum africain
d’investissement et d’affaires pour signer trois accords de partenariat avec
l’entreprise algérienne Copresud. Les deux entreprises travailleront
désormais ensemble, en Algérie, dans les domaines de la pêche et de la
transformation de poisson, de l’agriculture saharienne et du dragage.
Bancarisation de l’économie : La finance islamique courtisée…
(Reporters)
Alors que le délai de réponse à l’opération de mise en conformité fiscale
volontaire tire à sa fin, le ministère des Finances prépare d’autres produits
bancaires et financiers au profit des acteurs des circuits invisibles de
l’économie.
En effet, le département de Hadji Baba Ammi dit examiner avec les
banques la possibilité de lancer de nouveaux produits bancaires sans
intérêt, mais avec des marges bénéficiaires. Allusion faite sans l’ombre
d’un doute aux produits de la finance islamique qui semble se frayer de
plus en plus un chemin dans le paysage bancaire algérien, voire à travers
les mœurs bancaires algériennes, très orientées vers les produits
classiques. L’Exécutif ne cesse ainsi de faire les yeux doux au marché
informel qui, selon certaines estimations, accapare 40% de sphère
marchande de l’économie.
Un montant de 3 500 à 3 700 milliards de dinars serait en circulation hors
du marché bancaire, selon d’autres estimations, bien que la communauté
bancaire et institutionnelle a tendance à modérer le poids de l’informel,
ramenant à 1 700 milliards de dinars la valeur des capitaux échangés
dans les circuits invisibles de l’économie. Quoi qu’il en soit, le ministère
des Finances serait déjà en discussion avec les banquiers de la place pour
le lancement de produits susceptibles de capter l’argent de l’informel.
D’autant plus que l’opération de mise en conformité fiscale volontaire
verra son délai légal et technique s’écouler le 31 décembre. Le
prédécesseur de Hadji Baba Ammi, Abderrahmane Benkhalfa en
l’occurrence, avait, lui aussi, appelé les banquiers à faire preuve
d’ingéniosité pour capter les capitaux dormants de l’économie informels.
31
C’est ainsi que des livrets d’épargne sans intérêt ont vu le jour au sein de
certains établissements financiers, à l’instar de la Cnep-Banque et la BDL.
Ces produits bancaires tentaient de remédier à l’«allergie » qu’éprouvent
certains épargnants pour les produits rémunérés, prétextant des raisons
strictement religieuses. Des économistes, dont Raouf Boucekkine et Nour
Meddahi, sont allés jusqu’à conditionner la réussite du dispositif de mise
en conformité fiscale volontaire par la mise en place de produits de la
finance islamique susceptibles, à leurs yeux, de capter l’argent circulant
dans les réseaux informels de l’économie et dont les détenteurs ont
tendance à éviter les produits bancaires rémunérés. Maintenant que le
délai légal de l’opération de mise en conformité fiscale volontaire tire à sa
fin, l’Exécutif veut offrir davantage d’opportunités pour la bancarisation de
l’économie, en faisant appel, cette fois-ci, à la finance islamique que l’on
préfère appeler « la finance alternative ». De quelle manière le
gouvernement envisage-t-il de s’y prendre ? Cette question est restée
sans réponse depuis les propos tenus, cette semaine, par l’argentier du
pays. « Il faudrait peut-être que l’Etat participe plus concrètement au
financement du développement de ces nouveaux instruments en créant un
fonds consacré à cette fin. Ce n’est pas le rôle de la Banque d’Algérie qui
doit réguler tout le secteur bancaire, y compris celui de la finance
islamique, de la même manière et selon les mêmes critères prudentiels »,
avaient déjà suggéré les deux économistes, Raouf Boucekkine et Nour
Meddahi. En attendant d’y voir plus clair, la finance islamique évolue d’un
pas hésitant en Algérie, représentant à peine 2% des flux bancaires dans
le pays, correspondant à une valeur de 200 milliards de dinars seulement.
La finance islamique, faut-il le rappeler, repose sur l’intervention directe
de la Banque dans les transactions financées par elle ainsi que sur le
partage des risques et des dividendes qu’elle perçoit en tant que
copropriétaire.
Coopération
Le Premier ministre mauritanien en visite à Tipaza (APS)
Le Premier Ministre Mauritanien, Yahia Ould Hamdine, en visite officielle
en Algérie, s’est déplacé, mercredi à Tipaza en vue de s’enquérir des
potentialités agricoles de l’Algérie dans les secteurs de l’agriculture,
l’aquaculture et l’agroalimentaire.
M. Ould Hamdine, qui était accompagné du ministre d’Etat, ministre des
Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane
Lamamra, a suivi, lors de ce déplacement, un exposé détail sur les
différentes filières agricoles de Tipaza, présenté par le directeur local des
services agricoles.
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A Sidi Rached, localité à vocation hautement agricole, le Premier ministre
mauritanien a pu découvrir de visu le potentiel agricole, dont recèle cette
localité, à travers la visite d’un complexe laitier réalisé dans le cadre de
l’investissement privé.
Des explications ont été fournies à l’hôte de l’Algérie sur le
fonctionnement de ce complexe laitiers, d’une capacité de 100 millions de
litres de lait par an, ainsi que le processus d’élevage, d’abattage et les
techniques d’inséminations artificielles suivis au niveau de ce complexe.
Le Premier ministre mauritanien a également visité différents stands
d’exposition de produits agricoles de la région, à l’occasion d’un salon
agricole organisé au niveau de ce même complexe.
M. Ould Hamdine avait entamé, pour rappel, lundi, une visite officielle en
Algérie, à l’occasion de la tenue de la 18e haute commission mixte AlgéroMauritanienne, qu’il a co-présidé avec son homologue algérien,
Abdelmalek Sellal.
Les travaux de la 18e haute commission algéro-mauritanienne, qui se sont
déroulés mardi à Alger, ont été sanctionnés par la signature de seize (16)
accords, protocoles de coopération et mémorandums d’entente portant
sur les domaines de la justice, la formation professionnelle, la santé, le
commerce et dans des domaines économiques qui intéressent les deux
pays.
Veille
Le Salon 2017 de l'automobile d'Alger reporté (L’Expression)
Les concessionnaires automobiles ne sont pas au bout de leur peine. Avec
toutes les incertitudes qui pèsent sur le marché, ils viennent de recevoir
un coup dur. La direction de la Safex a confirmé officiellement hier, que la
20éme édition du Salon de l'automobile d'Alger qui devait se dérouler du
16 au 25 mars prochain «a été reportée en principe pour le mois d'août
prochain». Cependant, cette date n'est pas définitive puisqu'elle pourrait
encore être décalée à septembre 2017 ou même jusqu'à décembre
prochain et cela à la demande des concessionnaires. Ce report a été
motivé, selon la même source, «en raison de l'impossibilité d'avoir des
licences d'importation par les concessionnaires». Compte tenu de la
situation de crise du marché de l'automobile où l'activité automobile était
en berne, ce rapport n'arrangera pas les choses pour les concessionnaires.
La dernière manifestation dans le secteur automobile s'est déroulée à
33
Oran. Il s'agit du Salon de l'automobile d'Oran qui a ouvert ses portes le 7
décembre dernier. Il n'a pas brillé de mille feux. Le salon a plutôt
ressemblé à une simple foire où de nombreuses marques sont absentes.
Cette année, avec la réduction des importations, les prix des véhicules
sont nettement plus chers que lors de l'édition de 2015.
La BAD sera l’administratrice de l’Initiative africaine des énergies
renouvelables (AREI) (Algérie Eco)
Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement vient
d’approuver la proposition faite par le directoire de l’institution de faire de
cette dernière l’administratrice et la gestionnaire des ressources de
l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI).
Lancée lors de la COP 21 qui s’est tenue, en 2015, à Paris, l’initiative vise
à mettre en valeur les abondantes ressources du continent en matière
d’énergies renouvelables, permettant ainsi d’atteindre les objectifs de
développement fixés par les pays. Lors de son lancement, cette initiative a
reçu le soutien des partenaires au développement qui ont promis de
mobiliser au moins 10 milliards $ pour la soutenir.
L’AREI sera menée par ses différents organes que sont le conseil
d’administration, le comité technique, une unité indépendante d’exécution
et un administrateur. En assumant cette dernière responsabilité, la BAD
s’engage, entre autres, à mettre en place un Fonds commun de libre accès
via lequel les différents acteurs compétents, prenant part à l’initiative,
pourront avoir accès au financement mobilisé au profit de l’initiative. Dans
ce cadre, la France et l’Allemagne ont déjà alloué respectivement 6
millions € et 2 millions € à l’AREI.
34