1007, l`esprit facile et pratique

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1007, l`esprit facile et pratique
Autos-Motos
mercredi 17 août 2005
1007, l'esprit facile et pratique
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Les échos
Le petit monospace de chez Peugeot veut révolutionner cette catégorie
en s'imposant grâce à sa modularité.
Peugeot 1007 1.6
2Tronic en bref
Photo: jean-philippe tissier
Puissance : 110 CV (cylindrée
de 1 587 cm3)
Nombre de cylindres : 4
Vitesse de pointe : 190 km/h
Accélération de 0 à 100
km/h : 12,6 sec
Consommation moyenne
lors de l'essai : 7,7 litres/100
km
Émissions de CO2 (g/km) :
156
Longueur : 3,73 m
Poids : 1 291 kg
Prix du modèle essayé :
16 907 euros
La Peugeot 1007 est la première voiture au monde à posséder des portières avant coulissantes électriques.
Le prix est certes élevé, mais
la Peugeot 1007 est une
voiture attirante et innovante.
Un nouveau pari pour
la marque au lion.
Le lancement de la Peugeot 1007, en juin dernier, était
attendu depuis longtemps par les
concessionnaires et les clients de
la marque au lion. Le constructeur automobile français a l'ambition de révolutionner l'automobile citadine en facilitant son
usage.
Première voiture au monde à
posséder des portières avant coulissantes électriques, la 1007 se
veut être un petit monospace
compact qui souhaite lancer une
nouvelle mode automobile. Longue de seulement 3,73 mètres, la
Peugeot au double zéro se veut
une voiture polyvalente en étant
à la fois petite et spacieuse, des
qualités requises en milieu urbain.
Les nombreuses possibilités
d'aménagement de cette Peugeot
lui permettent de passer aisément
de 178 à 1 048 litres pour son
volume de coffre. Grâce à des
sièges pratiques et à une hauteur
de 1,62 mètre, le petit monospace
se veut une voiture qui trouve des
solutions au transport d'objets
encombrants.
Plus d'accessibilité grâce
aux portes électriques
Véhiculant le principe d'un accès libre, la Peugeot 1007 bénéficie d'une télécommande multifonctionnelle permettant à son
utilisateur d'ouvrir les portes à
distance. Chose utile surtout lorsque l'on a les mains chargées.
Le véhicule testé pour cet essai a
été la version Sporty 1.6 2Tronic.
La présence de décors en aluminium à l'intérieur offre un caractère un peu plus sportif à la 1007.
Les sièges sont confortables avec
l'avantage d'un petit monospace
à quatre véritables places.
Le moteur essence de 1 587 cm3
offre une bonne souplesse de conduite agrémentée par une boîte de
vitesses manuelle pilotée 2Tronic. Peugeot propose en effet
cette boîte qui peut alterner entre
une boîte séquentielle (avec palettes au volant) et une boîte automatique. La conduite devient
plus facile, en particulier lorsque
le trafic urbain est dense. À noter
que cette technologie n'est pas
disponible sur le moteur 1.4 HDI.
Les 110 chevaux de la version
1.6 essence offrent un plus en
termes de couple et de puissance
du véhicule avec une accélération
de 0 à 100 km/h en 12,6 secondes
pour une vitesse de pointe de 190
km/h. La consommation de ce
modèle a atteint en moyenne 7,7
litres pour 100 km.
Proposée au prix de 16 907 euros pour la version 1.6 2Tronic, la
Peugeot 1007 est un pari sur le
tout électronique. Un pari osé
mais qui pourrait être la clé de la
réussite de ce petit monospace si
la fiabilité est au rendez-vous. Le
prix - dont le premier modèle est à
13 296 euros pour la Urban 1.4 peut être dissuasif surtout en
comparaison avec celui de ses
concurrentes.
Jean-Philippe Tissier
Un intérieur
modulable
L'intérieur de la Peugeot 1007 se
veut moderne et novateur. Certes,
les plastiques sont durs, mais leur
aspect est très novateur. Le plus
intéressant est l'interchangeabilité
de certains éléments de la décoration au moyen du kit Caméléo
dont le prix s'élève à 237 euros.
12 kits de coloris sont disponibles
avec pour chacun, 18 pièces.
Un quart d'heure suffit pour
changer l'intérieur du véhicule
c'est-à-dire les deux tapis de planche de bord, les quatre enjoliveurs
d'aérateurs, les deux médaillons de
panneaux de portes, les deux couvercles de rangement arrière et les
huit médaillons de siège (dossiers
et assises).
Une Buell pour s'évader
La Bugatti Veyron bientôt produite
Le constructeur américain propose sa Ulysses XB12X
pour faire l'école buissonnière.
La voiture la plus chère et la plus rapide du monde va être fabriquée
à 300 exemplaires dans un atelier alsacien à Dorlisheim.
Les Harley-Davidson sont des
motos conçues pour se balader
tranquillement vers des horizons
lointains. Depuis une dizaine d'années, Buell est devenue une filiale à
part entière de Harley et place les
gros deux cylindres dans un cadre
plus léger et plus sportif.
Et voilà que le constructeur américain, toujours via l'enseigne
L'Ulysses tout-terrain est équipée
d'un bloc Harley Davidson.
Buell, lance sur le marché une
moto capable de sortir des routes
macadamisées pour musarder sur
les chemins de traverse.
Le modèle Ulysses XB12X reprend le cadre modifié des versions
sport, rallongé, et avec des débattements de suspensions plus long
(fourche inversée Showa à l'avant,
amortisseur entièrement réglable
de la même marque à l'arrière) et
quelques modifications du bloc
moteur en V de 1 203 cc qui dans la
Ulysses développe 100 chevaux.
Dotée d'une selle pouvant accueillir confortablement deux passagers, dotée de quelques gadgets
qui se révèlent bien utiles comme
ce porte-bagages qui, replié, sert de
dossier pour le passager, voilà une
Buell prête aux longs voyages qui,
à l'arrivée, n'hésitera pas à emprunter de petits chemins caillouteux pour rejoindre une plage bien
tranquille.
Avec ses 193 kilos à vide, la
XB12B n'est certes pas une moto
de cross, mais elle se place en
concurrente résolue des grandes
voyageuses telles que la BMW
1200 GS, la Triumph Tiger et la
Honda Varadero.
A. K.
L'atelier qui produira la «Veyron» de Bugatti (groupe Volkswagen), un bolide facturé à un million d'euros hors taxe, sera inauguré le 3 septembre prochain à
Dorlisheim (Bas-Rhin), près de
Molsheim, en France, le siège historique de la marque.
Selon un porte-parole de
Volkswagen, la production débutera immédiatement. Elle ne devrait pas dépasser 300 exemplaires au total, à raison d'une cinquantaine de véhicules produits
en moyenne par an, «dépendant
de la situation du marché». Le
PDG de Volkswagen Bernd
Pischetsrieder assistera à l'inauguration de l'atelier et également
de la filiale Bugatti Automobile
SAS qui s'installera dans le siège
historique de Bugatti près de
Molsheim.
Présentée comme la voiture la
plus puissante et la plus chère du
monde, la Bugatti Veyron devait
initialement être commercialisée
au printemps 2004, mais ses concepteurs avaient annoncé en
mars au Salon de l'auto de Genève
qu'elle ne serait finalement produite qu'à l'automne 2005, par
La Veyron atteindrait les 400 km/h, franchis en mai dernier lors d'essais.
souci de «perfection technique».
Un prototype avait réussi en
mai un test d'homologation en
dépassant les 400 km/h. Les pre-
miers modèles doivent être livrés
au dernier trimestre 2005, à des
clients qui ont déboursé chacun
300 000 euros d'acompte.