lordose cervicale et équilibre sagittal global dans le
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lordose cervicale et équilibre sagittal global dans le
techniques chirurgicales (ELIF, discectomie et recalibrage). Conclusion L’IRM démontre clairement le résultat final musculaire. Les lésions constatées 6 mois après une ELIF sont si peu importantes que l’on peut mettre en doute une quelconque traduction clinique. L’ELIF occasionne moins de troubles enzymatiques qu’une simple discectomie et les chiffres sont comparables à ceux d’un recalibrage à un étage, entre 1 et 2 fois la normale au maximum. L’ELIF par son approche anatomique dans un plan naturel intermusculaire s’impose comme une technique minimalement invasive, respectueuse des masses musculaires, ce qui est démontré par nos résultats radiologiques et biologiques. Ces chiffres sont à comparer avec d’autres techniques résumées par Dickerman et Arts (PLIF conventionnel : 19,2 fois la normale). la population, la plupart des localisations anormales étant projetées au niveau du plateau supérieur de la prothèse. La lordose C1C7 a été stable et dans les plages de normalité. Toutefois, une augmentation progressive a été observée, les valeurs moyennes passant de 48±10° en préop à 55±10° au dernier recul, ce qui requière un suivi à plus long terme. Conclusion Les résultats cliniques et radiologiques de l’arthroplastie avec la prothèse Discocerv® montrent, à un recul moyen de 30 mois, un niveau satisfaisant d’amélioration de symptômes, associé à la mobilité dans 88% des cas. LORDOSE CERVICALE ET ÉQUILIBRE SAGITTAL GLOBAL DANS LA SCOLIOSE IDIOPATHIQUE DE L’ADOLESCENT : REPRODUCTIBILITÉ INTER ET INTRA-OBSERVATEUR DES PARAMÈTRES DE MESURE C. VIDAL (1), R. AZOULAY (2), C. MALLET (1), G.-F. PENNEÇOT (1), B. ILHARREBORDE (1), K. MAZDA (1) 1. HÔPITAL ROBERT DEBRÉ - CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT -PARIS 2. HÔPITAL ROBERT DEBRÉ - SERVICE D'IMAGERIE PÉDIATRIQUE - PARIS MOBILITÉ ET ALIGNEMENT SAGITTAL 30 MOIS APRÈS L’ARTHROPLASTIE CERVICALE AVEC UNE PROTHÈSE SEMI-CONTRAINTE O. GILLE (1), A. RAMADAN (2), C. MAZEL (3) 1. CHU PELLEGRIN, SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIE, BORDEAUX 2. CLINIQUE BEAULIEU, DÉPARTEMENT DE NEUROCHIRURGIE, GENÈVE L’ ACDF est devenu un traitement standard pour le rachis cervical dégénératif, avec des résultats satisfaisants mais aussi un risque de complications pénalisantes pour des populations jeunes et actives. La préservation de la mobilité est une solution supposée à éviter ces risques, mais il existe peu d’évaluations quantifiées des résultats avec un recul suffisant. La présente étude évalue les résultats de l’arthroplastie cervicale avec une prothèse semicontrainte (Discocerv®, Scient’x, France) avec un recul de 30 mois. avec un recul minimum de 2 ans ont été inclus dans cette étude prospective (recul moyen 30 mois). Les critères d’investigation clinique incluent la douleur cervicale et radiculaire VAS (1-100), la fonction NDI (50 p) et l’évolution des symptômes (critère d’ODOM). L’évaluation radiographique concerne la mobilité en flexionextension, les centres moyens de rotation (CMR) des niveaux traités et adjacents, la lordose cervicale (C1C7) et locale. Matériel et méthodes Le tableau du suivi clinique démontre une amélioration significative des symptômes: la douleur cervicale et radiculaire a diminué passant de 64,2 [4-100] 53 patients consécutifs (31H/22F: âge moyen 44.8 ± 8 ans), traités par arthroplastie mono-niveau, Le Rachis - N° 3 - Mai-Juin 2011 Résultats et respectivement 67,3 [0-100] en préop. à 14,5[0-70] et 11,2[074] à 2 ans de recul. La fonction s’est améliorée de façon similaire et les résultats issus du critère d’Odom ont été excellents (79%), bon (25%) ou insatisfaisants (4%) à 24 mois. Des complications ont été observes dans 7/53 cas et 92% des patients se déclarent satisfaits de leur traitement. L’analyse radiologique montre une mobilité moyenne des niveaux traités de 6,7±4° (0-15°) à court terme et de 8,2±4° (419°) à 24 mois, excepté pour 6 patients (mobilités <3°). Ces valeurs étaient comparables à la mobilité préopératoire du niveau traité. Les CMRs étaient localisées normalement pour la moitié de 19 L’ équilibre sagittal global du rachis scoliotique a été bien étudié. Il n’existe aucun outil validé permettant d’analyser le plan sagittal du rachis cervical dans la scoliose idiopathique de l’adolescent (AIS). L’objectif de notre étude est de valider une méthode de mesure visant à quantifier les paramètres de l’équilibre sagittal du rachis cervical dans l’AIS. Matériels et méthodes Les radiographies en position standardisée de rachis entier debout de profil de 20 sujets témoins non scoliotiques et de 20 sujets porteurs d’une AIS en préopératoire et en postopératoire à 3 mois ont été analysés par trois observateurs différents (radiologue pédiatre sénior, chirurgien orthopédiste pédiatre sénior et chirurgien orthopédiste junior). Dix paramètres par patient ont été retenus sur chaque cliché, permettant d’examiner l’équilibre global du rachis dans le plan sagittal (C7 plumb line, distance horizontale entre la verticale issue du milieu des conduits auditifs externes (vCAE) et le bord postérieur du plateau supé- rieur de S1, distance entre vCAE et le milieu du segment unissant le milieu des deux têtes fémorales, distance entre vCAE et la verticale issue du bord antérieur du plateau supérieur de S1) et segment par segment (version pelvienne, lordose lombaire, cyphose thoracique, lordose cervicale globale C2C6, lordose cervicale supérieure C1C3, lordose cervicale inférieure C3C7). Chacun des paramètres a été mesuré à deux reprises sur clichés numérisés de façon indépendante. L’analyse de reproductibilité inter et intra-observateur est confiée à un test de Bland et Altman. Résultats Tous les paramètres ont pu être analysés. Le coefficient de reproductibilité inter-observateur est de 91,64 % (87,0596,24) et intra-observateur de 96,37% (94,26-98,48). Le paramètre le plus fiable est la C7 plumb line (98,58%), le moins fiable la cyphose T1 T12 (89,13%). La variabilité n’est pas différente entre les rachis témoins et arthrodésés. COMMUNICATIONS ORALES Discussion La bonne reproductibilité de la méthode de mesure utilisée permet son utilisation. Il n’existe à notre connaissance aucun outil validé autorisant l’analyse quantifiée des paramètres sagittaux cervicaux. Cet outil de mesure doit être utilisé dans l’AIS pour caractériser les modifications de l’équilibre global et segmentaire au niveau cervical après traitement correctif chirurgical par arthrodèse rachidienne par voie postérieure. rachis scioliotique et non scoliotique, applicable à l’analyse morphologique cervicale quantifiée. Conclusion Nous décrivons ici une méthode fiable et reproductible de mesure des paramètres sagittaux du INFLUENCE DE LA PERTE DE HAUTEUR DISCALE SUR LES RÉSULTATS CLINIQUES ET RADIOLOGIQUES APRÈS UNE ARTHROPLASTIE CERVICALE J. BEAURAIN, J. HUPPERT, T. DUFOUR, J-P. STEIB, I. HOVORKA, P. BERNARD, T. VILA, L. AUBOURG CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE DIJON CLINIQUE DU PARC, ST PRIEST EN JAREZ H LES RADIOGRAPHIES PEROPÉRATOIRES PRÉSENTENT-ELLES UN INTÉRÊT POUR LA CHIRURGIE DE LA SCOLIOSE IDIOPATHIQUE DE L’ADOLESCENT ? S. QUEINNEC (1), B. ILHARREBORDE (2), K. MAZDA (2), G-F. PENNEÇOT (2) 1. HÔPITAL BEAUJON - SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE CLICHY - FRANCE 2. HÔPITAL ROBERT DEBRÉ - SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE INFANTILE - PARIS - FRANCE abituellement, les discopathies sévères sont considérées comme une contre-indication aux prothèses discales cervicales. Dans la pratique quotidienne, la gravité des lésions au niveaucible est évaluée par le degré de perte de hauteur discale. L’objectif est ici d’évaluer l’influence de la perte de hauteur discale initiale sur les résultats de l’arthroplastie cervicale. Matériel et méthodes L e but de la chirurgie de la scoliose est d’obtenir un équilibre frontal et sagittal satisfaisant. Si l’essentiel des objectifs est déterminé par le planning préopératoire, les radiographies peropératoires sont le seul outil disponible pour analyser l’équilibre rachidien et celui des épaules. L’objectif de cette étude était de déterminer si l’analyse de ces radiographies avait une influence sur la procédure chirurgicale. Matériel et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective sur 148 patients opérés consécutivement dans le même centre, et planifiés selon la même méthode déjà décrite dans la littérature. Le recul moyen était de 38 mois. Les valeurs étudiées étaient l’angle de Cobb, la balance de T1 et des épaules, l’angle ilio-lombaire, la gîte frontale, et l’inclinaison de la première vertèbre non instrumentée. Nous avons comparé ces valeurs entre les radiographies peropératoires, postopératoires précoces, et au dernier recul. Les modifications effectuées au vu de l’analyse des radiographies peropératoires ont été étudiées. Le Rachis - N° 3 - Mai-Juin 2011 Résultats L’analyse complète des paramètres a été possible dans 90,5% des cas. Les épaules n’ont pas été visualisées dans 9,5% des cas, rendant impossible une partie de l’analyse peropératoire. Des modifications ont été effectuées au cours de l’intervention, à la vue du cliché peropératoire, dans 29% des cas au niveau de la courbure thoracique supérieure, afin de corriger l’inclinaison de T1 ou l’équilibre des épaules. Une modification au niveau de la correction lombaire a été jugée nécessaire dans 19% des cas, afin d’améliorer l’équilibre frontal global ou de diminuer l’inclinaison résiduelle de la dernière vertèbre instrumentée. Tous les patients étaient bien équilibrés au dernier recul, sans perte de correction. Discussion L’analyse du cliché peropératoire a conduit le chirurgien à effectuer des modifications au niveau du montage dans plus d’un tiers des cas, afin d’obtenir les objectifs fixés en préopératoire. Il présente donc un réel bénéfice au prix d’une irradiation modé- rée, mais sa réalisation est parfois difficile, notamment au niveau supérieur. Conclusion Les radiographies peropératoires restent nécessaires lors de la correction chirurgicale des scolioses idiopathiques. Elles permettent d’obtenir à long terme les critères d’équilibre dans le plan frontal, et de diminuer le risque de courbure résiduelle évolutive pouvant nécessiter des reprises chirurgicales. Connectez-vous à votre site internet le-rachis.com 20 Au sein d’une étude prospective multicentrique évaluant une prothèse discale non-contrainte, 113 patients satisfaisant aux critères suivants ont été analysés : arthroplastie mono-étagée, aucun antécédent de chirurgie cervicale, aucune autre chirurgie cervicale associée à l’arthroplastie, et dernier recul de 2 ans minimum. En préopératoire, la perte de hauteur du niveau-cible à été mesurée en établissant un ratio entre la hauteur discale médiane du niveau-cible et la hauteur discale médiane d’un disque susjacent. Le % de perte de hauteur a été catégorisé en 2 classes : ≤30% (n=80) ou >30% (n=33). L’évaluation clinique et radiologique a été effectuée en pré-opératoire ainsi qu’à 3, 6, 12, 24 et 36 mois post-opératoire. Les critères cliniques et radiologiques usuels (Neck Disability Index, EVA des douleurs radiculaires et cervicales, mobilité segmentaire (ROM)) ont été comparés entre ces 2 groupes selon un modèle linéaire mixte en mesures répétées. Résultats Dans les 2 groupes, le score fonctionnel NDI et les scores EVA diminuent significativement après l’arthroplastie par rapport au pré-op. La perte de hauteur n’a pas eu d’influence significative sur les scores EVA moyens, mais sur le NDI, se dénote une tendance (proche de la significativité) montrant un score post-opératoire moyen plus élevé pour les disques ayant une perte de hauteur >30%. Si on considère le gain moyen des scores en post-opératoire par rapport au pré-op, les disques ayant une perte de hauteur >30% présentent une amélioration significativement moins importante des scores NDI et EVA radiculaire. Concernant les résultats radiologiques, les disques les plus pincés présentent un gain de mobilité significativement plus important que les disques dont la hauteur est préservée. Conclusion Ces résultats indiquent que la perte de hauteur au niveau-cible se traduit par une meilleure restauration de mobilité et par une amélioration moindre des scores NDI et EVA radiculaire. Le caractère observationnel de cette étude est une limite à la puissance statistique de ses conclusions. Néanmoins, ces résultats corroborent certains travaux de la littérature, et méritent d’être confirmés, afin de mieux apprécier la valeur pronostique de la perte de hauteur discale sur les résultats de l’arthroplastie cervicale. Connectez-vous à votre site internet le-rachis.com