DP IMI Knoebel laura - Musées nationaux des Alpes Maritimes
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DP IMI Knoebel laura - Musées nationaux des Alpes Maritimes
IMI KNOEBEL – FERNAND LÉGER Une rencontre Dossier de presse 5 novembre 2016 – 27 février 2017 Musée national Fernand Léger, Biot 1 SOMMAIRE Communiqué de presse p. 3 Informations pratiques p. 5 Press release p. 6 Practical information p. 8 Pressemitteilung p. 9 Prastike infos p. 11 Liste des œuvres exposées p. 12 Biographie d’Imi Knoebel p. 14 Fernand Léger et la céramique p. 22 Biographie de Fernand Léger p. 26 Présentation du catalogue à paraître p. 31 Visuels disponibles pour la presse p. 35 Prochainement au musée p. 39 2 COMMUNIQUÉ IMI KNOEBEL – FERNAND LÉGER Une rencontre 5 novembre 2016 – 27 février 2017 vernissage le 5 novembre à 11h Musée national Fernand Léger Chemin du Val de Pôme 06410 Biot (France) Exposition organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Radicale, minimaliste, joyeuse, l’œuvre du peintre allemand Imi Knoebel se construit depuis cinquante ans comme une réinvention sensible et expressive de l’abstraction. Formé à Darmstadt puis à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf, sous le regard exigeant de Joseph Beuys, Knoebel revendique clairement l’influence des avant-gardes sur son travail. Kandinsky, le Bauhaus, les constructivistes, Mondrian, les suprématistes et, au premier chef Malevitch, font partie, depuis ses débuts, de son panthéon personnel. Plus tard, aiguillonné par les œuvres des artistes abstraits et minimalistes américains comme Barnett Newman, Mark Rothko, Donald Judd ou Carl Andre, Knoebel réinvente en permanence de nouvelles formes, matérialisées par des peintures, des sculptures ou des installations. Pour Knoebel, l’abstraction est un continuum en perpétuelle mutation dans lequel les formes du passé resurgissent en rebond. Une rencontre La première rencontre entre Knoebel et Fernand Léger remonte à 1979. Knoebel, invité à faire une grande installation au Musée des beaux-arts de Winthertur, produit une œuvre-clé, intitulée Genter Raum. Structurée par les notions d’ordre et de chaos, l’œuvre comprend des matériaux de construction, des panneaux peints, posés à terre sans ordre ou rigoureusement agencés au mur. De la collection de Winterthur, Knoebel ne garde qu’une seule référence à l’histoire de l’art : une Nature morte (1927) de Fernand Léger. A l’invitation du musée national Fernand Léger de Biot, Imi Knoebel entre aujourd’hui dans un véritable dialogue avec ce pionnier français de la modernité. Parmi les œuvres de la collection, le choix de l’artiste allemand ne s’est pas porté sur la peinture mais sur les céramiques réalisées à la fin de sa vie par Fernand Léger à Biot. Œuvres de la maturité de l’artiste, ces terres cuites émaillées correspondent à une nouvelle tentative de l’artiste normand de faire sortir l’œuvre du plan de la peinture. Ses reliefs et rondes-bosses émaillés jouent avec les volumes, contrastes, et couleurs. Autant de notions qu’interroge Imi Knoebel et qui l’ont inspiré pour créer, pendant l’été 2016, neuf tableaux qui sont présentés pour la première fois au public dans le cadre de cette exposition. Une œuvre plus ancienne, Ort-Mennige (2012) est également présentée à cette occasion ; il s’agit d’un lieu, très simplement architecturé par trois panneaux, qui offre au visiteur la possibilité d’entrer dans l’espace délimité de la couleur pour une immersion sensible. Vitraux pour Reims Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit), Ort-Mennige, 2012, peinture acrylique sur aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016. Ivo Faber, photo Imi Knoebel, Ort-Mennige, 2012, peinture acrylique sur aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016. Fernand Léger (1881-1955), Visage à la main sur fond rouge, vers 1954, relief en céramique, décor émaillé, atelier Roland Brice, musée national Fernand Léger © RMN-Grand Palais / Gérard Blot © Adagp, Paris 2016. 3 Haut lieu de l’histoire de France, site de la conversion du roi Clovis au christianisme, cathédrale du sacre des rois de France où Jeanne d’Arc conduisit Charles VII pour son couronnement, la cathédrale de Reims est aussi le symbole du martyr de la ville pendant la Première Guerre mondiale. Écrasée par les bombardements pendant de près de quatre ans, la cathédrale, comme un symbole de résistance, est restée debout malgré des dommages importants. Il est donc remarquable que, pour ce lieu hautement symbolique, un artiste allemand ait été invité à réaliser des vitraux en 2011 puis en 2015. Une salle consacrée à ces deux commandes rendra compte de ces réalisations magistrales. En 2008, dans la perspective des célébrations des 800 ans de la cathédrale de Reims, le Ministère de la Culture et de la Communication a passé une première commande publique à Imi Knoebel pour la création de vitraux pour six fenêtres de l’abside. L’artiste a souhaité retrouver les dominantes des couleurs médiévales en utilisant uniquement les couleurs primaires. Pour les couleurs des verres, Knoebel a donc volontairement limité sa palette à quatre nuances de bleu, trois rouges, deux jaunes et un blanc, tantôt opaques, tantôt transparents. Les verres colorés, finement sertis de plomb, semblent se superposer pour créer un espace fragmenté construit selon une logique de papiers découpés ; technique mise en pratique par Imi Knoebel dès 1979 avec la série Rot, Gelb und Blau et qui n’est pas sans rappeler le travail de Matisse. Dans la tradition des maîtres-verriers du Moyen Âge, il a travaillé avec l’atelier Simon Marq de Reims – qui avait déjà réalisé les vitraux de Chagall pour le même édifice – et l’atelier Duchemin à Paris. En 2015, à l’occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, c’est l’artiste luimême qui a proposé d’offrir trois nouveaux vitraux destinés à la chapelle Jeanne d’Arc de la cathédrale rémoise. Pour ces trois fenêtres, Imi Knoebel a largement élargi sa palette utilisant cette fois vingt-sept couleurs dans une composition faite de superpositions de lignes brisées. La réalisation en a été confiée aux ateliers Derix de Taunusstein (Allemagne) et a été entièrement financée par le Ministère fédéral des Affaires Etrangères et la Fondation pour l’art du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. Ce don de l’Allemagne à la France, ces trois fenêtres pour Reims, dans leur modernité et leur gaieté sont donc aussi un symbole fort de réconciliation et de pardon entre deux nations. Commissariat : Anne Dopffer, Conservateur général du patrimoine, Directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes. Cette exposition a été proposée par Diana Gay, conservatrice du patrimoine. ------------------------------------------------------------------- Un documentaire de Peter Braatz, intitulé « Les nouveaux vitraux de la cathédrale de Reims, un cadeau de l’Allemagne à la France », produit par Arte en 2015, sera présenté dans l’auditorium pendant toute la durée de l’exposition. A l’occasion de l’exposition, un nouveau parcours de la collection est proposé aux visiteurs. Le catalogue de l’exposition paraîtra le 19 décembre 2016. Il comprendra un texte de Franz Wilhelm Kaiser, Directeur du Bucerius Kunst Forum à Hambourg, et sera publié par les Editions DEL’ART. 4 INFOS PRATIQUES Musée national Fernand Léger Chemin du Val de Pôme 06410 Biot (France) T +33 (0)4 92 91 50 30 www.musee-fernandleger.fr Léger) En voiture : sortie Villeneuve-Loubet, RN7, puis direction Antibes à 2 km et prendre la direction de Biot En avion : aéroport de Nice-Côte d’Azur, 15 km Ouverture Tous les jours sauf le mardi, les 1er janvier, 1er mai, 25 décembre De novembre à avril de 10h à 17h / de mai à octobre de 10h à 18h Parking : gratuit pour les autocars et voitures Accès handicapés, toilettes handicapées Audioguides Adultes individuels en français, anglais, allemand, italien, russe japonais, chinois Enfants individuels en français et en anglais Tarifs Le billet d'entrée inclut l'accès à la collection permanente et un audioguide (disponible sur présentation d'une pièce d'identité en français, anglais, italien, allemand, russe, japonais, chinois) Visioguides en LSF Pour audioguides et visioguides, pièce d’identité demandée 7,50 €, réduit 6 €, groupes 7 € (à partir de 10 personnes) incluant la collection permanente pendant la durée de l’exposition Réservation visites avec conférenciers et ateliers [email protected] T +33 (0)4 93 53 87 28 Gratuit pour les moins de 26 ans (membres de l'Union Européenne), le public handicapé (carte MDPH), les enseignants et le 1er dimanche du mois pour tous Réservations visites libres [email protected] T +33 (0)4 93 53 87 28 Billet jumelé entre le musée Chagall, le musée Léger, valable 30 jours à compter de la date d’émission du billet : 13 € à 15 € selon les expositions Librairie-boutique T +33 (0)4 92 91 50 20 [email protected] Accès En train : gare SNCF de Biot En bus : Envibus n°10 et 21 (arrêt musée Fernand La Buvette du musée T +33 (0)6 21 70 74 14 ------------------------------------------------------- CONTACTS PRESSE Hélène Fincker [email protected] T+33(0)6 60 98 49 88 Françoise Borello [email protected] T+ 33(0)6 70 74 38 71 | T+ 33(0)4 93 53 75 73 5 PRESS RELEASE IMI KNOEBEL – FERNAND LÉGER A meeting of minds 5 November 2016 – 27 February 2017 opening 5 November at 11am Musée National Fernand Léger Chemin du Val de Pôme 06410 Biot (France) Exhibition organised by the musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Radical, minimalist, joyous - over the past 50 years, German painter Imi Knoebel's work has taken the shape of a sensitive and expressive reinvention of the abstract. Trained in Darmstadt, then in Düsseldorf's Fine Arts Academy under the watchful eye of Joseph Beuys, Knoebel asserts avant-garde influences on his art. Kandinsky, Bauhaus, constructivism, Mondrian, suprematism and Malevitch have featured in his personal pantheon from the very beginning of his career. Spurred on by the work produced by American minimalist and abstract artists such as Barnett Newman, Mark Rothko, Donald Judd and Carl Andre, Knoebel later sought to continuously reinvent new forms through painting, sculpture and installations. Knoebel views the abstract as an ever-shifting continuum within which shapes from the past resurface. A meeting of minds The paths of Knoebel and Fernand Léger first crossed in 1979. Knoebel was invited to create a large installation at the Winterthur Museum of Art, and produced a key work entitled Genter Raum. Themed around the idea of order and chaos, this work of art encompasses construction materials, painted panels laid randomly on the ground or rigorously structured on the wall. Only one reference to art history emerges in the Winterthur piece: a Still Life (1927) by Fernand Léger. Biot's Musée National Fernand Léger is now inviting Imi Knoebel to enter into dialogue with the French pioneer of modernism. Among the many works in the collection, the German artist chose to focus on the ceramics produced by Fernand Léger in his winter years in Biot, rather than his paintings. These enamelled clay pieces embody the Normandy-born artist's full maturity of expression, illustrating his attempts at pushing his art beyond the boundaries of painting. The relief work and enamelled ronde-bosses here interact with volume, contrast and colour, concepts that Imi Knoebel ponders and ideas that inspired him to create nine paintings in the summer of 2016, which are now on public display for the very first time as part of this exhibition. Also on display is the installation entitled Ort-Mennige (2012), a pared-back space structured by three panels, in which visitors are invited to enter, stepping into a world bordered by colour in an intimate immersive experience. 6 Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit), Ort-Mennige, 2012, Acrylic on aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016. Ivo Faber, photo Imi Knoebel, Ort-Mennige, 2012, Acrylic on aluminium © Adagp, Paris, 2016. Fernand Léger (1881-1955), Visage à la main sur fond rouge, circa 1954, céramic relief, enamelled embellishment, atelier Roland Brice, Musée national Fernand Léger © RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016 Stained glass windows in Reims One of France's historical landmarks, where King Clovis was baptised, where the Kings of France were coronated and where Joan of Arc led Charles VII for his coronation, Reims Cathedral is also a symbol of the city's martyr status during World War I. Blitzed by bombings for close to four years, the cathedral rises up like a symbol of the Resistance, still standing despite the significant damage caused. It is remarkable, then, that a German artist be invited to create stained glass windows for such a highly symbolic building, first in 2011 and then again in 2015. In the exhibition, a gallery dedicated to these two commissioned projects pays tribute to his epic creations. As part of the 800-year anniversary of Reims Cathedral in 2008, the Ministry for Culture and Communication commissioned Imi Knoebel to create the six stained glass windows for the apse. The artist wanted to evoke the primary colours that dominated in the Middle Ages. Knoebel therefore elected to consciously restrict his palette for the glass to four shades of blue, three shades of red, two shades of yellow and one shade of white, sometimes opaque and at other times sheer. Finely set in lead, the coloured glass appears to be layered to create a fragmented space constructed like decoupage, a technique reminiscent of Matisse's work and one that Imi Knoebel began using in 1979 in his Rot, Gelb und Blau series. Proceeding in the tradition of the master glassmakers of the Middle Ages, Knoebel worked in the Simon Marq atelier in Reims, with the latter having manufactured Chagall's stained glass for the same building, and the Duchemin atelier in Paris. In 2015, as part of celebrations to commemorate one hundred years since World War I, the artist put himself forward to create three new stained glass windows for Reims Cathedral's Joan of Arc chapel. Imi Knoebel expanded his palette for these three windows, this time using 27 colours in a composition that features layer after layer and broken lines. Manufacturing was entrusted to the Derix ateliers in Taunusstein (Germany) and was funded in full by the Federal Ministry for Foreign Affairs and the North Rhine-Westphalia Foundation for Art. A gift from Germany to France, these three modern and uplifting windows for Reims are also a powerful symbol of reconciliation and forgiveness between the two nations. Curator: Anne Dopffer, Head heritage Curator, Director of the Musées Nationaux du XXe Siècle des AlpesMaritimes. The concept for this exhibition was developed by Diana Gay, Heritage Curator ------------------------------------------------------------------- A documentary by Peter Braatz, entitled Les nouveaux vitraux de la cathédrale de Reims, un cadeau de l’Allemagne à la France (Reims Cathedral's New Stained Glass Windows, A Gift from Germany to France), produced by Arte in 2015, will be screened in the auditorium for the duration of the exhibition. A new approach to the Fernand Léger collection has been designed for visitors to enjoy during the exhibition. The exhibition catalogue will be available from 19 December 2016 and includes a text written by Franz Wilhelm Kaiser, Director of Hamburg's Bucerius Kunst Forum (published by Editions DEL’ART). 7 PRACTICAL INFORMATION By bus: Bus lines Envibus n°10 and 21 (stop musée Fernand Léger) By motorway : turn off at the Villeneuve-Loubet exit, the RN7, then after 2 km turn off to Antibes for 2 km and follow the signs for Biot By plane: Nice-Côte d’Azur, airport, 15 km Musée national Fernand Léger Chemin du Val de Pôme 06410 Biot (France) T +33 (0)4 92 91 50 30 www.musee-fernandleger.fr Open Every day, from 10 a.m. to 5 p.m., from November to April; and from 10 a.m. to 6 p.m. from May to October Closed on Tuesdays, December 25th, January 1er may 1er Parking: free for buses and cars Disabled access, disabled toilets Audioguides Individual adult in English, French, German, Italian, Japanese, Russian, Chinese Individual children in French and English Prices Admission includes access to the permanent collection and an audio guide (available in French, English, Italian, German, Russian, Japanese and Chinese, ID required). Videoguides in LSF For audio guides and visio guides, ID required €7.50, reduced rate €6, groups €7 (groups of 10 or more) including the permanent collection for the duration of the exhibition Booking visits with speakers and workshops [email protected] T +33 (0) 4 93 53 87 28 Free for under-26s (European Union citizens), visitors with a disability (MDPH disability card) and teachers. Free admission for all, every first Sunday of the month. Dual ticketing for the Musée Chagall and the Musée Léger, valid for 30 days from the date on which the ticket is issued: €13 to €15 depending on special exhibitions Reservations visits without guide [email protected] T +33 (0) 4 93 53 87 28 Bookshop T +33 (0) 4 92 91 50 20 [email protected] La Buvette du musée T +33 (0) 6 21 70 74 14 Access By train: Train Station SNCF, Biot ------------------------------------------------------- Press contacts Hélène Fincker [email protected] T+33(0)6 60 98 49 88 Françoise Borello [email protected] T+ 33(0)6 70 74 38 71 | T+ 33(0)4 93 53 75 73 8 PRESSEMITTEILUNG IMI KNOEBEL – FERNAND LÉGER Eine Begegnung 5. November 2016 - 27. Februar 2017 Vernissage am 5. November um 11 Uhr Musée national Fernand Léger Chemin du Val de Pôme 06410 Biot (Frankreich) Ausstellung organisiert von den Musées Nationaux du XX° Siècle des Alpes-Maritimes Das radikale, minimalistische und fröhliche Werk des deutschen Malers Imi Knoebel konstruiert sich seit fünfzig Jahren als feinfühlende ausdrucksstarke Neuerfindung der Abstraktion. Knoebel, der in Darmstadt und dann an der Kunstakademie Düsseldorf unter dem anspruchsvollen Blick von Joseph Beuys studierte, bekennt sich deutlich zum Einfluss der Avantgarde auf seine Arbeit. Kandinsky, Bauhaus, die Konstruktivisten, Mondrian, die Suprematisten und allen voran Malewitsch gehören seit seinen Anfängen zu seinen persönlichen Vorbildern. Angeregt von den Werken amerikanischer abstrakter und minimalistischer Künstler, wie Barnett Newman, Mark Rothko, Donald Judd oder Carl Andre, erfand Knoebel im späteren Verlauf ständig neue Formen, die sich durch Malereien, Skulpturen oder Installationen materialisierten. Für Knoebel ist Abstraktion ein im ständigen Wandel begriffenes Kontinuum, aus dem die Formen der Vergangenheit plötzlich wieder zum Vorschein kommen. Eine Begegnung Die erste Begegnung zwischen Knoebel und Fernand Léger geht auf 1979 zurück. Knoebel, der mit einer großen Installation für das Kunstmuseum Winthertur beauftragt war, fertigte sein Schlüsselwerk Genter Raum. Das von den Begriffen Ordnung und Chaos strukturierte Werk besteht aus Baumaterialien - lackierten Tafeln -, die willkürlich auf dem Boden angeordnet oder streng an der Wand zusammengefügt sind. Aus der Winterthurer Sammlung behielt Knoebel lediglich einen kunstgeschichtlichen Verweis: ein Stillleben (1927) von Fernand Léger. Auf Einladung des Nationalen Fernand-Léger-Museums Biot tritt Imi Knoebel heute in einen echten Dialog mit diesem französischen Pionier der Moderne. Unter den Werken der Sammlung fiel die Wahl des deutschen Künstlers nicht auf die Malereien, sondern auf die von Fernand Léger an seinem Lebensende in Biot gefertigten Keramiken. Diese Werke aus emailliertem gebranntem Lehm aus der Reifezeit des Künstlers entsprechen einem neuen Versuch des normannischen Künstlers, das Werk aus der Ebene der Malerei hervortreten zu lassen. Seine emaillierten Reliefs und Hochreliefs spielen mit Volumen, Kontrasten und Farben. Begriffe, die von Imi Knoebel hinterfragt werden und die ihn anregten, im Sommer 2016 neun Gemälde zu schaffen, die im Rahmen dieser Ausstellung erstmals in der Öffentlichkeit gezeigt werden. Ein älteres Werk, Ort-Mennige (2012), wird bei dieser Gelegenheit ebenfalls ausgestellt. Es handelt sich um einen durch drei Tafeln sehr einfach aufgebauten Ort, der dem Besucher die Möglichkeit bietet, in den abgegrenzten Raum der Farbe gefühlvoll einzutauchen. Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit), Ort-Mennige, 2012, Acrylfarbe auf Aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016. Ivo Faber, photo Imi Knoebel, Ort-Mennige, 2012, Acrylfarbe auf Aluminium © Adagp, Paris, 2016. Fernand Léger (1881-1955), Gesicht mit Hand vor rotem Hintergrund, um 1954, Keramikrelief emailliertes Dekor, atelier Roland Brice, Nationale Fernand Léger-Museum © RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016 9 Kirchenfenster für Reims Die Kathedrale von Reims, bedeutender Schauplatz der Geschichte Frankreichs, Ort des Übertritts König Chlodwigs zum Christentum, Kathedrale der Inthronisation der französischen Könige, in die Johanna von Orléans Karl VII. zu seiner Krönung geleitete, ist auch ein Symbol für das Martyrium der Stadt im Ersten Weltkrieg. Wie ein Symbol des Widerstands blieb die etwa vier Jahre lang unter Beschuss leidende Kathedrale trotz erheblicher Schäden stehen. Es ist daher bemerkenswert, dass für diese höchst symbolische Stätte ein deutscher Künstler 2011 und 2015 mit der Anfertigung von Kirchenfenstern beauftragt wurde. Ein diesen beiden Aufträgen gewidmeter Saal legt Zeugnis von diesen Meisterwerken ab. Im Hinblick auf die bevorstehende 800-Jahr-Feier der Kathedrale von Reims erteilte das Ministerium für Kultur und Kommunikation Imi Knoebel 2008 einen ersten öffentlichen Auftrag für sechs Kirchenfenster der Apsis. Der Künstler beabsichtigte, durch ausschließliche Verwendung der Grundfarben die dominierenden Merkmale der mittelalterlichen Farben wiederzugeben. Für die Farben der Gläser beschränkte Knoebel seine Palette daher bewusst auf vier Blautöne, drei Rottöne, zwei Gelbtöne und Weiß, sowohl undurchsichtig als auch transparent. Die fein mit Blei eingefassten kolorierten Gläser scheinen sich zu überlagern und erzeugen einen wie ein Scherenschnitt aufgebauten fragmentierten Bereich, eine von Imi Knoebel seit 1979 mit der Serie Rot, Gelb und Blau praktizierte Technik, die auch an Matisse erinnert. In der Tradition der Glasermeister des Mittelalters arbeitete er mit dem Atelier Simon Marq aus Reims – das bereits die Fenster von Chagall für dasselbe Gebäude gefertigt hatte – und mit dem Atelier Duchemin in Paris zusammen. Anlässlich der Gedenkfeiern zum hundertsten Jahrestag des Ersten Weltkriegs schlug der Künstler selbst im Jahr 2015 vor, drei neue Fenster für die Jeanne-d’Arc-Kapelle der Kathedrale Reims zu spenden. Für diese drei Fenster erweiterte Imi Knoebel seine Palette beträchtlich und verwendete diesmal siebenundzwanzig Farben in einer Komposition aus der Überlagerung polygonaler Linien. Die Ausführung wurde den Glasstudios Derix in Taunusstein (Deutschland) anvertraut und vollständig vom Auswärtigen Amt der Bundesrepublik Deutschland und von der Kunststiftung NRW des Landes Nordrhein-Westfalen finanziert. In ihrer modernen und fröhlichen Ausstrahlung sind diese drei Fenster für Reims, ein Geschenk Deutschlands an Frankreich, somit auch ein starkes Symbol der Versöhnung und Vergebung zwischen zwei Nationen. Kuratorin: Anne Dopffer, Kulturerbe-Generalverwalterin, Direktorin der Staatlichen Museen des 20. Jahrhunderts des Departements Alpes-Maritimes. Diese Ausstellung wurde von Kulturerbe-Verwalterin Diana Gay vorgeschlagen. ------------------------------------------------------------------- Der 2015 von Arte produzierte Dokumentarfilm „Die neuen Fenster der Kathedrale von Reims - Ein Geschenk Deutschlands an Frankreich“ von Peter Braatz wird während der gesamten Ausstellung im Auditorium gezeigt. Anlässlich der Ausstellung wird den Besuchern ein neuer Parcours durch die Sammlung vorgeschlagen. Der Ausstellungskatalog wird am 19. Dezember 2016 erscheinen. Er wird einen Text von Franz Wilhelm Kaiser, Direktor des Bucerius Kunst Forum in Hamburg, enthalten und wird von Editions DEL’ART veröffentlicht. 10 PRAKTISCHE INFOS Musée national Fernand Léger Chemin du Val de Pôme 06410 Biot (Frankreich) Tel. +33 (0)4 92 91 50 30 www.musee-fernandleger.fr „Musée Fernand Léger“) Mit dem Auto: Ausfahrt Villeneuve-Loubet, Route Nationale 7 (D6007), dann 2 km Richtung Antibes und Richtung Biot Mit dem Flugzeug: Flughafen Nizza-Côte d’Azur, 15 km Öffnungszeiten Täglich außer Dienstag, 1. Januar, 1. Mai, 25. Dezember Von November bis April von 10 bis 17 Uhr / von Mai bis Oktober von 10 bis 18 Uhr Parkplatz: kostenlos für Busse und Pkw Preise Die Eintrittskarte beinhaltet den Zugang zur Dauerausstellung und einen Audioguide (bei Vorlage eines Personalausweises oder Reisepasses erhältlich auf Französisch, Englisch, Italienisch, Deutsch, Russisch, Japanisch und Chinesisch) 7,50 €, ermäßigt 6 €, Gruppen 7 € (ab 10 Personen) einschließlich Dauersammlung während der Ausstellungsdauer Freier Eintritt für Besucher unter 26 Jahren (EUBürger), Besucher mit Behinderungen (Behindertenausweis), Lehrpersonal und am 1. Sonntag im Monat für die Allgemeinheit Kombikarte für das Chagall-Museum und das LégerMuseum, gilt 30 Tage ab dem Ausstellungsdatum der Karte: 13 € bis 15 € je nach Ausstellung Anreise Mit dem Zug: Bahnhof Biot Mit dem Bus: Envibus Nr.10 und 21 (Haltestelle, Behindertenzugang, Behindertentoiletten Audioguides Einzelbesucher Erwachsene auf Französisch, Englisch, Deutsch, Italienisch, Russisch, Japanisch und Chinesisch Einzelbesucher Kinder auf Französisch und Englisch Videoguides in französischer Gebärdensprache Für Audio- und Videoguides ist ein Personalausweis oder Reisepass erforderlich Reservierung Besichtigungen mit Museumsführern und Workshops [email protected] Tel. +33 (0)4 93 53 87 28 Reservierungen Besichtigungen ohne Führung [email protected] Tel. +33 (0)4 93 53 87 28 Buchladen-Museumsshop Tel. +33 (0)4 92 91 50 20 [email protected] Museumsbar Tel. +33 (0)6 21 70 74 14 ------------------------------------------------------- PRESSEKONTAKTE Hélène Fincker [email protected] Tel. +33(0)6 60 98 49 88 Françoise Borello [email protected] Tel. + 33(0)6 70 74 38 71 | Tel. + 33(0)4 93 53 75 73 11 LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES Imi Knoebel Blid 31.05.2016, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 219,2 × 267,8 × 4,5 cm Collection de l’artiste Flag Colibri, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 116,3 × 164 × 4,5 cm Collection de l’artiste mia donna I, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 251,5 × 182,3 × 4,5 cm Collection de l’artiste mia donna II, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 233,5 × 187 × 4,5 cm Collection de l’artiste mia donna III, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 243,5 × 200,8 × 4,5 cm Collection de l’artiste Monochrome Pyrrole, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 208 × 166,8 × 4,5 cm Collection de l’artiste motori a, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 176 × 225,3 × 4,5 cm Collection de l’artiste Union I, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 157,5 × 271 × 4,5 cm Collection de l’artiste Union II, 2016 Peinture acrylique sur aluminium 191 × 205,4 × 4,5 cm Collection de l’artiste Ort - Mennige, 2012 Peinture acrylique sur aluminium 191,1 × 270 × 150 cm Collection de l’artiste Impression des neuf maquettes, 2016 6 vitraux pour la cathédrale de Reims, 2011 3 vitraux pour la cathédrale de Reims, 2015 Impressions numériques 200 × 100 cm chacun Collection de l’artiste Fernand Léger (1881, Argentan-1955, Gif-sur-Yvette) Lampe et Fleur (Le Chandelier), 1951 Roland Brice, céramiste Bas-relief en céramique émaillée 71,7 × 94,3 × 13 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger La Branche, 1952 Roland Brice, céramiste Ronde-bosse en terre rouge émaillée 63 × 35,5 × 10 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger La Branche Rockfeller, 1952 Roland Brice, céramiste Ronde-bosse en terre rouge émaillée 48,5 × 31,5 × 11 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Les Femmes au perroquet, 1952 Roland Brice, céramiste Bas-relief en terre blanche émaillée 200 × 302 × 14 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Les Femmes au perroquet couleurs en dehors, vers 1952 Roland Brice, céramiste Bas-relief en céramique émaillée 12 97 × 82 × 12,5 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger La Flamme Jaune, 1952 Roland Brice, céramiste Bas-relief en céramique émaillée 66,3 × 36,3 × 11,5 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Les Fruits verts sur fond bleu, 1952 Roland Brice, céramiste Bas-relief en céramique émaillée 63,4 × 41,5 × 10 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Les Oiseaux dans le paysage, vers 1952 Roland Brice, céramiste Bas-relief en céramique émaillée 102,5 X 197 X 14 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Musée national Fernand Léger Les Femmes au perroquet sur fond rouge, vers 1953 Roland Brice, céramiste Bas-relief céramique émaillée 83,2 × 122,3 × 11,5 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger La Fleur qui marche, vers 1953 Roland Brice, céramiste Ronde-bosse en terre rouge émaillée 64 × 59 × 20 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Le Jardin d’enfants, vers 1954 Roland Brice, céramiste Maquette, sculpture, ronde-bosse, plâtre et peinture 56 × 63,7 × 49,6 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Visage à la main sur fond rouge, vers 1954 Roland Brice, céramiste Bas-relief en céramique émaillée 50,6 × 45,3 × 7,6 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger Composition abstraite, vers 1953 Roland Brice, céramiste Bas-relief en céramique émaillée 44,6 × 33,8 × 6,2 cm Donation Nadia et Georges Bauquier en 1969 13 BIOGRAPHIE D’IMI KNOEBEL Imi Knoebel est né à Dessau en Allemagne en 1940. À partir de 1962-64, il étudie les arts appliqués à la Darmstadt School of Arts and Crafts. Les recherches de Knoebel poursuivent les théories de Johannes Itten et de Lászlo Moholy-Nagy qui furent enseignées au Bauhaus à Weimar et Dessau. Entre 1964 et 1971, il étudie à la Staatliche Kunstakademie à Düsseldorf, dans l’atelier de Joseph Beuys avec ses amis Imi Giese (1942-1974) et Blinky Palermo (1943-1977). Depuis ses premières œuvres qui datent du milieu des années 1960, Imi Knobel a toujours adopté une position radicale d’exploitation de l’abstraction, à partir de ses composants les plus simples : lignes, support, volume, couleur. Ses peintures exaltent le pouvoir expressif de la couleur et de la géométrie tel que l’avait théorisé Wassily Kandinsky et Johannes Itten. Après avoir pratiqué le dessin au trait, les projections lumineuses puis les peintures blanches (1972-75), il utilise pour la première fois la couleur en 1974. En 1975, il commence ses séries de peintures rectangulaires en couches superposées de peinture Mennige (peinture industrielle antirouille). Proposant tour à tour, peintures, sculptures, collages ou installations, il abolit les cloisonnements traditionnels tout en se décrivant comme un artisan, attentif à la justesse des couleurs et au rendu sensible des surfaces. Sa technique de conception, qui procède souvent du collage exalte par l’utilisation du contraste, l’expressivité de la couleur. Même réduite à sa plus simple expression, la couleur compose des œuvres puissantes et souvent joyeuses. Récemment, il est revenu à la forme libre, explorée dès 1976, juxtaposant les plans de couleurs vives et les textures pour créer des contrastes expressifs. EXPOSITIONS PERSONNELLES1 1968 Imi & Imi, Galerie Charlottenborg, Copenhague (1. Einzelausstellung), Danemark Imi Art etc., Galerie René Block, Berlin, Allemagne 1972 documenta 5, Kassel in der Abteilung Individuelle Mythologien: Video W Knoebel - Bilder und Zeichnungen - Kunsthalle Düsseldorf, Allemagne 1973 documenta 6, Kassel, Allemagne 1980 Art in Europe after '68, SMAK, Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, Gent, Belgique 1982 documenta 7, Kassel, Allemagne Gegen das Kriegsrecht in Polen-für Solidarno, Kunstmuseum, Düsseldorf, Allemagne 1983 Imi Knoebel, Kunstmuseum, Bonn, Allemagne 1984 Von hier aus-Zwei Monate neue deutsche Kunst, Düsseldorf, Allemagne Imi Knoebel - Städtisches Museum Abteiberg, Mönchengladbach, Allemagne 1 En gras figurent les expositions et réalisations d’Imi Knoebel en France 14 What it is - Tony Shafrazi Gallery, New York, Etats-Unis 1985 18° Bienal de Sao Paulo - Biennale de Sao Paulo, Brésil 1954-1985 - Kunst in der Bundesrepublik Deutschland, Neue Nationalgalerie, Berlin, Allemagne 1987 documenta 8, Kassel, Allemagne Homage to Beuys, Fruit market Gallery, Edinbourgh, Ecosse 1988 Imi Knoebel - Suermondt-Ludwig-Museum, Aix-la-chapelle, Allemagne Metropolis, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne Broken Music, Musée d´art contemporain de Montréal, Canada 1991 Imi Knoebel, Le Consortium, Dijon, France 1992 Imi Knoebel. Menningebilder 1976–1992, Deichtorhallen Hamburg, Allemagne 1996 Imi Knoebel, Works 1968-1996, Stedelijk Museum Amsterdam, Pays-Bas Imi Knoebel - Retrospektive 1968-1996, IVAM - Institut Valencià d'Art Modern, Valence, Espagne Imi Giese, Jörg Immendorff, Imi Knoebel, Palermo, Katharina Sieverding, Kunstverein Braunschweig, Allemagne 1997 Imi Knoebel : œuvres de 1968 à 1996, Musée de Grenoble, France 2002 Imi Knoebel, Kunstverein Braunschweig, Allemagne 2003 Imi Knoebel: pure Freude, Akira Ikeda Gallery, Berlin, Allemagne 2004 Imi Knoebel, Hamburger Kunsthalle, Hambourg, Allemagne 2005 Blinky Palermo - Imi Knoebel, KunstHaus Potsdam e.V., Potsdam, Allemagne Imi Knoebel, New Works, Galerie Thaddaeus Ropac, Paris, France 2006 Abstrakt/abstract - Museum Moderner Kunst Kärnten, Klagenfurt, Autriche 2007 Imi Knoebel - Werke 1966-2006 - Wilhelm Hack Museum, Ludwigshafen, Allemagne Project, Transform, Erase: Anthony McCall and Imi Knoebel - San Francisco Museum of Modern Art, San Francisco, Etats-Unis 2008 Commande des vitraux pour la cathédrale de Reims, France 15 2009 ICH NICHT und ENDUROS, Deutsche Guggenheim, Berlin, Allemagne ZU HILFE, ZU HILFE…, Neue Nationalgalerie, Berlin, Allemagne Imi Knoebel. Werke aus der Sammlung Siegfried und Jutta Weishaupt, Kunsthalle Weishaupt, Ulm, Allemagne Joseph Beuys and his students - Works from The Deutsche Bank Collection - SSM - Sakip Sabanci Müzesi, Istanbul, Turquie 2010 Weiss - Schwarz, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche Imi Knoebel, Mary Boone Gallery - New York, Etats-Unis Imi Knoebel - Der Deutsche - Giacomo Guidi Arte Contemporanea, Rome, Italie Just love me, MUDAM - Musée d'art moderne grand-duc Jean, Luxembourg 2011 Imi Knoebel- Werke aus der Sammlung Schaufler, Schauwerk, Sindelfingen, Allemagne Imi Knoebel, Galerie Vera Munro, Hamburg, Allemagne Rosenkranz Kubus X, Museum der bildenden Künste, Leipzig, Allemagne Imi Knoebel: Kartoffelbilder, Galerie nächst St. Stephan, Vienne, Autriche Galerie Thaddaeus Ropac, Paris, France Conception des vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Reims, France 2012 Hirschfaktor - Die Kunst des Zitierens - Zentrum für Kunst und Medientechnologie Karlsruhe, Allemagne Der dritte Raum. Trze ci Pokój. The Third Room - Kunsthalle Düsseldorf, Allemagne Vera Munro Gallery, Hambourg, Allemagne Galerie Clemens Fahnemann, Berlin, Allemagne Galerie Hans Strelow, Düsseldorf, Allemagne 2013 DAS und DAS, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche Galerie von Bartha, S-chanf, Suisse LUEB, Barbel Grasslin, Francfort, Allemagne Position, Jordan/Seydoux, Berlin, Allemagne Eine Austellung, Parkhaus, Düsseldorf, Allemagne Akira Ikeda Gallery, Tokyo, Japon 2014 Rosa Ort, Galerie Kewenig, Berlin, Allemagne Position, Galerie Bernard Jordan, Zürich, Suisse Imi Knoebel. Arbeiten aus den Jahren 1970-2014, Galerie Fahnemann, Berlin, Allemagne Imi Knoebel. Works 1966 – 2014, Kunstmuseum Wolfsburg, Wolfsburg, Allemagne Raum 19 IV, Galerie Christian Lethert, Cologne, Allemagne Position, Catherine Putman Galerie, Paris, France Mahlzeit, Galerie Bärbel Grässlin, Francfort, Allemagne 2015 Imi Knoebel, Linienbilder 1966-68, Villa Griseback, Berlin, Allemagne Triller, Galerie Heinrich Ehrhardt, Madrid, Espagne Anima Mundi, Galerie Thomas Modern, Munich, Allemagne Imi Knoebel-Malewitsch zu Ehren, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf, Allemagne Imi Knoebel-Kernstücke, Museum Haus Esters, Museen Haus Lange und Haus Esters, Krefeld, Allemagne 16 Imi Knoebel-Linienbilder 1966-68, Villa Grisebach, Düsseldorf, Allemagne Inside the White Cube, White Cube (Bermondsey), Londres, Royaume-Uni Imi Knoebel-Recent Works, Patrick de Brook Gallery, Knokke-Zoute, Belgique Galerie Bärbel Grässlin, Francfort, Allemagne Inauguration des vitraux d’Imi Knoebel pour la cathédrale Notre-Dame à Reims, le 11 mai 2015 2016 Imi Knoebel, Multiples, Galerie Stephanie Jaax, Bruxelles, Belgique Liaison astéroïde, Galerie Thaddaeus Ropac, Paris, France EXPOSITIONS DE GROUPE 1986 Tableaux abstraits, villa Arson, Nice, France 1987 documenta 8, Kassel, Allemagne Similia, Dissimilia, Städtische Kunsthalle Düsseldorf und Columbia University, New York, Etats-Unis Regenboog, Stedelijk Van Abbe-Museum, Eindhoven, Pays-Bas Richter Knoebel Judd, Galerie Vera Munro, Hambourg, Allemagne 1988 Rot Gelb Blau, Kunstmuseum St. Gallen und Museum Friedericianum, Kassel, Allemagne Zeitlos, Hamburger Bahnhof, Berlin, Allemagne Skulpturen und Zeichnungen, Galerie Nächst St. Stephan, Vienne, Autriche Binationale, Städtische Kunsthalle Düsseldorf und Museum of Fine Arts, Boston, Etats-Unis La Couleur Seule, Musée St. Pierre, Lyon, France Accadamia, Bonnefantenmuseum Maastricht, Pays-Bas Pyramiden, Galerie Jule Kewenig, Frechen, Allemagne La Rao Revisada, Centre Cultural, Barcelone, Espagne Schwarzwaldbild, Kunstverein Hochrhein, Bad Säckingen, Allemagne Imi Knoebel & Gerhard Merz, Sammlung IV, Suermondt-Museum, Aix-la-chapelle, Allemagne 1989 Bilderstreit, Messe Cologne, Allemagne Lehrstunde der Nachtigall, Künstlerhaus Stuttgart, Allemagne Blickpunkte, Musée d’Art Contemporain de Montréal, Canada Objet Objectif, Galerie Templon, Paris Mote i nord, Kunsternes Hus, Oslo, Norvège Drawing as itself, The National Museum of Art, Osaka, Japon Zeitzeichen, Museum für Bildende Künste, Leipzig, Allemagne Prospect 89, Schirn Kunsthalle, Francfort, Allemagne Une autre affaire, Festival nouvelles scènes 89, Dijon, France Reihung, Galerie Vera Munro, Hambourg Accrochage für Tatlin, Kunsthalle Düsseldorf, Allemagne 1990 Zeitzeichen, Wilhelm-Lehmbruck-Museum, Duisbourg, Allemagne Radikal auf Papier, Aargauer Kunsthaus, Aarau, Suisse Red, Galerie et Isy Brachot, Bruxelles, Belgique Pharmakon ‘90, Makuhari Messe, Tokyo, Japon Summer in the City, Achim Kubinski, Stuttgart, Allemagne 17 25 Jahre Galerie-Verein München 1965-1990, Staatsgalerie Munich, Allemagne Knoebel, Palermo, Polke, Richter, Banco Bilbao Vizcaya, Madrid, Espagne 1991 L’IDEA DI EUROPA, Padiglione d’Arte Contemporane, Milan, Italie METROPOLIS, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne Brennpunkt 2, Kunstmuseum Düsseldorf, Allemagne To Return to Base, Deweer Art Gallery, Otegem, Belgique Schwerelos, Schloß Charlottenburg, Berlin, Allemagne Der Keilrahmen des Imi Knoebel 1968/89, Galerie Erhard Klein, Bonn, Allemagne 1992 Words don’t come easy, Kunsthaus Hambourg, Allemagne Photography in Contamporary German Art: 1969 to the Present, Walker Art Center, Minneapolis and The Saint Louis Art Museum, Etats-Unis Geteilte Bilder - Das Dyptichon in der neuen Kunst, Museum Folkwang, Essen, Allemagne Vorhut aus dem Hinterland, Neues Museum Weserburg, Bremen, Allemagne Shapes and Positions, Kunsthalle Klagenfurt, Autriche 6. Vernissage, Werkstatt Kollerschlag, Kollerschlag, Autriche Das Offene Bild, Westfälisches Landesmuseum, Münster, Allemagne Über Malerei-Begegnung mit der Geschichte, Akademie der bildenden Künste, Vienne, Autriche Triade, Wege deutscher Malerei, Banque General, Luxembourg 1968 - Retour à la normale, le consortium, Dijon, France 1993 Shapes and Positions, Museum Fridericianum, Kassel, Allemagne Das Offene Bild, Museum der bildenden Künste, Leipzig, Allemagne Photography in Contamporary German Art: 1960 to the Present, Dallas Museum of Art and Modern Art Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Etats-Unis The Lannan Foundation, Los Angeles, Etats-Unis Museum Ludwig, Cologne, Allemagne Et tous ils changent le monde, Biennale d’art contemporain, Lyon, France Kunst aus Wintermärchen-Deutschland, Tochigi Prefectural Museum, Japon Wall Works, Edition Schellmann, Cologne, Allemagne 1994 Photography in Contamporary German Art: 1960 to the Present, Museum für Gegenwartskunst, Bâle, Suisse Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek, Danemark Unbound: Possibilities in Painting, Hayward Gallery, Londres, Royaume-Uni Die Erste Sammlung, Akademie der bildenden Künste, Vienne, Autriche Kicking Boxes Billiard, Graphische Sammlung der ETH, Zurich, Suisse Comme dans une image, Gilbert Brownstone & Cie., Paris, France Punishment + Decoration, Hohenthal und Bergen, Cologne, Allemagne Sommergäste, Galerie Pels-Leusden, Kampen und Berlin, Allemagne German Art, Aspekte deutscher Kunst 1964-1994, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzburg und Paris, Allemagne et France Das Jahrhundert des Multiple, Deichtorhallen Hambourg, Allemagne Neue Möbel für die Villa, Villa Merkel, Esslingen, Allemagne 1995 18 Colour and paint, Kunstverein St. Gallen Kunstmuseum, Allemagne Alles was modern ist, Galerie Grässlin, Francfort, Allemagne 1996 Monochromie Geometrie, Sammlung Goetz, Munich, Allemagne Serienbilder, Bilderserien, Städtische Galerie im Lenbachhaus Stilleben, Helmhaus Zürich, Suisse Painting-The Extended Field, Magasin 3 Stockholm Konsthall, Suède Sammlungsblöcke-Stiftung Fröhlich, Staatsgalerie Stuttgart, Allemagne 1997 Sammlungsblöcke-Stiftung Fröhlich, Deichtorhalle Hamburg, Allemagne Painting - The Extended Field, Center for Contemporary Art, Mälmö, Suède PRO LIDICE, Museum für Bildende Künste, Prague, République tchèque Wandstücke IV, galerie bob van orsouw, Zurich, Suisse Antlitz, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche Deutschlandbilder, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne Museum Naturale, Schloß Morsbroich, Leverkusen, Allemagne 1998 Das Jahrhundert der Künstlerischen Freiheit, Sécession, Vienne, Autriche The Erotic Sublime, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche Jahresmuseum 1998, Kunsthaus Mürzzuschlag, A-Mürzzuschlag, Autriche Wienin Secessioni 100 vuotta, Kunstmuseum der Stadt Helsinki, Finlande Qu’est-ce que l’abstraction géométrique, Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis, France 50 espèces d’espaces, œuvres du Centre G. Pompidou, Musées de Marseille, France 1999 Verlängerte Frohe Zukunft, Staatliche Galerie Moritzburg, Halle, Allemagne Abstrakt, Max-Gandolph-Bibliothek, Salzbourg, Autriche Geometrie als Gestalt, Neue Nationalgalerie, Berlin, Allemagne Das Versprechen der Fotografie, Kestner Gesellschaft, Hanovre, Allemagne Sammlung Grothe, Museum Küppersmühle, Duisburg, Allemagne Zoom, Sammlung Landesbank Baden-Württemberg, Stuttgart, Allemagne Silent Friendship, Toyota Municipal Museum of Art, Toyota, Japon CIRCA 1968, Fundatio de Serralves, Porto, Portugal Das XX Jahrhundert, Neue Nationalgalerie & Hamburger Bahnhof, Berlin, Allemagne Regarding Beauty, Hirschhorn Museum, Washington, Etats-Unis Gesammelte Räume gesammelte Träume, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne Hommage à Vordemberge-Gildewart, Kunsthalle Osnabrück, Allemagne Giese, Immendorff, Knoebel, Palermo, Sieverding, Kunstverein Braunschweig, Allemagne 2000 Illuminations, Museet for Samtidskunst, Oslo, Norvège Das fünfte Element- Geld oder Kunst, Kunsthalle, Düsseldorf, Allemagne 2001 Schaufenster mit Licht, Galerie Kienzle & Gmeiner, Berlin, Allemagne Early 80s and Now, Galerie nächst Stephan, Vienne, Autriche As Painting Division as Displacement, Wexner Center for the Arts, Columbus, Etats-Unis 2002 Iconoclash, ZKM, I Zentrum für Kunst und Medientechnologie Karlsruhe, Allemagne 19 Painting on the Move, Kunstmuseum, Museum für Gegenwartskunst, Kunsthalle Basel, Suisse Les années 70 : L'art en cause, Musée d'art contemporain de Bordeaux, France 2003 The Daimler-Chrysler Collection - 100 Positionen aus übber 60 Jahren, Museum für neue Kunst, ZKM Karlsruhe, Allemagne Berlin-Moskau/Moskau-Berlin 1950-2000, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne 2005 Paint on Metal, Tucson Museum of Art, Arizona, Etats-Unis 2006 Nichts, Schirn Kunsthalle, Francfort, Allemagne Projektion, Kunstmuseum Luzern, Suisse 2007 Who's afraid of Red, Yellow and Blue? Positionen der Farbfeldmalerei, Staatliche Kunsthalle Baden-Baden, Allemagne Wenn Handlungen Form werden, Neues Museum, Nüremberg, Allemagne 2008 Superstratum, Koraalberg Gallery, Anvers, Belgique Intereur/Extereur. Wohnen in der Kunst, Kunstmuseum Wolfsburg, Allemagne 2009 1968. Die große Unschuld, Kunsthalle Bielefeld, Allemagne Sechzig Jahre - Sechzig Werke. Kunst aus der BRD, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne Joseph Beuys and his students, Sabanci University, Sakip Sabanci Museum, Istanbul, Turquie 2010 Three By Three, L.A. Louver, Los Angeles, Etats-Unis Optical Shift - Illusion und Täuschung, b-05 Kunst- und Kulturzentrum Association, Montabaur, Allemagne Intensif Station, K 21 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf, Allemagne 'Jeder Künstler ist ein Mensch!' - Positionen des Selbstportraits, Staatliche Kunsthalle Baden-Baden, Allemagne Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Autriche Shape Language, Nicole Klagsbrun Gallery, New-York, Etats-Unis 2011 Albertina Contemporary. Gerhard Richter bis Kiki Smith, Albertina, Vienne, Autriche 2012 Gold, Belvedere, Vienne, Autriche Monochrome, SALTS, Basel, Birsfelden, Suisse The Indiscipline of Painting, Warwick Arts Centre, Coventry & Tate St Ives, Royaume-Uni Hirschfaktor. Die Kunst des Zitierens, ZKM, Karlsruhe, Allemagne Die Erfindung der Wirklichkeit – Photographie an der Kunstakademie Düsseldorf, Akademie- Galerie, Düsseldorf, Allemagne Museum der Wünsche, MUMOK, Vienne, Autriche Through the Looking Brain, Kunstmuseum Bonn, Allemagne Das Farbige, das Schwarze und das Dreidimensionale, Kunsthalle Kiel, Allemagne Space Oddity, Centro Cultural Andratx, Mallorca, Baléares, Espagne Wilde Zeichen. Graffiti in der Kunst, Kunsthalle Krems, Allemagne 20 Lebenslinien – Stationen einer Sammlung, Museum Frieder Burda, Baden-Baden, Allemagne Verortungen, Kunstmuseum Wolfsburg, Allemagne Architektur und Identität – Werke aus der Sammlung des ZKM, ZKM, Karlsruhe, Allemagne 2013 Abstrakt, Haubrok, Berlin, Allemagne 2014 Eurasia. A view on painting, Galerie Thaddaeus Ropac, Paris, France 2015 Space Age, Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin, France ŒUVRES DANS LES COLLECTIONS PUBLIQUES EN FRANCE - Musée d’art contemporain de Lyon - Musée de Grenoble - Centre national des arts plastiques - Musée National d’Art Moderne, Paris / Centre de création industrielle - Musée d’Art moderne et contemporain de la Ville de Strasbourg - Carré d'art-Musée d’art contemporain, Nîmes - FRAC Aquitaine - FRAC Bretagne - FRAC Nord-Pas de Calais Ainsi que 2 dépôts : l'Espace de l'Art Concret (Mouans-Sartoux) 21 FERNAND L ÉGER ET LA C ÉRAMIQUE Ce n’est que dans les années 50, à la fin de sa vie, que l’artiste s’intéresse à la céramique. Stimulé par la collaboration qu’il mène avec le sculpteur Mary Callery pendant son exil aux Etats-Unis, Léger propose une fois revenu en France à son ami et élève Roland Brice de se lancer dans la création de sculptures polychromes. Occupant une place privilégiée au sein de sa création, la céramique devient alors le lieu d'expérimentation et de renouvellement de son travail pictural. Comme Picasso, Chagall ou Braque à la même époque, Léger s’initie à cette technique au cours de séjours réguliers sur la Côte d’Azur. Mais contrairement à ceux-ci, il ne décore pas d’objets usuels, comme des pots, des assiettes, ou des cruches. Il ne s’agit pas pour lui de détourner des formes existantes mais de dynamiser ses compositions en les projetant dans l’espace. Léger découvre dans la céramique un moyen de sortir du cadre du tableau de chevalet et d’ouvrir sa création à des dimensions nouvelles : le relief et la monumentalité. Abordant la céramique avec l’œil du peintre, il anime en volume son célèbre cerne noir et transpose ses aplats colorés dans la surface brillante des émaux. En accord avec son idéal d'un art pour tous, la sculpture polychrome lui permet de déployer son travail dans des projets monumentaux conçus pour l’espace public. Il élabore en 1954 la maquette d'un jardin d'enfants. « J'ai l'idée d'une haute sculpture polychrome massive en diable, avec des formes comme des flammes, où le vent du large pourrait jouer. On la placerait au bord de la mer, des enfants pourraient passer, courir à travers ou cracher dessus en douce… Pas un monument qu’on regarde mais un objet utile et spectaculaire dans la vie, et surtout pas de gardien autour ! » La céramique tient également une place à part dans l’histoire du musée car elle est à l’origine même de la venue de l’artiste sur la Côte d’Azur. Fernand Léger développe à partir de 1950 une collaboration fructueuse avec deux anciens élèves de son atelier installés à Biot, le céramiste Roland Brice et son fils Claude. C’est au pied de ce village que le maître acquiert juste avant sa mort une maison et un terrain sur lequel il compte édifier des œuvres de grandes dimensions. Sur cet emplacement, naîtra en 1960 le musée Fernand Léger dans le parc duquel sera réalisée de manière posthume la céramique monumentale du Jardin d’enfants, dans l'esprit du maître des lieux. Les céramiques de Fernand Léger Les premières céramiques Expérimentation, fragmentation et recomposition « J’ai commencé prudemment en prenant mes tableaux de chevalet comme point de départ », écrit Fernand Léger dans le livret de l’exposition Sculptures polychromes qui se tient en 1953 à la galerie Louis Carré, à Paris. L’artiste conçoit dès l’origine la céramique comme une extension de sa peinture. Il puise directement dans le répertoire de motifs présents dans des œuvres réalisées quinze ans auparavant. Loin de la composition monumentale des Constructeurs datant de la même époque, Léger privilégie dans ses premières céramiques de taille modeste, des sujets simples aux couleurs contrastées, isolés sur un fond uni : nature morte, fleur, fruit, visage… Mais le sujet intéresse moins l’artiste que les potentialités de chacun de ces signes, déclinés dans plusieurs couleurs, parfois fragmentés et recomposés. A partir de différents tirages issus d’un même moule, Léger expérimente les ressources de chaque forme dans un jeu de variations. De manière révélatrice, il a recours à la photographie, médium du multiple par excellence, pour concevoir certains essais de reliefs. Des clichés noir et blanc de sa peinture Le vase jaune (1946) sont ainsi peints à la gouache dans des tons différents, servant de repères de travail à l’atelier Brice pour être transposés en sculpture. 22 En travaillant par série, Léger retrouve un processus identique à celui de sa création picturale. Les œuvres se répondent à travers le miroir de l’inversion, du découpage et de la recombinaison. Le regard du spectateur se voit stimulé par ce jeu des différences, surpris de découvrir qu’une même plaque puisse donner naissance à des œuvres distinctes en apparence. Les séries de bas-reliefs monumentaux Vers la troisième dimension : un tableau plan au relief peint Pour les œuvres en relief, Fernand Léger utilise moins le terme « céramique », que celui de « sculpture polychrome », privilégiant l’idée de déploiement de la couleur dans l’espace. En passant de la surface plane du papier ou de la toile à l’espace complexe et discontinu du bas-relief, la composition se fait mouvante. Alors que la vue frontale des pièces tridimensionnelles les apparente aux tableaux, le déplacement du spectateur fait surgir certains éléments, dans un jeu de décrochements et de ruptures. La perception s’enrichit de subtiles perturbations quand le tracé, au lieu de suivre les contours du volume, le contredit. Face aux Oiseaux dans le paysage, l'impression de dynamisme est encore renforcée par le principe de «la couleur en dehors», dissociation de la ligne et de la couleur que Léger a mis au point dans sa peinture lors de son exil aux Etats-Unis. Par sa nature même, la production céramique de Fernand Léger tend à la monumentalité et s’oriente en quelques années vers des formats plus grands. Pour des raisons techniques liées à la taille des fours de l’atelier Brice, les compositions monumentales doivent être divisées sur le principe du puzzle, chaque bloc étant cuit séparément. Le premier exemple de cette fragmentation du motif est mené en 1951 avec Lampe et fleur, divisée en quatre morceaux. Cette technique permet à Léger de décomposer puis de recomposer ses œuvres, en assemblant ses motifs sur le principe du collage visuel. Cette opération est manifeste dans plusieurs séries monumentales comme Les Oiseaux dans le paysage et Les Femmes aux perroquets. Le personnage de L’Enfant à l’oiseau (1953) est ainsi repris de la composition monumentale Les Femmes au perroquet de 1952, tandis que dans L’Oiseau à la fleur (1953), il cède la place au sein du même paysage à une plante aux fleurs rouges. Les rondes-bosses et l’exemple de La Fleur qui marche Espace et monumentalité Dès 1952, Fernand Léger entreprend avec Roland Brice des essais de volume, pour se détacher complètement du support mural. La Fleur qui marche (1952), présente dans la collection du musée est la première ronde-bosse qu’il met au point, c’est-à-dire la première sculpture dont on puisse faire le tour. Elle fait partie d’une série produite en huit exemplaires, où chaque fleur en terre blanche émaillée possède des couleurs différentes. Le thème de la fleur, récurrent dans les sculptures polychromes de Léger, s’inspire de certaines peintures des années 30, telle L’étoile (1936). Mais contrairement à ses premiers bas-reliefs, La Fleur qui marche s’affranchit de son support et semble entrer dans l’espace. Elle se mue en un personnage anthropomorphe doté de jambes, alliant une forme rayonnante simple, quasi pictographique, à une monumentalité puissante. Le travail de la céramique de Fernand Léger est porté par une ambition d’intégration des œuvres à leur contexte architectural ou urbain. En accord avec son idéal d'un art pour tous, le peintre imagine des projets monumentaux, conçus pour l’espace public. Lorsque l'architecte Paul Nelson lui confie la décoration de l'hôpital de St Lô, l’artiste exprime son souhait de placer une version monumentale de la sculpture polychrome dans les jardins de l'établissement. Ce projet sans suite lui fera dire : « Ce n'est pas au musée que j'aurais voulu voir ma Fleur qui marche mais dans un endroit populaire, dans un parc, au milieu des belles maisons neuves qui pompent la lumière et la respiration des arbres... ». Un tirage en bronze de cette œuvre sera placé au début des années 90 dans le jardin du musée. 23 Technique et expérimentation chez Fernand Léger La conception des céramiques de Fernand Léger est liée à de nombreuses expérimentations techniques menées avec Roland et Claude Brice au cours de séjours réguliers à Biot, entre 1950 et sa disparition en 1955. Sa production se caractérise par sa démarche artisanale, reposant sur une collaboration amicale entre le peintre et les céramistes. La spécificité de l’approche de Léger est d’allier un jeu sur les qualités propres au matériau (brillance, taille maximale de chaque pièce, accidents de cuisson, voire cassures) à une vision strictement picturale : la céramique se plie en effet totalement aux ambitions de l’artiste. Concentrant sa recherche sur l’extension de la peinture hors de son cadre, Léger renonce aux formes traditionnelles de la céramique et à ses fonctions utilitaires. En dehors d’un service de table conçu pour le baron Graindorge, l’artiste ne réalisera pas d’assiette, de cruche ou de vase, à l’inverse de l’approche choisie par de nombreux peintres, comme Picasso, descendus après la Seconde Guerre mondiale sur la Côte d’Azur pour collaborer avec des potiers. Les différentes étapes de création des pièces de Léger sont connues. Le travail commence par le choix d'un ou plusieurs motifs que l’artiste tire de ses dessins et de ses peintures. Ce choix est soumis à l'atelier qui exécute plusieurs dessins à partir de photographies. Par la mise au carreau, le dessin est reporté sur un calque à la grandeur voulue par Léger. Ce calque appliqué sur des plaques d'argile crue, permet de reproduire en volume la composition de l'artiste à l'aide d'un stylet. Ce premier relief travaillé devient ainsi la matrice originale. Pour les grandes céramiques, la matrice en terre crue est prédécoupée avant d'être moulée. Léger corrige alors les reliefs et aplats pour obtenir le support qu’il désire. Les photographies de Jacques Mer montrent l’artiste en train de retoucher la matrice du bas-relief Les Oiseaux dans le paysage. Au mur se trouve une des copies du dessin de la composition en train d'être exécutée. La matrice originale est ensuite moulée en plâtre pour créer un moule. Dans ce moule est coulée une terre liquide appelée barbotine. Séchée, cette terre crue est dégagée du plâtre pour être cuite trois fois, à des températures différentes, de plus en plus basses. La première cuisson à 1000°, donne une terre d'aspect un peu mat appelé le biscuit. Ce biscuit est recouvert d'un engobe blanc opaque cuit entre 960 et 980°. Cet engobe constitue la base qui va recevoir les émaux colorés, cuits à 780°. Fernand Léger indique quelquefois à la gouache sur le dessin ou directement sur le biscuit engobé, la charte de couleurs qu'il souhaite, les céramistes ayant pour tâche de traduire par les émaux les couleurs du peintre. Deux terres différentes ont été utilisées successivement pour fabriquer ces céramiques. Les premiers basreliefs de petite dimension sont en terre rouge estampée. Pour améliorer cette technique, l'atelier Brice adopte en 1951 le coulage d'une terre de faïence blanche, qui restitue plus fidèlement les couleurs des gouaches de Léger et autorise des céramiques de plus grandes dimensions. Les céramiques en plusieurs pièces sont présentées, à l’époque de Léger, collées les unes aux autres, à l’intérieur d’un cadre en bois. Aujourd’hui, pour des raisons de conservation préventive, les différentes pièces sont fixées sur un support métallique, évitant le frottement entre chaque morceau. Texte : Ariane Coulondre, extrait de la présentation de l’exposition Haut en couleur, les céramiques de Fernand Léger, musée national Fernand Léger, 2011. 24 Le peintre et le céramiste, La collaboration de Fernand Léger et de Roland Brice L’année 2011 marque le centenaire de la naissance de l’artiste et céramiste Roland Brice (1911-1989). Ceux qui s’intéressent à la vie et à l’œuvre de Fernand Léger ont pu croiser le nom de celui qui fut son élève, collaborateur et ami pendant près de vingt ans, des années trente à l’après-guerre. […] La vocation artistique et l'engagement politique de Roland Brice, jeune artiste monté à Paris dans les années vingt, se manifestent dès ses années de formation. Mais c’est véritablement après la Seconde Guerre mondiale, avec le départ pour Biot et le choix de la céramique que s’ouvre une période essentielle de création. Témoin de la grande époque d'échanges entre les peintres et les potiers sur la Côte d’Azur, Brice devient l'un des acteurs de ce dialogue entre les arts, à travers sa complicité avec Fernand Léger. Il faut insister ici sur l'originalité de leur collaboration. Comme d’autres artistes, Léger aurait pu faire appel à un atelier existant ou à un spécialiste de la céramique pour développer ses recherches picturales en volume. C'est le cas de Picasso avec le couple Ramié à l'atelier Madoura ou de Joan Mirò auprès de Josep Llorens Artigas. Léger choisit au contraire de travailler avec l'un de ses élèves, un ami artiste qui, du moins à l'origine, n'est pas un professionnel des arts du feu. Pour quelle raison Léger propose-t-il à Roland Brice de s'installer à Biot pour devenir son céramiste attitré ? Devant le parti de l'audace, avançons une hypothèse. À l'inverse de Picasso transfigurant par sa peinture des objets usuels (assiettes, cruches, vases...), Léger pense le relief à partir de la peinture, comme une extension dans l'espace de ses formes planes. Loin de toute visée utilitaire, le matériau céramique se plie aux motifs issus des tableaux, pour aboutir à des sculptures polychromes. Ce n'est donc pas un technicien au sens strict du mot que recherche Léger, mais un collaborateur connaissant parfaitement son langage plastique, capable d'anticiper ses attentes et de lui proposer une traduction tridimensionnelle de ses compositions. Dans ce travail à quatre mains résultant des allers-retours entre la pratique du céramiste et le regard du peintre, transparaît la conception collective de l'art de Léger. Il n'est pas anodin d'ailleurs que Roland Brice soit issu de l'Académie de l'art contemporain dirigée par Léger, atelier qui fut en plus d'un lieu d'enseignement, le point de départ de projets communs entre le professeur et ses élèves. Ariane Coulondre, conservateur au musée national Fernand Léger Extrait de la préface du livre de Rodolphe Cosimi, Roland Brice, sculpteur du grand feu et ami de Fernand Léger, Editions Aria, 2010. 25 BIOGRAPHIE DE FERNAND LÉGER FERNAND LÉGER (1881-1955) 1881 Le 4 février, naissance de Fernand Léger à Argentan (Orne). 1890-1896 Études au collège d'Argentan puis à l'école religieuse de Tinchebray. 1897-1899 Apprenti chez un architecte. 1900 S’installe à Paris pour poursuivre son œuvre. 1902-1903 Service militaire dans le Génie à Versailles. 1903 À Paris, admis à l'École des Arts décoratifs mais refusé à l'École des Beaux-Arts. Fréquente aussi l'Académie Julian et le Louvre. 1904- 1905 Peint des œuvres d'influence impressionniste qu’il détruira quasi totalement. Employé chez un architecte puis chez un photographe. 1906-1907 Deux séjours en Corse. Découvre la rétrospective Cézanne au Salon d'Automne à Paris. 1908 S'installe à la Ruche où il fréquente Robert Delaunay, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire, Henri Laurens, Amedeo Modigliani. 1909 Peint La Couseuse (Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris). Fait la connaissance du peintre Henri Rousseau. 1910 Daniel-Henry Kahnweiler, qui expose Braque et Picasso, découvre son œuvre. 1911 Expose au Salon des Indépendants. Installe son atelier au 13 rue de l'Ancienne Comédie où il peint une série de toiles sur le thème des toits et des fumées. 1911 Expose au Salon d'Automne et participe au Salon de la Section d'or, galerie La Boétie à Paris. 1913 Installe son atelier au 86 rue Notre-Dame-des-Champs. Signe un contrat d'exclusivité pour trois ans avec D-H Kahnweiler. Première conférence à l'Académie Wassilieff à Paris : Les origines de la peinture et sa valeur représentative. Participe aux expositions de l'Armory Show à New York et au premier Salon d'Automne de Berlin. 1914 Mobilisé le 2 août dans le Génie. Après la bataille de la Marne, est brancardier sur le front de L’Argonne. 1916 Dessins du front. Pendant une permission, découvre les films de Charlie Chaplin. 1917 Après Verdun, est cantonné au front en Champagne. Hospitalisé puis réformé à la fin de l'année. Peint La Partie de cartes (Rijksmuseum Kröller-Müller, Otterlo, Pays-Bas). 1918 Séjourne à Vernon. Signe un contrat avec Léonce Rosenberg. Peint La Ville (Philadelphia 26 Museum of Art). Période mécanique, débute la série des Disques. 1919 Illustre La Fin du monde filmée par l'ange N-D de Blaise Cendrars. En février, présente sa première exposition personnelle chez Léonce Rosenberg. Le 2 décembre, épouse Jeanne Lohy. 1920 Rencontre Le Corbusier. Illustre Die Chapliniade d'Ivan Goll. Découvre Piet Mondrian et Théo Van Doesburg chez Léonce Rosenberg. 1921 Série des Paysages animés et des Déjeuners. Collabore avec Blaise Cendrars au film d'Abel Gance La Roue, illustre Lunes en papier d'André Malraux. Pour les Ballets suédois dirigés par Rolf de Maré, crée les costumes et décors de Skating Rink (musique d'Arthur Honegger) présenté le 20 janvier 1922 au théâtre des Champs-Elysées. 1922 Expose avec Willy Baumeister à la galerie Der Sturm à Berlin. Décès de sa mère. Hérite d’une ferme à Lisores (Calvados) qui devient sa résidence secondaire. Décors et costumes de La Création du monde (musique de Darius Milhaud) créée le 25 octobre au théâtre des Champs-Elysées par les Ballets suédois. Participe aux décors du film de Marcel l'Herbier L'Inhumaine. 1923 1924 Réalise son film Ballet mécanique avec Man Ray et Dudley Murphy (musique George Antheil). Séries des Eléments mécaniques et des Compositions murales. Fonde avec Amédée Ozenfant un atelier libre : L'Académie Moderne. Voyage en Italie avec Léonce Rosenberg. Invité par Frederick Kiesler se rend à Vienne, à l’exposition internationale des nouvelles techniques du théâtre projette son film Ballet mécanique. Prononce une conférence à la Sorbonne sur Le Spectacle. 1925 Pour l'exposition des Arts décoratifs, peint un panneau mural placé dans le hall du jardin du Pavillon de l’Ambassade française conçu par Robert Mallet-Stevens. Participe à la décoration du pavillon de l’Esprit Nouveau de Le Corbusier. Prononce une conférence au Collège de France sur L'esthétique de la machine : l'ordre géométrique et le vrai. 1928 Séjourne à Berlin lors de son exposition à la galerie Alfred Flechtheim. Série des Objets dans l'espace. 1930 Rencontre Alexander Calder. Voyage en Espagne avec Le Corbusier. Peint La Joconde aux clés. 1931 Effectue son premier voyage aux Etats-Unis, invité par Sara et Gerald Murphy. 1933 Rétrospective au Kunsthaus de Zurich où il donne une conférence : Le mur, l'architecte, le peintre. Il est invité par Le Corbusier au Congrès International d’Architecture Moderne organisé à bord du paquebot le Patris II en route pour Athènes. 1934 Expose à la galerie Vignon ses Objets dessinés ou peints. Fait une conférence à la Sorbonne De l'Acropole à la Tour Eiffel. Dessine les marionnettes pour le spectacle Match de boxe réalisé par Jacques Chesnais. Séjourne en juillet à Antibes à la villa "America" chez les Murphy. Travaille à Londres à la demande d’Alexandre Korda sur l’étude des décors du film The Shape of things to come (La Forme des choses à venir). En septembre, se rend avec Simone Herman à Stockholm pour son exposition à la Galerie Moderne. 1935 À l’Exposition Internationale de Bruxelles, décore la salle de culture physique du Pavillon du jeune homme conçu par René Herbst, Louis Sognot et Charlotte Perriand. Second voyage 27 aux Etats-Unis à l'occasion de sa rétrospective au Museum of Modern Art de New York, rencontre John Dos Passos. 1936 Participe aux débats sur La Querelle du réalisme organisés à la Maison de la culture à Paris, avec Louis Aragon, Le Corbusier, Jean Lurçat, Marcel Gromaire, André Lhote et Jean Cassou. Réalise les décors et costumes pour le ballet de Serge Lifar David Triomphant créé le 15 décembre au théâtre de la Cité universitaire (musique de Rieti). Son Académie d’art contemporain reçoit de nombreux étudiants de divers horizons. Roland Brice s’y inscrit et se lie avec Georges Bauquier et Nadia Khodossievitch, ses proches collaborateurs. 1937 Peint des décorations pour la fête des syndicats organisée au Vélodrome d'Hiver en juin. Pour l'Exposition Internationale, peint avec ses élèves Asger Jorn et Pierre Wemaëre l’oeuvre monumentale Le Transport des forces. Réalise les décors et costumes pour Naissance d'une cité de Jean-Richard Bloch, spectacle créé le 18 octobre au Vélodrome d'Hiver à Paris (musique Darius Milhaud et Arthur Honegger). Voyage en Finlande, expose à la galerie Artek (Helsinki). Donne une conférence à Anvers : La Couleur dans le monde. 1938-39 Rencontre Mary Callery, sculpteur américain, chez le critique d’art Christian Zervos. Séjourne pour la troisième fois aux États-Unis à Princeton, chez John Dos Passos, et à Long Island chez l'architecte Wallace K. Harrison. Donne huit conférences à l'université de Yale sur l'action de la couleur dans l'architecture. Exécute des peintures murales pour l'appartement des Rockefeller à New York. Expositions personnelles à Londres, New York, Bruxelles. Peint Adam et Eve (Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf) et la Composition aux deux perroquets (Musée national d'Art Moderne - Centre Georges Pompidou, Paris). 1940 Quitte la France pour les Etats-Unis, réside à New York à l’Université Club puis à l’hôtel Tudor. 1941 Chargé de cours au Mills College (Californie). Traverse les Etats-Unis en autocar. Rencontre chez Pierre Matisse les artistes en exil (André Breton, Piet Mondrian, Marc Chagall, Max Ernst, Ossip Zadkine, Matta Echaurren, Yves Tanguy, André Masson, Jacques Lipchitz). Travaille à la série des Plongeurs exposée au Mills College puis à San Francisco et à Los Angeles. 1942 Débute ses recherches sur la « couleur en dehors » avec la série des Cyclistes. Décore la salle à manger de l’appartement de l’architecte Wallace K. Harrison à Long Island. 1943-44 Expose à la galerie Dominion à Montréal. Passe les étés à Rouses Point (près du lac Champlain), peint une série de Paysages américains terminée avec Adieu New York (Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris). Collabore au film Dreams that money can buy (Rêves à vendre) réalisé par Hans Richter. Il intervient pour la mise en couleur de certaines sculptures de Mary Callery. Cette collaboration est dans l’esprit de ses recherches du moment sur les « formes dans l’espace » et les « couleurs en dehors ». 1944-1945 Expose au Fogg Art Museum à Boston. Voyage à Montréal et à Québec pour participer au jury du Grand Prix de la peinture de la Province. Conférences sur « La couleur dans l’architecture ». En mars, il participe à l’exposition European Artists in America, présentée au Whitney Museum of American Art à New York. Il supervise l’édition du livre Fernand Léger, la forme humaine dans l'espace, publié par les Editions de l’Arbre, Montréal, (textes de Maurice Gagnon, Sigsried Giedion, Samuel Kootz, François Hertel et James Johnson Sweeney). Avant de quitter New York, il prévient Jean-Richard Bloch de son adhésion au Parti communiste français. 28 1946-1947 À son retour en France, à Paris, il participe au musée d’art moderne de la ville de Paris, à l’exposition Art et Résistance avec la monumentale Composition aux deux perroquets. La galerie Louis Carré, présente du 12 avril au 11 mai Fernand Léger, œuvres d’Amérique 19401945. Il donne une conférence à la Sorbonne L’art et le peuple sous l’égide de « Travail et Culture » qui diffuse en France le film réalisé par Thomas Bouchard Léger in America. Il reçoit la commande d’une mosaïque représentant les Litanies de la Sainte Vierge pour la décoration de la façade de l’église Notre-Dame-de-Toutes-Grâces sur le plateau d'Assy, en Haute-Savoie (architecte Maurice Novarina). 1947 Il prépare pour Tériade des dessins pour l’édition du Cirque. Il participe à l’inauguration de la Maison de la Pensée Française, 2 rue de l'Elysée, pour le bénéfice de l’Union nationale des intellectuels. En juillet, la galerie Jeanne Bucher à Paris, expose les œuvres de ses élèves L’atelier Léger de Montrouge sous la direction de Nadia Khodossievitch et Georges Bauquier. 1948 En mai 1948, pour l'Exposition internationale des femmes, à la porte de Versailles, Fernand Léger et ses élèves exécutent un panneau mural. Au Théâtre des Champs-Elysées, création du ballet Le Pas d'acier (argument de Georges Jaculov, chorégraphie Serge Lifar, musique Serge Prokofiev, décors et costumes de Fernand Léger). Exposition Fernand Léger 1912-1939 / 1946-1948, galerie Louis Carré du 11 juin au 11 juillet. Il retrouve Paul Eluard et Le Corbusier dans la délégation française du Congrès mondial des intellectuels pour la Paix, à Wroclaw (Pologne). L’Académie de Fernand Léger reçoit de nombreux G.I dans un nouveau local, 104 boulevard de Clichy. Du 21 septembre au 16 octobre, exposition Léger 1912-1948, galerie Sidney Janis à New York. 1949 Exposition rétrospective Fernand Léger 1905-1949 au musée national d’Art Moderne du 6 octobre au 13 novembre. Roland Brice déménage à Biot. Encouragé par Georges Bauquier, Fernand Léger aide Roland Brice à installer un atelier pour traduire en céramique certaines de ses peintures. 1950 Fernand Léger commence avec Roland Brice et son fils Claude la production de petites plaques puis de bas-reliefs en séries ou en pièces uniques mises à la vente dans l’atelier de Roland Brice. Successivement, à Genève, Lausanne, Berne, Zurich et Bâle, Léger donne une conférence Peinture et architecture. Le 12 mai, première représentation de l’opéra Bolivar à l’Opéra de Paris (décors et costumes de Fernand Léger). Réalisation des mosaïques pour les cryptes du mémorial du Mardarson, élevé à Bastogne (Belgique) en mémoire des 76 890 officiers et G.I disparus au cours de la bataille du Saillant (architecte Georges Dedoyard). Le 15 novembre, il est proposé par le ministère de l’Éducation nationale comme Officier de l’ordre national de la Légion d’honneur. Sa femme Jeanne décède le 1er décembre. 1951 En mars à New York, exposition Léger, 70th Anniversary exhibition, Louis Carré Gallery. La Sidney Janis Gallery et Perls Gallery à New York assurent jusqu’en 1955 la présence de Léger aux Etats-Unis avec des expositions personnelles annuelles comportant de nombreuses céramiques. La Maison de la Pensée française présente du 12 juin au 7 octobre ses dernières œuvres : Les Constructeurs et sculptures polychromes. Il se rend le 16 septembre à la consécration de l’église du Sacré-Coeur d'Audincourt (Doubs) où sont installés les vitraux qu’il a créés. En novembre, à la galerie Louise Leiris vernissage 29 de l’exposition Fernand Léger : sculptures polychromes et lithographies. Il envoie ses élèves réaliser d’après sa maquette une décoration murale pour le pavillon français de la Triennale de Milan. 1952 En février, il épouse Nadia Khodossievitch et emménage au « Gros tilleul » à Gif-sur-Yvette (Essonne). Par l’intermédiaire de Wallace K.Harrison, il reçoit la commande de la décoration de la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies exécutée selon ses indications par son élève Bruce Gregory. Conférences à la Maison de la Pensée Française. Exposition Fernand Léger à la Kunsthalle de Berne. L’été, il expose ses peintures au musée Grimaldi à Antibes et ses céramiques dans l’atelier de Roland Brice à Biot (24 juin-30 septembre). Il participe à la XXVIème Biennale de Venise. À « La Colombe d’Or », à Saint-Paul (Alpes-Maritimes), installation de la céramique monumentale Les Femmes au perroquet. André Maurois préface le catalogue de l’exposition La Figure dans l’œuvre de Léger, galerie Louis Carré. En décembre, il participe au Congrès des peuples pour la Paix à Vienne. 1953 En janvier, la galerie Louis Carré à Paris, expose ses sculptures polychromes, puis en avril l’Art Institute à Chicago inaugure l’exposition Léger : A Survey of his art qui va ensuite, à San Francisco Museum of Art puis à New York, Museum of Modern Art. Séries de tableaux sur le Cirque et La Partie de Campagne. 1954 L’Union des Arts Plastiques, rue de l'Elysée à Paris, célèbre le 73ième anniversaire de Léger. Conférence à la Sorbonne le 4 février Cinquante ans de continuité constructive : de l’Impressionnisme aux Constructeurs. Réalisation de vitraux pour l’église de Courfaivre (Jura, Suisse) inaugurée en septembre (Architecte Jeanne Bueche). Léger accepte les commandes de vitraux et de mosaïques pour l’Université de Caracas (architecte Carlos Villanueva) puis la décoration du bâtiment du Gaz de France à Alfortville près de Paris. Pour Daniel-Henry Kahnweiler, il peint une décoration murale dans sa salle à manger de sa maison de Saint-Hilaire. Il est sollicité pour étudier la décoration d’un auditorium à Sao Paulo projeté par Oscar Niemeyer. En concertation avec l’architecte Paul Nelson, il étudie la polychromie de l’hôpital franco-américain de Saint Lô (Normandie). 1955 Donne des conférences en Suisse. La municipalité de Hanovre lui confie l’étude de la décoration du stade (projet non réalisé). Avec Nadia, il va à Prague pour le Congrès des Sokols. Le 28 juin, au musée des Beaux-Arts de Lyon, inauguration de la rétrospective de ses œuvres. Il reçoit le grand prix de la IIIième biennale de Sao Paulo. En juillet, il achète une propriété bâtie à Biot, nommée le mas Saint-André. Le 17 août, il décède à Gif-sur-Yvette, où il est inhumé le 20 août. En 1960, inauguration du musée Fernand Léger construit sur le terrain du mas Saint André à l’initiative de Nadia Léger et Georges Bauquier. Le 27 janvier 1969, André Malraux, ministre d’État, chargé des Affaires culturelles, reçoit en donation le bâtiment, les terrains et les œuvres, reconnaissant l’institution comme musée national. 30 CATALOGUE DE L’EXPOSITION Pour poursuivre, le chemin initié par Jean-Michel Foray et Maurice Fréchuret, le musée national Fernand Léger et les éditions DEL’ART sont heureux de vous faire part de la sortie du catalogue de l’exposition Imi Knoebel – Fernand Léger, Une rencontre. Exposition Imi Knoebel-Fernand Léger, Une Rencontre du 5 novembre au 27 février 2017 Commissariat d’Anne Dopffer, conservateur général du patrimoine, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes, et textes de Franz Wilhelm Kaiser, directeur du Bucerius Kunst Forum de Hambourg. Sortie prévue le 19 décembre 2016 Outils essentiels de la diffusion de la création, des catalogues sont édités à l’occasion des expositions réalisées dans les musées nationaux. Depuis 2011, un partenariat privilégié avec la Banque Populaire Côte d’Azur (BPCA) permet d’éditer une version papier de ces catalogues. L’implication de la BPCA dans un projet audacieux, visant à soutenir de jeunes créateurs, à contribuer, à enrichir la vie culturelle sur la Côte d’Azur et à prolonger ainsi la vie d’expositions pour les partager avec le plus grand nombre, est une réalisation remarquable qui mérite d’être soulignée. Édités par un acteur important de l’art contemporain sur la Côte d’Azur, Les Éditions DEL’ART, dirigées par Florence Forterre, ces catalogues sont rassemblés dans des coffrets. À ce jour, vingt et un volumes sont parus, cinq volumes sont à paraître. www.de-lart.org www.de-lartpublic.fr Ces catalogues sont également disponibles sous forme numérique sur le site web des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes : http://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/chagall/c-catalogues-art-contemporain http://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/l-catalogues-art-contemporain http://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/picasso/p-catalogues 31 LISTE DES CATALOGUES D’ART CONTEMPORAIN Coffret 1 Catalogues imprimés en janvier 2012 Exposition Lida Abdul du 3 mars au 4 juin 2007 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix et au musée national Marc Chagall Commissariat et texte de Maurice Fréchuret Expositions Alice Anderson du 29 mars au 9 juin 2008 Spectres au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Emmurée au musée national Marc Chagall Commissariat de Maurice Fréchuret et textes de Maud Jacquin et de Dominique Païni Exposition Mounir Fatmi, Sans histoire du 16 juin au 8 octobre 2007 Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Paul Ardenne Expositions Olga Kisseleva du 1er décembre 2007 au 25 février 2008 Sept envies capitales au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Windows au musée national Marc Chagall Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Christophe Kihm Coffret 2 Catalogues imprimés en octobre 2012 Exposition Roman Olpaka du 8 novembre au 9 février 2009 au musée national Marc Chagall Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Bernard Vouilloux Exposition de Franck Scurti du 10 janvier au 20 mars 2009 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Thierry Davila Exposition Berdaguer et Péjus du 21 mars au 1er juin 2009 au musée national Marc Chagall Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Jean-Marc Huitorel Exposition Céleste Boursier-Mougenot ,Videodrones du 7 novembre 2009 au 8 février 2010 au musée national Marc Chagall Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Didier Semin Exposition Michel Verjux, Le mur, l’espace, l’œil du 6 février au 17 mai 2010 au musée national Fernand Léger Commissariat de Maurice Fréchuret et d’Ariane Coulondre, texte de Pascal Rousseau et entretien de l’artiste avec Ariane Coulondre Exposition Eric Cameron du 13 mars au 7 juin 2010 au musée national Marc Chagall Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de Danièle Cohn 32 Coffret 3 Catalogues imprimés en juin 2014 Exposition Jean-Baptiste Ganne, Gélém, Gélem du 9 juin au 7 octobre 2013 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Commissariat de Maurice Fréchuret et texte de son entretien avec l’artiste Installation Aïcha Hamu du 26 juin au 7 novembre 2011 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix, à l’occasion de l’exposition La peinture autrement organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et les musées nationaux du XXe des Alpes-Maritimes dans le cadre de la manifestation L’Art contemporain et la Côte d’Azur-Un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011 Commissariat de Maurice Fréchuret et d’Ariane Coulondre, texte de Thomas Golsenne Exposition Sarah Morris, Mechanical Ballet du 17 novembre 2012 au 4 mars 2013 au musée national Fernand Léger Commissariat de Maurice Fréchuret et de Diana Gay, texte de Nicolas Bourriaud et entretien de Diana Gay avec l’artiste Installation Melik Ohanian, Concrete Tears, 3451 du 23 juin au 8 octobre 2012 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix, à l’occasion de l’exposition Exils, Réminiscences et nouveaux mondes organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et les musées nationaux du XXe des Alpes-Maritimes Commissariat de Maurice Fréchuret et de Diana Gay, texte de Maurice Fréchuret et entretien de Diana Gay avec l’artiste Exposition Florian Pugnaire, David Raffini, Energie sombre du 12 janvier au 13 mai 2013 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Commissariat de Maurice Fréchuret texte de Sylvie Coëllier Installation Jérôme Robbe, a.m/P.M du 26 juin au 7 novembre 2011 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix, à l’occasion de l’exposition La peinture autrement organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et les musées nationaux du XXe des Alpes-Maritimes dans le cadre de la manifestation L’Art contemporain et la Côte d’Azur - Un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011 Commissariat de Maurice Fréchuret et d’Ariane Coulondre, texte d’Eric Mangion Exposition Zineb Sedira du 6 mars au 22 novembre 2010 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Commissariat de Maurice Fréchuret, texte de Paul Ardenne et entretien d’Odile Biec avec l’artiste Coffret 4 Catalogues imprimés en septembre 2015 Exposition Heidi Wood, Décor d’une vie ordinaire, Grand ensemble du 9 novembre 2013 au 3 février 2014 au musée national Fernand Léger Commissariat général de Maurice Fréchuret Commissariat de Diana Gay, pour Grand ensemble Commissariat de Pierre Palvadeau, pour Pavillon 33 Exposition Pilar Albarracín Asnería du 15 février au 23 juin 2014 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Commissariat de Maurice Fréchuret et Sarah Ligner, et texte de Sarah Ligner Exposition Natacha Lesueur, Ombres blanches du 22 février au 19 mai 2014 au musée national Marc Chagall Commissariat de Maurice Fréchuret et Sarah Ligner, et entretien de l’artiste avec Maurice Fréchuret et Sarah Ligner Exposition Denis Castellas du 14 juin au 6 octobre 2014 au musée national Marc Chagall Commissariat de Maurice Fréchuret et Sarah Ligner, et entretien de l’artiste avec Thierry Davila Prochains catalogues à paraître Exposition John Armleder du 28 juin au 6 octobre 2014 au musée national Fernand Léger Exposition Alicia Framis, Chambre des livres interdits du 5 juillet au 13 octobre 2014 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Exposition Mathieu Pernot, Fragments d’histoires, du 19 septembre au 4 janvier 2016 au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Exposition Damien Deroubaix, El Sueño, du 19 mars au 6 juin 2016, au musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix Exposition, Imi Knoebel, Imi Knoebel-Fernand Léger, une rencontre, du 5 novembre 2016 au 27 février 2017, au musée national Fernand Léger 34 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Les œuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes : - Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci - Pour les autres publications de presse : ▪ Exonération des deux premières œuvres illustrant un article consacré à un événement d’actualité en rapport direct avec celles-ci et d’un format maximum d’1/4 de page ; ▪ Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de reproduction/représentation ; ▪ Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAGP ; ▪ Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Adagp, Paris 2016, et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. » Ces conditions sont valables pour les sites internet ayant un statut de presse en ligne étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 1 600 pixels (longueur et largeur cumulées). Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit) mia donna I, 2016 peinture acrylique sur aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016 Ivo Faber, photo mia donna I, 2016, peinture acrylique sur aluminium © Adagp, Paris, 2016 Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit) mia donna II, 2016 peinture acrylique sur aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016 Ivo Faber, photo mia donna II, 2016 peinture acrylique sur aluminium © Adagp, Paris, 2016 35 Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit) Union I, 2016 peinture acrylique sur aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016 Ivo Faber, photo Union I, 2016, peinture acrylique sur aluminium © Adagp, Paris, 2016 Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit) Ort-Mennige, 2012 peinture acrylique sur aluminium © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016 Ivo Faber photo Imi Knoebel, Ort-Mennige, 2012, peinture acrylique sur aluminium © Adagp, Paris, 2016 Fernand Léger (1881-1955), Visage à la main sur fond rouge, vers 1954 relief en céramique, décor émaillé, atelier Roland Brice, musée national Fernand Léger © RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016 Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit) Vitraux pour la chapelle Jeanne d'Arc (détail), 2015 Cathédrale de Reims © Imi Knoebel © Ansgar Wacker © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016 36 Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit) Vitraux pour la chapelle Jeanne d'Arc (vue de la chapelle), 2015 Cathédrale de Reims © Imi Knoebel © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016 Imi Knoebel (Wolf Knoebel, dit), Vitraux de la cathédrale de Reims 2011 Impression numérique © Imi Knoebel © Ivo Faber © Adagp, Paris, 2016 Fernand Léger Les Femmes au Perroquet couleurs en dehors, vers 1952 Bas-relief en céramique émaillée Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger © RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016 37 Fernand Léger La Branche, 1952 Ronde-bosse en céramique émaillée Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger © RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016 Fernand Léger La Fleur qui marche, vers 1953 Céramique émaillée Donation de Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger © RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016 Fernand Léger Les Femmes au perroquet, 1952 Bas-relief en céramique émaillée Donation de Nadia et Georges Bauquier en 1969 Musée national Fernand Léger © RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Paris, 2016 38 PROCHAIN ÉVENÉMENT AU MUSÉE « LUMIÈRE, MOBILITÉ, VIE » 6 mai - 30 octobre 2017 Nouvel accrochage des collections du musée national Fernand Léger Au cours d’une conférence donnée en 1924, c’est avec ces mots « Lumière, mobilité, vie » que Fernand Léger décrivait ce que devrait offrir un spectacle moderne. Ces trois notions seront le fil conducteur de la lecture plastique de l’œuvre proposée dans le nouvel accrochage des collections du musée qui sera enrichi par des prêts exceptionnels du Centre Georges Pompidou / musée national d’Art moderne. 39