Pressedienst Israel-Schweiz ab Dezember

Transcription

Pressedienst Israel-Schweiz ab Dezember
Entre les Lignes N° 37 - Semaine du 28.05 au 03.06.2012
Nouvelles tendances pour le début de la saison des mariages en Israël
Chavouot marque le début de la saison des mariages en Israël. Quel que soit le pays
où est célébré un mariage juif, la cérémonie se déroule toujours sous la ’houpa (dais
nuptial). Toutefois, en dehors de cet aspect intangible, l’événement a ses modes et
ses tendances. En Israël, par exemple, la plupart des mariages donnent lieu à de
grandes réceptions réunissant des centaines de personnes. Chaque invité remet au
jeune couple un chèque d’un montant appréciable et attend, en retour, un banquet
digne de ce nom et une fête inoubliable.
Quand le couple a sa propre vision quant au déroulement de la cérémonie, il choisit
un rabbin libéral prêt à faire de légères entorses au rituel orthodoxe. Les fiancés
peuvent, par exemple, rajouter des réflexions personnelles à leur kétouba (contrat
de mariage), ou bien des amis du couple peuvent compléter par leurs bons voeux
les „sheva bra’hot“ (sept bénédictions). Après la cérémonie (dont certains membres
parmi l’assistance attendent la fin avec impatience), on mange, on boit et on danse.
La mode est aux petits cadeaux : par exemple des aimants avec un portrait de
chaque invité réalisé par un photographe qui se déplace de table en table, ou encore
des tongs offertes aux dames pour leur permettre de s’en donner à coeur joie sur la
piste de danse sans avoir mal aux pieds.
Même si de plus en plus de couples israéliens veulent apporter leur note
personnelle, la plupart des mariages restent traditionnels. A noter que l’âge moyen
auquel les Israéliens convolent est inférieur de trois à quatre ans à celui des
Européens. Cependant, la différence majeure par rapport aux pays occidentaux est
que le mariage civil n’existe pas en Israël, même si le sujet donne lieu régulièrement
à des débats enflammés dans la presse et le monde politique. C’est pourquoi,
1
chaque année, plusieurs milliers de personnes choisissent de se marier à l’étranger,
généralement à Chypre, notamment les couples mixtes qui n’ont pas d’autre choix.
Les Juifs se marient sous la ’houpa (photo : privée)
Autres informations :
Noces israéliennes modernes (en anglais), Haaretz.com, 25.05.12
http://www.haaretz.com/jewish-world/jewish-world-news/saying-i-do-theisraeli-way-the-latest-fashions-in-sabra-wedding-culture.premium-1.432666
Article sur le mariage civil en Israël (en anglais), Haaretz, 28.07.11
http://www.haaretz.com/print-edition/news/knesset-votes-down-bill-to-allowcivil-marriage-in-israel-1.375635
A Zurich la tendance est au mariage civil, sans cérémonie religieuse, TagesAnzeiger, 19.05.12
http://www.tagesanzeiger.ch/zuerich/region/Vor-dem-Jawort-hoeren-vielezuerst-ein-Nein/story/16943065
Mariages à Chypre, Süddeutsche.de, 09.08.09
http://www.sueddeutsche.de/leben/heiraten-in-israel-jawort-ohne-jahwe1.156671
Une pléthore de stars pour les concerts été/automne 2012 en Israël
Madonna entamera jeudi prochain en Israël le premier d’une série de 84 spectacles
dans le cadre d’une tournée mondiale baptisée MDNA. C’est la quatrième fois que
l’artiste, adepte de la Kabbale, se produit à Tel-Aviv où son public piaffe déjà
2
d’impatience. Certains de ses fans, inquiets à l’idée qu’un quelconque événement
pourrait empêcher sa venue, avaient même demandé au gouvernement israélien de
repousser à une date ultérieure au 31 mai tout projet éventuel de guerre avec l’Iran.
Mais Madonna n’est pas la seule star mondiale à se produire cette année en Israël.
Jennifer Lopez, Tom Jones et les Red Hot Chili Peppers sont également attendus à
Tel-Aviv. Paul Young et Samantha Fox se produiront eux à Eilat dans le cadre d’un
festival spécial célébrant la musique des années 70 et 80.
Des musiciens comme Dépêche Mode, Bob Dylan et Metallica ont déjà chanté devant
une foule immense au parc Hayarkon de Tel-Aviv. Toutefois, il arrive aussi que des
concerts soient annulés pour des raisons sécuritaires ou politiques. Cela ne sera pas
le cas du spectacle de Madonna qui a déjà pu être admirée pendant ses répétitions à
Tel-Aviv.
Répétition à Tel-Aviv de la star mondiale, Madonna (photo : ynetnews.com)
Autres informations :
Article sur le coup d’envoi de la tournée mondiale de Madonna (en anglais), ynet,
28.05.12
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4234816,00.html
Article sur les autres concerts prévus en Israël (en anglais), ynet, 09.05.12
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4226181,00.html
3
Visite en Israël du cardinal Kurt Koch
Sur invitation de Morde’hai Piron, ancien grand rabbin militaire d’Israël, ex-grand
rabbin de la communauté israélite de Zurich, le cardinal-vicaire Kurt Koch, ancien
archevêque de Bâle, s’est rendu la semaine dernière à Jérusalem pour aborder avec
d’autres religieux la question des relations judéo-catholiques.
Le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et de la
Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme, a souligné le caractère
unique de la relation entre le judaïsme et le christianisme, en dépit d’un passé
douloureux. Il a précisé que la persécution des Juifs sous les nazis ne pouvait être
imputée à l’Eglise. Le rabbin David Bollag, enseignant à l’IJCF (Institute for JewishChristian Research) de Lucerne a rétorqué que l’idéologie nazie était très proche de
l’antijudaïsme de l’Eglise. Par ailleurs, David Bollag a critiqué certaines attitudes
rétrogrades actuellement observées au sein de l’Eglise catholique.
Morde’hai Piron, président du „Israel Jewish Council for Interreligious Relations“
(IJCIR) qui a co-organisé la rencontre, a déclaré que depuis la fin de la seconde
guerre mondiale les relations judéo-chrétiennes ont très sensiblement évolué. Suite
à la Shoah, l’Eglise a modifié son attitude envers les Juifs si bien qu’après une
longue et douloureuse histoire marquée par l’incertitude et les persécutions, un
dialogue fructueux a pu s’établir entre l’Eglise et les Juifs.
Le cardinal Koch sur l’estrade, entre le rabbin Piron et le rabbin David Bollag (photo : Jacques Korolnyk)
Autres informations :
4
Article sur la manifestation avec le cardinal, Kipa Apic, 25.05.12
http://kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,d&ki=231992
„Je veux juste rentrer chez moi“
Les quelque 60 000 immigrants africains vivant en Israël viennent principalement
d’Erythrée et du Soudan. Leur périple, pour se rendre en Terre promise, est
extrêmement périlleux : des clans de Bédouins les conduisent à marche forcée à
travers le Sinaï pour leur faire passer la frontière. Le voyage commencé en Egypte ne
les amène pas tous en Terre Sainte et ceux qui y parviennent doivent trouver du
travail pour vivre, mais en Israël ils sont tout juste tolérés et ne reçoivent ni permis
de travail ni aide de l’Etat.
Par Katharina Höftmann
Un lundi matin de mai, plusieurs jeunes femmes se retrouvent rue Bezalel Jaffe, en
plein centre de la Ville Blanche à Tel-Aviv. Chargées de sacs, elles pénètrent dans
l’appartement du rez-de-chaussée. Les sacs sont remplis de pantalons, de robes et
de chemises qu’elles ont collectés pour les immigrants africains. Devant un écran
géant d’ordinateur, Yigal Shtayim surfe sur Facebook, assis devant un bureau au
centre d’un studio d’artiste très encombré. Sur les rayons de la bibliothèque
installée à côté du bureau on remarque le guide de Berlin, ouvrage indispensable
aux Israéliens accros à cette ville, et un recueil des oeuvres de Beuys. Les tableaux
accrochés un peu partout ont été peints par Yigal Shtayim qui est également un
artiste. Mais cet homme charismatique est aussi et surtout un activiste. Eu égard à
sa propre histoire, il ne peut pas faire autrement déclare-t-il nonchalamment, l’oeil
vissé sur l’écran. Il est le descendant de survivants de l’holocauste. Sa grand-mère
avait une boutique de chapeaux sur le Kurfürstendamm à Berlin.
L’activisme d’Yigal ne porte pas sur l’antisémitisme moderne ou sur l’étude de la
Shoah. Il lutte pour les droits des immigrants africains en Israël. Parallèlement aux
collectes de vêtements pour les Africains, il a créé la „soupe Levinsky“ en
coopération avec Orly Feldheim. Tous deux se retrouvent chaque jour dans le parc
Levinsky, proche d’Hatikva, le quartier des immigrants, pour y distribuer de la
soupe. Pendant l’hiver dernier, exceptionnellement pluvieux, un grand nombre
d’immigrants se sont retrouvés dans une situation critique. Chez certains, les
blessures (balles, brûlures, coupures) qui leur avaient été infligées par les Bédouins
5
ou les Egyptiens lors de leur périlleux périple n’étaient pas guéries et, sans travail,
ils étaient dans l’incapacité de se nourrir et de s’abriter.
Les protestations contre les Africains sont de plus en plus violentes
Hatikva (qui veut dire espoir en hébreu), l’un des quartiers pauvres de Tel-Aviv, est
bien mal nommé. Situé à proximité de la gare centrale des bus, Hatikva est peuplé
non seulement d’Africains mais aussi d’immigrés russes et de Juifs orientaux dont
les parents ont dû fuir leur patrie après la création de l’Etat d’Israël. Ce lieu ne brille
ni par son libéralisme ni par son ouverture d’esprit. Les noirs y sont généralement
traités de „koushim“ – ce qui veut dire nègres – par les habitants du quartier qui, sur
l’échiquier politique, se situent plutôt à droite.
Les habitants d’Hatikva et d’autres quartiers du sud de la ville protestent depuis des
années avec une colère et une hargne croissantes contre l’augmentation du nombre
d’Africains. Aux paroles d’apaisement des libéraux qui vivent généralement dans de
meilleurs quartiers ils rétorquent que c’est eux qui doivent cohabiter avec les
immigrants et affronter les problèmes qu’ils posent.
Jacob* vit également à Hatikva. Ce Soudanais de 30 ans est arrivé en Israël il y a
quatre mois. Son visage porte plusieurs cicatrices. Sa lèvre supérieure est surmontée
d’une fine moustache. Ses chaussures sont éculées mais sa chemise bleue à
manches longues et son pantalon à carreaux, qui semblent neufs, proviennent
d’une collecte. „Je viens de la région de Kordofan au nord du Soudan. J’ai acheté
pour 80 dollars un billet d’avion pour l’Egypte. Là, j’ai encore payé 500 dollars à des
Bédouins qui m’ont fait passer la frontière israélienne après une marche de deux
jours. Nous étions 15 en tout“. Jacob raconte que de nombreux Africains sont
kidnappés et maltraités par les Bédouins dans le but d’extorquer encore plus
d’argent à leur famille. Il parle aussi de trafic d’organes. Et il ajoute combien il est
difficile aux Africains de franchir la frontière parce que les Egyptiens tirent sur tout
ce qui bouge. Personnellement, il a eu de la chance. Les Bédouins avaient graissé la
patte aux soldats égyptiens pour qu’ils regardent ailleurs.
Arrivé en Israël, Jacob a passé quelques jours à la prison d’Eilat, interrogé par la
police et examiné par des médecins. Ensuite, on l’a mis dans un bus en partance
pour Tel-Aviv. Une fois là-bas, il a été choqué par ce qu’il a vu : „Nous autres les
Soudanais, nous vivons et travaillons partout dans le monde mais nulle part les
choses ne vont aussi mal pour nous qu’en Israël. Nous ne vivons pas dans la
dignité, nous devons dormir dans la rue ou mendier nos repas. Nous pensions que
nous pourrions travailler et gagner de l’argent, mais il n’y a pas de travail ici car il y
a trop d’Africains qui cherchent du travail“.
*Prénom changé par la rédaction
6
Chaque mois, le pays enregistre un nouvel afflux d’environ un millier d’immigrants
Environ 60 000 immigrants africains vivent en Israël, dont quelque 40 000 en
provenance d’Erythrée, 15 000 du Soudan et le reste du Congo, de l’Ethiopie ou de
la Côte d’Ivoire. D’après l’„African Refugee Development Center (ARDC)“, plus de
90 % des Africains sont venus en Israël après 2007 et seuls 15 % sont des femmes.
Bien qu’en dehors de l’Egypte et du Yemen Israël soit le seul pays de la région ayant
signé la convention de 1951 sur la protection des réfugiés, il n’y a pas de droit
d’asile réglant la situation des Africains. Jusqu’à récemment, ce n’était d’ailleurs pas
nécessaire car les immigrants étaient soit des Juifs, soit des travailleurs étrangers.
Toutefois, étant donné qu’Israël est le seul pays industriel démocratique accessible
aux Africains par voie terrestre, un flot ininterrompu de quelque 1 000 immigrants
arrive chaque mois dans le pays dans l’espoir d’y construire une vie meilleure. Ce
chiffre est exorbitant pour un Etat de seulement 7,8 millions d’habitants dont la
densité de population est l’une des plus importantes au monde. Le manque
d’espaces constructibles explique d’ailleurs en partie les prix de l’immobilier, qui
ont provoqué l’été dernier des manifestations monstres dans tout le pays.
Une visite au ministère de l’Intérieur à Tel-Aviv, point de passage obligé de tous les
immigrants, illustre éloquemment les statistiques : ce lundi matin, des centaines
d’Africains font la queue à l’extérieur du bâtiment. A l’intérieur, les couloirs sont
sévèrement encombrés, des Africains assis sur le sol ou s’appuyant contre les murs
remplissent des formulaires devant leur permettre de régulariser leur séjour.
L’administration n’arrive plus à faire face et la population non plus. La société
israélienne avec ses immigrés juifs issus de cultures extrêmement différentes, sa
minorité arabe, ses ultra-orthodoxes, est déjà suffisamment complexe et riche en
paradoxes et contradictions. Et voici que s’y greffent en plus les Africains. Les
politiques israéliens cherchent désespérément comment se débarrasser d’eux. Ils ne
peuvent pas être expulsés car Israël n’entretient pas de relations diplomatiques avec
l’Erythrée et le Soudan, seulement avec le Soudan du sud, mais rares sont les
immigrants en provenance de ce pays. En conséquence, de nombreux membres du
gouvernement se contentent de maudire les Africains, mais ils ne proposent pas de
solution.
„Les Soudanais sont un cancer dans notre chair“. Ces paroles, prononcées par la
députée Miri Regev (Likoud), ne sont certainement pas de nature à calmer les esprits
dans le sud de Tel-Aviv. Les Israéliens des classes sociales défavorisées prétendent
que les Africains volent leurs emplois en acceptant de travailler à bas prix et que du
fait qu’ils vivent à trois par chambre ils font monter le prix des loyers. Les journaux
faisant état d’une croissance de la criminalité alimentent également les peurs. Au
début, il s’agissait uniquement de bagarres entre les Africains eux-mêmes.
Maintenant, les rapports alarmants sur les vols, les cambriolages et les viols sont
7
légion. „Sans travail, sans argent et sans but dans la vie, nombreux sont les
Africains qui se mettent à boire ou à fumer du haschich. Ici, on peut avoir de l’alcool
ou de la drogue facilement et à bas prix. Ils se saoûlent, deviennent dépendants et
font des choses horribles pour se procurer encore plus d’alcool ou de drogue“
explique Jacob le front soucieux.
Les immigrants sont-ils des réfugiés politiques ou économiques ?
Fin des années soixante-dix, le gouvernement israélien a offert l’asile à des
Vietnamiens (entre 200 et 400) dont la plupart sont maintenant des citoyens
israéliens. En 2007, plusieurs centaines de réfugiés du Darfour ont reçu la
nationalité israélienne. Mais c’était il y a cinq ans. Maintenant, le nombre de
réfugiés, principalement musulmans, en provenance d’Afrique est trop élevé pour
permettre leur intégration dans la société israélienne. „Le phénomène de
l’envahissement par les Africains est extrêmement sérieux et il menace la structure
sociale d’Israël et la sécurité nationale. Si nous n’arrivons pas à résoudre ce
problème, les 60 000 envahisseurs deviendront rapidement 600 000, et cela
pourrait signifier la fin d’Israël en tant qu’Etat juif et démocratique“ a déclaré
Benjamin Netanyahou la semaine dernière, lors d’une séance du conseil des
ministres. Le gouvernement utilise systématiquement le mot „envahisseurs“ pour
parler des Africains alors que les organisations d’aide parlent inlassablement de
„réfugiés“.
Les esprits sont divisés sur les définitions à adopter. S’agit-il de réfugiés politiques
ou économiques ? Les réfugiés économiques ne sont pas des réfugiés dans l’esprit
du Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et ne bénéficient, en règle
générale, ni du droit d’asile, ni du droit d’établissement. L’année dernière, Israël n’a
rendu de décision favorable que dans huit cas sur presque mille.
Entre temps, le seul espoir de Jacob est que le gouvernement lui offre un billet de
retour, comme il l’a déjà fait pour un certain nombre d’autres immigrants. „Je veux
seulement rentrer chez moi. Ce sera mieux pour moi de vivre au Soudan, au moins
je pourrai y travailler. Je deviens fou quand je ne travaille pas“. Le jeune Africain a
perdu l’espoir de trouver un job. Quand les immigrants trouvent un travail au noir,
ils arrivent à gagner facilement entre 1 000 et 1 500 dollars, un salaire qui justifie
pour eux toutes les difficultés qu’ils doivent affronter pour arriver en Israël. Mais
d’après Jacob de nombreux Africains ignorent à quel point la situation est tendue
maintenant.
„On fait venir beaucoup de travailleurs étrangers, ce qui est inutile car il y a
suffisamment de chômeurs dans le pays. Mais les Israéliens ne veulent plus
travailler dans l’agriculture ou dans les services gériatriques. Pourquoi n’embauchet-on pas les Africains dans ces secteurs ?“ demande Yigal Shtayim. Actuellement, les
employeurs qui font travailler les Africains illégalement ne sont pas poursuivis, mais
8
la situation est appelée à évoluer, ce qui rendra la vie des immigrants encore plus
difficile et les activités d’Yigal encore plus nombreuses.
L’immigrant africain Jacob aide à trier les vêtements (photo : Katharina Höftmann).
Yigal Shtayim, Orly Feldheim et un activiste soudanais parlent des problèmes et projets actuels (photo :
Katharina Höftmann).
9
Orly Feldheim distribuant des pitas aux immigrants africains dans le parc Levinsky (photo : Ori
Bronfeld).
Yigal Shtayim doit parfois se justifier auprès de la police (photo : Dan Paul).
L’hiver dernier, la situation de nombreux Africains a été particulièrement tragique – nombreux sont
ceux sans domicile fixe (photo : Gabi Ben Avraham).
10
Au cours du long hiver pluvieux de l’année dernière, on a pu voir des queues interminables quand
Yigal Shtayim et Orly Feldheim ont distribué de la nourriture dans le parc Levinsky (photo : privée).
Autres informations :
Rapport sur la violence croissante des protestations (en anglais), Haaretz, 24.05.12
http://www.haaretz.com/news/national/day-after-violent-anti-african-protestlikud-mk-calls-to-distance-infiltrators-immediately-1.432374
Rapport de fond sur les immigrants africains en Israël, Jungle World, 16.05.12
http://jungle-world.com/artikel/2012/20/45462.html
Informations sur les statistiques des immigrants (en anglais), site Internet ARDC
http://www.ardc-israel.org/en/content/refugees-israel
Page Facebook de la „soupe Levinsky“ (en hébreu et en anglais)
https://www.facebook.com/soup4lewinski
Vos interlocuteurs
Rédaction : Katharina Höftmann. Elle a travaillé pour le bureau de la dpa à Tel-Aviv et pour
WELT ONLINE. Actuellement, elle travaille comme journaliste indépendante et comme
auteure. E-Mail : [email protected]
Cette semaine, Samuel Suter a participé à la rédaction de ce numéro.
Traduction française : Jeannette Milgram, Netanya
Responsable projet pour le comité directeur du GIS : Jacques Korolnyk; E-Mail :
[email protected]
Contact pour les lecteurs francophones : Yves Darmon; E-Mail :
[email protected]
Pourquoi cette newsletter ?
11
Le service d’information du Groupe ISRAEL-SUISSE (GIS) vous renseigne sur des sujets
passionnants généralement ignorés par la presse internationale. Par ailleurs, ce service vous
propose un rapport mensuel complet sur des thèmes variés dans les secteurs suivants : arts
et culture, sciences et recherche, santé et médecine, économie et finance, énergie et
environnement, société et divers.
Le service d’information est envoyé sous format électronique et archivé sur la page internet
du GIS. De plus, le GIS aide les journalistes dans leurs recherches et leur fournit des
compléments d’information sur les sujets qu’ils souhaitent aborder.
Raison d’être du GIS
Le groupe ISRAEL-SUISSE (GIS) se veut prioritairement un intermédiaire entre Israël et la
Suisse et souhaite agir comme une plate-forme promouvant les contacts bilatéraux. En tant
qu’association politiquement et religieusement indépendante, le GIS désire, par la
transmission d’informations et l’organisation d’activités, favoriser le dialogue et la
collaboration entre Israël et la Suisse dans les domaines de la politique, de l’économie, des
sciences et de la culture. Le GIS est en étroite coopération avec l’Association Suisse-Israël.
Pour plus d’informations, consulter notre page Internet : www.israel-schweiz.org.il
12