les chevaliers ()
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les chevaliers ()
Les hommes Les chevaliers Bibliographie : Der Kinder Brockhaus. Ritter und das Leben im Mittelalter. Brockhaus Verlag/Mannheim, 2007. ISBN-13: 978-3765332715. GeOlino Extra: Das Mittelalter: Extra 12/2007, DuMont Buchverlag, ISBN13: 978-3570197691. Neil Grant: Alltagsleben damals. Das Mittelalter. Tessloff Verlag, 2002. ISBN-13: 978-3788609061. Supports pédagogiques : Fiche de travail n°1 (école primaire et collège), fiche de travail n°2 (lycée). Aide 1 « Les armes des chevaliers », aide 2 « L’armure des chevaliers ». Accessoires : casque, bouclier, épée en plastique, éperons. Friedrich Herlin, Saint Georges, 1460/61, peinture sur sapin e thème des chevaliers continue à fasciner les enfants de notre époque. Les chevaliers incarnent la prouesse, l’audace, la force et la ténacité au combat. On approfondira ce thème en se basant sur des tableaux du Moyen Âge tardif et on complétera l’image du « chevalier » par d’autres aspects de la chevalerie. Hormis l’aspect guerrier, le travail pédagogique s’attachera également aux idéaux sociaux incarnés par les chevaliers. Ils devaient notamment protéger les faibles et avoir de bonnes manières à table. Une piste de réflexion pour nos « chevaliers en herbe ». ENSEIGNANT L E 1 2 Les hommes Les chevaliers Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Les hommes Les chevaliers Les chevaliers ne devaient pas seulement être de bons guerriers. Ils devaient également : - Protéger les faibles. - Toujours faire preuve de courage et d’audace. - Avoir de bonnes manières à table. - Être courtois avec les femmes. Les chevaliers combattaient pour un seigneur ou un roi. Le mot « chevalier » dérive du mot « cavalier ». Les chevaliers avaient toujours un cheval. Avec quelles armes le chevalier combat-il sur ce tableau ? ⁄ Les chevaliers portaient une armure. Peux-tu décrire tous les éléments de cette armure ? ⁄ Trouve ce tableau et explique à tes camarades de classe ce que tu as appris sur les chevaliers. ⁄ École primaire Collège Friedrich Herlin, Saint Georges, 1460/61, peinture sur sapin E 1 2 Les hommes Les chevaliers Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Les hommes Les chevaliers Une œuvre de notre collection représente un chevalier tuant un dragon. Trouve ce panneau et regarde-le. Compare ce que tu viens de lire avec les tableaux. ⁄ ⁄ Que retrouves-tu ? Explique à ta classe ce que tu as appris sur les chevaliers. ⁄ Explication de mots : - Page : garçon de 7 à 14 ans, élève d’un chevalier. - Écuyer : garçon de 14 à 21 ans, élève plus âgé et assistant d’un chevalier. - Éperons : pièces de métal fixées aux bottes et parfois munies à leur bout d’une roulette à dents. Le cavalier encourage son cheval à avancer en enfonçant ses éperons dans les flancs de sa monture. Lycée Le mot « chevalier » dérive du mot « cavalier ». Les chevaliers étaient des guerriers à cheval qui combattaient pour le compte d’un prince ou d’un roi dont ils défendaient les terres. En contrepartie, ce dernier leur donnait un château-fort et les terres environnantes en fief. Il n’était pas facile de devenir chevalier. La formation durait 14 ans. Le plus souvent, le fils aîné d’un chevalier était envoyé à l’âge de sept ans au château-fort d’un autre chevalier pour y être éduqué. D’abord jeune page, puis écuyer, il y apprenait toutes les compétences d’un chevalier : il devait savoir manier l’épée, la lance ou la hache de guerre, mais aussi connaître les bonnes manières à table pour se comporter correctement à la cour du roi. De plus, les jeunes écuyers apprenaient les vertus des chevaliers : ils devaient protéger les faibles, être courtois avec les femmes et faire preuve de courage au combat. Témoignant d’un grand courage, le chevalier représenté sur ce tableau n’a pas hésité à combattre un dragon pour sauver une princesse. Au terme de sa formation, le jeune homme était fait chevalier par la cérémonie de l’adoubement. À cette occasion, il recevait son épée et ses éperons, d’où l’expression « gagner ses éperons » pour qualifier quelqu’un qui a achevé une formation avec succès. Quand un chevalier faisait preuve d’une prouesse exceptionnelle, il recevait des éperons d’or. Au combat, les chevaliers portaient une armure. Au départ, celle-ci se composait d’un simple casque et d’une cotte de mailles constituée de petits anneaux de fer reliés les uns aux autres comme une chaîne. À partir de 1400, l’armure des chevaliers recouvrit entièrement leur corps. Hormis le casque, l’armure se composait d’un plastron en fer, de cuissards et de jambières, ainsi que de brassards en métal et de gants en fer (gantelets). Ainsi équipé, le chevalier était bien protégé, mais il était lourd et peu mobile, et nécessitait l’aide de son écuyer pour revêtir son armure et monter à cheval. Avec l’introduction des armes à feu, des canons et des fusils, les armures ne suffirent plus à protéger les chevaliers. L’avènement de nouvelles armes mit un terme au combat à la lance ou à l’épée, principales armes des chevaliers, et sonna le glas de ces guerriers. Mais longtemps encore, on continua à organiser des joutes de chevaliers et autres concours, comme un sport. E 1 2 Les hommes Les chevaliers Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Les hommes Illustration (détail) de : Codex Manesse, Bibliothèque universitaire de Heidelberg. Illustration (détail) de : Codex Manesse, Bibliothèque universitaire de Heidelberg. Les armes des chevaliers L’épée Les chevaliers se servaient de la lance pour transpercer leur adversaire ou pour le faire tomber de cheval. Lors d’une joute à cheval, les chevaliers devaient désarçonner leur adversaire. Pour cela, ils utilisaient des lances émoussées. L’épée était la principale arme des chevaliers. Ils s’en servaient moins pour tuer leurs adversaires que pour les blesser par de violents coups. Arc et arbalète Ces armes étaient considérées comme peu chevaleresques car elles permettaient d’attaquer une personne en embuscade ou à distance. Les véritables chevaliers ne l’utilisaient que pour chasser. Aide 1 Les hommes Les armes des chevaliers Illustration (détail) de : Pal. germ, 152, Bibliothèque universitaire de Heidelberg. Illustration (détail) de : Codex Manesse, Bibliothèque universitaire de Heidelberg. La lance La hache de guerre et la masse d’arme Avec le temps, les armures des chevaliers devenant de plus en plus épaisses et impossibles à transpercer à l’aide d’une épée, on vit apparaître des haches de guerre et des masses d’arme destinées à transpercer l’armure des adversaires. Staatliche Kunsthalle Karlsruhe Les hommes L’armure des chevaliers Toutes les illustrations en noir et blanc sont extraites de Wikimedia Commons. Les mains étaient protégées par des gants en fer. Les chevaliers se servaient d’un bouclier qu’ils portaient généralement à la main gauche pour se protéger des coups d’épée ou de lance. Ils portaient des cuissards et des jambières, ainsi que des éperons aux pieds, qu’ils étaient les seuls à avoir le droit de porter. Quand un chevalier faisait preuve d’un courage exceptionnel, il recevait des éperons en or. Illustration (détail) de : Codex Manesse, Bibliothèque universitaire de Heidelberg. Les casques étaient censés protéger la tête des coups, mais aussi des flèches et des lances. Le « grand heaume » (à droite) avait la forme d’un seau. Il était pourvu de petits trous d’air et d’une fente pour les yeux. Le « bassinet » (à gauche) était équipé d’une visière que l’on pouvait soulever pour regarder et respirer. Lors des tournois, les chevaliers ornaient leur casque d’un cimier en tissu ou en plumes. La poitrine des chevaliers était protégée par une armure appelée « cotte de mailles ». Elle était constituée de mailles en fer reliées les unes aux autres comme une chaîne. À partir de la fin du XIIIe siècle, le haut du corps des chevaliers était recouvert d’une cuirasse en métal, le plastron. On y fixait la « braconnière » et le « camail » qui protégeaient le cou des chevaliers. Les chevaliers étaient donc bien protégés par leur armure. Mais celle-ci pesant environ trente kilos, ils étaient lourds et peu mobiles. Aide 2 Les hommes L’armure des chevaliers Staatliche Kunsthalle Karlsruhe