Textile et habillement
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Textile et habillement
w w w . i n v es t i n t u n i s i a. t n Textile et habillement La Tunisie, un site toujours aussi attrayant « L’environnement d’affaires en Tunisie offre des avantages énormes et la qualité des ressources humaines constitue une assurance de taille ». M. Pekka Huhtaniemi Sous Secrétaire d’Etat au Ministère finlandais aux affaires étrangères. Tunis le 24 avril 2007 Suite à un séminaire économique, organisé fin mars dernier à Laval au nord de Montréal au Canada, sur les opportunités d’affaires et d’investissement en Tunisie, le journal local « courrier laval » a brossé un tableau fort positif du climat d’affaires en Tunisie, dont nous citons : « située au carrefour du Monde arabe , de l’Europe et de l’Afrique, la Tunisie est une jeune et moderne république industrielle où les femmes ont le même statut social , politique et économique que les hommes. Elles sont plus de 10000 femmes à diriger leur propre entreprise. La stabilité du pays est sûre comme en témoigne une croissance économique annuelle de 5% depuis quinze ans. Le fait que la classe moyenne constitue 80% de sa population et que 8 tunisiens sur 10 soient propriétaires de leur logement est un indicateur favorable pour les entreprises exportatrices. Voilà autant de facteurs qui font de ce pays arabe un site propice à l’investissement. D’ailleurs, on dénombre plus de 2800 entreprises étrangères présentes en Tunisie, lesquelles contribuent à créer 273569 emplois. Décidément, le site tunisien intéresse toujours les grandes enseignes internationales du textile. Le géant italien Benetton compte investir pas moins de 36 millions de dinars tunisiens dans un grand projet de finissage dans la région de Monastir (centre du pays) sur une superficie de 14.000 m². De sources concordantes, il s’agit de créer 10 projets au total dans différentes catégories (mailles, chaîne, trame...) une aubaine pour le secteur. Rappelons que Benetton Tunisie regroupe quelque 100 sous-traitants dans le domaine de la confection employant plusieurs milliers de personnes. Le groupe Benetton, qui a dévoilé son plan de développement pour les trois années à venir, a particulièrement mis l’accent sur la délocalisation de sa production hors Italie. Benetton est présent dans plusieurs pays tels la Tunisie, les pays d’Europe de l’Est (Hongrie, Croatie…). Le secteur textile semble avoir bien amorti le choc du démantèlement des Accords multifibres (AMF). Alors que l’on craignait le pire (fermetures en série, banqueroutes…), les entreprises semblent avoir tiré leur épingle du jeu. La mondialisation, tant au niveau local que sur le marché des donneurs d’ordres, a tout de même laissé des séquelles. Aujourd’hui, les défis sont plus importants, et la nature même de la demande des marchés a changé. L’offre migre davantage vers les produits finis. Des enjeux tels la formation, les investissements matériels et financiers, les besoins de fonds de roulement pour les entreprises, qui passent de la sous-traitance à la co-traitance ou au produit fini, sont de plus en plus conséquents. Ce secteur emploie 204.000 personnes et assure plus de 45% du total des exportations manufacturières tunisiennes. De plus, le secteur compte plus d’un millier d’entreprises étrangères. Actuellement, les entreprises misent sur l’amélioration du sourcing. Il s’agit prioritairement de hisser la qualité et de maîtriser les coûts, un gros enjeu. L’accord Tunisie/ Turquie, qui permet d’importer la matière première en franchise de douane représente un sérieux coup de pouce. Source: leconomiste.com FIPA News Avril 2007 1 w w w . i n v es t i n t u n i s i a. t n Enquête Carthago Ceramic de Tunisie s'internationalise en Libye et en Algérie L’indice du climat des affaires en Tunisie à son plus haut niveau Avec un indice de 25,4 points (4e trimestre 2006), l’indice de confiance enregistre son plus haut niveau sur une période de 4 ans (2003-2006), selon les derniers résultats publiés par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) basé à Tunis. L’indice, qui est à sa 35ème édition, semble ainsi confirmer l’amélioration progressive du climat des affaires en Tunisie. Les chefs d’entreprise interrogés par l’IACE sont plus nombreux (45,9% contre 25,8%) à juger que la situation économique globale sera meilleure durant le 1er semestre 2007 ; et ils sont moins nombreux que lors du 3ème trimestre 2006 (47,6% contre 58,1%) à estimer que la situation économique n’enregistrera pas de changement. Les entrepreneurs ayant participé à cette enquête sont beaucoup plus nombreux (70% contre 38,4%) à déclarer être favorables à une augmentation des investissements de 10 à 20%. Le pourcentage de ceux qui envisagent des investissements en croissance de plus de 20%, est resté relativement stable (30% contre 30,8%). Selon cette enquête, les exportateurs sont, probablement les entrepreneurs les plus heureux ; pour 50% d’entre eux, ils devraient enregistrer de meilleurs résultats au cours du 1er semestre 2007 (26,3% seulement le trimestre précédent); et 42% estiment pouvoir maintenir leurs niveaux d’exportations. Source:IACE Bricorama s’installe en Tunisie L'enseigne française de bricolage, Bricorama, prépare son implantation en Tunisie. La première ouverture, prévue au cours du dernier trimestre 2007, sera située aux alentours du complexe commercial Tunis City où est établie la chaîne de grande distribution Géant Casino. Le partenaire tunisien de Bricorama, a signé un accord de type master-franchises pour la Tunisie et la Libye. Cette première enseigne de bricolage en Tunisie, d'une superficie de 10 000 m2, compterait environ 150 000 références. Les produits commercialisés seront principalement axés sur l'habitat du foyer tunisien, allant du gros œuvre à la finition. La part des produits importés sera majoritaire sur les produits locaux. L'enseigne française qui avait réalisé au cours de l'exercice 2006 un chiffre d'affaires de 632,3 millions d'euros, en progression de 1,3% et un résultat opérationnel établi à 31,7 millions d'euros et en hausse de 6,4%, compte désormais 36 franchisés dans le monde. Occupant une position de leader sur le marché local, Carthago Ceramic est en outre présente dans 27 pays dans le monde grâce au succès des nouveaux produits, des innovations techniques et de la mise en œuvre des plus hauts standards de qualité qui lui permettent d'exporter plus de 30% de sa production en particulier vers la France, les pays d'Afrique de l'Ouest, les pays du Maghreb et les pays arabes. Dans le cadre de sa stratégie de développement et afin de consolider sa position sur le plan national et international, l'entreprise s'est engagée à partir de 1998 dans un vaste programme de modernisation et de restructuration, appelé en Tunisie "programme de mise à niveau". Cette modernisation des implantations existantes ainsi que la création de nouvelles unités de production de carreaux de sol et de faïences lui ont permis l'optimisation de la production et du processus d'intégration verticale: la durée de développement des nouvelles collections de carreaux a pu être considérablement réduite dans les dernières années. Afin de garantir à ses clients la conformité de ses produits aux normes internationales de qualité, elle a mis en place un système de management de la qualité ISO 9001 version 2000 qui a été certifié par l'organisme certificateur AFAQ le 13 juin 2002. Mais plus important encore que l'obtention de la certification ISO, Carthago Ceramic s'est engagée dans un processus constant de qualité totale. Source: Audinet Source: africanmanager FIPA News D'après ANIMA, le réseau euro-méditerranéen des agences de promotion des investissements et dans le cadre de l'internationalisation de l'entreprise tunisienne, Carthago Ceramic, filiale du premier groupe privé tunisien Poulina spécialisée dans la fabrication de la céramique, a décidé de se délocaliser en Libye et en Algérie. En effet depuis sa création en 1998, Carthago Ceramic n'a cessé de se développer grâce à un programme d'expansion ambitieux lui permettant aujourd'hui d'atteindre une capacité annuelle de production de 4 millions de m² de carreaux de mur et de 2,5 millions de m² de carreaux de sol. Avril 2007 2 w w w . i n v es t i n t u n i s i a. t n Tunisie– banques: Tunisie-IEE La BT choisie meilleure banque par « the global finance » Une croissance continue depuis 1990 La Banque de Tunisie (BT) a été élue meilleure banque en Tunisie par la firme internationale d’investissement « The Global Finance ». Cette distinction vient couronner les efforts déployés par la banque de Tunisie depuis des années pour améliorer la qualité de ses services. L’instance internationale a basé sa sélection sur des critères aussi bien objectifs que subjectifs, englobant la performance de la banque ces dernières années et les résultats de la stratégie adoptée pour l’amélioration de sa compétitivité. La BT, qui figure parmi les plus importantes banques universelles tunisiennes, a vu son chiffre d’affaires grimper remarquablement ces dernières années, grâce notamment aux efforts qu’elle déploie depuis quelque temps pour se rapprocher de sa clientèle. Cette distinction internationale témoigne de l’intérêt que portent les organismes financiers internationaux au secteur bancaire tunisien, qui ne cesse de se forger une bonne image au-delà des frontières. En effet, le système bancaire tunisien a fait l’objet de plusieurs réformes et contribué efficacement à la croissance des entreprises tunisiennes en finançant leurs différents projets de développement réalisés sur le marché local ou même au niveau de l’export. La BT recevra cette nouvelle distinction en marge de la rencontre annuelle organisée par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM) dont les assises sont prévues au mois d’octobre prochain à Washington aux Etats-Unis. Source: africanmanager FIPA News L'industrie manufacturière électronique et électrique qui enregistre une croissance continue depuis les années 1990 et qui suscite l'intérêt d'un certain nombre d'investisseurs internationaux, est rapidement en passe de devenir l'une des forces motrices de l'économie tunisienne. En 2006, le secteur représentait environ 20% de l'ensemble des exportations tunisiennes qui s'élevaient à hauteur de 11,6 milliards de dollars. Les ventes à l'étranger ont enregistré une progression nettement supérieure à la croissance du marché intérieur de 12,6% en moyenne. Le secteur, comme beaucoup d'industries en Tunisie, s'est consolidé à l'issue de l’ accord de libre-échange avec l'UE, grâce auquel les biens industriels tunisiens ont désormais libre accès aux marchés européens et sont exemptés de droits de douane. C'est en partie cet accord commercial avec l'UE, ainsi que d'autres accords similaires signés avec les pays africains et du Moyen-Orient, qui ont incité un certain nombre de sociétés électroniques à s'installer en Tunisie. Cisco, STMicroelectronics, Delphi, General Electric, Siemens, Valeo, Lucent Technologies, Lear, Alcatel, Microsoft et Philips font partie de ces sociétés internationales qui ont choisi d'implanter leurs opérations en Tunisie. Le secteur emploie directement quelque 45 000 tunisiens, et bien plus encore si l'on tient compte des postes crées par les sous traitants. Par ailleurs, le gouvernement apporte son appui financier en matière d'éducation et de formation en électronique afin d'augmenter l'offre de main d’œuvre et relancer ainsi l'emploi. La Tunisie offre un certain nombre d'avantages fiscaux aux entreprises étrangères opérant dans le domaine électronique et technologique qui souhaitent s'installer en Tunisie, notamment à travers les parcs industriels dédiés aux industries technologiques. L'État couvre également les frais de formation pour la population locale, et met à disposition des sociétés étrangères l'exonération ou le remboursement des droits de douane et autres taxes pour les biens d'équipement ou les matériaux de production importés. Fin mars, l'entreprise française Lacroix Electronique inaugurait son second site de production à Zibra, dans le gouvernorat de Zaghouan, à 60 km de Tunis. La nouvelle usine, qui emploie 170 personnes, réalise une production quotidienne de 10 000 cartes électroniques, ainsi que d'autres composants électroniques. Les stratégies futures relatives à la consolidation des investissements étrangers en Tunisie, notamment les investissements en matière d'industries fortes en technologie, s'articulent autour de l'amélioration du climat des affaires dans le pays a déclaré Monsieur Khélil Lajimi Secrétaire d’État auprès du Ministre du Développement et de la Coopération Internationale chargé de l’Investissement Extérieur à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de l'usine le 23 mars dernier. Suite page 4 Avril 2007 3 w w w . i n v es t i n t u n i s i a. t n Yves Krotoff, PDG du groupe Lacroix, a ajouté que le sérieux des efforts du gouvernement tunisien en matière d'attraction des investissements directs étrangers a facilité l'intégration de son groupe au tissu industriel du pays. L'afflux des investissements dans le domaine électronique n'est pas à sens unique, puisque l'industrie tunisienne est en pleine croissance, en dehors de ses frontières. En novembre dernier, l'entreprise Fuba Tunisie, spécialisée dans la production de circuits imprimés pour l'industrie électronique, télécoms et automobile, est devenue actionnaire majoritaire dans le capital de son partenaire Fuba Printed Circuits en Allemagne. Fin 2006, Fuba Tunisie, qui fournit des sociétés comme Siemens, Bosch, Delphi, Alcatel et Schneider, inaugurait l'extension de son unité à Bizerte, avec un investissement de 8,3 millions de dollars, sa capacité de production ayant augmenté de 200% au cours des quatre dernières années. Source : Oxfordbusinessgroup.com Fonds d’investissement et IDE La montée en puissance des fonds d’investissement Par la durée de leurs investissements, on distingue communément trois grandes sortes de fonds: Les fonds de pension qui placent l’argent de futurs retraités pour la plupart anglo-saxons à long terme ; les hedge-funds, ces fonds spéculatifs intervenant à court terme sur les marchés financiers et enfin les fonds d’investissement qui acquièrent des entreprises pour un certain nombre d’années (en moyenne 3 à 6 ans), les sortent de la bourse en vue de les redresser et réaliser des plus-values. Les fonds d’investissement* appelés également fonds de private equity sont ainsi des organismes de détention collective d’actifs financiers. La déréglementation des marchés financiers et les différents programmes de privatisation mis en place au niveau mondial depuis une vingtaine d’années ont fortement favorisé le rôle de ces investisseurs institutionnels dans le capital, non seulement des grandes entreprises mais de plus en plus dans celui de PME non cotées en bourse (notamment dans les secteurs à haute teneur technologique). C’est à ce titre que l’étude de leurs stratégies de « placement » et leur interaction avec les IDE peut être intéressante. *: les plus importants ont pour nom Texas Pacific Group, Carlyle, Blackstone, Cinven ou Fidelity Investments et gèrent des dizaines voire des centaines de Milliards de Dollars chacun. La grande majorité de ces fonds d’investissement sont anglo-saxons. FIPA News Avril 2007 La force de ces fonds réside principalement dans leurs techniques de financement, des montages sophistiqués qui amplifient leurs capacités d’achat (la plus utilisée étant celle du LBO pour Leverage Buy Out, une opération financière à effet de levier). Leur montée en puissance au cours de ces dernières années est spectaculaire puisqu’ils ont franchi en 2006 le cap des 600 Milliards de Dollars US de transactions et qu’ils sont à l’origine de plus de 18% des opérations de fusions-acquisitions en Europe. Influences dans les stratégies de développement des entreprises et implications pour la Tunisie Par leurs exigences communes en matière de gouvernance, les fonds d’investissement contribuent au renforcement du « pouvoir financier » sur le contrôle des entreprises. Leur influence directe sur la stratégie des firmes imposent à ces dernières un retour sur investissement d’au moins 15%, engageant leur management vers des choix de rentabilité de court terme plutôt que dans des stratégies industrielles de long terme. C’est particulièrement cette implication dans le management des entreprises qui différencie ces investisseurs des investissements de portefeuille. Au nom de la « création de valeurs » chers à ces investisseurs institutionnels, se met souvent en place une nouvelle culture d’entreprise privilégiant cette volonté de rapide rentabilité et prenant également de plus en plus en compte des questions d’ordre environnemental, éthique ou social - investissement socialement responsable... Ce souci de rentabilité amènera beaucoup plus facilement les entreprises sous contrôle de ces fonds à se délocaliser et profiter de sites plus compétitifs. A charge ensuite pour la Tunisie,qui peut être un pays d’accueil potentiel de pérenniser l’investissement réalisé si le fonds se dégage plus ou moins rapidement de l’entreprise. Le rôle de ces fonds dans les stratégies de management et de développement des entreprises qu’ils détiennent est donc favorable à un redéploiement à l’international et à une vision plus globalisée de développement, chose qui n’est pas toujours le cas pour les managements de type familial. Source: FIPA-Tunisia 4