les communications - Accastillage Diffusion

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les communications - Accastillage Diffusion
>> CONSEILS
LES COMMUNICATIONS
TOUJOURS AU COURANT
T
En mer, 2 systèmes cohabitent pour communiquer :
la VHF et les sytèmes satellitaires.
1
2
La VHF doit être considérée avant tout comme
un équipement de sécurité. Elle permet des
liaisons bateau-bateau,
bateau-stations côtières
(CROSS, sémaphores,
capitaineries), la réception
des bulletins météo, des
AVURNAV et l’envoi des
messages de sécurité et
de détresse. Suivant le
modèle (portable ou fixe),
la puissance d’émission
limite la portée. Elle
peut atteindre quelques
milles pour les portables
à quelques dizaines de
milles pour les fixes.
Avec les systèmes
satellitaires (portables
ou fixes), plus de notion
de distance, la couverture,
en fonction du système
retenu, peut être mondiale.
On peut téléphoner, être
appelé, recevoir et envoyer
les emails, etc. C’est le
seul moyen pour communiquer d’un bateau lorsque
l’on est hors de portée
des systèmes terrestres
GSM. En résumé, pour la
sécurité on s’oriente vers
la VHF, pour les communications vers les systèmes
satellitaires.
VHF
Système satellitaire
Réception bulletin météo
Réception AVURNAV
Envoi / Réception message
sécurité / détresse
ASN
Couverture
Réduite
Mondiale
Emettre et recevoir des appels
Emettre et recevoir des e-mails
* La portée avec une station terrestre, notammant en réception peut-être
fortement augmentée en fonction de la puissance de l’émmetteur et
de sa position. Portée théorique = 2,25 x √H1 x √H2. H1 et H2 étant la
hauteur des 2 antennes.
VHF
p 28
Systèmes satellitaires
p 39
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La portée VHF est liée à la hauteur des antennes.
F
LA COMMUNICATION PAR VH
Les VHF fixes et portables
Quant aux VHF portables,
hormis le système ASN qui
est interdit sur celles-ci,
elles offrent les mêmes
possibilités que les fixes.
Elles ont l’avantage d’être
autonomes et de pouvoir être utilisées dans
le cockpit, l’annexe ou la
survie. Les deux handicaps
sont la puissance (1 à 5
watts) qui limite la portée
à 5 milles et l’autonomie (de 5 à 8 heures en
utilisation normale).
Les fixes ont une puissance de
25 watts imposée par la réglementation ce qui limite la portée de 15 à 20 milles de bateau/
bateau et de 30 à 40 milles vers
une station côtière. Toutes les
nouvelles générations de VHF
fixes que l’on trouve sur le marché, sont équipées du système
de sécurité ASN (Appel Sélectif
Numérique) encore appelé
DSC (Digital Selective Call).
Faites le bon choix
Toutes les VHF fixes et portables sont soumises à une réglementation et à un agrément. De ce fait, du point de vue
fonctions standard et puissances d’émission, elles sont toutes identiques. Ce qui fait la différence, c’est l’étanchéité
et les fonctions annexes telles que, sur les fixes, d’avoir la possibilité de les mettre en réseau pour communiquer avec
les autres VHF du bord(interphone), d’avoir des sorties ASN et AIS pour l’interface avec un lecteur de carte compatible.
Sur les portables, les différences sensibles se font au niveau de l’autonomie (capacité et type d’accus), de
l’étanchéité et de la flottabilité.
Le choix est dicté par l’utilisation que vous allez en
faire et le type de bateau.
Pour une installation à
l’intérieur d’un bateau et
une utilisation saisonnière, une VHF standard
fixe est bien souvent
suffisante, un large choix
est offert à partir de 163
euros. Si vous devez
l’installer en extérieur, il
faut vous orienter vers
un modèle étanche, au
minimum en façade en cas
d’encastrement. Vous pouvez également opter pour
un modèle fixe à la table à
carte et un combiné
numéroteur déporté.
La sortie AIS peut vous
dispenser d’un récepteur spécifique (voir AIS)
mais, côté sécurité, il
est préférable d’avoir les
deux. La sortie ASN est
un plus si vous avez un
lecteur de carte compatible. Elle permet de
visualiser géographiquement sur la carte le
bateau qui a envoyé un
message. Sur les modèles haut de gamme,
l’accent est mis sur la
qualité de la connectique et de l’affichage.
Pour une utilisation
intensive, ces modèles
sont recommandés.
Installation
Les portables, suivant les
modèles, peuvent répondre à plusieurs normes
d’étanchéité qui vont de
l’aspersion (IPX4) à l’immersion IPX7. Pour une
utilisation par beau temps,
à l’abri des embruns, on
peut se contenter d’un
modèle répondant à la
norme IPX4. Si on doit
l’utiliser dans l’annexe
et par mauvais temps,
il faut l’équiper d’une
housse. Pour une utilisa-
tion tout temps ou sur un
bateau coque ouverte, il
est évident qu’un modèle
étanche à l’immersion est
de rigueur. Immersion ne
veut pas dire insubmersibles. Certains modèles le
sont. Là, en cas de chute
à la mer, elles flottent. Un
plus pour les récupérer.
Règlementation VHF
Formalités générales fixes et portables
L’emplacement, bien souvent retenu, est la table à carte,
sauf pour les modèles étanches qui peuvent être en
extérieur. Dans tous les cas, il faut laisser accessibles
les connexions à l’arrière de la VHF. L’antenne doit être
placée le plus haut possible, en tête de mât pour les
voiliers et sur la timonerie pour les vedettes. Evitez
des raccords de câble (connecteur de pied de mât)
entre l’antenne et la VHF, pour éviter des pertes.
Elle doit être déclarée auprès de l’Agence Nationale des
Fréquences qui vous délivrera gratuitement une licence
d’exploitation ainsi qu’un indicatif d’appel personnel
(MMSI). L’imprimé de demande de licence est disponible
dans votre magasin AD et à l’ANFR. La licence, document international, doit se trouver à bord. Pour utiliser
une VHF, on doit être titulaire du Certificat Restreint de
Radiotéléphoniste (CRR joindre l’ANFR). L’utilisation est
interdite à terre.
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T
Le système ASN : un plus pour la sécurité
Ce système a été conçu
pour les navires de
commerce et de pêche
avec pour objectif, l’envoi
rapide de messages de
Toutes les VHF fixes
sécurité.
commercialisées
doivent être équipées Pour ce faire, il suffit de
presser le bouton ASN
du système ASN.
(rouge)
placée en face
Lors de sa première
avant
de
la VHF pour
mise en service, elle
qu’un
message
soit
est codée au numéro
MMSI du navire
envoyé
(délivré par l’ANFR). automatiquement sur le
canal dédié 70. Ce mesJean-Charles VILCOT,
AD Toulouse
sage comporte l’identifiant du bateau (numéro
MMSI), la position (si
interface
GPS) et la nature du
VHF avec ASN sinistre (choisi dans une
p 32
liste
programmée dans la
VHF). Ce signal est reçu
par les CROSS et les
bateaux équipés de VHF
ASN à portée d’émission. Dans les minutes
suivant l’émission, le
“
CROSS accuse réception
et se met en liaison avec
le bateau sur le canal
16. Les VHF ASN, en
cas d’appel, basculent
automatiquement sur
le 70 et repassent sur
le 16 dès que le CROSS
accuse réception.
Hors de portée des
stations côtières, si vous
émettez un signal ASN,
il est reçu par tous les
bateaux équipés d’une
VHF ASN en portée. Ces
derniers peuvent servir
de relais pour prévenir
les services de sécurité.
Ils peuvent le faire soit
par la VHF s’ils sont en
portée soit par d’autres
moyens de communication longue distance
(satellite, BLU).
Outre la sécurité, l’ASN
permet de joindre un
autre bateau à condition
de connaître son numéro
MMSI. Dans ce cas,
plus besoin de choisir
un numéro de canal, on
compose le numéro
MMSI et la VHF sélectionne un canal libre. Le
correspondant reçoit
l’appel (sonnerie) avec
affichées sur l’écran les
coordonnées de l’appelant. On peut également,
si la VHF possède une
sortie Track-your-Buddy
et qu’elle est reliée
à un lecteur de carte
compatible, positionner
sur l’écran les bateaux
dont on a mémorisé le
numéro MMSI. De même,
les VHF qui possèdent
une sortie ASN reliée à
un lecteur compatible,
affichent à l’écran la
position du bateau qui
envoie un message.
“
Les accessoires pour VHF fixes
Antennes
Les antennes VHF influent
beaucoup sur la qualité
et la portée. En réception,
tous les modèles conviennent, en émission ce n’est
pas le cas. Nous vous proposons deux modèles avec
des gains de 3dB (longueur de l’antenne 0,90 et
1,50 m) et 6 dB (longueur
de l’antenne 2,40 m). Tous
les modèles sont en fibre
de verre recouverte de
polyuréthane. Pour un
voilier, une antenne de
3 dB est suffisante. Sur
un bateau moteur, il est
recommandé de s’orienter
vers un modèle 6 dB.
L’un des éléments le plus
exposé sur une VHF est
l’antenne. N’hésitez pas
à prendre un modèle de
qualité. Pour la sécurité,
l’antenne de secours est
fortement conseillée.
En cas de problème sur
l’antenne principale, voir
de démâtage, elle peut la
remplacer
Haut-parleur extérieur
Lorsque la VHF est installée à l’intérieur, son
haut-parleur n’est pas
suffisant pour entendre les
appels à partir du cockpit.
La solution est de l’équiper
d’un haut-parleur déporté.
Tous les modèles possèdent une prise pour hautparleur extérieur. S’il est
installé dans un endroit
exposé, il faut s’orienter
vers un modèle étanche.
Les accessoires pour VHF portables
Housse de protection et support
Pas d’hésitation, si votre
VHF n’est pas étanche,
il faut prévoir une housse.
A l’intérieur du bateau
pour éviter de la poser
sur la table à carte où elle
risque de tomber, l’idéal
est de prévoir un support
fixé (bois ou acrylique).
Chargeur 12 volts
Le deuxième accessoire, si vous devez rester plus
d’une journée en mer est un chargeur 12 volts
(certaines marques le proposent en standard) ou un
convertisseur 12/230 volts. Le boîtier à piles, s’il est
adaptable, est un plus pour la sécurité. Si ce n’est
pas le cas, il est prudent, pour une navigation de
plusieurs jours, de prévoir un deuxième accu.
A une dizaine de milles de la côte, le seul moyen pour communiquer et
recevoir des appels de la terre est le système de communication par
satellites. Trois systèmes sont présents pour ce type de communication :
Iridium, Thuraya et Inmarsat.
La première interrogation est l’utilisation que l’on va en faire : téléphoner,
envoyer et recevoir des emails, des images ou simplement se contenter des
bulletins météo et des AVURNAV. A cela, il faut ajouter la zone de navigation.
“
Le multifonctions
est simple à installer et ne demande
pas l’intervention
d’un spécialiste.
“
TELLITE
LA COMMUNICATION PAR SA
Jean-Charles VILCOT,
AD Toulouse
Faites le bon choix
1 Si vous souhaitez uniquement pouvoir téléphoner et recevoir des appels,
les modèles portables
Iridium ou Thuraya sont
l’idéal. La différence entre
les deux systèmes est la
couverture. Iridium avec
une constellation de 66
satellites a une couverture
mondiale.
2 Thuraya exploite un
satellite géostationnaire
et une station terrestre
située dans les Emirats
arabes unis. Ce système
couvre une large zone en
Europe et Afrique (Mer du
Nord, Manche, Atlantique
et Méditerranée). Le
téléphone Thuraya est un
portable de la taille d’un
GSM. Il peut travailler
sur deux modes : GSM
lorsque la couverture est
assurée et par satellite
dans les autres cas. Il
n’y a pas d’abonnement,
il suffit d’acheter des
cartes prépayées. Avec
ces appareils, vous êtes
autonomes.
Si vous souhaitez communiquer par le biais
d’Internet, vous pouvez
toujours utiliser
votre Thuraya ou Iridium
mais, là, pour travailler
à l’intérieur du bateau,
avec comme terminal
un micro-ordinateur, il
faut les équiper d’une
station d’accueil et d’une
antenne déportée. A noter
que pour une utilisation
intensive sur le bateau, il
existe des d’Iridium fixes.
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TES BLU)
Les communications par satellites et BLU permettent (suivant le système) une couverture mondiale.
3 L’autre solution fixe
est Inmarsat. Le système
Inmarsat avec quatre satellites géostationnaires,
permet d’obtenir une couverture presque mondiale à
l’exception des pôles. Trois
versions d’Inmarsat sont
proposées : InmarsatPhone
(Mini M), Inmarsat Fleet et
Inmarsat C.
L’InmarsatPhone se
compose d’une antenne extérieure (radôme de 25 cm
de diamètre), d’un terminal
de petites dimensions et
d’un combiné clavier. Il permet des communications
phoniques,
de la transmission de
données (2,4 à 4,8 kbps) et
des émails.
Le Fleet offre les mêmes
fonctions pour la téléphonie mais est plus rapide
en émails (128 kbps). La
rapidité dépend de la taille
de l’antenne. Sur le premier
modèle Fleet 33, elle fait 45
cm. Le Broatband devrait
remplacer rapidement le
fleet.
L’Inmarsat C (Mini C) est
équipé d’une antenne
conique de moins de 20 cm
et d’un terminal de la taille
d’un autoradio. Ce dernier,
connecté à un micro-ordinateur, permet de transmettre des données et peut
être interconnecté avec le
télex, le fax et le courrier
électronique. Faisant partie
du SMDSM (Système Mondial de Détresse et Sécurité
en Mer), il reçoit automatiquement les AVURNAV
(avis urgents aux naviga-
teurs) dans la zone où vous
naviguez ainsi que deux
prévisions météorologiques
par jour. Pour la sécurité,
le fait de presser le bouton
détresse suffit pour que la
position GPS et le numéro
d’identification (MMSI)
du bateau soient envoyés
immédiatement à la station
terrestre.
De terre, on peut joindre un
bateau équipé d’un Inmarsat C à partir d’un télex ou
d’un ordinateur via Internet.

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