L`éducation thérapeutique des patients atteints du syndrome
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L`éducation thérapeutique des patients atteints du syndrome
80 Chapitre 11 L’éducation thérapeutique des patients atteints du syndrome d’apnées obstructives du sommeil Dr. Dany BAUD Centre Hospitalier Spécialisé en Pneumologie 24 rue Albert Thuret 94669 CHEVILLY LARUE - France [email protected] Introduction Le SAOS est une maladie fréquente et invalidante nécessitant pour le patient des changements de mode de vie difficiles à mettre en œuvre et un traitement instrumental par pression positive continue (PPC) que beaucoup à juste titre considèrent comme un véritable harnachement qui n’est pas toujours facile à utiliser et à supporter tant pour le patient que pour son conjoint (1). Pourtant les différentes études rapportent qu’environ les trois quarts des patients utilisent la PPC au long cours, au moins 4 heures par nuit pendant 70% des nuits (2). Le fait que cette observance soit nettement plus importante que celle concernant la prise médicamenteuse mesurée au cours des maladies chroniques indique que ce n’est pas seulement la nature instrumentale et contraignante du traitement par PPC qui explique les refus d’appareillage ou leurs interruptions. Cette impression semble confirmée par la Cochrane Review de 2004 concernant les moyens d’améliorer la compliance à la PPC au cours du SAOS. Ainsi en dehors des modifications techniques ponctuelles et individuelles corrigeant les causes précises de mauvaise tolérance, aucune intervention généralisée de type mécanique comme l’utilisation d’une PPC autopilotée plutôt qu’une PPC fixe ou d’une PPC à deux niveaux de pression ou encore le recours systématique à l’humidification n’allonge de façon notable l’utilisation AFVP Monographe - Pathologies du sommeil 81 nocturne de l’appareillage. Seules les interventions à visée éducative et psychologique, même si les études sont encore peu nombreuses, modifient favorablement l’observance (3). L’éducation thérapeutique du patient (ETP) a depuis longtemps fait la preuve de son utilité dans de nombreuses maladies chroniques comme le diabète et l’asthme. Les patients atteints de SAOS peuvent aussi bénéficier de cette prise en charge intégrée au reste de la thérapeutique, PPC ou autre. Les principes généraux de l’ETP notamment sa transversalité ont en France récemment fait l’objet de recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) (4). Après un diagnostic éducatif permettant d’appréhender le patient dans toutes ses dimensions, il est alors possible d’énoncer avec lui, les compétences qu’il pourra acquérir au travers d’un programme personnalisé d’ETP dont la finalité est de l’aider, lui et sa famille, à comprendre sa maladie et son traitement afin d’en assurer le contrôle et d’améliorer finalement sa qualité de vie. Le diagnostic éducatif Appréhender le patient dans toutes ses dimensions Définition OMS du diagnostic éducatif « Première étape du processus pédagogique. C’est un recueil systématique, détaillé, itératif d’informations par le soignant, concernant la situation bio-clinique, éducative, psychologique et sociale du patient. Ces informations doivent servir de base pour la construction d’un programme d’éducation thérapeutique personnalisé » (5, 6). Les buts du diagnostic éducatif Le diagnostic éducatif vise à explorer le patient dans toutes ses dimensions en favorisant son expression. Il identifie ses besoins, précise les facteurs favorisants (motivation, apprentissage antérieur réussi, projet) et limitants (précarité socioéducative, dépression, déni) d’apprentissage qu’il cherche à faciliter. Il permet de déterminer les objectifs pédagogiques (compétences d’auto-soin et d’adaptation), d’ atteindre et d’élaborer un programme éducatif personnalisé. C’est aussi un pré-test d’évaluation. La forme du diagnostic éducatif C’est un entretien Individuel, structuré et technique fait d’un mélange d’écoute non directive et de questionnements ouverts. Le temps consacré au récit que le patient fait de sa maladie est certainement le temps essentiel de cette démarche diagnostique d’un genre nouveau. C’est au cours de ce récit que le patient exprimera si on sait l’aider toutes les difficultés qu’il ressent non seulement à comprendre mais surtout à accepter sa maladie et à envisager les changements de vie que celle-ci implique (image de soi, utilisation des machines, changements de comportement alimentaire et de projets de vie etc.). Vouloir se passer de cette première étape non seulement ne constituerait pas un gain de temps mais au contraire risquerait de compromettre les résultats de ce projet éducatif en gênant l’appropriation de sa maladie par le patient, condition sine qua non à l’acceptation de la thérapeutique dans toute maladie chronique. Le diagnostic éducatif n’est jamais définitif, il est itératif et évolutif. Il donnera néanmoins lieu à une synthèse, un contrat, un compte-rendu et un dossier d’éducation. Principes éthiques et techniques d’entretien du diagnostic éducatif Le diagnostic éducatif est un acte éthique et technique utilisant des méthodes pédagogiques éprouvées qui nécessitent pour le soignant de se former à leur utilisation. AFVP Monographe - Pathologies du sommeil 82 Les principes éthiques sont l’écoute empathique et le respect des choix du patient. Les méthodes pédagogiques sont notamment l’éventuelle utilisation de guides d’entretien (questionnaires pré établis), l’emploi de la reformulation, l’entretien d’explicitation (questionner le pourquoi du comment des actions), les cartes conceptuelles (paysage mental des connaissances, des croyances et des représentations). Les temps et les circonstances du diagnostic éducatif Le diagnostic éducatif peut être effectué à l’état stable et ainsi être programmé ou lors de dysfonctionnements ou incidents (analyse d’incident). Dans ce dernier cas si le patient a déjà bénéficié d’une éducation thérapeutique, il conduira à une reprise éducative. Déterminer les compétences à acquérir par le patient ou les objectifs pédagogiques Les finalités spécifiques de l’ETP sont : L’acquisition et le maintien par le patient de compétences d’auto-soins. Parmi ces compétences, certaines sont essentielles et prioritaires tandis que d’autres sont de moindre intérêt et secondaires. Dans tous les cas ce sont les besoins spécifiques du patient qui les déterminent. La mobilisation ou l’acquisition de compétences d’adaptation. Celles-ci se rapportent au vécu du patient et à ses expériences antérieures. Elles appartiennent au domaine psychosocial. Ces compétences à acquérir doivent être formulées avec le patient au regard de son projet et de la stratégie thérapeutique. Ce sont alors les objectifs pédagogiques spécifiques du SAOS qu’il convient de préciser et qui devront faire l’objet d’un programme personnalisé d’ETP. Un objectif pédagogique définit ce que les patients doivent être capables d’accomplir à la fin d’une période d’apprentissage alors qu’ils ne l’étaient pas préalablement. Chaque objectif pédagogique doit être pertinent, précis, observable et mesurable. Ces objectifs sont habituellement classés selon 3 domaines : cognitif (connaissances, raisonnements, décisions), sensitivo-moteur (gestes et habilités techniques) et psychosocial (relations et savoir être). Exemples d’objectifs pédagogiques adaptés au SAOS (D’après D. Baud, AS Veyer, F. Girault - Congrès sommeil Lille 2008) Domaine cognitif - AFVP Définir simplement le SAOS et les degrés de sévérité Citer les facteurs favorisants du SAOS et identifier les siens Identifier les symptômes de son SAOS et apprécier leur évolution sous traitement Expliquer simplement avec ses mots les mécanismes du SAOS Citer les complications possibles du SAOS Expliquer les conséquences du SAOS sur la sécurité au travail et dans la vie privée Identifier ses situations à risque de baisse de vigilance et décrire ses stratégies d’adaptation Citer les dispositions médico-légales concernant le SAOS Citer les différents traitements du SAOS et leur mode d’action Citer les avantages et les inconvénients des différents traitements Expliquer le choix de son traitement Monographe - Pathologies du sommeil 83 - Citer les effets secondaires de son traitement et leurs remèdes Citer les dispositions à prendre en cas de voyage et de départ à l’étranger Expliquer l’intérêt de la diététique Décrire et justifier ses mesures d’hygiène alimentaire Expliquer l’intérêt d’une activité physique régulière Décrire et justifier ses choix d’activité physique Décrire les modalités de prise en charge (droits et devoirs) Définir le rôle du prestataire Justifier le recours imprévu au prestataire Repérer les signes et évènements médicaux devant conduire à une consultation auprès du médecin prescripteur Exemples de techniques pédagogiques : exposé interactif, classeur imagier, étude de cas. Domaine sensori-moteur - Ajuster un masque et régler un harnais Repérer les signes avant coureurs de blessure par le masque Mettre en place des systèmes de protection des blessures par le masque Repérer les signes indiquant la nécessité d’adjoindre un humidificateur Détecter les fuites au masque Démonter et remonter un masque et le circuit de PPC Nettoyer le masque et le circuit de PPC Mettre en route la PPC Monter un humidificateur sur le circuit de PPC Remplir d’eau un humidificateur Nettoyer un humidificateur Régler et adapter l’intensité de l’humidification Régler la durée de la rampe Poser une orthèse d’avancée mandibulaire Nettoyer une orthèse d’avancée mandibulaire Exprimer clairement au téléphone ses besoins d’aide Exemples de techniques pédagogiques : atelier, étude de cas, résumé, aide mémoire. Domaine psycho-social - Expliquer sa maladie à son entourage, le faire participer à la prise en charge thérapeutique et psychologique - Exprimer clairement au téléphone ses besoins d’aide - Affronter le regard de l’autre avec l’appareillage - Travailler sur la restauration de l’image de soi - Faire valoir ses choix en termes de traitement - Exprimer un projet pour soi et sa famille Exemples de techniques pédagogiques : table ronde avec patient tuteur, groupe de parole, jeux de rôle. Planifier et mettre en œuvre les séances d’ETP individuelle et collective AFVP Monographe - Pathologies du sommeil 84 Comme nous l’avons souligné dans le chapitre concernant le traitement par PPC dans ce même ouvrage, nous avons opté pour une mise en place de cet appareillage lors d’un bref séjour hospitalier d’une journée et d’une nuit. Au cours de cette hospitalisation sont réalisées de façon synchrone la prise en charge éducationnelle, la mise en route et l’adaptation de la PPC. Ce caractère intégré au soin de l’ETP est la garantie de sa pertinence et de son efficacité. Quand le patient est accueilli dans le service il a été préalablement vu par un médecin spécialiste du sommeil qui l’a informé du diagnostic de SAOS et qui lui a proposé les différentes options thérapeutiques en fonction de la gravité de sa maladie et des possibilités techniques. Si le traitement par PPC a été choisi, l’offre d’appareillage avec ETP intégrée est faite au patient qui s’il l’accepte est tenu informé du déroulement de cet apprentissage et une date d’hospitalisation est retenue. Le jour de l’hospitalisation, le patient est généralement accueilli en début d’après midi par un membre du personnel soignant spécialisé dans la prise en charge des SAOS mais également formé à l’ETP. La première étape sera l’établissement du diagnostic éducatif et la détermination des objectifs pédagogiques qui seront définis avec lui. L’entretien et l’apprentissage en termes de connaissance et de gestuel est individuel. Un classeur imagier contenant divers schémas, photographies sur le SAOS, ses causes, ses mécanismes, ses conséquences et son traitement par PPC est utilisé de façon interactive de pour que le patient puisse peu à peu reconnaître ses symptômes, exprimer sa gêne principale et communiquer ses craintes et ses réticences vis-à-vis de l’appareillage. De même les pages les plus significatives de la polygraphie du patient sont revues avec lui afin de personnaliser au mieux la démarche thérapeutique et d’en partager l’intelligibilité. Choix et maîtrise des interfaces Une des causes importantes des difficultés de tolérance et par conséquence d’observance de la PPC réside dans le défaut de maîtrise du patient des interfaces : masque, harnais, humidificateur. Le choix du masque dépend non seulement de l’anatomie du patient, de l’existence ou non d’obstruction nasale, des fuites à la bouche mais aussi des habitudes de vie du patient et de ses sensations et de ses possibilités gestuelles. Il parait donc important de faire choisir au patient le type de masque qui lui semble le plus supportable et le plus facile à mettre en place et qu’il puisse en contrôler les fuites. Deux techniques d’enseignement des gestes sont possibles : la première est classiquement la démonstration par le soignant puis la répétition par le patient, la seconde consiste à faire procéder le patient à la découverte des différents matériels sans démonstration préalable. Cette dernière technique permet d’appréhender au mieux le caractère naturellement adapté ou non du geste et d’en corriger les défauts éventuels avec davantage de pertinence. Après ces premières étapes, c’est au cours d’une sieste si possible ou tout au moins lors d’une période de repos post prandial, que les matériels choisis sont essayés. S’ils conviennent ce sont ces derniers qui seront utilisés au cours de le nuit de titration suivant cet après midi. Au réveil, on s’enquiert au près du patient de la tolérance de l’appareillage et des problèmes rencontrés. Ces derniers sont réglés immédiatement quand c’est possible. Il est important d’identifier et de faire exprimer les difficultés ressenties tout en soulignant leur caractère légitime et souvent transitoire. On questionne également l’éventuelle perception d’amélioration clinique notamment en termes d’asthénie matinale parfois sensible dès la première nuit de traitement des AFVP Monographe - Pathologies du sommeil 85 SAOS les plus sévères. Pointer ces contraintes initiales ou au contraire ces bénéfices immédiats, constitue un réel encouragement à l’observance future. La courbe d’oxymétrie nocturne sous PPC et les données d’observance extraite de la mémoire de PPC sont vues en détail avec le patient auquel elles sont expliquées. De la même façon les obligations médico-légales concernant les conditions nécessaires à la prise en charge du traitement instrumental du SAOS par le régime général de la sécurité sociale lui sont communiquées. La mise en œuvre d’autres objectifs pédagogiques spécifiques tels que ceux concernant le contrôle du surpoids quand il existe ou d’autres affections associées (troubles métaboliques, maladies cardiovasculaires etc.), les changements de comportements, les difficultés psychologiques sont programmés lors de séances ultérieures avec les soignants formés à cet accompagnement éducatif. Evaluation L’évaluation au cours de l’éducation thérapeutique est de type formatif c'est-à-dire qu’elle s’accompagne dans le même temps qu’elle se déroule ou immédiatement après, d’un enseignement visant à corriger les connaissances erronées ou les gestes mal exécutés. Cette évaluation est pour l’essentiel de type gestuel, elle a lieu initialement lors du premier apprentissage des gestes et elle est répétée le matin faisant suite à la première nuit de traitement. Il semble difficile d’imaginer de laisser partir un patient sans qu’il sache utiliser le mieux possible ses interfaces ce qui constitue l’équivalent pour le SAOS des objectifs dits de sécurité pour d’autres maladies chroniques telles que l’asthme ou le diabète. Classiquement les compétences gestuelles sont évaluées à l’aide de grille dont un exemple adapté au SAOS et élaborée par notre équipe multiprofessionnelle est ci-dessous reproduite. GRILLE D’EVALUATION GESTUELLE Mise en place d’une interface de ventilation non-invasive : masque et harnais 1. Démonter et remonter le harnais sur le masque 2. Préparer la peau du visage 3. a) Placer le masque et le harnais b) Régler eventuellement les cales frontales 4. Mise sous tension du harnais de façon harmonieuse : répartition égale des pressions d’un point à l’autre du masque. Haut et bas, droite et gauche 5. Se regarder dans un miroir, palper et toucher, sensation cutanée des pressions 6. Mise en route de la PPC 7. Vérifier, sous pression l’absence de fuite à l’aide des mains et à l’aide de l’indication de la machine, dire si les yeux perçoivent des fuites 8. Exprimer le degré de confort 9. Inspirer et expirer calmement dans le masque, bouche fermée s’il s’agit d’un masque nasal. Coordination avec les autres acteurs impliqués dans la prise en charge AFVP Monographe - Pathologies du sommeil 86 A la sortie du patient, un carnet de liaison, outil de communication entre prescripteur, prestataire et médecin traitant est renseigné et remis. Les informations qu’il contient concernent les résultats de l’enregistrement diagnostique, la marque et le type de PPC, les interfaces prescrits, ainsi que la grille d’évaluation gestuelle. Une synthèse souligne les difficultés rencontrées au cours de l’appareillage dans les domaines de la pédagogie (connaissances, compréhension, gestuelle), du psycho-social et des possibles effets secondaires. Les soignants officiant pour le prestataire poursuivront, lors de leur accompagnement, la démarche éducative dans la perspective de rendre le patient autonome. Suivis médical et éducatif Ils seront étroitement connectés car comme au cours de toute maladie chronique, l’ETP pour être efficace doit être intégrée au soin. Ainsi le patient sera revu environ un mois après la mise en route de la PPC. Au cours de cette consultation, seront évalués l’observance, les bénéfices ressentis, la tolérance et les effets secondaires. Tout problème rencontré fera l’objet d’une évaluation non seulement médicale mais aussi pédagogique. S’il s’avère qu’un défaut de compétence en est la cause, il donnera lieu à un réajustement éducatif lors d’une séance particulière. Ce suivi double à la fois médical et éducatif sera répété autant de fois que nécessaire et notamment au cours d’incidents tels que diminution et arrêt d’observance, réapparition de somnolence, survenue d’événement médical indésirable, en particulier d’ordre cardio-vasculaire. Conclusion Le SAOS est une maladie de découverte récente dont la fréquence déjà importante ne pourra qu’augmenter si rien ne ralentit ces phénomènes planétaires liés à la diffusion du mode de vie occidentale que sont la sédentarité, le surpoids et l’obésité. Le SAOS comme les maladies qui souvent l’accompagnent (surpoids, troubles métaboliques, maladies cardio-vasculaires) est une affection chronique justifiant à ce titre d’intégrer à sa prise en charge l’ETP. Cette démarche doit permettre non seulement un meilleur contrôle de la pathologie dont elle est la conséquence ou la cause mais aussi une meilleure tolérance et observance de la PPC qui en est le traitement de référence. En effet, ces dernières années les efforts des constructeurs ont permis des progrès techniques considérables en matière d’appareillage concernant notamment l’encombrement des machines, leur niveau sonore, leurs algorithmes de montée en pression et les interfaces sans que cela n’entraîne d’amélioration en termes d’observance si on en croit les données des méta-analyses réputées les plus fiables. Seul l’accompagnement éducatif des patients semble modifier favorablement cette durée d’utilisation. Pour cette raison mais aussi comme tout patient atteint d’une maladie chronique et invalidante, les malades atteints de SAOS doivent pouvoir bénéficier d’un enseignement leur permettant d’acquérir les compétences d’auto-soins et d’adaptations nécessaires à diminuer les effets néfastes de cette maladie sur leur vie, réduire leur dépendance et renforcer leur autonomie. AFVP Monographe - Pathologies du sommeil 87 Bibliographie 1. Sleep apnea: Clinical investigations in humans. Katsuhisa Banno , Meir H. Kryger. Sleep Medicine 2007; 8: 400-426. 2. Rahul K., Kakkar anr Richard B. Berry. Positive airway pressure treatement for obstructive sleep apnea. Chest 2007; 132: 1057-2432. 3. Haniffa M, Lasserson TJ, Smith I. Intervention to improve compliance with continuous positive airway pressure for obstructive sleep apnea. Cochrane Database of Systematic Reviews 2004. Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques. Guide méthodologique. HAS 2007. 4. 5. OMS. Rapport technique – Région Europe. Programme de formation continue pour les professionnels de soins dans le domaine de la prévention des maladies chroniques Recommandations d'un groupe de travail du bureau régional pour l'Europe (Copenhague) de l'Organisation Mondiale de la Santé, 1998, page 28. 6. D'Ivernois J.F, Gagnayre R. Apprendre à éduquer le patient. 3e édition, Maloine, Paris, 2008. AFVP Monographe - Pathologies du sommeil