J`ai toujours pensé qu`un jour je visiterai Rome
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J`ai toujours pensé qu`un jour je visiterai Rome
M es JIDD « J’ai toujours pensé qu’un jour je visiterais Rome. Et grâce aux Journées Internationales Donum Dei, mon désir s’est réalisé. Pour financer mon voyage et mon séjour, j’ai vendu des billets de tombolas, des membres de ma famille m’ont fait quelques dons, et j’ai pris tout cela comme venant des mains de Saint Joseph que les Travailleuses Missionnaires m’ont appris à prier et à vénérer. Le 11 août, pour la toute première fois de ma vie, j’ai pris l’avion en compagnie d’une autre maman de notre Fraternité et d’Anita, TM de l’Immaculée. 12 heures de vol : une escale à Madrid. Deux heures plus tard, l’avion atterrit à l’aéroport Léonard de Vinci. Sur le tarmac, une chaleur… digne du mois d’août romain. Dans l’aérogare, nous montons dans le premier train en partance pour la gare Termini d’où nous rejoindrons le Centre ˝Il Carmelo˝. Le Centre d’accueil ˝Il Carmelo˝ de Sassone, se trouve au cœur de la campagne romaine, au pied de Castel Gandolfo. Le lieu est paisible, beau, spacieux. Nos frères et sœurs d’Océanie (de Wallis et Futuna, de la Nouvelle Calédonie et ses îles loyautés, de Tahiti), des Philippines et du Cameroun sont déjà sur place. Dans la soirée, arrivent les fraternités du Pérou, du Burkina Faso et de la France. Au total, 150 personnes. Les trois premiers jours sont consacrés aux visites de Rome et de quelques lieux saints : la Rome antique et l’Eglise des premiers siècles à travers des monuments tels que le Colisée, les forums, les basiliques papales et d’autres lieux marqués par le passage des saints et des martyrs. La Rome des artistes à travers les places et leurs fontaines mais aussi et surtout la Rome où a vécu notre fondateur le père Marcel Roussel et où il a voulu que s’installe la Direction Internationale de la Famille Missionnaire Donum Dei ! Ces visites terminées, place à la formation sur « La mission du membre de la Fraternité Donum Dei telle que nous l’enseigne le Christ au puits de Jacob ». Chaque jour, il y avait deux interventions puis un travail de réflexion par groupes. Les enseignements et les échanges qui se déroulaient dans un climat de simplicité et de vérité, m’ont permis d’approfondir l’amour de Dieu pour moi et de mieux comprendre que la mission n’est pas réservée à des experts ou à des ˝élus˝ mais à tous. Au puits de Jacob, Jésus n’a pas convoqué des intellectuels, des sages ou des gens bien pensants. Il a attendu une femme… et qui plus est, pécheresse ; il a accueilli les Samaritains qui rendaient un culte à d’autres dieux… A cette femme et à ce peuple samaritain adultère, Jésus ouvre son cœur qui n’est que miséricorde et pardon. D’eux, il en fera des missionnaires de son Amour. Dès que j’avais un petit moment, je me retirais près de Jésus hostie. Sur l’autel, nos frères et sœurs de Tahiti avaient déposé les reliques de la Petite Thérèse de Lisieux et de ses bienheureux parents, Louis et Zélie Martin. Ah la petite Thérèse ! Je l’ai découverte aussi dans la Famille puisque en tant que membres laïcs associés, nous faisons nous aussi notre Offrande à l’Amour Miséricordieux. Au fond de mon cœur, Thérèse me parle de ma mission qui est de porter l’Amour de Dieu à tous ceux qui meurent assoiffés, déshydratés, parce que, en manque d’Amour ; je repense à l’exemple du père Marcel Roussel qui regardait le monde avec compassion, le cœur en feu : «Les foules déchristianisées m’attirent…». Je revois la simplicité et l’humilité de la chambre du fondateur que j’ai visitée au Conseil International de Direction. Je relis ces écrits. Tout cela me bouleverse ! Il y a une chose dont je suis sûre : Dieu m’aime infiniment et m’appelle à devenir une sainte ! Prière d’intercession, prière de louange, prière d’actions de grâce ! Pour mes parents qui m’ont donné la vie et communiqué la foi. Pour ceux qui m’ont accompagnée durant ces années et m’ont transmis leurs désirs d’incarner le Christ partout. Pour ceux qui m’ont enseigné qu’il n’y a jamais lieu de se décourager car Jésus est toujours présent, et il nous aime infiniment ; Pour mes frères et sœurs de la Famille Donum Dei du monde entier que j’ai appris à aimer pendant cette rencontre afin que par la force de leur vie de prière, ils conduisent les hommes jusqu’au puits de Jacob, jusqu’à la Source d’Eau Vive ; Pour mon fondateur dont le seul bonheur était d’aimer le Christ et le faire aimer ; Pour le Pape François que j’ai eu le bonheur de saluer… l’espace de quelques secondes. Ce jour-là, avant l’audience, il s’est arrêté devant la petite statue de la Vierge de Luján, Patronne de l’Argentine, que je tenais dans mes mains. Le Pape a été attiré par la petite Vierge… une lumière a éclairé son visage. Puis il m’a regardée, et posant sa main dans les miennes, il a béni la statuette. La vie du Pape François, c’est la simplicité, la générosité, la proximité, la joie… incarnée ; Pour l’Eglise qui possède la vraie Joie afin qu’elle sache la transmettre à tous les humains de notre terre. Debora Anabel M.