Maroua - Lara Voyages

Transcription

Maroua - Lara Voyages
1- La ville de MARQUA
Maroua le charme et la douceur...
A quelques kilomètres des contreforts des Monts Mandara, Maroua est la plus grande ville du
Nord-Cameroun, elle n’en conserve pas moins tous les attraits d’un village dans la vie de ses
différents “quartiers”. Un village qui n’en finit pas de s’étendre sur les rives du mayo Kaliyao et du
mayo Tsanaga -le mayo est une rivière qui disparaît en saison sèche et laisse place à une vaste
langue de sable-. Ville très ombragée, enfouie dans les neems (Nim=grands arbres), il y fait bon
vivre!
Maroua est avant tout une citée commerciale. C’est aussi la plus importante ville islamisée du
pays avec son “lamido” -chef religieux et coutumier chez les “foulbés, ethnie islamisée qui a conquis
le Sahel dans la période qui a précédé la colonisation européenne”-. Avec sa bourgeoisie du
commerce, sa vie artisanale florissante, et son marché ou se côtoient des groupes ethniques variés.
La vie quotidienne de la cité est rythmée par les appels à la prière du “musin” et l’influence des
marabouts dans la vie communale est toujours vivace.
Maroua est certainement une des villes les plus attachantes du Cameroun. Elle jouit en outre
d’une situation géographique privilégiée à quelques heures de route de Ndjaména. Elle constitue en
raison de ses ressources hôtelières —hôtel Porte mayo, hôtel Mizao, hôtel Maroua Palace, hôtel
Féty, hôtel le Sahel, hôtel Protocole... - un point d’attache à partir duquel il est aisé de rayonner vers
les différentes régions du grand-nord Cameroun.
A ne pas manquer:
Le quartier des tanneurs
C’est ici qu’ils travaillent les peaux des zébus, de crocodiles ou de serpents, qui sont
trempées, lavées, grattées.. Les amateurs d’odeurs fortes ne seront pas déçus, tout comme ils
pourront découvrir le spectacle surréaliste des corps transpirants et à moitiés nus, qui travaillent les
peaux, plongés dans des fosses creusées à même le sol.
Le marché
Centre d’intérêt numéro un de la ville, il a lieu toute la semaine.
Le jour du grand marché est le lundi. Le marché est fréquenté par des foulbés -ethnie peulh
musulmane-, des kirdis -ethnies animistes des monts Mandara-. Outre le marché aux victuailles, il
réunit potiers, mécaniciens, vendeurs d’étoffes, tailleurs, forgerons, tanneurs, marchands de
transistors, loueurs de bicyclettes. Pharmaciens indigènes, herboristes et guérisseurs vous proposent
force potions magiques, herbes, racines séchées ou gris-gris insolites. Chez l’artisan vous pouvez
bien sûr, moyennant marchandage, vous procurer les objets présentés. Mieux vous pouvez passer
commande sur mesure, d’une robe ou d’un boubou chez le tailleur, d’un sac ou d’une ceinture cuir
véritable chez maroquinier...
Le quartier des forgerons
L’intérêt de ce quartier réside dans le génie de la récupération qui habite le forgeron NordCamerounais. En quelques coups de marteau, une suspension usagée de voiture va se transformer
en assortiment de couteaux de cuisine, une carrosserie enfoncée en outils de jardinage... Plus loin,
les morceaux de ferraille d’aluminium vont à nouveau passer à la fonderie, et dans les moules en
argile se transformer en marmites ou tout autre ustensile de cuisine. Et comme toujours vous pouvez
passer commande.
Une plaine agricole riche
Outre le mil de Karal -récolté en Janvier, pleine saison sèche- la plaine de Maroua est
remarquable pour ses mangues, ses cultures d’oignons... Au centre “Jéricho”, à 25 kms de Maroua
s’est mis en place un centre de formation agricole. La visite des vergers d’orangers, de mandariniers,
pamplemoussiers, vaut le détour, sans oublier la dégustation.
Le centre de Bethléem
Destiné aux handicapés, il assure une formation aux métiers du bois et de l’habillement. Il produit
un artisanat de qualité des jouets en bois, des nappes brodées, des batiks...