MARRE DE SE FAIRE PLUMER CAISSE MALADIE PUBLIQUE

Transcription

MARRE DE SE FAIRE PLUMER CAISSE MALADIE PUBLIQUE
MARRE DE SE
FAIRE PLUMER
VOTATION FÉDÉRALE DU 28 SEPTEMBRE 2014
i
u
O
À LA
CAISSE MALADIE
PUBLIQUE
COMITÉ UNITAIRE VAUDOIS
POUR LA CAISSE MALADIE PUBLIQUE
Marre
Marre
des augmentations
de primes déconnectées
des coûts
des frais inutiles
Le schéma ci-dessous montre clairement l’absence de corrélation entre les augmentations de primes et les augmentations des coûts de la santé. Les primes explosent alors que les
dépenses ont certes augmenté, mais de manière progressive.
Où est passé notre argent ? Dans la poche des assureurs !
La caisse publique permet de mettre un frein à l’explosion
des primes-maladie, en liant en toute transparence les coûts
réels de la santé et les primes !
180
170
Le système actuel génère des dépenses superflues qui augmentent la facture des primes-maladie sans améliorer le système de
santé : les frais de publicité, de marketing et de changements de
caisse sont estimés entre 300 et 400 millions de francs par an.
Les importants salaires des cadres supérieurs et les rémunérations considérables des membres des Conseils d’administration
sont également financés par nos primes.
La caisse publique met fin aux dépenses excessives. Ces
économies permettent largement de financer l’adaptation au
nouveau système et de le rendre très rapidement plus juste
pour les assurés.
Marre
CHF
de la chasse aux « bons
risques » et de la mise à l’écart
des malades chroniques
160
150
140
130
120
110
100
2000
2002
Dépense de santé
par personne
2004
2006
2008
2010
2012
Prime LaMal moyenne
(adulte - AOS)
Marre
de payer des primes en trop
De 1996 à 2012, la population vaudoise a payé plus de 603 millions de francs de primes-maladie en trop. Autrement dit, près
de 1’000 francs par assuré du canton ! Cet excès de primes est
allé grossir les réserves des caisses-maladie, qui les ont parfois
transférées dans d’autres cantons pour y maintenir des primes
artificiellement basses.
Sur plus de 1,7 milliards de francs payés en trop dans différents
cantons, seuls 800 millions seront rendus aux assurés ! Sous le
diktat des assureurs, le Parlement n’a pas pu donner une réponse
équitable à ce dossier.
La caisse publique met fin à ce type de scandale grâce à la
transparence des coûts et des primes.
L’interdiction de sélectionner les assurés en fonction de leur
risque de tomber malade est violée par les caisses. C’est pourtant de cette manière que les caisses se font concurrence :
• Sur le dos des personnes âgées, qui sont harcelées par les
caisses pour les faire partir
• Sur le dos des malades chroniques, pénalisés par l’introduction du tiers-garant qui leur impose de payer par avance
toutes leurs coûteuses prestations de soins comme les médicaments.
La caisse publique met un terme à cette pseudo-concurrence
entre les caisses et à la sélection des risques. Elle rend
possible la mise en place d’une véritable politique de santé
publique qui valorise la prévention et la promotion d’une
prise en charge adaptée et de qualité pour tous !
Oui
À UNE
CAISSE MALADIE
PUBLIQUE
Marre
d’un système opaque
La multitude des caisses est un leurre : 60 caisses proposent au
total plus de 300’000 primes différentes sur le territoire suisse.
90% de la population vaudoise est assurée par 6 immenses
groupes qui créent chaque année de nouvelles assurances
avec des primes différenciées pour attirer les « bons risques ».
Ce système est complexe et ne permet pas de comprendre les
fondements du calcul des primes.
De plus, les caisses profitent de la séparation présumée entre assurance de base et complémentaire : les frais administratifs sont
répartis de manière opaque entre les deux types d’assurance et
les caisses utilisent les données obtenues dans l’assurance complémentaire pour l’assurance de base … et réciproquement. Voilà
pourquoi les assureurs tiennent tellement à conserver ce système.
Dès lors comment être sûr que leur campagne à plusieurs millions contre la caisse publique n’est pas financée par nos primes ?
Impossible, car la transparence n’existe pas dans le monde des
caisses-maladie !
La caisse publique intègre des représentants des assurés,
des prestataires de soins et des pouvoirs publics dans le
système d’assurance et crée une transparence complète sur
les coûts et les primes. Le système y gagne en simplicité, en
clarté et en sécurité pour les assurés.
26.02.2012
La caisse EGK
augmente
massivement
les primes
des Vaudois
04.0
3.20
13
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08.02.2013
EN TROP
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Marre
des réserves inadéquates
Comme les réserves ne sont pas liées à l’assuré, l’argent est
versé à une caisse et reste à la caisse, même si l’assuré change
d’assureur. Ainsi, chaque caisse a des réserves surévaluées :
celles-ci sont estimées à 3-4 milliards de francs superflus !
La caisse publique, par la création d’un fonds national de
réserves transparent, met un terme à ce système aberrant
et coûteux.
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ORGANISATIONS QUI SONT POUR LA CAISSE PUBLIQUE
Association suisse des médecins assistants et chef de clinique – section Vaud (ASMAV), Société vaudoise de médecine (SVM),
Groupement des psychiatres et psychothérapeutes vaudois (GPPV), Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI),
Fédération suisse des sages-femmes – sections VD-NE-JU, Physioswiss, Salveo – Coopérative de Pharmacies Indépendantes,
Groupe Romand d’Accueil et d’Action Psychiatrique (GRAAP), Association suisse des Assurés – section Vaud (ASSUAS-Vaud),
Fédération romande des consommateurs – section Vaud, AVIVO-Vaud, Association citoyenne pour la défense des usagers du
service public (ACIDUS), Mouvement populaire des familles (MPF), Syndicats des services publics (SSP), Union syndicale vaudoise
(USV), UNIA Vaud, Syna, Parti socialiste vaudois, Les Verts, PDC Vaud, Vaud Libre, SolidaritéS Vaud, POP & Gauche en mouvement,
Jeunesse socialiste vaudoise, Jeunes verts vaudois.
Des personnalités qui appellent à voter OUI
THI NGOC TU WÜST
GÉRALDINE SAVARY
Présidente de l’Association suisse
des assurés – Vaud, Conseillère aux Etats PS
« 600 mio de primes payées en trop par les Vaudois :
plus jamais un tel scandale ! Le consommateur aura
enfin son mot à dire sur la fixation des primes et leur
utilisation. »
AURELIO MASTROPAOLO
Médecin, spécialiste en psychiatrie et psychothérapie
FMH, président du Groupement des psychiatres-psychothérapeutes vaudois
« La santé n’est pas une marchandise ! Les médecins
pour la caisse publique veulent un système de santé
basé sur le respect de l’être humain et de sa santé et
non sur un produit commercial. »
CRISTA CALPINI
«La caisse publique renforce le pouvoir de tous les assurés grâce à une plus grande transparence du système.
Oui à la caisse-maladie publique ! »
SERGE MELLY
Agriculteur, syndic de Crassier
et député Vaud Libre au Grand Conseil vaudois
« Les caisses-maladie privées ont eu leur chance, elles
n’ont pas voulu la saisir : le système reste opaque et
sans contrôle, agité par des scandales choquants
(primes payées en trop, EGK, etc.). Il est temps de passer à un système plus juste. »
JANE CHAILLE
Pharmacienne indépendante
et députée PLR au Grand Conseil vaudois
Présidente de l’Association suisse des infirmières
et infirmiers – Section Vaud (ASI-Vaud)
« Depuis des années les primes augmentent davantage
que les coûts des soins. Avec une caisse publique, fini
les problèmes des réserves, de la compensation des
risques, des provisions excédentaires, les primes sont
justes et le système transparent ! »
« Une caisse publique signifie renforcer la cohérence
du système, réduire les nombreuses inégalités et injustices et réaliser la transparence des coûts »
ZEHNDER JOLIAT
PIERRE-YVES MAILLARD
Co-présidente du comité de la section VD-NE-JU
de la Fédération suisse des sages-femmes
« Nous soutenons la caisse publique pour permettre
l’égalité des prestations à un prix unique pour toutes
les futures mamans »
CHRISTIAN VAN SINGER
Conseiller national, Les Verts
«La pseudo-concurrence des 61 Caisses maladie, qui
doivent toutes offrir les mêmes prestations Lamal,
n’a pas réussi à limiter l’explosion des coûts. La Caisse
publique le fera en renforçant la prévention. »
CHRISTIANE JAQUET-BERGER
Présidente de l’AVIVO Suisse et Lausanne,
députée POP au Grand Conseil vaudois
« Les retraités, vus comme de « mauvais risques »,
sont harcelés pour changer de caisse maladie (retards
de remboursement, téléphones intempestifs, etc). La
caisse publique supprimera ces discriminations. »
AXEL MARION
Co-président du PDC Vaud,
député au Grand Conseil vaudois
« La concurrence n’a pas sa place dans l’assurancemaladie obligatoire, qui est un service public. La caisse
publique permettra également de judicieuses économies d’échelle. »
Conseiller d’Etat PS
« Alors que la hausse moyenne des coûts est inférieure
à 3% dans notre canton, il n’est pas rare de voir des
primes augmenter de plus de 10%. La caisse publique
met fin à cette incohérence pour le bien des assurés. »
ANJA ZYSKA CHERIX
Médecin assistante et présidente de l’Association
suisse des médecins assistant-e-s et chef-fe-s
de clinique Section Vaud (ASMAV)
« Pourquoi nos patients continueraient-ils à payer des
primes différentes pour des prestations identiques ?
L’assurance de base doit coûter la même chose pour
tout le monde ! »
ANTOINE MONVERT
Physiothérapeute
« La caisse publique permet une meilleure coordination
du système de santé pour le bien de tous les patients
et des professionnels de santé. »
PHILIPPE SAEGESSER
Médecin-Chef en Anesthésiologie
« L’influence du lobby des assurances privées a consacré la dérive mercantile du secteur de la Santé. Confier
à une caisse unique la gestion de l’assurance obligatoire de soin représente un espoir à ce que notre système redevienne plus solidaire et plus juste. »
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Plates-Bandes communication
Présidente de la FRC Vaud