le marche des ovins dans le monde

Transcription

le marche des ovins dans le monde
Cheptel
OVINS/MONDE
LE MARCHE DES OVINS DANS LE MONDE*
LE CHEPTEL (cf. tableau 1 en annexe)
Début 2003, les effectifs ovins présents dans les principaux pays producteurs étaient très
proches (+ 0,2 %) de ceux de début 2002. Toutefois, cette stabilité cache de fortes variations
entre pays.
Le troupeau de la Chine, qui est le plus grand du monde (307 millions de têtes), ne cesse de
s’accroître (+ 2,9 %) dans le prolongement des tendances passées.
Dans trois autres Etats (la Russie, l’Argentine et l’Uruguay) le troupeau est également en
croissance.
En Russie, pour la 4ème année consécutive, le troupeau s’est accru. L’augmentation enregistrée
en 2003 (+ 2,7 %) porte la progression depuis 1999 à plus de 13 %.
En Argentine et en Uruguay, après plusieurs années de décapitalisation, les troupeaux ont
retrouvé la croissance, de respectivement 2,3 % et 3,6 %.Toutefois celle-ci ne comble qu’en
partie les pertes subies en 2002 suite à une épizootie de fièvre aphteuse.
La plupart des PECO, qui vont adhérer à l’Union européenne en mai 2004, ont un troupeau en
expansion depuis un an, qui peut s’expliquer en partie par le fait qu’ils bénéficieront de la PBC (il
s’agit peut être aussi d’une meilleure connaissance statistique). Le troupeau hongrois a ainsi
augmenté de près de 120.000 têtes en un an (+ 11,6 %).
A l’exception de l’Inde et de l’ensemble “ Pays du Moyen Orient ” qui ont maintenu leurs effectifs,
le cheptel de tous les autres pays a régressé.
Ainsi, l’Union européenne, qui avait perdu 4,8 millions d’animaux durant l’année 2001, n’a pas
retrouvé la croissance. Ses effectifs ont encore diminué de 1 %. Le troupeau a reculé en Irlande
(- 2,7 %), en France (- 1,6 %), en Espagne (- 2,8 %), ainsi qu’en Italie (- 3,4 %) confrontée à la
maladie de la “ langue bleue ”. Seul, le Royaume-Uni a entamé une recapitalisation (+ 2,2 % ;
+ 350.000 têtes), mais sur un rythme très lent en comparaison des 2,4 millions de brebis
perdues en 2001.
En Australie, pour la 3ème année consécutive, le troupeau a sensiblement diminué (- 6,5 %), en
raison principalement des mauvaises conditions climatiques de 2002 (sécheresse) qui ont induit
un taux de réforme plus élevé ainsi qu’une forte mortalité.
En Nouvelle Zélande, le troupeau diminue également et ce pour la 4ème année consécutive, mais
la baisse en 2002 a été plus modérée (- 1 %).
Dans les autres pays de l’Europe de l’Est (Bulgarie, Roumanie, Croatie, Bosnie et République
fédérale de Yougoslavie), la décapitalisation se poursuit (- 0,8 %). Elle a été stoppée en
Roumanie mais s’est accentuée en Bulgarie (- 5,8 %).
* Les tableaux et les graphiques sont en annexe, de la page 155 à la page 161
LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN 2003
147
OVINS/MONDE
Abattages
LES ABATTAGES (cf. tableau 2 en annexe)
En 2003, les abattages mondiaux d’ovins (source FAO) ont légèrement progressé (+ 1,7 %)
pour atteindre 11,7 millions de tec. Par contre, pour les principaux pays producteurs, les
abattages n’ont que modérément augmenté (+ 0,7 %).
Les variations selon les pays sont très différentes à l’exemple des deux principaux exportateurs
mondiaux. Si les abattages ont enregistré une forte baisse en Australie (- 14,6 %), ils ont
augmenté de 3,6 % en Nouvelle Zélande.
En Australie, les abattages de moutons ont fortement diminué (- 26 %). Ceci est dû à la fois à la
forte diminution du cheptel de brebis et à un plus faible taux de réforme car les éleveurs
reconstituaient leur troupeau de brebis après les pertes de 2002. Les abattages d’agneau ont été
également plus faibles qu’en 2002, mais dans des proportions moindres (- 4,7 %). Un plus grand
nombre d’agnelles a été conservé pour le renouvellement du troupeau.
En Nouvelle Zélande, les abattages d’agneaux ont été supérieurs de 11.000 tec (+ 2,6 %). En
fait, ils ont été nettement plus élevés au 1er trimestre (+ 15 %) grâce à un excellent taux
d’agnelage en 2002 et aussi en raison d’un taux d’abattage plus élevé en prévision de mauvaises
conditions de pâture pour le reste de l’année 2003, qui effectivement se sont vérifiées par la
suite. Les abattages de moutons ont également été plus importants (+ 7,6 %) qu’en 2002 où ils
avaient été exceptionnellement faibles.
Abattages de viande ovine en Océanie
1000 tec
1999
2000
2001
2002
2003*
% 03*/02
Australie
agneau
mouton
Total
319
325
644
368
346
714
353
326
679
338
297
635
322
220
542
-4,7
-25,9
-14,6
Nouvelle Zélande
agneau
mouton
Total
407
112
519
435
111
546
423
128
551
423
105
528
434
113
547
2,6
7,6
3,6
* Estimations
Source : OFIVAL d’après GIRA
Dans l’Union européenne le niveau des abattages a légèrement décru en 2003 (- 7.000 tec ;
- 0,7 %) malgré une augmentation des abattages de brebis dans de nombreux pays comme en
France (+ 9 %) et au Royaume-Uni (+ 2,5 %).
Les abattages ont été stables en Inde et dans les Pays du Moyen-Orient.
Par contre, les abattages ont augmenté en Chine et en Russie de respectivement 5 % et 2,7 %
en relation avec la croissance continue de leur cheptel.
En Argentine, en liaison avec la volonté d’exporter plus sur des marchés rémunérateurs, les
abattages ont progressé de 2,1 %.
Pour les PECO, adhérents en 2004 à l’Union européenne, les abattages sont restés stables en
2003 à l’inverse de ceux des autres PECO qui ont fléchi, notamment ceux de la Bulgarie (- 21 %)
et à un degré moindre ceux de la Roumanie (- 2,2 %).
148
Echanges
OVINS/MONDE
LES ECHANGES (cf. tableau 3 en annexe)
En 2003, les volumes échangés (1,076 million de tec) ont augmenté (+ 2 % ; + 21.000 tec) par
rapport à 2002. L’évolution des échanges a été marquée par trois événements majeurs : la forte
baisse des exportations d’origine australienne (- 21 %), l’entrée encore modeste de la Chine et
de l’Inde dans le club des exportateurs et la reprise des achats d’animaux vivants des pays du
Moyen-Orient à certains pays d’Afrique du Sud et de l’Est au détriment des achats à l’Australie.
- Les animaux vivants
En 2003, l’Australie est restée le premier exportateur mondial d’ovins vivants mais ses
exportations ont régressé de 27.000 tec avec les pays du Moyen-Orient. En effet, la forte
revalorisation du dollar australien par rapport aux autres monnaies et notamment vis à vis du
dollar américain a rendu ses produits beaucoup moins compétitifs. De plus, l’épisode du bateau
australien chargé d’animaux vivants destinés à l’Arabie Saoudite et empêché d’accoster par
celle-ci pour motif d’ordre sanitaire a joué en défaveur de l’Australie dans cette région du globe.
Les exportations des pays de l’Est de l’Afrique ont repris à destination des pays du Moyen-Orient,
passant de 0 à 35.000 tec.
Les PECO, adhérents en 2004 à l’Union européenne, n’ont pas exporté sur les Pays du MoyenOrient à l’inverse des autres PECO qui ont augmenté légèrement leurs livraisons.
Principaux courants d'échanges internationaux en ovins vivants en 2002 et 2003*
1000 tec
Vers
UE
De
Année
02
03
M-Orient et Afrique du
Afr. Du Nord
Sud
02
03
02
03
Nouvelle Zélande
Australie
Pays accédant à l'UE
Autres pays d'Europe de l'Est**
Amérique du Sud
Afrique de l'Est
Autres
0
0
12
8
0
0
0
0
0
12
8
0
0
0
1
129
0
8
0
0
28
1
102
0
10
0
35
40
0
0
0
0
0
0
20
0
0
0
0
0
0
20
TOTAL
20
20
166
188
20
20
* Estimations
** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie
Autres
02
TOTAL
03
02
03
0
0
1
1
1
0
0
0
0
2
1
1
0
0
1
129
13
17
1
0
48
1
102
14
19
1
35
60
3
4
209
232
Source : OFIVAL d’après GIRA
- La viande d’agneau
En 2003, les volumes échangés en viande d’agneau ont augmenté assez sensiblement
(+ 35.000 tec ; + 6,5 %) avec notamment un accroissement des ventes néo-zélandais vers la
zone asiatique malgré la concurrence de plus en plus vive exercée par d’autres viandes meilleur
marché, comme la viande de bœuf très appréciée par les japonais.
L’Australie a réduit par contre ses ventes de viande d’agneau (- 11.000 tec ; - 10 %). L’Australie
a, plus que la Nouvelle Zélande, subi un ralentissement de ses exportations pendant la période
de l’épidémie de la pneumonie atypique (SARS).
LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN 2003
149
OVINS/MONDE
Echanges
Les pays d’Amérique du Sud ont accru le volume de leurs expéditions sur l’Union européenne,
notamment l’Argentine qui, pour une fois, a un peu mieux rempli son contingent.
L’ensemble des PECO ont maintenu le niveau de leurs envois (10.000 tec) sur l’Union
européenne.
Principaux courants d'échanges internationaux de viande d'agneau en 2002 et 2003*
Vers
UE
De
Année
Nouvelle Zélande
Australie
Pays accédant à l'UE
Autres pays d'Europe
de l'Est**
Amérique du Sud
Afrique de l'Est
Autres
TOTAL
02
185
13
1
9
03
182
12
1
9
12
0
0
220
16
0
0
220
M-Orient et Japon,Cor du
Afr. Du Nord S, Chine,HG.
02
03
02
03
30
29
46
50
12
12
17
13
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
42
0
5
12
58
0
0
0
63
0
0
0
63
USA et
Canada
02
03
39
42
34
34
0
0
0
0
0
0
0
73
0
0
0
76
* Estimations
** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie
1000 tec
TOTAL
Autres
02
71
40
0
0
03
93
34
0
0
02
371
116
1
9
03
396
105
1
9
0
0
28
139
1
0
27
155
12
0
28
537
17
5
39
572
Source : OFIVAL d’après GIRA
- La viande de mouton
Les ventes de l’Australie ont fortement décliné (- 27 %) vers toutes les principales destinations.
Plusieurs explications peuvent être avancées :
- la forte diminution de sa production et donc de son disponible à l’exportation,
- la force du dollar australien déjà évoquée,
- la conquête d’une partie du marché des Pays du Moyen-Orient par la Chine et l’Inde,
- la concurrence d’autres viandes moins chères comme le poulet ou le bœuf dans des
pays d’Asie et du Moyen-Orient.
Les ventes de la Nouvelle-Zélande ont par contre progressé (+ 10.000 tec ; + 12,5 %) et ce vers
pratiquement toutes les destinations.
Principaux courants d'échanges internationaux de viande de mouton en 2002 et 2003*
1000 tec
Vers
UE
De
Année
Nouvelle Zélande
02
03
M-Orient e t
Afr. Du Nord
02
03
Afrique du Japon,Cor du Autres pays
Sud
S,Chine,HG. d'Ext. Orient
02
03
02
03
02
03
02
TOTAL
03
02
03
42
45
4
7
1
3
5
6
17
17
11
12
80
90
Australie
6
7
47
41
19
15
23
6
38
29
83
59
216
157
Pays accédant à l'UE
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Autres pays d'Europe
de l'Est**
Amérique du Sud
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Chine et Inde
0
0
8
19
0
0
0
0
0
0
0
0
8
19
Autres
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
5
5
5
6
TOTAL
48
52
59
67
20
18
28
13
55
46
99
76
309
272
* Estimations
** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie
150
Autres
Source : OFIVAL d’après GIRA
Echanges
OVINS/MONDE
LES PRIX (cf. tableaux 4 et 5 en annexe)
- Les prix de la laine
Depuis la fin de 1999 et jusqu’au début de 2003 les prix de la laine étaient en sensible
augmentation en Australie et à un degré moindre en Nouvelle Zélande, les deux principaux
producteurs et exportateurs.
En 2003, selon le “ market indicator ,” les prix des laines australiennes ont baissé de 0,8 %,
mais cette moyenne traduit mal son évolution tout au long de l’année. En partant d’un plus haut à
11,89 Au$/kg au tout début janvier, le prix moyen mesuré par cet indicateur est tombé à 8 Au$/kg
à fin décembre, soit une chute de 33 %. La force du dollar australien renchérit le prix de la laine
sur le marché mondial ce qui l’a rendu beaucoup moins compétitive vis à vis des fibres
synthétiques notamment sur les marchés asiatiques. La Chine le premier importateur, a fermé
ses frontières lors de l’épidémie du SRAS. Enfin des pays riches ont freiné leurs achats suite au
ralentissement de la croissance de leur économie.
En Nouvelle Zélande, les cours de la laine ont suivi le même profil que les cours australiens. En
moyenne, ils sont inférieurs de 8 % à ceux de 2002 retombant ainsi à leur niveau de 2001 alors
que les cours australiens sont restés nettement plus élevés.
- Les prix de la viande ovine à la production
En 2003, les prix des agneaux et des moutons ont fortement augmenté en Australie du fait
principalement de la forte baisse de l’offre alors qu’inversement, en Nouvelle Zélande où la
production était supérieure à celle de 2002, les prix ont fléchi.
- agneau
En Nouvelle Zélande, le prix de l’agneau, exprimé en monnaie locale, a reculé d’environ 5 %.
L’agneau destiné à l’exportation a été un peu moins bien valorisé. Les marchés porteurs comme
celui de l’Union européenne ont en effet été un peu moins rémunérateurs. Ainsi l’agneau de 15
kg destiné à l’exportation a perdu plus de 6 %.
PR I X
A
L ' E X POR T A T I ON
-
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DE
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KG
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J A N0 1
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J AN 0 2
J AN 0 3
LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN 2003
J AN 0 4
151
OVINS/MONDE
Consommation
Malgré cette légère baisse le niveau moyen reste élevé, supérieur de 17 % à celui de 2000.
En Australie, où la production a fortement chuté et où les exportations sont restées élevées
malgré leur fléchissement, le prix de l’agneau a progressé de près de 18 %. En trois ans, son
prix a été multiplié par 2,4.
Dans l’Union européenne, les prix des agneaux à la production sont restés, en moyenne,
relativement stables (+ 0,8 %), avec un léger raffermissement au Royaume-Uni (+ 1,2 %) et des
baisses en Irlande (- 5 %) et en France (- 4,6 %).
- mouton
En Australie, principal producteur de ce type de viandes, les prix ont également sensiblement
augmenté (+ 15 %), notamment en début d’année où les exportations en vif étaient élevées et la
production en nette baisse.
En Nouvelle-Zélande, le prix des brebis a par contre reculé assez sensiblement (- 10,5 %).
LA CONSOMMATION (cf. tableaux 6 et 7 en annexe)
En 2003, la consommation des principaux pays qui participent aux échanges s’est accrue de
1,3 %, soit d’environ 102.000 tec.
La Chine à elle seule a permis un accroissement de la consommation de 142.000 tec, ce qui
signifie que la plupart des autres pays affiche des baisses. La consommation chinoise a
augmenté de 4,6 % favorisée par une économie en forte croissance.
La consommation en Russie, où l’économie est en voie d’amélioration, s’accroît légèrement
(+ 0,8 %).
Dans les pays du Moyen-Orient, l’accroissement des importations a permis une légère
progression de la consommation (+ 0,5 %). En Afrique du Sud, la consommation, après
l’effondrement de 2002 (- 11 %), s’est stabilisée (+ 0,7 %).
Partout ailleurs la consommation a été en recul.
Dans l’Union européenne, la consommation est restée presque stable (- 0,2 %). Elle n’est
supérieure que de 7.000 tec par rapport à son niveau minimal de 2001. Elle a notamment
rechuté au Royaume-Uni, qui a privilégié ses exportations et en France où la demande était peu
porteuse. D’une manière générale, dans l’Union européenne, la faiblesse de la consommation
ces trois dernières années est plus due à une faiblesse des disponibilités qu’à une baisse de la
demande.
En Océanie, la consommation a brutalement chuté. En Australie, elle a reculé de 8 % suite à la
baisse de l’offre et à la forte hausse des prix à la production. En Nouvelle Zélande, l’ampleur de la
baisse a été encore plus importante (- 12 %) du fait de la concurrence des autres viandes plus
compétitives et de la baisse de la fréquentation touristique liée à la peur du SRAS.
152
Prix
OVINS/MONDE
Dans les pays d’Amérique du Sud, la consommation est également structurellement en fort
repli, de 15 % en Uruguay et de 9 % en Argentine, concurrencée en 2003 par la demande à
l’exportation.
Enfin, dans les PECO, nouveaux adhérents à l’Union européenne en 2004, le niveau de
consommation est resté stable alors qu’il a fortement chuté dans les autres PECO, notamment
en Bulgarie (- 24 %) où les disponibilités ont été très inférieures à celles de 2002.
LES PREVISIONS POUR 2004
Début 2004, le cheptel ovin des principaux pays producteurs devrait être en légère
augmentation (+ 0,9 %) avec une nouvelle fois une forte contribution du cheptel chinois (+ 2 %).
En Australie, la décapitalisation du troupeau observée ces dernières années pourrait être
stoppée d'autant que les éleveurs, si les conditions climatiques le permettent, souhaitent
recapitaliser pour profiter du prix encore élevé de la laine.
La Nouvelle-Zélande, pour les mêmes raisons, pourrait également enregistrer une légère
croissance de son troupeau.
Dans l'Union européenne, le troupeau de souche devrait poursuivre son lent déclin (- 0,9 %).
Seul, le troupeau du Royaume-Uni pourrait encore s'accroître très légèrement (+ 1 %).
Dans les pays du Moyen-Orient et en Inde qui, après la Chine, possèdent les plus gros
troupeaux au monde, les évolutions pourraient être légèrement positives.
Dans les PECO adhérant à l'Union européenne en 2004, une nouvelle augmentation pourrait être
enregistrée, mais plus faible que celle de 2003 malgré une nouvelle hausse importante du
cheptel hongrois (+ 6 %).
En 2004, la production dans les principaux pays devrait être en hausse d'environ 100.000 tec
(+ 1,2 %) en raison de légères augmentations dans une majorité de pays.
Dans l'Union européenne, la production pourrait dépasser de 1 % son niveau de 2003, avec une
hausse de 2 % au Royaume-Uni, mais de nouvelles baisses en Irlande et en France.
Au Moyen-Orient, la production pourrait légèrement progresser à condition que les conditions
sanitaires soient meilleures qu'en 2003.
La Chine, toujours portée par une demande croissante pour toutes les viandes, pourrait produire
100.000 tec de plus (+ 2 %).
Par contre, les deux grands Etats exportateurs de l'Océanie pourraient avoir une production en
baisse.
En Nouvelle-Zélande, après la forte hausse de 2003, les productions d'agneau et de mouton
devraient chuter (- 8 %) en raison de la baisse des effectifs et de la volonté des éleveurs de
reconstituer leur troupeau.
LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN 2003
153
OVINS/MONDE
Prévisions
En Australie, pour des raisons identiques, la production de moutons serait encore en repli mais
de façon plus modérée (- 3,5 %) qu'en 2003. Par contre, si les conditions climatiques sont
meilleures qu'en 2003, la production de viande d'agneau devrait être plus élevée grâce à
l’augmentation du poids moyen des agneaux abattus, lié au développement du croisement avec
des béliers de race à viande.
En 2004, la consommation devrait progresser comme la production, grâce à une nouvelle forte
croissance de la demande chinoise.
Dans l'Union européenne, la consommation devrait augmenter dans les mêmes proportions que
la production (+ 1,2 %) avec de faibles augmentations dans une majorité de pays comme en
France (+ 2 %) et au Royaume Uni (+ 0,6 %). Ces deux pays peinent à retrouver, faute d'offre
suffisante, leurs niveaux d'avant la crise provoquée par l'épizootie de fièvre aphteuse.
Les pays du Moyen-Orient devraient consommer au moins autant de viande d'ovin, même si les
autres viandes sont d'un prix moins élevé car leur pouvoir d'achat sera en hausse avec
l'augmentation de leurs revenus pétroliers.
En Nouvelle-Zélande, la consommation, après être tombée à un très bas niveau en 2003, devrait
pouvoir enregistrer une hausse, d'environ 4 %. L'Australie, avec une offre supérieure en agneau,
devrait augmenter sa consommation sur ce produit (+ 3 %). Par contre, celle de mouton devrait
décliner car la production pourrait être plus faible.
Le niveau global des échanges (animaux vivants, viande d'agneau et viande de mouton) devrait
normalement baisser car la Nouvelle-Zélande, l'un des deux principaux exportateurs, aura une
production en net recul, qui ne pourra être compensée par la très légère hausse de la production
de l'Australie. Cependant, les échanges pourraient se développer si l'embargo décrété en
décembre 2003 par de nombreux pays asiatiques sur la viande de bœuf en provenance des
USA perdurait.
Malgré la diminution de sa production, la Nouvelle-Zélande continuera d'exporter autant sur
l'Union européenne, marché très rémunérateur, et la part de viande "chilled" devrait encore
progresser.
En 2004, les prix devraient rester élevés. Les cours de l’agneau pourraient rester fermes dans
l'Union européenne et devraient progresser en Nouvelle-Zélande suite à la réduction de la
production et à la bonne orientation du marché international surtout si l'embargo se prolongeait.
En Australie, après la flambée de 2003, les prix du mouton pourraient enregistrer un
fléchissement plus ou moins sévère suivant l'évolution des exportations d'animaux vivants.
154
Annexes
OVINS/MONDE
Tableau 1 : Cheptel ovin des principaux pays producteurs
- effectifs en janvier millions de têtes
1999
2000
2001
2002
2003
% 03/02
Chine
Inde
Moyen-Orient
Australie
UE
N. Zélande
Afrique du Sud
Russie
Pays accédant à l'UE
Autres pays d'Europe de l'Est**
Argentine
Uruguay
269,0
180,1
170,3
115,5
98,8
44,2
28,7
13,4
2,0
14,5
14,0
14,5
279,5
180,9
171,3
118,6
97,5
42,3
27,7
14,0
2,2
14,8
13,6
13,2
290,5
181,7
166,6
110,9
95,5
40,0
28,8
14,2
2,1
12,9
13,4
12,1
298,5
182,8
164,8
106,2
90,8
39,5
29,1
14,8
2,0
12,4
12,9
11,0
307,1
182,8
165,0
99,3
89,9
39,1
28,8
15,2
2,2
12,3
13,2
11,4
2,9
0,0
0,1
-6,5
-1,0
-1,0
-1,0
2,7
10,0
-0,8
2,3
3,6
TOTAL pays sélectionnés
965,0
975,6
968,7
964,8
966,3
0,2
Source : OFIVAL d’après GIRA, Commission européenne et USDA
* Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie
Tableau 2 : Abattages de viande ovine des principaux pays producteurs
présents dans les échanges
1000 tec
1999
Chine
Moyen-Orient
UE
Inde
Australie
N. Zélande
Russie
Pays accédant à l'UE
Autres pays d'Europe de l'Est**
Afrique du Sud
USA
Uruguay
Argentine
TOTAL pays sélectionnés
TOTAL monde
2000
2001
2002
2003*
% 03*/02
2 513
1 434
1 118
694
643
520
124
22
59
106
112
53
50
2 744
1 478
1 125
696
714
546
106
22
57
95
97
60
52
2 930
1 466
1 029
699
679
551
110
22
74
98
97
42
49
3 044
1 457
1 037
700
635
528
112
21
76
99
97
31
48
3 195
1 451
1 030
700
542
547
115
21
72
100
92
29
49
5,0
-0,4
-0,7
0,0
-14,6
3,6
2,7
0,0
-5,3
1,0
-5,2
-6,5
2,1
7 448
11 100
7 792
11 400
7 846
11 300
7 885
11 500
7 943
11 700
0,7
1,7
* Estimations
Source : OFIVAL d’après GIRA, Commission européenne, FAO et USDA
** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie
LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN 2003
155
OVINS/MONDE
Annexes
Tableau 3 : Echanges mondiaux dans les principaux pays
1000 tec
1999
2000
2001
2002
2003
Pays exportateurs
Nouvelle Zélande
Australie
Pays accédant à l'UE
Autres pays d'Europe de l'Est**
Pays du Moyen Orient
Amérique du Sud
Afrique de l'Est
Chine et Inde
Autres
Total
440
413
11
0
35
36
37
14
28
1 027
471
445
13
13
32
34
0
16
23
1 050
477
490
20
16
32
16
5
6
58
1 124
452
461
14
20
28
14
0
8
52
1 055
487
364
15
26
50
18
40
19
55
1 076
7,7
-21,0
7,1
7,7
78,6
28,6
///
138
5,8
2,0
Pays Importateurs
Union européenne
Pays du Moyen Orient
Pays de l'Extrême Orient
USA / Canada
Afrique du Sud
Autres
Total
269
299
77
76
64
242
1 027
279
251
84
84
80
272
1 050
285
285
94
9
94
357
1 124
286
266
66
101
70
266
1 055
292
313
63
96
71
241
1 076
2,1
17,7
-4,5
-5,0
1,4
-9,4
2,0
* Estimations
** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie
PAYS
Source : OFIVAL d’après GIRA
IMPORTATEURS DE V I ANDE D' AGNEAU
6 00
5 00
1 4 00
0
0
0 3 00
T
E
C
2 00
1 00
0
19 92
19 9 3
J apon
So ur c e : OF I V AL
156
% 03*/02
1 99 4
1 99 5 1 9 96
19 97
Moy - Or i e nt
d' a p r e s GI RA
19 9 8 1 99 9
Uni on
2 00 0
2 0 01
20 02
Tot a l
20 0 3
Annexes
OVINS/MONDE
PAYS EXPORTATEURS DE V I ANDE D' AGNEAU
6 00
5 00
1 4 00
0
0
0 3 00
T
E
C
2 00
1 00
0
19 92
19 9 3
1 99 4 1 99 5
Aus t r a l i e
1 9 96
19 97
19 9 8 1 99 9
Nl e Ze l a nde
2 00 0 2 0 01
Tot a l
20 02
20 0 3
2 0 01
20 02
Tot a l
20 0 3
Sour c e : OFI VAL d' a pr es GI RA
PAYS
I MPORTATEURS DE V I ANDE DE MOUTON
4 00
3 00
1
0
0
0 2 00
T
E
C
1 00
0
19 92
19 9 3 1 99 4
Ext - Or i ent
1 99 5 1 9 96
Uni on
19 97
19 9 8 1 99 9 2 00 0
Moy - Or i e nt
Sour c e : OFI VAL d' a pr es GI RA
PAYS EXPORTATEURS DE V I ANDE DE MOUTON
4 00
3 00
1
0
0
0 2 00
T
E
C
1 00
0
19 92
19 9 3
1 99 4 1 99 5
Nl e Ze l a nde
1 9 96
19 97
19 9 8
Aus t r a l i e
1 99 9
2 00 0 2 0 01
Tot a l
20 02
20 0 3
Sour c e : OFI VAL d' a pr es GI RA
LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN 2003
157
OVINS/MONDE
Annexes
Tableau 4 : Prix de la laine en Océanie
1999
Nouvelle Zélande
Laine (NZ$/kg)
Australie
Laine Market indicator
(Au$/kg)
2000
2001
2002
2003*
% 03*/02
4,06
4,79
5,14
5,59
5,15
-7,9
5,44
7,03
7,78
9,54
9,46
-0,8
* Estimations
Source : OFIVAL d’après GIRA et FARMERS WEEKLY
PR I X A
LA
P R ODU C T I ON
DE
LA
LA I NE
EN AUSTRAL I E
( E a s t e r n Ma r k e t
I nd i c a t o r )
12
10
$
A us t r a l i e n
/
kg
11
9
8
7
6
5
4
J AN 9 8
J AN 9 9
JAN00
J AN 0 1
J AN 0 2
J A N0 3
J AN 0 4
S o u r c e : O F IV A L d ' a p r e s AWR C
Tableau 5 : Prix des ovins en Nouvelle Zélande et en Australie
1999
Nouvelle Zélande
agneau de 15,8 kg
2000
2001
2002
2003*
% 03*/02
0,00
52,93
70,49
66,25
62,82
-5,2
23,09
29,25
45,89
46,25
41,41
-10,5
43,32
1,43
51,66
1,66
68,34
2,14
64,40
2,11
60,26
2,08
-6,4
-1,4
0,72
1,84
1,11
0,80
1,59
1,00
1,52
2,38
1,38
1,75
3,27
1,88
2,02
3,85
2,22
15,4
17,7
18,1
(NZ$/tête)
brebis (NZ$/tête)
prix export agneau
de 15 kg (NZ$/tête)
"
euro/kg
Australie
mouton (Au$/kg)
agneau (Au$/kg)
"
(euro/kg)
* Estimations
158
Source : OFIVAL d’après GIRA et FARMERS WEEKLY
Annexes
OVINS/MONDE
Tableau 6 : Consommation de viande ovine dans les principaux pays producteurs
présents dans les échanges
1000 tec
Chine
Moyen-Orient
UE
Inde
Australie
Russie
Afrique du Sud
USA
Pays accédant à l'UE
Autres pays d'Europe de l'Est**
Nouvelle Zélande
Argentine
Uruguay
TOTAL pays sélectionnés
TOTAL monde
1999
2000
2001
2002
2003*
2 520
1 554
1 368
680
334
129
171
163
22
49
87
51
37
7 165
11 100
2 758
1 603
1 383
682
351
114
170
148
21
50
99
52
39
7 470
11 400
2 952
1 576
1 292
695
325
118
162
148
19
66
74
50
28
7 505
11 300
3 074
1 556
1 301
695
301
120
144
148
21
69
73
46
21
7 569
11 500
3 216
1 564
1 299
691
277
121
145
148
21
65
64
42
18
7 671
11 700
% 03*/02
4,6
0,5
-0,2
-0,6
-8,0
0,8
0,7
0,0
0,0
-5,8
-12,3
-8,7
-14,3
1,3
1,7
* Estimations
Source : OFIVAL d’après GIRA, FAO et Commission européenne
** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie
Tableau 7 : Consommation indigène par habitant
kg/hab/an
1999
Nouvelle Zélande
Australie
Uruguay
Pays du Moyen Orient
UE
Afrique du Sud
Chine
Argentine
Pays accédant à l'UE
Autres pays d'Europe de l'Est**
Russie
Inde
TOTAL pays sélectionnés
22,7
17,6
11,1
4,1
3,6
4,0
2,0
1,4
0,3
1,0
0,9
0,7
2,1
2000
25,8
18,3
11,6
4,2
3,6
3,9
2,2
1,4
0,3
1,0
0,8
0,7
2,2
2001
19,1
16,8
8,4
4,0
3,4
3,6
2,3
1,3
0,3
1,3
0,8
0,7
2,2
* Estimations
** Roumanie, Bulgarie, Croatie, Bosnie et République fédérale de Yougoslavie
LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN 2003
2002
18,5
15,3
6,1
3,9
3,4
3,2
2,4
1,2
0,3
1,4
0,8
0,7
2,2
2003*
16,1
13,9
5,2
3,8
3,4
3,1
2,5
1,1
0,3
1,3
0,8
0,7
2,2
% 03*/02
-13,0
-9,0
-14,8
-2,6
-1,2
-0,9
3,8
-11,5
0,0
-5,8
1,2
-1,5
0,5
Source : OFIVAL d’après GIRA
159
OVINS/MONDE
Annexes
Les pays candidats à l’Union européenne (hors Chypre, Malte et Turquie)
Tableau 8 : Cheptel ovins (enquêtes de décembre de l’année précédente)
1000 têtes
Estonie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Pologne
Rép. slovaque
Rép. tchèque
Slovénie
Total PECO
adhérant en 2004
Bulgarie
Roumanie
Total 10 PECO
1999
29
1 008
27
16
392
340
86
73
1 971
2000
28
1 258
27
14
337
359
84
96
2 203
2001
29
1 153
29
12
331
348
90
94
2 086
2002
29
1 103
29
12
331
316
96
94
2 010
2003*
30
1 226
32
14
332
316
96
107
2 153
2 774
8 409
13 154
3 595
8 121
13 919
2 286
7 657
12 029
2 200
7 251
11 461
2 074
7 312
11 539
* Estimations
% 03*/02
3,4
11,2
10,3
16,7
0,3
0,0
0,0
13,8
7,1
-5,7
0,8
0,7
Source : OFIVAL d’après GIRA
Tableau 9 : Abattages d’ovins et caprins
1000 tec
Estonie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Pologne
Rép. slovaque
Rép. tchèque
Slovénie
Total PECO
adhérant en 2004
Bulgarie
Roumanie
Total 10 PECO
1999
0,4
9,0
1,0
1,2
4,0
1,6
3,0
2,0
22,2
2000
0,3
9,0
1,0
1,0
3,2
1,7
3,0
2,8
22,0
2001
0,3
9,0
1,0
1,0
3,2
1,8
3,0
2,4
21,7
2002
0,4
9,0
1,0
1,0
2,8
1,8
3,0
2,2
21,2
2003*
0,4
9,0
1,0
1,0
2,8
1,8
3,0
2,2
21,2
46,0
54,0
122,2
53,0
49,0
124,0
52,0
48,0
121,7
52,0
45,0
118,2
41,0
44,0
106,2
* Estimations
% 03*/02
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
-21,2
-2,2
-10
Source : OFIVAL d’après GIRA
Tableau 10 : Consommation de viande ovine et caprine
1000 tec
Estonie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Pologne
Rép. slovaque
Rép. tchèque
Slovénie
Total PECO
adhérant en 2004
Bulgarie
Roumanie
Total 10 PECO
* Estimations
160
1999
0,4
9,0
1,0
1,2
4,0
1,6
3,0
2,0
22,2
2000
0,3
9,0
1,0
1,0
2,2
1,7
3,0
2,8
21,0
2001
0,3
7,7
1,0
1,0
2,2
1,8
3,0
2,4
19,4
2002
0,4
8,9
1,0
1,0
2,8
1,5
3,0
2,2
20,8
2003*
0,4
8,7
1,0
1,0
2,8
1,5
3,0
2,2
20,6
37,0
53,0
112,2
46,0
49,0
116,0
44,0
48,0
111,4
45,0
45,0
110,8
34,0
44,0
98,6
% 03*/02
0,0
-2,2
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
-1,0
-24,4
-2,2
-11,0
Source : OFIVAL d’après GIRA
Annexes
OVINS/MONDE
Tableau 10 : Consommation par habitant de viande ovine et caprine
1000 tec
Estonie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Pologne
Rép. slovaque
Rép. tchèque
Slovénie
Total PECO
adhérant en 2004
Bulgarie
Roumanie
Total 10 PECO
1999
0,3
0,9
0,4
0,3
0,1
0,3
0,3
1,0
0,3
2000
0,2
0,9
0,4
0,3
0,1
0,3
0,3
1,4
0,3
2001
0,2
0,8
0,4
0,3
0,1
0,3
0,3
1,2
0,3
2002
0,3
0,9
0,4
0,3
0,1
0,3
0,3
1,1
0,3
2003*
0,3
0,9
0,4
0,3
0,1
0,3
0,3
1,1
0,3
4,60
2,36
1,1
5,79
2,18
1,1
5,59
2,14
1,1
5,79
2,02
1,1
4,30
1,97
1,0
* Estimations
% 03*/02
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
-0,1
-25,6
-2,1
-10,8
Source : OFIVAL d’après GIRA
Tableau 12 : Importations de viande ovine et d’animaux vivants
1000 tec
Estonie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Pologne
Rép. slovaque
Rép. tchèque
Slovénie
Total PECO
adhérant en 2004
Bulgarie
Roumanie
Total 10 PECO
1999
0,0
2,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
2,0
2000
0,0
3,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
3,0
2001
0,0
1,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
1,0
2002
0,0
1,9
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
1,9
2003*
0,0
1,1
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
1,1
0,0
0,0
2,0
0,0
0,0
3,0
0,0
0,0
1,0
0,0
0,0
1,9
0,0
0,0
1,1
* Estimations
% 03*/02
-42,1
-42,1
-42,1
Source : OFIVAL d’après GIRA
Tableau 12 : Exportations de viande ovine et d’animaux vivants
1000 tec
Estonie
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Pologne
Rép. slovaque
Rép. tchèque
Slovénie
Total PECO
adhérant en 2004
Bulgarie
Roumanie
Total 10 PECO
1999
0,0
6,0
0,0
0,0
2,0
1,0
0,0
0,0
9,0
2000
0,0
7,0
0,0
0,0
4,4
1,0
0,0
0,0
12,4
2001
0,0
8,3
0,0
0,0
2,5
1,0
0,0
0,0
11,8
2002
0,0
10,0
0,0
0,0
1,5
0,7
0,0
0,0
12,2
2003*
0,0
10,7
0,0
0,0
1,7
0,9
0,0
0,0
13,3
9,0
6,0
24,0
7,0
9,0
28,4
8,0
13,0
32,8
7,0
16,8
36,0
7,0
21,5
41,8
* Estimations
% 03*/02
7,0
13,3
28,6
9,0
0,0
28,0
16,1
Source : OFIVAL d’après GIRA
LE MARCHE DES PRODUITS CARNES ET AVICOLES EN 2003
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