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Nouvelles « CSA »
Accord sur la vente postale de publications canadiennes no  40063603
LA REVUE DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS » | HIVER 2010
QUEL EST
VOTRE
PASSE-TEMPS?
Pour demeurer actif à la retraite
MEXIQUE
Découvrez la richesse de
l’histoire culturelle des
villes coloniales
avis aux « snowbirds »
À lui seul, le soleil
ne fournit pas assez de vitamine D
Quand vous vous exposez au soleil, votre organisme
produit de la vitamine D en convertissant les rayons
ultraviolets, mais en vieillissant, il y arrive moins
facilement. Il est donc recommandé aux personnes
de plus de 65 ans de prendre 1 000 UI de vitamine D
par jour... et pour une bonne raison.
Selon une étude récente, les femmes de plus de 75
ans affichant un déficit en vitamine D réussissent
moins bien aux tests de fonction cognitive. Toujours
selon cette étude, les femmes de 65 ans et plus
courraient trois fois plus de risque de mourir d’une
maladie coronarienne que les femmes présentant
des taux sanguins adéquats de vitamine D.
Prenez beaucoup de soleil et prenez des
suppléments de vitamine D. Pour vous assurer
que votre taux sanguin de vitamine D est adéquat,
demandez un test sanguin à votre médecin.
Source : Johns Hopkins Medical Letter
Nouvelles « CSA »
LA REVUE DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS »
HIVER 2010
Rédacteur en chef J. Ross Quigley
Rédacteur de l’ACS Bob Slack
Vice-président, communications Christopher E. Bradbury
Directeur artistique Peter Prusa
Chargé de comptes principal Neville Levin
Directrice des comptes Fran Castricone
Directrice des opérations Paula McGovern
Coordonnatrice du marketing Michael McGrath
Photo du personnel Doug Miller
Conseil d’administration De l’ACS
Président Bob Slack
Premier vice-président Jim Sherb
Trésorier Brock Sharpe
Secrétaire John Foster
Ancien président Gerry Brissenden
Mangez
davantage de poisson!
Les hommes qui consomment des poissons à chair foncée
courent 57 % moins de risque que les autres de souffrir d’un cancer
agressif de la prostate. Les acides gras oméga-3 sont abondants dans
le poisson, particulièrement dans les poissons à chair foncée comme le
saumon, le maquereau et le poisson bleu. Il a été démontré que ces acides
gras contribuent à prévenir l’apparition du cancer agressif de la prostate
et ont un effet encore plus bénéfique
pour les hommes qui sont
génétiquement prédisposés
à souffrir de cette
maladie.
Directeur Don Gardiner
Directrice
Nancy Hopcraft
Directeur
Ron Steeves
Directrice
Marianna Pupulin
Directeur général
Michael MacKenzie
Conseiller juridique Wallace Weylie
Collaborateurs Barb & Ron Kroll
Dr Robert MacMillian
Nouvelles « CSA » est publiée par Medipac International
Communications Inc.
Imprimé au Canada.
Des cas de dengue signalés dans le centre
de la Floride
Dans les Keys et les comtés de Dade, de Broward et d’Orange, plus
de 30 cas de dengue ont été confirmés et on estime que plus de 1
000 personnes auraient été exposées au virus. La dengue entraîne
de fortes douleurs articulaires, des maux de tête et de la fièvre. La
maladie aurait été introduite par des personnes l’ayant contractée
à l’extérieur du pays. On craint que le virus se transmette des
personnes infectées à la population de moustiques de la région.
Les visiteurs et les résidents sont priés de prendre des mesures
additionnelles pour se protéger contre les moustiques. Aucun cas
de dengue n’avait été signalé en Floride depuis 1934.
2
www.snowbirds.org
Accord sur la vente postale de publications canadiennes n° 40063603
Déposé par :
Medipac International Communications Inc.
180 Lesmill Road, Toronto, Ontario M3B 2T5
416-441-7090 ou 1-800-267-6440
Télécopieur : 416-441-7010
Prix d’abonnement : 20 $ au Canada, 30 $ aux
É.-U. et à l’étranger. Par copie : 3,95 $
Les opinions exprimées dans cette publication sont la responsabilité
de l’éditeur et ne reflètent pas nécessairement celles des dirigeants
ou des membres de l’ACS, Medipac International Communications Inc.
ou ses affiliés.
nouvelles de l’ACS
Rapport du
président
J
e commence cette chronique juste au
moment où Lois et moi arrivons en
Floride. Le dollar canadien flirte une
fois de plus avec la parité et, si nous
nous fions aux plaques des voitures dans
les stationnements des épiceries locales, il
semble que les « snowbirds » connaîtront
une autre grosse saison de voyages.
Nombre de médias locaux s’y consacrent
et laissent transparaître une surprise
agréable face aux premiers arrivants dans
plusieurs de leurs articles. En raison de
l’incertitude de l’économie mondiale et des
incidents comme le déversement pétrolier
de BP dans le golfe du Mexique, je suppose
qu’il est normal qu’ils s’attendent à ce que
les « snowbirds » arrivent un peu plus tard
cette année, mais devraient-ils vraiment
être surpris?
Les « snowbirds » sont les voyageurs
les plus expérimentés et spécialisés du
Canada. Nous étions déjà très nombreux
à adopter le style de vie des « snowbirds »
quand le dollar valait seulement 62 cents
américains; ce serait donc très difficile de
nous empêcher de nous rendre dans nos
quartiers d’hiver lorsque le dollar est si fort.
C’est gratifiant de voir autant d’arrivées
précoces en Floride et je soupçonne que
nos amis de l’Arizona, du Texas et de la
Californie vivent la même expérience.
En septembre, mon épouse Lois et
moi avons eu la chance de rencontrer
plusieurs d’entre vous pendant la dernière
tournée automnale des « Snowbird
Lifestyle Presentations ». Cette année, nous
avons parcouru l’Ontario, faisant escale à
Orillia, à Sarnia, à Kingston, à Port Hope, à
Peterborough et à Richmond Hill.
Encore une fois, nous avons tous
profité de divertissements hors pair dans
des salles de premier ordre. Bien que j’aie
aimé les présentations, ce fut très gratifiant
de pouvoir rencontrer nos membres.
J’apprécie vos conseils et c’est bon de
pouvoir vérifier les faits sur le terrain et
recevoir vos commentaires en personne en
ce qui concerne nos initiatives en cours ou
certaines choses auxquelles vous aimeriez
nous voir travailler.
Merci à tous ceux qui nous ont
aidés à préparer ces présentations et
Bob Slack
Président de l’ACS
aux nombreuses personnes qui ont
généreusement contribué à notre Fonds
d’action spéciale, en soutien à nos activités
de lobbying auprès du gouvernement. Je
me fais le porte-parole de votre conseil
d’administration en affirmant que nous
espérons rencontrer le plus grand nombre
possible d’entre vous dans le cadre de notre
prochaine tournée Extravaganzas et de nos
réunions d’information d’hiver régionales.
À propos de nos présentations d’hiver, le
« Snowbird Extravaganza » de cette année
se tiendra au Lakeland Center, à Lakeland,
en Floride, les mardi et mercredi, 25 et 26
janvier 2011.
Au Texas notre « Snowbird
Extravaganza » de l’hiver se tiendra les
mardi et mercredi, 1er et 2 février 2011 au
South Padre Island Convention Center, à
South Padre Island, au Texas.
Finalement, notre « Snowbird
Extravaganza Canadian Celebration » aura
lieu les mardi et mercredi, 8 et 9 février
2011, au Mesa Convention Center, à Mesa,
en Arizona.
Si vous ne pouvez pas assister à l’un
de ces événements, essayez d’assister à
l’une de nos réunions d’information d’hiver
régionales. Celles-ci sont plus petites et
plus intimes, mais vous y avez plus de
chance de rencontrer les membres du
conseil d’administration de l’Association
canadienne des « snowbirds » et de leur
faire part de vos commentaires. Après tout,
ce sont vos commentaires et vos idées qui
composent la base de plusieurs de nos
politiques et qui déterminent l’orientation
de la majeure partie de nos demandes au
gouvernement.
Cette année, notre tournée de réunions
d’information d’hiver commencera le
11 février 2011 à Tucson, en Arizona, puis se
dirigera vers Yuma, en Arizona, le 14 février
2011. Nous serons à Indio, en Californie, le
16 février 2011, avant de revenir en Floride
pour trois présentations. Nos membres
de la Floride peuvent choisir entre les
présentations données à Panama City Beach
le 21 février 2011, à Port Charlotte le 23
février 2011 ou à Largo le 25 février 2011.
Comme toujours, l’entrée est libre pour tous,
n’hésitez donc pas à y amener des amis.
Dernièrement, de nombreuses
personnes m’ont demandé de l’information
sur l’avancement des travaux entourant le
nouveau passeport électronique canadien,
dont traitait ma chronique dans le numéro
d’été 2010 de Nouvelles « CSA ». Les
consultations publiques sont terminées;
vous pouvez consulter les résultats en
ligne sur le site de Passeport Canada à
www.ppt.gc.ca. L’Association canadienne
des « snowbirds » a pris part à ces
consultations et fait des pressions depuis
des années auprès du gouvernement
fédéral pour faire passer la durée de validité
du passeport canadien de 5 à 10 ans.
Ces nouveaux passeports plus sûrs
étaient censés être prêts au début de
2011, mais nous avons appris que leur
lancement a été reporté d’une année,
soit en 2012. Pourquoi ce délai? Le débat
concerne le coût. Quel montant Passeport
Canada demandera-t-il pour ces nouveaux
documents? En raison de cette technologie
dernier cri et de la durée doublée de la
validité du passeport, nous supposons
que le passeport coûtera plus que les 87 $
actuels, mais la question est de savoir
combien plus?
Avant d’apporter tout changement
aux frais, en vertu de la Loi sur les frais
d’utilisation, les organismes fédéraux qui
souhaitent modifier leurs services et les
frais connexes doivent d’abord consulter
leurs clients. La Loi sur les frais d’utilisation a
pour objet de veiller à ce que les Canadiens
puissent faire valoir leurs points de vue
avant que des changements ne soient
apportés.
Nous ne sommes pas sûrs des raisons
pour lesquelles ils n’en ont pas tenu compte
lorsqu’ils ont annoncé le lancement du
nouveau passeport pour 2011, mais nous
sommes franchement ravis que cela se
produise. Nous connaîtrons le coût de ces
passeports au printemps prochain et le
premier lot de passeports électroniques
devrait être délivré en 2012.
Lois et moi vous souhaitons à tous un
très joyeux Noël et une bonne année, et
nous espérons vous rencontrer à l’une de
nos réunions d’hiver aux États-Unis.
NOUVELLES « CSA » | HIVER 2010
3
nouvelles de l’ACS
Rapport
sur le gouvernement
A
ux États-Unis, les élections
de mi-mandat de 2010 sont
maintenant chose du passé et
ont considérablement changé le
paysage politique. Ces élections visaient
à renouveler les 435 sièges de la Chambre
des représentants. Les républicains ont fait
un gain net de 64 sièges sur les démocrates,
obtenant ainsi le contrôle de la chambre
pour la première fois depuis 2006. Il s’agit
de la plus importante victoire dans cette
chambre tous partis confondus depuis
1948 et de la plus importante dans le cadre
d’élections de mi-mandat depuis 1938. Des
100 sièges que compte le Sénat américain,
seulement 37 devaient être renouvelés
dans le cadre de ces élections. Selon la
constitution américaine, seulement le tiers
du Sénat est soumis aux élections tous les
deux ans. Au moment d’écrire cet article,
les républicains y avaient ravi six sièges aux
démocrates et, bien que les démocrates
conservent le contrôle du Sénat, il sera
beaucoup plus difficile d’adopter des lois
sans un appui important des deux partis.
Quelles sont les conséquences pour
les « snowbirds » canadiens? Vous vous
souvenez peut-être que l’une de nos plus
importantes campagnes de lobbying
prévues pour 2011 concerne la création
d’un « visa de retraité » qui donnerait à
son titulaire un accès aux États-Unis pour
des séjours illimités sur une période de
temps déterminée. D’un point de vue
purement pratique, le Sénat et la Chambre
des représentants comptent maintenant
beaucoup de nouveaux venus auxquels
il faudra vendre cette idée. Bien que
plusieurs visages aient changé, nous
sommes convaincus qu’ils comprendront
que c’est une bonne chose pour l’économie
américaine en difficulté que des dizaines de
milliers de « snowbirds » canadiens passent
plus de temps dans leur pays et leurs
districts en y dépensant plus d’argent.
Par ailleurs, il s’agit également de savoir
où la réforme complète de l’immigration se
situe-t-elle maintenant dans le programme
4
www.snowbirds.org
politique du président Obama? C’est une
importante question, car une proposition
comme un visa de personne retraitée
devrait probablement faire partie d’une
initiative législative plus importante.
Certains ont affirmé que la résurgence
des républicains pourrait mettre un terme à
cette discussion, du moins temporairement,
alors que d’autres laissent entendre qu’elle
pourrait simplement modifier l’orientation
des réformes proposées. Certains insistent
pour que le gouvernement fédéral ouvre
une voie à la citoyenneté aux millions de
travailleurs sans papiers aux États-Unis,
alors que d’autres croient que la priorité
devrait aller à un renforcement du contrôle
des frontières et aux considérations
économiques. Qu’un projet de loi émerge
ou non de la Maison-Blanche ou du
congrès contrôlé par les républicains,
je pense que ce sujet prendra de plus
en plus d’importance d’ici aux élections
de 2012, et nous devons en faire partie.
Nous publierons un rapport détaillé de
l’évolution de ce dossier dans le numéro de
printemps 2011 des Nouvelles « CSA ».
Dernièrement, en traversant la frontière
du Canada par voie aérienne, terrestre ou
maritime, avez-vous remarqué l’absence
de file d’attente dans la voie réservée aux
utilisateurs de NEXUS alors que les lignes
s’allongeaient dans toutes les autres voies?
Pourquoi devrions-nous en perdre dans les
files d’attente alors que le temps semble
toujours nous manquer? Quelle valeur
accordez-vous à votre temps?
NEXUS vise à accélérer les formalités de
passage à la frontière canado-américaine
pour les voyageurs préautorisés à faible
risque.
L’Agence des services frontaliers du
Canada (ASFC) et l’U.S. Customs and Border
Protection (CBP) collaborent dans cette
initiative commune pour simplifier le
passage de la frontière aux membres, tout
en renforçant la sécurité.
Si votre participation au programme
NEXUS est approuvée, vous recevrez une
Jim Sherb
Premier vice-président
carte d’identité en tant que membre vous
permettant d’entrer au Canada ou aux
États-Unis par tous les postes frontière
aériens, terrestres et maritimes désignés.
En étant membre de ce programme,
vous gagnerez du temps en utilisant
des guichets libre-service automatisés
dans des zones spéciales des aéroports
internationaux désignés, en empruntant
des voies spéciales aux postes frontière
terrestres et en vous rapportant par
téléphone aux agents de services frontaliers
avant votre arrivée par transport maritime.
Autre avantage additionnel, les
citoyens canadiens et américains peuvent
également utiliser leur carte de membre
NEXUS comme document de voyage exigé
en vertu de l’Initiative relative aux voyages
dans l’hémisphère occidental (IVHO). Une
carte de membre NEXUS peut remplacer
un passeport à l’entrée aux États-Unis par
voie aérienne (aux guichets des aéroports
désignés au Canada) ainsi qu’à tous les
postes frontière terrestres et maritimes.
Pour obtenir de plus amples
renseignements ou pour faire une
demande, consultez le site www.nexus.
gc.ca ou téléphonez au 1-866-NEXUS-26.
Pensez à ce que la carte NEXUS pourrait
vous apporter en tant que voyageur
canadien. Ce pourrait être un moyen facile
d’entrer au Canada ou d’en sortir!
Un dernier point, mais non le moindre,
nous avons eu quelques entretiens
fructueux avec le gouvernement du
Manitoba concernant la période pendant
laquelle les Manitobains peuvent demeurer
hors de la province sans perdre leur
assurance maladie provinciale. Une réunion
est prévue en janvier avec la ministre de la
Santé du Manitoba et j’espère avoir bientôt
de bonnes nouvelles pour nos membres
manitobains, qui pourraient bénéficier
d’une souplesse accrue pour planifier leurs
séjours à l’extérieur de la province.
Alayne et moi vous souhaitons tous
un très joyeux Noël et une heureuse
période des Fêtes.
nouvelles de l’ACS
ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS » INC.
AVIS DE PROPOSITION DE MODIFICATION AUX RÈGLEMENTS ADMINISTRATIFS DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS » INC.
(SOCIÉTÉ SANS CAPITAL-ACTIONS CONSTITUÉE EN VERTU DE LA PARTIE II DE LA LOI CANADIENNE SUR LES SOCIÉTÉS PAR ACTIONS) et de
CANADIAN SNOWBIRD ASSOCIATION INC. (SOCIÉTÉ SANS BUT LUCRATIF DE FLORIDE)
AUX : MEMBRES DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS » INC.
DE : JOHN FOSTER, SECRÉTAIRE
AVIS EST PAR LA PRÉSENTE DONNÉ qu’une modification à la section 1, article VI des règlements administratifs de l’Association canadienne des
« snowbirds » Inc. (Canada) ainsi qu’à la section 1, article VII de la Canadian Snowbird Association Inc. (Floride) sera proposée à l’assemblée
annuelle de la société, qui se tiendra le 26 janvier 2011 au Lakeland Center, à Lakeland, en Floride, par l’ajout du texte suivant :
« Nul ne peut être proposé, désigné ou se porter candidat à une élection au conseil d’administration à moins d’être membre de la société
depuis au moins trois ans avant la date de sa nomination, de sa désignation ou de sa déclaration de candidature aux élections du conseil
d’administration ou à moins d’être membre de la société depuis au moins deux ans avant la date de sa nomination, de sa désignation ou
de sa déclaration de candidature aux élections du conseil d’administration et d’avoir été bénévole aux activités de la société pendant cette
période. De plus, dans l’un ou l’autre de ces cas, une telle personne doit avoir l’intention de passer au moins trois mois d’une année civile à
l’extérieur du Canada pour être éligible. »
En ce 19e jour de novembre 2010.
ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS » INC.
JOHN FOSTER, secrétaire
ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS » INC.
Ordre du jour de l’AGA
(société sans capital-actions constituée en vertu de la partie II de la Loi canadienne sur les sociétés par actions)
CANADIAN SNOWBIRD ASSOCIATION INC.
(société sans but lucratif de Floride)
AVIS DE CONVOCATION à L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
L’assemblée générale annuelle de l’ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS » INC. (société canadienne) et de la
CANADIAN SNOWBIRD ASSOCIATION INC. (société de Floride) se tiendra au Lakeland Center, 701 West Lime Street, Lakeland,
Floride, le mercredi 26 janvier 2011 à 10 h, heure locale. Les points suivants seront abordés.
• Dépôt du rapport annuel et des états financiers des deux sociétés pour l’exercice terminé le 31 octobre 2010 (et du rapport des
vérificateurs qui s’y rapporte).
• Nomination de cadres et d’administrateurs conformément aux procédures, comme le stipulent les règlements.
• Nomination des vérificateurs pour le prochain exercice et autorisation des administrateurs à établir la rémunération des vérificateurs.
• Discussion des points précédents et de toute autre question dûment soumise avant l’assemblée générale ou la levée de la séance.
Fait à Toronto le 19 août 2010.
PAR ORDRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
John Foster, secrétaire
ASSOCIATION CANADIENNE DES « SNOWBIRDS » INC.
(société sans capital-actions constituée en vertu de la partie II de la Loi canadienne sur les sociétés par actions)
1. Ouverture des portes à 9 h 30
2. Mot de bienvenue - ouverture à 10 h
3. Appel/vérification des membres
4. Preuve d’avis de convocation
5. Lecture du procès-verbal précédent
6. Rapport des membres de la direction
7. Rapport des comités
8. Présentation de l’état financier
9. Rapport des vérificateurs
10. Nomination des vérificateurs
11. Affaires courantes
12. Affaires nouvelles
13. Période de questions
14. Levée de la séance
CANADIAN SNOWBIRD ASSOCIATION INC.
(société sans but lucratif de Floride)
PROCURATION
Par la présente, le membre soussigné des sociétés susmentionnées constitue et nomme Wallace J. Weylie, avocat-conseil, ou à défaut,
, à titre de fondé de pouvoir, agent et mandataire et l’autorise à voter et à agir en son nom à l’égard de toute
question pendant l’assemblée générale des membres qui aura lieu au Lakeland Center, Lakeland, Floride, le mercredi 26 janvier 2011 à 10 h,
heure locale, AVEC TOUS LES POUVOIRS QUE LE SOUSSIGNÉ AURAIT S’IL ASSISTAIT EN PERSONNE À CETTE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE.
FAIT LE
JOUR DE _______________, 20_
__________________________________________
NUMÉRO DE MEMBRE DE L’ACS
.
SIGNATURE DU MEMBRE DE L’ACS
_______________________________________________________
NOM EN LETTRES MOULÉES
NOUVELLES « CSA » | HIVER 2010
5
Assurance
Les fraudes à l’assurance-automobile
vous en payez le prix!
A.C. Thomas de Calgary, en Alberta, nous a récemment fait parvenir une note concernant les fraudes à l’assurance-automobile,
et je pense qu’il est grand temps que les gens sachent pourquoi
leurs primes d’assurance-automobile sont si exorbitantes.
« En tant que nouveaux propriétaires d’un condo à
Phoenix, nous prévoyons y amener notre voiture où
nous comptons l’utiliser jusqu’en mai. Notre agent
d’assurance nous a alors avisés que nous devrons ajouter une prime de 60 % sur notre police. C’est qu’il y a eu
de nombreux cas de fraude à l’assurance impliquant
des personnes qui parcourent les routes à la recherche de véhicules portant une plaque de l’Alberta. Ces
personnes savent que les habitants de l’Alberta ont
une couverture responsabilité d’au moins 1 million de
dollars, contrairement à la minuscule couverture des
automobilistes en Arizona. Ils passent devant votre
voiture, puis freinent subitement dans l’intention de
vous faire heurter l’arrière de leur véhicule, ce qui leur
permet de faire une réclamation pour blessure à la nuque par coup de fouet. Souvent, plusieurs passagers
prennent place dans la voiture du fraudeur, de sorte
que la réclamation totale peut être plutôt élevée. Est-ce
que quelqu’un d’autre est au courant de ce problème?
Merci! »
M. Thomas, vous avez touché un point sensible! Premièrement,
c’est la raison la plus stupide que j’ai jamais entendue pour
hausser une prime de 60 %. Il est fréquent que les assureurs augmentent votre prime si vous prévoyez demeurer aux États-Unis
pendant plus de 30 jours, mais une hausse de 60 % me semble un
peu exagérée. Cette raison est ridicule.
Le « point sensible » est lié au fait que ces artistes de la fraude sont
partout, et nos gouvernements ainsi que nos sociétés d’assurances ne semblent tout simplement pas s’en soucier. Les sociétés
d’assurances traitent simplement cette fraude comme un coût
d’exploitation et refilent les dépenses qu’elle génère à vous, leurs
clients. Par ailleurs, les nombreux règlements et lois ridicules des
gouvernements font qu’il est presque impossible pour les assureurs automobiles de faire autrement. Je n’ai pas l’intention de
m’attarder sur ces lois parce qu’elles ont été amplement étudiées,
commentées et analysées, puis revues à plus d’occasions que je
6
www.snowbirds.org
ne saurais le dire. Par contre, je ne pense pas que quelqu’un ait
jamais pris la peine d’informer le public sur les deux véritables
problèmes qui font grimper les primes d’assurance : les fraudes
massives que ces règlements favorisent et la complaisance du
gouvernement provincial qui peut refiler les dépenses des soins
de santé, particulièrement les dépenses médicales frauduleuses,
aux sociétés d’assurance-automobile privées. C’est-à-dire à VOUS!
L’Alberta compte des centaines de réclamations frauduleuses de
ce type et, selon moi, il est beaucoup moins probable de rencontrer ce type de fraudeurs à Phoenix, car les lois n’y sont pas aussi
clémentes envers les escrocs. L’Ontario arrive probablement en
tête des contrevenants en raison des douzaines, si ce n’est des
centaines, de bandes qui commettent des fraudes à l’assurance
chaque jour, à savoir les faux coups de fouet, maux de taux, stress
mental et horribles maux de tête. Quel gaspillage! Ces gens devraient être envoyés au pôle nord à la chasse aux vers de terre.
Donc… comment reconnaît-on une fraude? Premièrement,
mon expérience personnelle avec la division du règlement des
réclamations de la Insurance Company of North America, il y a
plusieurs années, s’est soldée par un blâme du barreau à l’endroit
d’un avocat et le retrait d’un permis de pratique à un médecin.
Des centaines de réclamations frauduleuses ont été à juste titre
refusées, mais nous avons tous été victimes d’intimidation et
de menaces à notre vie pendant le processus. Nous disposions
d’enquêteurs privés et de médecins spécialistes indépendants
ainsi que d’enquêteurs de sinistres ayant beaucoup de flair, et ce
que nous avons révélé était dégoûtant. Chacun des demandeurs
avait littéralement des douzaines de polices d’assurance-invalidité, qui lui versaient des prestations d’invalidité s’il était blessé ou
malade. Certains cumulaient des milliers de dollars par semaine,
ce qui représentait beaucoup d’argent à l’époque. Une vérification des antécédents des demandeurs a révélé que chacun avait
fait des douzaines de réclamations de sinistre automobile et invalidité qui ne figuraient pas dans son dossier normal. Quand leurs
prestations d’assurance se terminaient, ces gens s’arrangeaient
tout simplement pour avoir un autre accident. Pour ce faire, ils
utilisaient toujours des voitures de location afin que leur dossier
de conducteur demeure « vierge », car les sociétés de location
font appel à des méthodes peu efficaces en matière de déclaration. Habituellement, il y avait 12 demandeurs par accident, soit
Assurance
J. Ross Quigley
Chef de la direction
“
Après tout, c’est leur revenu; ils
gagnent des dizaines, voire des
centaines de millions de dollars
chaque année. C’est devenu
leur façon de vivre!
six dans la voiture de devant et six dans la voiture de derrière;
toutefois, après avoir inspecté les dommages, nous constations
qu’il n’y en avait presque pas. Les ateliers de carrosserie étaient
également dans le coup et, bien sûr, personne ne voulait subir de
véritable coup de fouet.
Le pot aux roses a véritablement été découvert lorsque l’Ontario
a créé l’article sur les indemnités d’accident dans la police d’assurance-automobile prescrite (lire imposée) par le gouvernement.
Cet article prévoyait le paiement de prestations d’invalidité à
une personne blessée dans un accident de la route, entre autres.
Toutes les sociétés d’assurance se sont réunies pour passer au
peigne fin leurs dossiers de réclamations pour vérifier combien
de personnes avaient fait des réclamations d’invalidité, combien
de temps avaient duré leurs convalescences et quel serait le
coût moyen. Elles disposaient de vastes dossiers sur la question
et, puisque cet exercice leur était imposé par le gouvernement,
elles ont probablement prévu un petit profit pour elles-mêmes.
Lorsque ces bénéfices d’accidents ont été établis, je crois que leur
coût exact était de 15 $ par année par automobile.
Il n’y a vraiment rien à ajouter. Le coût actuel de ces indemnités
est de 800 $ à 1 200 $ par année par automobile, et parfois beaucoup plus. Les indemnités ont peu changé, mais bien qu’il y ait
eu l’inflation avec les années, nous savons tous à quoi réellement
attribuer la différence entre 15 $ et 800 $. À la fraude! Une FRAUDE favorisée par les gouvernements et négligée par les sociétés
d’assurance!
La solution radicale que j’ai adoptée à l’époque a été d’insérer
une clause simple dans les polices d’invalidité de nos clients. Cette clause disait qu’aucune indemnité ne serait versée pour des
lésions aux tissus mous à moins qu’elles soient visibles sur une
radiographie ou que le client soit hospitalisé. Pouvez-vous croire
que cette clause n’a entraîné aucune plainte de la part de nos milliers de clients! Les escrocs ont simplement passé leur chemin et
recherché une société d’assurance plus facile à duper. Les coûts
des réclamations pour ce type de cas particulier ont diminué de
plus de 80 %.
Pour insérer cette clause dans une police d’assurance-automobile provinciale, il faut beaucoup de courage de la part d’un
gouvernement et, dans ce cas, il y aurait beaucoup de plaintes
de la part des fraudeurs. Après tout, c’est leur revenu; ils gagnent
”
des dizaines, voire des centaines de millions de dollars chaque année. C’est devenu leur façon de vivre! CEPENDANT, si un
gouvernement passait à l’action, je pense que vos primes d’assurance-automobile diminueraient de moitié. Nous pourrions
créer un boom économique en changeant quelques mots dans
la police d’assurance-automobile. Que feriez-vous de cet argent
supplémentaire chaque année?
Je terminerai avec une simple observation. Il existe de nombreuses lois et de nombreux règlements sur l’assurance-automobile,
mais presque aucune sur l’assurance de maison. Le coût moyen
d’une automobile est d’environ 30 000 $, alors que celui d’une
maison est bien au-delà de 100 000 $, si ce n’est de plusieurs
centaines de milliers de dollars. Les accidents qui se produisent au domicile ou ailleurs sont beaucoup plus nombreux que
les accidents de la route. Si le gouvernement nous protège en
nous obligeant à souscrire une assurance-automobile, pensezvous qu’il ne vaudrait pas mieux plutôt protéger nos maisons? Je
me demande combien coûte la lourde bureaucratie gouvernementale nécessaire à la supervision de l’assurance-automobile?
Combien de médecins, d’avocats, de physiothérapeutes et de
chiropraticiens participent à ces escroqueries? Pourquoi leurs
organismes de réglementation ne rejettent-ils pas les pommes
pourries? Ce n’est peut-être pas si simple après tout.
P.S. Merci de votre commentaire, M. Thomas. Je voulais depuis
longtemps soulager ce point sensible. Toutes nos félicitations
pour votre nouveau condo et votre nouvelle vie. De plus, je
vous recommande de demander un devis auprès du programme d’assurance-automobile de l’Association canadienne des
« snowbirds ». Il a été conçu pour les « snowbirds » et NE contient
AUCUNE prime supplémentaire pour les voyages aux États-Unis.
P.P.S. Notre photographe, Doug Miller, a été impliqué dans un accident dans un stationnement du centre commercial l’autre jour.
Les deux voitures sortaient en marche arrière de leur espace de
stationnement et se sont heurtées. Aucune des voitures n’était
endommagée, mais les quatre personnes qui prenaient place
dans l’autre voiture ont subi de graves coups de fouet et autres
blessures indéfinies. Ces personnes arboraient également des
tatouages les reliant à des gangs. Nous devrions les envoyer au
nord en hiver.
NOUVELLES « CSA » | HIVER 2010
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r
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r
o
l
les villes
p
x
E
coloniales
du Mexique
Texte et photos par Barb et Ron Kroll
Commençant et se terminant à Mexico, notre visite en boucle des
villes coloniales du Mexique nous a permis de connaître la richesse
des cultures de ce pays. Le Mexique compte des douzaines de
villes coloniales, dont le plus grand nombre se trouvent dans la
région centrale, qui est plus fraîche. Ici, les Espagnols ont ouvert
des mines d’or, d’argent et de minéraux il y a 400 ans. Utilisant
des Indiens comme esclaves, les conquistadors espagnols
ont fait fortune. Copiant l’architecture européenne des 16e et
17e siècles, ils ont construit de somptueux palais, d’opulentes
cathédrales et des théâtres. Les terres fertiles des fermes de la
région nourrissaient les villes naissantes du Nouveau Monde.
Statue du moine franciscain frère Juan de San Miguel,
fondateur de la ville, devant l’église paroissiale Saint-Michel-Archange, à San Miguel Allende.
Pátzcuaro
U
ne musique entraînante nous a attirés dans la maison des onze
cours à Pátzcuaro, à quatre heures de route à l’ouest de Mexico. Un
guitariste et deux violoneux accompagnaient deux jeunes danseurs
vêtus en vieillards aux cheveux blancs portant des masques roses, des
sombreros rubanés et des vêtements blancs joliment brodés. À mesure
que les musiciens accéléraient le rythme, les hommes dansaient plus
rapidement, frappant de leurs chaussures et de leurs cannes les tuiles de
pierre plates. La danse des petits vieux fait la satire des vieux Espagnols
qui restaient assis et fumaient pendant que les hommes indiens âgés
pêchaient, ramassaient le bois et dansaient.
Cet ancien couvent de religieuses dominicaines abrite également des
boutiques d’artisans. Nous avons observé Beatrice Ortega appliquer
soigneusement de la colle à une fleur sur une assiette laquée. Avec du
coton, elle moulait ensuite une feuille d’or sur la fleur. Après des heures de
travail laborieux, à dorer fleur après fleur, elle fit naître une éblouissante
œuvre d’art. Dans la boutique voisine, un artisan tissait à l’aide d’un métier
massif une couverture aux couleurs vives arborant du jaune, du vert, du
bleu et du rouge.
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www.snowbirds.org
Aujourd’hui, plusieurs de ces villes ont des noms qui reflètent
leur histoire. San Miguel de Allende, par exemple, a été nommée
d’après un moine franciscain espagnol qui y avait établi une
mission en 1542. « De Allende » y a été ajouté en 1826 en
l’honneur d’Ignacio Allende, patriote indépendantiste qui, avec
Miguel Hidalgo, a mobilisé ses compatriotes à se révolter contre
les règles espagnoles.
On perçoit le patrimoine architectural et culturel espagnol. Les artisans
combinent les techniques espagnoles aux motifs indiens pour créer des
tissus, de la céramique et des bijoux en argent d’une grande beauté.
Pátzcuaro, ville indienne du peuple purépucha, est un endroit formidable
pour observer ce mariage unique de cultures.
Les artisans vendent des chapeaux tissés à la main et des statues de bois
dans des boutiques et des stands autour des places ombragées de la
ville. Nous avons acheté des verres de plastique de nieve d’un vendeur
et avons mangé de la délicieuse crème glacée avec une minuscule
cuillère en visitant les différents kiosques des artistes. Plus de 60 villages
purépuchas entourent Pátzcuaro. Chacun se spécialise dans différents
types d’artisanat, comme la fabrication de mandolines avec des carapaces
de tatou, des nappes saphir, jaune moutarde et vert néon, des ustensiles
en cuivre étincelants et de la céramique peinte à la main.
Pátzcuaro a été fondée en 1534, avant la conquête espagnole. Les
Purépechas (que les Espagnols ont appelés Tarasques) ont développé
la civilisation préhispanique la plus avancée dans l’ouest du Mexique.
L’architecture en adobe rouge et blanc de la ville, avec ses portes rouges et
ses toits de tuiles, traduit son héritage indien autant que son artisanat et
ses festivals autochtones.
Voyage
la région, qui participaient à la cueillette des fruits, se retrouvaient souvent
avec un surplus qu’elles devaient préserver rapidement avant que les fruits
ne se gâtent. Elles faisaient donc bouillir les fruits avec du sucre, en les
remuant dans de grands pots de cuivre, jusqu’à ce qu’ils forment une pâte
épaisse, ou ate.
La danse des petits vieux accompagnée de musiciens dans la maison
des onze cours.
On vient de partout dans le monde pour assister le 2 novembre aux
festivités du Jour des morts. Se déroulant dans l’île de Janitzio, sur le lac
Pátzcuaro, les célébrations comprennent des vigils avec des cierges à des
autels couverts de soucis des jardins et situés dans les cimetières, des
danses folkloriques et un défilé de canots décorés.
Le lac est reconnu pour son poisson blanc, que les pêcheurs attrapaient
traditionnellement à l’aide de filets en forme de papillons. Nous avons
dégusté ce poisson au restaurant El Tarasco, à Posada de Don Vasco. La
soupe de Tarascan, faite de haricots blancs et de chipotle, et garnie de
bandes de tortilla frite et de fromage, était également savoureuse.
En déambulant dans les rues pavées, nous avons pu voir les attractions
de la ville, dont l’église de la Compania en adobe datant du 16e siècle. Près
de la basilique, le Museo de Artes e Industrias Populares (musée des arts et
des industries populaires) présentait des œuvres d’art et d’artisanat. Les
vendeurs du marché Plaza Gertrudis Bocanegra vendaient de l’artisanat
purépecha à des prix raisonnables.
Morelia
Des vases de pierre envahis de lierre vert débordaient de bougainvillées
roses à Villa Montaña, notre hôtel à Morelia, à 58 km au nord-est de
Pátzcuaro. Les bourgeons de jacarandas ressemblaient à des confettis
violets sur les sentiers de pierres qui serpentaient entre les villas rouge
framboise aux toits de tuiles. Des statues et de la céramique de fabrication
locale ornaient les niches des murs. De l’hôtel, nous avions une vue
panoramique sur Morelia. Quand le soleil se coucha, comme une tortilla
ardente à l’ouest, il illumina de ses rayons dorés les édifices coloniaux de
la ville.
Nous avons commencé notre visite du centre historique de Morelia
préservé par l’UNESCO au Palais du gouvernement d’État et la cathédrale
de style baroque. Dans le sanctuaire de Notre-Dame de la Guadalupe
datant du 18e siècle et rempli de dorures et de chérubins, nous avons vu
un couple échanger leurs vœux de mariage sous un dôme décoré. Par la
suite, nous avons visité le marché de confiseries et d’œuvres artisanales,
qui renfermait un assortiment de friandises ahurissant. Vendues dans
des boîtes, des emballages de plastique et de jolis paniers, les friandises
traditionnelles mexicaines sont plus sucrées, fondantes et savoureuses
que les nord-américaines. De plus, elles ne contiennent aucune saveur
artificielle ni aucun agent de conservation.
Au Mexique, la fabrication de friandises remonte à l’époque de la
colonisation espagnole au 16e siècle, lorsque les moines franciscains
et dominicains ont planté des vergers de fruits européens comme des
pommes, des prunes, des pêches, des poires et des coings. Les familles de
À l’instar de nombreuses dulcerias (magasins de friandises) au Mexique,
Dulces Morelianos appartient à la même famille depuis des générations.
La famille Toress a commencé à confectionner des friandises ici dans les
années 1890. Les morelianas, les friandises les plus célèbres de Morelia,
sont des dulces de leche (friandises au lait) ayant la forme d’une tortilla et
le goût du caramel. Les dulces les plus impressionnants visuellement sont
les figues, prunes et fraises entières cristallisées comme les morceaux
d’igname, de melon, de citrouille, de poire, d’ananas et d’orange. Les
ates rouge, vert et topaze sont un dessert populaire servis en tranches
accompagnées de tranches de fromage blanc frais. La plupart des
dulcerias vendent du rompope, mélange semblable à du lait de poule
relevé avec du rhum. Les Mexicains le versent sur du Jell-oMC et du
pudding au riz.
Nous avons dégusté du rompope après un délicieux repas de salade
aztèque et de surlonge de bœuf avec salsa de tomates vertes au San
Miguelito, qui est un restaurant, bar, musée et galerie d’art dans le sudest de Morelia. En soirée, de minuscules lumières blanches, des fontaines
et des palmiers décoraient l’extérieur. À l’intérieur, les salles sont toutes
différentes. San Miguelito renferme une collection d’œuvres d’art de
plusieurs États mexicains. Des chandeliers de corne, des anges grandeur
nature et des madones ornaient la salle à manger principale. Faites de
bois, d’acier, de pierre et de bronze, les tables sont toutes différentes,
tout comme le cristal, les couverts et les chaises. Une des tables a comme
base un cheval de marbre d’une demi-tonne. Presque tous les meubles
ainsi que les œuvres d’art et d’artisanat présents dans le restaurant sont à
vendre.
Le restaurant compte un coin spécial pour les femmes qui ne peuvent se
trouver de partenaire. Bien que le nom, Rincón de las Solteronas, veuille
dire « coin des vieilles filles », la propriétaire Cynthia Martinez nous a
affirmé que ce coin convient également très bien aux vieux garçons.
Plus de 250 statues et
tableaux de St. Anthony
entourent les tables.
Leurs tailles vont du
diamètre d’une pièce de
dix cents à la hauteur de
la salle. Étant donné que
St. Anthony est le patron
des femmes célibataires,
celles-ci s’agenouillent,
prient et signent le
livre des Demandes et
miracles. Selon Mme
Martinez, les statues
sont renversées pour
motiver St. Anthony à
terminer son travail de
cupidon. Est-ce efficace?
« Nos livres contiennent
plusieurs photographies
et témoignages de
mariages », proclamet-elle.
SUITE 
Mariage à l’autel du sanctuaire Notre-Dame de
la Guadalupe.
NOUVELLES « CSA » | HIVER 2010
9
Voyage
Guanajuato
Il y avait de l’amour dans l’air lorsque nous avons visité la ville coloniale
de Guanajuato, à 193 km au nord de Morelia. Le parfum des fleurs y
était aussi. Pendant le festival de fleurs qui se déroule chaque année au
printemps, les jeunes hommes offrent des bouquets de roses rouges aux
señoritas qui déambulent dans le parc planté d’arbres du Jardin de la
Union. Tenu le jeudi qui précède la Semaine sainte, ce festival attire des
gens de tous âges. Les parents achètent des jouets pour leurs enfants
aux vendeurs de la rue. Les familles décorent les autels de fleurs, de
chandelles et de fruits pour La Virgen de los Dolores (Notre-Dame des
Douleurs), la patronne des mineurs. Le concours d’autels est un point fort
du lendemain, le Vendredi des douleurs.
Guanajuato inspire la
romance à d’autres périodes
de l’année également, car
c’était le foyer d’Anna et de
Carlos. Ceux-ci ont connu
une histoire aussi tragique
que celle des célèbres
Roméo et Juliette. Selon la
légende, Anna, fille d’une
famille riche, vivait d’un côté
de la rue, alors que Carlos,
fils d’un pauvre mineur,
habitait de l’autre côté.
Les balcons de leurs deux
maisons étaient si près l’un
de l’autre que ces amoureux
pouvaient s’enlacer en se
penchant. Cependant, le
père d’Anna ne voulait pas
qu’elle épouse un homme
Des enfants admirent les fleurs et les
pauvre. Un jour, après l’avoir
jouets au festival de fleurs. Guanajuato.
surpris à embrasser Carlos
sur les balcons, il menaça sa fille de la tuer si elle recommençait. Elle ne
l’a pas cru. Quelques jours plus tard, le père les a vus ensemble. Tirant son
couteau, il poignarda sa fille. Elle étira son bras pour que Carlos puisse lui
donner un dernier baiser avant qu’il ne se donne la mort.
Un soir, nous avons monté et descendu des escaliers escarpés coincés
entre des murs de pierres et éclairés par des lampes de fer forgé. (Les
constructions les plus pittoresques de Guanajuato s’empilent sur les flancs
d’une gorge comme des blocs d’enfants colorés.) Près de la Plaza de los
Angeles, nous avons trouvé la ruelle du baiser avec ses balcons qui se
touchent presque. La tradition veut que les amoureux qui ne s’embrassent
pas sur la troisième marche de l’étroit escalier sous ces balcons
connaîtront sept années de malheur. Ceux qui s’embrassent par contre
connaîtront 15 années d’un grand bonheur. Inutile de dire que nous nous
sommes assurés d’un avenir heureux.
Qu’est-ce qu’un site du patrimoine
mondial de l’UNESCO?
En 1972, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la
science et la culture (UNESCO) a commencé à dresser une liste
des sites et monuments jugés importants pour le patrimoine
culturel ou naturel de l’ensemble de l’humanité. En 2010, la
liste du patrimoine mondial de l’UNESCO comptait 911 sites.
Les sites potentiels sont examinés et évalués par le Conseil
international des monuments et des sites et l’Union
internationale pour la conservation de la nature.
Parmi les sites canadiens faisant partie du patrimoine mondial
de l’UNESCO, on trouve le parc provincial Dinosaur en Alberta,
le canal Rideau en Ontario et l’arrondissement historique du
Vieux-Québec.
spectaculaire vue panoramique sur Guanajuato. Cette ville a d’abord
été construite sur la rivière Guanajuato, qui coule dans des tunnels
souterrains. Un barrage a depuis détourné la rivière, de sorte que les
tunnels aux parois de pierre servent aux automobilistes pour entrer dans
la ville et en sortir. Ces tunnels permettent également aux piétons de
traverser la ville. Par conséquent, le meilleur moyen de se déplacer est à
pied, en taxi, en autobus ou en tramway pour touristes.
Au 18e siècle, Guanajuato produisait près du tiers de l’argent mondial.
La mine La Valenciana située à proximité propose des visites guidées
en espagnol. La Ex-Hacienda de San Gabriel de Barrera, où l’argent était
autrefois traité, est maintenant entourée de 17 jardins tranquilles. Nous
avons monté les marches bordées de bougainvillées roses dans le jardin
de San Fransisco, passé le pont du jardin japonais et observé les cactus et
les céramiques géants du jardin mexicain.
San Miguel de Allende
La végétation orne les toits, les restaurants, les terrasses et les parcs à San
Miguel de Allende, à 92 km à l’est de Guanajuato et à 276 km au nordouest de Mexico. De nombreux Canadiens et Américains s’y rendent en
hiver. Plusieurs y suivent des cours de cuisine, d’espagnol, de peinture, de
musique et d’autres types d’arts dans les écoles, dont la Instituto Allende
et l’institut national des beaux-arts, que les gens de la région appellent
Bellas Artes. Le climat doux, les attractions culturelles, les bons repas et
les sympathiques résidents locaux et expatriés ont incité de nombreux
Une guitare mélodieuse et des ballades résonnaient des murs du centre
historique de la ville, déclaré site du patrimoine mondial par l’UNESCO en
1988. Tous ceux qui pouvaient l’entendre ont suivi la musique jusqu’à sa
source et y ont découvert un défilé d’estudiantinas dans des costumes de
troubadour espagnol en velours rouge, or et noir. Guanajuato est une ville
universitaire où les étudiants chantent la sérénade aux passants afin de
gagner quelques pesos pour payer leurs études.
Le lendemain matin, nous avons pris un tramway pour monter au
monument du Pipila, qui rend hommage à El Pipila, mineur qui a participé
à la lutte pour l’indépendance du Mexique. Cet emplacement offre une
10 www.snowbirds.org
Des gens observent la murale racontant l’histoire du Mexique à l’Insituto
Allende.
Voyage
Canadiens à faire de cette ville du patrimoine mondial de l’UNESCO leur
lieu de résidence permanent.
Les cloches de l’église de San Francisco datant du 18e siècle ont résonné
sur la vieille ville coloniale pendant que nous arpentions les rues pavées,
jetant un coup d’œil dans les cours des maisons de stuc de couleur
citrouille, rose gomme à bulles, citron et bleu cobalt. Dans l’une d’elles,
nous avons découvert un charmant restaurant qui servait des margaritas
givrées et une délicieuse soupe aztèque, composée de poulet, de
tomates et de piments rouges, et garnie d’avocats, de bandes de tortilla
croustillantes, de fromage et de coriandre fraîche.
On pouvait acheter de la crème glacée et des jouets auprès des vendeurs
de la rue sur la place El Jardin où nous avons pu nous relaxer à l’ombre sur
des bancs en fer forgé en compagnie des résidents de l’endroit. Une statue
du moine franciscain Fray Juan de San Miguel, qui a fondé la ville en 1542,
se dresse devant la belle Parroquia (église paroissiale) en pierres roses de
San Miguel Arcangel. L’art est également sorti des galeries, de la cour de
Bellas Artes et des murs de l’Instituto Allende, où une large murale colorée
raconte l’histoire du Mexique.
Querétaro
C’est également par son architecture coloniale que se distingue la ville
de Querétaro. Nommée patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est située
à 60 km au sud-est de San Miguel de Allende et à deux heures de route
au nord-ouest de Mexico. Pour avoir un aperçu de la ville, nous avons pris
part à une visite guidée à bord d’un tramway de bois, lequel nous a permis
de franchir les énormes arches de l’aqueduc du 18e siècle qui scinde la
cité en deux. En jetant un œil à travers l’une des arches de 30 mètres qui
caractérisent l’aqueduc, nous avons repéré un café Internet. Bien qu’il
ait été construit il y a 280 ans, l’aqueduc a l’air tout neuf. Ses 74 arches
soutiennent un canal de 1 280 mètres qui a convoyé de l’eau jusqu’en
1944.
Plusieurs départs par jour sont prévus pour les tramways, au style typique
du 19e siècle, à partir de la Plaza de Armas, l’une des principales places
publiques de la ville. (Si vous ne parlez pas espagnol, réservez une visite
guidée en anglais.) Le circuit A parcourt le site historique de la Colline
des cloches, tandis que le circuit B sillonne l’ancien quartier colonial. Les
deux circuits prévoient un arrêt à la Casa de la Corregidora, le palais du
gouverneur, qui est surplombée d’une cloche et d’un drapeau. C’est ici
que les Mexicains ont fomenté leur révolte contre l’Espagne en 1810.
visite guidée, on nous a expliqué comment l’eau froide de l’aqueduc était
canalisée dans des tuyaux au moyen d’entonnoirs afin de rafraîchir l’édifice
et de faciliter la conservation des aliments. Le monastère a par ailleurs
servi de forteresse pour l’armée espagnole qui battait en retraite. Dans le
jardin, on retrouve un arbre dont les épines poussent en forme de croix.
Après la visite en tramway, nous nous sommes promenés dans la vieille
ville, où les édifices couleur mandarine sont bordés de géraniums
cramoisis. Sur les places ombragées, les enfants se rassemblaient autour
des vendeurs de ballons et de jouets en plastique colorés. En dégustant
un helado (crème glacée) sur la terrasse d’un café, nous nous sommes
laissés bercer par les mélodies d’une boîte à musique fabriquée à la main
par un homme coiffé d’un sombrero.
Des poussettes rose et violet longent Andador Libertad, qui est une
rue piétonnière. Des artisans et artisanes, dont plusieurs portent des
vêtements colorés, vendent de gros rosaires d’argile et des bijoux en opale
et en argent faits à la main. Les restaurants servent des plats espagnols,
français, cantonais, allemands et arabes, en plus de la pizza, du steak et
de la cuisine végétarienne et mexicaine. La Mariposa vend des produits
de boulangerie et des friandises mexicaines, ainsi que des plats mexicains
comme des enchiladas. Dans un autre restaurant mexicain, nous avons
observé une femme frire des tortillas puis les fourrer de haricots et de
fromage.
Bien que les villes coloniales du centre du Mexique n’offrent pas les
plages des centres de villégiature de la côte, leurs cultures et leur charme
traditionnels les compensent largement. Plus nous visitions de villes
coloniales du Mexique, plus nous voulions en voir. Nous avons décidé
de retourner au Mexique pour profiter de sa culture, de sa nourriture et
de ses festivals ainsi que d’autres bijoux de l’époque coloniale comme
Dolores Hidalgo, San Luis Potosi et Puebla. Mais une seule autre visite ne
sera pas assez. Comptant plus de 100 villes coloniales, le Mexique
offre beaucoup à découvrir.
Palais du gouverneur
Parmi les autres attractions de Querétaro figure le monastère Santa Cruz,
érigé par les moines franciscains au 17e siècle. L’édifice jaune pastel est
coiffé de cloches, de croix et de géraniums rouges en pot. Lors d’une
RESSOURCES
Conseil du tourisme du Mexique : visitmexico.com donne de
l’information sur les attractions, l’hébergement, le climat, la
cuisine et les festivals du Mexique, en plus de cartes, d’un
convertisseur du peso mexicain et de liens vers les sociétés
aériennes, les lignes d’autocar et les entreprises de location
de voitures. Ce site Web a également des liens vers les sites
Web des États et des villes du Mexique ainsi qu’une liste
des agents de voyage de votre région qui se spécialisent
sur le Mexique. Vous pouvez également appeler au
1-800-44-MEXICO (1-800-446-3942).
Statue du frère Antonio Margil de Jesus, missionnaire franciscain qui a fondé le
monastère Santa Cruz (derrière). Plaza de los Fundadores.
Barb et Ron Kroll publient le site Web de planification de
voyage : www.KrollTravel.com.
NOUVELLES « CSA » | HIVER 2010 11
Santé
QUEL EST VOTRE
L’été dernier, alors que je
m’affairais dans mon atelier à
fixer un radiateur à mon cabriolet
Ford Model A 1928, mon voisin
est passé pour « superviser »
mon travail de restauration.
Récemment retraité d’un travail
en usine où il a occupé un poste
par roulement pendant 40 ans,
il a découvert qu’il a maintenant
trop de temps libre dont il ne
sait que faire. C’est le drame d’un
grand nombre d’hommes et de
femmes qui ont travaillé dur et qui
constatent, à leur retraite, qu’ils
n’ont jamais développé d’intérêt
ou de passe-temps en dehors du
travail. Je lui ai dit qu’il devrait
prendre du bon temps, devenir
créatif et se trouver un passetemps.
Pendant nos années de travail,
alors que nous consacrions la
majeure partie de notre temps à
travailler et à élever une famille,
nombreux sont ceux qui ne se
sont pas trouvé de passe-temps.
Bien sûr, quand vous êtes encore
propriétaire de votre maison,
l’entretien normal de la maison
et du jardin peut demander
beaucoup d’heures, mais il reste
néanmoins beaucoup trop de
temps libre si vous ne pratiquez
aucune autre activité, comme un
passe-temps. Pour ceux qui ont
choisi la vie en condominium ou
pour les « snowbirds » qui vivent
dans ce genre d’habitation en
hiver, la pratique d’un passetemps intéressant est encore plus
importante.
12 www.snowbirds.org
Bienfaits pour la santé
On sait depuis longtemps que le maintien d’une bonne forme physique en
vieillissant est très bénéfique pour la santé et permet de réduire notamment
le risque d’hypertension, de maladie cardiaque, de surpoids, de diabète et
d’ostéoporose.
Les recherches ont maintenant démontré que l’activité mentale est aussi
importante que l’activité physique pour nous maintenir en santé. En fait, il existe
beaucoup de preuves démontrant que la stimulation mentale active permet de
réduire le risque de maladie d’Alzheimer et autres démences. Une récente étude
menée par Robert Wilson du Rush University Medical Center de Chicago et publiée
dans la revue Neurology a révélé que le risque de perte cognitive était beaucoup
plus faible chez les personnes actives mentalement, même si la période de
démence chez les personnes qui en ont été atteintes au sein de ce groupe a été
plus courte. La plupart d’entre nous préféreraient de loin l’éviter complètement ou
prolonger le plus possible les années d’activité mentale productive.
La pratique d’un passe-temps est un moyen de maintenir notre cerveau actif. Des
activités comme la lecture de livres, de revues ou de journaux, les casse-têtes, les
cartes et les jeux stimulent l’intellect et comprennent souvent un élément social
qui est important. La pratique d’un passe-temps personnel tout en développant
l’expertise et en savourant le plaisir qui l’accompagnent peut également être
bénéfique pour votre santé générale.
La pratique d’un ou de plusieurs passe-temps peut non seulement vous procurer
de nombreuses heures de plaisir à la retraite, mais certains passe-temps peuvent
également favoriser une amélioration de votre santé physique. Pour plusieurs,
l’absence d’un tel intérêt peut mener à la sédentarité et entraîner de longues
Santé
PASSE-TEMPS?
par Dr Robert MacMillan
Mon voisin inactif vient tout juste de m’apprendre qu’il a
commencé un nouveau passe-temps : la fabrication de
panneaux en vitrail. Il a découvert sur Internet qu’il existait
de nombreux organismes qui faisaient la promotion de cet
art et proposaient aux novices des modèles et le matériel
nécessaires. Sa première œuvre était incroyable. Au-dessus
de son bar, il a construit un casier devant contenir ses
coupes à vin, lequel comprenait des panneaux en vitrail
représentant des oiseaux et projetait un bel éclairage. Il en
est maintenant à sa production suivante… fabricant un
carreau de fenêtre pour la maison de sa fille.
Le père octogénaire d’un ami pratique un autre passe-temps
que je ne connais pas bien. Il fabrique des objets en bois,
comme des jeux de patience, avec une scie à découper.
Dans un petit atelier au sous-sol, il a fabriqué des ornements,
des paniers et même des horloges des plus étonnants
avec sa petite collection d’outils, en s’inspirant de livres et
de plans pour scie à découper. Maintenant nonagénaire, il
continue son passe-temps, pour lequel son intérêt et son
habileté m’ont toujours impressionné.
heures d’ennui. Tout comme notre corps est fait pour être
actif et pour bouger, notre intellect a besoin de stimulation
et de défis. L’inactivité est notre pire ennemie. Il n’est pas bon
pour votre santé physique ou mentale de regarder trop de
télévision assis dans votre fauteuil!
Il n’est jamais trop tard pour
commencer
Cependant, il n’est jamais trop tard. On peut commencer
un passe-temps à tout âge. Il y a tellement de choix que
cet article ne peut que vous présenter quelques-uns des
plus populaires. Ceux d’entre nous qui pratiquent un passetemps depuis de nombreuses années ont maintenant
plus de temps et peuvent plus en profiter. De mon côté,
j’ai développé un intérêt pour les « voitures anciennes »
alors que j’étais encore à l’école secondaire. Pendant de
nombreuses années, j’ai entretenu et restauré des véhicules
anciens et j’ai participé activement à quelques-uns des clubs
de voitures anciennes de ma région. Maintenant que j’ai
plus de temps pour les loisirs, je me retrouve souvent dans le
garage. J’ai également entretenu un intérêt pour le travail du
bois, de sorte que je passe de nombreuses heures agréables
à construire des choses, à en réparer d’autres, à faire des
travaux de rénovation et à construire des nichoirs à oiseaux
avec mes petits-enfants.
Choisissez un passe-temps qui convient à votre mode de
vie. Il peut s’agir d’un passe-temps que vous pratiquez seul
(travail du bois), que vous partagez avec votre épouse ou
votre époux (club de danse) ou qui pourrait s’inscrire dans
un réseau social (golf). Je me suis récemment joint à un
club de curling local et j’ai hâte de pratiquer cette activité
régulière et de revoir les autres participants. De nombreuses
femmes aiment ce type d’activité et bien d’autres,
comme les clubs de lecture, les groupes d’assemblage de
courtepointes, les groupes de bénévolat, etc.
Un moyen de découvrir de
nouvelles activités – et de se
faire des amis
De nombreuses localités tant au Canada que dans les
destinations hivernales des « snowbirds » ont des centres
pour les aînés, où les occasions pour acquérir de nouveaux
intérêts abondent. Dans de tels lieux, les aînés échangent
leurs connaissances, leurs compétences et leurs expériences
de manière formelle et informelle. L’échange d’expériences
avec d’autres personnes qui partagent les mêmes intérêts
comporte des bienfaits additionnels par rapport aux passetemps solitaires, à savoir l’acquisition de nouvelles habiletés,
l’éveil de nouveaux intérêts et la rencontre de nouvelles
CONTINUED 
NOUVELLES « CSA » | HIVER 2010 13
Santé
 personnes. Je suis toujours impressionné lorsque j’assiste
aux réunions d’information d’hiver données par l’association
canadienne des « snowbirds » dans le centre pour aînés
le plus achalandé de la Floride, qui compte un atelier de
travail du bois bien équipé, un centre d’apprentissage de
l’informatique, une salle de cartes et d’artisanat ainsi que
de nombreuses installations fournissant des activités aux
résidents locaux et aux « snowbirds ». La salle à manger est
remplie d’aînés actifs ainsi que de nombreux bénévoles qui
gèrent la nourriture.
Une récente étude menée à l’Université George Washington
visait à évaluer les effets qu’a sur la santé des personnes
de plus de 65 ans la participation à des programmes de
musique, de danse, d’arts et d’artisanat. Elle a révélé que la
santé et le sentiment de bien-être mental des personnes qui
y prenaient part s’amélioraient. Ces personnes étaient en
meilleure santé, consultaient moins leur médecin, faisaient
moins de chutes et prenaient moins de médicaments. Elles
se sont également dites moins déprimées et moins seules
en plus d’avoir meilleur moral.
Ceux d’entre nous qui ont accès à un ordinateur peuvent
trouver un grand nombre de sites Web qui donnent de
l’information et du matériel nécessaires aux différents
passe-temps, qu’il s’agisse, outre ceux dont j’ai parlé,
de photographie, de recherche généalogique, de trains
miniatures, de jardinage, d’ornithologie, de yoga, de lecture,
de jeux de cartes et de table, de restauration d’horloges ou
de nombreux autres.
Choisir ses passe-temps en
fonction de sa condition
physique
Les personnes aux capacités physiques limitées pourront
choisir parmi de nombreux passe-temps sédentaires, alors
que celles qui sont plus actives peuvent choisir parmi de
nombreuses activités qui font appel à l’exercice physique.
Parmi celles-ci, citons de nombreux sports comme le golf,
le tennis, le boulingrin et le curling ainsi que les ateliers en
groupe de danse et de natation.
Depuis quelques années, les clubs de marche et de
randonnée gagnent en popularité. Dans notre réseau de
réunions d’hiver en Californie, nous nous inscrivons toujours
pour participer à la difficile expédition de randonnée
commanditée par notre moniteur de randonnée Jim
Sherb, vice-président de l’Association canadienne des
« snowbirds ». Il ne cesse de dire « c’est bon pour votre
santé ». Choisissez un passe-temps qui vous plaira. Votre
choix ne devrait pas reposer sur une volonté de remplir
vos temps morts, mais plutôt sur une activité qui enrichit
votre vie en répondant à vos intérêts et à vos désirs tout en
apportant joie et fierté à vos réalisations.
14 www.snowbirds.org
Où trouver des idées de
passe-temps
Consultez quelques-uns des sites Web intéressants sous
la bannière « passe-temps ». Par exemple, le site www.
notsoboringlife.com (en anglais) propose des douzaines de
passe-temps courants accompagnés de renseignements
généraux, de conseils, de ressources et de guides sur la
façon d’entreprendre un passe-temps. Si vous ne pratiquez
pas encore de passe-temps, ou bien si vous voulez élargir
votre champ d’intérêt, faites des recherches et trouvez un
passe-temps qui correspond à votre champ d’intérêt, à votre
mode de vie et à votre portefeuille.
De mon côté, j’ai de formidables projets en ce qui concerne
mes voitures anciennes et le travail du bois. De son côté,
mon épouse Tess, en plus de faire beaucoup de bénévolat
avec son groupe d’infirmières à la retraite, pratique
depuis longtemps un passe-temps qui, à l’origine, avait
un lien avec nos quatre enfants et maintenant sept petitsenfants. Ce passe-temps est devenu plutôt dispendieux,
et je suis incapable de la convaincre de faire autre chose,
la fabrication de courtepointes ou la cuisine par
exemple. Elle fait ce qu’on appelle du magasinage!
Demande d’adhésion
Inscrivez cinq nouveaux membres et
devenez un Membre clé de l’ACS!
Votre récompense :
••
Adhésion annuelle gratuite;
••
Épinglette à l’usage des Membres clés;
••
Votre nom sera publié dans le magazine Nouvelles « CSA ».
La poursuite de nos activités dépend d’une croissance continue. L’amélioration de la couverture
d’assurance médicale des voyageurs canadiens et le maintien de l’accès à un climat plus chaud
en hiver pour de longues périodes sont des enjeux qui requièrent une attention constante.
Aidez-nous à protéger le style de vie des « snowbirds » en devenant un Membre clé.
Association canadienne des « snowbirds » 1-800-265-5132
www.snowbirds.org
180 Lesmill Road, Toronto, Ontario, Canada M3B 2T5
DEMANDE D’ADHÉSION
Numéro de membre (s’il s’agit d’un renouvellement)_______________________
Veuillez faire des photocopies au besoin
Nom du demandeur__________________________________________ Date de naissance_________________________
Nom du conjoint/partenaire______________________________________ Date de naissance_________________________
Adresse au Canada________________________________________________________________________________
Ville_______________________________ Province___________ Code postal___________________________
Téléphone (
)__________________________________________ Cellulaire (
)_________________________
Adresse courriel__________________________________________________________________________________
Adresse permanente à l’étranger________________________________________________________________________
Ville_______________________________ État______________ Code postal/Zip Code_____________________
Téléphone (
)_____________________ Nom et numéro de membre de la personne qui vous recommande__________________
Cotisation : q Chèque q VISA q MasterCard q Argent comptant
(Veuillez tirer le chèque à l’ordre de l’Association canadienne des « snowbirds »)
Numéro de carte____________________________________________ Date d’expiration__________________________
Je/Nous soussigné(s) fais(ons) une demande d’adhésion à l’Association
canadienne des « snowbirds » (ACS), et si ma/notre demande est acceptée,
je/nous reconnais(sons) et accepte(ons) ce qui suit :
1) L a cotisation de membre n’est pas remboursable.
2) L es renseignements fournis dans cette demande peuvent être utilisés
par l’Association à diverses fins conformément à la législation relative à
la vie privée, dont, sans en exclure d’autres :
a) Marketing et recherche;
b) Tierces parties approuvées par l’Association, le cas échéant.
3) L’Association fera les efforts valables pour s’assurer que je/nous suis/
sommes avisé(s) des fins auxquelles les renseignements seront utilisés.
4) Les lettres patentes, décrets, règles, règlements et politiques de
l’Association ont force obligatoire.
q Lois sur la vie privée du Canada – En cochant cette case, je n’autorise pas la divulgation
des renseignements personnels ci-dessus. Je comprends que ce refus d’autorisation n’interdit
d’aucune façon à l’Association de divulguer tout renseignement nécessaire pouvant être
exigé aux termes de la législation provinciale, fédérale ou autre, ou pouvant par ailleurs être
exigé par la loi. Je comprends que mon refus d’autorisation peut limiter la pleine valeur et les
avantages de mon statut de membre. Je comprends en outre que si les avantages de ce statut
de membre sont réduits, je n’ai pas droit à une réduction de la cotisation de membre telle
qu’indiquée plus haut.
L’Association canadienne des « snowbirds » agit en conformité avec la Loi sur la protection des
renseignements personnels et les documents électroniques du gouvernement du Canada.
Pour exclure votre inscription à la revue Nouvelles « CSA », déduire 9,95 $ des dûs annuels
évalués.
Les cotisations de membre sont susceptibles d’être modifiées sans préavis.
Langue de préférence
q Français q English
q Adhésion à vie - Membre régulier
(résidence principale au Canada)
325 $ CA par foyer (max. 2 personnes)
q Adhésion à vie - Membre associé
(résidence principale aux É.-U. ou à l’étranger)
325 $ US par foyer (max. 2 personnes)
q Adhésion annuelle - Membre régulier
(résidence principale au Canada)
par foyer (max. 2 personnes)
- renouvelable le 30 juin de chaque année
q 25 $ CA — Un an
q 45 $ CA — Deux ans
q 65 $ CA — Trois ans
q 99 $ CA — Cinq ans
q Adhésion annuelle - Membre associé
(résidence principale aux É.-U. ou à l’étranger)
par foyer (max. 2 personnes)
- renouvelable le 30 juin de chaque année
q 25 $ US — Un an
q 45 $ US — Deux ans
q 65 $ US — Trois ans
q 99 $ US — Cinq ans
q Don — Fonds d’action spécial
(lobbying auprès du gouvernement et
consultation)
q 20 $ q 30 $
q 50 $ q Autre_________________
Rév. 05/07
Code source F77
Signature ____________________________________________ Date ___________________________________
NOUVELLES « CSA » | HIVER 2010 15
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