Mots croisés Galiléens par Jacques Zufferey

Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand
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Mots croisés Galiléens
par Jacques Zufferey
Horizontalement :
1.1 – Nom populaire donné à la deuxième planète du système solaire (trois mots). En septembre 1610, Galilée observe cette planète intérieure avec sa lunette. Il découvre
alors que celle-ci présente des phases, comme la Lune. Ce
phénomène est aisément explicable en admettant la justesse du modèle copernicien. Pour Galilée c'est l'arrêt de
mort du système géocentrique.
2.1 – Un nid entre deux ailes.
2.2 – Premier tiers des impôts. 2.3 – A en être repus.
3.1 – Fait le délice du palais et la fierté de Vétroz.
3.2 - Nom donné à un quartier de l'Oltrarno situé dans les
petites collines proches de Florence. Galilée y possédait
une demeure, la Villa le Gioiello. C'est là qu'il finit ses
jours après sa condamnation à résidence de 1633. Aveugle depuis 1638, il s'y éteint le 8 janvier 1642. Il est inhumé dans le caveau familial de l'église Santa Croce de Florence.
4.1 – Nom donné par les astronomes à un phénomène qui
provoque une variation brutale et temporaire de la luminosité d'une étoile, pouvant atteindre une dizaine de magnitudes. Il est dû à l'interaction, dans un système double,
entre une naine blanche et une étoile sur le point de devenir une géante rouge. Un transfert de matière se produit
de l'étoile vers la naine blanche avec formation d'un disque d'accrétion autour de celle-ci. Le processus libère une
grande quantité d'énergie. Un de ces sursaut fut aperçu en
octobre 1604. Galilée l'observe dès décembre. L'apparition et la disparition soudaine d'une étoile est en contradiction avec la théorie aristotélicienne de l'inaltérabilité
des cieux.
4.2 – Font rougir. 4.3 – Fin juin.
5.1 – Montagne bulgare (2925 m). Ses flanc abritent un
monastère médiéval, reconstruit au 19ème siècle.
5.2 – Nom des appendices auditifs ornant en général la tête des mammifères. C'est aussi le nom donné au phénomène découvert le 25 juillet 1610 par
Galilée. Il tourne sa lunette astronomique vers Saturne et découvre son étrange apparence :
Ce n'est qu'une cinquantaine d'années plus tard que
les progrès de l'instrumentation permettront à
Huygens d'en déterminer la nature annulaire.
6.1 – Donna son non.
6.2 – Ne pas compter ses coups.
7.1 – Le premier à être descendu.
7.2 – Puissante famille florentine d’où sont issus
trois papes, sept grands-ducs de Toscane et deux
reines de France. Le 7 janvier 1610, Galilée découvre 3 petites étoiles à côté de Jupiter. Après quelques nuits d'observation, il observe qu'elles sont
quatre et que ce sont en réalité des satellites de la
planète : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Il les
nomme "astres médicéens" en l'honneur de Cosme
II son mécène, grand-duc de Toscane. La postérité
retiendra toutefois la désignation, plus méritée, de
"satellites galiléens".
8.1 – Emis par le propriétaire.
8.2 – Ejecté(e) dans le tourbillon de la vie.
8.3 – Et… et … Zéro est arrivé..é…é, par der…rière. Le
grand Zéro, le beau Zéro…
8.4 – Morceau numéroté.
9.1 – Ville de Toscane. Galilée y est né le 15 février 1564.
Il y vécu les dix premières années de sa vie et y retourna
de 1589 à 1592 comme professeur de mathématiques à
l'université. C'est pendant cette période qu'il expérimente
la chute des corps (depuis la tour penchée?) et détermine
que la vitesse de chute ne dépend pas de la masse.
9.2 - Philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en
Macédoine en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en 322. Sa métaphysique fut longtemps l'horizon de tout événement scientifique. Sa théorie du Ciel domina jusqu'à la
Renaissance. Selon elle, la Terre est l'unique centre de
l'univers et le ciel est divisé en deux partie, le monde sublunaire, humain et imparfait et le monde supra lunaire,
spirituel, parfait, immuable et éternel. Cette vision avait
été adoptée par l'église, sous l'influence, entre autre de
Thomas d'Aquin.
10.1 – Résine fétide.
10.2 – Médecin et microbiologiste allemand (1843-1910).
Prix Nobel en 1905. Il découvrit le bacille de la tuberculose qui porte son nom.
10.3 – Moteur de traîneau. 11.1 – Prénom féminin.
11.2 – Zones sombres, visibles même à l'œil nu (avec un
filtre adéquat) sur la surface du Soleil. Elles marquent un
endroit où la température de surface plus faible d'environ
1500°C que la température environnante. Elles sont aussi
les témoins d'une activité magnétique intense. Lorsque Elles atteignent le bord du disque, en raison de la rotation
solaire, on observe qu'elles sont aussi les points de départ
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d'énormes protubérances. Leur densité est variable avec
un cycle d'environ 11 ans. Galilée les observe à la lunette
en août 1610. Il en décrit la forme et le déplacement.
Nouvelle atteinte au monde immuable et parfait d'Aristote…
12.1 – Bien roulés. 12.2 – Il a chassé le naturel et celuici n'est pas revenu au galop.
13.1 – L'instrument qui a changé la vision que l'homme a
du ciel. Probablement inventé aux Pays-Bas au début des
années 1600, il est formé, dans sa version la plus simple,
de deux tubes coulissants, l'un étant muni d'une lentille
convergente (objectif) et l'autre d'une lentille divergente
(oculaire). La longueur focale est ajustée en faisant coulisser les deux tubes. Galilée, sur la base d'informations
épistolaires reçues en mai 1609 entreprend la construction, puis le perfectionnement de cet extraordinaire outil
d'observation. En novembre, il tourne son instrument
vers le ciel et observe la Lune : l'astronomie moderne
naît à cet instant.
13.2 – Se suivent dès le début de l'alphabet.
14.1 – Se fait parfois traiter de pourri, ce qui le laisse
froid. 14.2 – Additif.
14.3 – Ville italienne de Vénétie. De 1405 à 1797, elle
fut presque continuellement sous domination vénitienne.
Possède une université fondée en 1222. Galilée y enseigne de 1592 à 1610, donc à l'époque ou il construit sa
première lunette. Doté d'un solide sens pratique, il fait
don de son deuxième exemplaire, qui grossit 8 fois, au
sénat de Venise. On imagine sans peine l'effet produit
par l'instrument dans une république qui a basé l'essentiel de sa richesse sur l'importance de sa marine marchande et la puissance de sa marine de guerre. Repérer
rapidement un éventuel agresseur était un avantage déterminant à bord de bateaux peu manoeuvrants sur une
Méditerranée peu sûre.
Verticalement :
1.1 – A prendre avant d'aller à la barre.
1.2 – Clocher isolé. Galilée aurait utilisé celui de Pise,
appelé aussi "tour penchée", pour ses expériences de
chute des corps. Et c'est au sommet de celui de SaintMarc à Venise, qu'il présenta sa lunette au sénat de la république.
2.1 – Ile de la Sonde. 2.2 – Accueille du bout des lèvres.
2.3 – Maintenant hors de portée.
3.1 – Devient serpentine, une fois altérée.
3.2 – Qualifie ce qui se rapporte à la Lune. En automne
1609, Galilée pointa sa lunette vers notre satellite. Il
n'observa pas alors une sphère parfaite, ainsi que l'affirmait la modèle d'Aristote, mais, comme sur la Terre, un
relief tourmenté avec des montagnes dont il estima la
hauteur à 7000 mètres.
4.1 – Une des grandes figures scientifique de la renaissance (Pise 1564 – Arcetri 1642). Aîné d'une famille de
sept enfants dont le père est luthier et musicien, il commence, à Pise, des études de médecine qu'il ne termine
pas, mais se découvre une passion pour les mathématiques et la science expérimentale. En 1609, il projette l'astronomie dans un autre monde en construisant le premier
instrument d'optique destiné à l'observation du ciel et en
tirant d'emblée de ses premières observations des preuves
qui vont confirmer les thèses coperniciennes et mettre à
mal les dogmes aristotéliciens.
4.2 – Pêchée à la ligne.
5.1 – Pris en filature, il se retrouve dans de beaux draps.
5.2 – Premier en hydrographie.
5.3 – Loupe sur le cuir chevelu. 6.1 – Ne s'essore jamais.
6.2 – Double, autrefois utilisée en télétransmission.
7.1 – Expression (2 mots) qui désignait la partie observable à l’œil nu de notre galaxie, visible sous forme d'une
bande blanchâtre dans le ciel nocturne (si le ciel n'est pas
trop pollué!). Utilisée couramment de nos jours pour
nommer toute la galaxie. En l'observant à la lunette, fin
1609, Galilée en dévoile la véritable nature. 8.1 – Amas
d'étoiles. 8.2 - Vache anglaise.
9.1 – Cardinal originaire de Florence (1568-1644). Nommé pape en 1623 sous le nom d'Urbain VIII. Joua un rôle
important et ambigu dans la vie de Galilée. Il intervient
alors plusieurs fois en sa faveur mais ne peut empêcher
le Saint Office et le pape Paul V de prononcer la censure
des œuvres de Galilée en 1516. Dans les années 1620, le
cardinal rencontre plusieurs fois Galilée à qui il suggère
d'écrire un ouvrage présentant d'une manière impartiale
les deux systèmes. En 1632 parait à Florence le
"Dialogue sur les deux grands systèmes du monde", où
Galilée raille implicitement le géocentrisme de Ptolémée.
Le Dialogue se déroule à Venise sur quatre journées entre trois interlocuteurs : Salviati, un Florentin partisan de
Copernic, Sagredo, un Vénitien éclairé mais sans a priori, et Simplicio, un piètre défenseur de la physique aristotélicienne. On prétend qu'Urbain VIII se serait senti visé dans ce dernier personnage, au nom offensant et que,
de ce fait, Galilée perd son principal soutien à Rome. La
situation politique sur fond de contre-réforme et de
guerre de 30 ans joue aussi son rôle, l'aile dure du
consistoire reproche au pape son manque de fermeté. Le
Saint-Office a ainsi champ libre pour convoquer Galilée
en 1633. Celui-ci doit abjurer pour sauver sa peau. Il est
condamné à la prison à vie, peine immédiatement commuée en assignation à résidence par UrbainVIII.
9.2 – Abréviation utile au facteur.
10.1 – Comprend tout ce qui n'est pas dit.
10.2 – Renversé et interdit.
10.3 - Vaut souvent mieux qu'un long discours.
11.1 – Presque rien. 11.2 – Suit elle.
11.3 – Sont inspectés à Colombo.
12.1 – Ancien peuple berbère. 12.2 – Arrose Compiègne. 13.1 – Le coup avant de partir.
13.2 – N'est plus observable. 13.3 - 79
14.1 – Créent des besoins.
14.2 – Arme absolue du professeur Tournesol. A 19 ans,
Galilée observe un luminaire qui se balance dans une
église de Pise et remarque que ses oscillations sont isochrones. Ses expériences l'amènent à conclure que le
temps d'oscillation d'une masse pendue au bout d'un long
fil ne dépend pas de la valeur de cette masse ni de l'amplitude de son balancement, mais uniquement de la longueur du fil.