sp ot on ideo Final Fantasy DS
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sp ot on ideo Final Fantasy DS
// Jeux Video spot on Final Fantasy 3 DS Grand jeu, petite console... Initialement, le remake de ce jeu vieux de près de 20 ans (et inédit en Europe) était prévu sur PS2, mais Square Enix a vite changé son fusil d’épaule devant le succès de la portable de Nintendo (11 millionws d’unités vendues). En ce mois de mai 2007, alors que le 12e opus est dans les bacs, nous est donc arrivé « Final Fantasy 3 », avec de nouveaux graphismes, une utilisation possible du stylet, une nouvelle mise en scène du scénario mais un système de jeu d’époque, inchangé. Spécifions quand même que si la DS est un vrai succès, cela n’enlève pas que les joueurs traditionnels ont un peu du mal à se retrouver dans une gamme de jeu, certes étoffée et de qualité, mais qui ravit avant tout les casuals gamers, c’est-à-dire ma petite sœur, ma grand-mère et moi aux toilettes. Elle manque un peu de titres phares un peu long, un peu difficiles avec de fins gameplays, de vrais superproductions dignes de ce nom quoi. Ce retard semble être en vue d’être comblé avec la foultitude de RPGs qui s’annoncent d’un coup, ainsi que d’autres poids lourds comme l’épisode de Zelda. Aussi, ce seront au final pas moins de 5 jeux estampillés Final Fantasy qui s’introduiront dans nos petites DS avant l’été 2008 (Les remakes de FF3 et 4, on murmure que le 7 sera lui aussi porté sur DS, le nouvel FF Cristal Chronicle ainsi que FF XII : RN 12 N°44 // Juin 2007 Revenant Wings). De quoi rendre la console réellement incontournable. Pour en revenir à FF3 DS, d’abord parlons du graphisme, qui est magnifique et pousse la machine dans ce qui devrait être ses derniers retranchements (on observe parfois même quelques ralentissements). La carte du monde n’a pas grandchose à envier à celle de l’épisode 7 sur PSOne, autant que les villages, grottes, maisons et donjons qui sont bien souvent très détaillés. Surtout, on sent une patte graphique particulière qui donne pas mal de personnalité au titre. Les cinématiques et saynètes se font avec le moteur du jeu et sont plutôt réussies. L’écran supérieur est assez souvent tout noir, personnellement ça ne m’a pas tellement empêché de dormir. Pour l’histoire, c’est une autre paire de manches. Si on se prend facilement au jeu des sous-intrigues régionales et des quelques querelles de chapelles à résoudre, le fil rouge est très bateau, à l’ancienne (vous êtes les élus censés sauver le monde), pas très passionnant. Seuls quelques personnages hauts en couleurs (Cid, les 4 vieillards, Aria…) et un humour discret et léger, mais appréciable, donnent un peu de couleur à cette trame. Parlons quand même un peu de la traduction que je qualifierai d’exemplaire, n’ayant eu à subir aucune ineptie ou grosse faute de frappe ou d’orthographe. Le système de jeu est ultra-classique avec les combats aléatoires, le tour par tour… Les personnages peuvent endosser des « Jobs » qui les spécialisent, leurs permettent d’utiliser de la magie ou un certain type d’armes et d’armures… Ces jobs possèdent leur propre système de levelling qui dote les personnages de meilleures caractéristiques à la mesure du temps passé avec chacun de ces jobs. Ce système est assez excel- lent, permet de multiples combinaisons, mais la longueur du jeu (une trentaine d’heures) ne permet pas tellement d’en explorer beaucoup d’aspects, chaque job étant assez long à développer. En guise de conclusion, je vous invite à vous procurer ce petit bijou sur DS, qui possède la qualité d’être un excellent jeu portable à la fois long et passionnant, relativement joli. La désuétude relative de son système de jeu et de son histoire n’est pas vraiment un handicap, FF3 est bourré de qualités, dont celui d’être assez unique sur ce support et d’être un titre bigrement bien adapté à la mobilité. C’est bien entendu énorme de pouvoir y jouer dans les transports en commun. par Ben