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N° 4609 – Jeudi 12 novembre 2015
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CONFIDENTIEL
1
■ Ministère Culture &
Communication : Thomas Aillagon, ex-
■ Wild Bunch / China Film and TV
Capital : création du fonds de
Dicom, rejoint le Mobilier national
coproduction China Europe Film Fund
■ Canal+ : acquisition du documentaire
A LA UNE
2
■ Groupe Canal+ : CA en hausse sur
Doping – Top Secret: the Shadowy World
of Athletics
les 9 premiers mois ; recul de 1,9 % de la
pay TV en France
■ Vivendi : perte nette de 201 M€ au 3e
trimestre ; objectifs confirmés pour 2015
INSTITUTIONNEL
7
■ Loi Evin : l'assouplissement maintenu
ENTREPRISES ET MARCHES
■ Sony : fin des ventes de cassettes
3
vidéo Betamax en mars 2016 pour le
grand public
■ Lagardère : recul de 10,2 % du chiffre
d'affaires trimestriel de Lagardère Active
■ meltyGroup : levée de fonds de
10,5 M€
■ Discovery Communications /
Liberty Global : prise de participation
respective de 3,4 % dans Lionsgate
■ Mediaset : croissance des recettes publicitaires et réduction des pertes sur 9 mois
■ Michel Combes : Emmanuel Macron
dénonce « l'indécence » de la
rémunération de l'ex-pdg d'Alcatel-Lucent
■ Ariane 5 : lancement des satellites
Arabsat-6B et GSat-15
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
6
■ Vivendi : accord en vue d'entrer à hau-
teur de 26,2 % dans le futur Banijay-Zodiak
en commission à l'Assemblée et soutenu
par Emmanuel Macron
■ F2M : le projet de canal en espagnol
de France 24 au cœur des arbitrages du
COM 2016-2020
■ France 24 : accord de régie
renouvelé pour 3 ans avec FTP, et amendé
■ France Télévisions : le plan d'action du
groupe en matière d'éducation aux médias
■ Arcep : SFR doit mieux partager ses
pylônes avec Free
■ Vincent Bolloré : audition publique
diffusée en direct sur Public Sénat
TV SUR CABLE,…
■ Montagne TV : arrêt de diffusion
9
linéaire pour l'instant ; reprise de l'activité
numérique par Webedia
■ TV Breizh : « La télé qui aime la
télé », nouvelle signature imaginée par
Dream On
■ Harmonic / Nasa : lancement de la
première chaîne nord-américaine en UHD,
Nasa TV
INTERNET
■ Arte Concert / Milgram
Productions : Tape, une émission
10
bimensuelle liée à la programmation
■ Snapchat : l'application sociale
revendique 6 milliards de vidéos vues
par jour
INTERNATIONAL
11
■ CNBC : fermeture des bureaux de
Paris et Tokyo
■ Breaking Bad : plusieurs objets
marquants de la série entrent au musée à
Washington
■ Bangladesh : premier satellite de
communication et télédiffusion prévu
pour 2017
NOMINATIONS, MOUVEMENTS
PROGRAMMES
■ RMC : ouverture prochaine d'un
11
11
casting pour trouver une nouvelle
« grande gueule »
■ MCS Bien-être : nouvelle formule
pour l'émission Belle en un clin d'œil
AU FIL DES TWEETS…
REVUE DE PRESSE
AGENDA
ZOOM PROGRAMME
12
13
14
15
Profilage
____________________________________________ Confidentiel
Ministère Culture & Communication : Thomas Aillagon, ex-Dicom, rejoint le Mobilier national
Selon nos informations, Thomas Aillagon,
jusqu'alors à la tête de la Délégation à l'information
et à la communication (Dicom) au ministère de la
Culture et de la Communication, va rejoindre Hervé
Barbaret, nouveau directeur du Mobilier national et
des manufactures nationales des Gobelins, de
Beauvais et de la Savonnerie, pour diriger le service
en charge de la communication et du numérique. Le
Mobilier national est un service à compétence nationale
du ministère de la Culture et de la Communication,
auquel Thomas Aillagon reste donc rattaché. Il est
remplacé à son poste de délégué par Marion
Bougeard,
précédemment
à
la
Délégation
interministérielle à la lutte contre le racisme et
l'antisémitisme (Dilcra).
Thomas Aillagon fut notamment directeur du
développement de FremantleMedia France (20022003) et directeur du développement des programmes
de flux à Lagardère Images (2003-2005). En 2007,
il intègre la Cité des sciences et de l'industrie
comme chargé de mission auprès du directeur général
avant d'être nommé délégué à l'internet et aux
programmes numériques. Il avait rejoint la Dicom en
mars 2012.
www.satellimag.fr
Jeudi 12 novembre 2015
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A la Une
Groupe Canal+ : CA en hausse sur les 9 premiers mois ; recul de 1,9 % de la pay TV en France
Le groupe Canal+ a enregistré un chiffre d'affaires
de 4,034 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de
son exercice 2015, en hausse de 1,7 % (+0,7 % à taux
de change et périmètre constants) par rapport à la même
période de l'année dernière, selon un communiqué de
Vivendi, sa maison mère. Il affiche un portefeuille global
de 15,4 millions d'abonnements, en hausse de
619 000 en un an, précise le groupe. Ces progressions
sont dues aux « bonnes performances de Canal+ en
Afrique et au Vietnam et du service de streaming
Canalplay en France métropolitaine ».
au Vietnam (+100 000). A contrario, la Pologne a perdu
70 000 abonnés en un an, d'après les chiffres du Figaro.
S'agissant des chaînes gratuites, le chiffre d'affaires
publicitaire ressort en hausse de 5 % (142 millions
d'euros) par rapport aux neuf premiers mois de 2014,
bénéficiant de l'accroissement des audiences de la
chaîne gratuite D8.
StudioCanal affiche pour sa part un chiffre d'affaires
en hausse de 12,9 %, grâce en particulier aux succès
des films Paddington, Imitation Game, Shaun le mouton
et dernièrement Legend, sorti en septembre 2015 au
Royaume-Uni, détaille Vivendi.
Perte de 84 000 abonnements en un an
Investir dans des services et des contenus exclusifs
Le groupe est confronté aux difficultés de la pay TV en
France, son métier historique, face au développement des
offres de streaming et la concurrence de beIN Sports,
tandis que « les activités internationales, en
particulier en Afrique, continuent de soutenir les
performances d'ensemble », note le groupe. Le chiffre
d'affaires des activités de télévision payante en
France métropolitaine accuse ainsi un recul de 1,9 %
sur un an en raison de « la baisse de la base
d'abonnés avec un contrat d'engagement, dans un
contexte économique et concurrentiel difficile ». Au
troisième trimestre 2015, « la chaîne premium enregistre
une légère hausse du nombre de ses nouveaux abonnés,
mais cette évolution ne compense pas le nombre de
résiliations », relève Vivendi.
Dans le détail, Canal+ France (Canal+, Canalsat et
Canalplay) a perdu 84 000 abonnements en un an, à
9,3 millions, malgré 250 000 recrutements à l'offre
Canalplay, qui compte 770 000 clients, selon
Le Figaro. Le taux de churn atteint le chiffre, élevé, de
14,9 %.
Hors de France, en revanche, les activités de télévision
payante progressent de 7,6 % par rapport aux neuf
premiers mois de 2014 grâce à la croissance soutenue
du parc d'abonnés. En Afrique, le nombre d'abonnés
s'élève à 1,74 million (+472 000) et 778 000
Le résultat opérationnel courant (ROC) de groupe
Canal+ s'établit en baisse, à 554 M€, contre 633 M€ sur
les neuf premiers mois de 2014, et le résultat opérationnel
ajusté (Ebita), également en repli, s'inscrit à 550 M€
contre 626 M€ un an plus tôt. Vivendi attribue cet écart
principalement au renforcement des investissements
dans les programmes et droits sportifs : sécurisation
de l'intégralité des droits du Championnat de France de
rugby (Top 14) en exclusivité sur Canal+ et diffusion de
la chaîne Eurosport en exclusivité sur Canalsat.
L'évolution s'explique également par les coûts de
transition liés à la mise en place d'une nouvelle
organisation cet été, souligne Vivendi, désormais piloté
par Vincent Bolloré, son premier actionnaire. « Une
réorganisation de l'entreprise a été entamée cet été et de
nombreuses initiatives ont été prises pour redresser la
situation économique des offres premium du groupe en
France, rappelle le communiqué. L'objectif premier est
d'accroître la valeur de ces offres pour l'abonné, en
particulier par des investissements dans des services et
des contenus exclusifs et différenciants ». Enfin souligne
l'entreprise, « Il s'agit également d'inscrire davantage les
activités du groupe dans une perspective plus internationale,
notamment en s'appuyant sur Dailymotion » dont Vivendi
a pris le contrôle en juin dernier.
Vivendi : perte nette de 201 M€ au 3e trimestre ; objectifs confirmés pour 2015
Vivendi, maison mère de Canal+ et d'Universal Music
Group, a enregistré une perte nette de 201 millions
d'euros, au troisième trimestre, contre un bénéfice net
de 839 M€ pour la même période un an plus tôt, a
annoncé mardi le groupe piloté par Vincent Bolloré, son
premier actionnaire. Il invoque une charge d'impôt plus
lourde et l'absence des plus-values de cessions qui
avaient gonflé ses résultats l'année précédente. Entre
juillet et septembre, Vivendi s'est acquitté d'un impôt sur
les résultats de 159 M€, contre 23 M€ l'année
précédente. Par ailleurs, au troisième trimestre 2014, il
avait encaissé une plus-value de 179 M€ liée à la
cession de sa participation de 14 % dans le site de
musique en streaming Beats au groupe américain Apple.
Son résultat opérationnel ajusté (Ebita) s'élève à
219 M€ contre 310 M€ l'an passé, en retrait de
29,2 %. « Outre l'évolution défavorable du résultat
opérationnel courant (ROC), cette baisse reflète
l'augmentation des charges de restructuration chez
groupe Canal+ (-25 M€) liée à la mise en place d'une
nouvelle organisation cet été », précise le communiqué.
Le résultat net ajusté, mesure privilégiée par le
groupe, a lui reculé de 8,8 %, à 172 M€ contre
189 millions en 2014.
Pour les neuf premiers mois de l'année 2015, le chiffre
d'affaires s'établit à 7,615 milliards d'euros, en hausse de
7 % en données publiées et de 1,4 % à périmètre et change
constants par rapport à la même période de 2014.
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Le résultat opérationnel (Ebit) est de 1,1 Md€, affichant
une progression de 63,5 % sur un an. A l'inverse, le résultat
opérationnel courant recule de 8,8 % à 757 M€, l'Ebitda
fléchit de 3,8 % à 735 M€ et le bénéfice net ressort à
1,79 Md€ (-35 %). Seul le résultat net ajusté affiche une
amélioration, à 501 M€ (+13,4 %).
Les comptes sont conformes à ses prévisions, précise
Vivendi. Pour l'ensemble de l'année 2015, le groupe
« maintient » ses objectifs d'une « légère progression »
du chiffre d'affaires, d'un taux de marge opérationnelle
courante « proche de celui de 2014 » et d'une
progression « de l'ordre de 10 % » du résultat net ajusté.
8 Md€ de trésorerie nette
« Dans son ambition de construire un groupe
international de médias ainsi que de production et de
distribution de contenus, Vivendi prévoit une période
d'investissements potentiellement élevés de deux ans,
en 2016 et 2017 pendant laquelle la priorité sera
donnée au développement à long terme du groupe
dans le cadre d'une gestion rigoureuse des coûts »,
souligne-t-il dans son communiqué, sans autre précision.
La trésorerie nette du groupe ressort à 8 Md€ au
30 septembre 2015 contre 6,3 Md€ au 30 juin 2015,
précise le communiqué. Vivendi a déboursé autour de
3 Md€ pour détenir plus de 20 % du premier opérateur
italien Telecom Italia dont il est le premier actionnaire.
« Vivendi compte être un investisseur de long terme
dans Telecom Italia et compte développer ses activités
dans le sud de l'Europe », a rappelé mardi Arnaud de
Puyfontaine, président du directoire, lors d'une
conférence téléphonique avec des analystes. Le groupe a
également dépensé 315 M€ pour entrer au capital des
éditeurs de jeux vidéo Ubisoft et Gameloft. Il annonce
également avoir conclu un accord le 5 novembre dernier
pour prendre 26,2 % du capital du groupe de
production issu du rapprochement de Banijay et
Zodiak pour près de 300 M€ (lire en rubrique
« Industrie des programmes »).
Vivendi rappelle aussi avoir pris une participation de
30 % dans Mars Films, un des leaders français de la
production et de la distribution de films de cinéma (nos
informations du 30 septembre) et créé une nouvelle
société de production de films et de séries TV au
Royaume-Uni, Guilty Party, dont StudioCanal détiendra
25 % du capital au côté de sa filiale Red Production
Company (nos informations du 15 octobre).
Rappelons également que Vivendi a acquis au cours du
premier semestre 2015 la société de production La
Parisienne d'Images (Gilles Galud et Catou Lairet),
rebaptisée Studio+ et la société de distribution de
programmes de flux Can't Stop Media (Matthieu Porte)
ainsi que les Studios de Boulogne, en septembre, où sont
produites deux des émissions phares du clair de Canal+,
Le grand journal et Canal Football Club.
____________________________________Entreprises et marchés
Sony : fin des ventes de cassettes vidéo Betamax en mars 2016 pour le grand public
Sony vient d'annoncer la fin de la vente des
cassettes vidéo Betamax pour le grand public, 40
ans après le lancement de ce produit, rapidement
détrôné par le format VHS. « Sony va cesser la
livraison des cassettes Betamax en mars 2016 »
voire plus tôt si les stocks s'épuisent avant, a déclaré le
groupe dans un communiqué. Il avait déjà arrêté de les
fabriquer depuis un certain temps, mais il continuait
à fournir les inconditionnels avec les quantités
restantes. Quant aux magnétoscopes, les derniers sont
sortis d'usine en 2002 après s'être vendus à plus de
18 millions d'unités.
Sony poursuit en revanche son activité pour le
secteur professionnel, où les variantes « Betacam »,
créées en 1982, sont encore utilisées au format numérique.
Les produits Betamax avaient vu le jour en 1975, au Japon,
pour enregistrer des émissions et films à la télévision. Ils ont
atteint le sommet de leur popularité en 1984 quand
quelque 50 millions de cassettes ont été écoulées, selon
Sony, qui ne fournit pas de chiffre sur les ventes totales
depuis le lancement. Cependant le format, initialement
soutenu par Toshiba et d'autres firmes électroniques, a
perdu la bataille au début des années 1980 face au VHS
(Video Home System), développé par JVC en 1976 au
Japon. Ce dernier a su mieux vendre son format auprès du
public, pour des caractéristiques équivalentes (taille, poids,
prix). En France, les deux formats ont commencé à être
commercialisés à partir de 1978.
Lagardère : recul de 10,2 % du chiffre d'affaires trimestriel de Lagardère Active
Le groupe Lagardère a publié mardi un chiffre
d'affaires pour le 3e trimestre de 1,846 milliard
d'euros, en hausse de 2,6 % à données
comparables. En données brutes, le recul est de
3 %, expliqué par « un effet de périmètre négatif
(-144 millions d'euros), lié en particulier aux cessions
de certaines activités de distribution de presse et à
divers effets de déconsolidation du chiffre d'affaires ».
Cette évolution négative a été en partie compensée
par des effets de changes positifs (à hauteur de
43 M€). Le groupe table sur une progression de 7 %
de son résultat opérationnel sur l'ensemble de
l'année 2015 .
Chute de l'activité production TV de 37,1 %
La branche Lagardère Active a vu son chiffre
d'affaires chuter de 10,2 % en données
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Entreprises et marchés
comparables au 3e trimestre, à 206 M€. Pour
expliquer cette contre-performance, Lagardère met en
avant un effet de comparaison défavorable pour
l'activité de production audiovisuelle. En septembre 2014,
Lagardère Studios avait livré la 3e saison de la série
internationale Borgia. Hors Lagardère Studios, la baisse
du CA à données comparables est ramenée à 5,2 %.
La chute de l'activité production TV n'en est pas moins
particulièrement forte au 3e trimestre : -37,1 %.
L’activité des chaînes TV est « stable ». Le groupe
souligne que la hausse de 19 % du CA publicitaire de
Gulli n'est pas encore incluse dans la tendance à
données comparables.
L'activité radio voit son CA reculer de 0,6 %, « avec
une moindre baisse par rapport au premier semestre
pour Europe 1, et une hausse pour les radios musicales à
l'international, notamment en Pologne ».
Activités numériques en recul de 26 %
Les activités numériques pures sont en forte baisse de
26 %, car LeGuide.com est confronté « aux changements
d'algorithmes opérés par Google ». Hors LeGuide.com,
les activités numériques progressent de 4,6 %.
Le CA de Lagardère Sports and Entertainment au
3e trimestre s'établit à 100 M€, en hausse de 5,5 % en
données brutes et en baisse de 4,1 % à données
comparables, en raison d'un calendrier d'événements
moins favorable. En données comparables, la division
Edition (Publishing) a vu ses ventes progresser de 2 % sur
le trimestre, à 607 M€, comme le Travel Retail (+6,7 %,
à 933 M€).
Concernant les perspectives, Lagardère assure que ses
performances « permettent de confirmer l'objectif » de
résultat opérationnel pour 2015, qu'il avait relevé en
juillet dernier, soit une progression d'environ 7 %, à
change constant et hors effet de la cession d'activités de
LS distribution (sa filiale de distribution de presse). En
outre, Lagardère assure que sa situation financière
« demeure solide, avec une bonne liquidité et un
échéancier de remboursement équilibré ».
meltyGroup : levée de fonds de 10,5 M€
Le groupe de médias en ligne meltyGroup (Alexandre
Malsch), qui cible les 18-34 ans, a levé 10,5 millions
d'euros pour poursuivre son développement, notamment
dans la « production et la diffusion de nouveaux contenus »,
a-t-il annoncé mardi. Cette levée de fonds a été opérée
auprès de Jaina Capital, le fonds d'investissement de Marc
Simoncini, créateur de Meetic, mais aussi du groupe
AccorHotels, des actionnaires historiques Serena Capital et
Bouygues Telecom Initiatives, et de plusieurs business angels.
Parmi ceux-ci figure Patricia Barbizet, dg d'Artemis, qui a
investi à titre personnel via son fonds Zoé, précise
meltyGroup, interrogé par Satellifax.
Patricia Barbizet rejoint l'advisory board (comité
consultatif) de l'entreprise, au côté de Pierre Chappaz
(Kelkoo, Wikio), Fred Raillard et Farid Mokart (Fred &
Farid), le producteur Nicolas Plisson, Matthieu Pigasse
(Les Nouvelles éditions indépendantes), Véronique
Bourez (Coca-Cola France) et Manuel Diaz (Emakina),
précise le groupe.
Créée en 2008 par trois étudiants, melty, qui édite une
trentaine de sites dans une douzaine de pays, cherchait
à boucler cette grosse opération depuis le printemps,
après une année 2014 déficitaire. Il n'avait levé que
5,5 M€ depuis sa création.
Real time social séries
La levée de fonds servira à « accélérer la production
et la diffusion des nouveaux contenus », tels que des
« real time social séries comme SnapTrip ou The
Sellfierace », disponibles sur l'ensemble des canaux du
web et des réseaux sociaux. En septembre, le groupe
avait présenté ses nouveaux axes de développement, en
mettant l'accent sur la diffusion de parties de jeux vidéo
en direct et de webséries originales. Parmi ces dernières,
SnapTrip permet à des YouTubeurs de raconter leurs
excursions via des pastilles vidéo sur le service de
messagerie éphémère Snapchat. Cette série a été créée
pour la marque Ibis d'AccorHotels.
meltyGroup a aussi lancé en juin dernier une
convention dédiée aux séries (nos informations du
25 juin).
Renforcer la monétisation
Avec cette levée de fonds, meltyGroup veut aussi
« renforcer la monétisation et la commercialisation »
de ses activités, via le « recrutement transversal
d'équipes dédiées ».
Le groupe ambitionne également de se développer à
l'international, en particulier en Espagne, en Allemagne,
en Italie et au Royaume-Uni. Il a déjà lancé des versions
locales de ses sites en Italie, en Espagne, en Allemagne,
au Mexique, en République tchèque et en Pologne.
Basé au Kremlin-Bicêtre, il revendique plus de
36 millions de visiteurs en octobre sur l'ensemble de ses
sites, selon les chiffres diffusés par le groupe, contre
23 millions de visiteurs constatés en janvier.
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Jeudi 12 novembre 2015
5/15
Entreprises et marchés
Discovery Communications / Liberty Global : prise de participation respective de 3,4 % dans Lionsgate
Les groupes américains Discovery Communications et
Liberty Global ont conclu un accord de principe pour
prendre chacun une participation de 3,4 % dans le
capital du studio de cinéma et de télévision américain
Lionsgate (Hunger Games, Mad Men, Orange Is the
New Black…), ont annoncé mardi les trois sociétés dans
un communiqué commun. Les deux groupes dont John
Malone est l'actionnaire majoritaire vont débourser
chacun environ 195 millions de dollars (181 M€) pour
racheter un total de 10 millions d'actions détenues par
Lionsgate. Le pdg de Liberty Global Mike Fries et le pdg
de Discovery Communications David Zaslav intègrent
chacun le conseil d'administration de Lionsgate.
En mai 2014, Discovery Communications et Liberty
Global avaient déjà fait alliance pour s'emparer du
producteur et distributeur britannique All3Media (nos
informations du 12 mai 2014).
Rappelons par ailleurs que Lionsgate a pris en février
dernier une participation dans le groupe de TV par câble
américain Starz (Liberty Media) dans le cadre d'un
échange d'actions qui a vu John Malone, actionnaire
majoritaire de Starz, entrer au conseil d'administration
de Lionsgate (nos informations du 12 février). Lionsgate
contrôle désormais 4,5 % des actions de Starz et John
Malone reste le premier actionnaire de Starz avec
environ 6,1 % de participation et 32,1 % du pouvoir de
vote global. Le network détient 3,43 % du studio.
L'accord de ce jour porte la participation de John Malone,
via ses trois sociétés, à 10 % du capital de Lionsgate, dont
l'actionnaire majoritaire reste Mark Rachesky (28 %).
Mediaset : croissance des recettes publicitaires et réduction des pertes sur neuf mois
Le groupe italien de télévision Mediaset (Silvio
Berlusconi) a réduit sa perte nette sur neuf mois à
-35,8 millions d'euros (contre -46,8 millions en 2014) et
espère terminer l'année 2015 dans le vert, selon un
communiqué publié mardi. Au 30 septembre, le chiffre
d'affaires est resté en hausse légère à 2,414 milliards
d'euros (+1,12 %) avec une quasi-stabilité du marché
italien (+0,6 % à 1,741 Md€) et une progression plus
marquée en Espagne (+2,5 % à 674,7 M€), détaille-t-il.
Ces deux marchés ont profité de recettes publicitaires
croissantes, notamment en Espagne où elles ont
progressé de 4,9 %, alors qu'elles n'ont gagné que
+0,2 % en Italie. Ces résultats contrastent avec « la
tendance du marché de référence », en baisse de 1,6 %
selon Nielsen, cite le groupe. Celui-ci précise par ailleurs
que, sur le seul 3e trimestre, son chiffre d'affaires
publicitaire a gagné 3,1 % sur un an. Mediaset
enregistre ainsi des revenus publicitaires en hausse
« pour le 5e mois consécutif », note-t-il.
Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) de l'entreprise
a, en revanche, reculé à 871,4 M€ (-2,71 %), tandis
que la dette du groupe a diminué à 802,3 M€ contre
861,3 millions fin 2014. « Les tendances à l'œuvre dans
les principaux segments de chiffre d'affaires suggèrent
une performance positive au cours des deux derniers
mois de l'année et signalent que le groupe devrait
parvenir à un résultat net consolidé positif à la fin
de l'année », indique Mediaset.
Michel Combes : E. Macron dénonce ÿ l'indécence Ÿ de la rémunération de l'ex-pdg d'Alcatel-Lucent
Le ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique
Emmanuel Macron, a fustigé mardi au micro d'Europe 1
« l'indécence » de la rémunération de l'ex-pdg
d'Alcatel-Lucent, Michel Combes, et dénoncé des
« petits arrangements entre amis », dans l'une de ses
attaques les plus virulentes contre un patron français.
« Bien sûr qu'il y a de l'indécence. Il se moque de nous.
Il ferait mieux de s'occuper de sa nouvelle entreprise », a
déclaré le ministre, en réaction à des déclarations la veille
de l'actuel pdg de SFR, qui avait justifié sa rémunération
initiale de 14 millions d'euros, affirmant avoir été
« récompensé » pour le « succès » de sa stratégie.
« Je pense qu'il ferait mieux de ne pas rouvrir ce
chapitre qui a été clos. La rémunération, elle sert à
récompenser le talent, la prise de risque, mais ça ne
saurait être un arrangement entre amis dans des
circonstances choisies », a rétorqué Emmanuel Macron.
« Quand on est le capitaine d'une équipe,
on va jusqu'au bout »
Le ministre a rappelé que « Michel Combes avait
décidé de partir avant la fin de la transaction avec
Nokia. Quand on est le capitaine d'une équipe, on va
jusqu'au bout. Je trouve que ce n'était pas correct », s'estil insurgé. Ensuite, il a dénoncé « une modification des
règles de rémunération après l'annonce de l'opération et
alors même que [Michel Combes] savait qu'il était en
train de partir. Et ça, ce n'est pas correct », a-t-il insisté.
En septembre, sous la pression combinée du patronat,
de l'AMF et du gouvernement, Alcatel-Lucent a décidé de
réduire de près de moitié les primes versées à son expatron, Michel Combes, ramenées d'environ 14 M€ sur
trois ans à 7,9 millions. Lundi, également sur Europe 1,
Michel Combes s'était justifié en se disant « fier » de sa
gestion d'Alcatel-Lucent. « Entre 2013 et 2015, cette
entreprise qui faisait des centaines de millions de pertes
est devenue bénéficiaire, donc c'est le succès qui a été
récompensé », avait-il dit.
« J'ai été très critiqué sur le fait d'accepter cette
division par deux, notamment par les collaborateurs
américains du groupe, qui ne l'ont pas compris », avait-il
également déclaré.
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Jeudi 12 novembre 2015
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Entreprises et marchés
Ariane 5 : lancement des satellites Arabsat-6B et GSat-15
La fusée européenne Ariane 5 a mis sur orbite deux
satellites de télécommunications, Arabsat-6B pour
l'opérateur saoudien Arabsat, et GSat-15 pour l'agence
spatiale indienne ISRO, après un décollage mardi à
18h34 (22h34, heure de Paris), indique Arianespace.
Arabsat-6B
assurera
des
services
de
télécommunications pendant quinze ans sur le
Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie centrale pour le
compte de l'opérateur Arabasat, basé à Riyad en Arabie
saoudite. GSat-15 fournira quant à lui des services de
télécommunications et de communication d'urgence
de positionnement par satellite sur l'Inde. Sa durée de
vie sera d'environ « douze ans » selon Arianespace.
Il s'agissait du dernier tir d'Ariane de l'année.
________________________________ Industrie des programmes
Vivendi : accord en vue d'entrer à hauteur de 26,2 % dans le futur Banijay-Zodiak
Vivendi, maison mère de Canal+ et d'Universal Music
Group, a annoncé mardi, lors de la publication de ses
résultats financiers, avoir conclu le 5 novembre dernier
un accord en vue d'entrer à hauteur de 26,2 % dans
le groupe de production qui résultera du rapprochement
de Banijay (LOV Group) et Zodiak Media (De
Agostini), avec lesquels il était en négociations exclusives
depuis septembre (nos informations du 3 septembre).
Rappelons que ces deux sociétés de production
européennes, qui pèsent ensemble « environ 1 milliard
de dollars » (930 millions d'euros) de chiffre d'affaires,
ont annoncé fin juillet leur projet de fusion (nos
informations du 19 août). Ensemble, elles deviendront le
n° 3 européen derrière Endemol-Shine Group (plus de
2 Md€ de CA) et l'allemand FremantleMedia (1,5 Md€),
filiale de RTL Group.
Un décaissement de 290 M€
La réalisation de cette prise de participation minoritaire
est prévue au premier semestre 2016, précise Vivendi
dans son communiqué. Elle représente un décaissement
de 290 M€, dont 100 M€ en vue de l'entrée au
capital de Banijay Zodiak. En outre, Vivendi souscrira
deux obligations remboursables en actions ou en
numéraire, au choix de leur émetteur, à hauteur de
100 M€ et de 90 M€ respectivement au niveau de
Banijay Zodiak et Lov Banijay, structure holding contrôlée
par Financière Lov, ajoute le groupe, précisant que ces
deux obligations ont une échéance de sept ans.
Le futur groupe deviendra « l'un des plus grands
producteurs et distributeurs indépendants de programmes
télévisuels au monde », fait valoir Vivendi, ajoutant
qu'« il investira [ainsi] dans l'un des plus talentueux
créateurs de programmes scénarisés ou non pour la
télévision et les plates-formes multimédia. » Et de
souligner : « L'entité rapprochée rassemblera un
impressionnant portefeuille de marques et de
formats dans les domaines du divertissement, des
fictions, des magazines, des émissions de téléréalité, des
docufictions, des programmes pour enfants et des
animations. Elle fédérera également une vaste
communauté de talents créatifs et novateurs qui
conçoivent aujourd'hui les programmes de divertissement
de demain ».
Les deux sociétés, de taille similaire, toutes deux créées
en 2007-2008, sont complémentaires et ont un
actionnaire commun : le groupe éditorial italien De
Agostini qui détient 72 % de Zodiak Media et 17,1 %
de Banijay. Elles ont un autre point commun : Banijay a
été créée en France et Zodiak Media est née de la fusion
de plusieurs entités, dont le français Marathon Groupe.
Son siège est d'ailleurs toujours basé dans l'Hexagone.
Banijay Group a été fondé par l'ex-patron d'Endemol
France, Stéphane Courbit (LOV Group), et comprend Air
Productions (Nagui), Banijay Productions France (Alexia
Laroche-Joubert) et H2O (Cyril Hanouna) sur le marché
français. Parmi ses marques fortes : N'oubliez pas les
paroles, Taratata, Les Ch'tis, Touche pas à mon poste !…
Le groupe est présent aux Etats-Unis (Bunim/Murray), en
Allemagne (Brainpool), en Scandinavie (Nordisk) et en
Australie (Screentime).
Zodiak Media est implanté dans 17 pays et opère
45 filiales (dont GTV, ALP, KM Productions et Zodiak
Fiction en France). Parmi ses marques fortes : Koh-Lanta,
Fort Boyard, Belle toute nue… Zodiak s'est aussi lancé
dans de grosses productions de fictions, comme
Versailles, diffusée prochainement sur Canal+, ou encore
Occupied, bientôt sur Arte.
Rappelons qu'à l'issue de l'opération, Stéphane
Courbit, patron de Banijay et de la holding LOV Group,
prendra la présidence de la nouvelle entité, et Marco
Bassetti, jusqu'ici président exécutif de Banijay, en
deviendra le directeur général. Marc-Antoine d'Halluin,
qui dirige Zodiak Media depuis octobre 2013, devrait
quitter l'entreprise à l'issue de la fusion.
Le futur groupe sera présent dans 18 pays ou territoires
et réunira les branches de distribution des deux
entreprises pour gérer les droits de leurs productions à
l'international.
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Jeudi 12 novembre 2015
7/15
Industrie des programmes
Wild Bunch / China Film and TV Capital : création du fonds de coproduction China Europe Film Fund
Le groupe de production et de distribution de cinéma
et, depuis peu, d'audiovisuel Wild Bunch et le fonds
d'investissement China Film and TV Capital se sont
communiqué. Son champ d'intervention devrait toutefois
s'élargir : les partenaires prévoient une ouverture du
CEFF à « d'autres investisseurs » afin de se déployer
associés dans le fonds de coproduction China Europe
Film Fund (CEFF), ont-ils annoncé récemment. Ce fonds,
doté d'au moins 100 millions d'euros, selon
« dans
d'autres
divertissement ».
Lefilmfrançais.com,
a pour premier objectif de
développer et de financer des longs métrages
coproduits par des producteurs chinois et européens et
ayant vocation à être commercialisés à l'international et
en République populaire de Chine, indique le
segments
du
monde
du
Implanté en France, en Allemagne, en Autriche, en Italie
et en Espagne, Wild Bunch renforce encore ses activités.
Le groupe, également éditeur de l'offre SVOD/VOD
FilmoTV, a créé, en cette rentrée, un département de
cofinancement et distribution de séries TV, Wild Bunch TV
(nos informations du 25 septembre).
Canal+ : acquisition du documentaire Doping – Top Secret: the Shadowy World of Athletics
Au moment où la Russie est accusée de multiples
infractions dans la lutte antidopage visant ses athlètes, le
groupe Canal+ vient d'acheter le documentaire
d'investigation qui anticipait le récent rapport de la
commission indépendante mise en place par l'Agence
mondiale antidopage (AMA). Intitulé Doping – Top
Secret: the Shadowy World of Athletics, ce film de
60' produit en 2015 par la WDR (Westdeutscher
Rundfunk), apporte de nouvelles révélations sur la
pratique étendue du dopage dans l'athlétisme mondial,
au-delà de la seule Russie.
C'est la suite d'une enquête menée depuis 2013 par le
réalisateur Hajo Seppelt pour les diffuseurs publics
allemands ARD/WDR et présumant qu'en Russie le
dopage systémique d'Etat existait toujours.
Ce premier film, intitulé Top Secret Doping – How
Russia Makes its Winners et diffusé en Allemagne en
décembre 2014, avait d'ailleurs conduit l'AMA à
diligenter une enquête à ce sujet.
The Shadowy World of Athletics est l'un des
documentaires récents sur le sport qui a fait le plus de
bruit ces 18 derniers mois. Il compte parmi les meilleures
ventes de la société de distribution Autentic, filiale de
Beta. Celle-ci a aussi vendu le film à DR au Danemark,
YLE en Finlande, NRK en Norvège et NPO/Vara en
Hollande. DR, au même titre qu'Al-Jazeera, avait de son
côté déjà acquis le premier film sur le dopage en Russie.
Autentic distribue également un documentaire de 45'
sur le sport, FIFA and the Price of Football. Produit
cette année par la WDR / Die Story im Ersten, il fait état
des cas de corruption présumée au sein des instances
représentatives du football mondial.
___________________________________________ Institutionnel
Loi Evin : l'assouplissement maintenu en commission à l'Assemblée et soutenu par Emmanuel Macron
L'assouplissement de la loi Evin sur la question de la
publicité sur l'alcool, introduit dans le projet de loi
relatif à la santé par le Sénat, a été maintenu en
commission lundi à l'Assemblée nationale : les
députés présents ont rejeté un amendement visant à
supprimer ce nouvel article 4 ter. Rappelons que ce
dernier établit une distinction entre la publicité sur
les boissons alcooliques et l'information, notamment
sur les régions de production, le savoir-faire, etc., liés
aux alcools (nos informations du 16 septembre).
Adopté
à
l'origine
contre
l'avis
du
gouvernement, exprimé par la ministre de la Santé
Marisol Touraine , cet assouplissement a reçu le
soutien du ministre de l'Economie , Emmanuel
Macron : « De ce que j'ai vu, ce n'est pas quelque
chose qui contrevient à des objectifs de santé
publique », a-t-il estimé mardi sur Europe 1. Pour lui,
« il faut proportionner les choses ». « Marisol Touraine
a défendu dans sa logique ministérielle les choses », a
estimé son collègue du gouvernement.
« On défend la santé publique, la loi Evin a été une
formidable avancée, il faut la protéger », a ajouté
Emmanuel Macron. « Après, simplement, il faut permettre
à certaines régions – et aux emplois qui vont avec en
France – de défendre leurs intérêts, de faire la
promotion de ce qu'on appelle en effet l'œnotourisme »,
a-t-il souligné : « Dans des régions comme le Bordelais, la
Bourgogne et l'Alsace c'est aussi important. »
Le Parlement avait voté cet été un amendement similaire
assouplissant la législation dans le cadre de la loi pour la
croissance, l'activité et l'égalité des chances
économiques (dite « loi Macron »), mais cette mesure
avait été retoquée par le Conseil constitutionnel : l'article
a été considéré comme un « cavalier législatif », donc
sans rapport avec les dispositions qui figuraient dans le
projet de loi (nos informations du 19 août).
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Jeudi 12 novembre 2015
8/15
Institutionnel
F2M : le projet de canal en espagnol de France 24 au cflur des arbitrages du COM 2016-2020
France Médias Monde (F2M) finalise actuellement
avec ses ministères de tutelle son contrat d'objectifs
et de moyens (COM) 2016-2020, qui devrait « faire
prochainement l'objet d'un arbitrage », notamment sur
la question d'un canal en espagnol pour France 24, a
indiqué la ministre de la Culture et de la Communication
Fleur Pellerin, dans une réponse à une question posée
le 2 novembre par le député Patrice Martin-Lalande.
Cet arbitrage doit en particulier prendre en compte le
coût de cette nouvelle version de France 24. Dans sa
réponse au député, la ministre souligne que le canal
hispanophone « supposerait une charge importante pour
la société, de l'ordre de 7 millions d'euros ». « A ce
stade, il est donc toujours à l'étude dans le cadre plus
large des réflexions en cours sur la trajectoire financière
du COM », poursuit la ministre.
Dans l'avant-projet de rapport pour avis sur l'action
audiovisuelle extérieure de la France présenté lundi dans
le cadre de l'examen des crédits Médias du projet de loi
de finances 2016, les députés François Rochebloine et
Patrice Martin-Lalande évaluent pour leur part le
montant nécessaire au lancement d'une version en
espagnol à seulement 1,5 M€, « qui doivent être
débloqués par l'Etat », estiment-ils.
Projet pas encore transmis au Parlement
Le lancement d'un canal en espagnol, en plus des
versions française et anglaise de France 24, est un des
axes majeurs du futur COM, avec le renforcement des
offres numériques, de la sécurité informatique, et du
développement en Afrique sur la TNT. Les discussions
durent depuis le printemps, et le projet de texte n'a
pas encore été transmis aux commissions
parlementaires compétentes, a-t-on indiqué à
Satellifax. Dès lors, une adoption avant la fin de l'année
semble peu probable.
Egalement interrogée par Patrice Martin-Lalande sur un
développement de France 24 en TNT sur l'ensemble
de la France, et pas seulement en Ile-de-France où elle
est déjà présente, Fleur Pellerin a mis un frein à cette
idée. « Les antennes de France Médias Monde sont
déjà assez largement diffusées sur le territoire
national » et « toute extension de la diffusion en France
nécessite de tenir compte de la rareté, de la diffusion
disponible et de son coût économique ». « En outre, la
mission de France Médias Monde est d'abord de
participer au rayonnement de la France à
l'étranger », ajoute-t-elle.
Selon le budget prévisionnel 2016 du ministère de la
Culture et de la Communication présenté fin septembre,
F2M, qui regroupe RFI, France 24 et Monte Carlo
Doualiya, doit se voir attribuer une dotation publique en
hausse de 0,8 % l'an prochain à 244 M€ HT, soit 2 M€
supplémentaires (nos informations du 1er octobre).
France 24 : accord de régie renouvelé pour 3 ans avec FTP, et amendé
France 24 a renouvelé pour trois ans son contrat de
régie publicitaire avec France Télévisions Publicité, a-t-
on indiqué à Satellifax. Ce renouvellement, intervenu cet
été, prévoit toutefois certaines modifications dans le
périmètre de l'accord en vigueur jusque-là, obtenues à la
demande de France Médias Monde (F2M).
Dans certaines régions du monde où France
Télévisions Publicité n'a pas été jugée suffisamment
performante, F2M pourra commercialiser ses
espaces publicitaires par elle-même. En outre, une
partie des espaces numériques du groupe public a
également été exclue du périmètre du contrat.
Cette évolution par rapport à l'accord précédent
intervient alors que le chiffre d'affaires numérique de
F2M a subi « une diminution significative » au
premier semestre 2015, par rapport au premier semestre
2014, notent les députés François Rochebloine et Patrice
Martin-Lalande dans l'avant-projet de rapport pour avis
sur l'action audiovisuelle extérieure de la France présenté
lundi dans le cadre de l'examen des crédits Médias du
projet de loi de finances 2016. Un comité de pilotage a
été mis en place pour analyser les raisons de cette perte.
Les recettes publicitaires de France 24 n'ont atteint que
1,6 million d'euros net en 2013, augmentées à
2,2 M€ en 2014 après la prise de certaines mesures,
comme le renforcement des équipes commerciales et la
commercialisation en France d'un signal français sur les
réseaux de complément.
France Télévisions : le plan d'action du groupe en matière d'éducation aux médias
La présidente de France Télévisions, Delphine
Ernotte Cunci, a rappelé mardi les grandes lignes du
plan d'action de son entreprise en matière d'éducation
aux médias et à l'information, à l'occasion du débat
« Les jeunes et l'info », coorganisé par la plate-forme
FranceTV Education, le Clemi et le réseau Canopé (qui
dépendent du ministère de l'Education nationale), ainsi
que la Ligue de l'enseignement. Ce sujet, devenu, du
fait de l'explosion des outils numériques, « une
impérieuse nécessité » pour l'entreprise, est traité à
travers plusieurs types d'actions, souligne le communiqué.
France Télévisions entreprend ainsi des coproductions
avec Canopé, éditeur de ressources pédagogiques
transmédias, comme la websérie Les clés des
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Jeudi 12 novembre 2015
9/15
Institutionnel
médias, qui démarrera « prochainement » sur
FranceTV Education et à Radio France, ou le magazine
T'as tout compris, à destination des 8-14 ans, lancé
dimanche dernier à 13h40 sur France 4 (nos
informations du 6 novembre). Est également cité 1 jour,
1 question (Milan Presse), programme court de
décryptage de sujets économiques, politiques ou sociaux,
lancé en 2014 sur la même chaîne.
Le programme du groupe passe aussi par la mise en
œuvre, avec le Clemi, d'un programme de « master
classes » autour des rendez-vous d'information et de
« grands documentaires historiques et sociétaux », ainsi
que par l'organisation, avec les académies, de
« journées de rencontres et de travail » entre
enseignants et professionnels de France Télévisions. Cette
initiative démarrera le 13 janvier à Angers. Par ailleurs,
le groupe prévoit de mettre à disposition des professeurs,
« des outils numériques de référence sur la fabrication
de l'information, une sorte de grammaire des gestes
journalistiques », et de « développer un réseau de
tuteurs pour accompagner dans les établissements
scolaires la création de journaux, web radio ou TV ».
Arcep : SFR doit mieux partager ses pylônes avec Free
L'Arcep a estimé mardi que SFR (groupe Altice)
mettait à disposition ses pylônes « à un rythme
insuffisant » et lui demande de fournir un accès
« effectif et diligent » à Free Mobile (Iliad). L'Autorité
avait été saisie par Free qui reproche à l'opérateur
d'avoir ralenti son rythme de production de pylônes
depuis fin 2014 et d'avoir refusé sa dernière commande,
précise-t-elle dans un communiqué. Elle enjoint « à la
société SFR de proposer à Free Mobile, sous des délais
contraints, un avenant au contrat concerné acceptant la
commande de Free Mobile et prévoyant un calendrier de
mise à disposition des sites » d'antennes téléphoniques.
« SFR devra ainsi respecter un rythme minimum de
production, tel que défini par l'Autorité, et ce, sous
réserve que Free Mobile respecte également ses
obligations contractuelles », précise-t-elle.
Afin de préserver l'environnement, les opérateurs de
téléphonie mobile sont tenus de privilégier le partage de
sites d'installation de pylônes. Ils doivent répondre aux
« demandes raisonnables d'accès à leur site émanant
d'autres opérateurs ». Pour le cas de Free Mobile, qui est
arrivé plus tardivement sur le marché, des obligations
spécifiques de partage pèsent sur ses concurrents.
Vincent Bolloré : audition publique diffusée en direct sur Public Sénat
L'audition publique de Vincent Bolloré, président du
conseil de surveillance de Vivendi et de Canal+, prévue
le 19 novembre à 11h30 par la Commission de la
Culture, de l'Education et de la Communication du Sénat,
sera diffusée dans son intégralité (90') en direct sur
Public Sénat, indique la chaîne. Public Sénat la
retransmettra aussi sur son site internet. L'audition sera
également disponible sur le site internet du Sénat.
Vincent Bolloré devait initialement être auditionné le
8 octobre. Catherine Morin-Desailly, présidente de la
commission, avait alors fait part de « sa forte
préoccupation quant à la réorganisation du groupe
Canal+ qui concourt de façon fondamentale au
financement du cinéma » pour motiver cette audition.
Celle-ci devait se tenir à huis clos et avait finalement été
reportée (nos informations du 6 octobre).
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
Montagne TV : arrêt de diffusion linéaire pour l'instant ; reprise de l'activité numérique par Webedia
actionnaire à 90 %, et Laurent Surbeck (10 %), avait
développé cette activité numérique parallèlement à sa
diffusion linéaire.
Les discussions se poursuivent actuellement avec
La chaîne Montagne TV, placée en redressement
judiciaire le 4 août par le tribunal de commerce de
Lyon, avec poursuite d'activité au 31 octobre, cesse
pour l'instant sa diffusion linéaire, tandis que son
activité numérique est reprise par le groupe
Webedia (Allociné, Puremédias…), ainsi que l'indique
des groupes audiovisuels pour reprendre l'activité
TV, affirme Laurent Surbeck, interrogé par Satellifax. Son
Selon nos informations, Webedia a en effet décidé
de créer un nouveau pôle dédié au tourisme, avec à
sa tête le journaliste Laurent Surbeck, jusqu'à présent
pdg de Montagne TV. Ce nouveau pôle proposera des
services de communication digitale, et de brand content
pour des marques liées au secteur du tourisme, en
s'appuyant notamment sur le savoir-faire de Montagne TV
dans ce domaine.
La chaîne, lancée en octobre 2010 sur Canalsat et
ADSL par la société Idealp de Jean-Philippe Caille,
arrêt sur l'ADSL, où Montagne TV s'était recentrée en
2012 après avoir cessé d'être diffusée sur Canalsat,
« n'est pas définitif », souligne-t-il (nos informations du
14 novembre 2013). Une annonce pourrait être faite
prochainement.
Montagne TV, qui employait 5 personnes, a accusé
une perte d'environ 350 000 € en 2014, pour un
chiffre d'affaires de 1,6 million d'euros. Ses difficultés
l'ont conduite à licencier deux salariés. La personne en
charge du digital rejoint Webedia avec Laurent Surbeck.
La 5e était en formation.
Le Dauphiné libéré.
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Jeudi 12 novembre 2015
10/15
TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
TV Breizh : ÿ La télé qui aime la télé Ÿ, nouvelle signature imaginée par Dream On
Plus d'un an après avoir créé les nouveaux logo et
habillage de TV Breizh, l'agence Dream On l'a dotée
d'une nouvelle signature : « TV Breizh, la télé qui
aime la télé », a annoncé la chaîne du groupe TF1
mardi. Ce slogan est « en parfaite adéquation avec
l'univers de [la chaîne] qui propose à ses abonnés de
retrouver le meilleur des séries cultes américaines et
françaises », souligne le communiqué, qui cite Columbo,
Hercule Poirot, Arabesque, Monk, Femmes de loi,
Section de recherches. Cette signature a été lancée à
l'occasion du 15e anniversaire de TV Breizh, précise-til.
Harmonic / Nasa : lancement de la première chaîne nord-américaine en UHD, Nasa TV
Le marché nord-américain a accès à une première
chaîne en 4K. Nasa TV UHD est dorénavant disponible
en clair sur le satellite AMC-18C de SES, a annoncé ce
mardi Harmonic, société spécialisée dans les
infrastructures de livraison vidéo. Opérée conjointement
par cette entreprise et la Nasa, la chaîne propose huit
nouvelles séries permettant d'« explorer les différentes
facettes » du programme spatial américain, dont ISS Life,
sur la vie dans la Station spatiale internationale, ou encore
Earth View, sur la perception des astronautes de la Terre.
Nasa TV UHD devrait voir sa distribution élargie.
Harmonic est ainsi « en discussion » avec des opérateurs
de télévision payante pour une reprise par satellite
DTH, par câble et par fibre optique. Des tests sont
également en cours afin de permettre une consommation sur
téléviseur connecté. La chaîne sera également disponible,
« à une date ultérieure, à déterminer » pour une
consommation OTT en streaming, souligne la société.
_________________________________________________ Internet
Arte Concert / Milgram Productions : Tape, une émission bimensuelle liée à la programmation
Arte Concert a mis en ligne le premier numéro de
Tape, émission produite par Milgram Productions,
conçue en lien avec la programmation du site, a
annoncé ce dernier ce mardi. « Websérie qui
"rembobine" l'histoire de la musique », Tape « explore
en 3 minutes l'histoire d'un artiste ou d'une
chanson », nourri d'anecdotes, clips, photos, images
d'archives, extraits d'interviews, indique le communiqué.
Il met aussi « en lumière les passerelles, les échanges, les
pillages secrets et hommages clandestins entre artistes ».
Après ce premier numéro, consacré au pianiste et
rappeur Chilly Gonzales, l'émission s'intéressera à Iggy
Pop et Etienne Daho. Tape, réalisée par David Pais,
sera programmée « environ deux fois par mois ».
Snapchat : l'application sociale revendique 6 milliards de vidéos vues par jour
L'application américaine Snapchat, qui propose des
messages qui disparaissent après quelques secondes, a
secondes pour se voir reconnaître ce statut sur Facebook,
et environ une demi-minute sur YouTube.
revendiqué lundi soir 6 milliards de vidéos vues par
jour. C'est trois fois plus qu'au printemps dernier.
La vidéo devient un axe de développement majeur
pour les réseaux sociaux, à la fois parce qu'elle
Snapchat n'a pas donné de détails sur ce qui alimentait
cette forte croissance. « C'est un nombre énorme pour
eux », a commenté Rob Enderle, un analyste spécialiste
du secteur technologique, « mais on doit s'inquiéter de la
nature des vidéos », surtout si certaines sont « illicites ».
Ces chiffres du réseau social interviennent alors que le
premier réseau social mondial, Facebook a revendiqué
la semaine dernière plus de 8 milliards de vidéos vues
par jour, deux fois plus qu'en avril (nos informations du
6 novembre). Les vidéos sont considérées comme
« vues » sur Snapchat après avoir été affichées pendant
quelques fractions de seconde, quand il faut plusieurs
accompagne les usages mobiles, et qu'elle est le support
générant le plus de revenus publicitaires. Mais la
difficulté reste de les monétiser, en particulier pour
Snapchat, où les vidéos disparaissent après seulement
quelques secondes, alors qu'elles restent disponibles pour
un grand nombre de personnes sur d'autres plates-formes
en ligne comme Facebook ou YouTube (filiale du groupe
Alphabet, ex-Google).
Snapchat n'est pas coté en Bourse. Mais la plate-forme
a été évaluée à 15 milliards de dollars (13,90 Md€) par
les investisseurs privés ayant participé au printemps à son
dernier tour de table.
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Brossat, Arnaud Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet
Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 21e année de publication – © 2015 Fréquences
Jeudi 12 novembre 2015
11/15
International
CNBC : fermeture des bureaux de Paris et Tokyo
La chaîne d'info américaine CNBC va fermer ses
bureaux à Paris et Tokyo, a indiqué mardi un porteparole de NBCUniversal, maison mère de CNBC,
confirmant une information du quotidien britannique The
Guardian. CNBC prévoit de licencier environ
15 personnes sur un effectif global de 300 employés.
Selon le site internet du Guardian, cette décision tient à
la volonté de la chaîne d'investir davantage dans le
numérique pour enrichir l'offre en ligne de CNBC.
Autre conséquence de ce redéploiement, le temps
d'antenne du bureau de Londres passera de six à
quatre heures quotidiennes.
Breaking Bad : plusieurs objets marquants de la série entrent au musée à Washington
Plusieurs objets marquants de la série Breaking Bad
(AMC) sont entrés mardi au Musée national d'histoire
américaine de Washington lors d'une cérémonie en
présence de plusieurs acteurs. Les visiteurs pourront ainsi
voir le chapeau de Walter White, professeur de chimie
devenu baron de la drogue, et les emblématiques
combinaisons de protection jaunes qu'il utilisait avec
son acolyte Jesse Pinkman pour « cuisiner » de la
métamphétamine dans la série. Egalement exposés : le
badge de policier de l'agent Hank Shrader, trois
sachets de cristaux de métamphétamine bleus (en
la chaîne de fast-food fictionnelle Los Pollos Hermanos,
légués au musée par les producteurs.
Bryan Cranston, l'acteur qui incarne Walter White, a
fait le bonheur des photographes en recoiffant son
chapeau quelques instants. « On me demande souvent si
la série ne me manque pas. La vérité c'est que non,
parce que Vince Gilligan [le créateur] et les auteurs ont
ciselé cette série avec un tel degré de perfection, avec un
début, un milieu et une fin [que si on avait voulu
poursuivre] cela aurait presque ruiné l'expérience que
l'on a eue », a-t-il dit.
fait des bonbons utilisés sur le tournage) ou un gobelet de
Bangladesh : premier satellite de communication et télédiffusion prévu pour 2017
Thales Alenia Space fournira au Bangladesh son
premier
satellite
de
télécommunications
et
télédiffusion, un contrat d'un montant de 250 millions de
dollars (environ 232 M€), ont indiqué ce mercredi les
autorités bangladaises. Le contrat signé avec la
Commission de réglementation des télécommunications du
Bangladesh (BTRC) porte sur la fabrication du satellite
Bangabandhu. Ce dernier est destiné à réduire la fracture
numérique en fournissant des services de télédiffusion et de
communications sur les zones rurales, incluant de la
télévision, à travers tout le pays et vers les régions
environnantes. Le lancement est prévu en 2017.
_______________________________ Nominations, mouvements
Vivendi : membres du directoire ; directeur général en charge des opérations
Frédéric Crépin, secrétaire général de Vivendi depuis
septembre dernier, et Simon Gillham, président de Vivendi
Village et directeur de la communication du groupe, ont été
nommés membres du directoire par le conseil de
surveillance de Vivendi, a annoncé le groupe mardi.
Par ailleurs, Stéphane Roussel, membre du directoire
depuis juin 2014, est nommé directeur général en
charge des opérations de Vivendi, ajoute le groupe. Il
était directeur, Développement et Organisation, depuis
octobre 2014 après avoir rejoint la direction générale du
groupe en août 2013. Il a occupé les fonctions de
directeur des ressources humaines de Vivendi de 2009 à
2012 avant d'être nommé pdg de SFR. De 2004 à
2009, il était DRH de SFR.
_____________________________________________Programmes
RMC : ouverture prochaine d'un casting pour trouver une nouvelle ÿ grande gueule Ÿ
RMC lance, lundi 16 novembre, le « grand casting
des GG » afin de recruter une nouvelle « Grande
gueule » pour son émission quotidienne (10h-13h)
quasi-éponyme, animée par Alain Marschall et Olivier
Truchot, a annoncé la station ce mardi. Pour cette
opération qui doit donc déboucher, pour l'un des
candidats, sur « un contrat avec RMC », la radio ouvre
une période de onze jours (jusqu'au vendredi
27 novembre) pour les inscriptions, qui passeront par
une vidéo de 3 minutes dans laquelle les candidats
« se présentent, défendent leur point de vue sur l'un des
quatre thèmes proposés et expliquent en
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Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
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Jeudi 12 novembre 2015
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Programmes
quoi ils incarnent une "grande gueule" », indique
le communiqué.
Les finalistes seront annoncés à l'antenne le lundi
30 novembre et seront, durant cette même semaine,
invités, chacun, à prendre « la place d'une "grande
gueule" » durant une émission (réalisée en direct)
dans son intégralité. L'occasion, pour eux, de
convaincre les « grandes gueules » et les auditeurs,
qui pourront donner leur avis sur #GrandCastingGG.
Le nom du lauréat sera révélé en direct par Alain
Marschall et Olivier Truchot lors de l'émission du lundi
7 décembre.
MCS Bien-être : nouvelle formule pour l'émission Belle en un clin d'flil
Belle en un clin d'œil, production interne lancée en
2012 par MCS Bien-être (groupe MCS TV), va faire
l'objet d'une nouvelle formule, à compter du samedi
5 décembre, a indiqué la chaîne ce mardi. La
présentatrice Johanna Kawa mènera son émission
entourée de trois experts de la beauté : le styliste
William Carnimolla (qui a œuvré sur les précédentes
saisons de Belle toute nue sur M6), actuellement sur
June TV, le coiffeur Bruno Weppe et le coloriste
Rodolphe Lombard. « Ils livrent leurs secrets de
beauté » avec des conseils qui seront testés avec des
téléspectatrices souhaitant bénéficier d'un coaching,
indique le communiqué.
Par ailleurs, la Miss France 2010 Malika Ménard,
qui a déjà animé des émissions spéciales sur MCS Bienêtre, assurera une chronique dans laquelle elle
« [dévoilera] conseils et astuces beauté qu'elle a appris
au fil de son expérience de Miss ». Avec cette nouvelle
formule, Belle en un clin d'œil changera également de
format. Initialement produite en 26', l'émission est
raccourcie en 15', sans pour autant perdre de temps
d'antenne : la chaîne programmera chaque semaine
deux numéros successivement.
MCS Bien-être est disponible dans l'offre par câble de
SFR-Numericable et sur Canalsat.
_______________________________________ Au fil des tweets...
MM's tweets : Aliagas, Cheylan, Revel,Vallaud Belkacem, Bellver, Laurent, Hanouna, Garriberts, Marsick...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe
d'origine sont conservées… sauf exception charitable !
Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax.
@PLechevallier ZIVE : nom de domaine déposé sur Gandi avec anonymat du holder et de sa localisation ! Y'a un
secret ?
@JFrHernandez Le président de l'@ARCEP descend dans l'arène Welcome sur Twitter, Sébastien ! @sorianotech
@lmarsick Franchement @6terofficiel je peux comprendre qu'il y ait 1 horaire pour la pub mais la balancer au milieu
d'1 phrase : non ! #storagewars
@joelwir @lmarsick @6terofficiel La faute au package multichaines du groupe qui veu que la pub passe exactement
simultanément sur les thématiques
@lmarsick @joelwir Et techniquement impossible à changer ? C'est très pénible : Cc @6terofficiel
@joelwir Manald1 Combien d'abonnés @canalplay en "Extra" @SFR ou sur Numericable ? Grand danger de
transfert vers #Zive. Non ?
@Numericable Embarquez à bord du projet Space (canal 16). #spacebysciencefr
@Tof_Beaugrand La finale approche... J-2 !!! Ça fait drôle. J'ai à la fois envie de profiter, de m'amuser et je me sens
déjà nostalgique #SS9
@nikosaliagas un grand merci les amis, hier [lundi] vous étiez 7 millions 200 personnes à vous amuser avec nous sur
@tf1 @canteloupoff le pic tv de la journée ! ;)
@LVT_RTL Le nouvel album de @JohnnySjh "De l'amour" sort vendredi. Présentation en avant-première avec @AnthoMa
demain à 9h
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Au fil des tweets…
@renaudrevel SFR veut concurrencer Netflix avec "Zive", service de SVOD
@philippeyaiche @renaudrevel pour mieux concurrencer Netflix il faudrait pour commencer fusionner Zive et
Canalplay ! #SVOD
@najatvb Je tiens à saluer le travail que nous réalisons avec @FranceTele ainsi que les productions communes avec
@Reseau_Canope @FranceTvEduc.
@julienbellver J'arrive un peu tard mais au poil, la nouvelle émission d'@antoinedecaunes sur Canal ! #Asuivre
@samuellaurent Mémo si vous passez à la TV : – Smic : 1 137 euros net/mois – CDD : renouvelable 2 fois – Ticket
de métro : 1,8 euro – Baguette : 90 cents
@sig_lab Le @GouvernementFR souhaite la bienvenue à @POTUS sur #Facebook
@NamiasRobert Pas sûr que les audiences de Lopez de la première émission perdurent très longtemps. Au moins il
essaie!...
@Cyrilhanouna Mes amours je vous fais juste de gros bisous
@Cyrilhanouna Et juste je voulais vous dire que je lis tous les messages et que ça me fait trop de bien qd je suis en
rassrah (angoisse) ! #besoindevous
@thony911 Je me crois tellement à dimanche que je viens de mettre @France5tv pour mater @Mediaslemag… #Fail
poke @mediathom
@Garriberts Vous êtes pas les derniers pour la déconne, chez @BFMTV [RT @BFMTV La QUESTION #20hPol du soir :
Sarkozy a-t-il participé aux cérémonies du 11-Novembre pour des raisons électorales ?]
@LullaSerieWhore Plus qu'1,7 million d'américains devant #WickedCity épisode 3, 0.4. C'est affreux.
(Tweets relevés les mardi 10 et mercredi 11 novembre)
_________________________________________ Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
Netflix : une politique d'achat de films en France ÿ presque insultante Ÿ
(Pierre Langlais et Bruno Icher, Télérama, mercredi 11 novembre)
Cette montée en puissance [de Netflix dans le cinéma,
ndlr] n'est pas encore perceptible dans l'Hexagone, car
aucun projet n'est officiellement sur les rails. « Je ne suis
pas sûr que Netflix soit intéressé par notre cinéma », dit
un producteur français qui préfère rester anonyme.
« Lorsqu'ils ont constitué leur catalogue de lancement
pour la France, ils ont pratiqué des tarifs d'achat très
faibles, entre 2 000 et 2 500 euros par film pour une
exploitation d'un an, quelques-uns culminant à
25 000 euros. C'est presque insultant. Pour les dessins
animés, ils achetaient même des programmes à l'heure !
Plus préoccupant, Netflix demande désormais des
fenêtres d'exploitation de deux ans à des tarifs encore
plus bas. Mauvais signe pour les films français et le
cinéma ». Jean Labadie, producteur et distributeur du
Pacte, reste lui aussi dubitatif. « Aux Etats-Unis, Netflix
n'a pas changé grand-chose pour l'instant en termes de
cinéma. Je vois plus de cohérence et d'audace chez
Amazon, qui a confié à Ted Hope, un producteur
formidable, le soin de développer cette branche.
Amazon conserve l'exclusivité de l'exploitation de ses
films sur sa plate-forme VOD, mais veut aussi passer par
la salle de cinéma, ce qui n'est pas aussi évident pour
Netflix, qui mise bien davantage sur ses séries ». […]
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Revue de presse
NRJ 12 : Catherine Comte remplacerait Bruno Fallot à la direction des programmes
(Julien Bellver, puremedias.com, mardi 10 novembre)
[Alors que puremedias.com avait annoncé le
27 octobre dernier le départ prochain de Bruno Fallot,
directeur des programmes de NRJ 12 et Chérie 25,
arrivé dans le groupe en octobre 2014, après les échecs
de Coup de jeune à Vegas, les ieuvs font leur show et
L'Académie des 9 sur NRJ 12.]
Selon puremedias.com, Bruno Fallot va quitter la
chaîne dans les prochains jours. Mais NRJ 12 ne le
remplace pas poste pour poste. Toujours selon
puremedias, la chaîne a fait appel à Catherine Comte
pour une « mission de court terme ». Cette ex-patronne
de Téva, chaîne du groupe M6, et des chaînes
divertissement du groupe Canal+ (Comédie!, Jimmy et
Cuisine.tv) est aussi passée par Endemol, en tant que
directrice générale adjointe en charge des relations
avec les diffuseurs.
Canal+ : la date de retour des Guignols, encore repoussée, annoncée prochainement
(Le Canard enchaîné, mercredi 11 novembre)
Selon Le Canard enchaîné, la date de retour des
Guignols de l'info sur Canal+ sera « annoncée ces joursci », après avoir été à nouveau repoussée. L'équipe
espère reprendre en décembre, précise l'hebdomadaire.
Le nouveau décor, une salle de rédaction, avec JT et
scènes de bureau, est en cours de fabrication.
Newen : son pdg ne souhaite pas partager les droits des programmes avec France Télévisions
(Alexandre Piquard, Le Monde, mardi 10 novembre)
[Alors que le groupe TF1 a officialisé ce lundi le rachat
de la majorité de Newen.]
[…] La menace à peine voilée de l'arrêt des
collaborations entre France Télévisions et Newen
pourrait toutefois être interprétée comme une position
de négociation, destinée à obtenir des concessions de
la part du producteur. L'entreprise peut garder Plus
belle la vie si elle le souhaite – en vertu d'une clause
de tacite reconduction – mais elle a assuré vouloir
obtenir des droits sur les œuvres, qui appartiennent
aujourd'hui à Newen. « J'ai proposé à Mme Ernotte
[présidente de France Télévisions] que dès ce mardi,
nos équipes cherchent un accord de partenariat pour
assurer la présence des programmes sur France
Télévisions de manière pérenne », assure au Monde
Fabrice Larue [pdg de Newen], qui gardera 30 % de
Newen. Mais ce dernier semble toujours exclure de
partager les droits, en cas de revente ou d'utilisation
sur le numérique. « Un décret vient d'autoriser les
chaînes à détenir des parts de coproduction sur les
programmes qu'elles financent à plus de 70 %, mais
cela n'est pas prévu sur les programmes passés »,
explique-t-il. […]
Canal+ : Thomas Thouroude remplacera Maïtena Biraben pendant les vacances de Noël
(Rémi Jacob, Tele2semaines.fr, dimanche 8 novembre)
[Alors que Thomas Thouroude animait jusqu'en juin
dernier le Before chaque soir de la semaine sur Canal+,
émission qui n'a pas été reconduite.]
Show ! Elle sera diffusée en clair pendant les deux
semaines des vacances de Noël à la place du Grand
journal (animé par Maïtena Biraben, Flab Prod), du lundi
Selon Télé 2 Semaines, l'animateur prépare
actuellement une émission qui devrait s'appeler Ce soir
au vendredi en access prime time, soit dix numéros au
total. Le concept ? Revisiter l'année en compagnie
d'invités.
_________________________________________________ Agenda
Agenda médias : événements d'aujourd'hui et de demain
Aujourd'hui
13:00
Demain
12:30
Nonce Paolini, pdg de TF1 est l'invité de l'Association des journalistes médias (AJM).
Contact : [email protected]
Eurosport, déjeuner de presse sur « le nouvel Eurosport ». Contact : 01 40 93 81 62
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Zoom programme
Chaque semaine, nous analysons l’historique et l’évolution des audiences d’un programme qui revient à l’antenne pour une nouvelle saison.
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