Islande - Aquitaine Export

FFICHE PAYS
Islande
Source : «GEOATLAS.com
® 2009 © Graphi-Ogre
Données générales
Superficie : 103.000 km²
Capitale : Reykjavik
Monnaie : Couronne islandaise
1 ISK = 0,006238 EUR
(au 27/05/2013)
Langue : Islandais
Population : 319.575 habitants
(au 01/01/2013)
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre
Démographie
Croissance démographique (estimation 2013) : 0,66 %
Espérance de vie des hommes : 81 années
Espérance de vie des femmes : 84 années
Taux de fécondité : 2,2
Géographie
Ile volcanique située entre l’Europe et l’Amérique, l’Islande compte toujours des volcans en activité, dont le
désormais célèbre Eyjafjöll dont l’éruption interrompit le trafic aérien en 2010.
Le centre de l'île (les hautes terres d'Islande) constitue un vaste plateau d'altitude supérieure à 500 m, et les côtes
sont souvent montagneuses, découpées de fjords, en particulier la région des fjords de l'Ouest (Vestfirðir) et la
région de l’Est (Austurland). Le point culminant de l'île est le volcan Hvannadalshnúkur, au sud-est, avec 2 109,6 m.
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Plus de la moitié du territoire islandais est dépourvue de végétation terrestre ou juste colonisée par de rares plantes
dispersées, tout particulièrement dans le centre de l’île.
Cet environnement a favorisé le developpement de la pêche, mais aussi de la géothermie.
Infrastructures
Transports
Une des particularités de l’Islande est l’absence totale de chemin de fer.
Le transport de marchandises peut s’effectuer par bateaux puisque toutes les grandes agglomérations sont proches de
la côte et disposent des infrastructures adéquates. Le plus grand port d’Islande est celui de Sundahöfn, à Reykjavik.
Le principal aéroport d’Islande est celui de Keflavík, situé à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, Reykjavik. Il
a accueilli 2,38 millions de voyageurs en 2012, en hausse de 30% depuis 2010. ll existe des liaisons directes avec Paris
et Lyon (à partir du 15 juin 2013), le vol vers Paris dure 3h30.
Le réseau routier islandais est constitué de 12 800 kilomètres de routes, dont 5 000 kilomètres seulement sont
goudronnés. La route 1 est le principal axe routier du pays et fait le tour de l’île en suivant la côte.
Internet
95% des Islandais sont connectés à Internet, dont 83% avec le haut-débit (chiffres 2012). Le commerce en ligne est
très developpé puisqu’en 2012, 49% des Islandais ont fait des achats sur internet.
Données politiques
Type de régime
er
L’Islande est une « République avec un gouvernement parlementaire » (art. 1 de la Constitution) fondée le 17 juin
1944.
Le Président est élu pour 4 ans. Son rôle est de nommer les ministres et de présider leur Conseil. Il exerce
conjointement avec l’assemblée unique, l’Alþing, composée de 63 députés, le pouvoir législatif (art. 2 de la
Constitution), en confirmant toute loi passée par ce dernier. En pratique, il ne fait souvent que suivre les
recommandations des partis majoritaires à l’assemblée : depuis 1944, seules deux lois n’ont pas reçu cette
confirmation, toutes deux relatives au différend Icesave.
Les élections présidentielles ont eu lieu le 30 juin 2012. Le président sortant, M. Olafur Ragnar Grimsson, qui occupe
ce poste depuis 1996, a été réélu pour un cinquième mandat avec 52,4 % des suffrages.
Depuis mai 2013, le Premier ministre est Sigmundur Davíð Gunnlaugsson (Parti du progrès).
Une nouvelle constitution
L’Islande a commencé la rédaction d’une nouvelle constitution en avril 2011 autour d’un comité constitutionnel. Elle
vise à donner au pays un texte fondamental propre qui ne soit plus une copie de la constitution danoise, et, dans une
moindre mesure, à empêcher que les erreurs qui ont conduit le pays à la faillite se reproduisent. A noter que le
Premier ministre de l’époque de la crise financière, Geir Haarde, a été poursuivi par une cour ad hoc pour négligence
dans la gestion de cette crise. Le 23 avril 2012, il a été jugé coupable de ne pas avoir organisé les réunions
ministérielles adéquates avant l'éclatement de la crise. Il ne s’est cependant pas vu infliger de peine.
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Données économiques en 2012
Principaux indicateurs économiques
Indicateurs
PIB
Islande
10,47 Mds €
Déficit public en % du PIB
Dette publique en % du PIB
PIB par habitant
Taux de croissance
Taux d’inflation
Taux de chômage
1,5%
94,2%
30 450€
2,5%
5,4%
5,6%
Sources : Statice, statistiques nationales islandaises
Situation économique et financière
Principal moteur de la croissance islandaise, la consommation des ménages restera soutenue en 2013, dynamisée à la
fois par la baisse du chômage, la hausse des salaires et la stabilisation de l’inflation. En effet, le marché de l’emploi
s’est fortement amélioré depuis début 2012 et le taux de chômage s’est stabilisé autour de 6% en 2012 (contre un
plus haut de 9,2% en septembre 2010). Les salaires nominaux ont progressé de près de 7,5% sur la même période
mais devraient ralentir en 2013 en raison du maintien de l’inflation. La croissance sera également soutenue par
l’investissement des entreprises qui bénéficient d’une restructuration de leurs dettes (de 360% du PIB en 2008, à
183% en juin 2012).
Les travaux d’agrandissement de l’usine d’aluminium à Straumsvik, qui s’étaleront jusqu’en 2014, permettront
d’augmenter progressivement les capacités de production. Le potentiel hydroélectrique a stimulé la production
d’aluminium, première ressource à l’exportation, qui concentre 70% de l’électricité produite sur l’île. Les prix
devraient se maintenir en 2013 en raison de la reprise modérée de la consommation mondiale.
L’industrie touristique restera bien orientée, en ligne avec le regain d’attractivité favorisé par la dépréciation de la
couronne islandaise.
Deuxième ressource à l’exportation, l’industrie halieutique pourrait être contrainte par l’adoption d’un embargo
européen sur les stocks surexploités. La pêche du maquereau, qui pèse pour 10% des produits de la mer exportés,
serait concernée par cette nouvelle législation.
Enfin, le retour des pressions inflationnistes, provoqué par la hausse de la consommation et des salaires entraînant à
leur tour les prix de l’immobilier (vers les plus hauts de 2008), amènera la banque centrale à poursuivre son
resserrement monétaire. En effet, le taux directeur a été relevé à six reprises depuis août 2011 (6% en novembre
2012) pour limiter l’inflation qui reste nettement supérieure au seuil fixé à 2,5%.
Politiques fiscale et économique
La politique islandaise vise aujourd’hui en priorité à éponger la dette du pays. Les dépenses sont donc minimisées, et
certains impôts augmentés.
Une des rares dépenses que s’est autorisé le gouvernement a été utilisée pour combattre le chômage. Les aides à
l’embauche et les offres de formations se sont developpées. Cette politique semble fonctionner puisque le taux de
chômage, qui avait atteint 11% en 2009, est redescendu à 5,6% en 2012.
Au contraire, les aides à l’agriculture ont fortement diminué, la dépréciation de la couronne islandaise suffisant à
rendre celle-ci compétitive. La fonction publique voit son budget diminuer, particulièrement l’éducation et la santé. Il
est considéré comme légitime par les Islandais de revenir à la situation qui a précédé la « surchauffe » conduisant à la
crise.
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L’impôt sur les sociétés est de 20% depuis 2011 (contre 15% avant la crise). Les cotisations sociales employeur qui
étaient de 5,34% des salaires ont pour leur part été relevées à 8,65%. Le taux normal de la TVA est passé de 24,5% à
25,5%, le taux réduit restant inchangé à 7%. L’impôt sur le revenu, au taux de 22,75% en 2007, est passé à 24,1%
aujourd’hui. L’impôt sur la fortune a été rétabli (supression en 2004) et l’impôt sur les revenus du capital est passé de
10 à 20%. Malgré toutes ces augmentations, le taux de prélèvement fiscal reste inférieur à son niveau de 1990.
Du côté du secteur privé, la restructuration des dettes a pris beaucoup de retard mais des progrès sont désormais
visibles. Les banques et les autres prêteurs hypothécaires ont fait preuve de réalisme en acceptant le cadre
d’allégement des dettes des ménages (parfois avec l’aide de l’Etat) que leurs provisions les préparaient à absorber.
A l’issue des élections législatives du 27 avril 2013, le gouvernement sortant (sociaux-démocrates et gauches-verts) est
largement battu, avec 16 sièges (sur un total de 63 et contre 34 en 2009) tandis que le parti du progrès (centre-droit)
gagne 19 sièges (contre 9 en 2009) et forme un gouvernement avec le parti de l’indépendance (19 sièges contre 16 en
2009). Le programme économique de ce gouvernement devrait être axé sur des baisses d’impôt (IR sur la 1ère
tranche, suppression de l’ISF), une politique plus favorable aux IDE et à des privatisations (Landsvirkjun, l’énergéticien
public, et Landsbankinn, la 1ère banque) et des réductions de dettes hypothécaires pour les ménages gagées par une
décote sur les créanciers des « anciennes » banques mises en faillite.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
L’Islande et l’Union Européenne
L’Islande a déposé sa candidature d’adhésion à l’Union Européenne le 16 juillet 2009. Le Conseil européen du 17 juin
2010 a recommandé au Conseil d’adopter le cadre de négociation avec l’Islande. Les négociations ont formellement
été ouvertes le 27 juillet 2010. Elles se déroulent dans un cadre facilité pour l’Islande, du fait de la participation de ce
pays à l’Espace économique européen (EEE), qui lui assure déjà le respect de près des deux tiers de la législation
communautaire en vigueur. Néanmoins les sujets des services financiers, de la libre circulation des capitaux, de
l’agriculture et du développement rural, de l’environnement (chasse à la baleine) et en priorité de la pêche, seront, de
l’avis partagé de l’UE et des autorités islandaises, les sujets les plus délicats à négocier. Au demeurant, l’acceptation
du paquet final des négociations sera soumis à un référendum en Islande.
L’Islande fait partie de l’Espace Economique Européen (EEE) depuis le 25 juillet 2007 ainsi que de l’espace Schengen
depuis le 19 décembre 1996.
Convention fiscale franco-islandaise
Il existe une convention fiscale entre la France et l’Islande qui permet d’éviter une double imposition.
Appartenance à des organisations internationales
L’Islande est membre de l’OMC, de l’OCDE et de l’OTAN.
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Commerce extérieur
Importations en 2012 : 5 633 M EUR
Exportations en 2012 : 6 305 M EUR
Solde commercial en 2012 : 672 M EUR
Principaux clients :
Pays-Bas (30%), Allemagne (12,9%), Royaume-Unis (9,8%), Norvège (5,1%), Etats-Unis
(4,5%), France (4,4%), Russie (3,8%), Espagne (3,5%), Danemark (2,6%)
Principaux fournisseurs
: Norvège (16,6%), Etats-Unis (10,2%), Allemagne (9,2%), Chine (7,2%), Brésil (6,7%),
Pays-Bas (6%), Danemark (5,7%), Royaume-Uni (4,6%), Suède (3,8%), Italie (3%), France (2,1%), Japon (1,5%)
Etat des lieux du commerce extérieur
La crise économique avait induit une baisse des importations en 2009, mais elles sont reparties à la hausse en 2010 et
la tendance s’est confimée en 2011 (+15,7%) puis en 2012 (+9,38%). La balance commerciale est positive, mais les
principales exportations de l’Islande étant les produits de la pêche et l’aluminium, il semble difficile de les faire
augmenter au même rythme que les importations. En effet, la pêche est limitée par des quotas fixés par Bruxelles et la
quantité d’aluminium produite ne peut être augmentée sans construire de nouvelles fonderies, ce qui représente des
investissements très importants.
63,3% des exportations ont pour destination l’Europe et 30,6% des importations en proviennent.
Poids de la France dans le commerce extérieur islandais en 2012
Exportations de la France vers l’Islande : 63,7 millions d’Euros
Importations de la France en provenance d’Islande : 153,9 millions d’Euros
La France est le 6ème client et le 11ème fournisseur de l’Islande (2012)
Après avoir connu, comme tous les pays, une chute de ses exportations vers l’Islande en 2009 (-57%), la France a vu la
tendance s’inverser en 2010 (+25%). Cela s’est confirmé en 2011 puisque les exportations vers l’Islande ont augmenté
de 23,5%, et plus encore en 2012 (+46%).
Les importations islandaises continuent à augmenter régulièrement ; +16,9% en 2011 et +6,9% en 2012.
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Les échanges entre la France et l’Islande
Milliers d'euros
Ensemble
Produits agricoles, sylvicoles, de la pêche
et de l’aquaculture
Hydrocarbures naturels, autres produits
des industries extractives, électricité,
déchets
Hydrocarbures naturels et autres produits
des industries extractives
Électricité et gaz manufacturé
Déchets industriels et ménagers
Produits des industries agroalimentaires
(IAA)
Produits pétroliers raffinés et coke
Equipements
mécaniques,
matériel
électrique, électronique et informatique
Produits informatiques, électroniques et
optiques
Équipements électriques et ménagers
Machines industrielles et agricoles,
machines diverses
Matériels de transport
Autres produits industriels
Textiles, habillement, cuir et chaussures
Bois, papier et carton
Produits
chimiques,
parfums
et
cosmétiques
Produits pharmaceutiques
Produits en caoutchouc et en plastique,
produits minéraux divers
Produits métallurgiques et métalliques
Produits manufacturés divers
Produits divers
Produits de l’édition et de la
communication
Plans et dessins techniques ; plaques et
films photographiques exposés
Objets d’art, d’antiquité et de collection
Source : Douanes françaises
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Exportations FAB
Importations CAF
2011
2012
évolution
%
2011
2012
évolution
%
43 631
63 700
46,0
143 920
153 885
6,9
1 444
1 792
24,1
10 975
6 322
-42,4
1
0
-100,0
3 211
1 564
-51,3
1
0
-100,0
2 572
1 564
-39,2
0
0
0
0
0
0
639
0
-100,0
6 910
7 645
10,6
88 304
88 861
0,6
3
39
1200,0
0
0
12 371
18 489
49,5
3 134
1 651
-47,3
3 088
3 522
14,1
2 097
477
-77,3
5 649
8 148
44,2
77
104
35,1
3 634
6 819
87,6
960
1 070
11,5
5 119
11 754
129,6
2 006
854
-57,4
17 497
23 773
35,9
36 188
54 545
50,7
2 336
1 898
-18,8
115
167
45,2
498
531
6,6
53
3
-94,3
6 079
6 330
4,1
2 171
4 648
114,1
1 960
1 657
-15,5
7 350
12 403
68,7
1 858
2 558
37,7
270
240
-11,1
2 633
2 594
-1,5
25 593
36 447
42,4
2 133
8 205
284,7
636
637
0,2
286
208
-27,3
102
88
-13,7
150
182
21,3
70
40
-42,9
0
0
26
1
-96,2
136
26
6
47
683,3
-80,9
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Les secteurs porteurs et la présence française
Les secteurs clefs
La pêche
La pêche est une des bases de l’économie islandaise. En 2011, elle représente 13,8% du PIB (1,309 Md EUR) si on
prend en compte toutes ses composantes (transformation, transport, emballage…) et environ 40% de ses
exportations.
L’identité nationale de l’Islande s’est en partie construite par l’affirmation de ses droits de pêche et la conquête de sa
ZEE. La productivité du secteur, non subventionné, est favorisée par une large automatisation, des techniques de
gestion performantes et un contrôle en temps réel des captures de chacun des 1 600 navires.
Les investissements étrangers, directs ou indirects, dans ce secteur, interdisent la détention de plus de 50% d’une
entreprise de pêche ou d’un navire.
L’aluminium
C’est l’autre grand pilier de l’économie islandaise. Il représente 40% de ses exportations. L’augmentation du prix des
métaux sur le marché mondial permet à ce secteur d’être en bonne santé. La construction d’une nouvelle fonderie à
Keflavík est en projet.
La production d’aluminium nécessitant de l’alumine, cette dernière est un des produits les plus importés par l’Islande
en 2011 (431M EUR).
La géothermie
A l’heure où beaucoup de pays se tournent vers les énergie renouvelables, l’Islande ne déroge pas à la règle. Elle est
par contre un des rares pays à mettre en avant la géothermie. Ce choix est du à l’activité volcanique de l’île, qui en fait
un terrain extrêmement favorable à ce type de production d’énergie.
Le gouvernement a déjà financé la construction de plusieurs centrales géothermiques, et envisage de poursuivre dans
cette voie. Les nouvelles techniques de forage, permettant d’atteindre de plus grandes profondeurs, vont accroître
l’efficacité des nouvelles centrales.
La plupart des particuliers (80%) sont déjà équipés de système de chauffage géothermique individuel. Aussi les
nouvelles centrales servent principalement à fournir de l’énergie à l’industrie. Ainsi la fonderie de Keflavík devrait
fonctionner entièrement à l’énergie géothermique. Une nouvelle centrale sera construite dans ce but.
Le tourisme
L’Islande est une destination à la mode. Les glaciers, les volcans et les geysers attirent de plus en plus de touristes. Le
centre de l’Islande étant très peu peuplé, les côtés « nature » ou « sauvage » des séjours en Islande sont mis en avant
par le gouvernement et les agences de voyages.
En 2011, le nombre de nuitées d’étrangers à l’hôtels a augmenté de 14% par rapport à 2010. Le début d’année 2012
confirme cette tendance.
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Opportunités d’affaires
Fruits et légumes
L’Islande a importé 45 M EUR de fruits et légumes en 2011. Cela représente une hausse de 6% par rapport à 2010. En
2011, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, l’Islande est encore le pays d’Europe
où la consommation de fruits et légumes par habitant est la plus basse. Cependant, elle est en progression constante
et régulière. En 10 ans, elle a augmenté de 14% pour les légumes et 50% pour les fruits ! Il y a donc des opportunités à
s’installer sur un marché qui devrait continuer à se développer. En effet, les Islandais surveillent désormais l’équilibre
de leurs régimes alimentaires avec attention.
Le secteur français a vu ses ventes augmenter très fortement (+77%) en 2011, pour atteindre 830 000 EUR. Cela
représente une part de marché de 1,8%.
L’automobile
Il n’y a pas de chemins de fer en Islande et les transports en commun ne peuvent desservir régulièrement tous les
petits villages. Cela explique l’utilisation massive de l’automobile. L’Islande importe toutes ses voitures, ce qui a
représenté 83M EUR en 2011. C’est une augmentation de 66% par rapport à 2010. Les exportations du secteur de
l’automobile français ont progressé de 111% en 2011, mais ne représentent que 4,8% du marché islandais, soit
4M EUR.
Ces chiffres s’expliquent en partie par un changement d’attitude des Islandais, qui après avoir longtemps favorisé les
véhicules 4x4, choisissent désormais des automobiles moins chères.
L’Islande a également importé pour 22M EUR de pièces détachées en 2011.
Les navires
L’Islande a importé pour 63,5M EUR de navires en 2011. C’est 2,7 fois plus qu’en 2010. Les navires de pêche
représentent 54% de ces imporations alors qu’ils constituent 93% du total de la flotte islandaise.
La France a vendu des navires à l’Islande pour 2,7M EUR en 2011, ce qui représente une diminution de 50% par
rapport à 2010.
Les centres de traitement de données (Data centers)
Le nombre de centres de données augmente rapidement dans le monde. Ces parcs informatiques nécessitent un
système de refroidissement efficace et un accès à l’électricité continue tout en étant le moins cher possible.
Le climat de l’Islande permet d’utiliser l’air « frais » de l’extérieur pour refroidir les salles, et le réseau électrique
islandais a été construit pour éviter les coupures de courant. En effet, cela est nécessaire aux fonderies d’aluminium.
Pour finir, l’électricité en Islande est relativement bon marché (20% moins cher que la moyenne de l’UE). L’Islande
semble donc être une terre d'accueil parfaite pour les centres de traitement de données.
Afin d’attirer les entreprises, le gouvernement a exonéré de TVA les serveurs importés dans des data centers. De plus
des cables très haut débit reliant l’Islande et l’Europe et l’Islande et les États-Unis ont été mis en service
respectivement mi-2012 et en 2013.
Cela induit une importation plus importante de matériels informatiques et crée également des opportunités pour les
entreprises de sécurité informatique.
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Les produits importés par l’Islande en 2012
Produits
Importations (en MEUR)
Part des importations totales
Produits pétroliers
517.9
13.9%
Minerais d’aluminium
396.8
10.6%
Machines électriques
307.9
8.3%
Avions et équipements associés
153.6
4.1%
Automobiles
138.7
3.7%
93
2.5%
Bateaux et autres transports maritime
65.4
1.8%
Télécommunications
59.5
1.6%
Ordinateurs
55,1
1.5%
Aluminium
52.7
1.4%
Produits plastiques
48.9
1.3%
Meubles et fournitures
42.4
1.1%
Articles en papier et carton
39.9
1.1%
Produits alimentaires
41.5
1.1%
Coquillages et crustacés
40.4
1.1%
Céréales et farine
38.8
1.0%
Equipements de manutention mécanique
35.1
0.9%
Fruits
31.9
0.9%
Vêtements
28.4
0.8%
Médicaments
Les investissements
Les investissements directs France / Islande
Les investissements français en Islande se sont considérablement ralentis avec la crise (passage de 1,56M EUR en 2008
à 160 000 EUR en 2009). Ils s’élèvent respectivement à 170 000 EUR et 190 000 EUR en 2010 et 2011.
Les investissements directs islandais en France en 2011 s’élèvent à 22 000 EUR.
Nombre d’entreprises exportatrices en 2011 : 1 099 entreprises
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Environnement des affaires et conseils pratiques
Les usages du pays
Fuseau horaire
L’Islande est au fuseau horaire UTC, et n’applique pas l’heure d’été. Il existe donc un décalage horaire entre la France
et l’Islande de -1h en hiver, et de -2h en été.
Langue
La langue nationale est l’islandais, toutefois l’anglais et, dans une moindre mesure, le danois sont pratiqués par la
majorité de la population.
Horaires d’ouverture des magasins et des bureaux
Les magasins sont généralement ouverts de 10h à 18h en semaine et de 10h à 16h le samedi. Les banques et la poste
sont quant à elles ouvertes entre 9h15 et 16h.
Cependant en dehors des grandes agglomérations, les horaires peuvent se différencier fortement des horaires
« classiques ».
Jours fériés
er
1er janvier (Jour de l’An), Jeudi Saint, Vendredi Saint, Lundi de Pâques, 3 avril (fête de l’été), 1 mai (fête du travail)
er
Jour de l’Ascension, Lundi de Pentecôte, 17 juin fête nationale), 1 août (fête des commerçants), 24 décembre (veille
de Noël, l’après-midi seulement), 25 décembre Fêtes de Noël, 26 décembre, 31 décembre (l’après-midi seulement)
Téléphone
Pour joindre un téléphone islandais depuis l’étranger, il faut composer le +354 .. .. .. .. ..
Culture des affaires
Dans le monde professionnel, la communication se fera en anglais. Les Islandais sont directs, il ne faut donc pas
prendre cela comme une offense. Au contraire, il est conseillé d’adopter le même ton, car un manque de franchise
aura sans doute un impact négatif.
La ponctualité est très importante et les codes vestimentaires recommandent d’être habillé très formellement pour
chaque rendez-vous. Cela n’empêche pas des relations très informelles. En particulier, des rendez-vous peuvent être
demandés et obtenus avec un préavis très court. Ils peuvent également être reportés à très brève échéance.
Mode de règlement
La plupart des particuliers utilisent les cartes de crédits, y compris pour les très petits achats. La quasi-totalité des
commerces, y compris en province, est équipée de terminaux de cartes bancaires.
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Auteur:
UBIFRANCE
Copenhague
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Rédigée par : Timothée LARMARAUD
Mis à jour : Maxime GUTHFREUND
Revue par : Georges REGNIER
Version originelle du : 14/05/2012
Version mise à jour le 27/05/2013
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