MARIE-LUCE NADAL – Les Arts déco Plasticienne, j`ai

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MARIE-LUCE NADAL – Les Arts déco Plasticienne, j`ai
MARIE-LUCE NADAL – Les Arts déco
Plasticienne, j’ai commencé mes études d’architecture et urbanisme à Montpellier en
2003. En 2006, lauréate du Prix de l'initiative, je suis partie travailler au Chili sur un
dispositif de captation de la brume. Mon séjour en Amérique du Sud s’est prolongé
plusieurs années, durant lesquelles j’ai travaillé avec différents organismes scientifiques
tels que le CEAZA (Centre d'Etudes Avancées en Zones Arides) et la CONAF (Corporation
Nationale Forestal) au Chili, puis avec PIMPOLHOS (carnaval de Rio) au Brésil. En 2009,
j’ai obtenu mon diplôme d'Architecture et d'Urbanisme, traitant de la création d'un pôle
multi-modes à la Plata en Argentine, orienté sur la dynamique, les flux et leurs
interactions.
Au cours de ces années, j’ai participé en parallèle, avec le collectif d'expression
contemporaine START XXI que j’ai fondé en 2004 avec Adrien Revel et Baptiste Genoyer,
à différentes résidences, concours et installations, tels que We Come In Peace, Ca ne Nous
Rendra Pas l'Octroi, Qui M'aime Me Suive, etc. En 2010, j’ai été sélectionnée pour le festival
OFF de VISA pour l'image à Perpignan.
En 2011, j’ai décidé de poursuivre mes études aux Arts déco, en section Scénographie, où
je me suis tournée vers l'interprétation et la fabrication de paysages synthétiques. Ceci
m’a conduit à proposer TALWEG, interprétation plastique du « Bateau Ivre » de Rimbaud
sous forme de voyage à travers un climat fait d'objets raboutés, retravaillés, détournés…
J’ai intégré l'EnsadLab dans le groupe de recherche SAIL (Sciences Arts des Interactions
Lumières, Matières, Couleurs), où j’ai préparé le projet de doctorat que je veux mener
dans SACRe.
Depuis novembre 2012, pour mener à bien ma recherche, je partage mon temps entre Les
Arts déco et l’Ecole de Physique Chimie de Paris. Sous le titre « Climats synthé tiques :
perception de la matière fluide dans un environnement choisi », ma thèse pour SACRe,
menée sous la direction de Nadeije Laneyrie-Dagen (histoire de l’art, ENS), Christian
Stenz (physicien, co-directeur) et Henri Foucault (artiste plasticien, Les Arts déco),
envisage l’impact que peut avoir toute matière fluide, évanescente et éphémère, sur un
environnement choisi, et les conditions de sa perception par le spectateur, qui leur
attribue un caractère esthétique, poétique, voire énigmatique. Appuyées sur une
connaissance précise des états fluides de la matière, acquise au sein du laboratoire de
l’ESPCI qui m’accueille, mes recherches pourront prendre la forme d’expérimentations
d’objets, des dispositifs pour le spectacle vivant (interactifs et/ou interfaces), des
installations visuelles et sonores et des performances.

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