pris d`assaut par AOL, premier fournisseur d`accès à
Transcription
pris d`assaut par AOL, premier fournisseur d`accès à
t La Net revolu Time Warner, vieux géant des médias, pris d'assaut par AOL, premier fournisseur d'accès à lnternet; le français Vivendi associé au britannique Vodafone pour créer un portail européen géant:depuis le début de I'année, fusions et acquisitions géantes bouleversent I'univers d'lnternet. Ces manceuvres signent I'avènement d'une troisième révolution industrielle - celle de I'information - qui, comme les précédentes, suscite craintes, critiques et résistan ces {P. 44). Une révolution qu'accompagne un fascinant bond technologique. Nouvelles normes, nouveaux matériels, l'lnternet partout et pour tout sera bientôt une réalité (p 49). Une porte ouverte à de nouvelles pratiques, au premier rang desquelles figure la médecine en ligne (p. 54). Dossier réalisé par Vincent Gaullier, a David Larousserie, Luc Mathieu, Eléna Sender-Dumoulin et Caroline Tourbe. ô o ; I 44t SC ucun prince de Ia finance, aucun gourou des places boursières n'avaitluvenirle missile : le 10 janvier 2000, America On Line (AOL), premier fournisseur d'accès à Internet au monde avec ses vingt et quelques millions d'abonnés, annonce sa fusion avec Time Warner, I'un des géants mondiaux des médias et de I'image. La créature protéiforme qui sort de cette union pèserait entre 1650 et 1800 miiliards de francs, en capitalisation. L'équivalent d'un sixième de tout i'argent placé en Bourse en France. Plus que de mariage, on dewait, parler d'acquisition, d'absorption. Le pahon d'AOL, Steve Case, est en effet devenu Ie Patron du nouveau titan cYber-mé- diatique, notamment Parce qu'il détiendra la majorité de blocage dans Ie futur conseil d'administration. Pour Solveig Godeluck, auteur d'une enquête* sur ia <netéconomie>, cela ne fait aucun doute. o C' est biçn Ie rachat d'un emperew delaui'eille génération, criblé de dettes Time Warner - par un barbare qui a cassé toutes les règles du jeu et a.i,mposé les s'iennes : AOL. C'est aussi et s.urtoutune ac qui si,tion dont Ie s uui vuu s ont dau anta g e p erc ep ti'bles aux Etats-Unis qu'en France : en s:oJfrant Time Wamer, Steue Case met La fnai,n sur le câ'ble àhaut débi,t, Road,Runer. Une .i. teclnolagie d,ônt iI ne dis t)o st:Lit ptis jusqu'dlaB. > D orl I'e{pression de ( holdup', lancée il y a quelques se màines lotlr cârâctériser le râ- chât de Time Wamer. L'image n est Pas fâllss€ : avec Roâd Runer, AoL s'empâre pâr ]a même occasion de 13 millions d'àbonnés. Soit autât de clienis relâiivenentcâpt s (iÎcp. 47), dont il récupérem ainsi les ft lributions à châque fois qu'ils consommeront des produjts ,{OLTime Wâmer. C'est-à-dire tout ce qui se trouve dâns là hotte de Tinre Wàmer:les télés CNli ei HBo, les hlms Wâr ner Bros.lâ musique avec Mâdonnâ, R€d Hot Chili Peppe|s. peui-êfe même EMl conrtuis pax Werner quelquesjollrs s.!rès sonlropre râchai on âttend Et conflrnàtion de l'autorité de régulation des mârchés boursiers. Sâ.ns oùblier lesjonmaui, âvec l'hebdomadâire Tirr€, le mensuel I'oflu rr, erc. Tout c€ contenù culturel er?lique que À01, société de contenânt. â payé Tine-Wrlner 70 9i plus lâ Au quartiergénéral d'AOL, eadermondialdel'accèsà Internet, en Virgrnle (Etats-Un plain-piedd s la 3'révolution induslrielle. Ni plus ni noins. Celle de I'intelligence, eidrsâ voirselon les uns. Celle de l'in, fomÀtion s€lon les autres. ( Y1L Yrr côté titu,nesquel cette J1r sion esl ,ès s,Umbal.|que,, cher que son coum en BouISe. Àu delà de ces chiftues qul donnentle !'eftige, cet épisode roffnne Ja(qles De Bardt, spé cialiste de l'économie indùs- plemière !feuve concrète que nous solnrtes entres te Nice-Sophiâ-Antitolis). Chos€ est la fielle au CNRS [universii,é de remarquâb]e, au lendemâin de 1i$ion, cerlaùs conmcnlâires soulignaienr qu'il érait naintenant possible de commander des films, des disques, des lirres, rio Intemet. Bien évidenment, le Web offûit depuis longtêmps déjà cetle possibilité. Lâ diffé rencei c'esiqùe mâintenart tour le monde le sâit. Jâcqu€s De Batdt pou$uit : <CÉ r?oruel epis1de d.nruit taut tlL mo ins cônMincrp, les demiers incréla F{tort AOLDar- :le stog:n rjr nor' \f veau colosse AoL-Time ner fait ftoid dans le dos. Lâ liberié des iniemâut€s est-elle Concrètement, 1â tusion AOL-Time Wùner va se tràduirc pâx là mise en llare d'un DoriJil séant. Par Dodâil. on €ûeno Lalage !re0 0 accue qui s ouw€ dès que vous lan- Le pældâOL €st alols sinlle : le consonmaleur moyenj soulefi pâresserx, ne vâ recnercher qu ùn unique site câpâùle de lùi proposer un mà.iimum d€ produits. Mieux, étant rarement eigeart et cxdeux, il vâ se satisfâirc des produits dules q i ne croient pas en l'tjrènement de cP, noure& ré ltù1xq ctrpitaListe. Un regitne h où cannaissance .l,erient m.) Intemet serait donc pâssé de la catégode (industde inno'!'ante, àcelle d'(indust emo trice,. Xlotrice de I'éronomie mondidle, au néme title que l€ cha.rbon et la mâchrne à vapeu r l-ont été lors de lâpremière ré voLution indusidelle [fin du XVllI" siècleJ, l'élect cité et la AOL ou comment y échapper  Olorrulm€ , s). '!'oiiùre lors de ]a deuxième (fin du son pâ.ri pùisqu'il est déjà parr.enu à réunir plus de 20 nil lions d'internautes paJants pour ùn service àpeine plus convivial, et à peine plus sécurisé pour les pàiement3, que XlX"siècle). Mieux encore, ceiie révolu tion industdelle ne différerâit las de sesdevâncières, (omme 1'explique Doninique Barjot, histoden de l'économie à làSor' bonne, à Paris. Si le carburari celui offertpax ies fonmilseurs de cette révoluiionchrnge na fière gnse, au lieu du charbon qu'on lui sertsurun piâteâu ; mùsiques Warner music, inJos Mâis en tout état de câuse, si Intemet est un insirument ou de télés de CNN où dujournâl Iime... Steve Cate, pâtron du fântastiqu€ pour capter le l'électdcité par exeInple, volre connexion à Internel S'alfiche alors un€ nlaiâde de propositions I achât de cez noùveau groupe, â toutes i€s chânces de gâgner client, rien n'empàrhe nn sur{eul d€ cioisir une âùtre page d'accueil. Et d'échapper ainsi à ce pofiâil AOLTime Wâmer qui jDquiète tart. Rien ne I'em- l'électfcité - le reste est en iout point similaire. Pour stâ 1es up de l'époque se sont créées enmême temps que la nalr\ pêôhe non plus de faire prewe technologle évoluait. Il a fâllu attendre le lâncement du hâmway et ùne année mârquânte 1889 - cele de I'E4osirion uni- delaBoùrse... UnlTai câtâloguepublicitane d'indépendarce d espit et d aiIer chercher sUI latoiie le film hongrois, ]a mùsique peule, le verselledePaxis lourquel'on prenne conscience qu une révolution étâit en marche. Les v€6ion muliimédiâ. fanzine underground... En anâlogies àppâ]aissent aùssi à I'enâmen d'indicateu* comme l€ rÉhme €ffréné des fusions- liwes,lectur€ dejour' âDonnemem au Ie léphone mobile, cords vou{lrait le tutùpoftâii ne pro- Lâ Iogique que pmduiis e.$ iampillés lime Wâmer. pose que des clâir, le3 moyeûs pour échapper à 1â servitude et à la pensée unique sauce américâin€ €xisteni bel et bien. V. G, acquisiilons, l'im!oriânce dù câpita.l risque, ou encore le rôle dejewes patlolrs qui misent sur 46 ' SC ENCES ETAVENIB. MAFS 2 francaise E-commerce : la tortue En France, le commerce des ventes totâles, mais deux fois et demie plus que I'ar dernier. Si les larliculiers éleclronique tarde à s'imposer. pdses le Hg-iioi l @ tr*è-l:- sonl l9q!,-{03 Ë! l-francslfachâts roi]lions-d-e en llgne en Fûnce et 1,3 milliârd lour 1999 conbe plus de 20 milliards de do ùs (135 lnillrxds de frâncs) âù,r Etâts Lrnis (trois fois plus qu en 1998), les chjfhes du nerce con s'embâllent. Et ce n estPas finl puisque certains câbhets de consejls prévoient un doublement dù chifhe d'âffâires ious les ùrs. Poudatt, àJ regàrder d'un peu llus !rès, l enthousiâsmc doit êtle tempéré. D'àbord câr il est fâcile d'obtenir des iâux de croissance euphorisânts poùf une âctivii.é éme.geûte. Dnsùiie, pàrc€ que les chiffres mômes du commerce électro' en tigne nique sontl'objet de bâiâilles de câbineis de conseils, voire de bâiàiles boursiùes !orrr les <fàbrir drts dâudimat, du Nei. Quoi qu'iL en soit,les fêies d€ Noê]n'oni !âs eu, en Frarce, l'ct€t démnltiplicâteur aiiendu. lln lxe.prise est en effet miliald de francs en 1998 à 7,3 milliàfds l'an passé de 1,2 AOL el Warner (à demier. Poù erçliquer le reirxd ftan çâis, plusieu$ facteurs sont in shirts, voitures, âni voqu6s. En premier lieu, le f:ubie equ i!r[re.!l rrlold]n J= t€ur\ l25hdtss fulers equrles contre 5J % alr{ Etats-Unis et .10 % en Gnrd€'Brelâgne). Fo1[ Intemei, l€ tâux tombe à moins 0,4, contl€ près de 40 % ârlll Etàts-Lrnis. Ensecond licu, i'ef fet ùIinitel. Il noùs a initiés ânr réseâux, màis nous tardons à nous en débarrasser. En 1998, près de 8,5 milliads de irancs de biens et desenices se soni d€ 15 tréesurla cullure. encor€ vendus 0dû le }linitel. Egrtemeni invoquée, lâ socjologie particulière des tout premiers utilisateuN d lnter net : des unir.e$iiàhes ei des chercheus. Is oni étéhabitués àn'utiliser le réseau que pour pâr[rgcr ]€urs données olL leùrs proglr,Inmes et ils seËient donc réfractâfes à I'idée de suder pour fâire lcùrs àchats. llâis lâ pâfi de ce public aux hllbitudes si particulières diminue. Auire râison. et non des moindres, là laiblc confiàrce àccordée aur transaclions li nâncièr€srid Intemet. La sé cuÉsàtion des pâienents ou la proiccijon des donûées per nombre dc connexions sonnelles doit donc être stâbles pâr râppor-t âu,{ auhes mois et un lég,rr frémissemeni, snr les sii€s I es llus ftéquentés, conclut ùn sondage ponant flr 1500 intemauies réalisé lar àrnélioré€. À cet€ nn. des làbels se dévelo!prnt nôtrr rrcc"rF. lê et psycho' Netvâlue. culiruel uti' ljsés, la,Ihac et Amazqt lour les livres,la musiqu€ et là vi- logiqu€, c€1ui de lâ déo; IaSNcF pour les voyages ei q4_,z3.r pour lâ vente aux en- nenf outrageuse- En tête des sites les plus lânguc- Les sites an- glo-sa,jlons doni- ment lâ ioite et chères. Vériiâble innovâtion commerciale d'lnt€rDei, là renip aux cnchères tire z?t epinglcg brillr-"n m P nr son du jeu poul les arhats en [-fi^!:''J,,*ï ï:":îiï:liî Iue). Le plns rélebre d'entre 5\Ç e {t enr temls €n queu€ de peloion el n:.rché françâis est lrolnetteur selon le càbinet de conseil Emst €t Young. Comme pour les téléphones pofi âbles, nous le €t lignc dc la lhr. n oni rêl présenté, en 1999, que 0,3â0,4 Les économistes âssurent que nous ne resierons pas rong- eBay, esi nême I'un des Iârcs sites à fâire des bénéfices. Preuve du décolage lent ceite hégémonje bloquerâii les ftàncophones dans l âcte d'âchati à lâ mi juin 1999, on rc comptrii encore que 900 sites de \.ente en ligne en Frànce. P.â àvons donc l'âù de nous plàire dâts lerôle de la tortue de lâ fâble deLaFontaine. D. L. MAFS 2OOO. SCIÉNCES ElAVEN R i' 47 I enirée en Bourse pouldoler Barbrook, sociologùe le développement de leur so à l'uni versité de \\'esiminster (Royau Il â lublié en se!' iembre 1999. sû Internet uniqu€ment, m manifesle dont den me Lrni). Si nous lrvons âctuellenent là 3" révolùtion indusiriclle, quand â t elle débuté ? Au len- que le norn dJÙÉrïomnLu11 isrr mondiâle, pour un historien laisseprésager le prolos. En sùbsiance, il er?iique que r loï,e comme Dominique Bârjoij àvec LesJaurs. d€mâin de iâ Seconde Guerre des rillians de per l'émergence des rés€aux et d€ I infornâlique. Er 1998 poù les linânciels, !ârceque quelques sociéiés àlo$ 1€urs Int€meifonl tout prenlieN béné fices. Enire ces d€u-{ t€ndânces, l éronomiste Jrcques De Bàndt Wap()se < Ies années 1990, na- ttmnentp ceqe,û|fm.lce e pétiode, Ies sociétis qui e1Lgït ft!)..nt le rnl,Tinum d.'ltrJqnt s1tlt l;éet; étn itmû nt auî nauN?.lIe s te.:hnohtie Cert es, eLLe s nefunt pûs de l)ûéntes nais l(ur1)oJelLr m Raurse e::t teffibLementé|.èrée" Chlis Gent (Vodafone) êtJeân-Marie Messier (Vivendil annoncent leur association oourcréer un oortail nternet. En attendant que l€s spéciâ- accofdent enire eux,le gând lublic, lur, s'intelToge sur les modifi catlons socio écono Listes s nriques 1iées à l'explosion ln- ternet. La libeûé dc la!.esse râ t elle être nise €n câuse? Qu'enest il de là créâ lionâdistique ei de ses droitsl = Une cetitude sùiie âù fâchâtde Time médias nou\,el- lement estampillés A0L vont migref !l!rs lùfgement encor€ ïers 1e Web. Ce qui co inl1e qrc dcrMjr\ qu on lcveuill€ ounon. me $ânde lartie desbiens crrllurels serolr nunédques. Pâf éIed,raniq ue, prennent Nû tI des listes de d,i|J1lsion, rraent tLer sites Web, pallicit)elLt ct lplartent leur carltributian à tLt:s loruns. ]i'ép roLrftnt du .une nécessité de wndre dc.s âilleuls, selon queiqu€s cher- ittJb. rnutioï.s cônne nInp.)rte uwL uttrc lrod,uit, . Selor.Iri, cettenouvel€ folm€ d éch rges sonne le glas d'un€ écoromie de ndrché complùiement dénodée. Rien de noins. cheurs, notâmmenL les Arléri cains Phililrp Evans et Thonas lemet esi bel €t bien lâncéc \\.Ulsler. r Intetnct. err parti ûl ier, et lcs,naùæLLes lcchno bll i,es, u. g,nétd,l- inxersent 1. conprornis dtrcim sekn let\el plus I'itiôt-jtioIiorr pl11t En Nst fiche, s.tt trwl.irncc. est É.tluite. clâif : , plus les sources d in formàtions sur lc \ïeb seronl abondànrcs, plus le nombre d heurcslassé àsurferseraimLoin de ce beloldlnisme,lâ multiplirâtion de loltails nur ch:.nds, conme ÀOL. inquiète. P;Lrà11èlement âu dér'elo!!€- mentduWeb. des groupes(ru lfe tpourunlntem€inonmar' (lire L'ei(ul.ré ci des chand Aujourd'Iui, l nâchine In- ct û€n, à courl iem1e. n'arlnonce un quelconque inlléchissement de son allnre. tsienâuconinirc. Comme le confirme la récente drsoriation enre lc l|,llçaisI'i vendi lCanâl+, larousse, Cégé tel) et le bntamique Vodàphon€ (lcàdef mondiàl du iéléphone mobile) poul créef un torlàil européen géani sur lnternet ùIrt. Dès son oùverture, annoncée pouf.juin 2000, ;0 mil lions d'abonnés sonr d ores et déjir âltendus.lll Lcs rumeurs su| les pfochaires lxsions ;tc quisftiors vont bon ilàin. Iràrmi les plus fbll€s lahool avàlereii ]'lic roso fi ei DisrreJ. vincent Gaùlli€r ro1rrJ. D'àulres vont encore plus loin et souirellrteni qur lÊ sigûcnii l ùort du calitalisme x nu.rchard lrâInli eu\ Richâd roûveûe. Vl]l L. BuDrn de La )i,:tuarùnie. L^ Dé J:0r.. 1.10F.rotiele2mxrr la planète est occupée sauf... À r!r.â8"a globa..ou lF tionxbrp tFAmi {. n-.mll de sii€s associatiis, Plicc_P.ll:. lés rio la muiation de l'inforI pJ"lê q ,- J " trL "ral ,r" l"- rnr.- -.- biique, un poriail d initiâtives mation incamée lar Iniernet. business), de cours de BouNe mcnts), qùi menaçdi les àides citoyennes or encore Ïecam, ( Lir. iralrtia\ qri p6semit, or d'âcqujsitions géant€s. Tout àu secteur de 1â culiure. Le quiprom€ut l'échârge d'è$é to xîqL ot p d's, par 1Ln senice . le monde? Norr, tels les Gau- con]rier électroniqu€ ap€mis riences utilisânt cesnouvearu pu ùliqzr Tn ternel, à I'imwe 1 lor-0 \. e. \. tu"luup. un. Ln lar-gJ pr mpidp -ilu".or dL uuri-mu inêdibs du téLrpllone e1t ossura'nt h a trtu'rord" rJ 48' SCIENCES ETAVEN R, MAÊS 2OOO Grâce à des transmissions plus rapides, I'internaute pourra bientôt surfer partout, dans la maison, dans la voiture. La course aux débits est lancée habitarts âujourd hui? Un mo- teur d€ FofrrLule 1 dans une 2 CV. En ef- fet, début 2000.]e réseâu p€r met d'échnngef vidéos, photos. domées. son, d'envoy€retre cevoir du coutTief instànlâné menr, de Léléchargef des logiciels, d àchei€r, de vendre etde jouer... essentieliemelrl à lal lir d'un ordinâteur 0f. sonpo tenri€l est bien su!éficur Il de là planète. De !lus, lar une liâisontélélho niqueloussive RTC-possé' dânt un débit màximum de àparlir d'un réléphone motile gD'atJûârehelilê400,rDtn), le sont diàloguer âvec son rélrigérateur pour qu'ilpasse comrnàndc âu cybef -narché (wn5ù-elec+{olux.coqJ ou encorc su|veiller I entré€ de sâ mâison deluis le bxreâu ou le iermind emba.rqué il ne demande qu'ài vesiûles objets nsuels de lâ màison pour sim!lifier les co|1'ées quoti Alors ? Alo$ hrernet €xige po ur s'épanouir un débit d in folmations d aù mininum 1 mé- dienn€s. L-intemàute pourmii mettre €n ronie son lâve linge gâbiihecond€. orlàmajodté ;6 kbitsA I Homis le fail qu€ s€ connecler dans detelles conditions esi fasiidieuxetoccupe lâ ligne rélélhonique, le débir est bien insuifisânl !oul échânger rrlidement un glând volume de données. Fâs qùcsiion d'obte nù une réelle intemctiriié ni de receroir des images ïidéo en tempsréel 25imag€s/seconde câr là liâison trâditionnelle ne p€ut en lrânsmeûre que 8... Pouf qu'lntemet déploie ses ailes. nn€ rélolùiion technolo desfoyers connectés en Frânce ïoul en veûe, Lr traplatetléger PCdlsposed'une sourls et d'uneiélécornmande rel ées pâlfréquences radio pour surfer nstallé dans son canapé. (1.2 kg). ce gique doir sulveni| dans les foyers, celle de La connexion. Les chercheurs en téléconmu_ Packard Be , Div@,24 990 F. loùnâiiâbollpou| de bon L€s frontièr€s, c esi à dirc !ermcitre. à qui le souhaite, de suivre en difectles couls d'ùn professeu du bort du monde i oLr de diàloguer par vidéoconférence en tenps rielavcc dcs i MAFS mcâtions ne s y tfornpent !as. tous onl]e même objecûf:ouvdr le robin€t par leqnel imnsitentles données. Làcoursc aux débiis est lancée. Les idées 1ï sent. Fafmi les boines il y àle câb1e. Identique à celui qui im.ns- tode 2OOO les progra,nmes de télé - SCIENCES ETAVEN R t49 Connexions en quête de vitesse d\G *"7 v i L iltl Y t. iir; : . vv \'-l 50 ' SC ENCES ETAVEN R MARS2OOO 'l- Liaison RTC Le réseau téléphonique comrnuié nécessle d'acheier Lrn modern ei des'abonnerà un Tourn sseuf d'accès (Wanadoo, AOL, Free...) gTaluli0u non. Coût:achâld'un modem, abon nêTnent, les c0rnmun cat ons. Lespadic! erspeuventaussi s équ perde la mèmeiaçon en Numèris, réseâu FNIS --.-.\.ib. (64 a 128 tbiis,s). 2- Le câble I perrnet une connexlon p€rrnâ nente sans f ournisseur d'accès. Cybercâb e équ pe Annecy. Besançon, Charnbéry. Hérouvi e Le Mans, Orléans, Strasbourg, Pars avec un débt de 512 kbits/s en récepion,128 en émlss on- Coût : abonnements suspendus jusqu'en mars. (www.lyonnâise câble,com) Waiadoocâble équipe Angers, Av gnon, Biarrilz, Anglet, Bâyonne, Bardeaux, la région grenobloise, L e, Marse le, Metz, Montpellier, Rennes, Rouen, Tours, Saint-Queniinen-Yvelin€s è1 Valence. Coût: 285 F/mois(www.câblê 3- UADSL (Asym rneifical Digiia suscrlber L ne). C'est une lgnetéléphon que c assique rnun ed'un f tre répadii€urqu sir bue esfré' quences entre Internei et letéléphone. Laconnexon est rnjtée d mals fauts'abonnerà!nfourniss€ur d'accès. Quelques vllles des départements 94, 93, 92 69 67,59,35 et 77 sontéqLr pées. Coût : abonnemeni (265 F/rno sl. locâtion du modem {45 F/rno s)+ Tournisseurd'accès. icrowave lvlultipoint D skibution System)utilis€ €s ondes hertziennes. | 1âut une antenne pour la récepiion, Pourémeltre, L' nternâule uiil se u|re la son RTC classique. Expé menialen {1,/ cornrnuniqué ' 5- Le satellite satel te peutiransmettre lnier net par es ondes vers la parabole de l'uiilisateur. Lavo e de retour Le par a son RTC class que. Expériences en cours, se fait des débiis dolrrrzoùle, c{plique Alâin ounon ù)sremL r- Cases enseignânt âu dépârte ment hJonnatique du CnâIn. -Lo peÆorLne JiLnée botlge côn eclemen.l. tlarhe sL ses nûure mmb sant erxore wr perr ha cDls , Après s être installé darls 22 \illes, le càble. \,iciimc de son succès, tarde à honorer ses com mândes. -{ noier égâlement que, !ourle moment, iln'offfe pas de débh! supérienrs à 512 kbits's en féception et 128 kbits/s en ctl lter lt1 téLét)isi'.n et I Àu nême momeni, lécom redonne sâ chânce âu d€ fil Quoi qu il €n he lllc cords, aflichrnt de bclles inages société lyonnâjse XIDS internâtionàI. c'esl Ic llllDS (Micro\!J\ c IlultLrornt D15tri ra'. .sr ûienncs puh.édsent les fe etnn cha4ement npide dei données. X{ars àttention, lié- quences et lnterner da^s los hâutes, sans qu ils se cher'àuchenf. Àvàntâge : l€ débit âtt€mi d€ 512kbits/s à 1l{birs/s selon les olfres. IncoNénient : le coût, élevé. Couvefinr€ : I'ADSL équi. !e queLques lilles arol'r's.r€mû1. lnternet !ouNuit sâ course et tente àussi le voyâge pâr les ondes. Telnnprogràmme de té' lévision, le conlenu umérique du Éseau pert êire trarlsmis pâf satclliie ct reçù surun€ !ara bole. Plusieurs ex!énences soni €n coùfs, irfflchant d'ores cr déjà en.écep oc tion scùlemeni. L€ matériel lntemet, d émission h€||zlcnne hâui dé' bit étanr très coûteux,lc en nadltkrtiôtL de ltiErcrL.:e pratetLo,fLl des saleLlitr:s1 ex pliqueJ€ar Claude Ducasse PD lrrti culier ne p€ut répondre par le méme ûseàu. il de\Ta €mprun tilalho que tmdiiionnell€. Àutren€ni dil, In MDS,prts rle Jes r€dislli\iau érùelEw hettzien tenestrc. a"rec un rtibit de 2 à terialiaison l, iwtlshl, ini€ractil que le RTC. Au final. cett€ débruchc de technologie de\râir bi€n àbou iiràce qu'lntem€t!r{inne toute on âmlleur. I'ite. car depus le G de buer Si, âuri Etâts-L nis, les micro ondes concurrencent déjà le câble dans quelques aggloméralions, pourl'heùre le U]'IDS est au pojnt iemer pâr ondes n'esi pâs llus temls, on aimeû.li pouïoir enfin sxder chez soi sâns être ftustré. Elena Sender-Du]noulin clients. cuirre tradilionnel en créanl pone la \,oir ù.ns les basses soii pâs dedoute. question débit, les tlarrNmlssrons tdce €st ei'Tloiiée parune pe Ffuce Té SuscdberLine). Lâ ligne c]às sique, équipée d'un filire. irâns- 4- Le MMDS non dellus de 2 Xlbits/s. Lne âutre icchnologie novâ vision, il otil€ plus d'un méga bit/seconde eip€lmet d€ rester connecia en permrnence sâns que Lalignesome ioccupé'. (.4 bits/s. an conmence à pou rôirJdirc de la ridé1canJa ence I'ADSL(Asymmetric Digiial (www.netissimo.lm.f r) Coût: Voiture en ligne. Dans ce con cept-car présenié par Ford en janvier au sa on de Détro i. on pelrt liresonema,consLrlterlâmétéo.s'nformefdeléiatdutrafc...Touisecommandeàlavolx. Montre Sa mémoire stockerp us l.'! ;K N,4P3.lesfichiers êtretéléchargés surlniernet. Ceiie dlsponibleen Ffance efluin2000 {2500 D. N4ARS 2000. Man|AcE pRocRAMMÉ D'INTER ET ET DU MoBtLE for Râdio Services)..{vec lui, Le portable les multimédia trânsmses par (!àlue$', au ljeu d'être découpé€s et en atteign€nt kbits/secorde. La transmission d'une image de bonne les d6bits théoriques qlaliié ne prend â]ors pLus que quelques secondes. Làrecette : les domées sont regroupées et voyées pâ.r trânches de quelques biis aujourd'hui. Testé avec Transmission d'e-mails, de vidéo, de musique... grâce aux technologies du GPRS et de l'UMTS, le nouveau porlable sera l'outil multimédia par excellence. ini l€ portable âctuel I Bouscùlânt là sinple comnunicâiion iélé lhoruque, le mobile nou- vclle générâtion pounà désormais en\ oyer. eir€cevoir, des images qui s'afficheront sur un écrâû plus grând. Qu'on se lo dise, Intem€t arrive aussi sur les mobiles. Et si àqiourd hui déjàil est possibl€ de s'envo)el des leiires pâr coufrief él€c tronique, dans quelques mois ce sont des pholos que l'on s'échargerâ. Avânl de poul,oir irànsnettre, âux alentours de 2002. de r,éritâbles \,idéos. À l'odgine du marjage enire le nonde des télé' phones portâbles, se trouve le oureless Aprlicaiion Pro rocol). Ce siâ.nd d, né en 199î, àda!te 1â taille des lages \treb, conçues pourdes écmns d of dinaieurs de bureàù. à des écrâns detaileréduite. En fàii. les infon]1aiions sont rccueillies sù le Web !our être ensuit€ . lraduites, Àu finâ1, I'iniernâut€ dispose du nombre mini mal d icônes sxflis3nt poul sur lntemelet .I4! fer. Irineds (France Télécon) propose âinsi un€ séde de ser vices tels la consuttàtion des 11,1 courc en Boume. là #seffàtion dellàces de cinémâou le sùivi Reste que les âpplicrtions actuelles du \fàp sont limilées par les fâibles lit€sses de trans' feft. Àvec les mobiles GSNI d âqjourd hui, impossilL€ en effet de dépâsser le débit dc 9,ri!LloU!s/ssg4e {une connexion clâ.ssique à Internel ?io nn ordinat€u et un modem louvant atteindre les 56.6 kbits^econde). 0pénieu$ et constructeurs tâblent donc sur ûne nouvelle technologi€ le GPRS (Gcneral Pâckei données. En2.0O4 selon une étudede : succès res derniers mois, ]e GPRS devrait être disponible sur l€s réseàun vefs lâfin de l année 2000. ùlais d'ores et déjà, son su!]- cesseù est connu:c'est l'DG PRS (Enhanced Generâl Pâcket for Radio Semces]. C€tte fois, les transferis se loni àùnelitesse de J84 kilobits/seconde. Pour attilndiJ ct aeÈii. les in' génieurs oni iravajllé sur l'interfâce râdio qui sépare l'utili sâien] de l arterule qui reçoit la communicâtion. .Zd cior.g! ment tle noùuhtion .l,es ondes rûdia pernc.t de Jil,re pa,sser jusqlr'à trois Jois plus d'i\far mations da,s'Lù nêrne laps rlr renls,, erplique Jérône Bf ouei, ingénien] d'études chez A condliion de chânger de mo bile, il sera!ôssible d'âccéder àI EGPRS coùrànt 2001. Soit quelques mois âvânt I âp!ârition de ce qùe I'on âlpelle déjà <la iroisièmc gdnération, dcs téléphones portabL€s. Ca.r si GPRS ei I EGPRS n€ Le consiitueni qu'une évoluiion dc là techlo logie actuelle, l'a.rrivée mron cée lour200: d€ I'UMTS (Uni' versal ùlobile Tcle.ommunjcation Sysiem) est s$oryme quant à elle de révolulion. Tout s.râ nouveàu : les ftéqucnccs uiilisées àutourde 2 glgahenz lieu des 9ll0 ou t300 mégâhedz d âqiourd'hûi , les â]go rithnes de codage, les téléâu phones. les àntennes et lcs différerts fel.ris... Brel c €stl€ réscàu dâns son ensemble que les operuieurs er les consrruc teù$ d€ront changcf. Ala clé de (c châniier de pLusieurs dLzanes de ûrilliârds de fta.ncs. un débitm mâl d€ 2 nûgâbils lar '@ scconde Goit J018 kilobits pâr scconde) qui p€rmetlr:1 entin d'accéderà de véritables ap!lications mLrllimédiâs. le léléphone portàbi€ sc trânstbmreû.il0fs àvoLonié en lélé. €e&!ry ^{sffi*/ &lgJs*, ::ilÈhâ@ réléphoner. Lùc Màthieu Mobite à tout l{êlWalktnen. lâire, Ce lecte!faudio de 65grammes, llpèse 83 grammes 60 minLtes de llP3 ou un ciavier poursaisirdes InieflTet. Sion e-mails, en 0ptLon. Ericssof, T28s, disponible 1*trimestre 2000. 4990 F. le dLrpliquercâr Sony, NW-MS7 3000 F (dispon ble enju n)- MAFS2OOO SCIENCES ETAVEN R|. 53 UrBRÉstsrtBLE EssoR DE LA MEDECIiIE EN LIGNE Quoi de neuf? Les e-docteurs! Après les Etats-Unis, les sites santé débarquent en France. Géants comme Havas ou petites start-up se ruent sur le créneau. Une nouvelle médecine est en train de naître. ent dix-huii millions d€ ftancs. C'est lâ sonlme qu'invcstit l.l.r- vas, loids lourd de l'édilion et de 1âpresse midi cale, dàns unsiie santé grand publicdontl ouverture est pré rre courant mars. Un nrontânt inpressionnâni qui témoigne de sâ Qualité: comment juger à oc drko;;;i milliers de pages , d.'arigine Jrû,nçaùe ou étt ùngerc et des t,inés au gnrnd, public, .Lant s'irL?lûnier,, confi me Gwenn Bézrid. de I Atelier de veme tech nologiqùe, âuieur d'une étud€ sùr le sujet. Sàns compterles siies, bien llus modestes, que des médecins de quârtier en- iendentproposererlx rssidâns les prochaines semâines. Pourquoi nne telle déferlante? Tout simplement palce que, d€ iiï;'1fl::.'j' Lti illlon de visites par mois. se Ëer ârx hfomations consàcréesàunenalâdieou quisytroui,'eni?Mieux!'aut à un tràiiement sont clairce,re.J!ûble dF repoldfê a mênrronxnps Eniî,mpu\ s€ ces questions ar,ânt de vâut se méfi€I d'un site dont coMecter à un siie sânté. les âuteurc ne peuyent êtle Pour celâ, quelqùes tests contâctés. ciles à fâire €xistent. Ponr évaluer gatuitement faAinsi, vâifieiquelesætualitésrcn- làconfiarceàâccoderàun voientàdessourcesprécises siie, ln société Fomitel, en (pâr exemple,les norls des âssociâtion âvec Central€ publicâtions scientiliques Santé, propose un question dont eiles sont trées). S'as naife enligne (www.net6 surer d€ la même manière coring.com/netÊcoring quelese{pefiscltésconme nil SCIENCES ETAVEN R - MARS rn y'qiesite€st-ilséneu\?Fâ.ui réfé.ences dans les pâges ljons d'Américâins (soit environ 20 % de la populâtion) ont ' j+" Lê site Dl Koop reçolt1,5 médecins françâis suivent avec aff€ntion le développement d€ I e-sâ.nié aur Etats-this. Et au jourd'hui, son succès est évideni. Ainsi, d'après Gwenn Bé zàrd, laba e dcs 10000 siles estfrmchie. En 1998, selon un 54 Jàrl€ dlnïrstiss€llrs, eralique Clâude ùlâlhurei, âncien prési dent d€ Médecins sans fron' tières et âncien ministre, qui vâ proposer un portail dans quelques semaines. ahzdiÉ'rce de kt métl,ecine en LilJnc. aur Etats Unts les a décitlés." Fonds encyclopédique et guide pratique Globalement, si I on enjuge Les !reve.slons que nous âr'ons pu voir, les sites liânçais ressembleni à leus honologues américains. Dntiè.cmcni grà tuits, its reposent sn] un fonds Les puis deux âns, jnvestisseurs ei sondage Louis Hàrds,60 les investisseurs de se lâncer ùns l'âveniure. .17 g û s?J riois. manter wt site sante $an J pu blic m F'mrûe était inrpossible. encyclopédlque \ïlgârisé oii les m,rlÀdi€s, leu$ symptômes cr cuper en Frâncc un secteu clé : hmédecine en ligne. Lâ mùltinaiionale €st en effet loln d'être seule dans les siâr ting-bloclrs de l'" e-ffirté,. Ainsl ouûe-Ailantiqùe j des entreprises prépaf ent la version tuançàise de leul !ofiàil. Des start u!, créées il y â quelqu€s mois. sont prêtes àinvestir le réseau. (r4, caurs d,e I'aLùée, de cinq à d,ir poîtaiLe - des sites de plr{.\ie|Æ nel eiDr Koop, ils accueilleni res!erûvemenI cnâque nlols 2,5 et l,5niilions de lisiteuls. Des chiffres qui oni convâincu !âr volonté d'ére l'un des pre micrs cherché une informâtion médi cale sùr le Web. Quani alr.a d€u-{ sites leâder. AOL Healih Chân- 2OOO participer.hfinl). l truitements possibles sont décrits dâns des fiches pràtjques. Des dossicrs i.hémâiiqùes !âdés et régulièrem€nt fenou veiéssontégâlement!rcposés : comment ârrêier de fumer, a! lrènez les gestes qui sauvent, qu €st-ce que I obésité... Une troisième tÀrtje, ras.rvée à I'actualité, olfle l€s demières nouvelles, commentées par des médecins, en provena.me des Àutre volet des lofiâils médicaux : ies guides praiiques. tronle les demârches a -Qly sur\'..--Fi .x\ d J., ideni, dÊs conseils poul les dépârts à l'étranger (quels sonl les vac ains nécessaires, quels nédi- caments seront disponibles là- bas...), des recorunandations avani d'enirer à lâ matemilé ou à I'hôpitâ1, eic. Certes, ces inloûltâtions sont poxr laplupari déjà disponibles (dàns des bibliothèques, lâ Prenière exigenc€, la qu.r.lité pa-r lâ proliJerâtlon oesserveurs 0e sxnlê, le Conseil de I'Ordre des lllé' decins a rédigé pour ses adhérents des (Recommàndâ- Dreoccupi I de I'information délirré€. Celle-ci doit êtle non seule- tâines, surlniernel). Mâis ici, elles sont reliées entre elles. Ainsi, des ouiils de recherche iions déonlologiques pour ment scientiliquement exâcte, mais flrssi exhâustive, actualisée, Iiable, Ijcite,perl,inenie, l'ol1vertùe de sites Web,. Sâ inielligible et\ulidée l position esi clairc : (tre r"roz?s donn€nt accès, en tâpant par eremple < mâlâdie d'Àlzhei mer', à la liste d€s traiten€nts. Il suffit âlors de cliquer sur le aur matjens Le document rappelle aussi que lâ responsabilité du pro nom d'un des médicments lonr qu€ s'à{liche une fiche praiique déiaillâ.ni si composition ei les cins. presse médicâle oq poui cer- téIé nalitlues n'enlèæ rien o.u.:x abligùtians et respon s ab'i lité s j 1îiùi que s el d,éontalogiques des mûl,e' On peùt nême penser qu'elles sont renJarcées... ' mais toute infornàtion p€rsomelle, de caractère publiritâire ou extrâ-prof essionnelle est à proscrie. Quârt âu promoteùtnancier, s'il exigte, il doitêtre connu, mot€ur est engagée, tânt dalls Ie choir des inJonnâtions que dalls leû présentâtion. Le nom du nédecin à I'hitiative doit de mênle confliis d'iniérêi éventùels. Enfin, le médecin restânt responsable du secret nédical, il doil veiller à ce qu'âucùne inf onnation médi crle nominâiive ne circule ou ne soit euegistrée sur le ser- donc âpparaihe clairenent, veur. Abon que les entendeur... D posologies reconmandées. De ]nêne, daff chaque document, des liens duhTe.poulensâvoir plns, renvoient vers une rubrique cornplénentâire. Mais, llus eûcore ' umentJrrc,f'csisùrdFs ser vices personnâlis€s' que mr sent les lromoteurs d€ sites santé pour attt€r et gâ.rder les internâuies. Premier de ce se ice tlpe,là ucommunauréde patients Elle regroupe les '. intemâùies qui verneni dé' donné. Concrètement, les leF sonnes membres de ces commmautés [l€ llus souveni des pâtienis ou d€s parents sùj et mà I'on consulte un nouveàu médecin, il sulfii de 1ui indiquer tm lades)s'e 'oieni des coulliels électro qu'il âccède a dos' sier. Plus lateine de niques qui s'qjoutent dans une lisre comll]iàble par tous les par En utilisart les .chàts (des iicipârts. d'un i1e lâ version francâise €st immi' nente. Princila.l intérêt : lorsque , ixrlisé sur le silc I niques qui arrive-nt Clâudê Mâlhurêl aux Etàis Unis, son desiinâiâire), les dis- graid Public. en t€mts réel, comne âr téléphone. Des médecins peuvent s y joindre. ALLÏ Eiâts-Unis, / on déûombrùil déjà en 1998 plus de 850 conmunautés dF p,riien ts àrnrrni chaque moisquelque 2.5 millions Àutre exemple de ser\,ice / de problèmes. Àciuellemeni, en géré! le médecin ci resie inâccessiblc àu latieni. Le goulemement de eflct,le dossier est ! râit plésenter ce pdniemPs me réforme de ce sysième, mâis âpp il leu probâble qùe nous luissjons accéder à la totalité de nos données tédicales. Dms aît peNonmlisé:le (dossierné ce càs,le <dossi€rmédical |.ir_ dical \'irtuel,. En clâir, il s'agit de metûr sul le site les données tuel, ne coniiendra médicâl€s nous concemanl ntre patientp.lut Li nenter son d.ossier au jour le jour. Si par tusultals d'andl'lse, 'il les ajaute d san c:xerNple, il reçait .Les erelique Eric Souêtre, P-DG de Plânet Medica, un .lossde?-', pofiail européen doni qu une parti€ des informations (pâr exempl€ les clichés des mdios mâis pâs les colrunentair€s des llléd€cins). De i,ouie fâçon, même si le pa rieni ftancais obt€nâit un âccès total à son dossier,làmise en ligne se femit à ses isques et périls. knpossible en effet d êh e sfu que le promoteu du siie ne récupère le dossier et ne le vende, Par MAFS2000 - SCtENqES ETAVENIÊ 4 55 Des bénéfices en 2001... si tout va bien n'nn côte, de5 lJnents €strsse- Ln\ site s'affiche sur les pages ptlrsrPus dizâin€s de millions de fmrcs. De 1 âut.e, de consàcrées ales intemautes qui ne paieront pas. Telle est l'équâtion qui s'jm celli qui se lù1cent dâns lamédecine €n ligne. Pour lâ résoudre, les promoleum des médiaire du médecin. À prioir., les données médicales noûlinàtives recucillies, par ex€mple, dàns des quesliomuires re de\Tâiert pàs être lendues arrr assnrmces. Le site risquerait en €ftet dc perdre ioute crédibilité. En revanche, .@ sites sânle grand public pâ.rieni, r..dpndphdÙd.frjr sur plusieurs solutions, D'âbord, ]a publicité. C€leci peùt lrendre la forme classique de.ba,:mières), bandes qui s'âfficheni sur là page d'âclâ sponsodsation de ceûàins envisagent de cédel !ar Courante aux Etats.Un rubiques. Ainsi, les articles exlliquâni les méthodes pour aûêter de ces mêmes données, dnonJ1nes, is, la vente en llgne de médicaments demeure prohibéeen France, àrli sociéiés chârgées Autre sonrce de rc\,enus lour les sites sânté : le coûmerce en ]i$e. tês produits en vente vont des assuranres aux ariicles de sport en pàssânl !ar les voJages I Cefiâùs rr,s! proposeront dF la pa.rphJrm", !li*:ll: l:"!jd 'n., , l" phd'r-r.recJJÉ^ ndn.ê lirl'tâ|a"ruê, 'l.r.ho+\ la'ênrF t /Z i dait nettte l.)ut LP.s mô estime Andra Ch.Bsort. secré- kndl !eu\ at ù1De pour Diagnostic interdit lossibiliié de posef lrd In ternei des questions à unmédccin inquièle tour autant le La Conseil de I'Ofdre Càr €n Frânce, si 1e médecin peul don nerlrn cons€il enligne,le Codc de déontologie luj interdit de fâirc une consultàtion. <Lcnl r'. d t oncrÀ F"lF'r,lè.hboraroir"s qur ê.,F.r fâiË .r oes rp\r: !iàIn|€mei,, expliqueÀndré llhassofi Dt côté deslronoteurc des portails, le discoufs esi ùnânime. (Nru s ne plapaserans qlte dn i! i lrenùâ le relais. La plupa.rl se !oùf ôire rcrtâbles. i " '.,,.,., -u"l"dr iFnrFr\oran à des questions ga néràIes, du twe,i/orutr nLll npe. 1rn traitem.nt au taser P.st'il entisd n d,iagnastic. Il tlôit pau.1\)ir p\lpc.r le vntre s';l ltl iuge nécessai tP,. tlna (a.nsuL tattnn nc ltttt. donc pas seJairê. Pour les lreniers mois,les lromoleurs des siles sânté nisent sruiout sur la publicité et le slonsoring. Ensuite, espèreni ils,le comne(e cn ligne donn€nt en iout cas leiemps dronlqu e s0 cônsext ?k Lrltne, ]t tftuis d,e didwost,t :s >, affirme ainsi Stélhâne Boudon, responsable ,.ar'êmên,s 4r,ur1 c, q' r' tlcc des nouvelles icclnoLogies. 1l ltt'udlait .une banque de dôn. nées cantrôLée pùr L Elat et aù I ananlmû t. serait lurdnti., i 'w 'r r'rruHnr. mo!pnoegaglêrd ;'"',."",'-"' "r LsnFFnft"n* , de.-"di,Jn,.nrs f exemple. à des compagnnrs d'ai s'ural]..e. < C'est très tl.drrqerel$, tarre du Conseit nârionàl de l'ofdre des médecins enchârge de des éiudes épidérniologiques. / | délivrés sur or donnânce iê LJ dêr|l æ,rprInrFfdirF. jei pouront ê1xe pâr'râinés !àr q.oF-oup. ^il, oênrl, rd. I D Le re, rurcmrr r rrc oa un fabdcâni de patchs à la oFs oroJ|.r- 01, rrFcrF- 1 rien-oo-rLL:rrruLnL-fumer où les forums sur le su- naladie pré- nne menten contâct avec les pâhents. ssns ptlsser par I'inter- Order Form pose à cueil du site. 0u !âsser à cise.Ils seroni ainsi direcie geoùlr?,. Eisilâde Les pre- mieN bénéfices ne soni en ef fet pàs attendusa\.ant2001. O t,ttr,it!11r u,u touri.nes gui luil l,'étnn!le1 \, e\- be. Lt rnukr,.l,es ù plique-t il. Aùnc âùtre échelle, dcs cnl.rct.isês n'hésiteront sans dout€ !as elles âussi à nundc est tro! !Écise? a .Nous canse;lteraks d'aLler che. Ie nitledn." Reste roulefois que lâ frontière entre conseil ci diagnos lic !euiparfois étre 1loue. Pour ne pùs lâ lianchir. les nédecins qùi répondront âux quesiions d€vr0nt donc rester ifljs pr'u denls. < Paur q.uN Les chases saie t,.:Laires. Le1i.t (rois (Le tr.L êtrc réd,igé tl\c.: du sri€ grand publi. d Hà\ir!. Àussi, insistetil, les médecins ne ré!on < 1.6 sac iétés qu;. I iem cltl ltl narché alLr Ettlts-Ultis eres- pectq ont ]r.Ls Jô tcément les ùlLes l1rsqurlles p ropost:r.11l leu!s prtnils en France,.e* plique Gw€mBéâfd. Quc ris quenl ces Écâlcitlants 1 Théodquement, le Conseil de l'Ordre peut alierjNqu à interdire âu nlédecin d enercer. Ltpatieût méconieni d'une consultaiion lourmii ârLssi décider lorrer l'âffàire de\,ânt les en ligne str11', prône So- de !hie ïuillet Ta tribunaLl-r. Lesquels potrrurent drns ccÛ&rns câs [ononcer me!eine deprison. de lâ Cûil (ConL fornatique ei liberté1. Tous ne seront s rs douie pirs ârssi scrutuleu.n Ainsi, un1né, d€cin tàrisien qui àouveri son site en jan\,icr ne s'interditnul- lemerl de fomuler un diâ gnosric en ligne. (aorrloncn k enekt, je n d,i rien tlntre. îois tl'aiLLeurs propaser des côn tlï11)orLyp.r,r ca1).rrier aLec Je Pou|l'heure. nulleI lainlc n'â éié déposée. Quâni àu Conseil d€ l'Ordre, con il n a encore été Irorié ir aucun c|r5 Ce qui n'€npêche concrel !as Andfé Chi:.soli.le 1ïirLdre le pire,. " (Na s risquons d.'être tLépas. sés tdr L ûnirie lr,.1ssire des sites smté. Pas d,e d,outP., fo,Ihir pratéger le iIùI pûti cnt. " Luc Mâihieu avec Caroline Tourbe