Voyage à VALENCIENNES Le jeudi 29 Mars 2012, par une belle

Transcription

Voyage à VALENCIENNES Le jeudi 29 Mars 2012, par une belle
Voyage à VALENCIENNES
Le jeudi 29 Mars 2012, par une belle journée ensoleillée, Multi'form nous a conviés à la visite de
VALENCIENNES : sur les rails du matin et avec les prix de Rome l'après-midi .
A part notre départ retardé de 15 min, le matin, parce que les autocars du Cambrésis avaient oublié
qu'ils devaient conduire des élèves dans leurs écoles et pour le retour, le soir, une attente du car qui
avait eu un accrochage avec une voiture , à part cela, la journée s'est très bien déroulée, dans la
bonne humeur et la convivialité comme d'habitude .
A l'arrivée à Valenciennes, Nicole nous a fait la surprise de nous emmener tous dans un café de la
ville : « le Président » pour y boire un café ou du thé et un jus de fruit, y manger une brioche aux
raisins et pour y faire la pause « pipi » . Nous y avons attendu nos guides pour la journée . Comme
nous étions une cinquantaine de personnes, on nous a partagés en 3 groupes.
Je faisais partie du groupe n°3 avec Gérard Brigoo comme guide . Il nous a distribué des écouteurs
ce qui facilite l'écoute surtout dans des lieux très populeux . Puis, il nous a entraînés vers la station
« Hôtel de Ville » du tram que nous devions emprunter.
Ce tramway est le 3ème modèle depuis 1881 .
En 1881, avec l'essor des charbonnages d'Anzin,
Valenciennes s'est doté d'un tramway à vapeur qui
a fonctionné jusqu'en 1913 . Puis il est devenu à
traction électrique . Ses wagons étaient de couleur
jaune et les voyageurs descendaient directement
sur la chaussée . Il y a eu beaucoup d'accidents de
sorte qu'on a fini par l'appeler « le péril jaune » !
Il a cessé de fonctionner en 1966 .
En Juillet 2001, le projet d'un nouveau tramway
est déclaré d'utilité publique . Les premiers coups
de pioche sont donnés en 2003 . La ligne A est
alors inaugurée par Jean-Louis Borloo le 16 Juin
2006 à 14h30 , inauguration prévue à l'heure
précise 3 ans plus tôt .
Cette ligne A, longue de 18 km, traverse 5 communes de l'agglomération valenciennoise . Elle
dessert 28 stations depuis « Université » à Famars jusqu'à « Espace Villars » à Denain .
Il y a 21 tramways qui circulent tous les ¼ d'heure . Chaque rame peut transporter 295 personnes
dont 48 assises, roule en moyenne à 30 km/h mais peut aller jusqu' à 80 km/h . Pour le confort des
personnes debout, il y a des mains courantes . Les concepteurs ont également pensé aux personnes à
mobilité réduite ou en fauteuil roulant : tout
leur est accessible . On n'a encore déploré
aucun accident corporel . Par contre, il y a eu,
au début, beaucoup de tôle froissée parce que
les automobilistes ne respectaient pas les feux
de signalisation au carrefour des rues avec la
voie .
Entre les voies, du gazon a été semé et quand il
faut le tondre, on installe une grosse tondeuse
sur le devant du tram qui fait le travail !
Nous avons fait un parcours de 9,500km entre
les stations « Université » et « Saint-Vaast » . Nous avons découvert les différentes facettes de
Valenciennes, les nouveaux aménagements urbains, l'empreinte des charbonnages d'Anzin, le coron
des 120, le pôle universitaire, les nombreux ouvrages d'art comme le pont au-dessus des autoroutes
A2 et A23, le pont Jacob au dessus des voies ferrées et les viaducs Ste Catherine et Pompidou etc ….
Certaines stations ont leur particularité : La station « Hôtel de ville » a un chapeau métallique, La
station « Saint-Vaast » garde le souvenir de l'ancienne ligne de Somain à Péruwelz avec le mur de la
première gare française bâtie en 1799 .
Puis notre guide nous a ramenés à la station « Hôtel de Ville » et nous a conduits au restaurant
« l'Escargot » sur la place d'Armes . Le groupe 2 était déjà en place et nous avons attendu le groupe
1. Au menu, on nous a servi :
• un Kir cassis à l'apéro
• une salade d'endives au bleu et aux noix
• un parmentier de canard confit et salade verte
• une tarte maison aux pommes
• le tout arrosé de vin rouge ou de vin blanc ou de bière ou de jus de fruit
• et pour terminer un café
L'après-midi, nous étions divisés en 2 groupes . Mon groupe avait encore Gérard Brigoo comme
guide . Il nous a entraînés dans Valenciennes à la découverte des sculptures et des Prix de Rome
Valenciennes est un musée à ciel ouvert où chacun peut découvrir, au gré de sa promenade dans les
rues, des œuvres classiques ou contemporaines . Valenciennes compte le plus grand nombre de
Grand Prix de Rome ( 50 au total ) . Ce concours national a été supprimé en 1968 .
Nous sommes partis de la Place
d'Armes et nous avons admiré la façade
de l'hôtel de ville . Elle date de 1867 .
Ses statues allégoriques sont de Henri
Lemaire . Au sommet trône une
reconstitution fidèle, par le sculpteur
Albert-Marius Patrisse, du célèbre
fronton de Jean-Baptiste Carpeaux
« Valenciennes
défendant
ses
remparts » . L'original est tombé lors de
l'incendie de 1940 quand les Allemands
voulant bombarder la gare ferroviaire
ont bombardé l'hôtel de ville et il n'en ai
plus resté que la façade . Devant l'hôtel
de ville, la Place d'Armes, vaste et aérée, toute carrelée porte de petits jets d'eau disposés en
rectangles qui apportent une certaine fraîcheur aux promeneurs . Des arbustes conifères taillés de
bizarre façon agrémentent cette place .
Au bout de cette place, nous sommes arrêtés par une œuvre
contemporaine
de
Jean
Bernard
Métais
intitulée
« Valenciennes » . Cette œuvre que les Valenciennois ont
longtemps appelé Beffroi parce qu'elle a été érigée à
l'emplacement de l'ancien beffroi qui s'est effondré en 1840 ou
encore aiguille ou seringue, ressemble à une immense aiguille
de 45 m de haut, tout en acier inoxydable, percée de nombreux
mots ou expressions recueillis auprès des Valenciennois qui
laissent passer la lumière électrique la nuit venue . Son
soubassement est en grès et quand on s'y approche, on peut
entendre des voix qui murmurent les phrases recueillies auprès
de la population qui a voulu honorer sa ville .
Tout au long de notre promenade en ville, notre guide nous a fait découvrir de nombreuses statues
comme les 3 Grâces portant l'amour de Gustave Crauk , la jeune fille à la coquille de Jean-Baptiste
Carpeaux et des sculptures plus contemporaines comme le Zéphir bas relief dont je ne sais plus
l'auteur ou encore le couple de Eugène Dodeigne taillé dans 2 blocs de pierre bleue et enfin celle
qui m'a le plus marquée : figur de Hans Steinbrenner . Il s'agit d'une colonne ressemblant à un pilier
formé de 3 parallélépipèdes posés les uns sur les autres !!!!!
Et plus figuratifs et plus jolis à mon goût, des monuments comme la
colonne défense de Gustave Crauk ou la Fontaine Watteau de Jean
Baptiste Carpeaux .
Dans le vieux Valenciennes, notre guide nous a montré des façades
de maisons anciennes et particulièrement l'une d'elles retenue au
patrimoine national ou encore l'office du tourisme installé dans la
maison dite « espagnole » à pans de bois et à encorbellement du
XVIè s. mais qui n'est en fait qu'une maison scalbienne .
Nous nous sommes dirigés vers la basilique Notre-Dame du SaintCordon en pleine restauration C'est le lieu d'un pèlerinage annuel .
La légende veut qu'en 1008 une terrible épidémie de peste menaçait
les habitants . La Vierge Marie aurait alors entouré la cité d'un
cordon qui protégea les habitants de cette maladie ce qui engendra
un pèlerinage
qui dure toujours .
La basilique actuelle ne date pourtant que de
150 ans mais l'architecte qui l'a bâtie n'a
employé que des pierres de mauvaise qualité ce
qui fait qu'aujourd'hui il faut la restaurer
complètement . Cette restauration a débuté il y
a plus de 2 ans et est loin d'être terminée
Nous sommes ensuite partis vers la
bibliothèque des Jésuites . Notre guide en
connaît la conservatrice qui nous autorise
à la visiter . Nous entrons donc dans la
bibliothèque de Valenciennes installée dans
les bâtiments
de l'ancien collège des
Jésuites dont l'origine remonte à 1591.
L'ancienne bibliothèque des Jésuites
décorée au XVIIIè s. y est conservée intacte
. Elle contient de nombreux livres anciens
dont le plus ancien poème de langue
française : « la Cantilène de Sainte
Eulalie » .
Puis, nous sommes retournés vers « le Président » où nous attendait Nicole qui nous a encore
proposé une boisson offerte par Multi'form .
Tout le monde y allait de son commentaire et chacun était ravi de la journée bien remplie et
ensoleillée.
Vers 17h, nous étions au lieu du rendez-vous avec le bus . Nous avons attendu une demi-heure avant
de savoir que le bus avait eu un accrochage avec une voiture . Après les constats d'usage, nous
avons pu grimper dans le bus et repartir dans la circulation dense à cette heure de la journée . Enfin
à 19h, nous étions de retour à Caudry avec en tête le prochain voyage du mois prochain .