Cahier spécial

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Cahier spécial
Cahier spécial
Septembre 2011
La vie n’est pas un concours de beauté
Les médias nous bombardent constamment d'images. Nous y sommes tellement
habituées, que nous ne remarquons plus ces corps morcelés, utilisés pour nous
vendre n'importe quoi ou presque. Les visages ont des lèvres pulpeuses, les
corps sont extrêmement jeunes et minces. La peau est comme du velours, sans
aucune imperfection, évidemment !
Selon certains spécialistes, l'obsession des médias pour la minceur et la jeunesse
puise ses sources dans les profits mirobolants qu’empochent les multinationales
des cosmétiques, des régimes amaigrissants, de l’entrainement physique ou de la
mode. Il ne faut pas oublier que seulement pour l’industrie des cosmétiques cela
représente un chiffre d’affaires de 160 milliards de dollars par année.
Dans ce numéro :
L’estime de soi
2
Un peu d’histoire
3
Mon minou doux
5
Vrai ou faux
6
On est comme ...
7
Charte québécoise
8
Action!
8
Malheureusement, en tentant d'atteindre l’image de la femme parfaite, nous mettons notre santé physique et psychologique en péril. Mais qu’à cela ne tienne.
Combien d’entre nous vont tenter quand même de sculpter leur corps avec des
exercices complètement farfelus ou des régimes absurdes? Après 3 ou 4 mois
d’efforts et aucun résultat, on abandonnera convaincues que nous manquons de
volonté. Car si nous ne ressemblons pas au top modèle vu à la télé, c’est bien de
notre faute, non ?
Ça suffit les niaiseries ! La réalité c’est que 95% des femmes ne correspondent
pas aux critères de beauté que l’on propose
dans les médias. Vous avez bien lu, 95% !!!
Il est vrai que vouloir paraître à son avantage
n’est pas un crime et que c’est bien agréable.
Alors, soyez vous-même et investissez-vous
dans votre vie. N’attendez pas d’avoir perdu
30 livres pour allez jouer à la plage avec vos
enfants. N’attendez pas d’avoir des dents éclatantes pour sortir au restaurant. N’attendez pas
d’avoir des cuisses musclées et fermes pour
faire du sport. Vivez pleinement, maintenant!
De gros préjugés
Une étude réalisée en 1961 révélait que des enfants d'âge scolaire préféraient avoir un ami en béquilles, en
chaise roulante, dépourvu de mains ou balafré plutôt qu'un ami obèse. Répétée 40 ans plus tard, l'expérience a livré des résultats encore plus dévastateurs pour les enfants trop gros. Contrairement à d'autres
conditions qui affectent la santé physique et psychologique des personnes, l'obésité est perçue très négativement dans notre société et cela entraine souvent plus de problèmes que les kilos en trop.
Une étude de l'Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie mentionne que
maigrir est perçu par plusieurs filles comme étant le seul moyen d'améliorer leur estime de soi. Selon
l'Institut, les fillettes tentent de contrôler leur poids dès l'âge de neuf ans. Cependant, sauter un repas, fumer la cigarette, faire régime par-dessus régime ou pratiquer un sport de façon intensive, entraine des impacts négatifs sur leur santé.
Au Québec cette réalité concerne 70% des adolescentes et 56% des femmes qui font des efforts répétés pour contrôler leur poids.
Les magazines féminins sont probablement parmi les meilleurs promoteurs d'une beauté qui repose sur la
jeunesse et une minceur excessive. Leurs pages sont souvent remplies de photos retouchées d’actrices et
de top-modèles qui nous sont présentées comme étant LE modèle de la femme accomplie.
Qu’est-ce que l’estime de soi
C’est une aptitude à aimer qui l’on est, avec ses qualités, ses travers, ses limites, etc.
C’est une attitude de respect qu’on se porte, de valeur qu’on donne à ses idées, à ses sentiments, à sa façon de vivre, à sa vision des choses. C’est avoir confiance en sa capacité d’évoluer, de créer, d’aimer et
d’être aimée.
L’estime de soi est faite notamment de l’opinion que l’on a de soi-même. C’est donc une «croyance» en
sa propre valeur. Elle peut être vulnérable au jugement d’autrui et à la pression sociale et médiatique.
Mais avec le temps, une croyance profonde peut se modifier.
Qu’est-ce qui favorise l’estime de soi
Ce sont les parents ou des proches qui ont valorisé l’enfant, en respectant sa nature profonde et en l’aimant inconditionnellement.
Selon les recherches en psychologie, l’estime de soi continue de se construire pendant toute la vie adulte.
Comme l’estime de soi transparait dans le regard, dans l’attitude, elle a un effet sur l’apparence de l’individu et sur sa façon d’entrer en relation avec les autres.
Paru dans Audacieuses, RQASF
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L’histoire du corps des femmes
À toutes les époques, on a imposé aux femmes un modèle. À certaine période il était
inspiré par le fait que nous portions les enfants et à d’autres par ce que nous inspirions sexuellement aux hommes. Pour y correspondre, notre corps à été façonné, modelé, fardé et maitrisé afin de le faire rentrer dans un moule. Toutefois, habituellement ce modèle était imposé aux bourgeoises, aux femmes de l’aristocratie et aux
prostituées ou courtisanes qui se devaient de correspondre aux rôles sociaux qui nous
étaient attribués. Les paysannes, les artisanes et les marchandes continuaient de vaguer à leurs occupations sans vraiment avoir à se plier aux exigences de beauté de
leur époque. Nous vous invitons à découvrir un petit aperçu des différentes modes
européennes que l’on a imposé aux femmes, au fil des siècles.
À la Préhistoire, il y a fort à parier que les femmes étaient vénérées. Car donner la
vie était certainement un acte de pouvoir suprême, un acte divin. Plusieurs sculptures, datant d’il y a 3 millions à 12 000 avants Jésus Christ, ont été découvertes de
l’Atlantique à la Sibérie. Sculptées dans l'ivoire, l'os ou encore la pierre, ces statuettes que l’on nomme
Vénus, constituent les premières représentations féminines. Bien que la fonction exacte de ces Vénus ne
soit pas connue, leur aspect laisse à penser qu'il s'agissait d'idoles de la fécondité et de symboles de la fertilité.
Puis, pendant la période de l’Antiquité grecque, les sculptures et les mosaïques nous présentent des corps
féminins athlétiques, voire presque masculins. Les philosophes et les textes religieux de l’époque présentent les femmes comme une copie imparfaite de l’homme, qui lui est né de Dieu.
Au Moyen-âge, les famines
et les épidémies tuent des
millions de gens. Selon l’Église, ces drames s’expliquent par la colère de Dieu
contre les pêcheurs.
Le
corps des femmes, sources
de tous les maux, doit être
maigre, blanc et fragile,
comme celui d’une petite
fille. Le maquillage, sous
prétexte qu'il travestit les
créatures de Dieu, est interdit
par l'Église toute puissante,
qui prétend que notre corps
ne doit pas être attirant, car il
mène aux péchés et à l’enfer.
À la Renaissance,
l’Église perd un
peu de son pouvoir et les femmes
sont maintenant
vues dans la perspective du plaisir
charnel qu’elles
peuvent procurer
aux hommes. Le
teint laiteux est
toujours de mise,
mais les bourgeoises se maquillent les yeux, les cils et les sourcils. Elles portent aussi du vermillon sur les
lèvres, les ongles et les joues et parfois même
sur le bout des seins. La mode est maintenant
aux corps féminins tout en courbes. Le fantasme de la blondeur fait son apparition. C’est le
début des décolletés profonds et des corsets
qui comprime, mais relève la poitrine.
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L’histoire du corps des femmes, suite...
Au 17e siècle, bien que la mode soit toujours aux silhouettes
rondes et opulentes, le corps
ressemble à une armure. Cela
donne une attitude rigide et
morale. Des structures en bois
rendant les hanches plus larges
que les épaules, les corsets
sont fabriqués avec de l’ivoire,
des tiges de bois ou des joncs.
Pendant le 18e siècle, que l’on
nomme le Siècle des Lumières, il
s'opère une révolution des idées
qui touche à tous les domaines et
notamment à celui de la beauté.
L’implication des femmes dans la
Révolution française à sans aucun
doute participé à ces changements, car il aurait été difficile de
participer à la révolution dans les
rues, avec crinoline et corset. Le
corps est plus libre de ses mouvements, on se maquille moins, mais le teint blanc est
toujours présent.
Malheureusement, dès le début du 19 siècle, on assiste au
retour des crinolines démesurément larges et des corsets. À
cette époque, la taille des femmes n’est jamais assez mince.
On fabrique des corsets qui compriment les organes internes, déforment la cage thoracique et parfois, brisent même
des côtes. Les femmes se trouvent incapables de bouger,
réduites à la passivité. Elles s’évanouissent régulièrement.
Et contrairement à ce qu’on nous laisse croire, ce n’est pas
pour les beaux yeux de leur soupirant, mais tout simplement
parce qu’elles ne peuvent pas respirer normalement.
À la fin du XIXe siècle déjà apparaît un nouveau type de beauté. Les corps de femmes dévoilent leurs formes sous un flot de jupons. La minceur devient bientôt synonyme de bonne santé. Les femmes engoncées dans leur corset et sujettes aux évanouissements laissent la place aux femmes libérées et en bonnes santés. Dans les Années folles (1920), c'est la fameuse mode de la garçonne : cheveux coupés court, légers et
court vêtus, la nouvelle beauté est androgyne.
Quelques années plus tard, après Seconde Guerre mondiale, la minceur est synonyme
de mauvaise santé. Poitrine généreuse, lèvres pulpeuses, sensualité exacerbée sont à
la monde. Cependant, ce modèle de s’adresse plus seulement à quelques femmes, car
l’apparition du cinéma impose cette image à toutes. Le bikini fait son apparition pendant la Seconde Guerre mondiale et la minijupe dans les années 1960. En 1968, les
étudiantes brûlent leur soutien-gorge en gage de contestation. Quarante-trois ans plus tard, les femmes sont
toujours soumises à un modèle de beauté inaccessible qui les veut jeunes et minces à n’importent quelle étape
de leur vie.
Les images du corps, de la préhistoire à nos jours, CERIN, N°162, Janvier 2006
L’Obsession de la minceur, Centre des femmes de Verdun, 1991
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Comment recruter de nouvelles consommatrices?
Selon une étude réalisée en 2003, 65 % du contenu éditorial des magazines Adorable, Cool et Filles d’aujourd’hui est consacré à l’apparence et aux relations
hommes-femmes, et seulement 35 % au développement personnel et social.
Dans ces magazines, les publicités portent principalement sur l’apparence
(cosmétiques-vêtements) et les photographies montrent des jeunes femmes dans
un environnement souvent érotique. Ce qui renforce l’idée que l’image des jeunes femmes et des femmes est définie par le regard des hommes.
www.media-awareness.ca/francais/enjeux/stereotypes/femmes_filles/
filles_medias.cfm
Mon minou tout doux...
Au Québec, les jeunes
dépensent 2 milliards
de dollars et influencent les achats de leurs
parents pour 4 milliards
supplémentaires,
pour un total de 6 milliards de dollars. Au
Canada, leur pouvoir
d’achat et d’influence
atteint les 30 milliards
de dollars.
Le jeu en ligne «Mon minou tout doux» a été lancé le 3 mai dernier, par la compagnie Veet. L’objectif, raser ou épiler intégralement un «minou» pour réussir à passer «le test du matou» (ce
n’est pas une blague !).
Quelques heures seulement après son lancement, des femmes et
des jeunes femmes ont dénoncé l’utilisation d’un graphisme qui
s’adressait directement aux préadolescentes. Les porte-paroles
de Veet, ont affirmé que «le minou tout doux était destiné aux
jeunes filles» (…) «Les adolescentes sont encore trop attachées
à leur pilosité» !!!
Aujourd’hui, Veet et plusieurs autres compagnies essaient de nous faire croire que l’épilation pubienne nous
permettra d’avoir une sexualité plus épanouie, alors que dans les faits, cela répond plus à un fantasme masculin.
Les vilains poils au banc des accusés
La mode de l’épilation pubienne a été
lancée dans les années 1990 par les
actrices des films pornos. Cela a tellement bien fonctionné, que si vous
voulez louer un film XXX avec des
actrices peu ou pas épilées, vous devrez aller les chercher dans une section à part. Comme si avoir des poils
était devenu quelque chose de bizarre.
voir anormal! Je ne plaisante pas
c’est la triste vérité, hélas...
Se maquiller à 8 ans...
Pour répondre ‘‘aux besoins’’ des fillettes
états-uniennes, Wal Mart a lancé, il y a quelques mois, une nouvelle ligne de cosmétiques
qui cible spécifiquement les petites filles de 8 à
12. La gamme de produits dits eco friendly va
du fond de teint au fard à paupières, en passant
par le rouge à lèvres, le brillant à lèvres, le
mascara et… la crème contre le vieillissement de la peau.
Rue Frontenac
Selon une étude britannique publiée dans le Daily Mail, en septembre 2009, une
femme sur trois de moins de 25 ans affirme utiliser régulièrement des produits
anti-âges destinés aux femmes de plus de 40 ans.
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Vrai ou faux
Au Québec 61% des femmes disent ressentir une pression sociale pour maigrir ou rester minces ?
Vrai faux
Faux. C’est plutôt 73% des Québécoises qui souhaitent maigrir. L’amélioration de l’estime de soi est la
principale raison évoquée par les femmes qui veulent perdre du poids.
Je devrais garder la même silhouette tout au long de sa vie ?
Vrai faux
Faux : Habituellement chez l’adolescente le corps passe naturellement d’une silhouette filiforme de jeune fille
à une forme «poire» (élargissement des cuisses et des hanches), plus favorable à la fécondité. À la ménopause, la silhouette adopte davantage une forme pomme (vente arrondie) à la suite de la diminution de la production des hormones féminines.
Les images de beauté sont inoffensives, elles ne font que faire rêver ?
Vrai faux
Faux : Loin d’être inoffensives, les images de minceur véhiculées dans les médias deviennent une norme impossible à atteindre. 37% des Québécoises affirment ressentir de l’anxiété en pensant à leur poids.
En améliorant notre alimentation et en étant plus actif, on améliore notre santé même si on ne perd pas de
poids ?
Vrai faux
Vrai : Des études ont démontré que le simple fait d’améliorer certaines habitudes de vie, sans nécessairement
perdre du poids, permettrait entre autres de faire diminuer le taux de mauvais cholestérol.
Cherchez l’erreur!
Le flot de messages et d’images
sur la minceur (maigreur !), les
régimes, la beauté et la jeunesse
ne cesse de répéter aux fillettes et
aux femmes que leur corps est un
objet imparfait, que nous devons
tous les jours le transformer pour
plaire. Mais comment pouvonsnous accepter que l’on exige des
femmes qu’elles ressemblent à
des fillettes pré pubères, sans
seins, sans hanches et sans poils
et que l’on propose aux fillettes
de ressembler à des femmes
adultes ayant une sexualité active ? Pas étonnant que nous ayons
des problèmes d’estime de soi !
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On est comme on naît
Ma grand-mère répétait toujours qu’il ne fallait pas critiquer le physique des gens, parce qu’ils ne l’avaient
pas choisi. C’était comme ça. À son époque, on naissait beau ou pas, et on l’acceptait. La chirurgie esthétique a changé cette mentalité. Aujourd’hui, la personne est considérée responsable de sa disgrâce.
On ajoute l’insulte à l’injure en la considérant fautive. Elle peut et doit trouver une solution à « son problème » peu importe qu’elle contrevienne à sa personnalité ou à sa santé. Le corps n’a plus rien de sacré. On
le traite comme un objet. Et lorsqu’il s’agit du corps féminin, il appartient à tous de passer leurs commentaires.
Quand la fiction impose sa réalité
L’émission à succès The Swan (correspondant à Transformation extrême) montre bien jusqu’où certaines
femmes sont prêtes à aller pour atteindre leur idéal de beauté. On y transforme des femmes ordinaires en
pin-up au prix d’un régime draconien, d’un entraînement intensif et d’une douzaine de chirurgies. Le changement est spectaculaire, où en seront-elles dans deux ans? Quelles déceptions les attendent ? Quelles autres interventions souhaiteront-elles subir ?
Plus près de nous, des milliers de femmes choisissent l’augmentation mammaire, la réduction des cuisses,
la disparition des rides malgré les risques. Rappelons-nous la femme d’affaires québécoise de 51 ans, Micheline Charest, qui en 2004 mourait pendant une triple chirurgie.
Le poids des apparences
Il est difficile dans un tel contexte de s’aimer comme on est! « Les beaux sont jugés plus intelligents, plus
ambitieux, plus chaleureux, plus sociables, plus équilibrés et
moins agressifs », relève le sociologue français JeanFrançois Amadieu, auteur de l’ouvrage Le Poids des apparences. Dès le berceau, un joli bébé reçoit plus d’attention
qu’un vilain petit canard. Les jolies femmes décrochent de
meilleurs emplois et gagnent davantage. Cette mentalité traduit le climat social qui règne autour de telles valeurs, un
climat marqué par la performance et la compétition plutôt
que par l’ouverture à l’autre, à la diversité, à l’égalité. Un
climat qui favorise, on le devine, la discrimination.
Gravir la montagne de l’estime de soi : une autre beauté
Pour s’aimer vraiment et arrêter de passer sa vie à façonner
son corps malgré le temps qui passe, la solution est de prendre ses distances par rapport aux standards.
Pour ce faire, il importe d’abord de réagir à ce qui nous est imposé et qui limite notre vie, notre liberté, nos
réalisations. Peut-être faut-il en avoir assez et l’exprimer.
Partir ensuite à la recherche d’informations sur la question nous réserve des découvertes, des éclaircissements et des réponses qui nous étonneront, nous stimuleront, nous fourniront des pistes de réflexion et
d’action. Peut-être aussi nous sentirons-nous moins seules et plus fortes. Cette chasse aux trésors nous rapportera celui de vivre pleinement ce qu’on est, ni plus ni moins.
Cette distance à prendre, c’est aussi ce que suggère la psychologue montréalaise Brigitte Hénault. « Apprendre à vivre comme on est demande une volonté de fer. Mais c’est possible. On peut ressentir des inquiétudes face à notre image. Avoir une bonne estime de soi, ce n’est pas ne jamais douter de soi. C’est
investir de l’énergie pour se bâtir une vie saine. »
Paru dans Audacieuses : le défi d’être soi (page 9, 10, 11 et 12)
Site : http://rqasf.qc.ca/files/Audacieuses.pdf
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Inscrivez-vous et parlez-en autour de vous.
http://jesigneenligne.com/fr/
Nous vous invitons à appuyer la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée, qui est une initiative de la ministre à
la Condition féminine du gouvernement du
Québec. L’image corporelle véhiculée dans
l’espace public et médiatique a une influence
sur l’image personnelle, sur l’estime de soi et,
indirectement, sur la santé de toute la population. Les idéaux de beauté basés sur la minceur
extrême peuvent nuire à l’estime personnelle,
particulièrement chez les filles et les femmes.
Vous souhaitez que l’on retrouve une diversité
d’images corporelles comprenant des tailles,
des proportions et des âges variés ? Vous voulez agir à titre d’agentes de changement afin de
mettre de l’avant des pratiques et des images
saines et réalistes du corps ?
Que faire? Agir!
Vous voulez dénoncer l’imposition d’un modèle unique de minceur ?
Vous voulez dénoncer les préjugés accolés aux femmes rondes ?
Vous voulez vous impliquer pour favoriser l’acceptation de la diversité naturelle des corps ?
Vous voulez agir ?
Ne sous-estimez pas la force de votre pouvoir d’achat, encouragez d’abord les entreprises qui font la promotion d’images saines et diversifiées.
Une publicité ou une image publique vous choque ? Première étape : faites une plainte au fabricant du
produit, au commerçant, ou encore au média qui diffuse l’annonce.
Soumettez la publicité ou l’image qui vous choque à la Coalition nationale contre les publicités sexistes
(CNCP. www.coalition-cncps.org)
Portez plainte au bureau des Normes canadiennes de la publicité (NCP) www.adstandards.com
Comité Image des femmes
Si vous souhaitez agir, mais que vous ne savez pas par où commercer, impliquez-vous dans le comité
sur l’Image des femmes du Centre. Vous verrez qu’ensemble il est possible de faire de petites actions
qui changent pas mal de choses. Les thèmes et les actions entreprisent sont choisies pas les membres
du comité. Il y a environ 4 rencontres par année et c’est gratuit! Pour information ou inscription
(418) 534-4345. Nous vous attendons !
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