Communiqué de presse - L`Observatoire du Bonheur

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Communiqué de presse - L`Observatoire du Bonheur
COMMUNIQUE DE PRESSE
Lundi 29 juin 2015
Sondage exclusif CSA pour l’Observatoire du Bonheur
« Bonheur et Urbanisme »
80 % des Français qui vivent en ville
se déclarent heureux
En 1950, 30 % de la population mondiale vivait en zone urbaine. D’ici 2050, ils seront
2,5 milliards de personnes, soit les deux tiers de la population mondiale1. Au regard de
ce constat, on s’interroge face aux enjeux de cette urbanisation croissante : population
en hausse, espaces réduits, développement durable... les villes doivent désormais se
repenser pour accueillir toujours plus de monde.
Est-il encore possible d’être heureux en ville ? Comment les Français perçoivent-ils la
ville de demain ? Et quels sont les axes prioritaires pour en faire un lieu de vie et s’y
sentir bien ? A l’occasion de la publication de son 7ème Cahier « Bonheur et
Urbanisme », l’Observatoire du Bonheur dévoile une étude CSA inédite pour tenter de
comprendre si le bonheur est compatible avec les villes du futur et comment les
penser pour garantir le bien-être de chacun.
Ainsi, si 80 % des personnes vivant en ville se déclarent heureux, 2 Français sur 3
affirment pourtant qu’ils préfèreraient vivre à la campagne. Un rêve que pourrait rendre
possible la ville de demain. En effet, l’écologie et la nature arrivent en tête des priorités
pour penser l’avenir des zones urbaines, de manière à réintégrer un peu de campagne
dans les villes du futur.
> En ville ou à la campagne, les Français sont heureux !
Alors que 80 % des Français se déclarent heureux, le niveau de bonheur reste le même
que l’on habite à la campagne (79 %) ou en zone urbaine (80 %). De petites disparités
apparaissent néanmoins sur ce dernier item : si 84 % des personnes habitant dans une ville
de 2 000 à 20 000 habitants sont heureux, ce chiffre descend à 73 % pour les personnes qui
vivent en agglomération parisienne.
Etes-vous heureux ?
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Rapport de l’ONU sur l’urbanisation dans le monde – Juillet 2014 <http://esa.un.org/unpd/wup/Highlights/WUP2014Highlights.pdf>
Contacts presse : Burson-Marsteller i&e : Xavier Bossaert – 01 56 03 12 14 – [email protected] /
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Parmi la liste des avantages offerts par la ville, la proximité et la variété des commerces
arrivent nettement en tête pour près de la moitié (47 %) des personnes interrogées.
Suivent ensuite la présence de nombreux moyens de transport (32 %), la diversité des
activités culturelles (24 %), la présence de nombreux services publics (24 %) et la diversité
des loisirs (24 %). Notons également que la diversité des opportunités professionnelles est un
facteur important pour 24 % des personnes vivant en agglomération parisienne, contre
seulement 10 % pour les habitants des zones rurales.
Quels sont selon vous les principaux avantages de la ville ?
De manière générale, seul 1 Français sur 5 (21%) souhaiterait quitter sa commune pour
une commune plus petite. Cette proportion monte toutefois à 38 % pour les habitants
de l’agglomération parisienne, soit plus d’un tiers d’entre eux. A l’inverse, ils ne sont que
15 % de Français à souhaiter vivre dans une ville plus grande, un chiffre qui atteint tout de
même 28 % parmi les habitants de communes rurales. Les jeunes sont également plus
nombreux à vouloir vivre dans une ville plus grande (35 % des 18-24 ans, soit 20 points
de plus que la moyenne), sans doute désireux de profiter des services offerts par des zones
urbaines plus animées.
Interrogés sur la ville idéale dans laquelle ils aimeraient vivre, plus de la moitié des
Français (53 %) optent alors pour des villes de grande taille, situées au soleil, dans le
sud ou l’ouest de la France. En tête, arrive Bordeaux (19 %), suivie de Montpelliers (15 %),
de Nantes (12 %) et de Toulouse (12 %).
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Dans l’idéal, dans quelle ville aimeriez-vous vivre en France?
> Deux tiers des Français rêvent pourtant de vivre à la campagne
Si les Français semblent plutôt satisfaits du lieu où ils habitent, ils sont pourtant deux tiers
(65 %) à rêver de partir vivre à la campagne. Un paradoxe sans doute lié aux
inconvénients générés par la vie en ville. En tête de ceux-ci : La pollution
Pour
(31%), l’insécurité (29%), le bruit (24%), les problèmes de stationnement
1 Français sur
3, la pollution
(22%), les embouteillages (21%) et un coût de la vie plus élevé (20%). Les
er
est le 1
difficultés liées au logement (15%), la saleté dans les rues (10%) et le stress
inconvénient
(9%) suivent ensuite mais de manière plus marginale. Les perceptions varient
de la vie
par ailleurs en fonction du lieu d’habitation, les Franciliens reprochant davantage
en ville
à la vie en ville, les difficultés liées au logement (24%) et la saleté dans les rues
(22%) tandis que les ruraux voient avant tout d’un mauvais œil l’insécurité (34%).
Si l’on considère que 8 Français sur 10 habitent aujourd’hui en ville2, on peut comprendre que
la campagne devienne une forme d’idéal pour échapper aux inconvénients des zones
urbaines. Quelques nuances émergent toutefois. Ainsi, l’aspiration à une vie plus rurale
est plus forte chez les personnes âgées (73 % des 50-64 ans contre 52 % des 18-24 ans).
Par ailleurs, on observe que si 91 % des personnes qui vivent en zone rurale
confirment qu’ils préfèrent vivre à la campagne, les habitants de l’agglomération
Plus d’1
parisienne ou des grandes métropoles françaises se montrent plus circonspects
Français sur
(respectivement 45 % et 48 %).
2 connaît très
bien son
voisin
2
Autre avantage de la vie à la campagne : le lien social. Si la quasi-totalité des
Français (95%) déclarent connaître leur voisin, l’intensité de leur relation avec ces
Source : INSEE
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derniers varie fortement selon le lieu d’habitation. Au global, 52% des Français déclarent
connaître très bien leur voisin mais cette proportion diminue à mesure que la taille de
l’unité urbaine augmente (de 67% pour les ruraux à 35% pour les habitants de
l’agglomération parisienne).
L’enjeu pour l’avenir sera alors de réconcilier une réalité très urbaine avec des aspirations
vers toujours plus de nature et de campagne.
> Quelles seront les priorités de la ville de demain ?
Lorsqu’on leur demande à quoi ressemblera la ville de demain, les Français se montrent
plutôt pessimistes. 60 % d’entre eux pensent qu’elle sera plus polluée, 62 % qu’elle sera plus
saturée, plus dense et 54 % l’imaginent plutôt verticale, composée de tours et de gratte-ciels.
Pour vous, la ville de demain sera plutôt...
Pour éviter un avenir plutôt morose, les Français privilégieraient en premier lieu l’écologie et
un retour à la nature pour les villes du futur. Une manière de remettre un peu de la campagne
à laquelle ils aspirent au cœur de la ville dans laquelle ils vivent.
Ainsi, la construction d’écoquartiers reste l’axe favori de plus de la moitié des Français
(58%). Une ville plus verte passe également par des moyens de transports doux comme le
vélo (22%) et le développement de la biodiversité urbaine (17%). Les sondés veulent aussi
une ville proche de son environnement et sont 27 % à plébisciter la vente de produits
locaux.
En lien avec ce désir de nature, les Français sont également à la recherche d’une ville plus
collaborative, capable de recréer du lien social. Ainsi, 27 % des sondés se prononcent en
faveur de potagers urbains ou de jardins partagés. Les moyens de transports partagés
rencontrent également 23 % des suffrages, soit un quart de Français déjà séduits par ces
nouvelles alternatives.
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Le retour de la campagne dans la ville n’implique pas pour autant de renoncer aux bienfaits
de la modernité. Au contraire, celle-ci pourra être pensée au service d’une ville plus verte et
collaborative en favorisant le développement de villes connectées (17%).
Parmi les projets suivants, quel est celui qui est selon vous le plus prioritaire pour rendre la ville plus
agréable à l’avenir ?
En quelques mots, pour les Français, la ville de demain devra être plus verte, plus
humaine, plus collaborative et aussi plus connectée.
Qu’est-ce qu’une ville ?
Définition et données clés
Définition : en France, l'INSEE définit la ville selon le critère de l'importance du peuplement
et de la continuité de l'habitat. Une ville se définit par une population d'au moins
2 000 habitants, dont les habitations doivent être à moins de 200 mètres l'une de l'autre.
Aujourd’hui, 77,5 % des Français vivent en ville3.
Aujourd’hui, 54 % de la population mondiale vit aujourd’hui en zone urbaine (ONU)1.
D’ici 2050, cela concernera 66 % de la population mondiale (ONU)1.
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Source : INSEE
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Annexe : Méthodologie du sondage CSA
Echantillon
Sondage réalisé par CSA auprès de 1011 personnes âgées de 18 ans et plus.
Méthode des quotas basée sur sexe, âge, profession de la personne interrogée, stratification par région et
catégorie d’agglomération
Mode de recueil
Internet
Dates de terrain
Du 9 au 11 juin 2015
Dans ce rapport, lorsque la somme des pourcentages est différente de 100%, cela s’explique :
o Soit par le fait que les interviewés pouvaient citer plusieurs réponses (dans ce cas la somme des
pourcentages est supérieure à 100) ;
o Soit du fait des « non-réponses » qui n’ont pas toujours été indiquées dans ce rapport afin d’en alléger la
lecture (dans ce cas la somme des pourcentages est inférieure à 100).
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Lundi 29 juin 2015
L’Observatoire du Bonheur publie son 7ème Cahier
« Bonheur et urbanisme »
Biodiversité, architecture, environnement...
Comment penser le bonheur dans la ville de demain ?
Au regard de ce sondage, la question du bonheur en ville, notamment
face aux enjeux générés par une urbanisation croissante, devient plus
que jamais un sujet de préoccupation pour les populations comme pour
les politiques qui auront un rôle majeur à jouer dans ces évolutions.
Quelle serait la ville idéale pour demain ? Comment penser
l’architecture et l’aménagement urbain dans un contexte
d’accroissement de la population ? Quelle place pour la nature en
ville ? Peut-on encore parler de biodiversité en zone urbaine ?
Telles sont quelques unes des questions que se sont posés un groupe de chercheurs, sous
la coordination de Jean-Pierre Ternaux, directeur de recherche honoraire au CNRS et
coordonnateur de l’Observatoire du Bonheur, et Gilles Boëtsch, directeur de recherche au
CNRS et directeur de l’UMIESS 3189 et de l’OHMi Tessékéré, dans le septième Cahier publié
par l’Observatoire du Bonheur « Urbanisme et bonheur ».
L’objectif : tenter de comprendre comment penser le bonheur dans la ville pour aujourd’hui
mais aussi pour les générations futures.
« Si les économistes considèrent l’urbanisation comme un moteur essentiel
de la croissance, il ne s’agit pas simplement d’augmenter le nombre de
citadins et d’agrandir indéfiniment les villes, mais de mettre en œuvre des
programmes de construction respectueux de la biosphère, susceptibles
d’assurer une transition complète du statut rural à celui d’urbain et d’améliorer
la qualité de vie des citadins. »
Jean-Pierre Ternaux, directeur de recherche honoraire au CNRS et coordonnateur du Comité
de pilotage de l’Observatoire du Bonheur
Gilles Boëtsch, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’UMIESS 3189 et de l’OHMi
Tessékéré
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Lundi 29 juin 2015
Au sommaire du 7ème Cahier

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« Quelle ville idéale pour notre bien-être et notre bonheur ? », par Jean-Pierre
Ternaux, directeur de recherche honoraire au CNRS et coordonnateur du Comité de
pilotage de l’Observatoire du Bonheur
Quand Saint-Just lance à la
« L’homme inscrit sa vie dans un perpétuel mouvement, sans stabilité ni pérennité dans les
sentiments, les sensations et les demandes. Après avoir migré de la campagne à la ville, il
réclame aujourd’hui une ville à la campagne, propre, saine, verte, sociale, culturelle,
participative et connectée où la qualité de vie, garant de plaisir et de bonheur, soit optimale.
Depuis des décennies, cette quête de bonheur a mobilisé, architectes, urbanistes,
aménageurs et paysagistes. Leurs choix pour procurer un environnement urbain désirable
sont encore à préciser. Malgré des améliorations parcellaires du bien-être urbain, la bonne
qualité de vie en ville reste encore à inventer.»

« Bien-être par l’architecture et l’aménagement urbain », par Teodora Nikolova,
ingénieur architecte-urbaniste à l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile-deFrance
« On peut relever quatre principes permettant une intervention concrète de l’architecture et de
l’urbanisme sur la qualité de vie et le bien-être :
o Valoriser l’activité physique par un design actif des villes et des bâtiments
o Construire des bâtiments sains par une localisation, un choix de matériaux et un
agencement raisonnés
o Favoriser une alimentation saine
o Renforcer les liens sociaux et associer les habitants à la conception de leur quartier »

« La nature en ville, facteur d’un bien-être au quotidien », par Laurène Wiesztort,
Géographe, spécialiste de la nature en ville
« La nature est un facteur de bien-être. Celle-ci est peu présente en ville créant un manque
important chez les citadins, notamment des grandes villes denses. Depuis quelques années,
il y a une prise de conscience des bienfaits de la nature en ville pour notre planète (lutter
contre le réchauffement climatique et la baisse de la biodiversité) et pour les citadins (un
cadre de vie plus agréable, une offre de loisirs, une ville aérée et purifiée). Ainsi, les projets
de renaturation se multiplient et prennent des formes très diversifiées : coulées douces sur
les berges, parcs urbains, toitures et murs végétalisés… très appréciés et pratiqués par les
urbains. »
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COMMUNIQUE DE PRESSE
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Lundi 29 juin 2015
« La biodiversité urbaine », par Julien Gaspirini, Responsable du pôle d’Ecologie
Urbaine au sein de l’Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris
« La biodiversité intègre tous les niveaux biologiques : des gènes aux écosystèmes. Bien
qu’elle rende de nombreux services, nos activités participent à son inexorable déclin.
L’environnement urbain semble être hostile à toutes formes de biodiversité, néanmoins elle
s’y est installée. Nous la connaissons peu, or cet environnement ne cesse de croître. Elle est
essentiellement dépendante des activités de l’Homme mais aussi de son comportement et de
ses choix vis-à-vis de celle-ci en ville. Les premières études révèlent que la ville constitue une
vitrine de la biodiversité spécifique locale présente en dehors des villes. Celle-ci renferme
également des interactions écologiques originales et pourrait rendre de nombreux services
aux citadins. »
>
A propos de l’Observatoire du Bonheur
Créé en 2010, l’Observatoire du Bonheur a pour objet de rassembler les connaissances sur le bonheur tout en
analysant les phénomènes sociaux et en décryptant les perceptions du bonheur et de ses représentations. Il
constitue un projet d’investigation inédit pour agréger les données existantes et, à terme, élargir le champ de la
réflexion autour d’un sujet qui se situe au cœur des préoccupations de tout un chacun.
C’est parce que le bonheur s’inscrit de manière intrinsèque au cœur de l’ADN de marque de Coca-Cola que la
marque a souhaité prendre l’initiative de ce projet. Le soutien apporté à l’Observatoire du Bonheur part ainsi
d’une volonté affirmée de donner du corps et du fond à un positionnement assumé dès les origines de la
marque.
Retrouvez les Cahiers et les informations relatives à l’Observatoire du Bonheur sur
www.coca-cola-france.fr
et découvrez toutes les nouvelles relatives au bonheur
en suivant Jean-Pierre Ternaux sur Twitter : @JPTernaux
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