dossier de presse ne dites pas que je ne l ai pas dit
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dossier de presse ne dites pas que je ne l ai pas dit
DOSSIER DE PRESSE EXPOSITION N°1 « Ne dîtes pas que je ne l’ai pas dit »* * Marcel Broodthaers Vernissage jeudi 11 septembre 2014 Exposition du 12 septembre au 25 octobre 2014 Jean-Pierre Bertrand, sans titre, 2003 DOSSIER DE PRESSE Artistes : Jean-Pierre BERTRAND Camila OLIVEIRA FAIRCLOUGH Christophe SARLIN Eric STEPHANY Commissariat : Jean-Marc AVRILLA et Antonin LINARD DOSSIER DE PRESSE L’art et le langage au sens de la langue sont des jumeaux. Ils nous sont consubstantiels pour dire, entendre et comprendre notre monde. Ils ont leur système propre, ouvert ou fermé, mais sont toujours à l’écoute, changeant, évoluant, jusqu’à qu’une image tandis que l’art se construit dans la graphie des mots. Cette exposition explore le lieu, l’espace où l’une et l’autre se mêlent, où ils redeviennent indissociables. et linguistiques dont nous ne saurions démêler une quelconque appartenance à l’une perpétuel d’un déchiffrage et d’une expérience de ce qui nous entoure, et plus encore comment nous déchiffrons ce contexte et comment nous le vivons. Si l’une et l’autre s’interrogent mutuellement, c’est pour mieux chercher à comprendre cette production langue et de l’art sur eux-mêmes pour tenter encore une fois de nous dire ce qu’ils sont. L’exposition réunit trois artistes autour d’une édition de Jean-Pierre Bertrand qui Autour de cette tension palpable et évidente, viennent les mots et les signes que Camila Oliveira Fairclough abstraitise en objets picturaux sans motif jouant de toutes les graphies ; l’exposition se poursuit avec un choix d’éléments de l’Index Analogique qu’Eric Stephany a conçu à partir de l’œuvre théorique inachevée de Jean-Jacques Lequeu, et s’achève avec une série d’encres de chine traditionnelles imaginée par Christophe Sarlin, dessinant un paysage à partir des graphiques prévisionnels de l’économie chinoise en 2050 ainsi qu’une série Watergate Painting, rejouant les Ne dîtes pas que je ne l’ai pas dit est emprunté au titre de l’exposition qu’a réalisée Marcel Broodthaers en 1974 à la Wide White Space Gallery d’Anvers, titre auquel était adjoint Le Perroquet, et dans laquelle était montré ou plutôt entendu l’enregistrement du poète Moi Je Dis Je Moi Je Dis Je… Il ne s’agit pas tant de faire une référence à Marcel Broodthaers que de lui rendre un hommage en forme de clin d’œil à celui qui s’amusa tant à jouer avec tous les codes de la poésie et de l’art. BIOGRAPHIE JEAN-PIERRE BERTRAND (Né en 1937, vit et travaille à Paris) est un artiste dont l’œuvre picturale est construite sur un rapport de la peinture acrylique aux matériaux naturels, sur des surfaces où il joue de leur opacité et d’une distanciation par le verre. Il mène dès 1970 des expériences d’installations où se mêlent le cinéma et la photographie, avant de se tourner vers la peinture où ses formes abstraites jouent de la mémoire d’une « pensée antérieure ». L’œuvre Sans titre, 2003 présentée dans l’exposition, est un échantillonnage des couleurs qu’il utilise pour ses peintures accompagnées de leurs noms et codes. Sélection d’expositions : 2012 : Dix Fois Shem en Deux, Galerie Michel Rein, Paris 2010 : De ce qui se fera, De ce qui sera fait, Centre de la Vieille Charité, Marseille 2005 : Printemps de Septembre, Toulouse 2004 : Consubstantiellement ou l’Instant Unique, Musée Picasso, Antibes 2004 : Cinquante-quatre lettres bleues ne viendront pas à bout du verbe, Frac PACA, Galerie des Ponchettes, Nice 2003 : Le Diable Évidemment, Musée des Beaux-arts, Brest 1999 : Pavillon Français, 48e Biennale de Venise BIOGRAPHIE CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH (née en 1979 à Rio de Janeiro, vit et travaille à Paris) développe depuis le début des années 2000 une œuvre picturale fondée sur l’expérimentation et le langage. Chez elle, les mots et les noms se trouvent poétisés en formes graphiques et picturales jouant de la couleur et de la matérialité de la toile, ainsi que de leur évocation par la forme pure. Par cette corps à une œuvre peinte ouverte à la réalité de notre monde d’images et de mots. Sélection d’expositions : 2014 : à venir - Préférez le moderne à l’ancien, Frac Aquitaine, commissariat Karen Tanguy, Bordeaux, France 2014 : Re:publica, Museu da Republica, commissariat Estelle Nabeyrat, Rio de Janeiro, Brésil 2014 : Aktypi, (solo), Galerie Emmanuel Hervé, Paris, France 2014 : Wild Patterns, Galerie van Gelder, commissariat Nicolas Chardon, Amsterdam, Pays-Bas 2014 : Magic Numbers Japon 2013 : Buongiorno Blinky, Cantieri Culturali Zisa - Institut Français, commissariat Emmanuel Van der Meulen, Palerme, Italie 2013 : Il Retro del Manifesto, Villa Medici, commissariat Laurent Montaron, Rome, Italie 2012 : Armer les toboggans, Le Quartier, commissariat Keren Detton, Quimper, France 2012: «Vous foutez-vous de nous ? Vous ne vous en foutrez pas longtemps», Shanaynay - Belleville Biennale, Paris, France 2011 : Boosaards, (solo), Moins Un, commissariat Thierry Leviez, Paris, France 2010 : Composite Visions, CAN Centre d’art de Neuchâtel,commissariat Tilman, Suisse 2010 : 30/30 Image Archive Project (IAP2- CCNOA), Minusspace, New York, EU 2009 : Chhuttt...Le Merveilleux dans l’art contemporain, Crac Alsace, commissariat Sophie Kaplan, Altkirch, France 2008 : La Seconde est Partie la Première, invité par Virginie Yassef, Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris BIOGRAPHIE CHRISTOPHE SARLIN (né en 1982, vit et travaille à Paris et Lausanne) est un artiste Ses œuvres offrent une variété de support, du courant d’air au parfum, en passant par des volumes issus d’une sélection de statistiques, ou des traces de caviardages de textes. Ouverte à tous les médias, son œuvre est pensée comme un scénario dont les expositions sont les événements, projection par essence s’inscrit totalement dans la réalité de notre société hyper connectée mais amnésique, collaborative mais individualiste, en lien aux situations réelles d’où œuvres et processus de création sont pleinement issus, répondant à des protocoles précis. En d’autres mots, comment la rencontre avec la complexité de la réalité produit d’étranges voyages symboliques. Sélection d’expositions : 2014: Desert process, Galerie Chantiers Boite Noire, Montpellier 2014 : Les Ruines Circulaires, Meetfactory et Institut Français de Prague 2013 : Archéologia, 40mCube, Rennes 2013 : Horizon/Desert Process 3, ZQM, Berlin 2013 : Galerie 11 Columbia, Monaco 2012 : Horizon/Desert Process, Galerie Air de Paris, Paris 2012 : Neo Maso, Atelier de Sylvie Fleury, Genève 2012 : Retranchement, Manoir de Martigny, Martigny, Suisse 2012 : Les Établis, CRAC, Sète 2011 : Existence Relative, OLM, Neuchâtel 2009 : Travaux en court, Musée d’Art Moderne, Saint-Etienne 2009 : 54e Salon de Montrouge, Montrouge 2008 : Un Bruit qui Court, FRAC Languedoc-Roussillon, Montpellier BIOGRAPHIE ERIC STEPHANY passe, depuis le début des années 2000, de l’architecture, sa formation, à l’art, son terrain contemporain historique à l’aune de fantômes qui surgissent derrière les formes mal estimées de l’histoire ou d’une porte de placard subitement ouverte, propre à laisser passer le refoulé. Si son travail utilise des supports et des installations variées, il y a chez lui une véritable attraction pour le rapport de la planéité au volume en passant par le relief, que la dernière série Index des Ombres les cinq Figures de styles, véritable introduction à cette œuvre répondant au traité de l’architecte des Lumières Jean-Jacques Lequeu. Ombres, spectres, modernité et contemporanéité ne sont pas des enjeux de façade, mais une manière de penser le contemporain croisé aux ambivalences de cet extraordinaire personnage historique. Sélection d’expositions : 2014 : Les Ruines Circulaires, Meetfactory et Institut Français de Prague 2013 : Résidence Villa Médicis Hors les murs, New York 2012 : We do not remember the Berlin wall, La Quincaillerie Vander Eycken, Bruxelles 2011 : L’Hiver ou le Déluge, Galerie Nathalie Obadia, Paris 2010 : Art by Telephone, Art&Paradox Fair, FIAC, Paris 2010 : Une Forme pour toute action, Printemps des Abattoirs, Printemps de Septembre, Toulouse 2010 : Selkirk, Artorama, Marseille 2010 : Ins Blickfeld gerückt, Institut Français de Berlin 2009 : Six Feet Under, Fondation Avicenne, Paris 2009 : Concours de Monuments, Le Dojo, Nice 2008 : The Third Paradise, Glassbox hors les murs, Cité Internationale Universitaire de Paris 2008 : L’Atelier (Making of), Bétonsalon, Paris 2007 : La Plank, Galerie Air de Paris, Paris 2007 : Armaggedon, La Générale en Manufacture, Sèvres DOSSIER DE PRESSE CONTACT Stéphanie DJEZIRI-BONN 47, rue de Turenne 75003 Paris 09 52 04 50 80 / 06 69 04 74 60 [email protected] www.galeriedjbo.com