IPA 5544 - Saint Paul University

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IPA 5544 - Saint Paul University
IPA 5544 – Spiritualité et counselling
Prof. Ramón Martínez de Pisón, Ph.D.(Th.), Psy.D.
Description :
Ce cours présente l’expérience humaine comme le point d’ancrage où spiritualité et
counselling se rencontrent. C’est ici que la question de la transcendance trouve son
enracinement. On étudiera une variété d’approches qui ont cours tant en spiritualité qu’en
counselling. En même temps, le cours traitera des différentes expressions de la foi en
Dieu à l’intérieur des trois monothéismes, du rapport entre les étapes du développement
moral (humain) et les images de Dieu, du dialogue entre la spiritualité et la psychologie
et, finalement, on traitera de l’importance de la psychologie pour faire le discernement
entre une spiritualité saine, qui est enrichissante pour la personne, et une spiritualité qu’il
faut bien appeler pathologique, qui élimine chez l’humain la liberté, l’autonomie et la
responsabilité.
Présupposés herméneutiques :
La personne est un « être avec » ; cet « être avec » découle de sa nature. En effet, la
personne n’est pas jetée dans le monde, elle est « reliée » à la réalité, à autrui, à la nature
et à la transcendance. C’est l’autre qui lui révèle son humanité ; autrui est le miroir qui la
renvoie au plus profond d’elle-même. C’est devant autrui que la personne peut se
reconnaître elle-même. Découvrir l’autre comme autrui, et non comme la projection de
ses propres besoins, est l’aboutissement du développement humain. Seule la
reconnaissance d’autrui comme autre nous permet d’atteindre la maturité affective. On
mûrit par un décentrement ; c’est en sortant du rapport narcissique avec soi-même que
l’être humain peut s’accomplir comme humain.
C’est dans la dimension relationnelle de la personne, un être en quête de sens et de
finalité, que la question de la transcendance trouve son enracinement. En tant que telle, la
transcendance fait partie des questions essentielles que se pose l’être humain. L’Autre
transcendant, Yahvé, le Dieu de Jésus Christ, Allah, en somme le Divin à l’intérieur des
trois religions monothéistes, judaïsme, christianisme, et islam, n’est pas opposé à
l’épanouissement personnel, mais, tout au contraire, il en est la source.
Objectifs :
1) Présenter l’expérience humaine comme le point d’ancrage, voire comme le lien
commun où spiritualité et counselling se rencontrent.
2) Reconnaître la variété des approches qui ont cours tant en spiritualité qu’en
counselling.
3) Tenir compte des différentes expressions de la foi en Dieu à l’intérieur du judaïsme,
du christianisme et de l’islam. Pour le faire, il faut
2
a) reconnaître qu’aucune tradition spirituelle/religieuse en particulier, aucune
réflexion théologique ne peuvent dire qu’elles « possèdent » Dieu de façon
exclusive.
b) souligner l’importance du dialogue interreligieux dans l’approche du
phénomène spirituel/religieux, voire de Dieu.
4) Étudier le rapport entre les étapes du développement moral (humain) et les images de
Dieu. À l’intérieur de ce quatrième objectif, on verra différentes conceptions
culturelles et religieuses par rapport à la vie : l’orientation sexuelle, l’amour et la
sexualité, le péché et le mal, le suicide, la mémoire, le pardon et la réconciliation, la
maladie, la souffrance, la mort et l’au-delà.
5) Poser un regard critique sur une spiritualité/religion qui s’éloigne de l’expérience
humaine et sur une conception du counselling (psychologie) assez réductionniste de
l’altérité, voire qui véhicule une vision trop individualiste de l’accomplissement
personnel, du sens de la vie, ainsi que de la spiritualité. En fait, il s’agira de montrer
comment,
a) la spiritualité reçoit du counselling un certain souci de la « beauté » et de la
« bonté » de la création (voir Gn 1, 31a), qui met en valeur la vie concrète
dans l’accomplissement de l’être humain, de même qu’une spiritualité
personnelle.
b) le counselling se voit sensibilisé par la spiritualité à l’importance de
l’ouverture aux autres, à la nature et à la transcendance, voire à Dieu, dans la
quête du spirituel. Le cheminement humain est la clé, la voie royale de
l’expérience spirituelle, de la rencontre avec Dieu. En outre, l’« expérience
humaine du divin », loin d’être une limite au développement personnel, élargit
l’horizon d’intelligibilité et de sens.
6) Reconnaître l’importance de la psychologie pour faire le discernement entre une
spiritualité « saine », qui véhicule une spiritualité enrichissante pour la personne, et
une spiritualité qu’il faut bien appeler pathologique, qui élimine chez l’humain la
liberté, l’autonomie et la responsabilité.
Format du cours :
Chaque session débutera
1) Par un exposé du professeur par rapport aux chapitres du cours selon le syllabus,
2) Suivie par une discussion en petits groupes. À la fin, chaque groupe partagera un
résumé de sa discussion avec toute la classe. Cette discussion sera fondée sur la
présentation du professeur, sur les lectures obligatoires, sur les questions à la fin
de chaque chapitre, et sur les expériences des étudiant-e-s.
Charge de travail et évaluation :
1. Lectures obligatoires et participation en classe : 50%. De façon à enrichir la
participation durant le cours, des lectures obligatoires sont assignées pour chacun des
six chapitres et pour la conclusion du cours. Chaque section sera évaluée comme suit:
3
a. Deux (2) devoirs à rédiger à la maison en forme d’une courte réflexion
(500 ‒ 800 mots ou 2 à 3 pages à double interligne) à la fin du troisième
et du sixième chapitre. Chaque dissertation représente 20% de la note
définitive (les deux représentent 40%). Les étudiant-e-s devront répondre à
l’une des trois questions (réflexions) assignées pour chaque devoir. Ces
questions (réflexions) seront fondées sur les lectures obligatoires, sur le
contenu des chapitres et sur la présentation par le professeur en classe. Les
étudiant-e-s auront jusqu’au début de la classe suivante pour remettre leurs
devoirs. Chaque dissertation sera évaluée selon la compréhension et
l’intégration (la synthèse) des concepts. Tout travail remis en retard sera
pénalisé en raison de 10% par jour de retard. Les seuls motifs
acceptables pour l’extension d’un délai doivent être des conditions
médicales ou des pertes documentées (des faillites d’ordinateur, des
oublis, des troubles émotifs ne seront malheureusement pas des raisons
acceptables).
b. Participation en classe : 10%. La participation traduit, de la part des
étudiant-e-s, leur connaissance du contenu des lectures obligatoires assignées
pour la session particulière (le chapitre), leur volonté et leur capacité d’entrer
en discussion respectueuse et en dialogue avec les autres étudiant-e-s et le
professeur à cet égard. L’évaluation est attribuée par chaque étudiant-e
(« auto-évaluation ») de concert avec le professeur.
2. Essais en petits groupes et présentation : 50%.
a. Chaque essai représente 40% de la note finale. De petits groupes
d’étudiant-e-s, de trois (3) ou tout au plus quatre (4), seront choisis par le
professeur au début du cours. On s’attend à ce que chacun de ces groupes, sur
la base du contenu du cours, choisisse un sujet de recherche destiné à être
développé et présenté. Tous les travaux doivent viser ce qui suit : un
sommaire des questions les plus importantes dans ce domaine ; son
implication concernant la spiritualité et le counselling ; son application à la
psychothérapie. Tous les choix de sujets sont susceptibles d’être approuvés en
définitive par le professeur. Les étudiant-e-s recevront des notes individuelles
fondées sur la partie écrite de leur contribution individuelle à l’écrit en
question. La longueur de l’écrit doit être de 16 à 20 (au maximum, sans
compter les références) pages à double espace. Ce travail sera soumis avant sa
présentation en classe, c’est-à-dire avant les deux dernières classes de trois
heures. Tout travail remis en retard sera pénalisé en raison de 10% par
jour de retard. Les seuls motifs acceptables pour l’extension d’un délai
doivent être des conditions médicales ou des pertes documentées (des
faillites d’ordinateur, des oublis, des troubles émotifs ne seront
malheureusement pas des raisons acceptables).
b. Chaque groupe devra présenter un PowerPoint de son sujet et de ses
trouvailles d’importance. Chacune des présentations doit viser à couvrir les
mêmes sujets qui paraissent dans le travail écrit, c’est-à-dire, un résumé des
4
questions les plus importantes dans le domaine ; ses implications pour la
spiritualité et le counselling ; ses applications pour la psychothérapie. Cette
présentation sera évaluée en tenant compte de sa qualité et de son contenu,
suite aux items indiqués auparavant. Cette présentation en PowerPoint
comptera pour 10% de la note finale. Les étudiant-e-s de chaque groupe vont
recevoir une évaluation commune pour la présentation. Les deux dernières
classes de trois heures seront affectées à ces présentations.
Informations administratives :
1) Une absence à plus de 20% des cours est cause d’annulation.
2) S’il y a des personnes avec des besoins spéciaux, on est prié de communiquer chaque
année, dès le début de la session, avec Madame Francine Quesnel (Bureau 161).
3) Lire le document sur la fraude académique ; signer et retourner au professeur le
formulaire.
Plan du cours (syllabus) :
Introduction
Chapitre 1. L’expérience humaine : Point de rencontre entre spiritualité et
counselling
1.
2.
3.
4.
Une conception holistique de la personne
Un être d’altérité
Un être en quête de sens et de finalité
Une expérience enracinée dans la nature et dans la culture
Questions pour la discussion en classe :
a) Est-ce que la société occidentale, avec son insistance sur la performance
individuelle et la compétition, favorise une conception holistique de la personne ?
Comment, dans votre travail aves des client-e-s, pouvez-vous les aider à vivre une
vie plus intégrée ?
b) Pensez-vous qu’aujourd’hui les gens se posent les questions essentielles du sens
et de la finalité de la vie ? Comment reconnaître si les gens vivent une vie qui « a
du sens » ? Est-ce qu’on peut parler du sens de la vie sans croire dans sa finalité
ultime ?
c) Est-ce qu’on peut parler de l’expérience humaine de façon généralisée, sans tenir
compte de la nature et des différences culturelles ? Qu’est-ce que cela implique
dans votre travail comme thérapeutes ?
5
Lectures obligatoires :
Martínez de Pisón, R. (2005). Les fondements anthropologiques de l’expérience
religieuse. Dans H. Derroitte (dir.), Catéchèse et initiation (pp. 41-56). Bruxelles :
Lumen Vitae (Pédagogie catéchétique, 18).
Peelman, A. (1989 [©1988]). L’inculturation : L’Église et les cultures. Ottawa/Paris :
Novalis/Desclée (L’horizon du croyant, 8), 41-56.
Bibliographie choisie :
Barry, W. (2004). Spiritual direction and the encounter with God: A theological enquiry
(Rev. ed.). New York: Paulist Press, 20-29.
Fowler, J. W. (1981). Stages of faith: The psychology of human development and the
quest for meaning. New York: Harper & Row, 3-36.
Jones, J. W. (1995). In the middle of this road we call our life: The courage to search for
something more. San Francisco : HarperSanFrancisco (Pschycology/Spirituality),
1-22.
Martínez de Pisón, R. (1997). Création et liberté : Essai d’anthropologie chrétienne.
Montréal : Médiaspaul (Brèches théologiques, 25), 114-119.
Martínez de Pisón, R. (2006). Death by despair: Shame and suicide. New York: Peter
Lang Publishing, Inc. (American University Studies. Series VII: Theology and
Religion, 245), 99-101.
Petit, J.-C. (1983). Théologie et expérience. Dans É. J. Lacelle et T. R. Potvin (dir.),
L’expérience comme lieu théologique : Discussions actuelles (pp. 13-30).
Montréal : Fides ( Héritage et projet, 26).
Van Roo, W. A. (1985). Experience and theology. Gregorianum, LXVI(4), 611-640.
Chapitre 2. Différentes approches en spiritualité et en counselling
1. Des spiritualités et des méthodes variées en spiritualité
2. Des théories et des méthodes différentes en counselling
3. L’importance de l’interdisciplinarité en spiritualité et en counselling
Questions pour la discussion en classe :
a) Quelle est l’importance des présupposés herméneutiques pour la spiritualité et
pour le counselling ? Comment ces présupposés herméneutiques influencent la
pratique thérapeutique ?
b) Pensez-vous qu’on a dépassé le chauvinisme idéologique, voire les préjugés
idéologiques, tant en spiritualité qu’en psychologie (counselling) ? Comment ces
présupposés idéologiques conditionnent, négativement, la pratique thérapeutique
?
c) En quel sens l’interdisciplinarité est-elle une condition sine qua non pour la
pratique du counselling ?
6
Lectures obligatoires :
Bergeron, R. (2002). Renaître à la spiritualité. Montréal : Fides, 249-261.
Bouchard, S., et Gingras, M. [avec la collaboration de] Morin, P. C. (2007). Introduction
aux théories de la personnalité (3e éd.). Montréal: Gaëtan Morin Éditeur, 1-12, 1516, 131-132, 197, 235-238, 273-292.
Bibliographie choisie :
Basseches, M. (2003). Adult development and the practice of psychotherapy. Dans J.
Demick et C. Adreoletti (dir.), Handbook of adult development (pp. 533-563).
New York/Boston/Dordrecht/London/Moscow: Kluwer Academic/Plenum
Publishers.
Corey, G. (2005). Student manual: Theory and practice of counseling and psychotherapy
(7th ed.), Pacific Grove: Brooks/Cole Publishing Company.
Corey, G. (2001). Theory and practice of counseling and psychotherapy (6th ed.). Pacific
Grove: Brooks/Cole Publishing Company.
Gormly, A, V., et Brodzinsky, D. M. (1993). Lifespan human development (5th ed.). Fort
Worth: Harcourt Brace College Publishers, 10-43.
International Theological Commission (2012). Theology today: Perspectives, principles
and criteria. Origins, 41(40), 655-657.
James, W. A. (1995). The varieties of religious experience: A study in human nature.
Cambridge: Harvard University Press (The Works of William James, [13]).
Kirkpatrick, L. A. (2005). Evolutionary psychology: An emerging new foundation for the
psychology of religion. Dans R. F. Paloutzian et C. L. Park (dir.), Handbook of
the psychology of religion and spirituality (pp. 114-116). New York/London,
England: Guilford Press.
Martínez de Pisón, R. (2005). Les fondements anthropologiques de l’expérience
religieuse. Dans H. Derroitte (dir.), Catéchèse et initiation (pp. 44-46). Bruxelles :
Lumen Vitae (Pédagogie catéchétique, 18).
Martínez de Pisón, R. (2008). Dieu est unique mais non solitaire : Vie trinitaire et
transformation humaine. Montréal : Médiaspaul (Brèches théologiques, 43), 256269.
Martínez de Pisón, R. (2010). Quand je dis « je crois en Dieu », qui est ce « je » qui
exprime sa foi ? : De l’« être réel » à l’« être possible » chez Maurice Zundel.
Counseling et spiritualité, 29(1), 33-46.
Ménard, C. (1978). Le théologien et l’interdisciplinarité. Laval théologique et
philosophique, 34(3), 305-312.
Renaud, G. (1998). Autour de la question de Dieu : L’interdisciplinarité ! ? Théologiques,
6(2), 7-24.
Chapitre 3. Judaïsme, Christianisme et Islam
1. Un Dieu, trois expressions de foi
2. On ne possède pas le Divin
3. Le pluralisme religieux et spirituel : Les défis du dialogue interreligieux
7
Questions pour la discussion en classe :
a) Pensez-vous que les religions monothéistes (et les religions en général) ont un
futur ? Si oui, en quel sens ?
b) Pourquoi pensez-vous qu’on a tendance à se créer un Dieu à son « image » et à sa
« ressemblance » ?
c) En quel sens le dialogue interreligieux questionne nos « certitudes » religieuses et
spirituelles ?
Lectures obligatoires :
Abécassis, A. (2005). Judaïsme : Ce que je crois. Dans C. Golliau (dir.), Judaïsme,
Christianisme, Islam : Les textes fondateurs commentés (pp. 15-17). Paris :
Éditions Tallandier.
Chebel, M. (2005). Islam : Ce que je crois. Dans C. Golliau (dir.), Judaïsme,
Christianisme, Islam : Les textes fondateurs commentés (pp. 83-85). Paris :
Éditions Tallandier.
Delumeau, J. (2005). Christianisme : Ce que je crois. Dans C. Golliau (dir.), Judaïsme,
Christianisme, Islam : Les textes fondateurs commentés (pp. 49-51). Paris :
Éditions Tallandier.
Martínez de Pisón, R. (2002). Du regard à la contemplation : Itinéraire de la vie dans
l’Ésprit. Montréal : Médiaspaul (Brèches théologiques, 38), 20-25, 113-124.
Bibliographie choisie :
Blée, F. (2007). Pour une communauté ecclésiale ouverte sur le monde : L’Église au
risque du dialogue interreligieux. Dans M. Dumais et J. Richard (dir.), Église et
communauté (pp. 263-283). Montréal : Fides (Héritage et projet, 73).
Boff, L. (1985). Église : Charisme et pouvoir (traduit par D. Voïta et J. Lessa). Paris :
Lieu Commun, 7-23.
Comeau, G. (2011). Pour une spiritualité du dialogue interreligieux. Cahiers de
spiritualité ignatienne, XXXV(132), 9-22.
Dossier. (2011). L’expérience du désert dans la Bible et le Coran. Le Monde de la Bible,
197, 16-40.
Duquoc, C. (1974). Oui à Jésus, non à Dieu et à l’Église. Concilium, 93, 15-25.
Garant, É. (2011). « L’autre différent », une chance pour la foi et pour la société. Cahiers
de spiritualité ignatienne, XXXV(132), 67-73.
Lécrivain, Ph. (1990). Quand l’Église change de visage : Son histoire fait-elle écran ou
signe ?. Christus, 145, 8-16.
Martínez de Pisón, R. (1992). « Il nous faut changer de Dieu » : La réforme de l’Église
selon Maurice Zundel. Église et théologie, 23(1), 31-47.
Martínez de Pisón, R. (1996). La fragilité de Dieu selon Maurice Zundel : Du Dieu du
Moyen-Âge au Dieu de Jésus-Christ. Montréal : Bellarmin (Recherches. Nouvelle
série, 32), 48-56.
Mooren, T. (2004). September 11th 2001 and the future of monotheistic religions. MST
Review, 6(1), 38-72.
8
Parent, R. (1987). Une Église de baptisés : Pour surmonter l’opposition clercs/laïcs.
Montréal/Paris : Paulines/Éd.Ddu Cerf (Brèches théologiques, 1), 141-174.
Peelman, A. (2007). Les nouveaux défis de l’inculturation. Ottawa/Bruxelles :
Novalis/Lumen Vitae, 133-175.
Perreault, J.-Ph. (2011). Religion, éducation et pluralisme : Notes de recherche et de
réflexion. Cahiers de spiritualité ignatienne, XXXV(132), 23-35.
Pottmeyer, H. (1992). The traditionalist temptation of the contemporary Church.
America, 168(5), 100-104.
Pouthier, J.-L. (2010). Au cœur du monothéisme : Le vrai, le faux et la violence. Le
Monde de la Bible, 194, 19-21.
Trois religions à Jérusalem (Automne 2008). Le Monde de la Bible (Hors – Série), 5-73.
Chapitre 4. Développement moral (humain) et images de Dieu
1. La théorie de Guy Durand sur le développement moral
2. Un développement influencé par la nature, l’héritage, la culture, l’environnement
et le genre
3. Éduquer versus endoctrinement moral
4. Différentes conceptions culturelles et religieuses par rapport à la vie
4.1. L’orientation sexuelle
4.2. L’amour et la sexualité
4.3. Le péché et le mal
4.4. Le suicide
4.5. La mémoire, le pardon et la réconciliation
4.6. La maladie, la souffrance, la mort et l’au-delà
Questions pour la discussion en classe :
a) Pensez-vous qu’on peut parler de Dieu sans tenir compte des différentes étapes du
développement moral (humain) ? Comment cela influence la pratique
thérapeutique ?
b) En quel sens l’idéologie patriarcale a influencé le développement humain
‒ en
particulier celui des femmes‒ et les images de Dieu ? En quel sens la thérapie
peut aider les femmes à surmonter cette idéologie ?
c) Pensez-vous qu’on peut dire aujourd’hui que la maladie, la souffrance et la mort
sont la conséquence d’un « péché originel », voire d’un péché aux origines de
l’humanité ? Comment aider une mère qui vous arrive en counselling en pensant
que son bébé qui vient de mourir sans être baptisé n’est, peut-être, pas sauvé ?
Lectures obligatoires :
Durand, G. (1986). Culpabilité et péché. Dans A. Mettayer et J. Doyon (dir.), Culpabilité
et péché : Études anthropologiques, théologiques et pastorales (pp. 209-230).
Montréal : Fides (Héritage et projet, 33).
Larchet, J.-C. (1998). La maladie, la souffrance et la mort dans leurs rapports avec le
péché ancestral. Concilium, 278, 69-78.
9
Martínez de Pisón, R. (1998). Croissance personnelle et expérience de Dieu. Sciences
pastorales, 17, 97-119.
Bibliographie choisie :
Armistead, M. K. (1995). God-images in the healing process. Minneapolis: Fortress
Press, ix-xviii, 17-26, 36-51, 86-87, 93-103, 115-127.
Basseches, M. (2003). Adult development and the practice of psychotherapy. Dans J.
Demick et C. Adreoletti (dir.), Handbook of adult development (pp. 533-563).
New
York/Boston/Dordrecht/London,
England/Moscow:
Kluwer
Academic/Plenum Publishers.
Boulnois, O. (1999). Heureux ceux qui souffent ? : Le christianisme devant la douleur.
Communio, XXIV(3), 85-195.
Craig, G. J. (1986). Human development (4th ed.). Englewood Cliffs: PrenticenHall.
Denys, J. G. (1997). Self-C.A.R.E. and the social construction of personal reality.
Pastoral Sciences, 16, 49-51.
Delumeau, J. (1998). La religion face au malheur et à la maladie dans l’Occident
d’autrefois. Conciliun, 278, 51-68.
Dossier. (2012). L’amour: Au cœur du bouddhisme et du christianisme. Le Monde des
Religions, 52, 18-41.
Fowler, J. W. (1981). Stages of faith : The psychology of human development and the
quest for meaning. New York: Harper & Row, 37-305.
Gormly, A. V., et Brodzinsky, D. M. (1993). Lifespan human development (5th ed.). Fort
Worth: Harcourt Brace College Publishers, vii, 3-7.
Guindon, A. (1989). Le développement moral. Ottawa/Paris : Novalis/Desclée (L’horizon
du croyant, 9).
Guindon, A. (1986). The sexual creators: An ethical proposal for concerned Christians.
Lanham/New York/London, England: University Press of America.
Heller, D. I. (1986). The children’s God. Chicago: The University of Chicago Press, 94104.
Kegan, R. (1982). The evolving self: Problem and process in human development.
Cambridge: Harvard University Press.
Martínez de Pisón, R. (1997). Création et liberté : Essai d’anthropologie chrétienne.
Montréal : Médiaspaul (Brèches théologiques, 25), 105-108.
Martínez de Pisón, R. (2000). Le péché et le mal. Montréal : Médiaspaul (Brèches
théologiques, 32), 41-45.
Martínez de Pisón, R. (2002a). Du regard à la contemplation : Itinéraire de la vie dans
l’Ésprit. Montréal : Médiaspaul (Brèches théologiques, 38), 65-78.
Martínez de Pisón, R. (2002b). From fear to freedom: Toward spiritual wholeness.
Pastoral Sciences, 21(1), 19-39.
Martínez de Pisón, R. (2006). Death by despair: Shame and suicide. New York: Peter
Lang Publishing, Inc. (American University Studies. Series VII: Theology and
Religion, 245), 50-53.
Martínez de Pisón, R. (2007). Life beyond death: The eschatological dimension of
Christian faith. Ottawa: Novalis, 105-260.
10
Martínez de Pisón, R. (2008). Savoir aprivoiser la mort : Angoisse et plénitude de vie.
Counseling et spiritualité, 27(1), 89-105.
Martínez de Pisón, R. (2009). God: From knowing to experiencing. Toronto: Novalis
Publishing Inc., 85-97.
Martínez de Pisón, R. (2010). Quand je dis « je crois en Dieu », qui est ce « je » qui
exprime sa foi ? : De l’« être réel » à l’« être possible » chez Maurice Zundel.
Counseling et spiritualité, 29(1), 33-46.
Mickens, R. (2012, April 28). Letter from Rome. The Tablet, p. 30.
Monbourquette, J. (1999). La souffrance a le sens qu’on lui donne. Nouveau dialogue,
123, 3-5.
Rizzuto, A. M. (1979). The birth of the living God: A psychoanalytic study. Chicago: The
University of Chicago Press.
Schweitzer, F. (2004). The postmodern life cycle: Challenges for church and theology.
St. Louis: Chalice Press.
Stages of Life and Christian Experience (2007). Concilium, 5, the whole thematic issue.
Stucky-Abbott, L. (1993). The impact of male God imagery on female identity meaning.
The Journal of Pastoral Care, 47, 240-251.
VandeCreek, L., et Moltram, K. (2011). The perceived roles of God during suicide
bereavement. Journal of Psychology & Theology, 339(2), 155-162.
Chapitre 5. Le dialogue nécessaire entre spiritualité et psychologie
1. De visions réductionnistes de la spiritualité et du counselling
2. Une spiritualité (religion) enracinée dans la vie
3. Un counselling qui conçoit la personne ouverte aux autres, à la nature et à Dieu
Questions pour la discussion en classe :
a) Est-ce que la spiritualité/religion peut ignorer l’expérience humaine ?
b) Croyez-vous que les «gourous spirituels» substituent aujourd’hui aux prêtres et
aux psychologues/thérapeutes ?
c) Comment croyez-vous que les visions du monde et les présupposés
herméneutiques ont contribué au «divorce» entre spiritualité (religion) et
psychologie?
Lectures obligatoires :
Denys, J. G., et Fortin, G. (1996). La variable religieuse en counselling et l’emprise sur
l’existence. Sciences pastorales, 15, 131-142.
Lefebvre, F. (2006). En quoi la psychologie éclaire-t-elle la spiritualité contemporaine ?
Cahiers de spiritualité ignatienne, XXX(115), 29-41.
11
Bibliographie choisie :
Anderson, R. S. (1995). Part one: Becoming an empowered person. In R. S. Anderson,
Self-care: A theology of personal empowerment and spiritual healing (pp.11117). Wheaton: A BridgePoint Book.
Bergin, A. (1980). Psychotherapy and religious values. Journal of Consulting and
Clinical Psychology, 48, 95-105.
Browning, D. (1997). Can psychology escape religion?: Should it? The International
Journal for the Psychology of Religion, 7(1), 1-12.
Martínez de Pisón, R. (1997). The religion of life: The spirituality of Maurice Zundel.
Sherbrooke: Médiaspaul, 97-117.
Martínez de Pisón, R. (2002). Les spiritualités comme quêtes de sens : Vers un dialogue
entre théologie et psychologie. Dans M. Beaudin, A. Fortin et R. Martínez de
Pisón (dir.), Des théologies en mutation : Parcours et trajectoires (pp. 203-223).
Montréal : Fides (Héritage et projet, 65).
Perrin, D. B. (2007). The uneasy relationship between Christian spirituality and the
human sciences: Psychology as a test case. Spiritus: A Journal of Christian
Spirituality, 7(2), 169-192.
Chapitre 6. La vérification de l’expérience spirituelle (religieuse) par la psychologie
1. Le danger du fondamentalisme religieux
2. Le double visage de la spiritualité (religion)
3. Une spiritualité (religion) de la vie en plénitude
Questions pour la discussion en classe :
a) Pensez-vous qu’il est facile de faire une « vérification » de l’expérience spirituelle
à partir de la psychologie ?
b) Quels seraient les critères que vous utiliseriez pour faire ce discernement ?
c) Quel est le profil psychologique des personnes intolérantes devant l’ambigüité de
la vie ? Pourquoi la tolérance religieuse est essentielle pour vivre en harmonie ?
Lectures obligatoires :
Cote, R. G. (1992). Dieu chante dans la nuit : L’ambiguïté comme invitation à croire.
Concilium, 242, 117-128.
Garant, É. (2011). « L’autre différent », une chance pour la foi et pour la société. Cahiers
de spiritualité ignatienne, XXXV(132), 67-73.
Griffith, J. L. (2010). Religion that heals, religion that harms: A guide for clinical
practice. New York, NY/London, UK: The Guilford Press (Psychology), 1-12.
Bibliographie choisie :
Bousquet, F. (2009). Pour une Église qui fasse signe en Europe. Esprit & Vie, 211, 34-43.
12
Ellens, J. H. (2004). Fundamentalism, orthodoxy, and violence. Dans J. H. Ellens (dir.).
The destructive power of religion: Violence in Judaism, Christianity, and Islam
(Vol. 4: Contemporary Views on Spirituality and Violence), (pp. 119-142).
Westport, Connecticut, London, England: Praeger (Contemporary Psychology).
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(not) to use the name of God. Dans J. Haers, N. Hintersteiner, et G. De Schrijver
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« sauvage » et le traditionalisme « intégriste ». Église et théologie, 25(3), 405423.
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réflexion. Cahiers de spiritualité ignatienne, XXXV(132), 23-35.
Conclusion : Confusion entre « personnel » et « privé » dans la spiritualité/religion
Question finale pour la discussion en classe :
Est-ce que l’expérience spirituelle/religieuse a une portée sociale, politique même ? En
d’autres mots, est-ce que la spiritualité (religion) a quelque chose à dire à la société ou
bien est-elle une affaire privée ?
Lecture obligatoire :
Bégin, B. (2004). Croissance spirituelle et engagement social : Une complémentarité.
Dans M. Dumas et F. Nault (dir.), Pluralisme religieux et quêtes spirituelle :
Incidences théologiques (pp. 77-100). Montréal : Fides (Héritage et projet), 67).
Bibliographie choisie :
Aoun, S. (2011). Le retour turbulent de Dieu : Politique, religion et laïcité. Montréal :
Médiaspaul.
Bibliographie (les livres marqués par ® sont placés à la réserve de la Bibliothèque)
Anderson, R.S. (1995). Self-care: A theology of personal empowerment and spiritual
healing. Wheaton: A BridgePoint Book.
®Aoun, S. (2011). Le retour turbulent de Dieu : Politique, religion et laïcité. Montréal :
Médiaspaul. [BL 65 P7A68 COPY-1]
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