annick doc - counsellinghks.ca
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t s e ’ c e i v a M cool d’en ! r e l par Programme de promotion d’une saine santé mentale et de prévention du suicide chez les adolescents francophones en milieu éloigné ’est c e i v Ma ler! r a p n e cool d’ Programme de promotion d’une saine santé mentale et de prévention du suicide chez les adolescents francophones en milieu éloigné Les Services de Counselling de Hearst, Kapuskasing et Smooth Rock Falls (SCHKS) a mis en place un programme global de promotion d’une saine santé mentale et de prévention du suicide s’adressant aux adolescents francophones de la région de Cochrane Nord impliquant aussi un volet pour les parents et le personnel scolaire. S’inspirant du postulat de base du modèle écologique qui considère que le suicide et les comportements suicidaires se comprennent à partir d’un ensemble de facteurs, dans une perspective globale et multicausale, ce programme conduit les jeunes vers une multitude de stratégies et d’outils afin de promouvoir une saine santé mentale et ainsi réduire les conduites suicidaires Plus spécifiquement, le programme est axé sur l’apprentissage d’habiletés personnelles et sociales; la sensibilisation des jeunes, des parents et du personnel scolaire concernant les indices de comportements suicidaires, les comportements d’aide et l’utilisation des ressources existantes. Il encourage par ailleurs, l’utilisation et l’établissement de réseaux de soutien social au sein de la communauté. Financé par le Fonds pour l’adaptation des services de santé primaires de Santé Canada par le biais de Société Santé en Français, le projet ciblait les élèves des écoles primaires (8e année seulement) et secondaires catholiques et publiques francophones. Les élèves du Centre d’éducation alternative de Kapuskasing ont eux aussi bénéficié du programme. Maintenant au terme de son financement pour ce programme, les Services de Counselling cherche à maintenir le programme et à tenter de nouveau à l’étendre au secteur anglophone. Le programme « Ma vie, c’est cool d’en parler » s’inspirant du programme de prévention « Ma vie, c’est pas fou d’en parler » de l’Association Canadienne de Santé Mentale de Montréal, comprend quatre ateliers offerts aux élèves de huitième année. Toujours en s’appuyant sur le modèle écologique qui explique le suicide par un ensemble de facteurs, il importe pour la prévention des conduites suicidaires, d’encourager le développement et le maintien de facteurs protecteurs chez les jeunes. C’est pourquoi nous avons choisi d’aborder les thèmes suivants : • Atelier 1 : Introduction à la santé mentale et estime de soi • Atelier 2 : Reconnaissance des émotions et sensibilisation à la gestion du stress • Atelier 3 : Transition entre le primaire et le secondaire et communication parents – adolescents • Atelier 4 : Quoi faire quand ça va mal – atelier synthèse de programme ’est c e i v Ma ler! r a p n e cool d’ Les thèmes abordés auprès des élèves du secondaire reposent sur le programme « Agir avant, agir à temps » du Centre de prévention du suicide de la région 02 du Québec . Les ateliers donnés ont pour but de sensibiliser les jeunes à la problématique du suicide, d’augmenter leurs habiletés personnelles et de les outiller pour mieux relever les défis et les épreuves du quotidien. Les ateliers offerts sont : • La vie, une vraie montagne russe (développer leur capacité d’adaptation dans le but de surmonter plus facilement des épreuves) • Je m’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie (évaluer leur estime personnelle, reconnaître l’importance d’avoir une bonne estime personnelle et les outiller sur les façons d’acquérir et de maintenir une bonne estime de soi) • Mes relations sans brouille (outiller les jeunes pour les aider à établir et à maintenir des relations interpersonnelles satisfaisantes) • Solidaire à la vie (informer sur la problématique du suicide, outiller à repérer les signes d’une personne suicidaire dans leur entourage et à intervenir adéquatement et les sensibiliser aux ressources d’aide existantes dans la communauté) L’atelier « Agir avant, agir à temps » s’adresse aussi aux parents et au personnel scolaire et s’articule autour des facteurs reliés au suicide chez les jeunes et insiste sur le rôle des facteurs protectants dans la prévention du suicide. Précisément, il a pour objectif de sensibiliser aux indices de comportements suicidaires, aux comportements d’aide et aux ressources existantes. Par son programme de promotion d’une saine santé mentale et de prévention du suicide, les SCHKS ont rejoint plus de 1080 élèves et a permis à 80% des participants d’acquérir (assez-beaucoup) des habiletés personnelles et sociales favorables au maintien d’une bonne santé mentale. Les rapports d’évaluation du programme indiquent que les élèves ont apprécié les échanges et les jeux qui leur ont permis de s’exprimer ouvertement et d’en apprendre davantage sur eux. Suite à l’atelier « Agir avant, agir à temps » les parents et le personnel scolaire présent expriment qu’ils se sentent davantage outillé à reconnaître les indices de comportements suicidaires et à agir auprès des jeunes à risque. La mise en place d’un tel programme nécessite sans aucun doute l’implication de partenaires importants. D’abord, la collaboration du Conseil scolaire catholique des Grandes-Rivières et du Conseil scolaire public du Nord-Est Ontarien a été bénéfique dans leur appui et leur ouverture à faciliter la mise en place du programme au sein de leurs différentes écoles. Enfin, après un long travail de concertation et de partenariat entre les Services de Counselling de Hearst, Kapuskasing et Smooth Rock Falls, les Services Familiaux Jeanne-Sauvé, les trois hôpitaux de la région, la police provinciale de l’Ontario, les écoles secondaires catholiques de Hearst, Kapuskasing et Smooth Rock Falls et le Centre d’éducation alternative, un protocole d’entente de services en réaction aux situations d’enfants et de jeunes ayant des idées suicidaires ou pendant une crise suicidaire a été élaboré et est ’est c e i v Ma ler! r a p n e cool d’ désormais effectif. Ce protocole se veut un outil indispensable dans la prévention du suicide chez les jeunes car il permet entre autre, de coordonner les services d’intervention en situation de crise, prévenir et minimiser les risques de suicide et les conséquences pour la communauté, éviter le chevauchement des services d’organismes communautaires, améliorer l’accès aux services et aux programmes existants, etc. Bref, le programme de promotion d’une saine santé mentale et de prévention du suicide chez les adolescents-es en milieu éloigné agit globalement sur le bien-être des individus et du même coup, des collectivités. En outillant les jeunes à reconnaître et à développer dadvantage leurs habiletés et en les incitant à croire en leur potentiel ils sont alors en mesure de se forger une estime de soi solide, facteur de protection important, ce qui encourage favorablement une saine santé mentale évitant ainsi d’amener les jeunes vers des comportements suicidaires.