Elphil, un petit raider du samedi soir

Elphil, un petit raider du samedi soir...
Extrait du Baud Korrig'Endurance
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Elphil, un petit raider du
samedi soir...
- Récits et vidéos - Marathons et Ultras - Le Raid du Golfe du Morbihan -
Date de mise en ligne : vendredi 4 juillet 2008
Description :
Le semi-raid vu de l'interieur.
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Elphil, un petit raider du samedi soir...
Samedi 28 Juin 7h00 du matin déjà debout, H-10 avant le départ et déjà le stress mais bon
quand il faut y aller !!!!!!!
L'heure du départ approche, Béa et les enfants me déposent moi et Christophe près des tentes de contrôle des sacs.
Après le retrait des dossards, je retrouve Cathy, Paul et Michelle (une pluméloise) qui se reposent. Juste avant 17h
nous apercevons Spoke qui se place aux abords de la ligne, l'air zen et motivé. Un peu en arrière se trouvent Motivo
avec Truchoc très concentrés, nous nous sommes en queue de peloton quand le départ est donné à 17 h précises.
Petit arrêt à 200m, petits bisous à ma petite famille et me voila parti avec Paul, ça bouchonne mais bon la foule a le
temps de nous applaudir,Michel(un cousin) est là aussi pour m'encourager. Nous quittons le port, maintenant c'est
vraiment parti sous une petite pluie fine qui va laisser place à un superbe soleil et nous voila sur les sentiers côtiers
du côté de Séné où au détour d'un chemin " Maman Spoke" est là appareil photo en main pendant que "papa Spoke"
nous encourage avec Thaïs et Manon.
Le 1er pointage arrive à Port Anna, Paul préfère continuer plus lentement que moi... je le lâche petit à petit, puis
arrive le 1er point de chrono avec ravitaillement où attend ma petite famille. Tout est OK, Béa a loupé Spoke (trop
rapide) mais a vu Motivo passer 15m avant, un peu de liquide et du solide et c'est reparti, rendez-vous à Noyalo. Sur
le contournement de Séné, je rencontre deux Caennais et nous ferons le parcours jusqu'à Noyalo ensemble,aux
abords du stade "papa Spoke" est là,seul, venu encourager les concurrents et surveiller son "cheptel",il me dit en
passant qu'il a vu Spoke dans les premiers ( il doit être en forme).Retour avec mes 2 compagnons de route et après
pas mal de bavardage nous sommes en vue de Noyalo où je retrouve Béa et les enfants. Là je fais un arrêt de 40
minutes, mangeage + changeage + discutage, le temps passe vite mais je suis en forme, il faut repartir, moi vers le
bout de l'aventure et Béa vers Baud (boulot oblige).
Je repars tranquillement en marchant pour réchauffer la machine puis les foulées reprennent avec la tombée de la
nuit donc petit arrêt rapide pour le "mettage" de frontale et c'est reparti vers Sarzeau, je trouve des groupes de
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coureurs mais je préfère courir seul pour une meilleur vision du sol et de ses dangers. L'heure tourne... minuit a déja
sonné et j'ai hâte de voir Sarzeau pour le prochain ravito car la fraicheur tombe et je sens que je refroidis, la salle de
sport est en vue... il est presque 1h30, je pointe au chronométrage et en entrant dans la salle gros coup de pompe, je
me change rapidement pour éviter le coup de froid et m'installe pour manger mais je m'endors devant mon assiette
(sans doute une bonne demi-heure). À mon réveil j'aperçois Paul dans la salle qui va se faire masser, je le retrouve
ainsi qu'un de ses collègue "Maurice" qui lui est sur le long depuis la veille au soir, il me remonte le moral et nous
repartons ensemble avec 5 ou 6 autres coureurs que Paul et moi lâcherons petit a petit car Paul marche d'une
bonne allure jusqu'au prochain ravito à 18 kms de l'arrivée. Après une petite pose nous repartons tous les deux et,
au lever du jour, nous pouvons admirer les très jolis paysages du bord du Golfe. Nous nous remettons à courir sur
les parties plates en alternant marche et course jusqu'au dernier ravito à 9 kms de l'arrivée.
La fin nous parait très longue surtout pour Paul qui n'a plus de jambes et quelques petits problèmes gastriques mais
j'esssaye de lui remonter le moral car pour ma part cela ne va pas trop mal. Enfin nous apercevons les bateaux du
port face à l'arrivée, Yann et David sont là pour nous applaudir et voila enfin la ligne que nous franchissons au bout
de 16h23m.
Une première très longue distance abordée avec beaucoup de stress (pour rien) et beaucoup d'émotion (surtout au
retour à mon domicile). Je suis prêt à retenter dès 2009.
Post-scriptum :
Merci aux bénévoles et aux spectateurs tous au long du parcours et lors des ravitos qui nous ont encouragés sur les 86 kms du parcours
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