I. STRUCTURE DU SECTEUR DU TRANSPORT ROUTIER
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I. STRUCTURE DU SECTEUR DU TRANSPORT ROUTIER
Les entreprises I. STRUCTURE DU SECTEUR DU TRANSPORT ROUTIER PROFESSIONNEL DE MARCHANDISES 1. LES ENTREPRISES DE TRANSPORT POUR COMPTE DE TIERS : 1.1. Le nombre d’entreprises : 1.1.1. Evolution du nombre total d’entreprises : Depuis le 1er janvier 2003, le nombre total d’entreprises n’inclut plus les entreprises de location de véhicules ni les entreprises dormantes 1 . 1/1 Nombre d' entreprises 1965 13.674 1970 11.579 1975 11.021 1980 8.719 1985 8.000 1990 7.961 1995 7.863 2000 8.926 2001 9.080 2002 9.225 2003 9.247 2004 8.861 Source : MCI. On observe une diminution considérable du nombre d’entreprises sur la période allant de 1965 à 1986. Jusqu'en 1989, il reste stable et il suit une tendance à la hausse entre 1995 2 et 2003 pour chuter de 4 % entre 2003 et 2004, comme le montre le graphe suivant 1 Il s’agit des entreprises qui ne sont pas en règle (pas en ordre de cautionnement, de capacité professionnelle, etc…) et qui n’ont toujours pas régularisé leur situation après le délai accordé à cet effet par l’administration. 2 Jusqu’en 1996, certaines entreprises interviennent deux fois dans les comptabilisations car elles disposent à la fois d’une autorisation de transport ainsi que d’un certificat. 2 Les entreprises Evolution en indices 100 90 80 70 60 2001 1998 1995 1992 1989 1986 1983 1980 1977 1974 1971 1968 1965 50 1.1.2. Evolution de la localisation : Nombre d'entreprises par province PROVINCES 1/1 Fl. Occ. Fl. Or. Anvers Limb. Brabant Hainaut Namur Lux Liège 1965 1.500 1.617 1.589 938 2.656 2.058 617 510 2.189 1970 1.313 1.483 1.481 742 2.353 1.691 507 396 1.613 1975 1.333 1.462 1.476 704 2.310 1.488 474 382 1.391 1980 1.134 1.174 1.257 576 1.787 1.075 357 284 1.075 1985 1.097 1.100 1.254 542 1.583 901 328 245 950 1990 1.199 1.121 1.323 526 1.533 811 321 227 900 1995 1.323 1.197 1.427 572 1.449 740 285 193 847 2000 1.568 1.399 1.526 648 1.576 817 286 194 912 2004 1.716 1.448 1.459 727 1.503 765 262 198 783 Source : MCI. Au 1er janvier 2003, les entreprises de transport du Brabant étaient réparties suivant 936 entreprises en Brabant flamand, 174 en Brabant wallon et 344 entreprises à Bruxelles-capitale. Le choix de la localisation est principalement lié aux aspects financiers, le but étant de minimiser les coûts de transports. D’autres facteurs importants sont la localisation des activités industrielles et portuaires ainsi que celle des concurrents, le fait que les autorités subsidient ou non les activités et les investissements de l’entreprise, qu’elles imposent des taxes et réglementations environnementales, l’existence d’espaces permettant une expansion future et d’un réservoir de travailleurs compétents. On observe une évolution du choix de localisation des entreprises vers les provinces de la région flamande. Cela s’explique par l’industrialisation plus tardive en région flamande que dans la région wallonne vu le type d’activité différent exercé dans ces deux régions, par le déclin de l’activité industrielle dans la région wallonne ainsi que par des choix de localisation déterminés par la proximité des ports de mer. En outre, l’importance des transporteurs établis en région flamande est directement liée au nombre élevé de fabricants installés dans cette région 3 , clients directs des transporteurs. 3 “Belgique : marché-témoin au cœur de l’union européenne pour les services de transport routier”, KVM Export Consult, Juillet 1994. 3 Les entreprises Importance de la diminution entre 1965 et 2004 : TOTAL Liège Lux Namur Hainaut Brabant Limb. Anvers Fl. Or. Fl. Occ. -80% -60% -40% -20% 0% 20% Evolution de la répartition des entreprises selon les provinces : 1965 Lux 3,7% Liège 16,0% Fl. Occ. 11,0% Fl. Or. 11,8% Namur 4,5% Anvers 11,6% Hainaut 15,1% Brabant 19,4% Limb. 6,9% 2004 Lux 2,2% Namur 3,0% Liège 8,8% Fl. Occ. 19,4% Hainaut 8,6% Brabant 17,0% Fl. Or. 16,3% Limb. 8,2% Anvers 16,5% Toutes les provinces flamandes ont vu leur proportion d’entreprises augmenter entre 1965 et 2004 tandis que les provinces wallonnes suivaient la tendance opposée. En ce qui concerne le Brabant, il n’est pas possible d’extraire une tendance en raison de la régionalisation. 4 Les entreprises Situation par région au 1/1/2004 : Au 1er janvier 1998, 71,5% des entreprises sont situées en Flandre, 24,6% en Wallonie et 3,9% dans la région de Bruxelles-Capitale. Sur cette dernière décennie, la part de la Flandre a augmenté au détriment de la Wallonie tandis que la part de la région de Bruxelles-Capitale se maintient. Répartition régionale en 2004 Région w allonne 24,6% Bruxelles Capitale 3,9% Région flamande 71,5% 1.2. La taille des entreprises : 1.2.1. Evolution en fonction du nombre total de véhicules 4 : ENTREPRISES SELON LEUR TAILLE Nombre de véhicules par classe d'entreprise 1/1 1 2 3 4 5 6 7 8~10 11~15 16~20 > 20 1965 9.866 1.760 649 380 234 161 106 214 136 59 109 1970 7.475 1.597 615 381 264 189 151 291 248 110 258 1975 6.279 1.619 629 429 307 239 182 378 325 180 454 1980 4.164 1.336 597 442 290 242 178 403 342 204 521 1985 3.440 1.292 575 412 302 259 183 370 358 188 621 1990 2.774 1.266 657 494 310 254 211 451 433 256 855 1995 2.594 1.333 666 482 355 307 228 466 444 247 911 2000 2.535 1.550 753 547 371 360 233 515 566 325 1.171 2002 2.497 1.639 769 599 392 330 258 570 581 330 1.260 Source : MCI. La croissance du nombre d’entreprises est proportionnelle au nombre de véhicules qu’elles possèdent ; plus la taille des entreprises augmente (en nombre de véhicules), plus leur croissance a été importante sur la période considérée. Dans le cas des entreprises ayant 1 et 2 véhicules uniquement, le nombre d’entreprises a régressé sur la période. Comme ces entreprises dépassent largement les autres groupes en nombre, le nombre total d’entreprises a diminué. Cependant, toutes les autres classes sont en progression. 4 Il s’agit de l’ensemble des véhicules (moteurs et tractés) servant au transport professionnel routier de marchandises et ayant une charge utile de plus de 500 kilos. Depuis le 1er janvier 2003, les remorques et semi-remorques ne sont plus reprises dans les statistiques du SPF, cette classification n’est donc plus possible. 5 Les entreprises Croissance sur la période 1965-2002 : 1200% > 20 1000% 800% 600% 16~20 11~15 400% 200% 2 3 4 5 6 7 8~10 0% TOTAL 1 -200% Plus particulièrement, la classe des entreprises de plus de 20 véhicules a enregistré une hausse phénoménale de 1056 % tandis que les entreprises ayant un seul véhicule subissaient un recul de près de 75 %. Evolution de la répartition : En 1965, 72% des entreprises ne possèdent qu’un seul véhicule et la proportion d’entreprises ayant plus de 20 véhicules n’atteint même pas 1%. La situation est tout autre en 2002 ; les entreprises ayant un seul véhicule ne représentent plus que 27,1% du nombre total des entreprises et les entreprises de plus de 20 véhicules ont connu la plus forte progression ; leur part s’élève à 13,7% en 2002. 1965 27% 1% 1 véhicule 72% > 20 véh. Autres 6 Les entreprises 2002 27% 59% 14% 1 > 20 Autres Le secteur reste toutefois caractérisé par une offre plutôt atomistique (nombre élevé d’entreprises dont près de 45% possèdent seulement 1 ou 2 véhicules). Cela reste vrai quand on se base sur le nombre de travailleurs salariés par entreprise (Cfr. supra) ainsi que sur le chiffre d’affaires 5 . Cependant, la tendance à la concentration de l’activité, observée depuis le début de la période se poursuit, les faillites d’entreprises étant beaucoup plus nombreuses au sein de la catégorie des entreprises de petite taille (Cfr. infra). 1.2.2. Situation en fonction de la localisation : Situation par région au 1/1/2002: Répartition régionale en 2004 Région w allonne 24,6% Bruxelles Capitale 3,9% Région flamande 71,5% Situation par nombre de véhicules moteurs, province et région au 1/1/2004: La proportion de grandes entreprises (+ de 20 véhicules moteurs) s’est modifiée par rapport à la situation de 1998 ; elle est semblable dans les 3 régions du pays au 1/1/2004 (6,5% en Flandre, 5,6% en région wallonne et 4,4% à Bruxelles). La tendance est similaire dans tout le pays puisque dans chaque région, près ou plus de 75% des entreprises sont de petite taille (moins de 6 véhicules moteurs). 5 En 1996, 62% des entreprises enregistraient un chiffre d’affaires annuel inférieur à 10 millions BEF. 7 Les entreprises 1 2à5 6 à 20 > 20 TOTAL Flandre Occidentale 738 579 309 90 1.716 Flandre Orientale 614 481 277 76 1.448 Anvers 549 461 324 125 1.459 Limbourg 248 264 165 50 727 Brabant Flamand 368 309 191 68 936 6.286 Région Flamande 2.517 2.094 1.266 409 40,0% 33,3% 20,1% 6,5% Hainaut 320 251 140 54 Namur 133 85 35 9 262 Luxembourg 97 65 30 5 197 Liège 328 276 132 47 783 Brabant Wallon 78 61 28 7 174 2.181 Région Wallone Bruxelles-Capitale Total 765 956 738 365 122 43,8% 33,8% 16,7% 5,6% 113 146 70 15 32,8% 42,4% 20,3% 4,4% 344 3.586 2.978 1.701 546 40,7% 33,8% 19,3% 6,2% 8.811 Source : MCI. Région flamande en 2004 6,5% 20,1% 40,0% 1 2à5 6 à 20 > 20 33,3% 8 Les entreprises Région w allonne en 2004 5,6% 16,7% 1 43,8% 2à5 6 à 20 > 20 33,8% Région de Bruxelles-capitale en 2004 4,4% 20,3% 32,8% 1 2à5 6 à 20 > 20 42,4% 9 Les entreprises 1.3. La forme juridique : Entreprise S.P.R.L. S.A. Autres* Total 2.566 3.389 1.929 267 8.151 31,4% 41,6% 23,7% 3,3% individuelle juin-96 1/01/2004 2.256 4.429 1.946 230 25,4% 50,0% 22,0% 2,6% 8.861 Source : MCI. * La catégorie "Autres" englobe également les entreprises de forme juridique inconnue. Entreprises selon leur form e juridique 50% 40% 30% 1996 20% 2004 10% 0% Entreprise individuelle S.P.R.L. S.A. Autres La répartition s’est un peu modifiée sur la période considérée ; au 1er janvier 2004, 50% des entreprises du secteur ont été fondées sous la forme de S.P.R.L., 25% sous la forme d’entreprises individuelles. Cette avancée de la forme juridique « S.P.R.L. » s’est opérée principalement au détriment de la forme « Entreprise individuelle ». 10 Le parc de véhicules 2. LE PARC DE VEHICULES POUR COMPTE DE TIERS 6 : Définitions préliminaires : Le terme « camion » désigne tout véhicule automobile conçu et construit pour le transport de choses dont la masse maximale autorisée est supérieure à 3.500 kg alors que celle d’une « camionnette » ne peut dépasser 3.500 kg. Un « tracteur » est tout véhicule conçu et construit pour tirer une semi-remorque. Le terme « remorque » désigne tout véhicule destiné à être tiré par un autre tandis que les « semi-remorques » correspondent à toute remorque sans essieu avant, dont la partie avant repose sur le véhicule tracteur au moyen d’un accouplement spécifiquement porteur. 2.1. Le nombre de véhicules : Les chiffres ci-après tiennent uniquement compte des véhicules d’une charge utile de plus de 500 kilos et appartenant à des entreprises belges. 2.1.1. Evolution du nombre total : Dans les paragraphes suivants, quand on parle du nombre total de véhicules, il s’agit de l’ensemble des véhicules moteurs (camions et tracteurs) et des véhicules tractés (remorques et semi-remorques). 1/1 Nombre de Véhicules 1965 28.694 1970 36.467 1975 51.258 1980 55.391 1985 59.827 1990 75.884 1995 80.809 1996 88.557 1997 93.671 1998 98.637 1999 107.988 2000 114.724 2001 122.791 2002 126.064 Source : MCI. Le parc de véhicules s’est fortement développé de 1965 à nos jours ; le nombre de véhicules a plus que quadruplé sur la période. C’est entre 1970 et 1975 que la progression est la plus importante (40,6 %). On observe également une croissance considérable sur la période 1990-2002 (66 %). Elle est, sans doute, due aux perspectives qu’offraient le Grand Marché 1992, à l’augmentation des contingents 6 Les données relatives aux véhicules pour compte propre ne sont plus disponibles. De plus, depuis le 1er janvier 2003, les remorques et semi-remorques ne sont plus reprises dans les statistiques du SPF. 11 Le parc de véhicules suivie de leur suppression progressive ainsi qu’à l’ouverture des frontières de l’Europe de l’Est. 2.1.2. Evolution selon la localisation des entreprises : Nombre total de véhicules par province 1/1 PROVINCES Fl. Occ. Fl. Or. Anvers Limb Brabant Hainaut Namur Lux Liège 1965 3.390 3.095 4.734 1.415 6.486 3.305 1.014 735 4.520 1970 5.141 3.927 7.095 1.818 7.968 3.816 1.127 812 4.763 1975 7.034 5.609 10.561 2.639 12.437 4.926 1.368 1.003 5.681 1980 7.668 6.754 12.625 3.022 13.278 4.507 1.263 1.017 5.257 1985 8.642 8.171 14.978 3.211 12.880 4.722 1.280 997 4.946 1990 12.055 10.451 18.751 5.064 15.031 5.690 1.508 1.247 6.087 1995 13.811 11.702 18.161 6.293 16.444 5.252 1.362 1.168 6.616 2000 19.461 14.937 23.975 9.193 26.790 7.429 1.912 1.541 9.486 2002 19.939 16.385 26.591 10.436 30.450 8.353 2.238 1.787 9.885 Source : MCI. Taux de croissance sur la période 1965-2002 : 700% 600% 500% 400% 300% 200% 100% To ta l Lu x. Li èg e Li m b. Br ab . H ai na ut N am ur r An . ve rs Fl .O Fl .O cc . 0% La croissance a été particulièrement forte dans les provinces flamandes : 637% pour le Limbourg, 488% pour la Flandre occidentale, 462% pour Anvers et 429% pour la Flandre orientale. Ces performances dépassent de façon très significative les résultats enregistrés par les provinces wallonnes dont la croissance se situe entre 120 et 160%. 12 Le parc de véhicules Par conséquent, la proportion du parc de véhicules situés en région flamande s’élève à 73% en 2002. Proportions du parc de véhicules par région en 1998 Région w allonne 19% Bruxelles Capitale 8% Région flamande 73% Evolution de la répartition : 1965 Lux 2,6% Liège 15,8% Fl. Occ. 11,8% Fl. Or. 10,8% Namur 3,5% Hainaut 11,5% Anvers 16,5% Limb 4,9% Brabant 22,6% 2002 Namur 1,8% Lux 1,4% Liège 7,8% Fl. Or. 13,0% Hainaut 6,6% Brabant 24,2% Fl. Occ. 15,8% Limb 8,3% Anvers 21,1% Toutes les provinces flamandes ont vu leur proportion de véhicules augmenter entre 1965 et 2002 tandis que les provinces wallonnes suivaient la tendance opposée. En ce qui concerne le Brabant, il n’est pas possible d’extraire une tendance vu la régionalisation. 13 Le parc de véhicules 2.1.3. Evolution selon le type de véhicules : Dans les statistiques suivantes, la catégorie « camions » inclut à la fois les camions et les camionnettes. Pour compte de tiers : Véhicules moteurs Véhicules Tracteurs tractés 1/1 Camions Sous-total 1965 20.198 289 20.487 8.207 1970 18.839 6.249 25.088 11.379 1975 21.880 10.807 32.687 18.571 1980 20.919 12.337 33.256 22.135 1985 20.296 14.108 34.404 25.423 1990 22.259 20.461 42.720 33.164 1994 23.010 22.925 45.935 36.457 1995 22.791 22.916 45.707 35.102 1996 24.079 25.581 49.660 38.911 1997 25.694 26.739 52.433 41.238 1998 27.016 28.329 55.345 43.292 1999 29.667 30.329 59.996 45.498 2000 32.008 32.865 64.873 49.845 2001 34.764 35.079 69.843 52.948 2002 35.238 36.213 71.451 54.538 Source : MCI. Jusqu’en 1980, le camion était le moyen de transport par excellence. Entre 1965 et 1985, leur nombre est resté pratiquement stationnaire tandis que celui des tracteurs augmentait de plus en plus. A partir de 1990, le nombre de camions croît à nouveau mais dès 1994, le nombre de tracteurs dépasse celui des camions. En 2002, la situation a fortement évolué par rapport à 1965 ; 43% du parc de véhicules est composé de véhicules tractés tandis que les camions et tracteurs ont des parts quasiment identiques. L’augmentation du parc global est, donc, principalement due à la hausse des véhicules articulés et surtout des semi-remorques. 14 Le parc de véhicules 2.1.4. Nombre moyen de véhicules par entreprise pour compte de tiers : Nombre moyen de véhicules par entreprise 1965 2,1 1970 3,1 1975 4,7 1980 6,4 1985 7,5 1990 9,5 1995 10,1 1996 10,9 1997 11,3 1998 11,6 1999 12,4 2000 12,8 2001 13,5 2002 13,7 Calculs à partir de données du MCI. Le nombre moyen de véhicules par entreprise a pratiquement été multiplié par 6 au cours de la période 1965-2002, ce qui signifie une augmentation considérable de la taille moyenne des entreprises. Nombre moyen de véhicules par entreprise (en indices) 700 600 500 400 300 200 15 2001 1998 1995 1992 1989 1986 1983 1980 1977 1974 1971 1968 1965 100 Le parc de véhicules 2.2. La charge utile des véhicules pour compte de tiers : 2.2.1. Evolution de la charge utile totale : 1/1 Charge utile (en tonnes) 1965 237.085 1970 322.776 1975 537.509 1980 634.202 1985 725.399 1990 984.768 1995 1.081.456 1996 1.208.268 1997 1.290.839 1998 1.377.208 1999 1.458.208 2000 1.585.712 2001 1.680.332 2002 1.747.681 Source : MCI. La charge utile a subi une progression considérable : on constate une augmentation de 637% sur la période 1965-2002. Charge utile (en indices) 800 700 600 500 400 300 200 16 2001 1998 1995 1992 1989 1986 1983 1980 1977 1974 1971 1968 1965 100 Structure du secteur - Conclusion 3. CONCLUSION : 3.1. Evolution de la structure générale du secteur : 1/1 Evolution en indices Entreprises Véhicules Charge utile 1965 100,0 100,0 100,0 1970 84,7 127,1 136,1 1975 80,6 178,6 226,7 1980 63,8 193,0 267,5 1985 58,5 208,5 306,0 1990 58,2 264,5 415,4 1995 58,7 281,6 456,1 2000 65,3 399,8 668,8 2002 67,5 439,3 737,1 Calculs à partir de données du MCI. Le nombre de véhicules et la charge utile suivent une évolution similaire sur la période 1965-2002 mais la charge utile augmente dans une plus grande mesure. En 2002, la charge utile moyenne par véhicule est donc fortement supérieure à son niveau de 1965 (elle est passée de 8,3 tonnes en 1965 à 19,5 tonnes en 2002). Le nombre d’entreprises se démarque totalement de cette progression puisqu'il suit une tendance à la baisse (diminution de 33%). Evolution en indices Entreprises Véhicules 2001 1998 1995 1992 1989 1986 1983 1980 1977 1974 1971 1968 1965 750 650 550 450 350 250 150 50 -50 Charge utile En ce qui concerne l’évolution de ces dernières années, le nombre d’entreprises progresse depuis 1995 tout en restant inférieur à son niveau de 1980. La croissance est en hausse constante jusqu’en 2003 pour chuter de 4% entre 2003 et 2004. Sur la période 1965 – 2004, le nombre total d’entreprises s’est réduit de 35%. 17 Structure du secteur - Conclusion Nombre d'entreprises (en indices) et tendance 2001 1998 1995 1992 1989 1986 1983 1980 1977 1974 1971 1968 1965 100 95 90 85 80 75 70 65 60 55 50 La charge utile et le nombre de véhicules continuent à suivre une évolution positive depuis 1996. En ce qui concerne le nombre de véhicules, leur progression diminue cependant sur la période 1996-1998 (de 9,6% en 1996 à 2,7% de hausse en 2002, par rapport à l’année précédente) et la charge utile suit les véhicules tout en ayant une progression de plus grande amplitude (de 11,7% en 1996 à 4% en 2002). 18 L’infrastructure II. ACTIVITE DU SECTEUR DU TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES : 1. INFRASTRUCTURE : 1.1. Longueur des autoroutes : Belgique EU15 Km Indices Km Indices 1970 488 100 15.902 100 1975 1.018 209 24.398 153 1980 1.192 244 30.566 192 1985 1.456 298 35.050 220 1990 1.666 341 39.029 245 1995 1.666 341 45.453 286 2001 1.727 354 52.762 332 Source : "EU transport in figures", Eurostat. La progression des autoroutes en Belgique est supérieure à la moyenne européenne et plus rapide, sur la période considérée. Elle n’a pratiquement plus évolué entre 1991 et 1996, situation comparable à celle de l’Allemagne, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de l’Autriche, alors que dans d’autres pays, les travaux continuaient (croissance élevée mais tardive en Grèce, au Portugal et en Irlande). Effectivement, certains pays européens (Autriche, Belgique…) ont ralenti ou arrêté leurs investissements en infrastructure pour essayer en priorité de remplir les conditions du critère de Maastricht 7 . On observe, ensuite, une reprise des investissements. 1.2. Densité des réseaux autoroutiers : Les densités calculées ci-après tiennent uniquement compte des véhicules nationaux (voitures privées, bus, cars et véhicules utilisés pour le transport de marchandises) de chaque pays concerné. 1.2.1. Evolution belge : BELGIQUE Densité des réseaux autoroutiers Autoroutes (en km) Population Véhicules En km pour (en millions) (en millions) 1 mio d'habitants 1 mio de véhicules 1970 488 9,6 2,3 50,8 212,2 1975 1.018 9,8 2,8 103,9 363,6 1980 1.192 9,8 3,4 121,6 350,6 1985 1.456 9,9 3,6 147,1 404,4 1990 1.666 10,0 4,2 166,6 396,7 1995 1.666 10,1 4,8 165,0 347,1 2001 1.727 10,3 5,2 167,7 332,1 Calculs à partir de données de "EU transport in figures", Eurostat. 7 En km pour « Transporte profesional », novembre 1997. 19 L’infrastructure Entre 1970 et 1996, la densité du réseau autoroutier belge a évolué de manière très positive. Le nombre de kilomètres par million d’habitants a enregistré une progression sensible (230%) tandis que le nombre de kilomètres par million de véhicules progressait de 57% (avec un léger recul en fin de période). Cette évolution correspond à la moyenne européenne. 1.2.2. Situation en 2001 : comparaison européenne : Situation en 2001 Pays Densité des réseaux autoroutiers Autoroutes Population Véhicules En km pour En km pour (en km) (en millions) (en millions) 1 mio d'habitants 1 mio de véhicules Luxembourg 115 0,4 0,3 287,5 383,3 Autriche 1.645 8,1 4,5 203,1 365,6 431,1 Espagne 9.571 40,3 22,2 237,5 Danemark 953 5,4 2,3 176,5 414,3 Belgique 1.727 10,3 5,2 167,7 332,1 Pays-Bas 2.360 16,0 7,7 147,5 306,5 Suède 1.529 8,9 4,4 171,8 347,5 France 9.934 59,2 34,6 167,8 287,1 Allemagne 11.786 82,3 47,1 143,2 250,2 176,5 Italie 6.478 57,9 36,7 111,9 Finlande 602 5,2 2,5 115,8 240,8 Portugal 1.659 10,3 5,5 161,1 301,6 Royaume-Uni 3.605 59,9 30,8 60,2 117,0 Grèce 742 10,6 4,5 70 164,9 Irlande 125 3,9 1,6 32,1 78,1 Calculs à partir de données de "EU transport in figures", Eurostat. Du point de vue communautaire, ce sont les réseaux routiers espagnol, danois, luxembourgeois et autrichien qui enregistrent la plus grande fluidité. La Belgique se situe au-dessus de la moyenne européenne et obtient des chiffres similaires à ceux des Pays-Bas. Par contre, la densité des réseaux autoroutiers est particulièrement faible en Irlande, en Grèce et au Royaume-Uni. 20 Le tonnage transporté 2. LE TONNAGE TRANSPORTE : Remarque : Les données de cette deuxième partie concernent l’activité des véhicules d’au moins une tonne de charge utile. 2.1. Evolution du tonnage transporté en transport national et international 2.1.1. Pour compte de tiers : Tonnage transporté 31/12 Transport intérieur En 1.000 t Part Transport international Part En 1.000 t relative Total En 1.000 t En indices relative 1965 76.779 92,1% 6.617 7,9% 83.396 100,0 1970 102.812 90,9% 10.355 9,1% 113.167 135,7 1975 116.090 87,7% 16.292 12,3% 132.382 158,7 1980 112.989 87,1% 16.763 12,9% 129.752 155,6 1985 114.681 83,0% 23.506 17,0% 138.187 165,7 1990 131.904 78,5% 36.043 21,5% 167.947 201,4 1995 202.639 76,1% 63.476 23,9% 266.115 319,1 2000 234.254 72,7% 87.830 27,3% 322.085 386,2 2002 207.722 71,5% 82.771 28,5% 290.493 348,3 Source: INS. Evolution du tonnage transporté : Tonnage transporté (en 1.000 tonnes) en transport national et international 250.000 200.000 150.000 100.000 50.000 0 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 National International On constate un triplement du tonnage total transporté pour compte de tiers sur la période allant de 1965 à 1997. Au cours des vingt premières années de la période considérée, le tonnage total a augmenté de 66%. Cette tendance semblait s’accélérer ; en effet, entre 1985 et 1997, le tonnage transporté total a crû de 89%. Depuis 2000, on assiste cependant à une baisse des quantités transportées. 21 Le tonnage transporté Evolution des parts relatives : Au cours de la période 1965-1993, la part du transport intérieur a reculé d’environ 17% au profit du transport international et est restée plus ou moins stable ensuite malgré l’ouverture du grand marché en 1992 ainsi que l’ouverture des frontières à l’Est. La part du transport intérieur reste prédominante ; elle représente plus de 70% du tonnage transporté depuis 1992. Parts du tonnage en transport national et international 100% 80% 60% 40% 20% 0% 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 National International 22 Le tonnage transporté 2.1.2. Pour compte propre : Tonnage transporté 31/12 Transport intérieur En 1.000 t Part Transport international Part En 1.000 t relative Total En 1.000 t En indices relative 1965 139.651 97,5% 3.582 2,5% 143.233 100,0 1970 195.951 97,0% 6.144 3,0% 202.095 141,1 1975 198.201 96,5% 7.297 3,5% 205.498 143,5 1980 197.722 95,5% 9.226 4,5% 206.948 144,5 1985 150.703 92,7% 11.903 7,3% 162.606 113,5 1990 144.966 89,7% 16.581 10,3% 161.547 112,8 1995 149.407 92,0% 13.010 8,0% 162.417 113,4 2000 81.525 91,1% 8.013 8,9% 89.538 62,5 2002 97.659 91,4% 9.137 8,6% 106.796 74,6 Source: INS. Evolution du tonnage transporté : Tonnage transporté (en 1.000 tonnes) en transport national et international 200.000 150.000 100.000 50.000 0 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 National International Contrairement à la situation du transport pour compte de tiers, le tonnage total transporté pour compte propre a diminué entre 1965 et 2002. On peut, cependant, distinguer deux sous-périodes entre ces deux dates ; au cours de la période 1970-1980, le tonnage se maintient à un niveau élevé pour, ensuite, suivre une tendance à la baisse sur la période 1985-2002 et ce, malgré quelques sursauts à la hausse en 1991, 1994 et 1995. 23 Le tonnage transporté Evolution des parts relatives : Parts du tonnage en transport national et international 100,0% 80,0% 60,0% 40,0% 20,0% 0,0% 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 National International En 1965, le transport pour compte propre concernait presque exclusivement le transport national (97,5%). Entre 1965 et 1997, la part de l'international a progressé mais elle reste fort basse relativement à la situation du transport pour compte de tiers (8,6% contre 28,5%). 24 Le tonnage transporté 2.1.3. Comparaison compte propre et compte de tiers : Evolution des parts relatives du tonnage total transporté : Evolution du tonnage transporté 350.000 300.000 250.000 200.000 150.000 100.000 50.000 0 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 Compte de tiers Compte propre Entre 1965 et 2002, les parts du transport pour compte propre et pour compte de tiers se sont inversées; depuis 1992, la part du tonnage total transporté pour compte de tiers est devenu prédominante dans le transport routier de marchandises. La part du transport pour compte de tiers a cependant toujours (sur la période considérée) été majoritaire en ce qui concerne le transport international. Le tonnage total transporté pour compte de tiers a progressé de manière continue sur la période considérée (excepté en 1980 et en 1996) tandis que l'évolution du tonnage transporté pour compte propre est beaucoup plus irrégulière et a pratiquement retrouvé le niveau du début de la période considérée en 1997 (cfr. supra). Il semblerait que la pression continue à la baisse sur le prix de vente du transport routier (cfr. infra) ait incité de nombreuses entreprises de transport pour compte propre à faire appel à des transporteurs professionnels. 25 Le tonnage transporté 2.2. Importations et exportations : 2.2.1. Pays de provenance : Parts des principaux pays en transport international belge pour compte de tiers : 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 France 37,8% 45,9% 40,7% 41,5% 43,6% 39,6% 40,6% 46,2% 46,2% Allemagne 26,3% 26,5% 29,2% 31,4% 30,6% 30,6% 30,1% 25,9% 24,8% Pays-Bas 19,6% 14,6% 17,7% 16,5% 16,9% 14,1% 18,9% 19,5% 21,1% Italie 1,6% 2,4% 4,6% 4,9% 4,0% 6,5% 3,8% 2,4% 2,1% UK … … … 0,2% 0,1% 3,4% 0,7% 1,4% 1,8% Espagne 0,0% 0,2% 0,7% 1,4% 1,0% 1,8% 1,9% 0,9% 1,0% GDL 14,1% 9,3% 5,2% 3,0% 2,3% 2,0% 1,9% 2,6% 1,8% Autres 0,6% 1,1% 1,9% 1,1% 1,5% 2,0% 2,1% 1,1% 1,2% *Calculs à partir de données INS (en 1.000 tonnes). En 2002, plus de 90% du transport routier professionnel en provenance de l’étranger est effectué avec seulement trois partenaires. Ceux-ci sont, dans l’ordre, la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. En 2002, la part des Pays-Bas est similaire à son niveau de 1965. Celles de la France et de l’Allemagne ont, quant à elles, varié respectivement de 8,4% et de -1,5%. Parts des principaux pays en transport international belge pour compte propre : 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 France 40,1% 44,0% 45,9% 43,6% 51,3% 40,4% 40,9% 40,9% 45,2% Allemagne 14,9% 20,9% 22,3% 22,6% 21,6% 20,3% 17,9% 23,0% 15,4% Pays-Bas 39,1% 28,7% 24,4% 26,6% 17,4% 24,7% 33,6% 29,2% 27,7% Italie 0,3% 0,8% 1,9% 2,2% 5,1% 5,7% 1,4% 2,1% 2,3% UK … … … 0,3% 0,1% 0,8% 0,2% 1,0% 3,2% Espagne … … 0,1% 0,7% 2,1% 3,8% 1,4% 1,0% 0,6% GDL 5,0% 4,8% 4,9% 3,2% 2,1% 2,2% 3,7% 2,0% 3,6% Autres 0,6% 0,8% 0,5% 0,8% 0,3% 2,1% 0,9% 0,8% 2,0% *Calculs à partir de données INS (en 1.000 tonnes). Comme dans le cas du transport pour compte de tiers, quasiment 90% du tonnage transporté est réalisé avec les trois mêmes partenaires en 2002. Ceux-ci sont, dans l'ordre, la France, les Pays-Bas et l'Allemagne. Seule la France a vu sa part augmenter sur la période considérée (hausse de 5,1%) tandis que celle des Pays-Bas diminuait de 11,4% et que celle de l’Allemagne restait stable. 26 Le tonnage transporté 2.2.2. Pays de destination : Parts des principaux pays en transport international belge pour compte de tiers : 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 France 44,0% 53,3% 44,2% 42,4% 45,2% 50,5% 41,6% 47,7% 47,3% Allemagne 32,1% 24,8% 28,9% 25,4% 23,8% 22,8% 28,2% 21,8% 20,7% Pays-Bas 16,4% 14,0% 17,8% 22,4% 21,9% 14,7% 19,2% 21,6% 21,5% Italie 1,0% 2,5% 3,7% 3,9% 3,5% 5,1% 3,6% 1,9% 2,1% UK … … … 0,6% 0,2% 2,3% 1,0% 2,0% 2,7% Espagne 0,1% 0,2% 0,6% 1,1% 0,8% 1,2% 1,7% 1,1% 1,0% GDL 5,5% 4,2% 3,0% 2,5% 2,9% 1,5% 2,5% 2,4% 3,3% Autres 0,9% 1,0% 1,8% 1,7% 1,7% 1,9% 2,2% 1,5% 1,4% *Calculs à partir de données INS (en 1.000 tonnes). En ce qui concerne le transport routier professionnel au départ de la Belgique, en 2002, 89,5% est exclusivement destiné aux trois mêmes pays. En fin de période, la part exportée vers la France a légèrement augmenté par rapport à son niveau de 1965. La part de l’Allemagne a diminué de plus de 11% sur la période considérée tandis que celle des Pays-Bas augmente en fin de période. Parts des principaux pays en transport international belge pour compte propre : 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 France 34,4% 40,2% 43,9% 41,9% 39,2% 42,3% 37,6% 45,9% 42,9% Allemagne 25,0% 25,7% 27,8% 23,3% 19,5% 21,8% 22,2% 22,4% 14,3% Pays-Bas 34,2% 27,8% 20,3% 27,9% 31,1% 20,9% 28,4% 25,2% 28,9% Italie 0,1% 0,7% 1,6% 2,3% 4,6% 5,0% 1,6% 1,1% 1,6% UK … … … 0,3% 0,3% 1,5% 1,0% 1,0% 3,6% Espagne … … 0,1% 0,4% 2,0% 2,7% 1,6% 0,6% 0,6% GDL 6,0% 5,1% 5,3% 2,9% 2,7% 4,2% 6,4% 3,1% 6,2% Autres 0,3% 0,5% 1,0% 1,0% 0,6% 1,6% 1,2% 0,7% 1,9% *Calculs à partir de données INS (en 1.000 tonnes). De nouveau, près de 90% du tonnage transporté est destiné aux trois mêmes pays ; 42,9% vers la France, 28,9% vers les Pays-Bas et 14,3% vers l'Allemagne. Les parts relatives des Pays-Bas et de l’Allemagne ont diminué sur la période considérée tandis que la France et le Royaume-Uni enregistraient une progression sensible de leur part. 27 La distance parcourue 3. LA DISTANCE PARCOURUE : 3.1. La distance totale en km : Les chiffres des tableaux ci-dessous se rapportent au nombre de kilomètres totaux parcourus en Belgique par des véhicules moteurs belges d’une charge utile d’au moins une tonne. Il n’existe pas de données disponibles pour 1965. 3.1.1. Pour compte de tiers : Distance totale parcourue Distance parcourue en charge 31/12 En 1.000 km Indices En 1.000 km Indices 1966 672.234 100,0 424.818 100,0 1970 818.775 121,8 508.653 119,7 1975 877.764 130,6 553.393 130,3 1980 872.221 129,8 576.475 135,7 1985 998.606 148,6 677.020 159,4 1990 1.256.827 187,0 851.812 200,5 1995 1.914.419 284,8 1.345.421 316,7 2000 2.492.860 370,8 1.827.135 430,1 2002 2.248.939 334,5 1.692.139 398,3 Sources : INS (distance parcourue) et MCI (nombre de véhicules). Evolution de la distance parcourue (en 1.000 km) 2.500.000 2.000.000 1.500.000 1.000.000 500.000 0 1966 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 Km totaux Km en charge La proportion de distance parcourue en charge a progressé par rapport à la distance totale parcourue (cfr. infra ; le coefficient moyen de distance). De même, la distance totale parcourue a plus que triplé sur la période considérée. L’évolution du rapport entre la distance totale parcourue et la distance parcourue en charge sera étudiée dans le chapitre consacré au coefficient moyen de distance dans la troisième partie. 28 La distance parcourue 3.1.2. Pour compte propre : Distance totale parcourue Distance parcourue en charge 31/12 En 1.000 km Indices En 1.000 km Indices 1966 2.106.691 100,0 1.506.644 100,0 1970 2.339.604 111,1 1.686.350 111,9 1975 2.294.030 108,9 1.633.933 108,5 1980 2.341.311 111,1 1.702.054 113,0 1985 2.219.937 105,4 1.621.020 107,6 1990 1.623.958 77,1 1.123.108 74,5 1995 1.532.183 72,7 1.120.751 74,4 2000 935.984 44,4 716.367 47,5 2002 1.267.585 60,2 985.804 65,4 Sources : INS (distance parcourue) et MCI (nombre de véhicules). Evolution de la distance parcourue (en 1.000 km) 2.500.000 2.000.000 1.500.000 1.000.000 500.000 0 1966 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 Km totaux Km en charge Le nombre de kilomètres parcourus pour compte propre a suivi une évolution opposée à celle de la distance parcourue pour compte de tiers ; il a diminué de près de 35% sur la période 1966-2002. Par contre, la proportion de distance parcourue en charge s’est améliorée par rapport à la distance totale parcourue mais dans une moindre mesure que dans le cas du transport pour compte de tiers (cfr. infra). L’évolution du rapport entre la distance totale parcourue et la distance parcourue en charge sera étudiée dans le chapitre consacré au coefficient moyen de distance dans la troisième partie. 29 La distance parcourue 3.1.3. Comparaison compte propre et compte de tiers : Distances parcourues : Distance totale parcourue 31/12 Parts relatives Compte Compte de tiers propre Total En 1.000 km En indices 1966 24,2% 75,8% 2.778.925 100,0 1970 25,9% 74,1% 3.158.379 113,7 1975 27,7% 72,3% 3.171.794 114,1 1980 27,1% 72,9% 3.213.532 115,6 1985 31,0% 69,0% 3.218.543 115,8 1990 43,6% 56,4% 2.880.785 103,7 1995 55,5% 44,5% 3.446.602 124,0 2000 72,7% 27,3% 3.428.845 123,4 2002 64,0% 36,0% 3.516.525 126,5 Calculs à partir de données INS. Depuis 1993, la distance parcourue pour compte de tiers dépasse le nombre de kilomètres réalisés pour compte propre; en 2002, 64% de la distance totale parcourue était le fait du transport pour compte de tiers. Parts de la distance totale parcourue 80% 60% 40% 20% 0% 1966 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 Compte de tiers Compte propre 30 La distance parcourue 3.2. Evolution des quantités transportées en fonction de la distance : 3.2.1. Transport national et international : Il s’agit des quantités transportées par des véhicules belges et qui concernent uniquement les transports généraux. Pour compte de tiers : 31/12 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 Evolution < 25 km 18,1% 13,6% 12,3% 11,7% 9,7% 9,3% 26,7% 24,4% 22,2% période De 25 à < 50 km 16,3% 14,7% 15,4% 14,4% 13,2% 12,6% 15,1% 15,0% 14,6% < 25 km 18,1% 13,6% 12,3% 11,7% 9,7% 9,3% 26,7% 24,4% 22,2% 4,1% < 50 km 34,4% 28,3% 27,7% 26,1% 22,9% 21,9% 41,8% 39,4% 36,8% 2,4% De 50 à < 100 km 25,3% 26,6% 27,6% 26,1% 22,5% 23,1% 19,1% 18,3% 17,7% < 100 km 59,7% 54,9% 55,3% 52,2% 45,4% 45,0% 60,9% 57,7% 54,5% De 100 à < 200 km 27,9% 28,8% 25,5% 26,6% 26,6% 25,3% 17,9% 17,8% 18,5% De 200 à < 300 km 6,4% 7,3% 8,4% 8,6% 10,7% 10,2% 7,5% 8,3% 8,9% >= 300 km 6,0% 9,0% 10,8% 12,6% 17,3% 19,5% 13,7% 16,3% 18,2% >= 100 km 40,3% 45,1% 44,7% 47,8% 54,6% 55,0% 39,1% 42,4% 45,6% 5,3% >= 200 km 12,4% 16,3% 19,2% 21,2% 28,0% 29,7% 21,2% 24,6% 27,1% 14,7% >= 300 km 6,0% 9,0% 10,8% 12,6% 17,3% 19,5% 13,7% 16,3% 18,2% 12,2% sur la -5,2% Source : INS (calculs à partir des données exprimées en 1.000 tonnes). Actuellement, la part du transport routier professionnel est surtout prédominante sur les courtes et moyennes distances. En effet, 55% des transports correspondent à des distances inférieures à 100 km. La part des transports sur moyenne distance (de 100 à moins de 200 km) et entre 50 et 100 km suivent, toutefois, une tendance décroissante (respectivement –9,4% et 7,6%) sur la période considérée au profit des distances inférieures à 25 km (+4,1%) ainsi que des distances supérieures à 300 km (+12,2%). Evolution de la distance entre 1965 et 2002 >= 300 km >= 200 km >= 100 km < 100 km < 50 km < 25 km -10% -5% 0% 5% 10% 15% 31 20% La distance parcourue Pour compte propre : 31/12 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 Evolution < 25 km 32,7% 29,1% 32,8% 30,5% 25,2% 22,5% 42,6% 43,9% 37,9% période De 25 à < 50 km 21,8% 21,0% 20,8% 20,2% 19,5% 19,1% 18,7% 17,7% 19,2% < 25 km 32,7% 29,1% 32,8% 30,5% 25,2% 22,5% 42,6% 43,9% 37,9% 5,2% < 50 km 54,5% 50,1% 53,6% 50,7% 44,7% 41,6% 61,3% 61,6% 57,1% 2,6% De 50 à < 100 km 24,8% 25,4% 23,5% 23,5% 25,1% 23,3% 16,5% 16,3% 16,7% < 100 km 79,3% 75,5% 77,1% 74,2% 69,8% 64,9% 77,8% 77,9% 73,8% De 100 à < 200 km 16,9% 18,3% 15,9% 17,6% 19,6% 19,6% 12,1% 12,3% 13,7% De 200 à < 300 km 2,5% 3,5% 3,5% 3,8% 4,7% 6,1% 4,9% 4,8% 5,9% >= 300 km 1,3% 2,7% 3,5% 4,4% 5,9% 9,4% 5,2% 5,1% 6,5% >= 100 km 20,7% 24,5% 22,9% 25,8% 30,2% 35,1% 22,2% 22,2% 26,1% 5,4% >= 200 km 3,8% 6,2% 7,0% 8,2% 10,6% 15,5% 10,1% 9,9% 12,4% 8,6% >= 300 km 1,3% 2,7% 3,5% 4,4% 5,9% 9,4% 5,2% 5,1% 6,5% 5,2% sur la -5,5% Source : INS (calculs à partir des données exprimées en 1.000 tonnes). Les distances parcourues en transport pour compte propre sont inférieures à celles réalisées pour compte de tiers. Près de 75% des transports pour compte propre correspondent à des distances inférieures à 100 km. Les distances supérieures ou égales à 300 km ne représentent, pour leur part, que 5,2% des transports totaux. Tout comme dans le cas du transport pour compte de tiers, la part des transports sur moyenne distance suit une tendance à la baisse au profit des distances inférieures à 25 km (+ 5,2%) et supérieures à 300 km (+ 5,2%). Evolution de la distance entre 1965 et 2002 >= 300 km >= 200 km >= 100 km < 50 km < 25 km -2% 0% 2% 4% 6% 8% 32 10% La distance parcourue 3.3. Evolution de la distance moyenne parcourue : Les tableaux ci-dessous donnent l’évolution de la distance moyenne par jour parcourue en Belgique par des véhicules moteurs belges. Il s’agit à la fois de transport national et international. Pour compte de tiers : Distance moyenne en Belgique (en km) 70 60 50 40 30 20 10 0 1966 1975 Totale 1985 1995 2002 En charge La distance moyenne reste plutôt basse malgré un mouvement à la hausse de 1991 à 1995. L’internationalisation et la spécialisation croissantes de l’économie, la libéralisation européenne ainsi que la redistribution des activités économiques tant au niveau de la production que des centres de distribution en sont, sans doute, les causes principales 8 . Le niveau le plus bas est enregistré en 2002 après une période de diminution de la distance moyenne. Il est fortement inférieur à celui de 1966 (chute de 46% pour la distance totale et de 55% pour la distance en charge), ce qui peut sans doute s’expliquer par les meilleurs résultats économiques réalisés à l’époque ainsi que par les raisons précitées. 8 “En route vers le développement durable: ouvrons la voie permettant la mise en œuvre de la charte de l’IRU”, IRU, avril 1997. 33 Le cabotage 4. LES PRESTATIONS GLOBALES EN TONNES / KM : Parts dans le total Prestations 31/12 En millions de tonnes / km Compte Compte de tiers propre 1965 3.820 4.713 1970 6.224 1975 1980 Total En indices Compte Compte Compte Compte de tiers propre de tiers propre 8.533 100,0 100,0 44,8% 55,2% 6.863 13.087 162,9 145,6 47,6% 52,4% 9.268 7.253 16.521 242,6 153,9 56,1% 43,9% 9.839 8.473 18.312 257,6 179,8 53,7% 46,3% 1985 12.734 9.372 22.106 333,4 198,9 57,6% 42,4% 1990 20.006 12.042 32.048 523,7 255,5 62,4% 37,6% 1995 36.445 10.691 47.136 954,1 226,8 77,3% 22,7% 2000 45.328 5.695 51.023 1186,6 120,8 88,8% 11,2% 2002 45.579 7.959 53.538 1193,2 168,9 85,1% 14,9% Source : INS. Prestations (en mio de tonnes/km) 50.000 40.000 30.000 20.000 10.000 0 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2002 Compte de tiers Compte propre La situation est similaire à celle de l'évolution du tonnage transporté (cfr. supra); entre 1965 et 2002, le transport pour compte propre a perdu 40% de sa part au profit du transport pour compte de tiers dont la part s'élève à 85% en fin de période. 34 Les marchandises transportées 5. Comparaison par rapport autres modes de transport terrestre : 5.1. Evolution de la répartition modale 9 de la Belgique : 100% 80% 60% 40% 20% 0% 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 Route Rail Eau La progression de la part du transport routier est fulgurante : elle est passé de 63% en 1965 à 73,3% en 2000. Cette situation est principalement due aux avantages que le transport routier offre par rapport aux autres modes de transport, à savoir sa flexibilité (matériel adapté aux besoins des clients) et sa faculté d’adaptation (rapidité…) considérables ainsi que l’accessibilité que l’important maillage de son infrastructure routière permet. En outre, la prédominance, croissante sur la période, de la méthode « just-in-time » favorise le transport routier de même que son prix inférieur à celui des transports ferroviaire et par voie fluviale car il exige moins de manutention que ceux-ci (à l’exception du transport en vrac). Etant donné ces avantages compétitifs, le transport routier restera indispensable et irremplaçable en ce qui concerne les transports sur courte et moyenne distances et pour certains types de transport tels le ramassage et la distribution (activités de messagerie) et les transports de et vers les terminaux (chemins de fer, plates-formes de transport…). 9 Source : MCI. Calcul à partir des tonnes transportées. 35 Les marchandises transportées 5.2. Situation de l’UE des 15 : Les graphes suivants montrent la place de plus en plus considérable occupée par le transport routier par rapport aux deux autres modes de transport terrestre, à savoir le rail et le transport fluvial 10 . En 2001, 75,5% du transport se fait par route (en excluant la part des pipelines). Déjà, en 1975, le transport routier était majoritaire (54,5%). Les prévisions de l’IRU vont dans le sens d’une continuation de cette progression et atteignent 79% pour 2010 (en ce qui concerne l’ensemble des pays de la CEMT). Route Rail Voies navig. Pipelines Total 1970 488 282 102 64 936 1975 526 259 103 79 967 1980 720 290 106 85 1.201 1985 711 275 103 72 1.161 1990 976 255 107 70 1.408 1995 1.144 221 114 82 1.561 2000 1.378 250 125 85 1.838 2001 1.395 242 125 87 1.849 1970-2001 185,9% -14,2% 22,5% 35,9% 97,5% Source:"EU transport in figures", Eurostat, issue 2003. Evolution de la répartition modale du transport de marchandises (en %) : 100% 80% Pipelines 60% Voies navig. 40% Rail Route 20% 0% 1970 1980 1990 2000 Les parts ont été calculées à partir des tonnes / kilomètres. Répartition modale du transport de marchandises en 2001 : 2001 Route Rail Voies navig. Pipelines Belgique 71,0% 12,6% 13,5% 2,8% EU 15 75,5% 13,1% 6,8% 4,7% Source : "EU transport in figures", Eurostat. Les parts ont été calculées à partir des tonnes / kilomètre. 10 Certains pays européens n’ont pas du tout de réseau de navigation intérieure ; il s’agit de l’Espagne, de la Grèce, du Danemark, de l’Irlande et du Portugal. 36 Les marchandises transportées La situation du transport routier belge en 1996 est légèrement inférieure à celle de l’UE. Elle a, en outre, moins de transport par pipelines et une part plus importante accordée au transport fluvial l. 80% 60% 40% Belgique 20% EU 15 0% Route Rail Voies navig. Pipelines 37 Structure interne : ratios III. STRUCTURE INTERNE DES ENTREPRISES DE TRANSPORT ROUTIER PROFESSIONNEL DE MARCHANDISES 1. SITUATION FINANCIERE DU SECTEUR DU TRANSPORT ROUTIER PROFESSIONNEL Les données provenant de la Banque nationale de Belgique sont agrégées selon deux catégories d’entreprises de transport professionnel routier de marchandises : celles qui doivent établir un schéma complet de leur comptabilité (les grandes entreprises) et celles qui peuvent se contenter d’un schéma abrégé (les petites et moyennes entreprises). La loi comptable considère qu’une entreprise est de grande taille soit lorsque la moyenne annuelle du nombre de travailleurs qu’elle occupe est supérieure à 100 personnes soit lorsque l’entreprise dépasse plus d’un des critères suivants ; - moyenne annuelle du nombre de travailleurs occupés de 50 personnes, - chiffre d’affaires annuel (hors TVA) de 200 millions de BEF, - total du bilan de 100 millions de BEF. Ces statistiques ne donnent donc pas une image totalement correcte de la situation de l’ensemble du secteur mais bien des entreprises qui doivent satisfaire aux normes de publication de leur comptabilité 11 , les comptes annuels des transporteurs enregistrés en tant que personnes physiques n’étant naturellement pas consultables. La proportion des entreprises de transport routier professionnel reprises dans ces statistiques était de 43% en 1990, 53% en 1995 et 54,8% en 2002 12 . 11 La plupart des entreprises dont la responsabilité des actionnaires ou associés est limitée à leur apport social doivent publier leurs comptes annuels. Elles incluent les S.A., S.P.R.L., S.P.R.L.U., S.C.R.L. et les S.C.A. 12 Donnée non disponible pour 1985. 38 Structure interne : ratios 1. Liquidité Les ratios de liquidité indiquent les valeurs disponibles dont l’entreprise dispose pour faire face à ses engagements à court terme. 1.1.1. Ratios de liquidité générale : Evolution des ratios (calculés à partir Schéma abrégé Schéma complet 1985 1990 1995 2001 1985 1990 1995 2001 Ratio de liquidité au sens large 1,20 1,10 1,09 1,15 1,20 1,01 1,09 1,11 Ratio de liquidité au sens strict 1,10 1,00 1,02 1,10 1,10 1,00 1,02 1,02 Ratio de liquidité immédiate 21,0% 20,2% 23,0% 18,7% 14,2% 11,8% 23,0% 10,44% Valeurs disponibles 2.841 5.532 8.083 8.813 2.213 3.335 8.083 138.176 Exigible à court terme 13.522 27.387 35.184 47.023 15.583 28.235 35.184 53.369 de chiffres exprimés en mio BEF) Calculs à partir de données de la BNB. Le ratio de liquidité au sens large indique dans quelle mesure les dettes à court terme de l’entreprise sont couvertes par les actifs circulants. Ce ratio doit être supérieur à l’unité, une hausse du ratio correspondant à une amélioration de la liquidité. Le ratio de liquidité au sens strict et le ratio de liquidité immédiate sont plus restrictifs que le ratio de liquidité au sens large étant donné qu’ils ne tiennent pas compte des éléments les moins liquides repris dans le premier. Malgré cela, le ratio de liquidité au sens strict n’a jamais été inférieur à l’unité sur toute la période considérée en ce qui concerne les entreprises du schéma complet tandis qu’il restait la plupart du temps supérieur ou égal à l’unité dans le cas des entreprises du schéma abrégé. Les moyennes de ces deux ratios pour l’ensemble du secteur sont restées assez stables entre le début et la fin de la période considérée (cfr. tableau suivant). Par contre, en 2001, entre 10 et 19% des dettes exigibles à court terme peuvent être couvertes par les seules valeurs disponibles détenues par l’ensemble du secteur, ce qui correspond à une baisse par rapport à la situation de 1995 (plus de 20%). Le tableau suivant permet d’affiner cette analyse ; il montre la proportion d’entreprises ayant une liquidité supérieure à 1. Les données du tableau sont à interpréter de la manière suivante : la valeur du ratio est égale ou supérieure à Q1 dans 75% des entreprises, à Q2 dans 50% des entreprises et à Q3 dans 25% des entreprises. 39 Structure interne : ratios Schéma complet + abrégé Q1 Q2 Q3 Moyenne 1985 0,90 1,20 2,00 1,10 1990 0,80 1,10 1,80 1,00 1995 0,77 1,11 1,75 1,10 2002 0,78 1,14 1,88 1,10 1985 0,80 1,20 2,00 1,10 1990 0,70 1,00 1,70 1,00 1995 0,69 1,04 1,67 1,05 2002 0,72 1,09 1,79 1,06 Ratio de liquidité au sens large Ratio de liquidité au sens strict Source : BNB. On remarque que 50% des entreprises au minimum ont un ratio de liquidité supérieur à l’unité tant en ce qui concerne la liquidité au sens large que la liquidité au sens strict (excepté en 1990 dans le second cas). 1.1.2. Liquidité spécifique : Schéma complet + abrégé Q1 Q2 Q3 Moyenne Nombre de jours de crédit clients 1985 40 61 86 75 1990 46 66 92 85 1995 46 68 89 75 2002 48 69 90 76 Nombre de jours de crédit fournisseurs 1985 33 67 115 85 1990 39 73 121 92 1995 37 70 113 84 2002 30 58 101 79 Source : BNB. Tout au long de la période considérée, le nombre moyen de jours de crédit clients est inférieur au nombre moyen de jours de crédit fournisseurs. Ceci traduit une politique prudente en matière de liquidité. Cependant, l’écart entre les deux se réduit sensiblement en 2002, ce qui accroît fortement le risque de liquidité. 40 Structure interne : ratios 1.1.3. Proportion d’entreprises signalant des difficultés de trésorerie : Trésorerie* 1990 1995 2000 2001 2002 2003 14,8% 10,3% 14,3% 11,5% 11,0% 7,8% Source : Enquête de conjoncture de l'ITR. *Il s'agit d'une moyenne annuelle. Le tableau reflète l’évolution de la moyenne annuelle du pourcentage mensuel moyen des entreprises signalant des problèmes de trésorerie. Cette proportion est assez variable et diminue sur la période 1990-2003. Le coefficient suit une nette tendance à la baisse sur la période considérée. La situation de 2003 s’est nettement améliorée par rapport aux mois correspondants de 1990 ; en effet, les proportions des entreprises signalant des problèmes de trésorerie ont pratiquement diminué de moitié. Ces problèmes de trésorerie sont la conséquence des retards de paiement considérables de la part des clients donneurs d’ordre, acceptés par les transporteurs en raison de la concurrence élevée au sein du secteur, alors que ces derniers doivent payer à plus court terme d’autres frais tels que la TVA, les salaires, les charges sociales … Difficultés de trésorerie 16% 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% 1990 1995 2000 2001 2002 2003 La proportion d’entreprises ayant des difficultés de trésorerie n’a pas l’air d’être proportionnelle à la taille des entreprises bien que les entreprises de la classe 1 éprouvent peu de problèmes en 2000 comme en 2003. Au sein des classes 2, 3 et 4, la situation est fort variable entre ces 2 années de référence alors qu’elle semble plus stable dans le cas des plus grandes entreprises. Pour l’ensemble des classes, cette proportion reste toutefois inférieure à 20%. 41 Structure interne : ratios Pourcentage d'entreprises ayant des difficultés de trésorerie Catégories d'entreprises en fonction du nombre de véhicules moteurs Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 (1 véh.mot.) (de 2 à 5) (de 6 à 20) (de 21 à 50) (plus de 50) 2000 4,7% 19,2% 13,0% 3,3% 10,0% 2003 4,8% 7,9% 7,6% 12,0% 7,2% Source : Enquête de conjoncture de l'ITR. Ce résultat s’explique par le fait que les entreprises de la classe 1 possèdent seulement un véhicule moteur, ce qui ne nécessite pas nécessairement l’engagement de personnel. Le pas en direction de la classe 2 est important car, avant tout, il faut investir dans des véhicules moteurs et, par conséquent, engager du personnel. Quant aux entreprises de la classe 5, en raison de la taille de leur parc de véhicules, elles ont des coûts d’investissements et de gestion élevés. 42 Structure interne : ratios 2. Solvabilité Les ratios de solvabilité indiquent les moyens financiers dont l’entreprise dispose pour faire face à ses engagements à long terme. Evolution des ratios (calculés à partir de chiffres exprimés en mio BEF) Schéma abrégé 1985 1990 1995 Schéma complet 2001 1985 1990 1995 2001 Ratio d'indépendance financière 27,0% 28,2% 29,2% 28,0% 27,4% 23,5% 24,5% 25,5% Fonds propres 7.424 17.236 21.503 28.706 8.040 12.355 17.511 25.569 Total du bilan 27.525 61.145 73.626 102.485 29.297 52.680 71.586 100.194 Ratio de solvabilité à moyen et long terme 56,5% 51,1% 55,9% 51,8% 58,6% 50,5% 46,9% 54,5% Fonds propres 7.424 17.236 21.503 28.706 8.040 12.355 17.511 25.569 Capitaux permanents 13.150 33.757 38.443 55.462 13.712 24.444 37.339 46.825 Coefficient d'intensité de capital 43,4% 47,9% 47,3% 42,1% 46,7% 44,6% Immobilisations nettes 11.945 32.011 35.270 52,4% 48.501 12.341 23.903 33.435 45,4% 44.699 Total du bilan 27.525 61.145 73.626 102.485 29.297 52.680 71.586 100.194 Calculs à partir de données de la BNB. Pour 1985, le ratio d'indépendance financière correspond à une estimation. Le ratio d’indépendance financière correspond au rapport entre le total des fonds propres sur le montant du bilan. Il représente la dépendance de l’entreprise vis-à-vis de l’extérieur. A partir de 1990, le degré moyen d’autonomie financière des entreprises du schéma abrégé est supérieur à celui des entreprises du schéma complet; il est proche de 30% pour ces premières et de l’ordre de 25% pour les secondes. En outre, dans le cas des entreprises du schéma abrégé, il suit une légère tendance à la hausse sur la période considérée. Il suit la tendance inverse en ce qui concerne les entreprises du schéma complet. Le ratio de solvabilité à moyen et long terme mesure la part des moyens propres dans le financement de l’entreprise. Elle est plutôt élevée puisqu’elle s’élève à plus de 50% dans le cas des entreprises du schéma abrégé et du schéma complet. Elle est toutefois plus variable dans ce second cas. Le coefficient d’intensité de capital montre qu’il s’agit d’un secteur à concentration moyennement élevée de capital. Cette proportion suit une tendance à la hausse sur la période considérée pour l’ensemble du secteur. 43 Structure interne : ratios Schéma complet + abrégé Q1 Q2 Q3 Moyenne 1985 14,6% 29,7% 51,9% 28,7% 1990 11,9% 26,4% 48,6% 26,0% 1995 10,7% 25,4% 48,5% 26,9% 2002 10,0% 25,8% 50,3% 28,6% Ratio d'indépendance financière Source : BNB. Les données du tableau sont à interpréter de la manière suivante : la valeur du ratio est égale ou supérieure à Q1 dans 75% des entreprises, à Q2 dans 50% des entreprises et à Q3 dans 25% des entreprises. En 2002, 75% des entreprises ont un degré d’indépendance financière avoisinant les 10% minimum tandis que seulement 25% d’entre elles ont une autonomie financière de 50% et plus. 3. Rentabilité Les ratios de rentabilité calculent si les bénéfices réalisés par l’entreprise sont suffisants pour assurer sa survie. 3.1. Ratios de rentabilité : Evolution des ratios (calculés à partir Schéma abrégé Schéma complet 1985 1990 1995 2002 1985 1990 1995 2002 Marge brute sur les ventes 13,6% 16,3% 15,0% 13,6% 8,8% 9,4% 9,5% 7,6% Marge nette sur les ventes 5,0% 3,1% 3,8% 3,1% 2,8% 1,7% 2,4% 2,3% 10,8% 6,5% 7,2% 7,7% 8,6% 4,2% 5,1% 5,2% 19,2% 5,0% 7,4% 6,0% 9,3% 1,2% 5,3% 7,1% de chiffres exprimés en mio BEF) Rentabilité nette de l'actif total avant impôts et charges de dettes Rentabilité nette des capitaux propres après impôts Source : BNB. Si les marges brute et nette sur les ventes 13 sont négatives ou insuffisamment positives, l’entreprise a une structure d’exploitation qui risque de mettre l’entreprise en péril à plus ou moins brève échéance. 13 La marge brute correspond au rapport entre, d’une part, le bénéfice d’exploitation ou la perte d’exploitation + les dotations d’amortissements, de réductions de valeur et de provisions pour risques et charges et, d’autre part, le chiffre d’affaires, les autres produits d’exploitation ainsi que les subsides d’exploitation et montants compensatoires obtenus des pouvoirs publics (A). La marge nette a le même 44 Structure interne : ratios On constate que les marges brute et nette sur les ventes sont supérieures dans le cas des entreprises soumises au schéma abrégé de même que la rentabilité nette de l’actif total avant impôts et charges de dettes et la rentabilité nette des capitaux propres après impôts (à part pour 2002). Le ratio de rentabilité nette de l’actif total avant charges financières et impôts donne une indication sur la capacité bénéficiaire de l’entreprise en neutralisant la rémunération du capital investi. Il atteint une valeur raisonnable. Finalement, le ratio de rentabilité nette des capitaux propres après impôts permet aux actionnaires de juger si l’entreprise a utilisé le capital à risque dont elle disposait de manière efficace et s’il est possible de distribuer des dividendes. Pour affiner cette analyse, on peut consulter le tableau ci-dessous. Les données du tableau sont à interpréter de la manière suivante : la valeur du ratio est égale ou supérieure à Q1 dans 75% des entreprises, à Q2 dans 50% des entreprises et à Q3 dans 25% des entreprises. Schéma complet + abrégé Q1 Q2 Q3 Moyenne 1985 1,4% 5,0% 10,4% 3,6% 1990 0,0% 3,6% 8,5% 2,3% 1995 0,5% 3,7% 8,9% 2,9% 2002 0,0% 3,3% 8,3% 2,5% 1985 3,1% 16,8% 37,3% 14,3% 1990 -2,2% 7,1% 19,1% 3,5% 1995 -0,5% 8,0% 21,6% 6,5% 2002 -2,3% 7,2% 20,9% 6,5% Marge nette sur les ventes Rentabilité nette des capitaux propres après impôts Source : BNB. En 2002, 75% des entreprises ont une marge nette sur les ventes supérieure ou égale à 0%. Le résultat de l’ensemble du secteur (2,5%) semble s’être plus ou moins stabilisé depuis 1990 mais est en régression par rapport au milieu des années 1980. En 2002, un certain nombre d’entreprises affichent toujours une rentabilité nette des capitaux propres après impôts négative tandis que pour 25% de l’ensemble du secteur, cette rentabilité atteint 20,9% et plus. dénominateur (A) que la marge brute tandis que son numérateur se compose du bénéfice ou de la perte d’exploitation ainsi que des subsides en capital accordés par les pouvoirs publics et imputés au compte de résultats. 45 Structure interne : ratios 3.2. Evolution du bénéfice net et de la perte nette : Bénéfice et perte Schéma abrégé (en mio BEF) 1985 1990 1995 Bénéfice net de l'exercice 1.887 2.038 … 2.065 Nombre d'entreprises Perte nette de l'exercice Nombre d'entreprises Résultat net de l'exercice -302 Schéma complet 2002 1985 1990 1995 2002 2.632 3.695 1.021 1.214 1.897 3.528 2.570 3.066 … 214 259 297 -269 -1.047 -972 -1559 … -1.179 -1.031 -1.902 1.006 1.219 1.587 … 103 92 109 1.585 859 1.601 1.793 752 167 925 1.969 Calculs à partir de données de la BNB. "…" : donnée non disponible. Tant en ce qui concerne les entreprises du schéma complet que du schéma abrégé, le résultat net 14 de l’exercice s’est fortement amélioré entre 1990 et 2002. En dépit de cela, la proportion d’entreprises en perte au sein de ces 2 groupes, respectivement de 26,8% et 34,1%, est considérable. On observe, en outre, une proportion plus élevée d’entreprises à rentabilité positive dans la catégorie des entreprises du schéma complet tout au long de la période considérée. 14 Il s’agit du résultat après impôts. 46 L’efficience 2. L'EFFICIENCE : 2.1. Evolution du coefficient moyen de distance : Coefficient moyen de distance total 15 : Coef. moyen de distance* 1990 1995 2000 2001 2002 2003 66,7% 69,4% 75,3% 75,1% 75,3% 74,8% Source : Enquête de conjoncture de l'ITR. *Il s'agit d'une moyenne annuelle. Le coefficient moyen de distance correspond au pourcentage moyen des kilomètres parcourus en charge par rapport aux kilomètres totaux parcourus par entreprise. Le coefficient moyen de distance suit clairement une tendance à la hausse sur la période. Depuis le début de la décennie, le coefficient moyen de distance total avoisine les 75%. Une des raisons du niveau de ce coefficient correspond aux difficultés que les entreprises belges éprouvent à trouver des frets de retour et à en obtenir des prix couvrant leur prix de revient, principalement à partir de la France et de l’Allemagne, à cause de la concurrence acharnée régnant au sein du secteur. Coefficient moyen de distance 76% 74% 72% 70% 68% 66% 64% 62% 1990 1995 2000 2001 2002 2003 Des études de conjoncture, il ressort que les grandes entreprises utilisent leurs véhicules de manière plus efficace que les petites entreprises. En effet, le coefficient moyen de distance est nettement plus élevé pour les moyennes et grandes entreprises que pour celles de petite taille. 15 Il tient compte de l’ensemble des transports effectués par les transporteurs belges, c’est-à-dire des transports nationaux et internationaux. 47 L’efficience Coefficient de distance total 16 en fonction de la taille des entreprises : Coefficient moyen de distance Catégories d'entreprises en fonction du nombre de véhicules moteurs Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 (1 véh.mot.) (de 2 à 5) (de 6 à 20) (de 21 à 50) (plus de 50) 2000 73,8% 71,7% 76,3% 78,9% 76,9% 2003 70,9% 73,7% 75,8% 79,2% 76,1% Source : Enquête de conjoncture de l'ITR. Quand on examine les coefficients de distance pour 2000 et 2003, on constate que les entreprises appartenant aux catégories 3, 4 et 5 ont clairement un coefficient de distance total supérieur à celui des entreprises des classes 1 et 2. Leur coefficient est supérieur à 75%. Les entreprises de la classe 1, par contre, sont les seules à afficher un résultat inférieur à 71,5%. 16 Il s’agit du coefficient de distance national et international. 48 La situation du personnel 3. LA SITUATION DU PERSONNEL : Le secteur compte un nombre important d’entreprises indépendantes (le plus souvent familiales) ; au 30 juin 1995 17 , 51 % des entreprises employaient au moins un salarié, le reste des entreprises (49 %) étant constitué d’indépendants. Leur nombre est estimé à 5.200 au 30 juin 1995. En outre, les présentes statistiques reprennent à la fois les entreprises ayant pour activité principale le transport routier de marchandises pour compte de tiers ou la manutention de marchandises pour compte de tiers. Ces chiffres ne tiennent donc pas compte des entreprises possédant des véhicules dont la charge utile est inférieure à 500 kilos. 3.1. Evolution du nombre de travailleurs salariés : 30/6 Ouvriers Employés Total Nombre Indices Nombre Indices Nombre Indices 1998 46.781 100,0 8.666 100,0 55.447 100,0 1999 48.978 104,7 8.312 95,9 57.290 103,3 2000 53.490 114,3 17.241 198,9 70.731 127,6 2001 55.594 118,8 20.603 237,7 76.197 137,4 2002 56.297 120,3 21.632 249,6 77.929 140,5 Source : ONSS. 3.1.1. Evolution globale : Nombre de travailleurs salariés (en indices) 160 140 120 100 80 60 40 20 0 1998 17 1999 2000 2001 2002 “Situation du secteur du transport routier de marchandises pour compte de tiers”, Administration du Transport Terrestre, décembre 1996. 49 La situation du personnel Le nombre total de travailleurs salariés a augmenté de plus de 40% sur la période allant de 1998 à 2002 tandis que le nombre d’entreprises se résorbait de près de 10% 18 . Ceci met en évidence la tendance vers une plus grande concentration des entreprises. En ce qui concerne 2003, selon les enquêtes de conjoncture de l’ITR, le nombre de chauffeurs, d’ouvriers non-chauffeurs et d’employés seraient restés pratiquement stables au cours de l’année. 3.1.2. Evolution de la proportion ouvriers-employés (salariés): 30/6 Parts relatives Ouvriers Employés 1998 84,4% 15,6% 1999 85,5% 14,5% 2000 75,6% 24,4% 2001 73,0% 27,0% 2002 72,2% 27,8% Source : ONSS. En 1998, la proportion d’employés au sein du secteur était de l’ordre de 15 %. Elle augmente depuis 2000 pour plafonner à 27,8 % en 2002. A côté de ces chiffres, il faut, évidemment, tenir compte de la proportion élevée d’indépendants au sein du secteur qui influence également considérablement les valeurs des parts relatives. Parts relatives 100% 80% 60% 40% 20% 0% 1998 1999 Ouvriers 18 2000 2001 2002 Employés Ce chiffre correspond à la baisse du nombre moyen d’entreprises de l’année concernée et de la suivante. 50 La situation du personnel 3.2. Nombre de travailleurs salariés selon les provinces et régions : 1998 1999 2000 2001 2002 Flandre Occidentale 7.527 7.867 8.529 8.709 8.872 Flandre Orientale 7.213 7.363 8.364 9.549 9.903 Anvers 12.868 13.749 19.105 19.912 20.414 Limbourg 5.880 5.816 6.603 7.070 7.207 Brabant Flamand 7.783 7.984 11.914 13.413 13.517 41.271 42.779 54.515 58.653 59.913 74,4% 74,7% 77,1% 77,0% 76,9% Hainaut 3.692 4.281 4.832 5.166 5.490 Namur 889 958 1.129 1.174 1.273 Luxembourg 621 641 775 816 864 Liège 4.972 5.378 5.771 6.085 6.139 Brabant Wallon 1.197 1.161 1.498 1.576 1.478 11.371 12.419 14.005 14.817 15.244 20,5% 21,7% 19,8% 19,4% 19,6% 2.805 2.092 2.211 2.727 2.772 5,1% 3,6% 3,1% 3,6% 3,5% 55.447 57.290 70.731 76.197 77.929 Région Flamande Région Wallone Bruxelles Capitale Total Source : ONSS. La part de travailleurs employés en région flamande a augmenté de 2,5% entre 1998 et 2002 alors que celles des régions wallonne et de Bruxelles-Capitale diminuaient, cette dernière perdant le plus. Cette évolution correspond à la progression du nombre d’entreprises s’établissant dans les provinces de la région flamande (cfr. supra). Nombre de travailleurs selon la région 60.000 50.000 40.000 Région flamande 30.000 Région w allonne 20.000 Région de Bxl-capitale 10.000 0 1998 1999 2000 2001 2002 51 Les décisions d’investissements 4. LES DECISIONS D’INVESTISSEMENTS : 4.1. Proportion globale d’entreprises ayant investi : Le tableau suivant donne une moyenne mensuelle des pourcentages mensuels moyens des entreprises de transport signalant une ou plusieurs décisions d’investissement (tous investissements confondus). Pourcentage d'entreprises ayant investi* 1990 1995 2000 2001 2002 2003 10,1% 8,3% 16,0% 14,5% 11,0% 10,7% Source : Enquête de conjoncture de l'ITR. *Il s'agit d'une moyenne annuelle. En 2003, la proportion d’entreprises signalant des investissements est pratiquement revenue à son niveau de 1990, après une période de variations plus ou moins fortes. Le niveau le plus élevé de la période a été atteint en 1997 ; 19% des entreprises en moyenne ont investi au cours de cette année. Quoi qu’il en soit, près de 90% des entreprises n’ont réalisé aucun investissement en 2003. Ce taux faible d’investissements peut, peut-être, s’expliquer par le nombre particulièrement élevé de petites entreprises au sein du secteur. Effectivement, la prise de décisions d’investissements est proportionnellement plus importante dans la catégorie des moyennes et grandes entreprises que dans les petites (cfr. point 4.1.3). Pourcentage d'entreprises ayant investi 25% 20% 15% 10% 5% 52 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 0% Les décisions d’investissements 4.2. Répartition entre investissements de remplacement et d’extension : En 2003 environ 62% des investissements réalisés par les entreprises de transport routier professionnel correspondent à des investissements de remplacement. Comme le montre le graphe suivant, ce pourcentage varie assez bien selon la classe d’entreprise 19 ; les classes 1 et 5 se démarquent, en effet, assez fortement de la moyenne. Répartition des investissements en 2003 Moyenne Classe 5 Classe 4 Classe 3 Classe 2 Classe 1 0% 20% 40% Investissements de remplacement 60% 80% Investissements d'extension 100% NC 4.3. Investissements en fonction de la taille de l’entreprise : Pourcentage d'entreprises ayant investi Catégories d'entreprises en fonction du nombre de véhicules moteurs Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 (1 véh.mot.) (de 2 à 5) (de 6 à 20) (de 21 à 50) (plus de 50) 2000 4,9% 10,1% 21,3% 27,1% 46,5% 2003 6,2% 5,8% 12,2% 16,7% 47,7% Source : Enquête de conjoncture de l'ITR. Comme signalé précédemment, la proportion d’entreprises réalisant des investissements est considérablement plus élevée au sein des catégories des entreprises de taille supérieure (exprimée en nombre de véhicules moteurs). Elle est également proportionnelle à la taille des entreprises. En 2003 comme en 2000, le pourcentage d’entreprises ayant investi au sein de la classe 5 est fortement supérieur à celui des autres catégories. En outre, il avoisine les 50% tandis que la majorité des entreprises des autres classes n’ont pas investi. 19 « NC » dans la légende du graphe signifie « non communiqué ». 53 Les décisions d’investissements De même, les résultats de la classe 4 sont supérieurs à ceux de la classe 3. Les catégories 1 et 2, quant à elles, réalisent particulièrement peu d’investissements par rapport aux autres classes ; au moins 90% de ces entreprises n’en ont réalisé aucun. Pourcentage d'entreprises ayant investi en 2003 47,7% 50% 40% 30% 20% 6,2% 5,8% 12,2% 16,7% 10% 0% Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 54 De kostprijs 5. KOSTPRIJS 5.1. Evolutie van de kostprijs : In het begin van 1973 heeft het IWT een systeem van kosten- en kostprijsindices ten behoeve van het beroepsgoederenvervoer over de weg uitgewerkt. Tot eind 1990 bevatte deze publicatie slechts een algemeen gemiddelde voor het nationaal vervoer. Teneinde rekening te kunnen houden met de specifieke karakteristieken van bepaalde vervoertypes, worden sinds het begin van 1991 verschillende series voor het nationaal vervoer (verdeeld volgens algemeen en stukgoedvervoer) en voor het internationaal vervoer (algemeen vervoer naar en van Duitsland, Frankrijk, Italië en Spanje) gepubliceerd. Op vraag van het Ministerie van Economische Zaken (nu een FOD) werd er vanaf 2001 een “standaardindex” aan toegevoegd voor alle ander internationale vervoer (rekenkunidig gemiddelde van de voornoemde 4 relaties). 5.1.1. Nationaal vervoer : Kostprijsindices : Nationaal vervoer - evolutie van de kostprijs 140 125 120 115 110 105 Algemeen 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 100 1993 Stukgoed 100 115,33 127,56 128,56 129,56 138,00 1992 Algemeen 100 113,03 124,19 125,36 128,30 130,03 1991 31/12 1990 1995 2000 2001 2002 2003 Bron : IWT 1990 Kostprijsevolutie nationaal vervoer 135 130 Stukgoed In het algemeen nationaal vervoer (trekker-huifoplegger met volledige lading) is de kostprijs met ongeveer 30 % gestegen tussen 1990 en eind 2003. Gedurende dezelfde periode is een stijging van 38 % opgetekend voor het stukgoedvervoer (ophaal en distributie met huifvrachtwagen). De kostprijsdaling tussen 1997 en 1998 is meer uitgesproken bij het algemeen vervoer (zie verder). 55 De kostprijs 5.1.2. Internationaal vervoer : Kostprijsindices : Kostprijsevolutie algemeen internationaal vervoer 31/12 Duitsland Frankrijk Italië Spanje 1990 100 100 100 100 Standard 100 1995 110,15 110,47 108,73 107,92 109,32 2000 122,32 123,61 123,74 121,82 122,87 2001 124,00 125,49 125,53 122,56 124,40 2002 126,57 128,24 128,16 124,71 126,92 2003 127,82 129,75 132,52 126,57 129,17 Bron : IWT. Internationaal algemeen vervoer - evolutie van de kostprijs 135 130 125 120 115 110 105 Duitsland Frankrijjk Italië Spanje 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 100 Standaard In het algemeen internationaal vervoer is de kostprijs gedurende de beschouwde periode gestegen met circa 27 tot 30 %, naargelang de relatie. Net zoals in het algemeen nationaal vervoer vertoont de kostprijs van alle bestudeerde verbindingen in de periode 1997 - 1998 een daling (voor verklaring zie verder). 5.2. Samenstelling van de kostprijs : De kostprijs is samengesteld uit verschillende kostenposten, verdeeld in 3 categorieën: - de vaste kosten, uitgedrukt in EUR per activiteitsuur, zoals de afschrijving op het in het voertuig geïnvesteerde kapitaal, het rijdend personeel (loon + alle patronale bijdragen en vergoedingen), de verzekering van het voertuig en de vervoerde goederen, de intrest op het geïnvesteerde kapitaal en het bedrijfskapitaal, de algemene kosten voor het beheer en de adminstratie van het bedrijf en de directe kosten (verkeersbelasting, eurovignet, retributies en bijdragen); - de variabele kosten, uitgedrukt in EUR per afgelegde kilometer, zoals de brandstoffen, de smeermiddelen, de banden en het onderhoud en de herstellingen aan het voertuig; - de specifieke kosten, te betalen per rit, zoals de tolgelden voor het gebruik van de infrastructuur (autowegen en tunnels) en bewaakte parkings. 56 De kostprijs 5.2.1. Nationaal vervoer : De kostprijs van het stukgoedvervoer wordt vooral beïnvloed door de vaste kosten, omwille van de verschillende laad- en losplaatsen per rit met de daaraan verbonden behandelingstijd van de colli en de lage gemiddelde snelheid. Het relatief aandeel van de variabele kosten is veel kleiner. In het algemeen vervoer met volle wagenlading is de situatie omgekeerd. Er is slechts één plaats van laden en lossen en de gemiddelde snelheid over het ononderbroken traject ligt veel hoger. De gemiddeld afgelegde afstand speelt een grotere rol en is meer buiten de woongebieden gelegen. 5.2.1.1. Algemeen Stukgoed Relatief aandeel van de kostenposten : 31/12 1990 2003 1990 2003 Brandstof 17,24% 16,71% 9,10% 8,31% Relatief aandeel van de verschillende kostenposten in het nationaal vervoer Herstel/onde Verzekering Smeermid Banden Afschr vtg Chauffeur Verz vtg rh lading 1,04% 3,68% 5,31% 13,50% 33,04% 6,72% 1,08% 1,19% 3,42% 5,44% 10,66% 38,99% 5,54% 1,18% 1,19% 0,66% 2,82% 10,88% 48,21% 4,44% 0,59% 1,28% 0,72% 2,72% 9,45% 53,13% 3,74% 0,61% Overige directe 1,56% 1,76% 1,39% 1,33% Financiering 6,65% 4,18% 5,79% 3,58% Algem onk 10,17% 10,93% 14,93% 15,12% Bron : IWT Stukgoed - relatief aandeel kosten Algemeen vervoer - relatief aandeel kosten Af schr i j vi ng Ond/ herst Banden Af schrijving Ond/ her st Banden Smeer mi d Smeer mid Br andst of Br andstof Chauf f eur Al g onk Alg onk Fi nanc Chauf f eur Financ Overige dir Ver zek CMR Over i ge di r Ver zek voer t Ver zek CMR Verzek voert Op 31 december 2003 was het aandeel van de kosten van het rijdend personeel in de kostprijs het grootst, gevolgd door de brandstofkosten, de algemene kosten, de afschrijvingen en tenslotte de verzekering van het voertuig. In de periode 1990-2003 is het aandeel van de kosten van het rijdend personeel met ongeveer 5 % gestegen, terwijl het aandeel van de financiële kosten gedaald is met 2 %. 57 De kostprijs 5.2.1.2. Evolutie van de diverse kostenposten : Evolutie van de variabele kosten : Verschillende evolutie nation vervoer Gelijke evolutie variabele kosten nationaal vervoer Brandstof Smeermid Herst/onderh 1990 100 100 100 1990 100 100 1995 102,51 102,91 113,22 1995 131,89 117,31 2000 140,75 125,57 122,16 2000 138,70 113,07 2001 122,83 134,16 126,83 2001 140,28 114,86 2002 129,04 137,99 128,20 2002 143,36 117,77 2003 126,00 148,52 133,16 2003 150,77 120,85 Bron : IWT. Algemeen nationaal vervoer - evolutie van enkele vaste kosten Nationaal vervoer - evolutie bandenkost 02 01 03 20 20 00 20 20 99 98 19 19 97 96 19 95 19 94 19 93 19 19 91 19 19 03 20 01 02 20 00 20 20 98 99 19 97 19 19 95 96 19 94 19 19 92 93 19 Evolutie van de vaste kosten : 31/12 1990 1995 2000 2001 2002 2003 Bron : IWT. 58 03 02 Financ 100 92,05 90,33 87,79 87,26 81,78 20 01 20 00 20 99 Verschillende evolutie vaste kosten nationaal vervoer Algemeen vervoer Afschr vtg Verzek vtg Verzek CMR Overige dir 100 100 100 100 113,55 109,71 136,74 173,42 108,70 108,73 139,30 159,88 111,19 108,41 131,77 146,74 111,15 110,90 132,63 146,78 102,71 107,16 142,08 146,25 20 98 139,73 Bron : IWT. 19 136,90 152,77 19 145,52 2003 97 2002 96 134,81 19 140,06 19 2001 Alg onk 95 129,78 19 134,83 94 2000 Chauffeur 19 116,73 92 121,67 93 100 1995 19 Alg onk 91 100 19 Chauffeur 1990 90 31/12 19 Gelijke evolutie vaste kosten nationaal vervoer Nationaal vervoer - evolutie van twee vaste kosten 155 150 145 140 135 130 125 120 115 110 105 100 19 91 19 92 Algemeen 90 Ond/herst Stukgoed 19 Smeerm 90 Algemeen 155 150 145 140 135 130 125 120 115 110 105 100 Brandst 19 Stukgoed Bron : IWT. 150 145 140 135 130 125 120 115 110 105 100 95 90 19 Bandenkost 31/12 31/12 De kostprijs Verschillende evolutie vaste kosten nationaal vervoer Stukgoedvervoer Afschr vtg Verzek vtg Verzek CMR Overige dir 100 100 100 100 112,99 109,49 129,85 175,30 115,18 112,86 136,67 144,20 116,92 112,33 132,82 132,39 118,76 115,29 134,59 132,43 119,90 116,35 143,55 132,63 Verz CMR Overige dir 03 02 20 01 20 00 20 99 20 98 19 97 19 96 19 95 19 94 19 93 Financ 90 19 02 03 20 01 20 20 99 00 20 19 97 98 19 96 19 19 94 95 19 19 92 93 19 91 19 19 19 90 Financ Verz vtg 19 Overige dir Afschr vtg 92 Verz CMR 19 Verz vtg 91 Afschr vtg Financ 100 91,06 87,16 84,42 85,22 85,29 Stukgoedvervoer - evolutie van enkele vaste kosten 180 170 160 150 140 130 120 110 100 90 80 19 Algemeen vervoer - evolutie van enkele vaste kosten 180 170 160 150 140 130 120 110 100 90 80 70 60 19 31/12 1990 1995 2000 2001 2002 2003 Bron : IWT. Samenvattend overzicht van de kostenevolutie : De posten waarvoor in de periode 1990-2003 in het nationaal vervoer de grootste stijging werd genoteerd, zijn, in volgorde van belangrijkheid: het rijdend personeel, de smeermiddelen, de verzekering CMR/uitbating, de overige directe kosten en de algemene onkosten. Enkel de financiële kosten zijn (fors) gedaald. In 1991 is de evolutie van de kostprijs, ondanks de stijging van de loonkosten met 7 % afgezwakt door de daling van de brandstofprijs met 10 %. In 1992 is de brandstofprijs opnieuw gestegen met 13 % en de loonkosten met 7 %. Vanaf dat jaar zijn de financiële kosten voordurend gedaald omwille van de daling van de intrestvoeten. In 1993 en 1994 vertonen de kostenposten geen echte uitschieters en vertraagt het stijgingsritme van de kostprijs. De voornaamste elementen die verantwoordelijk zijn voor de stijging van de kostprijs in 1995 zijn de invoering van het eurovignet en de stijging van de verzekeringspremie voor de lading en de BA-uitbating. Deze kostprijsstijging in 1995 en 1996 is afgezwakt door de begeleidende overheidsmaatregelen als gevolg van de invoering van het eurovignet voor voertuigen met een maximaal toegelaten massa vanaf 12 ton. Tegelijk zijn de financiële lasten relatief gedaald. In 1997 en 1998 kende men een kostprijsdaling, voornamelijk door de blokkering van de lonen (geen indexaanpassingen), de verlaging van de prijs van diesel (respectievelijk -4 en -10,5 %) en banden (tot circa 7 % in 1997), alsook de vermindering van de financieringslasten (gemiddeld - 5% in 1998). De stijging van de dieselprijs met meer dan 30,5 % in 1999 ligt mede aan de basis van een meer uitgesproken kostprijsstijging, die zich ook nog in 2000 verderzet met de invoering van de anciëniteitsvergoeding voor de arbeiders en de verhoging van de verzekeringspremies voor de BA-uitbating en de lading. 59 De kostprijs Vanaf dan is de evolutie van de kostprijs vertraagd, al werd in 2003 de 38-urenweek verplicht. De invloed van een kostenpost op de algemene kostprijs hangt natuurlijk niet alleen af van zijn eigen ontwikkeling, maar ook van zijn relatief aandeel. Zo beïnvloedt de post die de tweede belangrijkste (prijs)stijging heeft gekend tussen eind 1990 en 2003, namelijk de smeermiddelen (een verhoging van ongeveer 48,5 %), de stijging van de algemene kostprijs met slechts iets meer dan 1 %, terwijl bijvoorbeeld de voertuigverzekering, die gemiddeld “maar” met 12 % is toegenomen, de kostprijs met circa 5,5 % deed klimmen. In navolgende tabel wordt een overzicht gegeven van de kostenposten met de grootste wijziging en wordt tevens hun invloed op de totale kostprijs getoond. Daaruit blijkt dat vooral de kosten van de chauffeur en de prijs van de diesel de meest voorkomende kostprijsbeïnvloeders zijn (belangrijke kostenwijziging + groot aandeel in en dus grote impact op de kostprijs). 60 De kostprijs Factoren van de evolutie van de gemiddelde kostprijs van het nationaal beroepsgoederenvervoer over de weg JAAR KOSTPRIJS EVOLUTIE tov vorig jaar 1991 + 2,9 % 1992 + 6,9 % 1993 + 2,0 % 1994 + 0,9 % 1995 + 1,8 % 1996 + 2,3 % 1997 - 0,2 % 1998 - 1,3 % 1999 + 6,1 % 2000 + 3,0 % 2001 + 1,5 % 2002 + 2,4 % 2003 + 1,7 % KOSTENPOST(EN) met belangrijkste invloed op kostprijs CHAUFFEUR (1) BRANDSTOF (2) BRANDSTOF (2) BANDEN CHAUFFEUR (1) FINANCIERING (2) DIRECTE CHAUFFEUR (1) BANDEN VERZ CMR/UITBAT CHAUFFEUR (1) BRANDSTOF (2) DIRECTE (VIGNET) (1) VERZ CMR/UITBAT CHAUFFEUR (2) FINANCIERING BRANDSTOF (1) FINANCIERING CHAUFFEUR (2) BANDEN BRANDSTOF (2) CHAUFFEUR (1) BRANDSTOF (1) FINANCIERING ALG ONKOSTEN (2) BRANDSTOF (1) SMEERMIDDELEN CHAUFFEUR (2) SMEERMIDDELEN FINANCIERING (2) CHAUFFEUR (1) BRANDSTOF (2) SMEERMIDDELEN CHAUFFEUR (1) CHAUFFEUR (1) SMEERMIDDELEN BRANDSTOF (2) SMEERMIDDELEN VERZ CMR/UITBAT CHAUFFEUR (1) 61 KOST WIJZIGING KOST tov vorig jaar + 6,8 % - 9,5 % + 13,3 % + 7,5 % + 7,1 % - 6,3 % + 5,0 % + 3,7 % + 9,5 % + 9,4 % + 1,1 % - 2,8 % + 66,2 % + 17,5 % + 1,3 % - 6,5 % + 9,9 % - 4,5 % + 1,8 % - 5,7 % - 4,0 % + 0,8 % - 10,5 % - 5,5 % + 3,3 % + 30,7 % + 6,1 % + 3,9 % + 6,7 % + 6,2 % + 3,7 % - 5,9 % + 6,8 % + 3,9 % + 3,9 % + 2,9 % + 2,0 % + 7,6 % + 6,9 % + 5,0 % INVLOED OP KOSTPRIJS + 2,8 % - 1,2 % + 1,7 % + 0,2 % + 2,9 % - 0,4 % + 0,1 % + 1,5 % + 0,2 % + 0,1 % + 0,5 % - 0,4 % + 1,0 % + 0,1 % + 0,5 % - 0,4 % + 1,3 % - 0,3 % + 0,7 % - 0,1 % - 0,5 % + 0,3 % - 1,4 % - 0,3 % + 0,4 % + 4,0 % + 0,1 % + 1,6 % + 0,1 % + 0,4 % + 1,5 % - 0,8 % + 0,1 % + 1,6 % + 1,6 % + 0,0 % + 0,3 % + 0,1 % + 0,1 % + 2,0 % De kostprijs 5.2.2. Internationaal vervoer : 5.2.2.1. Relatief aandeel van de diverse kostenposten : Ook bij het internationaal vervoer naar en van Duitsland, Frankrijk, Italië en Spanje op 31/12/2003, komen de kosten van het rijdend personeel op de eerste plaats (31,2 % tot 36,7 %, naargelang het land), gevolgd door de brandstofkosten (15,3 % tot 18,2 %), de algemene onkosten (10,5 % tot 13%) en de afschrijvingen (9 % tot 11,1 %) In het internationaal vervoer heeft een kostenpost de rangen vervoegd; het betreft de specifieke kosten voor het gebruik van de infrastructuur. Deze kosten zijn (voorlopig nog) onbestaande in het geval van Duitsland, maar zijn hoog in de overige landen; hun aandeel bedraagt respectievelijk 6,1 %, 16,7 % en 7,2 % voor Frankrijk, Italië en Spanje. 5.2.2.2. Evolutie van de diverse kostenposten : Evolutie van de variabele kosten : Verschillende evolutie volgens de relatie Gelijke evolutie variabele kosten voor alle bestudeerde relaties 31/12 Smeermidd 1990 Banden 100 Herst/onderh 100 Afschr vtg 100 Brandstof 31/12 Duitsland Frankrijk Italië 1990 100 100 100 100 1995 102,40 102,28 101,69 95,78 2000 140,60 140,43 145,00 137,33 2001 122,70 122,55 124,34 117,41 100 Spanje 1995 102,86 117,31 113,21 117,49 2000 125,40 113,07 122,15 115,97 2001 134,08 114,86 126,83 118,78 2002 137,84 117,77 128,19 119,13 2002 128,91 128,75 132,85 126,04 2003 148,39 120,85 133,15 109,18 2003 125,87 125,72 130,14 124,26 Bron : IWT. Bron : IWT. Algemeen internationaal vervoer - evolutie variabele kosten Algemeen internationaal vervoer - evolutie brandstofkost Frankrijk Italië Evolutie van de vaste kosten : Gelijke evolutie vaste kosten voor alle bestudeerde relaties 31/12 Verzek vtg Verzek CMR Overige dir Financ 1990 100 100 100 100 100 1995 111,76 132,49 168,10 91,16 116,73 2000 110,96 135,89 145,21 94,08 129,78 2001 110,92 136,80 132,81 91,39 134,81 2002 113,23 137,93 132,85 90,97 136,90 2003 107,82 139,56 132,43 84,67 139,73 Bron : IWT. 62 Alg onk 02 03 20 20 01 00 20 20 98 99 19 97 19 19 95 96 19 19 93 19 94 Spanje 19 19 90 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 Afschrijv Duitsland 91 Herstel 92 Banden 19 Smeerm 150 145 140 135 130 125 120 115 110 105 100 95 90 19 150 145 140 135 130 125 120 115 110 105 100 De kostprijs Verschillende evolutie volgens de relatie Chauffeur 31/12 Duitsland Frankrijk Italië 1990 100 100 100 Spanje 100 1995 110,63 108,61 105,22 108,15 2000 124,05 121,79 118,10 121,40 2001 130,12 127,73 124,11 127,50 2002 134,84 132,48 128,63 132,24 2003 141,23 138,76 134,66 138,46 Bron : IWT. Algemeen internationaal vervoer - evolutie vaste kosten 170 160 150 140 130 120 110 100 90 80 Algemeen internationaal vervoer - evolutie chauffeurskost Verz vtg Verz CMR Overige dir Financ Duitsland Frankrijk Italië Spanje 19 90 19 91 19 92 19 93 19 94 19 95 19 96 19 97 19 98 19 99 20 00 20 01 20 02 20 03 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 Alg onk 145 140 135 130 125 120 115 110 105 100 Internationaal algemeen vervoer - evolutie van de specifieke kosten 190 180 Evolutie van de specifieke kosten 170 31/12 Frankrijk Italië Spanje 160 1990 100 100 100 150 1995 135,91 114,58 106,29 2000 171,02 141,79 127,36 120 2001 177,41 148,12 127,36 110 2002 183,48 149,51 120,26 100 2003 189,97 173,22 124,39 140 Frankrijk Bron : IWT. Italië Spanje In de beschouwde periode is in het internationaal vervoer de grootste stijging genoteerd voor de smeermiddelen, gevolgd door de algemene onkosten, de verzekering CMR/uitbating, het rijdend personeel en het onderhoud en de herstelling. De kosten van de financiering volgen dezelfde negatieve evolutie als in het nationaal vervoer. De kosten van het rijdend personeel evolueren veel gematigder dan in het nationaal vervoer, omwille van de openmaking van de Intra-E.U. grenzen, wat in 1992 een veminderde reisduur met zich meebracht doordat de wachttijden aan de grenzen wegvielen. De specifieke kosten hebben een aanzienlijke stijging gekend tussen 1990 en 2003, vooral in Frankrijk (bijna + 90 %). 63 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 130 De kostprijs 5.3. Internationale vergelijking : 128,3 134,92 136,99 2003 130,03 134,13 145,07 Bron : België : IWT / Frankrijk : CNR / Nederland : NIWO België Frankrijk Nederland De bovenstaande tabel en grafiek geven slechts een beeld van de evolutie van de kostprijs voor het nationaal vervoer in enkele landen. Ze geven geen enkele indicatie over het absoluut prijzenniveau in de verschillende betrokken landen. Opvallend is de sterke stijging in Nederland tijdens de laatste 2 jaren, terwijl in België en Frankrijk de opwaartse trend afzwakt. 64 2003 131,67 2002 2002 130,36 130,18 2001 131,50 125,36 2000 124,19 2001 1999 2000 1998 111,32 1997 113,22 1996 113,03 1995 100 1995 1994 Nederland 1993 100 1992 Frankrijk 100 1991 België 1990 1990 Kostprijsevolujtie algemeen nationaal vervoer 31/12 Algemeen nationaal vervoer - internationale vergelijking evolutie kostprijs 145 140 135 130 125 120 115 110 105 100 De vrachtprijs 6. VRACHTPRIJS 6.1. Situatie in België : 6.1.0. Inleiding : Om economische machtsposities en ruïneuze concurrentie te voorkomen en om tevens de opdrachtgevers een doorzichtige markt met stabiele prijzen te waarborgen, werd het beroepsgoederenvervoer over de weg niet alleen onderworpen aan de algemene prijsvoorschriften van het Ministerie van Economische Zaken, maar vanaf de jaren '60 ook aan een aantal specifieke bepalingen dienaangaande. Het ging voornamelijk over bepaalde soorten van vervoer (met kipwagens, kolen- en staalproducten, stukgoed,…) of bepaalde vervoerrelaties (tussen de toenmalige lidstaten van de EEG). De prijsbepaling in het ‘algemeen’ nationaal vervoer is evenwel steeds vrij gebleven. Aanvankelijk hadden de EGKS- en de EEG-tarieven een verplicht karakter, met een maximum- en een minimumprijs en was het prijsniveau gebaseerd op de aard van het goed, de af te leggen afstand en de vervoerde hoeveelheid. Vanaf 1980 verdwijnt stilaan het verplichte karakter en worden voornoemde tarieven stelselmatig vervangen door referentietarieven om uiteindelijk per 1 januiari 1990 volledig te worden afgeschaft. Vanaf die datum is een volledig vrije prijsvorming ontstaan. Tijdens de geldigheidsperiode van de tarieven werd de toepassing ervan gecontroleerd door de Diensten van het toenmalig Ministerie van Verkeerswezen en had men een vrij goed zicht op de gemiddelde marktprijs en zijn evolutie. Met de vrije markt is deze informatie evenwel weggevallen. De EU heeft nog gepoogd, in het kader van een zogenoemd ‘marktobservatiesysteem’, een prijsindexeringssysteem op te maken voor het intra-EU-verkeer, maar door de complexiteit van het marktprijsmechanisme in het wegvervoer is zij er nooit in geslaagd een valabele studie te publiceren. Het marktprijsonderzoek werd dientengevolge stopgezet. In dit hoofdstuk zijn dan ook bijna geen absolute waarden opgenomen voor het Belgisch beroepsgoederenvevoer over de weg. 6.1.1. Evolutie van de vrachtprijs : In het kader van het IWT-conjunctuuronderzoek neemt men in 1997, zowel in het nationaal als in het internationaal vervoer, een status-quo van de vrachtprijs waar. Met betrekking tot het jaar 1998 meldt tussen 92 % en 95 % van de ondervraagde ondernemingen een status-quo van de vrachtprijs in het nationaal en in het internationaal vervoer. 65 De vrachtprijs 6.1.2. Gemiddelde prijs in functie van de afstand : Gemiddelde prijs per tonkm in BEF Afstand 1995 1996 <= 149 km 3,39 4,16 150-499 km 2,39 2,68 500-1499 km 1,75 2,33 >= 1500 km 1,63 1,68 TOTAAL 2,02 2,44 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Bron : "International road freight transport", NEA. 1995 1996 <= 149 km 150-499 km 500-1499 km >= 1500 km TOTAAL We stellen duidelijk vast dat de gemiddelde prijs proportioneel afneemt in functie van de afgelegde afstand. 6.1.3. Vergelijking tussen de kost- en de vrachtprijs : Een essentieel probleem voor de vervoerders is het feit dat ze niet in staat zijn de stijging van de kostprijs door te rekenen in de vrachtprijs omwille van de hevige nationale en internationale concurrentie waarmee ze geconfronteerd worden en omwille van de besparingsdrang van de opdrachtgevers. Gedurende het hele jaar 1997 waren er zowel in het nationaal als in het internationaal vervoer meer ondernemingen die een stijging van de kostprijs signaleerden dan een stijging van de vrachtprijs. 6.1.3.1. Nationaal vervoer : Nationaal vervoer 97 m ei 97 ju li 9 se 7 pt 97 no v 97 ja n 98 m rt 98 m ei 98 ju li 9 se 8 pt 98 no v 98 m rt ja n 97 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% -2% Kostprijs Vrachtprijs Daling Status quo Stijging 0% 20% 40% Kostprijs 60% 80% Vrachtprijs 66 100% De vrachtprijs 6.1.3.2. Internationaal vervoer : Internationaal vervoer 20% 15% 10% 5% 0% 97 m ei 97 ju li 9 se 7 pt 97 no v 97 ja n 98 m rt 98 m ei 98 ju li 9 se 8 pt 98 no v 98 m rt ja n 97 -5% Kostprijs Vrachtprijs Daling Status quo Stijging 0% 20% 40% Kostprijs 60% 80% 100% Vrachtprijs Zowel de kostprijs als de vrachtprijs zijn volgens de meeste vervoerondernemingen niet gewijzigd in de periode 1997 - 1998. Van de resterende ondernemingen, die wel een prijsverandering aangaven, signaleert een kleine meerderheid een stijging van de kostprijs in het nationaal en in het internationaal vervoer. Het percentage ondernemingen dat een stijging of een daling van de vrachtprijs in het nationaal vervoer meedeelt is nagenoeg in evenwicht. In het internationaal vervoer wijst een lichte meerderheid echter op een daling van de vrachtprijs. In het nationaal vervoer stellen we een opvallend hoog gewogen saldo met betrekking tot de kostprijs vast in de maand januari 1997. De verhoging van de brandstofprijzen alsmede de gestegen prijs van het eurovignet werd door veel bedrijven aangeduid als belangrijke oorzaken. In het internationaal vervoer heeft bovendien de verhoging van de tolgelden een belangrijke rol gespeeld in het begin van 1997. Talrijke ondernemingen merken in de IWT-conjunctuurenquête op dat het zeer moeilijk is om de vrachtprijs aan te passen aan de fluctuerende kostprijs omwille van de intense concurrentie in de sector. Dit wordt bevestigd door de resultaten van de enquête. Met betrekking tot de vrachtprijs verandert het gewogen saldo van de antwoorden niet zo veel van maand tot maand terwijl dat wel het geval is met het gewogen saldo van de antwoorden in verband met de kostprijs. In 1998 zijn de verschillen minder groot, omdat de kostprijs toen minder sterk evolueerde. 67 De vrachtprijs 6.1.4. Prijsindicatoren : Vergelijking van de evolutie van enkele prijsindicatoren 135 130 Evolutie van enkele prijsindicatoren 125 31/12 Wegvervoer Productie Inflatie 1990 100,00 100,00 100,00 1995 114,18 102,66 111,72 110 2000 125,88 113,76 121,76 105 2001 127,77 110,65 124,41 100 2002 130,86 114,84 126,11 2003 134,02 114,51 128,31 120 115 95 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Inflatie Bronnen : IWT + NIS Kostpr verv Afzetprijzen Voor het opvolgen van de prijsevolutie bestaan in ons land verschillende reeksen indexcijfers. Zoals in de inleiding uiteengezet, beschikken we voor het goederenvervoer over de weg evenwel niet over marktprijsgegevens. In bovenstaande vergelijking hebben we voor deze sector dan ook enkel de kostprijsevolutie kunnen opnemen, alhoewel uit het conjunctuuronderzoek is gebleken dat de vrachtprijs deze trend niet, of slechts met grote vertraging, volgt. De prijsindex van de industriële afzetprijzen (productie) en het inflatiecijfer (afgeleid van het indexcijfer der consumptieprijzen) werden herrekend naar een zelfde basisdatum (31 december 1990). De kostprijs van het nationaal wegvervoer komt hier overeen met het gemiddelde van de indices van het algemeen en het stukgoedvervoer. De evolutietrend ervan is vergelijkbaar met die van de consumptieprijzen, maar de fluctuaties zijn grotendeels vergelijkbaar met die van de afzetprijzen (behalve vanaf 2000, waar deze laatste een grilliger verloop vertonen). Over een langere periode beschouwd, krijgen we volgend beeld bij het vergelijken van de jaarlijkse kostprijsstijging met het jaarlijks inflatiecijfer : VERGELIJKING JAARLIJKSE EVOLUTIE KOSTPRIJS NATIONAAL WEGVERVOER MET INFLATIE 22,5 20,0 17,5 15,0 12,5 10,0 % 7,5 5,0 2,5 0,0 -2,5 19 73 19 74 19 75 19 76 19 77 19 78 19 79 19 80 19 81 19 82 19 83 19 84 19 85 19 86 19 87 19 88 19 89 19 90 19 91 19 92 19 93 19 94 19 95 19 96 19 97 19 98 19 99 20 00 20 01 20 02 20 03 -5,0 31/12 GEMIDDELDE KOSTPRIJS INFLATIE 68 De vrachtprijs 6.2. Vergelijking van de vervoerprijzen in Europa : 0,067 0,053 0,062 Italië 0,051 0,053 Frankrijk 0,051 0,051 Spanje 0,041 0,046 Bron : "International road freight transport", NEA. 1995 1996 Spanje 0,071 België Frankrijk Nederland 0,08 0,07 0,06 0,05 0,04 0,03 0,02 0,01 0 Italië 1996 België Prijzen in ECU/km 1995 Nederland Land Uit studies van buitenlandse instellingen blijkt dat het verschil tussen de vrachtprijzen van de aangrenzende landen klein is (maximaal tussen 1 en 2 %). Het verschil ten overstaan van de Middellandse Zee-landen en de Oost-Europese landen is aanzienlijk. 69