Le maire et l`organisation des manifestations et des activités nautiques

Transcription

Le maire et l`organisation des manifestations et des activités nautiques
L E S D O S S I E R S D E L A S E I N E E N PA R TA G E
I
ÉDITION 2008
Editions Seine en Partage
Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement
sur quelques supports que ce soit le présent ouvrage
(art.L122-4 et L.122-5 du code de la propriété
intellectuelle) sans autorisation de l’éditeur
Rédactrice : Anne le Mouëllic
Mise en page : Veo Communication / B. Voisin
Imprimerie : Iropa / 76000 Rouen
Ne peut être vendu
que par l’Association : 5 €
Les Dossiers de la Seine en Partage
94, rue Saint-Lazare 75009 Paris
Tél. / Fax / répondeur 01 42 78 36 60
Courriel : [email protected]
www.seinenpartage.com
2
Ce document
participe à la
protection de
l’environnement
Le maire et l’organisation
des manifestations
et activités nautiques
SOMMAIRE
SUR L’EAU
A. LES RÈGLES COMMUNES AUX ACTIVITÉS NAUTIQUES .................6
1. Les autorisations ...............................................................................................................................................6
2. L’occupation temporaire du domaine public fluvial ......................................................7
3. L’arrêt de la navigation ................................................................................................................................8
4. L’accord cadre de Voies navigables de France (VNF) et du Comité
national olympique et sportif français (CNOSF) .............................................................9
5. Les règles de navigation .........................................................................................................................12
B. LES ZONES AUTORISÉES À LA PRATIQUE DES SPORTS
NAUTIQUES SUR LA SEINE .................................................................................................................16
C. LES RÈGLES SPÉCIFIQUES À CHAQUE ACTIVITÉ ..........................20
1. La baignade .........................................................................................................................................................20
2. La voile ....................................................................................................................................................................22
3. Le canoë kayak ................................................................................................................................................24
4. L’aviron ....................................................................................................................................................................25
5. Les bateaux de plaisance motorisés ............................................................................................26
6. Le ski nautique ................................................................................................................................................27
7. Les véhicules nautiques à moteurs de type scooters des mers
ou motos nautiques ....................................................................................................................................28
SUR LA RIVE
A. LES ACTIVITÉS SPORTIVES
......................................................................................................29
1. Les randonnées pédestres .....................................................................................................................29
2. Le vélo, le roller, l’équitation .............................................................................................................29
3. La pêche .................................................................................................................................................................30
B. LES ANIMATIONS
.......................................................................................................................................32
1. Les chapiteaux, tentes et structures itinérants (CTS) ..............................................32
2. Les feux d’artifice ..........................................................................................................................................33
3. Les buvettes ........................................................................................................................................................34
C. LES DIFFÉRENTES RÉGLEMENTATIONS À RESPECTER ......35
1. La diffusion de musique ........................................................................................................................35
2. L’accessibilité .....................................................................................................................................................37
3. Les secours ..........................................................................................................................................................37
ANNEXE
Retro-planning .......................................................................................................................................................38
Lexique ..........................................................................................................................................................................39
Contacts utiles ........................................................................................................................................................41
Carnet d’adresses des fédérations sportives ..............................................................................42
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
3
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
Notes personnelles
4
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
SUR L’EAU
Sur l'eau, de nombreuses fédérations sportives, clubs, associations... profitent du
domaine public pour organiser des manifestations nautiques. Certaines collectivités financent ou réalisent des aménagements de plans d'eau spécifiques pour des
compétitions d'aviron ou de ski nautique, d'autres subventionnent ou sponsorisent
des activités ou des équipements sur l'eau (motonautisme, rame...).
La pratique des sports et loisirs nautiques est soumise aux prescriptions du Règlement général de police de la navigation intérieure si elle se déroule sur un cours
d'eau classé navigable ou flottable Ce règlement fixe les règles et obligations relatives à la sécurité de la navigation sur l'ensemble du domaine fluvial, qu'il soit navigable ou non navigable, qu'il relève du domaine public ou privé.
Par ailleurs les règlements particuliers de police(RPP) et règlements particuliers de
police plaisance (RPPP) précisent la répartition des différentes activités, les limitations de vitesse, les limitations dans le temps, les conditions de navigation et de stationnement pour les différents utilisateurs, etc. Les règlements particuliers sont
définis par arrêté préfectoral lorsque les dispositions interviennent sur un seul département, par arrêté interministériel pour les dispositions applicables dans plusieurs départements concernant les lacs, retenues et étangs. Le Ministre chargé des
voies navigables prend les règlements particuliers applicables sur les fleuves, rivières et canaux.
Club de voile des Mureaux - Philippe Gontier
En préambule l'attention est attirée sur le fait que la possibilité d'organiser
une manifestation nautique constitue (en application du règlement général de
police) une dérogation aux conditions normales d'utilisation de la voie d'eau
et nécessite la délivrance d'un arrêté préfectoral après instruction du dossier
par les services de la navigation.
Une fois cette autorisation régalienne accordée, VNF intervient alors dans un
« second temps »pour délivrer un acte d'occupation du domaine qui donnera
lieu à la perception d'une redevance au profit de l'Etablissement Public.
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
5
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
A. LES RÈGLES COMMUNES AUX MANIFESTATIONS
NAUTIQUES
1. Les autorisations
a) L’autorisation préfectorale
Selon l’article 1.23 du Règlement général de police de navigation intérieure, les manifestations sportives, fêtes nautiques et autres manifestations qui peuvent entraîner des rassemblements de bâtiments ne peuvent avoir lieu sans une autorisation
délivrée, sur l’avis du chef du service de la navigation, par le préfet. Le dossier d’autorisation doit être adressé en préfecture et parvenir complet au Service de la Navigation de la Seine (S.N.S.) au moins 30 jours avant la date de la manifestation nautique.
Exemples de manifestations nautiques entraînant des rassemblements
d’embarcations sur un même plan d’eau :
Baptêmes de catamarans ou de dériveurs, concours de pêche sur le plan
d’eau, joutes nautiques, démonstrations sportives ou de sauvetage, concours
d’engins flottants, compétitions de vitesse, régates, relais nautiques, rassemblements de vieux gréements, parades nautiques, démonstrations de modélisme naval, courses au trésor, etc.
Les randonnées nautiques concernent la navigation d’embarcations
d’un point à un autre. Il s’agit de navigation de transit alors que les
manifestations sont des rassemblements de bateaux sur un même
plan d’eau pour des motifs sportifs ou de fête nautique. Les randonnées nautiques dés lors qu'elles se font dans les règles normales de
navigation n’ont pas à faire l’objet de l’autorisation préfectorale
visée par le Règlement général de police de la navigation intérieure.
(A l'exception de la traversée de PARIS)
Le contenu de la demande
Le dossier à déposer en préfecture doit contenir :
- une lettre précisant la nature et la date de la manifestation, le nombre de participants, le nombre de départements et de communes traversés,
- une copie de la fiche de renseignements adressée au Service de la Navigation de la Seine,
- les plans de localisation de la manifestation et des installations (pontons, passerelles, etc.),
- l’attestation d’assurance,
- l’engagement de payer la redevance due pour l’occupation à des fins privatives du
domaine public fluvial à l’occasion de la manifestation nautique,
- la copie des titres de navigation des installations flottantes.
Après réception du dossier complet, la préfecture est chargée de l’instruction du
dossier et saisit à cet effet les services concernés (Service de la Navigation de la
Seine, Brigade Fluviale, Direction Départementale de la Sécurité Publique, Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports, DDASS, mairies concernées…).
Une fois l’avis de ces services obtenu, la préfecture autorise par arrêté ou refuse le
déroulement de la manifestation. L’arrêté adressé à l’organisateur comporte, si la
préfecture le juge nécessaire, les prescriptions fixées par les services en vue d’assurer
la sécurité de la manifestation.
b) L’autorisation de Voies navigables de France (VNF)
Lorsque les manifestations nautiques se déroulent sur un plan d’eau géré par VNF,
elles doivent faire l’objet d’une demande auprès de cet Etablissement Public.
Pour connaître les coordonnées des subdivisions territoriales de
VNF : www.vnf.fr
6
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
2. L’occupation temporaire du domaine public fluvial
Des parcelles, bâties ou non, voire des portions de voies d'eau, comprises dans le domaine public fluvial confié par l'Etat à Voies navigables de France (VNF), peuvent
faire l'objet d'occupations privatives.
Les titres d’occupation temporaire : AOT et COT
Que ce soit sur l'eau ou sur terre il est possible d'utiliser le domaine public fluvial
sous réserve d'une autorisation préalable délivrée par les subdivisions territoriales
de VNF. Une occupation privative du domaine public fluvial s’oppose à « l'utilisation commune » du domaine. Ces occupations exceptionnelles sont autorisées par
les représentants locaux de VNF, sous réserve que les besoins d'exploitation et de
navigation le permettent. Le titre d’occupation revêt la forme d’une autorisation
d’occupation temporaire (AOT) ou d’une convention d’occupation temporaire
(COT).
Toute infraction à cette règle est sanctionnée par une contravention
de grande voirie.
Les démarches
La demande d'autorisation d'occuper le domaine est à formuler auprès de la subdivision de la navigation en charge de la voie d'eau et de ses dépendances. Toute demande doit indiquer l'objet et la durée de cette occupation.
Les différents types d’AOT et de COT (à titre d'exemple)
L’AOT Amarrage de barques est établie pour les petites embarcations de
types barques (pour la pratique de la pêche, par exemple) ou pédalos utilisées à des fins non commerciales.
L’AOT Manifestation nautique s’applique à toute organisation de manifestation en bordure de la voie d’eau ou sur l’eau réalisée hors protocole CNOSF.
La COT Bateaux stationnaires s’applique aux bateaux stationnant de façon
durable (plus de 30 jours) sur le domaine public fluvial (bateaux-logements,
bateaux de plaisance, établissements flottants : cafés, restaurants, discothèques, etc.).
La COT « standard » s'applique à l'ensemble des occupations traditionnelles du domaine Public Fluvial (Pontons, locations de terrains,escaliers...)
La COT « Prise et rejet d'eau » concerne les titulaires de prises et rejets
d'eau dans le Domaine Public Fluvial
Etc...
L’octroi de l’autorisation
L'autorisation prend généralement la forme d’une COT, un contrat dont la durée
varie selon le type d'occupation. Elle est délivrée par le représentant de VNF compétent (délégation locale, direction régionale ou interrégionale, ou siège de VNF).
L'occupation ou l'utilisation du domaine public ne peut être que temporaire. L'autorisation présente aussi un caractère précaire. VNF peut décider à tout moment de
retirer un titre d’occupation avant son terme. Ce retrait n’ouvre pas le droit à indemnisation en cas de faute de l’occupant ou de résiliation dans l’intérêt du domaine.
L’usage privatif autorisé doit être conforme à la destination du domaine public fluvial.
Les droits et obligations de l’occupant
Le titre d’occupation confère un droit exclusif à son titulaire. Il a, sauf prescription
contraire de son titre, un droit réel sur les ouvrages, constructions et installations
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
7
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
de caractère immobilier qu'il réalise pour l'exercice d'une activité autorisée par ce
titre. Ce droit réel confère aussi à son titulaire, pour la durée de l'autorisation et
dans certaines conditions et suivant certaines limites, les prérogatives et obligations
du propriétaire.
Le titre fixe la durée de l'autorisation, en fonction de la nature de l'activité et de
celle des ouvrages autorisés, et compte tenu de l'importance de ces derniers.
L'occupant désigné est alors responsable envers VNF de la conservation de la parcelle du domaine public fluvial qu’il occupe.
La redevance
Les occupations privatives du domaine public fluvial confié à VNF donnent lieu à
redevance. C'est VNF qui fixe le montant des redevances. Elles sont à régler auprès
de l'agent comptable de VNF désigné par la convention.
La remise en état
Il est prévu dans le titre d’occupation une remise en état des lieux dans l'état d'origine au terme de l'acte ou la remise des installations édifiées par l’occupant au profit de VNF après accord formel de l'Etablissement Public .
3. L’arrêt de la navigation
Selon l’article 1.23 du Règlement général de police de navigation intérieure, sur certaines voies navigables dont la liste est fixée par décision du ministre chargé des
voies navigables, l’autorisation d’une interruption de la navigation ne peut dépasser quatre heures par période de vingt-quatre heures. Au sein de toute interruption
de plus de deux heures, une période de reprise de la navigation doit être prévue, afin
de permettre le passage des bateaux en attente
Sur ces voies, le ministre peut accorder une seule fois par an une autorisation entraînant une interruption de plus de quatre heures, sans pouvoir dépasser six heures.
Pendant les jours fériés lorsque les écluses sont fermées, les interruptions pour cause de manifestation nautique peuvent exceptionnellement excéder quatre heures sans toutefois dépasser six heures et
à condition qu'elles n'apportent aucune gêne à la navigation dans le
bief.
La navigation ne peut être suspendue que par un arrêté ministériel ou préfectoral
qui fixe, après avis des chefs de service de la navigation, l’époque et la durée de l’interruption.
Les organisateurs (et participants) doivent se conformer aux prescriptions édictées
par le chef du service de la navigation, en vue de la sécurité et du bon ordre de la
navigation et publiées par voie d’avis à la batellerie.
Pendant les chômages, les bateaux peuvent circuler, à leurs risques et périls, dans les
biefs ou parties de biefs restés en eau (NB : Ce point n'est valable que sur les canaux).
Jours fériés
Les jours fériés sont définis par décision ministérielle, Pour information, il
est indiqué qu’à échéance 2009, les jours fériés fermés à la navigation sur les
réseaux 1 et 2 pourraient être les suivants :
- le 1er janvier
- Dimanche de pâques (à confirmer)
- le 1er mai
- 14 juillet (à confirmer)
- 1er novembre
- le 11 novembre
- le 25 décembre
8
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
4. L’accord cadre de Voies navigables de France (VNF) et du Comité
national olympique et sportif français (CNOSF)
Ce document sera prochainement mis en ligne sur le site internet de VNF :
www.vnf.fr
Voies navigables de France (VNF) et le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ont conclu un accord cadre pour permettre à chacun de pratiquer
son activité nautique dans le cadre du développement durable de la voie d’eau. Le
protocole d’accord institue un partenariat entre VNF, le CNOSF et les fédérations
nautiques membres du CNOSF réunis au sein du Conseil interfédéral des sports
nautiques (CISN) de manière à contribuer à un développement équilibré des activités nautiques (sportives, touristiques et de loisirs) et de la voie d’eau.
Dans le cadre de ce partenariat, les fédérations acceptent les règles de péage, d'occupation du domaine public et des activités. En retour, la spécificité des activités des
fédérations est reconnue et encouragée. L'utilisation du domaine public leur est garantie contractuellement. VNF incite d’ailleurs l'ensemble des associations établies
le long de la voie d'eau à s'affilier aux fédérations signataires de l'accord afin de rendre possible une gestion globale, concertée et cohérente du développement des
sports et loisirs nautiques (y compris dans leurs dimensions plaisance et tourisme).
Les fédérations françaises signataires de l’accord VNF / CNOSF
FF Sociétés d’aviron www.avironfrance.asso.fr
FF Canoë-kayak www.ffcanoe.asso.fr
UFOLEP www.ufolep.org
FF Sauvetage et Secourisme www.ffss.asso.org
FF EPMM www.ffepmm.asso.fr
FF Ski nautique www.ffsn.asso.fr
FF Triathlon www.fftri.com
FF Motonautique www.ffm.asso.fr
FF Natation www.ffnatation.org
FF Voile www.ffv.fr
a) Les modalités pratiques
L’ensemble des manifestations nautiques relevant de l’accord doit faire l’objet d’une
programmation annuelle en février. En cas de modification, celle-ci doit être transmise au service au moins deux mois à l’avance.
Une conciliation est nécessaire entre les manifestations et les contraintes de navigation.
C'est ainsi qu'il est recherché autant que possible un déroulement sur les petits bras
ou hors chenal de navigation.
b) Les autorisations
Pour chaque manifestation, le club doit obtenir les deux autorisations complémentaires : l'autorisation de VNF (en sa qualité de gestionnaire de la voie d’eau) et
l'autorisation du préfet (au titre de la police de l’eau et de la sécurité des manifestations et de sa compétence générale à l’égard de l’ordre public.)
Les organisateurs devront donc effectuer deux types de démarches. Dans la pratique, il arrive que le même service (service de la navigation) instruise les deux demandes conjointement lorsqu’une délégation du préfet le permet. Toutefois, ces
autorisations nécessitent deux démarches parallèles.
L’autorisation préfectorale
Cette demande est à faire pour chaque manifestation (dans les conditions visées
supra en 1) auprès du préfet.
L’autorisation de Voies navigables de France VNF
- Pour les manifestations n'entraînant pas un arrêt de la navigation :
Les clubs communiquent au service local de VNF (celui auprès duquel aura été établie leur convention d’occupation temporaire COT), le 15 février de chaque année
au plus tard, le calendrier annuel de leurs manifestations.
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
9
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
Ces demandes constituent en principe un engagement ferme. Si en cours d’année,
des modifications de ce calendrier doivent intervenir (ajouts, suppressions, modifications de dates), elles doivent être transmises à la représentation locale de VNF
au moins 2 mois à l'avance.
- Pour les manifestations entraînant un arrêt de la navigation :
Les manifestations nécessitant un arrêt de navigation de plus de deux heures font
l’objet d’une redevance particulière.
Ces manifestations, qu’elles soient nationales, régionales ou locales, et quelle que
soit la durée d’interruption de la navigation doivent être officialisées par la Commission nationale des sports et loisirs nautiques. A cet effet, les clubs doivent
adresser à leur fédération respective le calendrier annuel de ces manifestations
(instructions données par chaque fédération). Les fédérations adressent au CISN
pour le 1er décembre au plus tard, la liste des manifestations. La commission se
réunit ensuite pour examiner et officialiser l’ensemble du calendrier des manifestations nécessitant un arrêt de navigation. Les fédérations communiquent
enfin aux clubs le calendrier officialisé fin janvier. Les clubs doivent confirmer
aux services locaux de VNF, un mois avant la date de celle-ci, l’organisation de
la manifestation.
c) La convention d’occupation temporaire (COT) groupement sportif
Pour toute occupation du domaine public, la signature d’une convention d’occupation temporaire du domaine public (COT) avec le gestionnaire de cet espace est
obligatoire. VNF et les fédérations ont adopté les termes d’une convention type
(COT groupement sportif) qui répond aux besoins spécifiques des associations sportives.
La signature de cette convention accorde contractuellement des garanties étendues
d’utilisation du domaine public fluvial. Les redevances obéissent à un régime particulier, a titre d'exemple un tarif forfaitaire est appliqué pour l'occupation du plan
d'eau sur une longueur maximale de 3,9 km...
Le contenu de la demande
Toute demande concernant les manifestations doit comporter un minimum d’éléments (date, discipline, niveau, organisateur, lieu précis, horaire des interruptions
de navigation et nombre prévisionnel d’embarcations, etc.)
La procédure
La COT groupement sportif est établie par le représentant local de VNF, en concertation avec le club, pour une durée de 3 années civiles. C’est au moment de la signature de la convention que le club doit se déterminer sur un nombre de
manifestations annuelles qui sera spécifié dans la convention. Si pour des raisons exceptionnelles, ce nombre devait évoluer d’une année sur l’autre, ces modifications
feront l’objet d’avenants.
En cas de litiges concernant les surfaces ou équipements soumis à redevance, ceux-ci seront examinés par les représentants régionaux de
VNF et ceux du CISN.
d) La redevance
Le nouveau protocole VNF-CNOSF conclu pour la période 2008/2012 introduit des
modifications dans le calcul de la redevance domaniale.
e) Les péages
Dans le cadre du protocole d’accord CNOSF / VNF, des dispositions particulières
favorables ont été décidées au bénéfice des associations sportives et des sportifs.
10
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
Les péages pour les embarcations mues à la force humaine
Deux forfaits de vignettes (année et journée) sont proposés pour les bateaux mus à
force humaine, quelle que soit la surface du bateau.
Pour les autres embarcations
Ces dispositions concernent des mesures tarifaires spécifiques au bénéfice, notamment, des bénévoles qui s’attachent à promouvoir la voie d’eau et la pratique des
sports nautiques auprès des jeunes, et dont le conseil d’administration de VNF a
souhaité favoriser l’action.
Les transporteurs de passagers et les propriétaires de bateaux de plaisance d’une
longueur supérieure à 5 mètres ou dotés d’un moteur d’une puissance égale ou supérieure à 9,9 chevaux sont assujettis à des péages perçus au profit de l’Etablissement Public lorsqu’ils naviguent sur le domaine public qui lui est confié. Par
navigation, on entend le déplacement d'un bateau sur une voie navigables gérée par
VNF qu'il y ait ou non franchissement d'écluse. Le montant de ces péages est fixé
par l’Etablissement. Le péage donne droit à l’utilisation normale du domaine public
fluvial confié à VNF sous réserve du respect de la réglementation relative à la navigation en vigueur. Les services exceptionnels (fourniture d’outillage public, ouverture des écluses en dehors des heures de service, ouvrages particuliers, etc.) peuvent
être facturés en sus.
Le péage n’est pas exclusif des droits de stationnement.
Peuvent notamment bénéficier des tarifs spéciaux, les bateaux soumis au péage de
plaisance utilisés dans les conditions suivantes :
1er cas - lorsqu’ils sont utilisés au titre de l’éducation populaire par des associations titulaires de l’agrément correspondant délivré par le Ministère de la jeunesse
et des sports,
2ème cas - lorsqu’ils sont utilisés au titre de l’aide sociale à l’enfance ou de la protection judiciaire de la jeunesse, pour des jeunes relevant de l’assistance éducative
ou de la délinquance, par des associations ou organismes titulaires de l’agrément
correspondant délivré par les conseils généraux ou par le Ministère de la Justice,
3ème cas - lorsqu’ils sont utilisés pour des missions visant à garantir la sécurité des
usagers, notamment dans le cadre de l’activité normale des clubs sportifs ou lors
des manifestations nautiques. Ils doivent dans ce dernier cas être la propriété des
clubs ou être mis à leur disposition exclusive par des propriétaires privés à concurrence de deux unités seulement et si le club possède moins de deux unités affectées
à cette utilisation,
4ème cas - lorsque, appartenant à des propriétaires privés, ils sont utilisés pour une
compétition sportive inscrite aux calendriers officiels des fédérations sportives adhérentes au CNOSF,
5ème cas - lorsqu’ ils participent à des missions de formation et d’éducation sportive dans le cadre de l’activité de clubs sportifs. Les bateaux, dans ce cas, doivent appartenir à des clubs organisés sous une forme associative à but non lucratif,
adhérents à une fédération affiliée au CNOSF. Des dispositions particulières peuvent être retenues pour les zones limitrophes dans les mêmes conditions que pour
les autres catégories de plaisanciers. `
Pour pouvoir bénéficier de ces tarifs spéciaux, l'agrément délivré au titre de l'aide
sociale à l'enfance ou de la protection judiciaire de la jeunesse pour des jeunes relevant de l'assistance éducative ou de la délivrance d'une part, ou au titre de l'éducation populaire d'autre part, doit être valable sur l'année en cours.
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
11
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
5. Les Règles de navigation
Sur l'eau, il faut respecter les règles de navigation (règlement général de police de
la navigation intérieure /règlement particulier de police / Code du domaine public
fluvial et de la navigation intérieure). Il existe une signalisation spécifique réglemente la circulation nautique et s'applique à tous les usagers et à tous les types
d'embarcations. (pas tout à fait, le code de la navigation prévoit descriptif écrit des
caractéristiques et conditions de navigation.
La signalisation n'est là que pour aider à la compréhension. Il convient ainsi de
prendre connaissance des RGP/RPP et RPPP avant tout)
La plupart du temps, la signalisation des ouvrages ou la signalisation des manœuvres à effectuer est faite au moyen de panneaux ou de feux. Il est à noter que certains passages, annoncés comme interdits, le sont pour la navigation commerciale
en raison de leur hauteur ou de leur tirant d'eau, mais restent accessibles et autorisés à la navigation de plaisance. Il est cependant recommandé de se renseigner auprès des subdivisions territoriales du Service de Navigation de la Seine avant de les
emprunter.
Il ressort des règles de navigation cette obligation essentielle du navigateur : « devoir de vigilance vis-à-vis des autres bateaux (et des ouvrages). »
a) Les panneaux de signalisation (annexe 7 du RGP)
La signalisation visuelle du code de la navigation présente des analogies avec la signalisation routière. Elle est ainsi mieux comprise. Les formes des panneaux sont
toutefois différentes, pour éviter les confusions lorsque les voies navigables longent
les routes. On distingue essentiellement des signaux d'interdiction, d'obligation, de
restriction, de recommandation et d'indication.
Les signaux d'interdiction
Ils se présentent généralement sous la forme de panneaux blancs, bordés de rouge
et barrés d'une diagonale rouge.
(voir illustrations en volet de couverture)
Les signaux d'obligation
Ces panneaux sont carrés ou rectangulaires, sur fond blanc, bordés de rouge.
(voir illustrations en volet de couverture)
Les signaux de restriction
Ces panneaux sont carrés sur fond blanc, bordés de rouge.
(voir illustrations en volet de couverture)
Les signaux de recommandation
Ce sont essentiellement des carrés accrochés aux ponts ou aux passes navigables.
(voir illustrations en volet de couverture)
Les signaux d'indication
La plupart des signaux d'indication se présentent sous la forme de panneaux carrés
ou rectangulaires sur fond bleu avec un pictogramme blanc.
(voir illustrations en volet de couverture)
La signalisation des ponts
(voir illustrations en volet de couverture)
12
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
b) Le balisage
La navigation de plaisance et les activités nautiques sont souvent régies par une signalisation particulière. Cette signalisation a essentiellement pour but de séparer
certaines activités et d'en interdire d'autres.
Différentes zones peuvent être matérialisées :
- zone interdite à toute navigation, comme c'est le cas à proximité des barrages,
- zones réservées à des activités (ski nautique, motonautisme, voile, aviron, baignade),
- zone dite «bande de rive» dans laquelle la vitesse de navigation est strictement limitée.
Les marques de balisage sont flottantes ou fixes, parfois lumineuses.
(voir illustrations en volet de couverture)
c) La signalisation des bateaux (Annexe 6 du RGP)
Les embarcations emploient principalement deux types de signalisation pour faire
connaître leurs intentions.
Les signaux sonores
Chaque signal sonore doit être interprété comme :
- un rappel par un bâtiment commercial de sa priorité sur les embarcations de plaisance,
- la présence d'un danger,
- l'obligation pour les barreurs et rameurs d'être plus concentrés sur la marche de
leur bateau ainsi que sur leur sécurité.
prolongé
bref
très bref
tritonal
Attention
Je viens sur tribord
Je viens sur babord
Je bats en arrière
Incapable de manœuvrer
On ne peut pas dépasser
Danger imminent d’abordage
Signal de détresse
Je vais virer sur tribord
Je vais virer sur babord
Je veux dépasser votre tribord
Je veux dépasser votre babord
Je vais traverser
Entrée et sortie des ports sur tribord
Entrée et sortie des ports sur babord
Temps bouché
Bateau isolé faisant route
Convoi ou formation à couple faisant route
Avalant navigant au radar
Les feux de route (Annexe 3 du RGP)
Pour la plupart des embarcations, des feux de route sont nécessaires. Les embarcations motorisées ont des obligations différentes en fonction de leur taille.Il convient
donc de se référer à l'annexe 3 du Règlement Général de Police de la Navigation intérieure pour connaitre les obligations en matière de feux de route.
(voir illustrations en volet de couverture)
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
13
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
d) Les règles de circulation
Quelques règles de sécurité
En règle générale, la navigation s'effectue en tenant sa droite, comme sur la route,
sauf indications contraires.
La navigation commerciale a la priorité absolue sur les bateaux de plaisance.
Le croisement ne peut se faire que si le chenal présente une largeur suffisante.
Le "montant" doit la priorité à "l'avalant".
Le dépassement - ou trématage - ne s'accomplit que si cette manœuvre ne présente
pas de danger.
Le "rattrapé" facilite le dépassement en réduisant sa vitesse.
Le dépassement s'effectue à gauche.
Il est indispensable de respecter la signalisation et les vitesses imposées.
De nuit, ou par temps de brouillard, les bateaux doivent se signaler par l’allumage
des feux de signalisation.
A proximité de piles de pont, se méfier des courants et remous.
Emprunter l'arche marinière signalée par un panneau.
En temps de crue, il est recommandé de différer son départ.
En navigation, le port du gilet de sauvetage est obligatoire pour toutes les personnes
embarquées (penser à adapter la taille pour les enfants).
En tout état de cause, il convient de se reporter aux dispositions du règlement général de police et le cas échéant du règlement particulier de police.
La vitesse de circulation
La vitesse est réglementée sur chaque secteur par des Règlements Particuliers de
Police. Toutefois, la vitesse peut être limitée temporairement sur tout ou partie d'une
section de voie navigable en raison de travaux ou pour des questions de sécurité.
Dans ce cas, il convient de se conformer aux avis à la batellerie, à la signalisation
mise en place, ainsi qu'aux ordres des agents de la navigation.
Les limitations de vitesse sur la Seine pour les bateaux de plaisance
de moins de 20 tonnes
Photo Pascale Dugat
- en amont de Montereau : 15 km/h
- entre Montereau et l'écluse de Port à l’Anglais : 20 km/h
- entre l'écluse de Port à l’Anglais et le pont de Sèvres : 18 km/h
- en aval du pont de Sèvres : 20 km/h
- entre les pk 233.000 et 242.400 à Rouen : 18 km/h
14
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
DR
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
Les règles d’amarrage
Utiliser un piquet solidement planté dans la berge.
Ne pas fixer de câble ou de corde en travers du chemin de halage.
Ne stopper le moteur que lorsque le bateau est correctement maintenu.
L’amarrage doit permettre au bateau de suivre les variations du niveau d’eau.
Mettre une écoire pour éviter les chocs de la coque contre la berge, notamment lors
des stationnements de nuit.
Il est entre autre interdit de stationner dans le chenal navigable ou
sous les ponts, aux embouchures des affluents navigables et à l'entrée
des embranchements des canaux et des chenaux de port.
Le stationnement dans les passages rétrécis ou dans les courbes peut
s'avérer dangereux.
Il est interdit de s’amarrer aux arbres, poteaux, garde-corps.
Arrêts et restrictions de la circulation
Chaque année, des arrêts de navigation appelés "chômages" sont prévus sur les
voies navigables pour les travaux d'entretien. Il est impératif de se renseigner au
préalable. Ces informations sont diffusées sous forme d'avis à la batellerie qui peuvent être consultés auprès du Service de la Navigation de la Seine, à certaines écluses
et sur le site de Voies navigables de France.
Le détail des chômages 2008-2009 est disponible en téléchargement
sur le site de Voies navigables de France : www.vnf.fr.
Quelques règles de bonne conduite pour les plaisanciers
Respectez les règles de courtoisie envers les autres usagers (pêcheurs, bateliers, agents de la navigation, riverains, etc.).
Ne jetez rien à l'eau, et ne laissez rien sur les berges.
Emportez avec vous vos détritus ou bien déposez-les dans les équipements
prévus à cet effet.
Ne dégradez pas les berges.
Sur l'eau, le bruit porte loin, pensez-y !
Respectez les propriétés riveraines.
Préservez la faune et la flore environnantes.
Ralentissez en présence d'aviron, de canoë-kayak, etc.
Dans les bassins de motonautisme, attention aux skieurs tombés à l'eau !
Respectez les vitesses.
Ne faites pas la course dans un bief.
Prévenez l'éclusier si un bateau arrive derrière (une seule bassinée).
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
15
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
B. LES ZONES AUTORISÉES À LA PRATIQUE DES
SPORTS NAUTIQUES SUR LA SEINE
Il est possible de pratiquer l'aviron, le canoë-kayak, le ski nautique et la voile sur des
plans d'eau réservés et autorisés pour chaque discipline par des règlements particuliers. Ces plans d'eau sont balisés par des signaux positionnés à chaque extrémité.
L'attention est attirée sur :
l'existence de telles zones sur la Seine dans les départements de l'Eure et de la Seine
Maritime.
L'interdiction de la pratique de la planche à voile sur la Seine
Pour connaître les zones autorisées à la pratique des sports nautiques
sur la Seine : www.sn-seine.equipement.gouv.fr
Dans l’Aube (10)
(Arrêté préfectoral modifié du 30 septembre 1975)
Les zones interdites à toute activité de plaisance
• Zones comprises à moins de 500 m des ouvrages de navigation, écluses, barrages
et ports de commerce, sauf dérogations matérialisées par des panneaux de signalisation
• Les dérivations
Les zones autorisées
Voile / Canotage / Aviron / Canoë-Kayak
Toute la Seine dans la traversée du département sauf dans les zones réservées à la
navigation rapide et au ski nautique, dans les zones interdites à toute activité de
plaisance.
Navigation rapide / Ski nautique / Motonautisme
Bief de Beaulieu
(BN 160,500 - BN 159,500) ancien bornage
Tous les jours de 11h à 13h et de 16h à 20h. Les samedis de 12h à 16h.
Observations
La navigation à moteur à une vitesse dépassant 12 km/h est autorisée dans les zones définies ci-dessus. Elle est cependant limitée à 60 km/h et est interdite chaque année pendant la période de frai du poisson (fermeture générale de la pêche fixée par arrêté
préfectoral). Les embarcations ne doivent pas s'approcher à moins de 20 m des rives et
évoluer à moins de 100 m les unes des autres.
En Seine-et-Marne (77)
(Arrêté préfectoral modifié du 12 février 1976)
Les zones interdites à toute activité de plaisance
• Zones comprises à moins de 500 m des ouvrages de navigation, écluses et ports
de commerce, sauf dérogations matérialisées par des panneaux de signalisation
• Les dérivations
• Il est institué le long des rives une zone continue de 20 m dite bande de rive, à l’intérieur de laquelle la vitesse de circulation de tout bâtiment est limitée à 5 km/h.
Les zones autorisées
Voile / Canotage / Aviron / Canoë-Kayak
Toute la Seine dans la traversée du département sauf dans les zones réservées à la
navigation rapide et au ski nautique, dans les zones interdites à toute activité de
plaisance.
Navigation rapide / Ski nautique / Motonautisme
- Bassin de Nandy - Bief du Coudray (BN 141 - BN 145) Interdit du 15 avril au 15
juin
16
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
- Bassin de Seine-port - Saint-Fargeau Ponthierry – Bief du Coudray (BN 128 - BN
131 bis) Les samedis et lundis non fériés de 12h à 15h. Les autres jours de 12h à
14h et de 18h au coucher du soleil.
- Bassin de Dammarie - Bief de Vives-Eaux (aval de Melun) durant 130 m (BN 113
- BN 118bis )
- Bassin de la Rochette - Bief de Vives-Eaux (amont de Melun) - Livry durant 130
m (BN 93 - BN 98)
- Bassin des Chartrettes - Bief de la Cave - Fontaine le Roi (BN 77bis - BN 82bis).
- Bassin de Varennes - Bief de Varennes - Pont SNCF (ligne de Corbeil) (BN 3)
Interdit du 15 avril au 15 juin.
- Ces bassins sont autorisés les samedis et lundis non fériés de 12h à 15h. Les autres
jours de 12h à 14h et de 18h au coucher du soleil.
- Bassin de Fontaine le port - Bief de la Cave (BN 67 - BN 72) Interdit du 15 octobre
au 15 juin. Autorisés les jours fériés, samedis, dimanches et lundis de 13h à 19h.
- Bassin de Port Montain - Bief de Vesoult (PK 142,500 - un point situé à 100 m de
l’aval du pont du CD49). Interdit du 15 avril au 15 juin. Autorisés tous les jours
de 11h à 13h et de 16h à 20h.
Observations
La vitesse ne doit pas dépasser 15 km/h (20 km/h en aval de Montereau) sauf dans les
zones définies ci-dessus. Elle est cependant limitée à 60 km/h et est interdite chaque
année pendant la période de frai du poisson (fermeture générale de la pêche fixée par arrêté préfectoral). Les embarcations ne doivent pas s'approcher à moins de 20m des rives
et évoluer à moins de 100m les unes des autres.
Dans les Yvelines (78), les Hauts-de-Seine (92), la Seine-SaintDenis (93) et le Val d’Oise (95)
(Arrêté ministériel modifié du 23 juillet 1980)
Les zones interdites à toute navigation
• Aucune
Les zones autorisées
Les évolutions et concours ne sont autorisés que par temps clair (plus de 300m de
visibilité) entre le lever et le coucher du soleil, sous réserve de mesures particulières
de sécurité en vigueur.
Voile
- Du PK 12,150 (aval du pont de Sèvres) au PK 14,200 (amont du pont de
l'autoroute A13) ;
- du PK 36,000 (en amont du pont route Argenteuil) au PK 40,000 (en aval du pont
de Bezons) ;
- du PK 50,800 (pointe aval de l'île de la Loge) au PK 58,000 (pointe S.N.C.F. de
Maisons-Laffitte) ;
- du PK 77,000 (1 kilomètre à l'aval des écluses de Carrières-sous-Poissy) au PK
78,000 (150 mètres en amont de l'îlot Blanc) ;
- du PK 79,000 (bras principal, 200 mètres en aval de l'îlot Blanc) au PK 81,800
(aval de l'île de Vilennes) ;
- du PK 85,300 (pont de Triel) au PK 93,000 (400 mètres à l'amont du pont de
Meulan-Les-Mureaux);
- du PK 112,000 (pointe aval de l'île de l'Aumône, à Mantes-la-Jolie) au PK 115,000
(en aval de la commune de Mantes-la-Jolie) ;
- du PK 123,000 (hameau de Sandrancourt) au PK 125,000 (pointe amont de l'île
de Saint-Martin-la- Garenne)
Canotage / Aviron / Canoë-Kayak
Zones permanentes :
- Du PK 9,100 (amont du pont d'Issy-les-Moulineaux) au PK 12,150 (aval du pont
de Sèvres), dans le bras secondaire d'Issy-les-Moulineaux - Meudon ;
- En dehors du chenal navigable dans le bras de Billancourt :
- Du PK 9,100 (amont pont d'Issy-les-Moulineaux) au PK 12,150 (aval pont de
Sèvres) dans le sens montant, en rive droite uniquement, le long de la rive de
Boulogne ;
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
17
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
- du PK 9,100 (amont pont d'Issy-les-Moulineaux) au PK 11,050 (aval île SaintGermain) dans le sens avalant, en rive gauche uniquement, le long de la rive de l'île
Saint-Germain ;
- du PK 11,050 (amont île Seguin) au PK 12,150 (aval pont de Sèvres) dans le sens
montant, en rive gauche uniquement, le long de l'île Seguin, pour contourner la
pointe amont et rejoindre le bras secondaire d'Issy-les- Moulineaux - Meudon ;
- du PK 12,150 (aval du pont de Sèvres) au PK 13,500 (amont du pont de SaintCloud).
- En transit, en dehors du chenal :
- Du PK 13,500 (pont de Saint Cloud) au PK 14,200 (pont de l'autoroute A13), en
rive droite pour les bateaux montants, en rive gauche pour les avalants ;
- du PK 17,400 au PK 22,200 (bras secondaire de Neuilly et Levallois) ;
- du PK 25,400 au PK 33,100 (bras secondaire de Villeneuve-la-Garenne, avec
autorisation d'utiliser ce bras dans les deux sens) ;
- du PK 33,500 au PK 40,000 (sur la partie rive droite de la rivière Argenteuil-Bezons
en dehors du chenal navigable) ;
- du PK 49,000 au PK 50,800 (bras de Marly en aval du barrage de Bougival) ;
- du PK 72,000 au PK 76,000 (bras d'Andrésy et bras de la dérivation de Carrières) ;
- du PK 78,000 au PK 81,800 (bras des Migneaux et de Vilennes exclusivement) ;
- du PK 93,400 au PK 98,500 (bras de Mézy et de Juziers exclusivement) ;
- du PK 106,000 au PK 112,000 (bras de Limay).
- Zones utilisables selon des conditions particulières :
- En plus des zones permanentes, l'entraînement est autorisé les samedis, dimanches
et jours fériés, à vitesse réduite et sans compétition entre embarcations, le long
des rives en dehors du chenal utilisable par la navigation commerciale, dans les
bras principaux définis ci-après :
- Du PK 22,200 en amont du pont rail d'Asnières au PK 25,400, pointe amont de l'île
Saint-Denis (bras unique).
Navigation rapide / Ski nautique / Motonautisme
Les pratiques sportives nécessitant des effets de vague ou de remous sont interdites.
- Du PK 12,150 (aval du pont de Sèvres) au PK 13,500 (amont du pont de SaintCloud), la pratique des sports motonautiques est interdite. La vitesse des bateaux
en transit est limitée à 20 km/h.
- Autorisations sous conditions :
- Du PK 13,500 (aval du pont de Saint-Cloud) au PK 14,200 (pont de l'autoroute
A13), hors pratique sportive de véhicule nautique à moteur (type jet-ski), qui est
interdite :
- de 10 h du matin au coucher du soleil sans excéder 21 heures;
- à l'exception du mercredi de 14 heures à 15 heures, du samedi de 9 heures à 10
heures et de 14 heures à 15 heures et du dimanche de 9 heures à 10 heures, où les
sports motonautiques sont interdits dans cette zone (transit uniquement avec
vitesse limitée à 20 km/h) ;
- en transit dans le chenal de navigation, à une vitesse ne dépassant pas 60 km/h,
avec évolution parallèle aux berges;
- Du PK 14,200 (pont de l'autoroute A13) au PK 16,440, hors pratique sportive de
véhicule nautique à moteur (type jet-ski) qui est interdite :
- de 10 heures du matin au coucher du soleil sans excéder 21 heures ;
- Du PK 16,440 au PK 16,960 (autorisé seulement au ski nautique), de 10 heures
du matin au coucher du soleil sans excéder 21heures ;
- du PK 39,000 au PK 40,000 (de part et d'autre du pont de Bezons);
- du PK 53,000 (aval de l'île de Corbière) au PK 67,000 (aval de l'île d'Herblay) ;
- du PK 78,000 au PK 79,000 (autour de l'îlot Blanc, bras principal et bras de
Grésillons) ;
- du PK 81,800 (bras de Médan et amont île de Médan ou île Platais) au PK 85,300
(bras des Mottes, au pont de Triel) ;
- du PK 116,500 au PK 118,000 (autorisé seulement au ski nautique) ;
- du PK 134,000 (150m en amont de la limite aval de la commune de Moisson) au
PK 144,000 (1 km en amont des anciennes écluses de Port-Villez).
Observations
La vitesse ne doit pas dépasser 20 km/h sauf dans les zones définies ci-dessus. Elle est
cependant limitée à 60 km/h et une telle vitesse est interdite chaque année pendant la période de frai du poisson (fermeture générale de la pêche fixée par arrêté préfectoral).
18
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
Dans l’Essonne (91)
(Arrêté préfectoral modifié du 24 septembre 1976)
Zones interdites à toute activité de plaisance
• Zones comprises à moins de 500 m des ouvrages de navigation, écluses, barrages
et ports de commerce, sauf dérogations matérialisées par des panneaux de signalisation
• Les dérivations
• Il est institué le long des rives, une zone continue dite bande de rive, de 20 m, à
l’intérieur de laquelle la vitesse est limitée à 5 km/h.
Zones autorisées
Voile / Canotage / Aviron / Canoë-Kayak
Tout le fleuve dans la traversée du département sauf dans les zones réservées à la navigation rapide et au ski nautique, aux heures et aux périodes d’autorisation de ces
activités et dans les zones interdites à toute activité de plaisance.
Navigation rapide / Ski nautique / Motonautisme
- Bief d’Ablon - Amont de Juvisy
(PK 142,300 - PK 142,700)
- Bief d’Evry - Aval de Corbeil
(PK 135,650 - PK 136,500)
- Bief d’Evry - Amont de Corbeil
(PK 130,300 - PK 132,100)
Observations
La navigation des bateaux de plaisance à une vitesse dépassant 20 km/h est interdite
pendant la période de frai du poisson (du 5 avril au 15 juin inclus).
En dehors de cette période, elle est autorisée tous les jours de 12h à 14h et de 18h au coucher du soleil dans le bief d'Ablon et dans le bief d'Evry - aval de Corbeil. Elle est autorisée en semaine de 12h à 14h et de 18h au coucher du soleil, les samedis et dimanches
de 12h à 14h et de 16h au coucher du soleil dans le bief d'Evry - amont de Corbeil.
La vitesse est cependant limitée à 60 km/h.
Dans le Val-de-Marne (94)
(Arrêté préfectoral du 1er août 1975)
Les zones interdites à toute activité de plaisance
• Zones comprises à moins de 500 m des ouvrages de navigation, écluses, barrages
et ports de commerce, sauf dérogations matérialisées par des panneaux de signalisation.
• Les dérivations
Les zones autorisées
Voile / Canotage / Aviron / Canoë-Kayak
Toute la Seine dans la traversée du département sauf dans les zones réservées à la
navigation rapide et au ski nautique et dans les zones interdites à toute activité de
plaisance.
Navigation rapide / Ski nautique / Motonautisme
Plan d’eau de Villeneuve Saint-Georges (BN 214 – BN 218). Tous les jours de 12h
au coucher du soleil.
Plan d’eau de Charenton, de 200 m en aval de la passerelle des câbles EDF (IvryCharenton) à la limite amont de Paris. Tous les jours de 9h à 20h.
Observations
En dehors des zones autorisées, la vitesse des bateaux ne peut dépasser 20 km/h. Dans
les zones autorisées, la vitesse est cependant limitée à 60 km/h.
Elle est interdite chaque année pendant la période de frai du poisson (fermeture générale
de la pêche fixée par arrêté préfectoral). Les embarcations ne doivent pas s'approcher à
moins de 20 m des rives et évoluer à moins de 100 m les unes des autres.
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
19
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
C. LES RÈGLES SPÉCIFIQUES À CHAQUE ACTIVITÉ
Les panneaux de signalisations d’interdiction et d’autorisation des activités nautiques
(voir en volet de couverture)
1. La baignade
a) Les règles de sécurité
Le maire est compétent pour prendre toutes les mesures nécessaires au maintien de
la sécurité publique sur le territoire de sa commune. En plus de ce pouvoir de police générale, l’article L. 2213-23 du Code général des collectivités territoriales
(CGCT) lui confère un pouvoir de police spéciale en matière de baignade. Bien que
ce texte précise qu’en dehors des zones et des périodes fixées par le maire, les baignades sont pratiquées aux risques et périls des intéressés, la jurisprudence a montré que son obligation pouvait s’étendre au-delà.
La délimitation de zones de baignade
Le maire doit délimiter une ou plusieurs zones dans les secteurs qui présentent une
garantie suffisante pour la sécurité des baignades. Les limites des zones doivent être
matérialisées soit par des panneaux fixes, soit par des fanions. Dans ces zones aménagées, le maire doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité
des personnes : matériels de signalisation (mâts et drapeaux rouges vif, jaunes
orangé ou verts), panneaux d’affichage, balisage des chenaux et des appontements
ou des points dangereux, etc.
Si le danger est trop grand, par exemple lorsqu’il y a une menace pour la santé des
baigneurs, le maire est compétent pour prendre des mesures d’interdiction. En cas
d’interdiction, l’arrêté doit être matérialisé sur place par une signalisation appropriée. Attention, le maire ne peut prendre de mesure générale et absolue si une interdiction partielle suffit. Il ne peut pas non plus prendre de mesure définitive, dés
lors qu’une interdiction temporaire suffit.
S’il en a la possibilité technique, le maire doit supprimer les dangers inhabituels
dans les zones réservées. Il doit, par exemple, enlever les objets dangereux, susceptibles de blesser les baigneurs.
Les obligations de signalisation
Lorsqu’il n’est pas possible de supprimer un danger, la commune doit en assurer le
signalement. Cette obligation de signalisation des dangers inhabituels ou non apparents, concerne aussi bien les zones de baignade aménagées que celles non aménagées. Le maire doit indiquer par des panneaux placés aux abords des lieux
concernés, les dangers éventuels : courants violents, tourbillons, sables mouvants,
rochers, épis, blocs de pierre ou de ciment, etc. Le signalement doit être clair et
avertir des dangers réels.
En revanche, le maire n’est pas tenu de signaler les dangers qui n’excèdent pas ceux
contre lesquels les baigneurs doivent personnellement, par leur prudence, se prémunir.
La surveillance
Le maire doit délimiter une ou plusieurs zones de baignades surveillées. Les collectivités doivent notamment recruter des maîtres nageurs sauveteurs en nombre
suffisant, en fonction notamment de la configuration du lieu de baignade, de sa fréquentation et de la présence ou non d’équipement particulier.
Les communes doivent également s’assurer que le personnel de surveillance est titulaire d’un diplôme adéquat : un diplôme d'État de maître nageur sauveteur (MNS)
ou un Brevet d'État d'éducateur sportif des activités de la natation (BEESAN), ou encore un Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA). La surveillance peut également être confiée à des sapeurs-pompiers. Le maire a enfin
l’obligation de déterminer les périodes de surveillance. Pour cela, il doit tenir compte
de la fréquentation des lieux de baignades.
20
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
Les secours
Le maire doit pourvoir d'urgence à tous les mesures d'assistance et de secours. Il doit
prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter l’intervention rapide des
secours en cas d’accident : mise en place d’un poste de secours, installation d’un téléphone à proximité d’un lieu de baignade, etc.
L’information du public
Le maire est tenu d'informer le public par une publicité appropriée, des conditions
dans lesquelles les baignades sont réglementées. Ces informations doivent être affichées en mairie et sur les lieux où la baignade se pratique.
Enfin, le maire doit également communiquer les résultats des contrôles de la qualité des eaux de ces baignades accompagnés des précisions nécessaires à leur interprétation.
b) Le contrôle de la qualité des eaux de baignade
Pour en savoir plus sur le contrôle sanitaire des eaux de baignade
http://baignades.sante.gouv.fr
Ce contrôle vise à assurer la protection sanitaire des baigneurs.
Les prélèvements d'eau sont réalisés par les agents des services santé-environnement des DDASS. Localement certains prélèvements peuvent être sous-traités à certains laboratoires agréés. Les analyses sont réalisées par des laboratoires agréés au
titre du contrôle sanitaire des eaux par le Ministère chargé de la Santé.
Ce classement est établi suivant quatre catégories :
A Eau de bonne qualité
B Eau de qualité moyenne
C Eau pouvant être momentanément polluée
D Eau de mauvaise qualité
Les eaux classées en catégories A ou B sont conformes aux normes européennes,
mais pas les eaux classées en catégorie C ou D.
Attention
Toutes les zones classées en catégorie D une année, doivent être interdites à la baignade l'année suivante.
Les interdictions des zones de baignade
Il existe plusieurs types d'interdiction qui visent à protéger la santé des baigneurs. Elles peuvent s'appuyer sur les résultats de l'année balnéaire précédente, sur des résultats obtenus durant la saison balnéaire en cours, ou bien
être prononcées à titre préventif
- les interdictions pour cause de non conformité à l'issue de la saison balnéaire précédente : toutes les baignades classées en catégorie D l'année précédente d'une part ainsi que celles classées en catégorie C l'année précédente
sous certaines conditions d'autre part, seront interdites à la baignade, sauf si
des mesures curatives ont été mises en place.
- les interdictions en cours de saison : elles sont prononcées à titre temporaire
lorsque que les résultats d'analyse dépassent les valeurs réglementaires et
qu'il existe un risque sanitaire pour les baigneurs. Dans ce cas, la baignade
ne pourra être autorisée à nouveau qu'après que de nouvelles analyses aient
prouvé la bonne qualité de l'eau.
- les interdictions préventives : elles visent à prévenir les risques d'exposition
des baigneurs vis à vis des pollutions prévisibles.
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
21
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
2. La voile
Les établissements qui dispensent un enseignement de la voile sur tous types d'embarcations de plaisance (catamarans, dériveurs, etc.) doivent présenter des garanties
d'encadrement, de technique et de sécurité. Le règlement intérieur de l'école de
voile définit le ou les bassins et zones de navigation utilisables. Il définit également
de manière distincte ces zones et bassins en fonction des activités pratiquées : école
de croisière, plaisance légère, etc. Les bassins et zones de navigation sont choisis
pour que les pratiquants de plaisance légère et d'activités particulières puissent naviguer sous surveillance appropriée dans le cadre d'une zone définie et, à chaque fois
que possible, balisée ou, à défaut, nettement délimitée.
Le label Ecole Française de Voile (EFV), reconnu par le Ministère des
sports, est délivré et contrôlé par la Fédération française de voile en
collaboration avec les régions. Le réseau des EFV s'engage à respecter un accord AFNOR qui garantit la qualité de l'accueil et l'organisation des activités.
Pour en savoir plus, le site de la Fédération française de voile :
www.ffvoile.net
Dans chaque école de voile, en un lieu visible de tous, les conseils de secours et le
règlement intérieur de l'établissement doivent être affichés. Un plan du ou des bassins et zones de navigation couramment utilisés doit aussi être visible de tous. Il
doit notamment mentionner les zones interdites ou dangereuses avec mention de
la nature du danger et les zones réservées à d'autres activités ou communes avec
d'autres activités.
Les personnes mineures doivent être porteuses d'une autorisation de
leurs parents ou de la personne assurant leur tutelle pour pratiquer
les activités de voile. Les pratiquants majeurs et les représentants légaux pour leurs enfants mineurs attestent de l'aptitude du pratiquant
à s'immerger et à nager au moins 25 mètres pour les moins de seize
ans, et à plonger et à nager au moins 50 mètres à partir de seize ans.
Ils peuvent présenter un certificat d'une autorité qualifiée. A défaut
d'attestation, le pratiquant peut être soumis à un test correspondant
aux conditions de sa pratique. Il s'agit d'un parcours, réalisé avec
une brassière lorsqu'il y a lieu, visant à vérifier l'absence de réaction
de panique du pratiquant. Ce parcours comprend au minimum une
immersion complète à partir d'une embarcation ou d'un ponton, suivie de 20 mètres de propulsion, et un rétablissement sur un ponton
ou une embarcation.
Photo Pascale Dugat
Dans chaque école de voile, l'exploitant désigne une ou plusieurs personnes responsables techniques
qualifiées.
22
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
L’encadrement
Pour l'enseignement en plaisance légère, l'encadrement s'effectue à partir ou à proximité d'une embarcation adaptée à l'animation pédagogique et à l'intervention immédiate. L'encadrement des activités de voile doit être assuré par du personnel
qualifié.
Le nombre maximum d'embarcations par enseignant est défini par le responsable
technique. Dans tous les cas, ce nombre ne peut dépasser quinze embarcations par
enseignant. Si un groupe de pratiquants comprend plus de trois enfants de moins
de douze ans, ce nombre maximum est fixé à dix embarcations par enseignant. Si
un groupe de pratiquants comprend plus de trois enfants de moins de huit ans, ce
nombre maximum est fixé à sept embarcations par enseignant.
En fonction par exemple des conditions climatiques et météorologiques, le responsable technique peut décider de l'adaptation ou de l'annulation des activités en cas
d'évolution des conditions.
Les moyens nautiques et terrestres de surveillance et d'intervention mis en œuvre
pour l'enseignement de la voile légère sont adaptés aux caractéristiques des bassins
et zones de navigation. Les établissements utilisant un même plan d'eau ou des plans
d'eau voisins peuvent coordonner leurs moyens d'intervention. De plus, toutes dispositions sont prises pour recourir à des moyens extérieurs en cas de nécessité.
Chaque école de voile est équipée d'une liaison téléphonique. Les adresses et numéros de téléphone des personnes et organismes à contacter en cas d'urgence, sont
affichés à proximité du poste téléphonique.
Quelques consignes et règles de sécurité
- Port d’un gilet de sécurité
- Port d’un équipement individuel : combinaison isothermique, par exemple
- Vérifier l’état de son engin et le matériel de sécurité
- Avoir un bout de remorquage
- Rester attentif aux vents
- Consulter la capitainerie ou le club pour connaître la réglementation du
site de pratique
- Consulter la météo du jour
- Respecter les règles de navigation
- Informer une personne à terre de son départ et de son projet de navigation
- Ne pas surestimer ses capacités
- En cas de difficulté, rester sur son engin
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
23
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
3. Le canoë-kayak
Aucune qualification n’est obligatoire pour avoir accès à la pratique du canoë-kayak.
Toutefois, la Fédération conseille, pour toute forme de pratique, d’être titulaire d’un
niveau Pagaie Couleur (blanc, jaune, vert, bleu, rouge, noir) attestant les connaissances en matière de technique, de sécurité et d’environnement. Seule l’activité d’encadrement et d’enseignement nécessite d’être titulaire d’un diplôme fédéral
(initiateur, moniteur) ou professionnel (Brevet d’Etat, Brevet professionnel).
Pour passer de la pagaie blanche à la pagaie noire, 4 à 5 ans de pratique sont nécessaires,
La réglementation relative à la sécurité des manifestations sportives de canoëkayak en eaux intérieures
Chaque manifestation doit être placée sous la responsabilité d'un organisateur dûment identifié. L'organisateur est responsable de la préparation, du déroulement et
de la surveillance de la manifestation. Il prend contact avec les personnes ou organismes susceptibles d’intervenir en cas d’urgence et met au point avec eux les procédures d’intervention.
Quelques consignes de sécurité
- Savoir nager 25 mètres (attestation demandée).
- Ne présenter aucune contre indication médicale à la pratique sportive.
- Ne jamais naviguer seul.
- Se renseigner sur les difficultés et s’assurer d’avoir la forme et la compétence technique nécessaires.
- Informer un proche du parcours prévu et de sa durée.
- Disposer d’un bateau adapté son niveau technique et à son gabarit.
- Porter le gilet de sauvetage adapté à son gabarit (norme CE).
- Porter un casque pour toute activité en eau vive.
- Porter des chaussures fermées.
- Prévoir des vêtements adaptés à l’activité et aux conditions climatiques.
- Prendre en compte les prévisions météorologiques.
- Prévoir une bouteille d’eau et de quoi se nourrir.
- Se protéger du soleil.
Plus généralement, toute activité de randonnée sur une longue distance, nécessite d’avoir appris à pagayer de façon efficace.
Les participants et les assurances
Pour participer à une compétition sportive fédérale, le rameur doit être détenteur
d'une carte Canoë Plus. Pour les manifestations inscrites au calendrier fédéral « randonnée, » ouvertes aux non-titulaires d’une carte fédérale, les participants sont soumis à l’obligation d’être assurés en responsabilité civile individuelle. De toute façon,
l’organisateur doit être en mesure de proposer une assurance adaptée aux participants qui ne respecteraient pas cette obligation et de les informer du champ de couverture de celle-ci.
Quelques utilisations du kayak en eau calme
La course en ligne
Cette course se déroule en eau plate, sur un bassin aménagé, lac ou retenue
d’eau d’un fleuve. Au coup de feu du starter, les athlètes s’élancent par série
à l’intérieur de 9 couloirs parallèles pour 200, 500, ou 1000 m. Après plusieurs séries de qualifications, ils arrivent en finale.
Le marathon
Le marathon est une discipline cousine de la course en ligne. Comme son nom
24
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
l’indique, l’épreuve se déroule sur une longue distance, sur fleuve ou sur lac.
Le marathon se court sur plan d'eau ou rivière (classe I - II). Les embarcations
respectent le règlement de la course en ligne à l'exception du poids des bateaux. A titre d'exemple, les canoës monoplaces font au minimum 10 kilos
et les kayaks monoplaces 8 kilos. Le marathon s'effectue sur des parcours de
20 à 50 km avec des portages (c'est-à-dire une sortie de l'eau avec le canoë,
un ravitaillement éventuel et retour sur l'eau).
Le kayak polo
Au carrefour du basket, du water polo et du football américain, le kayak polo
offre une compétition assurément spectaculaire. Une surface de jeu de 35 m
x 20, équipée de 2 buts surélevés de 1,50 m par 1 m, deux équipes de 5
joueurs se disputent un ballon à la main où à l'aide de la pagaie.
Le dragon boat
Le dragon boat est une embarcation ancestrale provenant de la Chine antique. Il mesure environ 12m de long sur 1m20 de large. Son poids varie
entre 250 et 300 kg. L’embarcation la plus souvent employée comprend généralement 20 équipiers : deux rangées côte à côte de huit pagayeurs qui rament ensemble de chaque côté du bateau, un barreur à l’arrière, et un
“tambour” qui donne le rythme.
4. L’aviron
Les bateaux d'aviron sont intégrés dans la catégorie des petites embarcations mues
par la force humaine. Ils doivent réglementairement être munis d’une vignette pour
circuler sur le domaine public fluvial. La Fédération française des sociétés d’aviron
(FFSA) s’acquitte directement auprès de VNF du règlement de ce péage pour l’ensemble de ses clubs affiliés. Cet accord entre VNF et la FFSA fait l’objet d’un partenariat. Aussi les clubs d’aviron n’ont pas à payer cette redevance. Pour les bateaux
d’aviron, si cette vignette leur est demandée par les services de la navigation, ils doivent contacter la FFSA qui leur fera parvenir une attestation.
Pour télécharger le circuit Randon'Aviron 2008 :
www.avironfrance.asso.fr
La pratique
Il est possible de ramer à tout âge. Le règlement de sécurité de la FFSA impose aux
pratiquants d'être capable de nager 25 mètres et de s'immerger (attestation d'aptitude fournie par les pratiquants majeurs ou leur représentant légal pour les mineurs).
Photo Pascale Dugat
Le règlement de sécurité de la FFSA précise que la pratique de l'aviron est interdite de nuit.
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
25
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
5. Les bateaux de plaisance motorisés.
Les titres de conduite
Un titre de conduite est nécessaire pour piloter en eaux intérieures les bateaux de
plaisance à moteur dès que la puissance réelle du ou des moteurs est supérieure à
4,5 kilowatts (6 CV).
Une réforme du permis plaisance est entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Le nouveau dispositif a pour but d’assurer une meilleure sécurité des usagers grâce à un apprentissage plus complet de la conduite des bateaux à moteur.
Tous les permis mer et fluviaux délivrés avant le 1er janvier 2008 demeurent valables, sans limite de durée ni démarches à effectuer.
Les conditions d’octroi du permis plaisance
Il est nécessaire d’être âgé d’au moins 16 ans pour s’inscrire dans un centre de formation au permis plaisance. Il faut remplir les conditions d’aptitude médicale.
Désormais il existe un titre unique pour quatre possibilités :
- l’option « côtière » : navigation limitée à 6 milles d’un abri,
- l’option « eaux intérieures » : la longueur du bateau est limitée à 20 mètres,
- l’extension « hauturière » : sans limite de distance,
- l’extension « grande plaisance fluviale » : sans limite de longueur.
Les titres de conduite en eaux intérieures des navires de plaisance à
moteur ne donnent le droit de piloter qu’à titre d’agrément. Toute personne conduisant à titre professionnel un navire de plaisance doit
avoir la qualification professionnelle correspondante à son activité.
Enregistrement des bateaux
Il existe deux procédures différentes selon le déplacement légé du bateau. Les bateaux de plaisance de moins de 10m3 de déplacement légé font l'objet d'une inscription auprès d'un service navigation. Les bateaux de plus de 10m3 de
déplacement légé font l'objet d'une immatriculation auprès de ces mêmes services
et sont enregistrés au greffe du tribunal de commerce du lieu d'immatriculation.
Les bateaux inscrits ou immatriculés se voient délivrer un numéro qui doit être
porté soit directement sur la coque soit sur une plaque fixée à la coque.
Les titres de navigation
Un certificat international de bateau de plaisance (CIBP) est délivré à tous les bateaux ayant une longueur inférieure à 15 mètres. Le CIPB précise le numéro d'inscription ou d'immatriculation et vaut titre de navigation pour circuler à l'étranger
sans autre formalité.
Un permis de navigation (certificat de bateau) est délivré aux bateaux de plaisance
de plus de 15 mètres.
A noter également que les bateaux de plaisance de 2,5 à 24 m mis pour la 1ére fois
sur le marché européen depuis juin 1998 et les véhicules nautiques à moteur depuis
janvier 2006 doivent disposer d'un marquage CE qui certifie le respect des exigences
essentielles de sécurité définies par la réglementation.
Types de bateaux
Enregistrement
Titre de navigation
A-bateaux de moins de
10m3 de déplacement léger
de moins de 5 m ou moteur
d'une puissance inférieure à
4,5KW de 6 à 10 CV
de 5 m à moins de 15 m
ou moteur d'une puissance
supérieure à 4,5 KW
néant
néant
inscription
CIBP
inscription
permis de navigation
(certificat de bateau)
permis de navigation
(certificat de bateau)
longueur de + de 15 m
B-Bateaux de 10m3 de
déplacement léger et plus
26
immatriculation
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
6. Le ski nautique
Il existe également plusieurs variantes tel que le « barefoot » ou nu-pieds qui se
pratique sans skis.
La pratique
Le pratiquant doit savoir nager.
Deux personnes doivent se trouver à bord de tout bateau remorquant un ou plusieurs skieurs. L'une se consacrant à la conduite du bateau. L'autre surveillant le ou
les skieurs. Les titulaires du Brevet d'Etat de Moniteur de ski sont dispensés de cette
obligation, à condition qu'ils soient munis d'un bracelet coupe-circuit.
DR
La réglementation
Le ski nautique est interdit dans les zones de baignade et dans celles où la vitesse
est limitée. Il est obligatoire d'emprunter les chenaux de départ et d'arrivée réservés aux skieurs et aux bateaux à moteur.
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
27
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
7. Les véhicules nautiques à moteur de type scooters des mers ou
motos nautiques
Sont considérés comme « scooters des mers »,« motos nautiques », tous les véhicules sur lesquels on monte à califourchon ou en équilibre, équipés d'un moteur à
combustion interne qui entraîne une turbine consistant sa principale source de propulsion et dont la coque est inférieure à 4 mètres. Il existe des modèles à bras où
l'utilisateur se tient debout et des modèles à selle qui comportent un siège et des guidons similaires à ceux d'une motoneige ou d'une motocyclette. Dans le second cas,
le véhicule est en général pour un conducteur et un passager.
Conditions de navigation
- Détenir le permis de conduire requis. Dans le cas d'une location, il faut souscrire
une déclaration écrite préalable .Toutefois il existe une procédure d'initiation et de
découverte, sous la responsabilité d'un moniteur diplômé, pour les non titulaires
d'un permis :
- équipement individuel de flottabilité par personne
- moyen de repérage lumineux
- dispositif de remorquage (point d'ancrage et bout de remorquage)
- dispositif coupant l'allumage ou les gaz en cas d'éjection du pilote
La réglementation
Les scooters des mers appartiennent à la catégorie des véhicules nautiques à moteur
(VNM). A ce titre, ils doivent être approuvés par les Affaires Maritimes et immatriculés. Les caractéres de ce numéro d’immatriculation doivent avoir une hauteur minimale de 30 millimètres
Les VNM mis sur le marché à partir du 01 01 2006 devront porter le marquage CE
et être accompagnés d'une déclaration écrite de conformité.
Les hélices non entièrement carénées sont proscrites, ainsi que les turbines non
équipées d'une grille de protection. Le niveau sonore ne doit pas dépasser 80 décibels à 7,5 mètres.
Photo Dio - Fotolia
La pratique
La navigation de nuit est interdite. Au-delà de 6 chevaux, il faut être titulaire d’un
permis dont la préparation est possible à partir de 16 ans. Dans les bases agréées, il
est possible de naviguer sans permis lors d'initiations ou de randonnées encadrées
par des moniteurs diplômés. La navigation n’est autorisée dans la bande des 300
mètres que s’il existe un chenal traversier, balisé par des bouées jaunes, qui mène
au rivage. La vitesse autorisée est de 5 nœuds dans la bande des 300 mètres.
Les consignes de sécurité
Le port du gilet est obligatoire.
Avant toute sortie, consulter la réglementation locale concernant les motos auprès
de la capitainerie, la mairie ou le poste de police.
Pour plus d'information sur les activités plaisance vous pouvez
consulter le site : www.mer.gouv.fr(rubrique plaisance)
28
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
SUR LA RIVE
A. LES ACTIVITÉS SPORTIVES
Depuis 2001, VNF et les collectivités locales ont engagé un partenariat pour la valorisation des chemins de halage, dédiés au service d'exploitation et donc naturellement interdits à toute circulation. Ces voies vertes fleurissent un peu partout, pour
le bonheur des adeptes du tourisme itinérant. Dans un cadre agréable et sécurisé,
vélo, roller, randonnée pédestre, tourisme handisport trouvent des infrastructures
dédiées au loisir et au sport.
1. Les randonnées pédestres
Les règles de circulation sur les chemins de halage
Les chemins bordant les voies d'eau servaient historiquement au halage humain ou
animal des péniches alors non motorisées. Ils constituent aujourd'hui les voies de
circulation permettant l'entretien et l'exploitation des voies navigables. Les chemins
sont ouverts à tous. Cependant, pour la sécurité et la tranquillité de tous, leur fréquentation n'est admise qu'à pied, exception faite des seuls navigants et entreprises
de travaux publics autorisées. Toute infraction à cette règle est soumise à une contravention de grande voirie
2. Le vélo, le roller, l’équitation
La mise en superposition de gestion du chemin de halage
VNF met à la disposition des collectivités qui souhaitent réaliser ces itinéraires cyclables les chemins de halage qui offrent un cadre de haute qualité. Sur le plan technique, VNF assure un niveau d'entretien et de consolidation des berges qui est
suffisant pour la navigation mais souvent, insuffisant pour garantir la sécurité des
cyclistes. La solution proposée par VNF est la mise en superposition de gestion du
chemin de halage. Cet acte administratif confie la responsabilité des usagers aux
collectivités (communes, départements, région) qui réalisent les pistes cyclables et
voies vertes. Il permet également de définir le partage des tâches en matière de travaux et d'entretien.
Il est possible de télécharger un modèle de convention de superposition de gestion sur le site www.vnf.fr
Les caractéristiques d’une voie verte
Une voie verte est un aménagement en site propre réservé à la circulation non motorisée. Elle est destinée aux piétons, aux cyclistes, aux rollers, aux personnes à mobilité réduite et aux cavaliers. Elle doit être accessible au plus grand nombre, sans
grande exigence physique particulière, et sécurisée en conséquence. Une intégration
intelligente, harmonieuse et consensuelle des différents types d'usagers est proposée, en veillant à assurer la compatibilité entre les utilisateurs " roulants " et " marchants " d'une part, et une continuité maximale pour chaque mode d'autre part.
L’Association française de développement des Véloroutes et Voies
Vertes recense tous les aménagements qui permettent de se déplacer
en sécurité à pied, à vélo, à roller, en fauteuil roulant ou à cheval.
Pour en savoir plus : www.af3v.org
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
29
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
3. La pêche
Le protocole de partenariat entre VNF / UNPF
Afin de développer la pêche de loisirs sur le domaine public fluvial et de mener des
actions de promotion communes, Voies navigables de France (VNF) et l'Union Nationale pour la Pêche en France (UNPF) ont signé un protocole de partenariat. Ce
protocole permet de coordonner les actions portant sur l'occupation du domaine public fluvial, l'emprunt des chemins de halage, l'organisation de concours de pêche,
l'accueil des personnes handicapées et l'élaboration d'une signalétique informative
et pédagogique.
La législation
En France, le droit de pêche appartient soit à l’Etat, soit à des propriétaires riverains. D’une manière générale, la gestion et l’entretien du réseau hydrographique
sont confiés aux pêcheurs eux-mêmes, regroupés dans les Associations agréées de
pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA).
Pour connaître les dates d’ouverture de la pêche : www.unpf.fr
La carte de pêche
Pour pêcher sur le domaine public et sur les lots gérés par les associations, chaque personne souhaitant pratiquer la pêche doit détenir une carte qui le fera automatiquement devenir adhérent à une APPMA. Cette carte est disponible dans les associations
ou chez les dépositaires agréés, généralement des détaillants d’articles de pêche.
La carte de pêche est personnelle et incessible. La photographie est
obligatoire.
Photo Pascale Dugat
Généralement, cette carte donne le droit de pêcher :
- dans les lots de l’association, à tous les types de pêche autorisés,
- dans les lots des associations ou des fédérations avec lesquelles il existe des accords
de réciprocité.
30
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
Le port de la carte de pêche est obligatoire en action de pêche.
Les différents types de cartes proposées en 2008
Carte personne majeure
carte annuelle
1ère et 2ème catégorie
Tous modes de pêche
Timbre 28 € (acquitté une fois) + cotisations statutaires AAPPMA
Carte personne mineure :
Carte annuelle
Jeune de 12 à moins de 18 ans au 1er janvier de l'année.
1ère et 2ème catégorie.
Tous modes de pêche.
Timbre 1 € (acquitté une seule fois) + Cotisations statutaires AAPPMA
Carte Découverte
Carte annuelle
Jeune de moins de 12 ans au 1er janvier de l'année
1ère et 2ème catégorie
Tous modes de pêche.
Cotisations statutaires AAPPMA
Carte Vacances
Validité 15 jours consécutifs, du 1er juin au 31 décembre
1ère et 2ème catégorie
Tous modes de pêche
Timbre 12,00 € + Cotisations statutaires AAPPMA
Carte Journalière
Carte journalière disponible du 1er janvier au 31 décembre
1ère et 2ème catégorie
Tous modes de pêche
Timbre 3,00 € + Cotisations statutaires AAPPMA
Carte promotionnelle « Découverte Femme »
Carte annuelle
Pêche à 1 ligne
1ère et 2ème catégorie
Tous modes de pêche
Timbre 12,00 € (pré imprimé sur la carte) + Cotisations statutaires AAPPMA
Prix préconisé à 30€
Les catégories piscicoles
Pour tenir compte de la biologie des espèces, les cours d'eau, canaux et plans
d'eau sont classés en deux catégories piscicoles.
La 1ère catégorie comprend ceux qui sont principalement peuplés de truites,
ainsi que ceux où il paraît désirable d'assurer une protection spéciale des
poissons de cette espèce (salmonidés dominants).
La 2nde catégorie regroupe tous les autres cours d'eau, canaux et plans d'eau
(cyprinidés dominants).
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
31
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
B. LES ANIMATIONS
1. Les chapiteaux, tentes et structures itinérants (CTS)
Les chapiteaux, tentes et structures itinérants (CTS) sont assujettis à la réglementation sur les établissements recevant du public (ERP).
a) Les CTS pouvant recevoir de 20 à 49 personnes
Ils doivent respecter l’ensemble des dispositions suivantes :
- l’existence de deux sorties de 0,8 m de largeur au moins,
- une enveloppe réalisée en matériaux de catégorie M2,
- des installations électriques intérieures éventuelles comportant à leur origine, et
pour chaque départ, un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel à
haute sensibilité.
Le maire peut imposer des mesures complémentaires de sécurité (sécurisation de la zone d’implantation, moyens de secours supplémentaires, extincteurs, etc.).
b) Les CTS pouvant recevoir plus de 50 personnes
Les propriétaires et exploitants des ERP sont tenus de respecter les mesures de prévention et de sauvegarde propres à assurer la sécurité des personnes. Le règlement
de sécurité précise, pour chaque catégorie d'établissement, les conditions d’exploitation.
Les différentes catégories d’ERP
Les établissements sont, quel que soit leur type, classés en catégories, d'après
l'effectif du public et du personnel. Les catégories sont les suivantes :
1ère catégorie : au-dessus de 1500 personnes,
2ème catégorie : de 701 à 1500 personnes,
3ème catégorie : de 301 à 700 personnes,
4ème catégorie : 300 personnes et au-dessous, à l'exception des établissements compris dans la 5ème catégorie,
5ème catégorie : établissements dans lesquels l'effectif du public n'atteint pas
le chiffre minimum fixé par le règlement de sécurité.
L’implantation
Les CTS itinérants doivent être implantés sur des aires ne présentant pas de risque
d'inflammation rapide. Un passage libre, à l'extérieur, de 3 m de largeur minimale
et de 3,50 m de hauteur minimale, doit être aménagé sur la moitié au moins du
pourtour de l'établissement.
Deux voies d'accès, si possible opposées, doivent être prévues à partir de la voie publique. Elles doivent avoir une largeur minimale de :
- 7 m, pour les établissements recevant plus de 1 500 personnes,
- 3,50 m, pour les autres établissements.
Tout stationnement de véhicule est interdit dans ces passages.
Avant l’ouverture au public
Avant toute ouverture au public dans une commune, l'organisateur de la manifestation ou du spectacle doit obtenir l'autorisation du maire. Au préalable, il doit faire
parvenir au maire huit jours avant la date d'ouverture au public l'extrait du registre
de sécurité.
S'il le juge nécessaire, le maire peut faire visiter l'établissement, avant l'ouverture au
public, par la commission de sécurité, notamment pour ce qui concerne l'implantation, les aménagements, les sorties et les circulations.
32
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
L’évacuation
Le nombre et la largeur des sorties de l'établissement sont déterminés en fonction
de l'effectif total admissible :
- de 50 à 200 personnes : par deux sorties ayant chacune une largeur de 1,40 m,
- de 201 à 500 personnes : par deux sorties ayant chacune une largeur de 1,80 m,
- plus de 500 personnes : par deux sorties, ayant chacune une largeur de 1,80 m,
augmentées d'une sortie complémentaire par fraction de 500 personnes ; l'ensemble des largeurs des sorties augmentant de 3 m par fraction.
Les sorties doivent être signalées et visibles de jour, comme de nuit, de l'intérieur
comme de l'extérieur.
La circulation
La distance maximale que le public doit parcourir pour atteindre une sortie ne doit
pas dépasser 30 m. Des circulations principales, de 6 m de longueur au moins, doivent être prévues en face de chaque sortie.
Pour accéder à l’intégralité de la réglementation des CTS :
www.sitesecurite.com
2. Les feux d’artifice
Les démarches préalables
L'organisateur d'un spectacle pyrotechnique comprenant des artifices du groupe K
4 doit en faire la déclaration préalable au préfet quinze jours au moins avant la date
prévue. Il doit en faire de même lorsque le spectacle comporte le tir d'artifices contenant au total plus de 35 kg de matière explosive. La déclaration décrit les conditions
d'exécution, notamment le lieu, la date, l'horaire du tir, le nom de la personne qui
en dirige l'exécution et les dispositions destinées à limiter les risques pour le public
et le voisinage.
Les différentes catégories d’artifices
Les artifices élémentaires de divertissement sont classés par groupes.
Groupe K 1 : artifices qui ne présentent qu'un risque minime.
Groupe K 2 : artifices dont la mise en œuvre, soit isolément, soit sous forme
de pièces d'artifice lorsqu'ils peuvent être mis en œuvre sous cette forme,
exige seulement le respect de quelques précautions simples décrites dans une
notice d'emploi.
Groupe K 3 : artifices dont la mise en œuvre, soit isolément, soit sous forme
de pièces ou de feux d'artifice, peut être effectuée sans risque par des personnes n'ayant pas le certificat de qualification prévu pour les artifices du
groupe K 4, à la condition que soient respectées les prescriptions fixées dans
un mode d'emploi.
Groupe K 4 : artifices dont la mise en œuvre, soit isolément, soit sous forme
de pièces ou de feux d'artifice, ne peut être effectuée que par des personnes
ayant un certificat de qualification, ou sous le contrôle direct de personnes
ayant ce certificat.
Les règles de sécurité avant le tir
Une semaine au moins avant le feu d’artifice, le maire ou son représentant doit informer le centre de secours des sapeurs pompiers le plus proche de la date, de
l’heure, de la durée et du lieu du tir du feu d’artifice. Le site, désigné par le maire,
doit être éloigné de tout point à haut risque (stockage de liquides inflammables,
stations services, stationnement de véhicules, etc.). La zone de tir doit être délimitée et débarrassée des herbes sèches et broussailles la veille du tir au plus tard. Cette
opération de propreté doit être réalisée par la commune. Les mortiers doivent être
orientés vers une direction hors de tout danger, en tenant compte de vents domi-
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
33
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
nants. La zone de préparation du tir ne doit être accessible qu’aux personnes dûment
autorisées et qualifiées. La zone de risque doit être délimitée par des barrières ou
tout moyen équivalent, maintenant les spectateurs à une distance de sécurité suffisante. Enfin, en cas d’incident, le lieu de stationnement des spectateurs doit permettre leur dégagement commode, sans cul de sac.
Après le tir
Le nettoyage, le ratissage et l’enlèvement des déchets d’artifices doivent être effectués par l’équipe municipale. Les artifices inutilisés ou défectueux doivent être récupérés dans des caisses mises en lieu sûr, dans le local fermé à clé et d’accès
réglementé par le maire.
3. Les buvettes
La réglementation
Le Code de la santé publique permet aux maires d'accorder des autorisations d'ouverture de cafés ou débits de boissons, à l'occasion d'une foire, d'une vente ou d'une
fête publique.
Les démarches
Une autorisation du maire est indispensable pour l’ouverture temporaire de ces débits de boissons, qui ne sont plus soumis à déclaration fiscale. L’autorisation municipale n’a plus à être présentée à la recette locale des douanes et droits indirects (ou
correspondant local). L’autorisation prend la forme d’un arrêté municipal.
Les modalités pratiques
Dans les débits et cafés ouverts à l’occasion d’une manifestation publique, il ne peut
être vendu ou offert, sous quelque forme que ce soit, que des boissons des deux
premiers groupes.
La classification des boissons
1° Boissons sans alcool : eaux minérales ou gazéifiées, jus de fruits ou de
légumes non fermentés, limonades, sirops, infusions, lait, café, thé, chocolat,
2° Boissons fermentées non distillées : vin, bière, cidre, poiré, hydromel,
vins doux naturels, crèmes de cassis et jus de fruits ou de légumes fermentés comportant d’un à trois degrés d'alcool,
3° Vins doux naturels autres que ceux appartenant au groupe 2, vins de liqueur, apéritifs à base de vin et liqueurs de fraise, framboise, cassis ou cerise,
ne titrant pas plus de 18 degrés d'alcool pur,
4° Rhums, tafias, alcools provenant de la distillation des vins, cidres, poirés ou fruits, liqueurs édulcorées au moyen de sucre, de glucose ou de miel,
5° Toutes les autres boissons alcooliques.
La durée d’exploitation de ces buvettes est strictement limitée à la durée des manifestations auxquelles elles sont attachées. Leur exploitation est soumise au respect
de la réglementation des zones protégées (écoles, stades, édifices religieux, cimetières, casernes militaires, hôpitaux, prisons, entreprises de transport…).
Le nombre de buvettes autorisées pour les associations est de cinq par an.
34
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
C. LES DIFFÉRENTES RÉGLEMENTATIONS À RESPECTER
1. La diffusion de musique
Dés lors qu'il y a diffusion de musique, le Code de la propriété intellectuelle prévoit
que l'auteur doit donner son autorisation et recevoir une rémunération. La Société
des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) représente les auteurs,
délivre les autorisations de représentation publique, perçoit les droits d'auteur pour
les répartir ensuite entre les auteurs, compositeurs et éditeurs des œuvres utilisées.
Pour en savoir plus : www.sacem.fr
225, Avenue Charles de Gaulle - 92528 Neuilly sur Seine cedex
Tél. 01 47 15 47 15
Pour les communes, le législateur a prévu des réductions sur le montant des droits
d'auteur versés pour leurs fêtes locales et publiques. D'une manière générale, les
municipalités bénéficient d'une réduction de 25 % sur les tarifs usuels appliqués
par la Sacem.
L'accord de l’Association des maires de France et de la SACEM
Afin de prendre en compte les besoins spécifiques des communes pour leurs animations musicales (guinguettes, concerts, spectacles, manifestations sportives, etc.),
l'Association des maires de France (AMF) a conclu un protocole d'accord avec la
Sacem.
Les bénéficiaires de l’accord
Peuvent bénéficier de l’accord :
- toute commune adhérente de l'AMF,
- les centres communaux d'aide sociale (CCAS),
- les établissements d'enseignement musical (conservatoires, écoles nationales et
écoles municipales de musique agréées et/ou subventionnées par la commune à
plus de 50 %),
- les associations régies par la loi de 1901, subventionnées par la commune pour l'organisation de fêtes gratuites à caractère social,
- les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
Attention
Les associations indépendantes, même subventionnées, du type comité des fêtes,
association culturelle ou sportive, ne peuvent pas bénéficier de cet accord.
Les manifestations concernées
Il s’agit de :
- toutes les manifestations musicales occasionnelles en salle ou en plein air organisées uniquement dans le cadre des fêtes nationales (8 mai, 14 juillet et 11 novembre), des fêtes locales (manifestations publiques traditionnelles proposées à
l'ensemble de la population, prévues au calendrier de la commune et revenant
chaque année à date fixe ou approchante), et des fêtes à caractère social (manifestations gratuites offertes aux habitants de la commune, tels que personnes du
troisième âge, enfants des écoles, demandeurs d'emploi, et organisées dans le cadre
de l'action sociale inhérente aux communes),
- tous les concerts gratuits ou payants des établissements d'enseignement musical
de la commune adhérente de l'AMF.
Les avantages de l'accord
- Une réduction de 25 % est accordée pour toutes les fêtes nationales et locales.
- La redevance forfaitaire de base par manifestation musicale est réduite pour les
communes adhérentes de l'AMF.
- Pour les petites fêtes et les animations musicales avec recettes (spectacles de variétés, concerts, repas dansants et repas spectacles), qui sont organisées par les
communes, la Sacem propose un forfait de droits d'auteur. Les manifestations qui
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
35
Photo jean-Louis Ayme "La Grenouillère"
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
bénéficient de cette simplification doivent être organisées dans une salle de moins
de 300 m2 et le budget d'organisation ne doit pas dépasser 850 €.
- Une autorisation gratuite de diffuser le répertoire protégé par la Sacem est accordée à la commune ou au centre communal d'action sociale, pour les manifestations musicales sans recettes dont les dépenses sont inférieures à 305 €, qu'elles
soient données à l'occasion des fêtes nationales, ou qu'elles présentent un caractère social.
- Pour les séances à caractère social qui ne bénéficient pas de cette autorisation gratuite (dépenses supérieures à 305 €), une réduction de 5 % est appliquée sur le
montant des droits d'auteur. Exceptionnellement, pour les adhérents de l’AMF, un
abattement supplémentaire de 25 % est appliqué sur les forfaits habituels.
- Une autorisation gratuite est accordée aux associations subventionnées par la commune, pour les manifestations musicales à caractère social qu'elles organisent, si
le budget des dépenses est inférieur à 305 €. Lorsqu'il est supérieur à ce montant,
les droits d'auteur sont réduits de 5 % par rapport au tarif usuel appliqué par la
Sacem.
Les démarches
Pour obtenir l'autorisation de diffuser de la musique, la commune adhérente à l'AMF
doit déclarer à l'avance à la délégation régionale de la Sacem, les manifestations musicales qu'elle organise.
Afin de répartir leurs droits aux créateurs et éditeurs, le programme des œuvres diffusées (établi par le chef d'orchestre, l'interprète, le disc-jockey ou le sonorisateur)
doit être adressé à la Sacem, dans les dix jours suivant la manifestation.
Le calcul des droits d’auteur
Quels que soient l'origine, la durée, le nombre et le genre des œuvres diffusées au
cours d'une manifestation musicale, les droits d'auteur sont, d'une manière générale,
déterminés par :
- le mode de diffusion des œuvres : soit une musique vivante (orchestre, chanteur,
musiciens), soit de la musique enregistrée (disques, CD, bandes magnétiques...).
Pour la musique enregistrée, les droits d'auteur correspondant au tarif musique
vivante sont majorés de 25 % au titre du droit de reproduction pour l'usage public
d'œuvres enregistrées.
- les recettes réalisées ou les dépenses engagées par l'organisateur de la manifestation. C'est ainsi que pour les manifestations musicales avec recettes "entrées" et/ou
recettes "annexes" (buffet, buvette, vente de programmes...), les droits d'auteur
36
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
sont proportionnels aux recettes, avec une rémunération minimum établie à partir des dépenses. Celles-ci permettent également de déterminer les forfaits appliqués aux séances sans recettes comme les bals gratuits en plein air. Le budget des
dépenses est constitué par les cachets des musiciens ou artistes, les charges sociales et fiscales inhérentes, les frais de déplacement, de sonorisation, de location
(salle, podium, parquet, tables, chaises…), de décors et de publicité.
Pour les bals sans spectacle organisés dans une salle inférieure à 300 m2 les droits
sont forfaitaires et déterminés en fonction des prix pratiqués.
L'utilisation de disques ou cassettes implique également le paiement
à la SPRE de droits voisins pour les artistes-interprètes et les producteurs de disques.
2. L’accessibilité
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et
la citoyenneté des personnes handicapées pose un principe général de non-discrimination. Elle entend notamment permettre une participation effective des personnes handicapées à la vie sociale, grâce à l’organisation de la cité autour du
principe d’accessibilité généralisée.
Les établissements recevant du public (ERP)
La loi handicap prévoit que les ERP doivent être accessibles à toute personne handicapée afin qu’elle puisse y accéder, y circuler et y recevoir les informations qui y
sont diffusées dans les espaces ouverts au public. Et cela quel que soit son handicap (physique, sensoriel, mental, psychique, cognitif, polyhandicap).
Les manifestations et activités nautiques
L’accès à n’importe quelle manifestation doit être possible pour les personnes handicapées au même titre que les autres spectateurs ou participants.
Pour les activités nautiques, le matériel et l’encadrement doivent être adaptés au
handicap de la personne. Un certificat médical d’aptitude pour la pratique sportive
doit être apporté.
Les Maisons départementales des personnes handicapées
La loi handicap crée les Maisons départementales des personnes handicapées
(MDPH). Ce sont les interlocuteurs privilégiés pour toutes les questions concernant le handicap.
Pour avoir la liste des MDPH et pour télécharger le guide « Les maires
et l’accessibilité » : www.handicap.gouv.fr
3. Les secours
Les numéros d’urgence en eau douce
18
Sapeurs pompiers, pour les premiers secours
(à partir d’un poste fixe ou d’un portable)
112
numéro d’urgence européen
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
37
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
RÉTRO-PLANNING
Animation
Début de la préparation de la manifestation et définition des rôles
Administration
Prendre contact avec la préfecture, Voies navigables de France pour
obtenir toutes les autorisations nécessaires
Prendre contact avec assureur pour connaître l’étendue de votre
couverture
Communication
Recenser les possibilités en matière d’affichage et de panneaux
publicitaires
J-15 À J-5 :
Animation
Recensement des moyens humains et matériels de chaque intervenant
Administration
Dépôt des demandes d’autorisations administratives (auprès de la
préfecture, de la mairie, de la commission de sécurité, de la Sacem, etc.)
Communication
Début de la campagne de communication locale : distribution de tracts
Rédaction et envois d’un communiqué de presse
Logisitique
Recensement du matériel d’accueil sur terre (barrières, tables, chaises,
vestiaire, etc. ), des moyens de communication et du matériel de
sécurité sur l’eau
Animation
Réunion pour soulever les derniers points de blocage
Administration
Vérification de toutes les autorisations nécessaires reçues
Faire un point avec l’assureur des dernières évolutions
Communication
Vérifier affichage
Logistique
Vérifier que le matériel dont vous avez besoin est disponible
Déterminer les lieux de rangement et les moyens pour transporter
le matériel
Faire inventaire du matériel nautique
J-5 À J-1 :
J-30 À J-15 :
J-60 À J-30 :
Quelques conseils d’organisation
Animation
Un point d’accueil qui sera le centre névralgique de la manifestation
Administration
D’éventuelles visites de sécurité
Communication
Mise en place du fléchage des itinéraires et des points spécifiques
(accueil, presse, WC, etc.)
Installation des banderoles
Relance auprès de la presse locale
Logistique
Préparation des locaux utilisés durant la manifestation
38
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
LEXIQUE
Amont
Dans une rivière ou un canal de dérivation, c'est le côté d'où
vient l'eau, c'est-à-dire la partie d'un cours d'eau comprise entre
un point considéré et la source. La définition se complique pour
un canal à bief de partage, qui franchit un relief et, donc, monte
d'un côté pour redescendre de l'autre. Dans ce cas, on définit
réglementairement les extrémités aval et amont.
Appontement
Plate-forme fixe ou flottante permettant aux bateaux de
s'accoster ou de s'amarrer dans les rivières ou les estuaires
soumis à la marée.
Aval
Dans une rivière ou un canal de dérivation, c'est la partie du
cours d'eau comprise entre le point considéré et l'embouchure
ou le confluent. Le sens d'écoulement de l'eau va généralement
vers l'aval mais peut s'inverser dans certains cas (l’influence des
marées, affluent en crue, etc.). Pour un canal à bief de partage,
c'est le sens réglementairement défini.
Avalant, avaler On dit du bateau qui descend le courant (ou se dirige vers l'aval
arbitraire d'un canal à bief de partage) qu’il « avale » ou qu'il
s'agit d'un « avalant ».
Avis à la
batellerie
Toute information de nature technique ou réglementaire
affichée par le service de navigation à l'attention des
transporteurs.
Balisage
Ensemble des bouées et dispositifs divers signalant les obstacles
ou indiquant le chenal d'une voie d'eau.
Barrage
Unité de transport fluvial non motorisée. Caisse ouverte sur sa
partie supérieure pour le transport du vrac. Plusieurs barges
accouplées et fixées bout à bout forment un convoi.
Il en existe plusieurs types, selon leur fonction : barrages hydroélectriques, barrages réservoirs, barrages antipollution ou
barrages de navigation, fixes ou mobiles.
Berge
Talus bordant le lit d'une rivière ou d'un canal. La berge s'étend
en principe du niveau de l'étiage jusqu’au niveau auquel le
débordement commence.
Bief
Le bief est la portion de canal ou de rivière située entre deux
ouvrages (barrages ou écluses).
Bief de partage
Le bief de partage est situé au sommet du relief que franchit le
canal.
Chemin de
halage et de
contre-halage
Bien que les chevaux (ou les mariniers et leurs femmes) ne
halent plus les bateaux depuis plusieurs décennies, on parle
encore de chemins de halage pour désigner les chemins de
service. Le chemin de contre-halage est situé sur la rive opposée
au chemin de halage.
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
39
ANNEXE
Barge
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
Chenal
1) Le chenal naturel est la partie du lit mineur d'un cours d'eau
dans laquelle l'eau circule préférentiellement.
2) Le chenal de navigation est le passage dont les
caractéristiques de navigation sont connues et qui est réservé
à la navigation des bateaux.
Chômage
C'est celui de la navigation, mais pas celui des femmes et des
hommes en charge de la voie d'eau, qui, justement, auront à
ce moment la plus grosse charge de travail. Durant cet arrêt de
la navigation, qui peut durer plusieurs semaines (certains biefs
sont vidés, d'autres restent en eau pour le stationnement des
bateaux) on réalise toutes les opérations d'entretien et de
réparation impossibles à effectuer lorsque les bateaux circulent
et lorsque le canal est en eau. Les périodes de chômage sont
publiées chaque année au mois de mars par le ministère en
charge des Transports. Le tableau des chômages est alors affiché
dans tous les bureaux de navigation, à l'entrée et à la sortie de
toutes les voies navigables, dans certaines écluses et dans les
bureaux d'affrètement.
Ecoire
Pièce de bois tenant le bateau écarté de la rive.
Etiage
Niveau des basses eaux.
Menue
embarcation
Bateau de moins de vingt tonnes de port en lourd.
Nolisage
Un bateau nolisé est un bateau de tourisme mis en location ou
à disposition d'un utilisateur, à titre onéreux ou gratuit.
40
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
CONTACTS UTILES
- Association des maires de France
(AMF)
41, quai d'Orsay
75343 Paris Cedex 07
Téléphone : 01 44 18 14 14
www.amf.asso.fr
- Association Française de
développement des Véloroutes
et Voies Vertes (AF3V)
Secrétariat national
5, avenue F. Collignon
31200 Toulouse
Téléphone : 05 34 30 05 59
www.af3v.org
- Comité National Olympique
et Sportif Français (CNOSF)
1, avenue de Pierre de Coubertin
75014 PARIS
Téléphone : 01 40 78 28 00
www.franceolympique.com
- Conseil interfédéral des sports
nautiques (CISN)
1, avenue de Pierre de Coubertin
75014 PARIS
Téléphone : 01 40 78 28 00
- Conseil supérieur de la navigation
de plaisance et des sports
nautiques
3, Square Desaix
75015 PARIS
Téléphone 01 44 49 89 71
www.csnpsn.equipement.gouv.fr
- Délégation interministérielle aux
Personnes handicapées (DIPH)
11, place des cinq martyrs du Lycée
Buffon
75014 Paris
Téléphone : 01 40 56 68 48
www.handicap.gouv.fr
- Ministère de l’Ecologie, de
l’Energie, du Développement
durable et de l’Aménagement du
territoire
92055 La Défense Cedex
Téléphone : 01 40 81 21 22
www.developpement-durable.gouv.fr
- Office national de l’eau et des
milieux aquatiques (ONEMA)
Immeuble “Le Péricentre”
16, avenue Louison Bobet
94132 Fontenay-sous-Bois
Téléphone : 01 45 14 36 00
www.onema.fr
- Port autonome de Paris
2, quai de Grenelle
75732 Paris Cedex 15
Téléphone : 01 40 58 29 99
www.paris-ports.fr
- Service de la navigation de la Seine
(SNS)
2, quai de Grenelle
75732 PARIS Cedex 15
Téléphone : 01 40 58 29 99
www.sn-seine.equipement.gouv.fr
- Voies navigables de France (VNF)
175, rue Ludovic Boutleux
BP 820
62408 Béthune cedex
Téléphone : 03 21 63 24 24
www.vnf.fr
- Sacem (Société des auteurs
compositeurs et éditeurs de
musique)
225 av. Charles de Gaulle
92528 Neuilly-sur-Seine Cedex
Téléphone : 01 47 15 47 15
www.sacem.fr
Édition 2008 I Les Dossiers de la Seine en Partage
ANNEXE
- Direction générale des
infrastructures et des transports de
la mer (DGIMT)
Grande Arche, paroi sud
92055 La Défense Cedex
Téléphone : 01 40 81 21 22
www.transports.equipement.gouv.fr
41
Le maire et l’organisation des manifestations et activités nautiques
CARNET D’ADRESSES DES
FÉDÉRATIONS SPORTIVES
- Fédération Française de
Natation
148, avenue Gambetta
75980 Paris Cedex 20
Téléphone : 01 40 31 17 70
Fax : 01 40 31 19 90
www.ffnatation.fr
- Fédération Française de Voile
17 rue Henri Bocquillon
75015 Paris
Téléphone : 01 40 60 37 00
Fax : 01 40 60 37 37
www.ffvoile.net
- Fédération Française des
Sociétés d'Aviron
17 boulevard de la Marne
94736 Nogent-sur-Marne CEDEX
Téléphone : 01 45 14 26 40
Fax : 01 48 75 78 75
www.avironfrance.fr
- Fédération Française de CanoëKayak
87 quai de la Marne
94344 Joinville le Pont Cedex
Téléphone : 01 45 11 08 50
Fax : 01 48 86 13 25
www.ffck.org
- Fédération Française de Ski
Nautique
18 rue de la Michodière
75002 Paris
Téléphone : 01 53 20 19 19
Fax : 01 52 20 19 40
42
Les Dossiers de la Seine en Partage I Édition 2008
Les signaux d'interdiction
voir page 12
de se
stationner
de s'amarrer
d'ancrer
de dépasser
de dépasser
entre convois
de croiser
et de
dépasser
de virer
de créer
des remous
ou
d'entrer dans un port
ou voie affluente
de passer sauf
menue embarcations
non motorisées
de passer mais
préparez vous
à vous mettre en route
Les signaux d'obligation
voir page 12
de s'arrêter
sous certaines
conditions
de se diriger vers le
coté du chenal
indiqué
de ne pas
dépasser la
vitesse indiquée
de donner
un signal
sonore
de tenir le coté
du chenal
babord tribord
de prendre la
direction indiquée
d'observer
une vigilance
particulière
croiser le chenal
vers
babord tribord
Les signaux de restriction
voir page 12
profondeur
d'eau
limitée
hauteur
libre
limitée
restrictions
imposées
chenal à
50 m
de la rive
restrictions
imposées
Les signaux de recommandation
voir page 12
fixe
se tenir dans
l'espace indiqué
se diriger
dans ce sens
rythmé
se diriger
du feu fixe
au feu rythmé
Les signaux d'indication
voir page 13
aire
de virage
câble
électrique
rencontres de
voies affluentes
bac
rencontre
voie prioritaire
stationnement
autorité
ou
ancrage
autorisé
ou
autorisation
de passer
amarrage
autorisé
fin
d'interdiction
entrée port
interdite
avec précautions
La signalisation des ponts
voir page 13
ou
ou
interdiction
de passer
interdiction de passer
hors de l'espace indiqué
passer
(pas de trafic
en sens inverse)
passer
(dans les
deux sens)
Le balisage
voir page 13
côté rive droite
marque de crue
côté rive gauche
bifurcation
épis
rive droite
rive gauche
banc médian
Les feux de route
voir page 14
passer du côté
des feux ou panneaux
rouge et blanc
de nuit
de jour
Les panneaux de signalisations d’interdiction et
d’autorisation des activités nautiques
voir page 18
embarcations sport
et plaisance
ski nautique
bateaux motorisés
navires à voiles
planches à voile
véhicules nautiques
à moteur
baignade